Syrie : Grâce à l’attaque turque, l’Etat islamique aurait “libéré” des femmes des prisons kurdes

Une unité « des soldats du califat » a attaqué, mercredi 16 octobre, un QG des forces kurdes près de la ville de Raqqa, « libérant un certain nombre de femmes musulmanes enlevées » par les combattants kurdes, selon un communiqué de l’État islamique (Daech) diffusé sur les chaînes Telegram. Le communiqué ne précise pas la nationalité de ces femmes ni si elles sont affiliées à Daech.

Fer de lance de la lutte contre Daech vaincu en mars avec la prise de son dernier fief en Syrie, les forces kurdes retiennent des milliers de djihadistes et leurs familles dans des prisons et des camps dans le nord syrien. Maintes fois, les autorités kurdes, mais aussi les pays européens, ont mis en garde contre une résurgence de Daech à la faveur de l’opération d’Ankara.

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Ouest-france.fr

 

Rappels :

Face à la France, les Turcs ont réitéré leur provocation

Offensive turque en Syrie : près de 800 femmes et enfants de membres de l’EI se sont enfuis d’un camp de déplacés selon les Kurdes

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

 

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

(Photo d'illustration issue d'une vidéo d'Euronews sur Youtube)

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Une émeute a éclaté vendredi dans le camp d’Al-Hol dans le nord-est de la Syrie, où vivent des milliers de familles de jihadistes présumés du groupe État islamique (EI), ont affirmé des responsables kurdes.

Des membres de la police locale kurde des Assayech ont été attaqués par des femmes du camp qui avaient organisé une manifestation et refusé d’obéir aux gardiens, a indiqué un responsable du camp, qui abrite plus de 70 000 déplacés, dont 3000 familles de jihadistes, selon l’administration kurde établie dans la région.

L’incident est survenu après qu’une partie des forces de sécurité kurdes responsables du camp a été redéployée plus au nord pour contribuer aux efforts visant à repousser une offensive turque contre une milice kurde à la frontière.

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Journaldequebec.com

 

Rappels :

Bombardements turcs contre une prison kurde : la Turquie cherche-t-elle à libérer les jihadistes?

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

Genève : A 17 ans, il finit en prison pour ses liens avec l’Etat islamique

Le Tribunal fédéral confirme la mise en détention provisoire pour un mois d'un mineur sympathisant de l'Etat islamique. Il est accusé de violation de la loi interdisant les organisations apparentées et d'infraction à la loi sur les armes.

Lors d'une perquisition, les enquêteurs ont trouvé trois pistolets softair, deux couteaux, une machette, deux téléphones mobiles et une chevalière à l'effigie du groupe Etat islamique. Parmi les fichiers et documents saisis se trouvaient aussi des instructions pour fabriquer une bombe.

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20min.ch

 

Suède : Un combattant de l’Etat islamique est revenu en Suède pour se faire soigner avant de retourner en Syrie pour poursuivre son jihad

Khaled Shahadeh, un ancien résident de Göteborg et terroriste de l'Etat islamique, se serait vanté d'avoir reçu un traitement médical de l'État suédois après avoir été gravement blessé lors d'un affrontement avec l'armée syrienne en 2014.

Depuis une prison située à l'intérieur du territoire kurde, Shahadeh, 29 ans, a déclaré à une équipe de ReProduction, une société de presse kurde : "Ils ont soigné les nerfs. Je me suis rétabli. Je me suis marié et je suis revenu ici avec ma femme", raconte le site d'information Expressen.

Au cours de l'entretien, Shahadeh poursuit en disant que lorsqu'il est rentré "chez lui", il a été accueilli à l'aéroport par le personnel de la SÄPO, la police de sécurité suédoise.

"Ils s'inquiétaient un peu de la raison de mon retour en Suède, poursuit Shahadeh.

"Ils ont immédiatement commencé à me poser des questions sur les raisons de mon retour et sur ce que j'allais faire en Suède. Ils m'ont clairement fait comprendre dès le départ que je n'avais rien fait qui violait la loi. Ils ont déclaré qu'il n'y avait aucune loi qui m'interdisait de faire le jihad", a affirmé Sahadeh.

Plus tôt cette année, Thomas Lindén, président du conseil d'éthique de l'Association médicale suédoise, a commenté la question des soins apportés aux terroristes.

Il a déclaré que c'était le besoin médical qui déterminait si un médecin devait ou non fournir des soins, et non la personne concernée.

- Nous fournissons des soins aux pauvres et aux riches, nous fournissons des soins aux meurtriers en prison. Si des personnes doivent être punies, d'autres organismes de la société sont autorisés à le faire. Les soins ne doivent pas faire partie du système pénal.

En 2015, Shahadeh est retourné à l'État islamique en Syrie. Il a admis avoir été témoin d'exécutions massives de prisonniers.

"Certains prisonniers ont été exécutés, d'autres se sont fait couper la tête. C'est la pire chose que j'aie jamais vue de mes propres yeux.

 

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Par Arthur Lyons pour Voice In Europe

Source d'origine : Expressen.se (1) / Expressen.se (2)

 

 

Syrie : Emprisonnés, des jeunes garçons de l’Etat islamique scandent qu’ils vont écraser la tête des non-croyants

Quelques centaines de soldats américains gardent le camp d'Al-Hol, où les lois strictes de l'Etat islamique sont appliquées. Ce camp de réfugiés tentaculaire dans le nord-est de la Syrie est défini comme étant un terrain fertile pour l'Etat islamique et une bombe à retardement.

Les gardes prétendent que l'Etat islamique dirige l'intérieur du camp et qu'ils ne font que garder la clôture. Dix mille étrangers y vivent. Ce sont les épouses et les enfants d'hommes accusés d'être  des combattants de l'Etat islamique. Les hommes sont pour la plupart morts ou en prison.

CBS News s'est rendu à l'intérieur du camp. Ses journalistes ont rencontré des femmes qui refusaient de dire d'où elles venaient, mais dont l'accent était britannique. Elles ont légitimé les attaques terroristes de l'Etat islamique en Europe et aux États-Unis.

https://youtu.be/IIE7w6P0r5w

 

Vidéo également visible ici

"C'est l'idéologie de l'Etat islamique, œil pour œil, dent pour dent.", a déclaré une femme.

