La Turquie veut renvoyer dans leurs pays (d’Europe) les jihadistes capturés : « Déchoir ces jihadistes de la nationalité est inacceptable! »

La Turquie a affirmé samedi qu’elle ne garderait pas jusqu’à la fin des temps les prisonniers étrangers du groupe État islamique (EI) capturés en Syrie et finirait par les renvoyer dans leurs pays d’origine, notamment européens.

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« C’est inacceptable »

Le ministre turc a en outre accusé plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, de déchoir certains de leurs ressortissants de leur nationalité pour empêcher Ankara de les expulser.

Ils ont trouvé une solution facile […] Ils disent : « Je l’ai déchu de sa nationalité, débrouillez-vous »  . C’est inacceptable de notre point de vue. C’est totalement irresponsable », a déclaré M. Soylu.

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Ouest-france.fr

Offensive turque en Syrie : près de 800 femmes et enfants de membres de l’EI se sont enfuis d’un camp de déplacés selon les Kurdes

C'est le scenario que craint une partie de la communauté internationale depuis le début, mercredi, de l'offensive turque contre les Kurdes en Syrie. Les autorités kurdes ont affirmé, dimanche 13 octobre, que 785 femmes et enfants étrangers, membres des familles de jihadistes du groupe Etat islamique (EI), s'étaient enfui d'un camp de déplacés à Aïn Issa.

Dans un premier temps, les autorités du camp avaient annoncé l'évasion d'une centaine de personnes, confirmée par une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Quelques heures plus tard, elles ont expliqué que le camp "était désormais sans gardes", et que ses occupants fuyaient "au fur et à mesure". Situé dans la région de Raqqa, dans le nord de la Syrie, le camp d'Aïn Issa abrite 13 000 déplacés, dont ces 785 étrangers.

Une évasion de prisonniers jihadistes vendredi

Les combats liés à l'offensive turque en Syrie "se [déroulent] désormais à proximité du camp de Aïn Issa", affirme l'administration autonome kurde dans un communiqué. Certains occupants "ont pu prendre la fuite après les bombardements qui ont visé" le camp, a-t-elle affirmé.

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Francetvinfo.fr

 

Rappels :

Syrie : Emprisonnés, des jeunes garçons de l’Etat islamique scandent qu’ils vont écraser la tête des non-croyants

Syrie : l’endoctrinement de l’Etat islamique se poursuit dans les camps de réfugiés

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

Syrie: des frappes turques ont visé une prison de djihadistes de l’Etat islamique

La presse romande tente de nous apitoyer : « Sabri, Aïcha et les autres petits oubliés suisses des camps syriens »

Sabri et Aïcha : des prénoms "typiquement" caractéristiques de notre pays comme chacun le sait. Tout l'article fait mention de "Lausannoises" et autres "Genevoises" alors que ces gens n'ont rien de commun avec la Suisse. Cela démontre à quel point le multiculturalisme est synonyme de destruction pour l'Europe.

Plus encore, cet article tente de nous faire larmoyer, utilisant systématiquement des termes émotionnels pour manipuler le lecteur : "les enfants choqués, traumatisés, la fille se met à pleurer", alors que les véritables victimes, les minorités, ne sont même plus mentionnées. Quid des fillettes vendues comme du bétail et violées par les islamistes, avec la collaboration de leurs femmes?

La Suisse n'a pas à supporter la présence de ces individus sur son sol et encore moins à financer les traitements pour soigner les "traumatismes" dont ces extrémistes sont eux-mêmes responsables.

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Traumatisés, le fils et la fille du Vaudois Damien G. sont face à un avenir incertain.

Sabri et Aïcha sont deux des sept enfants de djihadistes suisses coincés en Syrie. Six se trouvent actuellement sur le site d’Al-Hol, où s’entassent 70 000 personnes depuis le début de l’année, sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS), essentiellement composées de Kurdes. C’est également les FDS qui détiennent le père des deux petits: Damien G., un Vaudois qui a grandi dans la petite ville d’Orbe, parti en Syrie en 2013, après s’être converti, puis radicalisé, en Suisse romande.

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Lors de notre entretien avec elle, la mère de Sabri et Aïcha continue de réciter le manuel de la parfaite épouse de djihadiste. Par exemple, la jeune femme de 28 ans justifie les attentats terroristes à Paris en disant que «c’est la France qui a été la première à bombarder [l’EI]». Que ceux qui sont attaqués peuvent riposter. Ou que les actes de violence tels que les décapitations et les lapidations font «partie de l’islam» et ne sont donc «pas négociables». Il en va de même pour le djihad armé, un «devoir» pour tout musulman capable de saisir les armes, selon elle.

