Nigéria : Attaque de djihadistes contre des installations humanitaires

Des djihadistes liés à l’organisation État islamique ont attaqué des installations humanitaires à Damasak, une ville du nord-est du Nigeria, a-t-on appris samedi de sources humanitaires. L’attaque, qui était toujours en cours tard samedi, est la deuxième en deux mois contre une des neuf bases humanitaires des Nations unies dans ce pays.

«Des combattants de l’Iswap (État islamique en Afrique de l’Ouest) sont encore dans Damasak, circulant dans les rues, tirant des coups de feu et mettant le feu à des installations humanitaires», a raconté un humanitaire sous couvert d’anonymat. L’incendie volontaire du bâtiment d’une ONG s’est propagé à la base de l’ONU, qui a été détruite, a expliqué une de ses collègues.

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MSN.com

Attaque djihadiste contre un site gazier Total au Mozambique : « Les rues de Palma sont jonchées de corps, la plupart décapités »

Des Sud-Africains auraient été tués vendredi lorsque des insurgés djihadistes auraient envahi un hôtel de la ville côtière de Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique.

Plusieurs étrangers sont morts lorsqu’ils ont tenté de s’échapper en convoi de l’Amarula Lodge, où environ 185 expatriés étaient bloqués, cachés dans la chambre forte, depuis que les insurgés ont attaqué la ville mercredi après-midi. D’autres ont été tués lorsque les insurgés ont finalement envahi l’hôtel. Beaucoup ont fui dans la brousse et le nombre de morts et de blessés était impossible à estimer vendredi soir.

Des sources de sécurité ont déclaré que les étrangers présents dans l’hôtel avaient été complètement abandonnés par les forces de sécurité mozambicaines – peut-être parce qu’elles étaient à court de munitions.

Jusqu’à vendredi après-midi, la société de sécurité privée sud-africaine Dyck Advisory Group (DAG) avait tenu les insurgés en échec grâce aux tirs de ses trois hélicoptères légers de combat. Mais les hélicoptères de DAG ont dû se retirer car ils n’avaient plus de carburant et la nuit est tombée, selon les sources.

Les expatriés se trouvant dans l’hôtel sont restés sans protection. Lorsqu’ils ont vu que les insurgés semblaient avoir déplacé leur attention vers un endroit proche, un Sud-Africain a décidé de mener une tentative d’évasion, selon les sources.

Un convoi de 17 véhicules a tenté de s’échappé, mais l’attaque à proximité n’était apparemment qu’une diversion. Le convoi d’évasion est tombé dans une embuscade tendue par les insurgés aux portes du complexe hôtelier. Trois véhicules ont été détruits et sept personnes ont été tuées. Seuls sept véhicules ont pu s’échapper, avec environ 40 à 50 personnes à bord, mais certaines d’entre elles ont été tuées, a déclaré une source de sécurité.

“Il y avait une voiture avec un mari, une femme et deux enfants qui ont pu sortir. Mais le mari a été tué”, a déclaré une source de sécurité.

Le reste des étrangers est retourné à l’hôtel. Mais peu de temps après, les insurgés ont réussi à pénétrer dans la chambre forte, faisant fuir dans la brousse des étrangers et des locaux paniqués, selon les sources. Plusieurs ont été tués, dont des Sud-Africains.

“L’ensemble de la communauté internationale doit assumer la responsabilité de cette situation”, a déclaré un analyste de la sécurité en colère. “Ils avaient trois jours pour réagir et personne ne l’a fait. Ces gens sont morts sans raison.

DailyMaverick

 

 

Des dizaines de travailleurs étrangers ont été tués ou capturés alors qu’ils tentaient de fuir des militants islamistes qui se rapprochaient d’un hôtel servant au plus grand projet gazier d’Afrique.

Les expatriés ont été pris en embuscade alors qu’ils quittaient en convoi leur base de Palma, dans le nord du Mozambique, après avoir attendu deux jours pour être évacués par voie maritime et aérienne.

Sur les 17 véhicules partis de l’hôtel Amarula Palma, seuls sept ont pu s’échapper, a indiqué une source de sécurité.

“Il y a beaucoup de victimes et de nombreuses personnes portées disparues, c’est un désastre absolu”, a-t-il déclaré. Hier soir, les proches des victimes tentaient frénétiquement de découvrir le sort de leurs proches.