Lorsqu'il y a de la violence ici - et il y a apparemment eu plusieurs meurtres - il est presque impossible de trouver les coupables, car toutes les femmes sont recouvertes .

Dans une vidéo de propagande de l'Etat islamique, des femmes envoient un message depuis le camp. L'une d'elles déclare "Nous sommes des bombes à retardement, attendez et vous verrez." Dans une autre vidéo, de jeunes garçons scandent qu'ils vont écraser la tête des non-croyants.

Là-bas, il n'y a pas de véritables écoles, mais un garde a déclaré que le camp tout entier est en fait une académie de l'Etat islamique.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Cbsnews.com

 

Rappels :

La question martelée par la gauche et nos médias: Faut-il rapatrier les enfants de djihadistes suisses?

Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Suisse : Des djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak se trouvent en liberté

Voici les chiffres des djihadistes, ayant un passeport suisse, détenus en Syrie

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Suisse : les deux islamistes kosovars de retour de Syrie continuent tranquillement leurs formations

Par le biais de cet article (qui date d'octobre 2018), on découvre que les deux islamistes de retour de Syrie peuvent à nouveau vaquer à leurs formations, comme si rien ne s'était jamais produit alors que nous sommes face à des assassins.

A la lecture de cet article alémanique, on comprend mieux pour quelle raison les principaux journaux romands évitent ce sujet.

Pire, Faute de preuves, les tribunaux suisses s'avèrent non seulement incapables de juger mais également incompétents face au danger que représente l'islam.

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Visar (17 ans) et sa sœur Edita (16 ans) sont de retour de Syrie. Depuis le 29 décembre, ils sont de retour à Winterthur (canton de Zurich). Avant leur départ, les deux adolescents ont fréquenté la mosquée An'Nur à Winterthur-Hegi. Aujourd'hui, le cercle familial se fait de plus en plus entendre et soulève de graves accusations. Un ami de la famille déclare : "Les responsables n'ont pas fait grand-chose pour arrêter les deux jeunes dans leur folie religieuse."

En décembre 2014, Visar, alors apprenti employé de commerce à l'administration municipale de Winterthur [NDLR : Nos administrations offrent des postes en or à des musulmans, mais cela n'a pas suffi pour que ce Kosovar respecte les chrétiens et notre pays.], et Edita, lycéenne, se sont rendus en Syrie pour rejoindre la milice terroriste de l'Etat islamique. Quelques jours avant leur disparition, ils ont déclaré à leurs parents qu'ils voulaient passer la nuit chez des amis pour fêter Noël. En réalité, ils se sont rendus en Syrie - un voyage organisé par des bailleurs de fonds de l'Etat islamique qui sont actifs en Suisse.

Des valises pleines d'argent circulent à Winterthour

"Les individus qui ont organisé ce voyage se sont rendus à la mosquée An'Nur", déclare l'ami de la famille. Les bailleurs de fonds sont très bien organisés et agissent de manière très professionnelle. Ils sont payés par la milice terroriste de l'Etat islamique. "Des valises entières pleines d'argent sont distribuées à Winterthur pour financer le jihadisme". Il ne comprend pas pourquoi les responsables de la mosquée An'Nur ne sont pas intervenus. Il est également déçu par les autorités suisses : "Elles doivent enfin agir" [NDLR : Les problèmes de l'islam deviennent magiquement les nôtres dans la tête d'un musulman.].

 

Pendant que le gouvernement suisse accueille des terroristes de retour du jihad, les Chrétiens d'Irak doivent rebâtir leurs Eglises et leurs maisons détruites par l'Etat islamique. Bien entendu, les musulmans ne se sentent aucunement coupables de ces persécutions christianophobes.

 

Ce n'est pas seulement la mosquée qui a joué un rôle central dans la radicalisation des jeunes. Entre autres choses, Visar est entré en contact avec l'islam radical dans le centre d'arts martiaux de l'islamiste Valdet Gashi (29 ans) [NDLR : Valdet Gashi, également d'origine kosovare, était champion de boxe thaïe et enseignait à Winterthour]. Valdet Gashi a rejoint l'Etat islamique et serait mort en Syrie entre-temps.

Rêve détruit d'une vie meilleure en Syrie

Selon l'ami de la famille, une femme a également joué un rôle majeur dans la radicalisation d'Edita. "Elle était au chômage et possédait beaucoup de temps libre. Elle dénigrait la Suisse et disait qu'on ne pouvait être libre que dans un pays musulman [NDLR : En clair, elle insulte notre pays tout en profitant de notre système social]. "Elle a aussi déclaré à Edita qu'elle aurait sa propre maison en Syrie.

Le rêve d'une vie meilleure en Syrie a pris fin pour les deux adolescents.

A partir de lundi, ils pourront recommencer leur vie quotidienne en Suisse. Visar doit continuer son apprentissage, Edita doit retourner à l'école.

Les deux sont à placer ailleurs [NDLR : Sans doute dans un foyer ou dans une famille d'accueil].

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Allemagne : 20 milliards d’euros pour l’Irak afin que les combattants allemands de l’Etat islamique ne soient pas condamnés à mort

De nombreux combattants allemands de l'Etat islamique se trouvent actuellement en détention en Irak. La ZDF disposerait d'un document de stratégie du gouvernement fédéral sur la mise en œuvre de la juridiction locale : Condamnation en Irak, renonciation à la peine de mort, en retour l'Allemagne paie 20 milliards d'euros.

Environ 60 combattants du SI munis d'un passeport allemand sont actuellement détenus par des Kurdes en Syrie et en Irak. Selon la ZDF, le ministère fédéral de l'Intérieur et le ministère fédéral des Affaires étrangères se sont mis d'accord sur un document concernant la mise en œuvre de la juridiction en Irak.

Le document devrait indiquer que la condamnation et le placement sont acceptables en vertu du droit irakien, à condition que les condamnations à mort contre les djihadistes allemands de l'Etat islamique ne soient pas exécutées et qu'une assistance consulaire soit possible.

