Fabrizio Carboni, du CICR : « La négation des droits des familles de djihadistes détenues en Syrie est contraire au principe d’humanité »

Qu’est-ce qui vous préoccupe le plus au lendemain de votre visite dans les camps tenus par les autorités kurdes dans le Nord-Est syrien?

La situation des 40000 enfants de moins de 12 ans. Ils se retrouvent coincés sur un territoire qui est une ligne de front. Ils ont vécu des situations traumatisantes qu’on ne peut même pas imaginer. Sur place, ils n’ont qu’un accès restreint aux services de base. Au total, entre 60000 et 65000 personnes de différentes nationalités se retrouvent ainsi privées de liberté en dehors de tout cadre juridique. Il na pas été déterminé si elles étaient coupables ou responsables de quoi que ce soit.

(...)

24Heures.ch


Note : Il faut donc être humain avec ces islamistes. Tout à coup, il y a "des lois internationales", au seul bénéfice de ces musulmans bien entendu (alors que ces lois proviennent justement des non musulmans). Le même CICR n'en parlait guère lorsque ces mêmes musulmans massacraient dans l'horreur la plus totale. A ce moment magiquement, c'était des terroristes contre lesquels on ne pouvait rien faire et qui, par définition, ne suivaient pas ces lois internationales. L'Etat islamique a massacré hommes, femmes, enfants. Ici pas de "lois internationales".

Alors que les chrétiens qui subsistent n'ont pas envie de revenir sur leurs terres ancestrales, trahis par leurs voisins musulmans, persécutés par l'islam, cette organisation se préoccupe des islamistes. C'est cela qu'est devenu le CICR que les contribuables suisses financent.

Rappels :

Syrie : Dans le camp pour islamistes d’Al Hol, des enfants menacent les Occidentaux « Nous vous égorgerons »

Le CICR affirme que les pays d’Europe ont une responsabilité vis-à-vis de leurs djihadistes. Aucune remise en question de l’islam!

Des députés belges vont visiter un camp d’islamistes en Syrie : ils sont caillassés par les enfants musulmans et traités de kouffars

Mozambique : 55 morts. Les islamistes s’étaient infiltrés dans le flot des réfugiés. Revendications de meurtres contre les « citoyens des pays de La Croix »

Suisse: Le Pacte sur les migrations décisif pour le CICR

Indonésie : De jeunes mariés pro-EI à l’origine de l’attentat suicide

Le CICR veut que la Suisse lui verse davantage d’argent : « 150 millions ne suffisent pas. »

Désormais, 70% des opérations du CICR se déroulent dans le monde musulman

Mozambique: enfants d’onze ans décapités par l’État islamique

Indonésie : 4 chrétiens tués, dont un décapité et un autre brûlé vif, par des islamistes liés à l’État islamique

Indonésie : De jeunes mariés pro-EI à l’origine de l’attentat suicide

L’attentat suicide à la bombe contre une cathédrale en Indonésie dimanche a été perpétré par un couple de jeunes mariés qui appartenaient à un groupe extrémiste pro-État islamique, a indiqué la police lundi. «Les assaillants étaient un couple marié qui s’est uni il y a six mois seulement», a indiqué le porte-parole de la police nationale Argo Yuwono.

 

 

 

L’attaque qui a visé la cathédrale de Makassar (est du pays) sur l’île de Célèbes (ou Sulawesi), faisant une vingtaine de blessés, s’est produite après la messe des Rameaux.

(...)

20Min.ch


Rappels :

Indonésie : une cathédrale visée par un attentat-suicide après la messe des Rameaux. Au moins 14 blessés.

Indonésie: Une lycéenne chrétienne fait avancer la liberté religieuse

Indonésie : 4 chrétiens tués, dont un décapité et un autre brûlé vif, par des islamistes liés à l’État islamique

Indonésie : «On peut tomber enceinte en nageant à la piscine»

Mozambique: enfants d’onze ans décapités par l’État islamique

Des enfants, certains âgés d'à peine 11 ans, ont été victimes de meurtres dans le Cabo Delgado, province stratégique du nord-est Mozambique en proie à une insurrection djihadiste, a dénoncé mardi l'ONG britannique Save the Children.

Près de 670 000 personnes ont fui les attaques des groupes armés qui terrorisent depuis plus de trois ans cette province riche en gaz naturel. Le conflit a fait au moins 2 600 morts, dont plus de la moitié de civils, selon des ONG. "Les informations concernant des attaques contre des enfants nous dégoûtent", a commenté Chance Briggs, responsable du Mozambique au sein de Save the Children.