Des témoins ont rapporté que des corps, certains décapités, jonchaient les rues et la plage de la ville, où les combats entre les forces de sécurité de l’État et les insurgés ont fait rage hier pour la troisième journée. […]

Hier soir, la Grande-Bretagne, les États-Unis, l’Union européenne et d’autres pays ont publié des déclarations apparemment coordonnées condamnant les attaques terroristes. Malgré le déploiement de forces spéciales pro-gouvernementales et d’autres renforts de troupes, le dernier rapport écrit par des sources de sécurité conclut “qu’il semble actuellement que les insurgés contrôlent la ville. Les rues de Palma sont jonchées de corps, la plupart décapités”.

Les troupes gouvernementales ont également subi de lourdes pertes.

L’attaque à trois volets des militants a été décrite comme bien planifiée et a impliqué une centaine de combattants vêtus de noir et brandissant des drapeaux de l’état islamique. Elle a été programmée pour humilier au maximum le gouvernement mozambicain et ses investisseurs étrangers, quelques heures seulement après que Total ait annoncé qu’il était suffisamment confiant dans les nouvelles dispositions de sécurité pour reprendre le travail sur le projet. […]

The Times


Face à l’attaque menée par un groupe jihadiste ayant fait allégeance à Daesh, environ 180 personnes, parmi lesquelles figurent des expatriés, se sont réfugiées dans un hôtel de Palma (Mozambique). Piégées, elles ignorent si elles pourront être sauvées. L’attaque avait commencé mercredi après l’annonce par Total de la reprise des travaux de construction d’un gigantesque projet gazier, auquel est associé le groupe français.

L’armée mozambicaine tente toujours de trouver un corridor aérien afin de permettre leur évacuation par voie aérienne. Un nombre non précisé de personnes a déjà pu être sauvé.

Cette zone située à l’extrême nord-est du pays est le théâtre d’une violente insurrection depuis quatre ans menée par des jihadistes armés connus sous le nom d’Al Shabab (« les jeunes » en arabe). Le conflit a fait au moins 2.600 morts, dont plus de la moitié de civils et contraint plus de 670.000 personnes à quitter leur foyer, selon l’ONU.

CNEWS

Via Fdesouche

Le socialiste Carlo Sommaruga veut le rapatriement des mères jihadistes en Suisse

En mars 2019, le Conseil fédéral a fixé le cadre d’un retour des Suisses coincés en Syrie après être partis pour faire le djihad. Les enfants peuvent rentrer, pas les adultes. Carlo Sommaruga, conseiller aux États (PS/GE), estime que cette position «inhumaine et contraire au droit international» doit être corrigée

«Je vais le demander par une interpellation qui sera déposée cette semaine encore. Il faut rapatrier tout le monde. La Suisse ne peut pas séparer les familles.».

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24Heures.ch


Rappels :

Suisse. Djihadisme : Ils demandent le retour de leurs enfants détenus en Syrie

Suisse. Terrorisme: les personnes de retour du djihad ne seront pas mises en détention

Un sympathisant de l’Etat islamique obtient l’asile en Suisse. Le politicien vert-libéral Beat Flach déclare être « fier de cette décision ».

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Suisse : La jeune Albanaise de retour du jihad s’oppose à son jugement

 

Suède : l’ex-cheffe de l’anti-terrorisme souhaite rapatrier les combattants suédois de l’État islamique détenus en Syrie

L’ancienne cheffe du Säpo Malena Rembe a fait une proposition dans laquelle elle demande que la Suède “ramène tous les Suédois de l’EI” dès maintenant. Cela comprend non seulement les femmes et les enfants, mais également les hommes qui se sont battus pour l’organisation terroriste. Rembe est préoccupée par la sécurité des membres de l’EI car elle pense que c’est dangereux dans la région.

[…] – “al-Hol est un endroit extrêmement dangereux. Il y a plein d’armes à feu et de couteaux. Les gens sont noyés. Les gens sont étouffés avec des sacs en plastique, dit Rembe.”

La vision de Rembe s’inscrit dans la même veine que celle de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits de l’homme, Fionnuala Ní Aoláin, qui a envoyé une lettre cinglante au gouvernement. Selon l’ONU, la Suède viole les droits de l’homme lorsque les citoyens suédois ne sont pas aidés à quitter le camp de concentration et à se rendre en Suède. […]

Pour résoudre le risque de menace terroriste en Suède que les terroristes de l’EI constituraient, Rembe estime qu’ils doivent d’abord être déradicalisés. Rembe n’a aucune suggestion sur la façon de procéder concrètement, mais elle estime que la tâche n’est pas impossible et que des moyens sont nécessaires.

– “Et cela marquera que vous investissiez autant dans ces gens. Et nous devons aussi nous dire que si nous ne faisons pas cela, ils pourraient constituer une menace bien plus grande, a déclaré Rembe.