L'Irak offre en fait une telle juridiction, mais en contrepartie, l'Allemagne doit fournir 20 milliards d'euros sous forme d'aide économique. Plusieurs questions ont été posées à ce sujet lors de la conférence de presse :

 

https://www.youtube.com/watch?v=wWeJVGpNbDA

 

https://www.youtube.com/watch?v=vA1-GU3FTc8

 

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Deutsch.rt.com

La presse romande tente de nous apitoyer : “Sabri, Aïcha et les autres petits oubliés suisses des camps syriens”

Sabri et Aïcha : des prénoms "typiquement" caractéristiques de notre pays comme chacun le sait. Tout l'article fait mention de "Lausannoises" et autres "Genevoises" alors que ces gens n'ont rien de commun avec la Suisse. Cela démontre à quel point le multiculturalisme est synonyme de destruction pour l'Europe.

Plus encore, cet article tente de nous faire larmoyer, utilisant systématiquement des termes émotionnels pour manipuler le lecteur : "les enfants choqués, traumatisés, la fille se met à pleurer", alors que les véritables victimes, les minorités, ne sont même plus mentionnées. Quid des fillettes vendues comme du bétail et violées par les islamistes, avec la collaboration de leurs femmes?

La Suisse n'a pas à supporter la présence de ces individus sur son sol et encore moins à financer les traitements pour soigner les "traumatismes" dont ces extrémistes sont eux-mêmes responsables.

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Traumatisés, le fils et la fille du Vaudois Damien G. sont face à un avenir incertain.

Sabri et Aïcha sont deux des sept enfants de djihadistes suisses coincés en Syrie. Six se trouvent actuellement sur le site d’Al-Hol, où s’entassent 70 000 personnes depuis le début de l’année, sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), essentiellement composées de Kurdes. C’est également les FDS qui détiennent le père des deux petits: Damien G., un Vaudois qui a grandi dans la petite ville d’Orbe, parti en Syrie en 2013, après s’être converti, puis radicalisé, en Suisse romande.

[...]

Lors de notre entretien avec elle, la mère de Sabri et Aïcha continue de réciter le manuel de la parfaite épouse de djihadiste. Par exemple, la jeune femme de 28 ans justifie les attentats terroristes à Paris en disant que «c’est la France qui a été la première à bombarder [l’EI]». Que ceux qui sont attaqués peuvent riposter. Ou que les actes de violence tels que les décapitations et les lapidations font «partie de l’islam» et ne sont donc «pas négociables». Il en va de même pour le djihad armé, un «devoir» pour tout musulman capable de saisir les armes, selon elle.

Mais derrière le discours de façade, on devine que Yusra a déjà adouci certaines positions.

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24 Heures.ch

Confession d’un musulman de l’Etat islamique : “J’ai tué environ 900 personnes et j’ai violé environ 200 filles et femmes.”

Reportage de la BBC datant de 2018 mais qui est toujours d'actualité puisque ces individus sont de retour en Europe et vont pouvoir profiter de notre justice laxiste, les éléments de preuves étant souvent absents pour les condamner.

Notre administration et notre police refusent de nous informer sur la situation actuelle avec les islamistes qui sont revenus en Suisse. Tout juste sait-on que certains ne se trouvent déjà plus en détention.

D'autre part, notre justice ne poursuit pas les mineurs alors que nombreux d'entre eux sont justement entraînés pour commettre des attaques. Pire, certains enfants ont déjà commis des meurtres, vidéos de propagande à l'appui.

Les islamistes savent très bien que selon notre conception de l'humanité, nous percevons un enfant comme "innocent". Ainsi nos propres valeurs, notre propre humanisme sont utilisés contre nous par la biais de notre naïveté.

 

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Stacey accompagne Shireen, une ancienne esclave sexuelle de l'Etat islamique âgée de 23 ans, alors qu'elle retourne à l'endroit où elle a été emprisonnée à Mossoul, avant de rencontrer dans un face à face un commandant de l'Etat islamique emprisonné, qui affirme avoir tué 900 personnes et violé plus de 200 femmes.

 

 

Confronté à la journaliste de la BBC, l'islamiste a déclaré qu'il avait rejoint l'Etat islamique parce qu'il était pauvre.

"Je n'ai personne, je suis pauvre. Je n'ai que Dieu. C'était une question d'argent pour moi", a-t-il déclaré devant la caméra lors de l'interview de la BBC.

Parlant des crimes commis, il a affirmé qu'il avait tué environ 900 personnes et violé plus de 200 femmes, dont 50 adolescentes.

Le militant a déclaré que l'Etat islamique menait souvent des raids en se faisant passer pour la police.

"Nous installions de faux postes de contrôle de sécurité, comme si nous étions la police", a-t-il déclaré. "On mettait 30 à 40 personnes dans un camion. Puis, on les tuait."

Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait violé tant de femmes, l'islamiste a répondu avec désinvolture : "Quand il s'agit d'avoir des rapports sexuels, personne ne peut le contrôler. C'est un désir très fort." Cependant, il a ajouté que son cœur se brisait une fois qu'il voyait ces filles pleurer, après l'acte.

 

 

Il a également ajouté que la plupart du temps, il était privé de choix et qu'il aurait été tué s'il avait refusé l'ordre d'un supérieur.

Le militant a reconnu qu'il avait perdu et qu'il attendait son sort.

"J'ai été vaincu", a-t-il dit. "J'attends mon destin. Mon destin, c'est la mort."

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Justearthnews

L’ONU craint une nouvelle vague d’attaques terroristes de l’Etat islamique

Dans ce nouveau rapport, les experts soulignent que le mouvement islamiste extrémiste continue de représenter une réelle menace malgré les récentes défaites.

Un nouveau rapport du Conseil de sécurité des Nations Unies met en garde contre une nouvelle vague d’attaques terroristes, indique ce samedi The Guardian. La pause actuelle dans la violence terroriste internationale pourrait bientôt prendre fin, avec de nouvelles attaques avant la fin d’année.