L'organisation relaie sur son site internet les témoignages de familles déplacées, dont celui d'une mère de 28 ans, qui raconte comment son fils de 12 ans a été décapité près de l'endroit où elle se cachait avec ses trois autres enfants. "Cette nuit-là, notre village a été attaqué et nos maisons ont été brûlées", détaille cette mère. "Nous avons essayé de fuir dans les bois, mais ils ont pris mon fils aîné et l'ont décapité. Nous ne pouvions rien faire parce que nous aurions été tués aussi".

 

 

Des groupes armés décapitent des enfants d'à peine 11 ans dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique. Témoignages déchirants de parents dévastés.

Une autre femme, âgée de 29 ans, explique avoir fui son village dans des conditions difficiles avec trois de ses quatre enfants, après le meurtre de son fils de 11 ans par des hommes armés. "Toutes les parties à ce conflit doivent assurer que les enfants ne sont jamais pris pour cibles", a déclaré Chance Briggs."Les violences doivent cesser, et les familles déplacées doivent être soutenues", a-t-il insisté, soulignant que près d'un million de personnes étaient menacées de famine.

Un groupe désigné localement sous le nom d'Al-Shabab ("les jeunes", en arabe) a lancé une sanglante insurrection en 2017 dans la province de Cabo Delgado à majorité musulmane, frontalière de la Tanzanie, avant de faire allégeance en 2019 au groupe Etat islamique (EI). Début mars, Amnesty International avait accusé les forces gouvernementales mozambicaines et des mercenaires d'avoir tué sans discernement des civils, au cours de leur lutte contre la rébellion djihadiste.

source: https://fr.africanews.com/2021/03/16/mozambique-save-the-children-denonce-des-meurtres-d-enfants/

Syrie : L’Etat islamique est en train de se reconstituer. 160 djihadistes français surveillés de “très près” pour éviter “une attaque projetée”

Le coordonnateur national du renseignement, Laurent Nuñez, a indiqué dans une interview au "Figaro" que "160" jihadistes français évoluaient "dans le nord-ouest syrien" en ce moment. Il a par ailleurs assuré que les services de renseignement suivent de "très près" ces individus pour prévenir "une attaque projetée".

Le coordonnateur national du renseignement, Laurent Nuñez, estime à "160" le nombre de jihadistes français évoluant pour la plupart "dans le nord-ouest syrien" et assure que les services suivent de "très près" la situation pour prévenir "une attaque projetée". Dans une interview au Figaro, Laurent Nuñez explique que "si l'Etat islamique a subi de lourdes défaites sous l'action de la coalition et des services de renseignement, il se reconstitue dans la clandestinité". "Même affaiblie", poursuit-il, "Daech dispose de structures de propagande et d'opération".

(...)

Europe1.fr

Un sympathisant de l’Etat islamique obtient l’asile en Suisse. Le politicien vert-libéral Beat Flach déclare être « fier de cette décision ».

Nous en parlions déjà ici.


W. A. relayait la propagande du groupe Etat islamique via un compte Facebook. Ce membre de la cellule dite schaffhousoise de l’organisation terroriste a notamment été pincé pour la planification d’attentats il y a plusieurs années. (...)

Conséquence directe: la demande de droit d’asile de cet Irakien a été annulée. Le condamné a par la suite fait appel contre cette décision. Le Tribunal administratif fédéral de Saint-Gall a rendu son jugement le 16 février 2021 : W.A. obtient l’asile en Suisse.

Le Conseiller national vert-libéral Beat Flach dit approuver cette décision du Tribunal administratif fédéral.  «Je suis fier de la décision car W. A. s’expose à de la torture s’il retourne en Irak (...) »

(...)

20Min.ch

Ndlr. Rappel: 

Un Irakien condamné pour soutien à l’Etat islamique doit être admis en Suisse selon le Tribunal fédéral

Le refus du Secrétariat d’État aux migrations n’était pas admissible, selon le Tribunal administratif fédéral.

Un Irakien condamné en mars 2016 pour soutien à une organisation criminelle doit être admis provisoirement en Suisse, ordonne le Tribunal administratif fédéral. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) lui avait refusé l’admission, décision contre laquelle l’intéressé a fait appel.

(...)