Samnytt

Via Fdesouche


Rappels :

Suisse. Terrorisme: les personnes de retour du djihad ne seront pas mises en détention

Syrie : Des femmes djihadistes exigent leur rapatriement en France et font une grève de la faim

Belgique : Sous le couvert de collectes de fonds à des fins caritatives en Afrique, ils finançaient des groupes djihadistes

Une djihadiste rentre en Ukraine avec ses 5 enfants après avoir participé à l’Etat islamique : «Tout le monde fait des erreurs. Ce qui s’est passé est maintenant derrière nous, Allah merci.»

Procès d’un Vaudois, d’origine bosniaque, pour djihadisme à Paris. Il aurait prévu un attentat à Lausanne

Syrie : Des femmes djihadistes exigent leur rapatriement en France et font une grève de la faim

Des Françaises emprisonnées en Syrie ont démarré une grève de la faim ce dimanche 20 février une grève de la faim. Elles réclament leur rapatriement et celui de leurs enfants alors que la politique de la France vis-à-vis des enfants de djihadiste est toujours de rapatrier au cas par cas.

Une dizaine de femmes, détenues dans des camps en Syrie, ont entamé ce dimanche 20 février une grève de la faim « pour protester contre le refus obstiné des autorités françaises d’organiser leur rapatriement et celui de leurs enfants », ont annoncé deux avocats.

« Après des années d’attente et aucune perspective de jugement sur place, elles estiment n’avoir plus d’autre choix que de refuser de s’alimenter », relatent dans un communiqué Me Marie Dosé et Me Ludovic Rivière, conseils de certaines d’entre elles.

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Ouest-france.fr

 

 

Un sympathisant de l’Etat islamique obtient l’asile en Suisse. Le politicien vert-libéral Beat Flach déclare être « fier de cette décision ».

Nous en parlions déjà ici.


W. A. relayait la propagande du groupe Etat islamique via un compte Facebook. Ce membre de la cellule dite schaffhousoise de l’organisation terroriste a notamment été pincé pour la planification d’attentats il y a plusieurs années. (...)

Conséquence directe: la demande de droit d’asile de cet Irakien a été annulée. Le condamné a par la suite fait appel contre cette décision. Le Tribunal administratif fédéral de Saint-Gall a rendu son jugement le 16 février 2021 : W.A. obtient l’asile en Suisse.

Le Conseiller national vert-libéral Beat Flach dit approuver cette décision du Tribunal administratif fédéral.  «Je suis fier de la décision car W. A. s’expose à de la torture s’il retourne en Irak (...) »

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20Min.ch

Ndlr. Rappel: 

Attentat djihadiste de Vienne: des familles portent plainte contre l’Etat

Selon le rapport d’une commission d’enquête rendu public par le gouvernement la semaine dernière, les renseignements autrichiens ont négligé plusieurs informations qui auraient pu permettre de détecter la dangerosité de l’assaillant.

La mère, qui souffre de «dépression», réclame une compensation financière de plus de 104’000 euros pour le traumatisme subi et les frais d’obsèques. La somme de 5800 euros, offerte par l’Etat, ne couvre même pas le coût du transport du corps en Allemagne, a précisé l’avocat, qui déplore en outre l’attitude des autorités à leur égard.

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20min.ch

France. Trappes : un ancien radicalisé confirme le constat de Didier Lemaire

L’écrivain (NDFDS : Omar Youssef Souleimane) raconte notamment une scène qui l’a marqué, lors d’un atelier d’écriture animé fin 2020 avec Didier Lemaire dans un lycée de Trappes. Alors qu’il demandait aux élèves qui parmi eux allait fêter Noël ou la Saint-Sylvestre, la réponse fut unanime : personne. « Ce n’est pas notre fête, nous sommes des musulmans », a-t-il entendu en guise de justification. « Ces élèves se sentent différents, d’une autre religion inconciliable avec la France », juge-t-il pour L’Express. Lors de ce même atelier, Omar Youssef Souleimane a d’ailleurs remarqué « une phrase calligraphiée en arabe, accrochée au mur »« Il s’agissait d’une prière, dans un lycée républicain », révèle-t-il.

(…)

Il témoigne ainsi d’une discussion avec une jeune fille, dans un autre établissement, au cours de laquelle son interlocutrice lui a assuré que « tous les djihadistes ne sont pas méchants ».

A retrouver en intégralité sur Valeurs Actuelles

Via Fdesouche


Rappels :

France. Didier Lemaire : “Nous allons vers la guerre civile (…) Il y a des foyers islamistes partout. Ces jeunes vont passer à l’acte (…) On n’est plus en état de paix.”