Mais derrière le discours de façade, on devine que Yusra a déjà adouci certaines positions.

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24 Heures.ch

50 djihadistes tunisiens seraient arrivés en Italie selon Interpol

Selon le quotidien britannique The Guardian, Interpol a diffusé aux services de renseignement européens une liste de 50 djihadistes tunisiens de Daesh qui sont arrivés en Italie par la mer, d'où ils pourraient rejoindre d'autres pays européens.

Interpol a dressé une liste de 50 personnes soupçonnées d'être des combattants de Daesh, qui sont récemment arrivées en Italie par bateau et qui pourraient tenter de rejoindre d'autres pays européens, selon des informations publiées par le Guardian, le 31 janvier.

Cette liste, établie par le secrétariat général de l'organisation internationale de police, a été transmise au ministère de l'Intérieur italien le 29 novembre, qui l'a ensuite distribuée aux différentes agences antiterroristes à travers l'Europe, poursuit le quotidien britannique. Tous les suspects y figurant sont d'origine tunisienne et quatre d'entre eux sont déjà connus des services de renseignements européens. L'un d'eux «pourrait déjà avoir traversé la frontière française pour s'installer dans le Gard», précise en outre Interpol.

La Sicile, point d'entrée privilégié

Interrogé par le Guardian, un responsable européen du contre-terrorisme estime que les Tunisiens en question sont arrivés en Sicile entre juillet et octobre 2017 sur des bateaux de pêche ou de petites embarcations, qu'ils ont ensuite abandonnées sur la plage. Les autorités italiennes chiffrent à près de 3 000 les Tunisiens qui sont arrivés sur la plage de Torre Salsa à Agrigente, depuis juillet. «Les enquêteurs ne peuvent pas exclure qu'il puisse y avoir des djihadistes cachés [parmi eux]», concède le procureur général d'Agrigente Luigi Patronaggio, qui précise que la police n'a pu arrêter et identifier que 400 personnes.

«Nous ne savons pas ce qu'ils faisaient avant d'arriver ici, nous ne savons pas qui ils sont ni où ils se trouvaient avant leur arrivée en Sicile», renchérit auprès du Guardian Salvatore Vella, à qui l'enquête a été confiée. «Il y a ceux qui ne veulent pas être identifiés, qui ne veulent pas que leurs empreintes soient enregistrées [...] Pour cette raison, si vous êtes terroriste, accoster illégalement à Agrigente est le moyen le plus sûr d'arriver en Europe», soutient-il. Selon lui, les embarcations qui arrivent en provenance de Tunisie sont de bien meilleure facture que celles utilisées par les passeurs Libyens. «Les bateaux avec lesquels ils voyagent n'ont rien à voir avec les bateaux de migrants en provenance de Libye [...] les Tunisiens arrivent avec d'excellent bateaux, solides et navigués par des experts qui connaissent bien la mer», assure-t-il.

Le ministère de l'Intérieur italien, qui ne commente généralement pas les documents ayant fuité, a déclaré dans un communiqué ne pas être au courant de cette liste de 50 terroristes présumés. «Un petit nombre de terroristes présumés tunisiens ont été identifiés et renvoyés avec l'aide du gouvernement tunisien», a-t-il simplement expliqué.

Source

La lâcheté ne sait pas profiter des leçons que la générosité lui donne.

Cette citation de Marcel Proust devrait guider nos réflexions s'agissant des jihadistes occidentaux ayant quitté leur pays pour rejoindre les rangs des égorgeurs en Irak ou en Syrie. A l'heure où les terroristes sont bientôt privés de territoires, les ressortissants européens se souviennent de leur patrie et l'appellent à l'aide. On pourrait s'étonner de voir ces hommes et ces femmes réclamer la clémence ...de ces pays qu'ils se proposaient aux heures de gloire d'envahir pour y planter le drapeau noir du califat. Rien de surprenant toutefois, les intéressés n'étant courageux que dans la victoire et comme celle-ci leur échappe désormais, ils fuient la queue entre les jambes.

Bien évidemment, cette vermine n'est coupable de rien. Les combattants du califat n'y sont allés que pour aider les populations civiles, secourir les blessés voire servir de chair fraîche aux terroristes en mal de sexe mais bien sûr au grand jamais pour y commettre quelque exaction que ce soit. Compte tenu de leur altruisme, ces rebuts de la société réclament de leurs pays qu'ils mettent tout en œuvre pour les rapatrier, admettant éventuellement d'y être jugés pour avoir eu la bienveillance mal orientée.