Selon le Tribunal administratif fédéral, cette interprétation n’est pas admissible, car elle viole l’interdiction de rétroactivité. En outre, selon le comité de l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels, ce texte vise les personnes qui commettent des «crimes graves». Il n’est pas fait mention des personnes qui mettraient la Suisse en danger.

(...)

TdG.ch

Irak : Marie, chrétienne, vendue 13 fois par Daech, réduite en esclavage dans le cadre de la charia, la constitution islamique

Marie vivait à Qaraqosh en Irak quand les djihadistes de l’État islamique l’ont enlevée en 2014. Sara Daniel, grand reporter depuis 15 ans au Moyen-Orient, et Benoît Kanabus, professeur à l’université d’Erbil, ont réussi à la retrouver pour recueillir son témoignage.

Vous remarquerez qu'il n'y a aucune féministe pour hurler lorsqu'il s'agit de barbares musulmans.

 

 

Visible également sur ce lien : https://sendvid.com/geom2xab

 

Via Fdesouche

Etat Islamique : un djihadiste français aurait acheté des esclaves sexuelles grâce à des crédits à la consommation en France et les prestations de la CAF

Dans « la Putain du califat », qui paraît le 6 janvier, notre journaliste Sara Daniel raconte, avec Benoît Kanabus, la descente aux enfers d’une Irakienne qui, pendant deux ans, a été prisonnière à Mossoul et Raqqa. […]

Marie a beau avoir 35 ans et être périmée sur un marché saturé par de très jeunes yézidies, sa religion compense largement son âge aux yeux des djihadistes. Les chrétiennes sont des perles rares, la part réservée des chefs et des alliés les plus méritants. Marie ne sait pas cela, et elle n’imagine pas non plus que la couleur de ses cheveux blonds exaspère le désir de ses geôliers : chrétienne, blonde, c’est un joyau. […]

Dans sa barbarie bureaucratique, l‘Etat islamique a même fait publier, par l’intermédiaire de son département de la recherche et de la fatwa, un manuel d’esclavage sexuel que Marie apprendra par coeur parce qu’il va régler sa vie du jour de sa capture à celui de sa libération. […] l’article 13 spécifie des conditions aux pédophiles, jusque dans la manière de pénétrer les petites filles : « Il est licite d’avoir des rapports avec l’esclave qui n’a pas atteint la puberté si son corps est propre à l’acte. Si ce n’est pas le cas, alors il faut se contenter de jouir sans coït. » […]

Abou Ossama à la guerre, Rachid à la ville, est tombé dans le commerce d’esclaves un peu par hasard. Sa première année à Raqqa, ce fils d’épiciers de Lunéville qui touchait le RSA l’a passée dans les cybercafés syriens à draguer sur Facebook et à manger des kebabs. [….] Quand l’Etat islamique a rendu licite le trafic d’esclaves, Rachid a repéré de jolies adolescentes yézidies qui récuraient les sols. Comme le garçon dodu de « Charlie et la Chocolaterie » qui passe d’une rivière de chocolat à une cascade de sirop de fraises, il s’est mis à acheter compulsivement des femmes, avec l’argent qu’il s’est procuré en France en faisant des crédits à la consommation dont il ne rembourse pas les échéances. Ce pays de « kouffars racistes » continue même à lui payer ses allocations sociales, rigole-t-il. […]

L’Obs

Via Fdesouche

 


Rappels :

Le djihadiste suisse rentré de Syrie n’ira pas en prison

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Bataille perdue d’Ada Marra: Une djihadiste franco-suisse va se faire retirer sa nationalité suisse, à moins qu’elle ne fasse recours.

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Suisse : Des djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak se trouvent en liberté

Radicalisée à Renens, la djihadiste « lausannoise » d’origine bosniaque témoigne : « La Suisse rejette les musulmans. » (Vidéo)

Bienne: Maman fière de son fils jihadiste mort en martyr. Le père aurait participé à la planification d’attentats en Suisse tout en percevant de l’argent du canton.

Des djihadistes de Bienne qui planifiaient un ou des assassinats en Suisse.

Suisse: Tous les jihadistes irakiens de l’Etat islamique ont retrouvé la liberté. Ils demandent l’asile et l’aide sociale.

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Vaud: Un musulman de retour du jihad sous surveillance. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

Belgique : un Belge de 9 ans, enfant de djihadiste, rapatrié de Syrie

Un garçon de 9 ans, né en Belgique, a été rapatrié ce vendredi de Syrie, après que sa mère, détenue par les forces kurdes au camp Roj, a laissé partir son fils aîné pour qu’il retrouve son père. Cette maman est la première Belge à accepter de se séparer de l’un de ses enfants.