Dans ce nouveau rapport, les experts soulignent que le mouvement islamiste extrémiste continue de représenter une menace importante pour l’Europe malgré les récentes défaites. Inquiets, les auteurs du rapport indiquent que jusqu’à 30 000 étrangers se sont rendus au « califat » pour combattre et précisent qu’un grand nombre d’entre eux pourrait encore être en vie. « Leurs perspectives d’avenir seront une préoccupation internationale dans un avenir proche », pointe le rapport. « Certains peuvent rejoindre Al-Qaïda ou d’autres marques terroristes qui pourraient émerger. Certains deviendront des leaders ou des radicalisateurs ».

Le rapport s’appuie sur des informations fournies par les services de renseignement des États membres de l’ONU.

MSN.com

 

Rappels :

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU : « Je viens d’inaugurer une stratégie contre les discours de haine »

Migrants : l’ONU appelle à ne pas pénaliser les navires humanitaires

ONU. Angela Merkel veut imposer « son » pacte de Marrakech aux pays qui ne l’ont pas signé

Le plan de l’ONU pour interdire toute critique de l’Islam

L’attaque au couteau de Melbourne était un attentat de l’Etat Islamique

L'attaque au couteau qui a eu lieu ce matin à Melbourne se révèle être en réalité un attentat islamiste.

Le terroriste, un somalien connu des services de renseignement australien, a tué une personne et blessé deux autres avant d'être interpellé par des policiers. Ces derniers ont d'abord tenté de le neutralisé à main nue mais l'un des agents a dut faire usage de son arme alors que l'islamiste tentait de le poignardé.

L'Etat Islamique a revendiqué cette attaque. L'agence de propagande Amaq de l'organisation djihadiste indique :

«L'auteur de l'opération (...) à Melbourne (...) était un combattant de l'Etat islamique et a mené l'opération en réponse à des appels à cibler des ressortissants des pays membres de la coalition»

France : 7 membres d’une famille syrienne arrêtés pour des vidéos d’allégeance à l’État islamique

Sept personnes ont été interpellées mardi matin dans le quartier des Sablons au Mans dans le cadre d’une opération antiterroriste. L’enquête porte sur des vidéos valorisant Daech.

Accompagnés de collègues en civil, plusieurs dizaines de policiers venus de Paris, encagoulés et lourdement armés, sont intervenus avant le lever du jour dans un petit périmètre à l’angle du boulevard Winston-Churchill et de la rue Flammarion au Mans, quartier des Sablons.

Cette opération a été menée dans le cadre d’une enquête préliminaire confiée par le parquet de Paris à la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure.

Une enquête ouverte « du chef d’association de malfaiteurs terroristes formée en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes », d’après une source judiciaire.

« Il ne s’agit pas d’un projet d’attentat déjoué », assure une source proche du dossier, qui précise : « L’enquête concerne la mise en ligne de vidéos mettant en scène un individu prêtant allégeance au groupe État islamique », l’autre nom de Daech.

Les mis en cause, membres d'une famille d'origine syrienne, qui n’ont pas le même niveau d’implication, ont été placés en garde à vue, mais pas au Mans.

Lemainelibre.fr

Cologne : le preneur d’otage est un Syrien qui se réclame de l’Etat islamique. Il était déjà connu de la police.

La police allemande a annoncé avoir mis fin à une prise d’otage dans la gare de Cologne. L'assaillant a été interpellé. Il est grièvement blessé, touché de plusieurs balles tirées par les forces de l’ordre.

Après avoir été réanimé par les secours, il a été transporté à l’hôpital et était opéré dans la soirée en urgence.

Deux blessés

Les faits se sont déroulés en milieu de journée. L’homme a d’abord jeté un cocktail molotov dans un établissement de restauration rapide situé dans une galerie marchande de la gare de Cologne, l’une des plus fréquentées du pays, avec 280 000 passagers qui s’y croisent en moyenne quotidiennement dans cette région densément peuplée.

Sur place,  une personne a été blessée par la fumée dégagée par l’engin incendiaire et une autre, une adolescente de 14 ans, a subi des brûlures et a dû être hospitalisée.

Ensuite, l’assaillant s’est rendu dans une pharmacie de cette gare et s’y est retranché en prenant en otage une femme.  Il avait avec lui un liquide allume-feu et plusieurs petites bonbonnes de gaz attachées entre elles, dont deux qu’il a fixées sur son otage. L’homme était aussi muni d’une arme et la police doit vérifier si elle était ou non factice.

Après avoir fait évacuer la gare, bouclé le quartier situé au pied de la cathédrale de Cologne et pris contact avec le preneur d’otages, les forces spéciales ont finalement donné l’assaut en début d’après-midi, utilisant des grenades aveuglantes dont la détonation a pu être entendue à l’extérieur.

La police a indiqué être intervenue car l'homme menaçait de mettre le feu à la pharmacie.

Une tentative d'attentat ?

La police allemande a déclaré ce lundi soir ne pas exclure la piste d’un "attentat terroriste". "L’enquête explore toutes les directions. Nous n’excluons pas non plus un attentat terroriste", a affirmé une responsable de la police de Cologne, Miriam Brauns, au cours d’une conférence de presse.

"Il pourrait s’agit d’une tentative d’attentat que nous avons fait échouer", a précisé le responsable de la police judiciaire de Cologne, Klaus-Stephan Becker, en évoquant la piste islamiste.

L’homme n’est pas connu comme un islamiste mais il a donné des "indices" laissant penser qu’il pouvait avoir une connexion avec cette mouvance. Selon la police, l’homme s’est réclamé du groupe État islamique (Daech) au cours de la prise d’otage dans une pharmacie de la gare.

Au cours de la prise d’otage, l’individu "a exigé la libération d’une Tunisienne" et également qu’une valise qu’il avait laissée un peu plus tôt dans un autre endroit "lui soit rendue", a dit la police.

Un document d’identité concernant une personne née en Syrie en 1963 a été retrouvée sur les lieux. Il s’agit "très vraisemblablement" de la même personne, a expliqué la police.

Selon les enquêteurs, le détenteur de la carte d’identité, dont le permis de séjour en Allemagne était valable jusqu’en 2021, était bien connu des services de police pour divers délits depuis 2016 tels que des vols et des menaces.