Le curé de Trappes (78) souhaite un bon Ramadan à ses amis Musulmans

Yvelines : nouvelles soirées de violences urbaines dans les quartiers sensibles des Mureaux, de Trappes et de Mantes-la-Jolie

Coronavirus : le couvre-feu « n’est pas une réponse adaptée » en Seine-Saint-Denis ; la ville de Trappes (78) renonce elle aussi à appliquer un couvre-feu

Trappes, Mantes-la-Jolie, La Verrière, Sartrouville… les incidents se multiplient durant le confinement dans les quartiers sensibles des Yvelines

France. Attaque au couteau à Trappes : deux morts et un blessé grave. «Allah akbar, si vous entrez je vous fume tous»

France. Trappes : « La situation est pire que jamais », les jeunes agissent comme une police islamique

France. Trappes, la poudrière islamiste

Belgique : Sous le couvert de collectes de fonds à des fins caritatives en Afrique, ils finançaient des groupes djihadistes

“L’enquête a révélé qu’un certain nombre de personnes sont en contact avec plusieurs organisations internationales terroristes. Sous le couvert de collectes de fonds à des fins caritatives, comme l’achat de puits dans les pays du Sahel et de la Corne de l’Afrique, elles collectent de l’argent et en transfèrent une partie à différentes organisations terroristes telles que l’État Islamique, Al Qaïda, Boko Haram, Al Shabaab, etc.”, a expliqué le parquet fédéral.

Émirat du Caucase

“En outre, la plupart des personnes visées par l’enquête semblent également être des partisans de l’organisation terroriste Émirat du Caucase. Cette organisation lutte pour la création d’un émirat islamique en Tchétchénie, au Daghestan et en Ingouchie entre autres. De nombreux pays enquêtent sur ces pratiques, notamment la France, la Suède, les États-Unis, la Russie, la Norvège et la Belgique”, a encore indiqué le parquet.

7sur7.be

France : Coût de la détention du jihadiste Salah Abdeslam : 433.000 € / an

Ce montant a été dévoilé par le ministère de la Justice. Il comprend tous les moyens déployés par l’administration pénitentiaire de Fleury-Mérogis pour la surveillance du djihadiste.

Incarcéré depuis 2016 dans la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, Salah Abdeslam fait l’objet d’une surveillance toute particulière, comme le rappelle Capital. En réponse à la question écrite du député RN Sébastien Chenu, le ministère de la Justice a déclaré que le coût de la détention du terroriste accusé d’avoir pris part aux attentats du 13-Novembre 2015 était de 433 000 euros par an.

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Valeurs Actuelles

Une djihadiste rentre en Ukraine avec ses 5 enfants après avoir participé à l’Etat islamique : «Tout le monde fait des erreurs. Ce qui s’est passé est maintenant derrière nous, Allah merci.»

Six ans après avoir quitté l'Ukraine pour suivre son mari en quête d'un avenir meilleur sous le régime des jihadistes de l'Etat islamique en Syrie, Alimé Abbassova est revenue dans son pays au Nouvel An, rêvant d'un nouveau départ.

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«Je le regrette beaucoup», confie à l’AFP cette femme de 37 ans, mère de cinq enfants, tout en relativisant son parcours: «Tout le monde fait des erreurs. Ce qui s’est passé est maintenant derrière nous, Dieu merci

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Le Point


Aucun mot pour les minorités chrétiennes et yézidies massacrées et qui elles, ne pourront jamais rentrer! Et cette musulmane ose encore louer "Allah" après un tel massacre. Ces musulmans n'éprouvent aucune honte, aucune culpabilité pour tout le mal qu'ils ont fait au nom de l'islam.

Pendant que les pays chrétiens accueillent des pourritures islamistes :

« Escalade rapide » et « très préoccupante » des violations de liberté religieuse en Turquie

Un prêtre raconte les persécutions des chrétiens d’Orient : « Des pères et des grands-mères ont été égorgés, jetés dans des puits, des femmes ont été accrochées par les seins… »

Pakistan : Accusée de blasphème, une infirmière chrétienne est ligotée, torturée et enfermée dans un hôpital

Pakistan : Deux chrétiennes assassinées pour avoir refusé de se convertir

Pakistan : une chrétienne de 12 ans violée et enchaînée dans un enclos à bétail pendant 5 mois

340 millions de chrétiens persécutés dans le monde en 2020, les violences ont progressé de 10%

Irak : Marie, chrétienne, vendue 13 fois par Daech, réduite en esclavage dans le cadre de la charia, la constitution islamique

Le tueur de Morges était sous l’influence de l' »émir » condamné à 15 ans de prison

Selon des informations de la RTS qui a eu accès à des documents de l'enquête, le Vaudois d'origine bosnienne condamné à Paris a "joué un rôle important" dans la radicalisation d'Omer, le Turco-Suisse qui a tué au couteau un passant le 12 septembre dernier à Morges.