L’histoire de cette famille a soudainement basculé le mardi 8 décembre, lorsqu’en visite au camp Roj, situé à l’extrême nord-est de la Syrie, la directrice de Child Focus Heidi De Pauw a rencontré cette mère de 3 enfants, dont l’aîné est né à Bruxelles en 2011. La délégation, avec Le Soir dans ses bagages, a pu échanger avec l’ensemble des femmes belges détenues au camp Roj. Soit 11 femmes, avec une vingtaine d’enfants.

(…)

Le Soir

 

 

(…) Dans le bureau d’accueil du camp de Roj, à proximité de la frontière turque, le jeune garçon écoute parler sa mère avec un large sourire malgré la rudesse des propos. Sollicité pour savoir s’il souhaite en effet rejoindre son père en Belgique, l’enfant confirme d’une voix basse: ” je l’aime et j’essaie de venir mais je n’y arrive pas “.

Son choix a été celui du califat du groupe terroriste Etat islamique. Avec le père de ses deux plus jeunes enfants, un djihadiste bien placé dans les rangs de l’organisation rencontré sur place, ils ont été parmi les derniers à quitter la zone de Baghouz, ultime réduit du groupe terroriste tombé en mars 2019. Dans les mois suivants, elle a continué à marquer son soutien au djihad, ainsi qu’en témoignent des déclarations rapportées par plusieurs médias. (…)

RTBF

Via Fdesouche

Pendant la période de Noël, le gouvernement allemand rapatrie des femmes de l’Etat islamique depuis la Syrie. « Elles seront probablement libres jusqu’au procès »

Le gouvernement allemand rapatrie des femmes allemandes de l'Etat islamique depuis le nord de la Syrie

Passage frontalier de Semalka (frontière irako-syrienne) - opération secrète explosive peu avant Noël !

Pour la première fois, le gouvernement allemand lui-même est intervenu et ramène en Allemagne les membres allemands de l'Etat islamique capturés dans le nord de la Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a affrété un avion pour le rapatriement, prévu de longue date, de trois femmes et de leurs enfants ainsi que de plusieurs orphelins des camps kurdes. Des agents de la police fédérale accompagnent le vol.

Selon le BILD, les trois adultes sont Leonora M. (21 ans) de Sangerhausen, Merve A. (24 ans) de Hambourg et Yasmin A. de Bonn.

Jusqu'à présent, le gouvernement allemand a refusé de rapatrier les membres allemands de l'EI capturés en Syrie. La raison officielle donnée par le ministère fédéral des Affaires étrangères (AA) est qu'il ne peut pas intervenir en Syrie parce qu'il n'y a pas d'ambassade.

Cependant, ce n'est pas le régime du dictateur Bachar al-Assad (55 ans) qui est au pouvoir dans le nord de la Syrie, mais le PYD kurde avec sa milice YPG. Berlin n'entretient pas officiellement de relations avec le PYD - probablement par considération pour la Turquie, qui considère la milice YPG comme la ramification syrienne du groupe terroriste interdit PKK.

[...]

Or, pour la première fois, le ministère des Affaires étrangères (AA) rapatrie activement les femmes allemandes de l'Etat islamique. La décision a été prise uniquement pour des raisons humanitaires, selon le ministère fédéral des Affaires étrangères. En effet, plusieurs membres des familles de prisonniers allemands avaient auparavant poursuivi avec succès le gouvernement fédéral en vue de leur rapatriement, mais aucune des décisions de justice n'a encore été appliquée.

[...]

Qui sont ces trois femmes ?

► Leonora M. a disparu de sa ville natale de Sangerhausen (Saxe-Anhalt) en 2015 - l'écolière n'avait que 15 ans à l'époque. Comme le journal BILD l'a mentionné en 2017, Leonora est devenue la troisième épouse de l'homme de main allemand de l'Etat islamique, Martin Lemke de Zeitz. Martin Lemke a été actif dans l'appareil de sécurité de la milice de terreur, a vécu longtemps à Raqqa, et y a contrôlé et interrogé d'autres Allemands.

Selon les informations du BILD, Leonora l'aurait soutenu. Début 2019, Lemke a été capturé par la milice YPG, Leonora est arrivée avec ses deux filles au Camp al-Hol. Elle y a été soumise à une hostilité massive de la part d'autres femmes allemandes, cette situation menaçante aurait joué un rôle dans la décision du rapatriement.