Leprogres.fr

Tadjikistan : L’Etat islamique revendique l’attaque contre des touristes des pays “Croisés”. Un Suisse mort et un autre blessé.

Nous en parlions déjà ici.

Alors que 36 Suisses sont morts à Louxor en 1997 par la faute de l'islam, ce dogme continue de tuer nos compatriotes.

Pendant ce temps, la Chaine du Bonheur, le socialiste Alain Berset, notre diplomatie, la Direction du développement et de la coopération et la Croix Rouge (historiquement suisse et financée par les contribuables helvètes) se mobilisent pour aider le monde musulman.

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L'organisation Etat islamique (EI) a revendiqué lundi l'attaque contre des touristes qui a fait quatre morts et deux blessés dimanche au Tadjikistan, selon un communiqué relayé par SITE, groupe spécialisé dans la surveillance des réseaux jihadistes.

"Un détachement de soldats du califat" autoproclamé a mené l'attaque contre "des citoyens de pays de la coalition croisée" a expliqué l'organisation jihadiste dans un communiqué de propagande.

Quatre touristes américains, suisse et néerlandais ont été tués dimanche après avoir été fauchés par une voiture et attaqués par des hommes armés dans la région de Danghara, à 150 kilomètres au sud de la capitale Douchanbé.

Un groupe de sept cyclotouristes étrangers a été renversé par une automobile dont le conducteur a ensuite pris la fuite.

Un autre Suisse et un autre Néerlandais ont été blessés.

Le septième touriste, un Français qui se trouvait en queue de peloton, en est sorti indemne.

Ladepeche.fr

 

Rappels :

Swissinfo fait la promotion du musulman Pascal Gemperli avec l’argent des Suisses: « Pascal Gemperli, le converti modèle »

Les Suisses passeront à la caisse pour l’islam: Berne prévoit 5 millions de francs pour contrer la radicalisation.

Pascal Gemperli, président de l’Union vaudoise des associations musulmanes, se réjouit de la proposition du PS de reconnaitre l’islam.

Suisse: 2 mineurs inculpés pour soutien à l’Etat islamique. Pour éviter la « stigmatisation » aucune information ne sera donnée au public suisse.

Suisse: Les jeunes socialistes veulent abolir Noël et Pâques mais soutiennent l’islam

Suisse: L’islamiste bosniaque et son épouse ont bénéficié entre 150’000.– et 200’000.– d’aide sociale. A cela s’ajoutent les primes de caisse maladie également payées.

Le parti socialiste veut reconnaître l’islam en tant que religion en Suisse pour contrer la « haine de la droite »

 

Canada : l’Etat islamique revendique la fusillade de Toronto

Nous en parlions déjà ici et ici.

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Le groupe État islamique (EI) a revendiqué l’attaque qui a fait deux morts, dont une enfant de 10 ans, dimanche à Toronto (Canada), a indiqué mercredi son agence de propagande.

Amaq, l’organe de propagande du groupe, a affirmé que l’attaque avait été perpétrée par «un des soldats de l’EI» qui a suivi les «appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition» internationale antidjihadistes.

Dimanche soir à Toronto, une jeune femme de 18 ans et une fillette de 10 ans ont été tuées et 13 personnes blessées --certaines grièvement-- par un homme armé de 29 ans identifié comme Faisal Hussain, un résident de la ville.

 

Les victimes du musulman Faisal Hussain : une fillette de 10 ans et une jeune femme de 18 ans ont été tuées.

 

Reese Fallon

 

Julianna Kozis

 

Faisal Hussain, photo qui date de 2 ans

 

L’assaillant a tiré au hasard sur des piétons déambulant sur une artère animée du quartier grec de la ville, avant de cibler des restaurants bondés.

Arrivée rapidement sur les lieux, la police a ouvert le feu sur l’homme, qui a été découvert mort quelques instants plus tard dans une ruelle, d’après les enquêteurs.

Selon la famille de l’auteur de la fusillade, ce dernier souffrait depuis son enfance de «sérieux problèmes mentaux» qu’il n’a jamais pu surmonter même s’il a pris des médicaments et suivi des thérapies.

En décembre, les autorités canadiennes avaient indiqué que ce pays était toujours sous la menace d’attaques d’»extrémistes violents», notamment des personnes issues ou sympathisantes du groupe État islamique (EI).

«Les principales menaces sont inspirées par une idéologie islamiste violente de groupes terroristes», tels que l’EI et Al-Qaïda, qui invitent «à commettre des attaques au Canada», relevaient alors le rapport annuel «sur la menace terroriste au Canada».

Entre le 1er janvier et le 14 juillet 2018, Toronto -quatrième plus importante métropole d’Amérique du Nord- a connu 220 fusillades qui ont coûté la vie à 27 personnes, contre 196 échanges de coups de feu et 17 morts pour toute l’année 2017, selon des statistiques officielles.

Face à cette augmentation des violences par armes à feu, dues principalement aux gangs, la police de Toronto a annoncé un plan prévoyant un renfort de quelque 200 policiers supplémentaires.

Français RT / JournalDeMontréal / LeSoir / GlobalNews / Ussanews / Dailytelegraph

Kalachnikovs enterrées à Toulouse, projet d’attentat contre une centrale nucléaire française… Les révélations d’un djihadiste français.

Jonathan G. a révélé aux enquêteurs des détails précieux sur la vie quotidienne des soldats de Daech. Dont des Français.

"Du moment où j'ai quitté l'Etat islamique jusqu'à aujourd'hui, je me suis donné l'engagement de dire tout ce que je savais sur l'EI." Le 15 janvier dernier, Jonathan G. est longuement entendu par un juge d'instruction à Paris. Après deux années passées dans la zone irako-syrienne, le Français a été capturé début 2017 par les soldats de l'Armée syrienne libre (ASL) en tentant de fuir la Syrie. Remis à la France en septembre de la même année, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

La situation de cet homme de 35 ans, père de 4 enfants nés de deux unions différentes, est particulière à deux égards. D'abord parce que Jonathan G. parle - il parle même beaucoup. Il s'est confié à plusieurs reprises ces derniers mois, en détails, aux enquêteurs de la DGSI comme au juge. Surtout, ce converti originaire de Toulouse a été un observateur privilégié de Daech puisqu'il a côtoyé sur place des djihadistes français de premier plan, dont les frères Clain, responsables de la propagande de l'EI, qui ont revendiqué les attentats de Paris et Saint-Denis.