Le profil et le réseau d'Omer se précisent. Selon une note du Service de renseignement de la Confédération, le tueur de Morges s'est trouvé sous "l'emprise idéologique" de Goran*, celui qui s'est fait appeler l'émir dans le petit monde des radicalisés vaudois et qui a été condamné à 15 ans de prison il y a deux semaines à Paris. L'émir "a joué un rôle important dans l'évolution de ce jeune radicalisé", précise à propos d'Omer ce document que la RTS a pu consulter.

Le lien entre les deux jeunes fanatiques remonterait à 2016. Ils se croisent notamment dans le quartier d'Omer à Prilly, qui habite à quelques pas de la mosquée de Prélaz dans l'Ouest lausannois. D'autres radicalisés font partie d'un petit réseau qui se retrouve aussi sur des groupes de la messagerie cryptée Telegram, le plus souvent administrés par l'émir.

A l'été 2017, alerte rouge, une photo en surplomb de la Place de l'Europe à Lausanne apparaît sur un des groupes Telegram de l'émir auquel Omer a accès. L'émir y détaille un plan d'attentat à cet endroit, selon lequel il pourrait livrer en deux semaines une bombe qu'il s'agirait de larguer depuis la passerelle du Flon en visant potentiellement une discothèque. Il poste aussi un lien internet expliquant comment un homme a testé une bombe de 10 kilos sur un tronc d'arbre. "Le truc c'et que c'est facile à disposition", écrit l'émir dans son français approximatif.

Infiltrés par le FBI

Ce que ne savent pas les radicalisés vaudois qui échangent aussi avec des Français et des combattants du groupe Etat islamique sur place en Syrie, c'est qu'ils sont infiltrés par le FBI sur Telegram. Et les agents américains alertent la Suisse dès qu'ils établissent que la cible sur la photo correspond à une place de Lausanne.

Les Français livrent aussi des informations aux Suisses par la suite. C'est le choc à Berne et à Lausanne: les jeunes radicalisés surveillés depuis quelques années dans le canton de Vaud se révèlent plus dangereux que ce que les services de renseignement et de polices ont pu établir avec des moyens bien moins intrusifs que leurs collègues américains.

Mais la Suisse passe la vitesse supérieure, une procédure pénale est ouverte et c'est la totale: filature, micros cachés, l'émir est surveillé 24 heures sur 24. Il sera donc finalement arrêté en France, où il fomente aussi des projets d'attentats

Surveillé mais libre de ses mouvements

Retour à Lausanne. Comme d'autres radicalisés du cercle autour de l'émir, Omer n'est pas directement inquiété. Mais les renseignements le gardent à l'œil et retracent son profil: enfant d'une famille kurde de Prilly, instable psychiquement, toxicomane. Il est aussi relevé que sa relation avec l'émir va se dégrader, Omer le trouvant "incohérent" et trop "querelleur". Il se soumet alors à l'influence d'un autre fanatique vaudois, parti combattre avec son épouse dans les rangs de l'EI en Syrie. Mais ce n'est que quand il va tenter en 2019 de mettre le feu à une station d'essence de son quartier que le jeune Turco-Suisse finit en prison préventive.

La suite est malheureusement connue: le Ministère public de la Confédération estime ne plus pouvoir le garder plus longtemps en prison préventive pour sa tentative d'incendie et doit le libérer en juillet dernier, sur la base d'une expertise psychiatrique ne préconisant pas un internement.

Il est placé dans deux chambres d'hôtel successives, respecte très peu les mesures de contrôle et de soins psychiatriques qui lui sont imposées. La police vaudoise s'inquiète, le MPC aussi.

Il est envisagé de le placer dans un foyer médicalisé, sa chambre d'hôtel est perquisitionnée le 8 septembre. Mais il reste libre de ses mouvements et il commet l'irréparable le 12 septembre. En pleine rue à Morges, Omer tue au couteau un inconnu. Une attaque commise "pour venger le Prophète", selon ce qu'il a revendiqué lors de son arrestation.

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RTS

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappels :

Terrorisme islamique à Morges : Le Kurde dit avoir agi pour « venger le Prophète » et « contre l’Etat suisse ». Il a été retrouvé avec un exemplaire du Coran et un couteau.

