La question martelée par la gauche et nos médias: Faut-il rapatrier les enfants de djihadistes suisses?

Cenator : Un débat  de plus à la RTS sur le retour des enfants de djihadistes, voire combattants/assassins mineurs djihadistes. Comme toujours, ceux qui réclament leur retour évoquent la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, que la Suisse a signée et ratifiée, mais ils omettent de manière délibérée et malhonnête de parler du fait que cette convention interdit de séparer enfants et parents, et savent que tôt ou tard, les parents seront également rapatriés si leurs rejetons sont ramenés en Suisse. 

Nous avons vu dans le cas des requérants d’asile mineurs non accompagnés (MNA), que lors de leurs auditions pour obtenir l’asile, ils déclarent que leurs parents sont morts ou disparus, mais qu’une fois que l’asile est obtenu, les parents arrivent finalement par le biais du regroupement familial, avec des explications abracadabrantes comme « Nous avons cru que notre mère était morte », « Notre père a dû fuir et nous avions perdu sa trace ».

Remarquons également que dans ces débats, personne n’oserait dire qu’il n’y a rien de Suisse dans ces rejetons en bas âge : ils sont nés de naturalisés qui ont renié la Suisse, notre culture, notre civilisation, et en plus ils n’ont jamais été sociabilisés en Suisse.

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RTS, Forum, 17.09.2019 :

Faut-il rapatrier les enfants de djihadistes suisses?

Interview de Liliane Maury-Pasquier, conseillère aux Etats socialiste genevoise, et Jean-Paul Rouiller, responsable de l'analyse du terrorisme au Centre de politique de sécurité de Genève.

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Cenator : Le problème des enfants de djihadistes « suisses » a de nouveau été débattu au Parlement le 17 septembre.

Esther Coquoz à Liliane Maury-Pasquier : La Suisse n’en fait pas assez pour ces enfants, si elle veut procéder au cas par cas comme le dit Ignazio Cassis ?.

Liliane Maury-Pasquier rappelle que la Suisse a des obligations : celles de les protéger de tous les risques, de s’en occuper, car elle est dépositaire de la convention des Droits de l’Homme et a signé et ratifié la convention des Droits de l’enfant et son protocole facultatif qui réglemente le sort des enfants en cas de conflit armé. Donc elle doit les rapatrier sans aucune hésitation au vu des conditions de vie et des risques qu’ils encourent dans les camps.

Jean-Paul Rouiller : Il s’agit au minimum de 5 enfants, dans les camps de Al-Hol et de Roj.

Esther Coquoz : Est-ce qu’il y a un risque pour les forces de l’ordre qui mèneraient ces opérations de rapatriement ?

Jean-Paul Rouiller : Le CICR est présent dans ces camps et les journalistes qui sont allés sur place sont tous rentrés sains et saufs.

Il y a plus de 70'000 personnes ne serait-ce que dans le camp de Al-Hol, il faut alléger ce fardeau.

Esther Coquoz : Ces enfants sont souvent avec leur mère. Vous voudriez rapatrier seulement ces enfants, ou mères et enfants ?

Liliane Maury-Pasquier : « Moi, je mets en avant la convention des Droits de l’enfant et son application par la Suisse. ». Cela implique qu’il faut veiller à ce que ces enfants grandissent dans les meilleures conditions. Peut-être que certaines femmes préfèrent laisser partir leurs enfants seuls. Mais si la mère ne veut pas se séparer de son enfant, alors il faut les rapatrier ensemble. Certains enfants – peut-être pas les Suisses – sont orphelins.

Esther Coquoz : Certaines femmes djihadistes ont été endoctrinées, les enfants ont vu certaines choses : c’est un danger pour la Suisse de rapatrier des djihadistes, fussent-ils mineurs ?

Jean-Paul Rouiller : C’est complexe, car les femmes djihadistes non seulement se sont radicalisées mais étaient parfois le moteur pour maintenir voire durcir la radicalisation. Mais la plupart de ces enfants sont en très bas âge et n’étaient pas encore entrés dans le système éducatif de l’Etat islamique.

Esther Coquoz : Est-ce que la Suisse a les structures pour les accueillir ?

Liliane Maury-Pasquier : Oui, le réseau existe, leurs familles les attendent, grands-parents, peut-être père ou mère, et les professionnels.

lien vers l’émission :
https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/faut-il-rapatrier-les-enfants-de-djihadistes-suisses-interview-de-liliane-maury-pasquier-et-jean-paul-rouiller?id=10697481 (8 mn)

2 commentaires

  1. Posté par Antoine le

    Ce sont des BOMBES AMBULANTES !
    PAS de rapatriement de ces soi-disant Suisses (suisse de papier) …

  2. Posté par Bussy le

    Et bien parlons-en des familles qui les attendent, des grands-parents…. ils devraient avoir honte d’avoir engendré des monstres égorgeurs !
    Quant aux professionnels, bien sûr que c’est une manne, ces bébés djihadistes seront à vie en traitement, à la charge de l’honnête contribuable, quand ils ne chercheront pas, plus âgés, à l’égorger cet honnête contribuable, comme le faisait si bien papa sous les yeux admiratifs de maman !
    Nom de Dieu, on se réveille là ou quoi !

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