Une position qui rend précieux son témoignage, versé au dossier du 13 Novembre, même s'il ne constitue à ce stade que sa version des faits, et sa vérité. Ses déclarations lui vaudraient de faire l'objet d'une "fatwa avec le tampon officiel d'Abu Bakr al-Baghdadi" en personne, le chef redouté de l'EI. C'est du moins ce qu'il affirme.

Des kalachnikovs enterrées près de Toulouse

Jonathan G. raconte s'être avant tout rapproché d'un des sept enfants de Jean-Michel Clain, Othman, lors de ses derniers mois passés en Syrie. Ils ont travaillé ensemble sur des vidéos de l'EI au sein du "département de la communication et des mosquées". Comme l'a révélé Le Monde le 26 juin, l'adolescent piloterait un projet visant à envoyer des enfants-soldats pour frapper l'Europe. Le garçon, en "confiance", se serait également confié sur de nombreux sujets.

Dans ses propos rapportés, que L'Express a pu consulter, il est question de kalachnikovs enterrées à Toulouse par deux hommes partis faire le djihad et emprisonnés depuis leur retour en France. "Je n'ai pas plus d'infos sur la localisation. Je me dis que s'ils ont enterré cette kalachnikov [dans ses déclarations, il alterne le singulier et le pluriel, NDLR], c'est qu'ils avaient peut être prévu de faire quelque chose, mais sans en savoir plus", déroule Jonathan G.

Sur les attentats de Bruxelles du 22 mars 2016, "pas prévus" mais "déclenchés" par l'arrestation de Salah Abdeslam : "Othman m'a dit que pour éviter que tout le monde se fasse interpeller, ils ont ciblé directement l'aéroport (de Zaventem). Ce qui était visé, c'était une centrale nucléaire française. Ils avaient prévu d'y aller en voiture et de faire exploser les voitures", poursuit-il.

Les frères Clain sortent voilés

"La famille Clain est au courant de tout, ils sont proches des savants, des médias et des responsables", résume le détenu de Fleury-Mérogis. Jonathan G. fait partie des rares "privilégiés" qui ont pu se rendre chez Jean-Michel Clain, à proximité du "rond-point de l'horloge" de Raqqa.

Quand "Fabien et Jean-Michel" sortent de chez eux, explique-t-il c'est "toujours (avec) une djellaba et un voile sur la tête par peur d'être dronés". Les deux cadres de Daech ont la possibilité de se déplacer de leur appartement à leur studio radio "sans être vus". "Dans Raqqa, il y a des lieux où des bâches sont tirées entre deux bâtiments, les Clain s'y dirigent à pied, ils attendent qu'un taxi passe, ils montent, ils se dirigent vers un endroit où il y a des bâches et ils changent de taxi, et ça jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination", raconte le "revenant".

Jean-Michel Clain, qui se fait appeler "Abou Othman", "a une position importante dans Daech". "Il était dans le domaine de la transmission d'information de l'Etat islamique et il était en contact avec l'Ajna, les hautes autorités de l'Etat islamique", explique-t-il. "Jean-Michel est parti pendant un mois faire une formation sur les explosifs en Irak en 2015. Il a cherché une spécialité, car quand on n'a pas de spécialité, on va en première ligne."

Séjour en Egypte avec les frères Merah

Fabien Clain, lui, travaille à al-Bayan, la radio de Daech où défilent tous les jours les "hautes personnes religieuses". Il a des "fonctions bien supérieures" à celles de responsable de propagande, selon Jonathan G., qui le "soupçonne" d'être à la tête des "opérations extérieures" : "encadrements et choix de gens pour les envoyer en France par exemple pour commettre des attentats".

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Projet d'ouvrir une boutique de lingerie

En Syrie comme en Irak, Jonathan G., qui se faisait appeler "Abu Ibrahim" ou "Abu Sayfidine", a côtoyé aussi bien le responsable du magazine Dabiq, qu'un "agent des renseignements de l'EI", un Français apparu dans une vidéo où il brûle son passeport, ou encore le légionnaire de Lunel "Abou Souleyman al Faransi". Il assure n'avoir pris part au combat que deux fois, "sans tirer jamais un seul coup de feu", à l'aéroport d'Alep et à Ramadi. Sur zone, il arrive à percevoir son RSA français par l'entremise de sa mère, qui lui envoie la somme via Western Union.

"Comment la France peut-elle vous faire confiance et ne pas craindre une action violente de votre part sur notre sol ?" l'interroge-t-on en garde à vue. "Je pense que quand j'ai tenu les propos anti-occidentaux, j'étais déjà dans un processus d'embrigadement de l'EI. Et qu'aujourd'hui, j'y suis opposé. La preuve est que j'ai dit tout ce que je savais sur l'EI et en impliquant mes anciens amis. Et que je suis prêt à aider la France par la suite si on a besoin de moi. Je veux reprendre une vie normale", répond-il.

Ses enfants, mineurs, ont été pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance dès leur arrivée sur le sol français. L'aîné, 5 ans, est né en Egypte. La seconde, qui va avoir un an le 28 juin, est née en Turquie. Pour la "suite", il avait le "projet", avec sa femme, "d'ouvrir une boutique de lingerie au Maroc et en France". En attendant, dans sa cellule de Fleury-Mérogis, il a fait une demande pour "reprendre" des études de médecine ou de kinésithérapie.

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Daech aurait formé des enfants pour commettre des attentats en France

L'État islamique aurait eu pour projet de former des jeunes syriens pour commettre des attentats en Europe, et notamment en France. C'est ce qui ressort des propos d'un ancien djihadiste français, Jonathan Geffroy, tenus lors de sa garde à vue, et que le quotidien Le Monde a pu consulter.