Suisse : Après l’attentat de Morges, Bluewin choisit une photo datant de 12 ans avec des « extrémistes de droite » pour parler de terrorisme

Attentat de Morges : Vaud et Berne s’accusent d’inaction dans l’affaire de l’islamiste

Procès d’un Vaudois, d’origine bosniaque, pour djihadisme à Paris. Il aurait prévu un attentat à Lausanne

Radicalisée à Renens, la djihadiste « lausannoise » d’origine bosniaque témoigne : « La Suisse rejette les musulmans. » (Vidéo)

Jihadistes dans les cantons de Genève et de Vaud: « La plupart ont des origines bosniaques et tunisiennes »

France : Deux frères et un ancien militaire (converti islam) devant la justice pour un attentat contre les gilets jaunes

Ils avaient été accusés de vouloir commettre un attentat le 1er jour des Gilets jaunes en 2018. Mais au cours de l’instruction, la dimension terroriste s’était dégonflée au profit d’un projet de braquage mal défini. Avait-il un lien avec la cause djihadiste ? C’est l’enjeu du procès à Paris qui s’ouvre ce vendredi 22 janvier.

Une menace d’attentat, des profils radicalisés, et l’acte I des Gilets jaunes en toile de fond… L’affaire avait fait grand bruit jusqu’au sommet de l’État. Le ministre de l’Intérieur, en personne, Christophe Castaner s’était félicité , devant les caméras, d’avoir évité un bain de sang le premier jour des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018.

 

 

 

Qui sont les protagonistes stéphanois ? Deux frères radicalisés, Kamel et Hilial A, et Rémi M. un quinquagénaire converti père de quatre enfants. Me Léa Dordilly, l’avocate du plus jeune de la fratrie, Hilial, 24 ans, dresse son portrait : « Il a rompu avec le reste de sa famille bien insérée. Il se laisse glisser et vivote entre petits délits, magouilles et escroquerie. »

Sous l’influence de son frère aîné qui vient de sortir de prison, le jeune homme glisse en quelques mois vers l’islamisme radical. Placés sur écoute, ils évoquent « l’État islamique », enragent contre les « mécréants » et parlent de « passer à l’action ».

Dans leur sillon, apparaît Rémi M., 54 ans, ancien militaire, rencontré à la sortie de la mosquée : « Il a eu une vie compliquée, a connu une phase d’alcoolisme. Il s’est converti il y a une quinzaine d’années et pratique un islam rigoriste », souligne son avocat Me Michaël Bendavid. C’est lui qui a envoyé le texto « Ça va saigner le 17 [novembre] » qui a accéléré l’opération antiterroriste à Saint-Etienne (lire encadré).

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Le progrès

Via Fdesouche

Jihad. Préparatifs d’attentats en Suisse: le Croate naturalisé suisse et converti à l’islam face aux juges

Le président intervient et rappelle les multiples condamnations pour vols, drogue, lésions corporelles graves que MJ avait accumulées… «C’étaient des petites bagarres normales, tempère Rocky (son frère). On se prenait un peu pour des caïds, des petits chefs de la ville.» 

[...]

Pendant des mois, selon l’acte d’accusation, le groupe s’est gavé de propagande djihadiste et a envisagé les formes d’attentats les plus divers: tuer des imams modérés, attaquer une boîte gay, poser une bombe au MAD Club à Lausanne ou faire dérailler un train entre Lausanne et Neuchâtel… Avec sa femme, MJ se posait gravement la question de savoir s’il est licite de tuer un enfant: «Oui, s’il n’est pas musulman.» 

[...]

24heures.ch

Belgique : un Belge de 9 ans, enfant de djihadiste, rapatrié de Syrie

Un garçon de 9 ans, né en Belgique, a été rapatrié ce vendredi de Syrie, après que sa mère, détenue par les forces kurdes au camp Roj, a laissé partir son fils aîné pour qu’il retrouve son père. Cette maman est la première Belge à accepter de se séparer de l’un de ses enfants.

L’histoire de cette famille a soudainement basculé le mardi 8 décembre, lorsqu’en visite au camp Roj, situé à l’extrême nord-est de la Syrie, la directrice de Child Focus Heidi De Pauw a rencontré cette mère de 3 enfants, dont l’aîné est né à Bruxelles en 2011. La délégation, avec Le Soir dans ses bagages, a pu échanger avec l’ensemble des femmes belges détenues au camp Roj. Soit 11 femmes, avec une vingtaine d’enfants.