► Merve A. est passée au djihad en 2014. Là-bas, elle a épousé Bilal Z., qu'elle avait déjà connu à Hambourg. En 2017, son mari est mort au combat, Merve s'est enfuie avec leurs deux enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et vit depuis au Camp Roj.

La santé des deux enfants s'est récemment gravement détériorée, raison pour laquelle le ministère fédéral des Affaires étrangères a décidé de les rapatrier.

► Yasmin A. a émigré en Syrie en 2015. Son frère Yamin était déjà connu à l'époque. En effet, peu de temps auparavant, le service des médias de l'Etat islamique avait publié la seule vidéo de propagande officielle en langue allemande : plusieurs djihadistes allemands étaient réunis dans l'ancienne ville en ruines de Palmyre, l'Autrichien Mohamed Mahmoud appelait au djihad et insultait la chancelière allemande Angela Merkel. Enfin, Mahmoud et Yamin A ont tué deux prisonniers sans défense.

 

Mahmoud et Yamin A.

 

Deux ans plus tard, Yamin A. a été tué au combat, Yasmin s'est enfuie avec ses enfants. Elle a été arrêtée par la milice YPG et amenée au camp Roj. Sa santé s'est considérablement détériorée, c'est pourquoi elle a également été inscrite sur la liste des personnes à rapatrier.

Qu'adviendra-t-il des femmes islamistes rapatriées ?

Le procureur général fédéral enquête sur ces trois cas pour, entre autres, appartenance à une organisation terroriste (article 129b du code pénal). Toutefois, comme il n'y a pas de risque de fuite et qu'il n'y a pas d'autres motifs d'arrestation (par exemple, destruction de preuves), aucun mandat d'arrêt ne sera probablement exécuté, de sorte que les trois personnes resteront en liberté pour le moment. Toutefois, après la conclusion de la procédure préliminaire, elles devront répondre de leurs actes devant les tribunaux.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

Nos remerciements à Para bellum

Des députés belges vont visiter un camp d’islamistes en Syrie : ils sont caillassés par les enfants musulmans et traités de kouffars

Le reportage de la RTBF se nomme "Syrie : la radicalisation dans les camps", comme si les islamistes n'avaient pas égorgés les chrétiens ni traitées les non musulmans de "kouffars" auparavant.

Dans ce reportage, Heidi de Pauw, présidente de l'association Child Focus, déclare que ces enfants qui caillassent sont "victimes de cette radicalisation". Peut-être devrait-elle parler des véritables victimes, à savoir les non musulmans qui ont tant souffert avec l'islam au Moyen-Orient ainsi que des associations (dont la sienne) qui veulent faire venir ces extrémistes dans nos pays au détriment de notre sécurité. Si des adultes ont déjà peur d'être caillassés, que se passera-t-il pour nos enfants ?

 

 

Rtbf.be

Nos remerciements à pierrebxl

Arabie Saoudite : l’Etat islamique revendique l’attentat du cimetière non musulman, le consul de France visé

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué ce jeudi l'attentat qui a fait au moins deux blessés la veille au cimetière non musulman de Jeddah, en Arabie Saoudite, lors d’une cérémonie pour l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, en présence de diplomates occidentaux.

Dans un communiqué sur sa chaîne de propagande sur Telegram, Daesh affirme avoir mené l’attaque « en soutien » au prophète Mahomet. « Un détachement de soldats du califat a réussi à poser un engin explosif au cimetière (…) dans la ville de Jeddah hier » mercredi où plusieurs diplomates étaient réunis, affirme le communiqué.

[...]

20Minutes.fr

Attentat en Autriche par l’Etat islamique : « Au moins un suspect en fuite » et le bilan est d’au moins trois morts…

L'assaillant tué par la police, après un attentat qui a fait trois morts lundi soir à Vienne, était "un sympathisant" du groupe jihadiste Etat islamique (EI), a annoncé mardi matin le ministre autrichien de l'Intérieur.

"Les indices recueillis montrent clairement que c'est une personne radicalisée qui se sentait proche de l'EI", a déclaré Karl Nehammer lors d'une conférence de presse. Les enquêteurs ont accédé à son logement en forçant la porte avec des explosifs, a-t-il précisé, sans souhaiter donner davantage de détails sur le profil de l'attaquant.