 

 

Capturé en Syrie en 2017 avec son épouse et ses deux enfants alors qu'il tentait de fuir la Syrie, il a été remis à la France par la Turquie en septembre dernier et mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Cet ancien proche des frères Clain se présente aujourd'hui comme un repenti et indique vouloir coopérer avec les autorités françaises.

Les "lionceaux du califat"

Lors de ses auditions par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et par un juge d'instruction, Jonathan Geffroy a indiqué, selon Le Monde, que l'EI entendait recruter des enfants ayant grandi en Syrie afin de les entraîner et les préparer à perpétrer des attaques sur le sol européen. Cette stratégie n’est pas tout à fait une découverte : les services antiterroristes occidentaux redoutent depuis longtemps ces "lionceaux du califat", comme le révélait Mediapart en mars dernier. Mais cette fois, un "repenti" nous fourni des détails inconnus jusqu'alors.

"Je sais que les futures opérations extérieures seront commises par des enfants qui auront grandi sur zone et qui, passé l’adolescence, seront envoyés en Occident, en Europe et en France, pour y mener des opérations suicides, a expliqué Jonathan Geffroy aux enquêteurs. Mais surtout, ils seront méconnaissables du fait qu’on ne pourra pas les identifier au faciès (…). Mais c’est un projet au long cours, car ils veulent qu’ils grandissent pour pas qu’il y ait de reconnaissance faciale".

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Grande-Bretagne: l’Etat islamique menace les Blancs de Manchester dans une affiche de propagande « Nous allons tenir nos promesses »

Les musulmans de Daesh ont mis en garde contre des meurtres commis au hasard dans une affiche de propagande montrant un corps allongé dans une rue de Manchester – près d’un an après une attaque de concert meurtrière dans la ville.

S-linked Group Threatens Random Murders in Poster Showing Street Corner in Manchester https://t.co/n6mHW9bctT

 

L’image de la propagande montre un coin de rue sombre à Manchester avec les mots «État islamique» griffonnés avec du sang au-dessus d’un cadavre sur le trottoir.

Un message accompagnant la photo, montrant la ruelle de la rue Little Ancoats dans le quartier nord de la ville, avertit: «Nous allons tenir nos promesses».

Cela fait un peu moins d’un an que Salman Abedi, un homme d’origine britannique, a tué 22 enfants, dont des enfants dès l’âge de huit ans, lorsqu’il a fait exploser une bombe à la sortie de Manchester Arena.

Source Via Suavelõs

Des experts: “L’action d’Europol contre la propagande de l’Etat islamique est surtout symbolique”

L'agence européenne a paralysé plusieurs sites internet de propagande jihadiste, et saisi des serveurs.

Europol parle d'une action "sans précédent". L'agence européenne de police a annoncé, ce vendredi 27 avril, qu'une offensive policière internationale avait permis de paralyser les principaux organes de propagande en ligne du groupe jihadiste État islamique (EI). "Nous avons porté un grand coup aux capacités de l'EI à propager sa propagande en ligne et à radicaliser les jeunes en Europe", s'est félicité dans un communiqué Rob Wainwright, le directeur d'Europol.

Dans le détail, Europol indique que des serveurs informatiques ont été saisis aux Pays-Bas, au Canada et aux États-Unis. Les polices ont également détecté et fermé des sites internet de propagande jihadiste hébergés en Bulgarie, en Roumanie et en France. En tout, plus d'une vingtaine de sites relayant notamment le contenu des agences de propagande Amaq et Nashir ont été fermés, explique Europol au HuffPost.

Pourtant, difficile de constater les conséquences concrètes de cette opération sur les canaux de communication traditionnels de Daech. Peu de temps après l'annonce d'Europol, l'agence Nashir communiquait via la messagerie cryptée Telegram, tout comme Amaq, qui a diffusé la vidéo (datée du jour) d'un attentat contre un convoi de l'armée égyptienne dans le Sinaï. Un rythme de publication soutenu et habituel.

"Le groupe EI continue de publier très régulièrement. Il diffuse maintenant le 129e numéro de son journal al-Naba"

Les réseaux sociaux, cœur de la "machine de propagande"

En s'attaquant à quelques sites internet et serveurs, Europol n'a en fait touché qu'une partie de ce qu'elle appelle la "machine de propagande" de Daech. L'agence n'a d'ailleurs pas visé, dans cette opération, ce qui constitue le cœur de l'arsenal de diffusion du groupe: les réseaux sociaux. C'est par ce biais-là, et notamment dans les "chaînes" de Telegram, qui lui permettent de diffuser des informations à ses abonnés, que Daech détaille ses faits d'armes et informe ses soutiens à travers le monde.

Le circuit de partage d'un contenu de propagande jihadiste, s'il fallait en définir un, commencerait plutôt par les réseaux sociaux, d'après Michael Krona, professeur à l'université de Malmö en Suède et spécialiste de la propagande jihadiste: "Généralement, les images de propagande sont d'abord envoyées sur Telegram en format vidéo. Puis, parfois des heures plus tard, elle peuvent être publiées sur plusieurs sites". Même chose pour le contenu de la radio de Daech, al-Bayan, visée par les sanctions d'Europol: le son est diffusé sur les réseaux sociaux via un lien renvoyant vers une page web. Les journaux, eux, peuvent être publiés en plusieurs morceaux, en images.

Pour Michael Krona, ce sont bel et bien les partisans de l'EI, toujours nombreux et toujours mobilisés, qui font une grande partie du travail de propagande du groupe en partageant ses contenus sur les réseaux sociaux. "L'action d'Europol a une grande charge symbolique, mais la propagande du groupe EI est plus qu'une question de sites et de serveurs", juge le professeur, interrogé par Le HuffPost. "Le terme de 'frappe' utilisé par Europol est trompeur".

La production toujours intense

En 2016, une première opération avait été menée contre l'application mobile Amaq et des "infrastructures web", rappelle Europol, avant de noter: "cette action avait forcé les propagandistes à construire une infrastructure plus complexe et sécurisée pour prévenir d'une perturbation future des autorités". En 2017 encore, la Guardia civil espagnole, les États-Unis et Europol avaient saisi des serveurs en lien avec la propagande jihadiste.