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Le Soir

 

 

(…) Dans le bureau d’accueil du camp de Roj, à proximité de la frontière turque, le jeune garçon écoute parler sa mère avec un large sourire malgré la rudesse des propos. Sollicité pour savoir s’il souhaite en effet rejoindre son père en Belgique, l’enfant confirme d’une voix basse: ” je l’aime et j’essaie de venir mais je n’y arrive pas “.

Son choix a été celui du califat du groupe terroriste Etat islamique. Avec le père de ses deux plus jeunes enfants, un djihadiste bien placé dans les rangs de l’organisation rencontré sur place, ils ont été parmi les derniers à quitter la zone de Baghouz, ultime réduit du groupe terroriste tombé en mars 2019. Dans les mois suivants, elle a continué à marquer son soutien au djihad, ainsi qu’en témoignent des déclarations rapportées par plusieurs médias. (…)

RTBF

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Berlin : Opération anti-terroriste de grande ampleur contre un Syrien de 15 ans, qui aurait été sur le point de commettre un attentat islamiste dans les transports en commun

Allemagne – Des perquisitions ont été réalisées dans la matinée dans le quartier de Berlin-Marzahn dans le cadre d’éventuels préparatifs d’un attentat islamiste. L’opération a rassemblé 190 policiers dont la cible était un Syrien de 15 ans.

«Le projet d’attaque était apparemment dirigé contre les transports en commun», a confirmé de son côté le parquet général de Berlin.

La police a été informée le 21 décembre au soir de la possible préparation d’un attentat dans la ville. Ainsi, le suspect aurait annoncé dans un chat qu’il était prêt à commettre un attentat à motivation islamiste dans le quartier à l’aide d’explosifs, fait savoir la police dans un communiqué pour la presse.

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Sputnik

Via Fdesouche

Pendant la période de Noël, le gouvernement allemand rapatrie des femmes de l’Etat islamique depuis la Syrie. « Elles seront probablement libres jusqu’au procès »

Le gouvernement allemand rapatrie des femmes allemandes de l'Etat islamique depuis le nord de la Syrie

Passage frontalier de Semalka (frontière irako-syrienne) - opération secrète explosive peu avant Noël !

Pour la première fois, le gouvernement allemand lui-même est intervenu et ramène en Allemagne les membres allemands de l'Etat islamique capturés dans le nord de la Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a affrété un avion pour le rapatriement, prévu de longue date, de trois femmes et de leurs enfants ainsi que de plusieurs orphelins des camps kurdes. Des agents de la police fédérale accompagnent le vol.

Selon le BILD, les trois adultes sont Leonora M. (21 ans) de Sangerhausen, Merve A. (24 ans) de Hambourg et Yasmin A. de Bonn.

Jusqu'à présent, le gouvernement allemand a refusé de rapatrier les membres allemands de l'EI capturés en Syrie. La raison officielle donnée par le ministère fédéral des Affaires étrangères (AA) est qu'il ne peut pas intervenir en Syrie parce qu'il n'y a pas d'ambassade.

Cependant, ce n'est pas le régime du dictateur Bachar al-Assad (55 ans) qui est au pouvoir dans le nord de la Syrie, mais le PYD kurde avec sa milice YPG. Berlin n'entretient pas officiellement de relations avec le PYD - probablement par considération pour la Turquie, qui considère la milice YPG comme la ramification syrienne du groupe terroriste interdit PKK.

[...]

Or, pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères (AA) rapatrie activement les femmes allemandes de l'Etat islamique. La décision a été prise uniquement pour des raisons humanitaires, selon le ministère fédéral des Affaires étrangères. En effet, plusieurs membres des familles de prisonniers allemands avaient auparavant poursuivi avec succès le gouvernement fédéral en vue de leur rapatriement, mais aucune des décisions de justice n'a encore été appliquée.

[...]

Qui sont ces trois femmes ?

► Leonora M. a disparu de sa ville natale de Sangerhausen (Saxe-Anhalt) en 2015 - l'écolière n'avait que 15 ans à l'époque. Comme le journal BILD l'a mentionné en 2017, Leonora est devenue la troisième épouse de l'homme de main allemand de l'Etat islamique, Martin Lemke de Zeitz. Martin Lemke a été actif dans l'appareil de sécurité de la milice de terreur, a vécu longtemps à Raqqa, et y a contrôlé et interrogé d'autres Allemands.

Selon les informations du BILD, Leonora l'aurait soutenu. Début 2019, Lemke a été capturé par la milice YPG, Leonora est arrivée avec ses deux filles au Camp al-Hol. Elle y a été soumise à une hostilité massive de la part d'autres femmes allemandes, cette situation menaçante aurait joué un rôle dans la décision du rapatriement.