Ce qui est grave, c'est que la plupart des nations concernées, à commencer par la Suisse, vont faire de leur mieux pour donner suite aux supplications de ces terroristes qui, après avoir beaucoup exercé couteau en main, se trouvent désormais du côté de la lame. Le poète ne pensait sans doute pas aux fous d'Allah lorsqu'il prononça les mots figurant en titre mais ils conviennent fort bien à la situation actuelle. Toute générosité sera interprétée à raison par les bénéficiaires comme une nouvelle faiblesse démontrant clairement que la vision chrétienne donc humaniste qui est la nôtre doit être combattue au nom du Prophète. Ne nous y trompons pas, les terroristes ont trouvé tout seuls la route de l'Etat islamique où ils ont fait pis que pendre. Qu'ils y restent et soient jugés par les autorités locales, par ces hommes et ces femmes qui ont vécu l'enfer islamiste. Nul doute que là-bas, le châtiment sera à la hauteur de leurs crimes. Un terroriste mort sur place est un terroriste qui ne tuera pas ici.

Yvan Perrin

L’offensive anti-Kadhafi basée sur des postulats erronés

   
Michel Garroté - En ce mois de septembre 2016, il y a environ 235.000 migrants en Libye, prêts à partir pour l'Italie dès que l'occasion s'en présentera. Le nombre de migrants arrivés en Italie par la Méditerranée depuis le début de l'année 2016 a déjà atteint 128'397 personnes. En 2015, ils étaient plus de 100'000. Un chose est ainsi de plus en plus claire : l'intervention militaire anti-Kadhafi a fait de la Libye l'une des principales portes d'entrée vers l'Europe pour des centaines de miliers de musulmans illégaux dont des centaines de terroristes de l'Etat Islamique (EI).
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Fait révélateur, dans un rapport publié le mercredi 14 septembre 2016, des parlementaires britanniques accablent, eux aussi, l’intervention militaire menée par la France et le Royaume-Uni en Libye en 2011 contre l'ex-chef de l'État libyen Mouammar Kadhafi (voir lien vers source en bas de page) : "La stratégie du Royaume-Uni fut fondée sur des postulats erronés et sur une analyse partielle des preuves". Le rapport n'est pas non plus tendre à l'égard de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, fer de lance de l'opération militaire en Libye. Les parlementaires britanniques citent notamment les conclusions d'un conseiller d'Hillary Clinton après une conversation avec les services de renseignements français.
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Selon le rapport britannique, conseiller d'Hillary Clinton a détaillé auprès de celle-ci, qui était à l'époque secrétaire d’État américaine, les motivations du président français, qu’il résume en cinq points : accéder au pétrole libyen ; accroître l’influence de la France en Afrique du Nord ; servir son propre intérêt politique en France ; fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde ; couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone. Aucune mention donc de la protection des civils réprimés par Mouammar Kadhafi, officiellement brandie pour justifier l'intervention militaire sur le sol libyen.
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L'échec de la transition post-Kadhafi en Libye est également un sujet sensible aux États-Unis, où Hillary Clinton a dû répondre à des accusations après l'attaque de l'enceinte diplomatique américaine de 2012 à Benghazi, dans laquelle l'ambassadeur américain Christopher Stevens et trois autres Américains ont été tués. L'actuelle candidate démocrate à la présidence, qui était secrétaire d'État du président Barack Obama au moment des faits, a dû témoigner dans un climat tendu devant le Congrès, et l'opposition républicaine a dénoncé un scandale politique.
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En Libye, cinq ans après la chute et la mort de Mouammar Kadhafi, le chaos continue de régner dans le pays où le gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par l'ONU, peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays depuis son installation en mars à Tripoli.
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Mardi 13 septembre 2016, les forces du gouvernement libyen - non reconnu - qui siège dans l'Est se sont emparées du dernier des quatre terminaux du Croissant pétrolier, des installations cruciales pour l'économie du pays situées entre Benghazi et Syrte, une ville d'où les forces du GNA tentent, depuis quatre mois, de chasser le groupe jihadiste État islamique (EI) qui en avait fait son bastion (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source :
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http://www.france24.com/fr/20160914-intervention-militaire-2011-libye-rapport-parlementaires-britanniques-cameron-sarkozy
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A Lunel, les identitaires défient les jihadistes

 

18/11/2015 – 18h30 Lunel (Lengadoc Info) – Ils étaient près d’une cinquantaine de militants identitaires de la Ligue du Midi ce mardi soir à Lunel pour une action anti-jihadistes. Avec une banderole « Non à l’Etat Islamique de Lunel », les militants ont scandé des slogans anti-islamistes dans cette ville de Petite Camargue, devenue depuis ...

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