"À chaque fois, Daech trouve de nouveaux moyens, de nouveaux serveurs, de nouveaux sites", explique Michael Krona. Le groupe s'adapte. Au point qu'il serait "encore plus difficile aujourd'hui de déjouer ses stratégies" d'expansion sur Internet. Il parvient par exemple ponctuellement à passer au travers du radar de Youtube, qui a pourtant mis en place un gendarme censé supprimer instantanément les contenus de Daech, en enrobant le début et la fin de ses vidéos d'images neutres (comme un écran noir) ou en les publiant en "non-répertoriée" (pour les rendre accessibles uniquement par lien).

L'opération n'aura qu'un "effet ponctuel", abonde Wassim Nasr, journaliste à France 24 et auteur de "État islamique, le fait accompli". Tant que le groupe pourra créer du contenu de propagande, ce dernier pourra être partagé par tous les canaux dont dispose le web. "Tant qu'il y a du contenu, le moyen de diffusion est accessoire", analyse-t-il. Pour affaiblir la propagande de Daech, il faut donc viser la source, la production.

Ce spécialiste des réseaux jihadistes décrit des "réseaux inondés" par un "contenu à profusion", produit de manière toujours aussi intense par Daech. "La production de contenu ne demande pas beaucoup de moyens, on ne parle pas de fond vert et de studio. Elle est délocalisable à volonté", souligne-t-il, à l'heure où l'on insiste sur les pertes territoriales du groupe jihadiste en Irak et en Syrie.

"On les surveille de très près"

En frappant des serveurs et des noms de domaine à travers le monde, l'action d'Europol aura toutefois permis de perturber, même pour une durée limitée, les organes de propagande de l'État islamique. Elle aura surtout permis d'identifier des soutiens actifs du groupe à travers le monde. En 2017, les serveurs saisis par la Guardia civil espagnole avaient livré les noms de personnes radicalisées venant de plus de 100 pays, selon Europol.

Lucide sur les conséquences à long terme de l'opération révélée vendredi, l'agence européenne prévient toutefois qu'il pourrait s'agir d'un avertissement: "Daech a d'autres canaux pour faire sa propagande. Ils essaieront de reconstruire une infrastructure. Mais on les surveille de très près".

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Le témoignage glaçant des enfants-soldats de Daesh: ” Les jihadistes français sont plus cruels. Ils n’hésitent pas. Ils ne doutent pas”

Le Figaro est allé à la rencontre d'anciens enfants soldats de l'Etat islamique qui ont combattus en Irak. Exactions, torture, décapitations : ils racontent l'horreur de la guerre mais aussi l'emprise du groupe terroriste.

Alors que la guerre contre Daesh est terminée en Irak, les autorités doivent gérer le devenir des combattants étrangers, mais aussi celui, plus complexe des milliers d'enfants soldats recrutés par le groupe terroriste. Le Figaro a publié un reportage le 2 mars après s'être rendu dans un camp à Erbil, dans le Kurdistan irakien, pour interroger ces jeunes enrôlés par l'Etat islamique (EI).

Dans une ancienne prison reconvertie en centre de détention et de réhabilitation pour mineur, conçue pour accueillir 120 personnes, 460 prisonniers s'entassent dont 309 sont d'anciens membres de Daesh. «Nous sommes débordés», confie la directrice du centre, précisant qu'il y a eu une arrivée massive après la chute de Mossoul en août dernier. «Ces enfants soldats sont un nouveau phénomène pour nous», assure-t-elle, avant d'expliquer que l'extrémisme avait toujours été présent en Irak mais que les autorités n'étaient pas préparées à de tels profils «en si grand nombre».

«Je les ai rejoints pour leurs idées. A la mosquée, on me répétait que la charia et Abou Bakr al-Baghdadi étaient les voies à suivre [...] Beaucoup de jeunes étaient, comme moi, fascinés par les hommes de l'EI», confie ainsi Adel, qui s'est engagé dès l'âge de 15 ans au sein de l'armée de l'EI. A l'instar des autres jeunes du centre, il soutient ne pas avoir tué, mais décrit les scènes d'horreur auxquelles il a assisté : «J'ai vu beaucoup d'exécutions, de décapitations et de tortures. Des homosexuels étaient jetés du haut des immeubles.» S'il condamne aujourd'hui les exactions du groupe terroriste, d'autres sentiments surgissent au détour d'une phrase : «On était les rois. Les filles étaient à nos pieds!» Puis il se reprend rapidement, expliquant qu'il y avait bien des épouses à vendre à Mossoul, mais qu'elles étaient destinées aux cadres de Daesh : «Avec ma solde de 50 dollars par mois, je n'avais pas les moyens d'acheter une femme

Mustafa, 17 ans, qui s'est également engagé volontairement, explique avoir suivi une formation en trois étapes : la charia, l'entraînement physique, puis le tir. Racontant avoir combattu six mois en première ligne à Mossoul, il glisse quelques confidences sur les étrangers qu'il a rencontré sur le front. «Les Français sont les plus durs. Ils sont plus cruels. Ils n'hésitent pas. Ils ne doutent pas», lance-t-il ainsi. «Moi, après avoir vu autant de morts et de massacres, j'ai flanché et j'ai eu peur», affirme l'adolescent. Mais son engagement était mû par la récompense promise aux djihadistes : «J'étais sûr de mourir en martyr et d'aller au paradis pour avoir les 72 vierges.»

Pour Shwan Saber Mustafa, fonctionnaire au sein de cette prison, les autorités ne sont «pas à la hauteur de la menace», et ne fournissent pas assez de moyens pour réhabiliter ces jeunes. «Si ces enfants sont des victimes, ils sont aussi très dangereux. Ces programmes, encore insuffisants, ne sont possibles que grâce à l'aide des ONG», soutient-il. «La guerre contre l'Etat islamique semble finie mais ce n'est en réalité qu'un début. La région compte près de 4000 mosquées, et la radicalisation des esprits s'accentue. Le pire est à venir car Daesh est dans les têtes», prévient-il, estimant qu'une seule était à même de contrer le phénomène : l'éducation.

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