► Merve A. est passée au djihad en 2014. Là-bas, elle a épousé Bilal Z., qu'elle avait déjà connu à Hambourg. En 2017, son mari est mort au combat, Merve s'est enfuie avec leurs deux enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et vit depuis au Camp Roj.

La santé des deux enfants s'est récemment gravement détériorée, raison pour laquelle le ministère fédéral des Affaires étrangères a décidé de les rapatrier.

► Yasmin A. a émigré en Syrie en 2015. Son frère Yamin était déjà connu à l'époque. En effet, peu de temps auparavant, le service des médias de l'Etat islamique avait publié la seule vidéo de propagande officielle en langue allemande : plusieurs djihadistes allemands étaient réunis dans l'ancienne ville en ruines de Palmyre, l'Autrichien Mohamed Mahmoud appelait au djihad et insultait la chancelière allemande Angela Merkel. Enfin, Mahmoud et Yamin A ont tué deux prisonniers sans défense.

 

Mahmoud et Yamin A.

 

Deux ans plus tard, Yamin A. a été tué au combat, Yasmin s'est enfuie avec ses enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et amenée au camp Roj. Sa santé s'est considérablement détériorée, c'est pourquoi elle a également été inscrite sur la liste des personnes à rapatrier.

Qu'adviendra-t-il des femmes islamistes rapatriées ?

Le procureur général fédéral enquête sur ces trois cas pour, entre autres, appartenance à une organisation terroriste (article 129b du code pénal). Toutefois, comme il n'y a pas de risque de fuite et qu'il n'y a pas d'autres motifs d'arrestation (par exemple, destruction de preuves), aucun mandat d'arrêt ne sera probablement exécuté, de sorte que les trois personnes resteront en liberté pour le moment. Toutefois, après la conclusion de la procédure préliminaire, elles devront répondre de leurs actes devant les tribunaux.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

Nos remerciements à Para bellum

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Cette motion enfonce des portes ouvertes, a rétorqué la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. [...]

Le Conseil national a nettement rejeté deux autres motions de l’élu Jean-Luc Addor (UDC/VS). L’une demandait le retrait systématique de la nationalité pour les voyageurs du djihad de nationalité suisse. La Suisse s’efforce d’empêcher le cas d’apatridie, a soutenu la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

L’autre voulait empêcher le retour au pays pour les voyageurs du djihad. La Suisse dispose de mesures précises pour ces retours, selon Karin Keller-Sutter.

[...]

20Min.ch


Note : A notre connaissance, les djihadistes de retour en Suisse sont libres. C'est sans doute ce que cette femme appelle des "mesures précises".

Rappels :

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

La Suisse romande est plus concernée par le djihadisme

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Suisse : La jeune Albanaise de retour du jihad s’oppose à son jugement

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

350 membres de l’Etat islamiques de retour en Allemagne

Selon l'Office fédéral de la police criminelle, environ 350 islamistes allemands sont rentrés en Allemagne depuis la Syrie et depuis l'Irak. 100 d'entre eux auraient combattu activement.

"Pour plus de 100 rapatriés, il existe des preuves qu'ils ont participé activement aux combats en Syrie ou en Irak ou qu'ils ont reçu une formation à cette fin", a déclaré une porte-parole de l'Office fédéral de la police criminelle au journal "Rheinische Post" de Düsseldorf.

De nombreux islamistes allemands sont morts au combat. "Il existe des indications que plus de 260 personnes sont mortes en Syrie et en Irak ; parmi les personnes décédées, plus de 80 étaient considérées comme un danger", a déclaré la porte-parole du BKA.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie a déclaré au journal que dans de nombreux cas, les rapatriés représentent un danger considérable. Les personnes sont formées aux armes et ont une expérience du combat. "Et parce qu'ils ont intériorisé l'idéologie jihadiste violente et méprisent profondément notre mode de vie", a-t-il ajouté.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Stuttgarter-nachrichten.de

 

 

La France a rapatrié dix enfants de djihadistes français de Syrie

«La France a procédé ce jour au retour de dix jeunes enfants français mineurs, orphelins ou cas humanitaires, qui se trouvaient dans des camps du nord-est de la Syrie», a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

[...]

«Ces enfants ont été remis aux autorités judiciaires françaises, font désormais l'objet d'un suivi médical particulier et d'une prise en charge par les services sociaux», a seulement précisé le Quai d'Orsay.

28 enfants ramenés de Syrie depuis 2019

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Le collectif Familles unies, qui regroupe des proches de ces enfants en France, demande régulièrement aux autorités françaises d'organiser le rapatriement de ces enfants, ainsi que celui de leurs mères.