"Lourdement armé"

"Lourdement armé", il était équipé d'un fusil d'assaut et d'une ceinture d'explosifs qui s'est révélée factice, selon le ministre. Karl Nehammer, qui avait affirmé auparavant qu'au moins un autre suspect était en fuite, a dit partir du principe qu'ils étaient "plusieurs" sans pouvoir formellement l'assurer.

Les enquêteurs tentent de déterminer s'il est possible qu'il n'y en ait eu qu'un seul, alors "que les tirs ont eu lieu en différents endroits", a-t-il souligné. Le bilan des victimes des fusillades a par ailleurs été revu à la hausse : deux hommes et une femme sont décédés, selon les derniers éléments fournis par la police.

Ladepeche.fr

 


6h50 : La police autrichienne annonce la mort d’un troisième civil

Le ministre de l’Intérieur a également confirmé cette information

6h40 : L’assaillant tué est un sympathisant de l’Etat islamique

Le ministre de l’Intérieur autrichien confirme à son tour que Daesh serait derrière les attentats. En conférence de presse, Karl Nehammer a déclaré que l’assaillant tué est un sympathisant de l’Etat islamique.

5h59 : L’ombre de Daesh

Selon le correspondant en Syrie et en Irak de Bild, le principal quotidien allemand, un suspect a posté sur Instagram deux photos « quelques heures seulement avant l’attaque ». Sur la deuxième on peut lire « Baqiya » écrit avec des balles. Ce mot vient du slogan de Daesh : « Baqiya wa tatamadad » signifiant « restant et en expansion ». L’attaque n’a cependant pas été pour le moment revendiquée.

 

 

3h05 : Sept personnes dans un état grave

Le maire de Vienne, Michael Ludwig a annoncé que 15 personnes sont hospitalisées, dont 7 dans un état grave.

2h32 : Une deuxième victime civile, selon la télé publique
Selon la télévision publique ORF, les fusillades ont fait une deuxième victime civile. Une femme vient de succomber à ses blessures.

[...]

20minutes.fr

 

Cologne (All.) : Un islamiste fait chanter des jeunes filles avec des photos de nus. Il tentait de les enrôler pour un attentat.

Après l'arrestation d'un jeune islamiste présumé de 18 ans à Cologne, d'autres détails ont été divulgués.

Comme l'a rapporté le "Kölner Stadt-Anzeiger" (édition du vendredi), l'Allemand arrêté jeudi aurait utilisé des chats pour inciter les jeunes filles à commettre des attentats suicides dans ce pays au nom de la milice djihadiste "État islamique" (EI). Selon le rapport, un couteau et une machette ont été découverts lors d'une perquisition.

En outre, selon le rapport, les enquêteurs ont découvert des fichiers sur le téléphone portable de l'homme impliquant de la pornographie enfantine. Le suspect a influencé des écolières de douze ans de telle manière qu'elles se sont livrées à des actes sexuels sur elles-mêmes. Elles ont envoyé les photos sur le compte du jeune homme de 18 ans à sa demande.

Par la suite, le suspect, qui est classé comme une menace islamiste, aurait fait chanter les victimes avec les fichiers compromettants, comme l'a rapporté le journal. Il a menacé de mettre les photos de nus en ligne si les filles appelaient la police.

La police a arrêté jeudi matin le jeune homme de 18 ans, soupçonné d'avoir recruté des membres ou des sympathisants de l'IS dans plusieurs affaires.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nau.ch

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

Article datant de 2019 mais qui récapitule comment sont traités les terroristes islamiques dans notre pays.


Ils ont rejoint le règne de terreur du soi-disant Etat islamique (EI), et maintenant qu’il s’effondre, certains reviennent. Mais ce qui attend ici les sympathisants suisses de l’EI, ce ne sont pas des sanctions draconiennes, mais seulement des peines conditionnelles. Pourquoi? Parce qu’un Etat de droit ne peut pas appliquer des peines d’exception.

Après l'effondrement de l’EI en Syrie, des centaines de ses sympathisants retourneront en Europe. Dans la lutte contre les terroristes de l'EI, ce sont les combattants kurdes qui ont fait le plus de prisonniers. Dans le nord-est de la Syrie, ils détiennent environ un millier d'islamistes. Une vingtaine d'entre eux viennent de Suisse.

Comment la Suisse doit-elle gérer ces mercenaires de la terreur? Et quelle est l’idée directrice parmi les décideurs? Sécurité et punition ou Etat de droit et prévention?

Une dizaine de retours

Jusqu'à présent, on a connaissance du retour d'une dizaine de partisans de l'EI. Deux ont été condamnés à des peines de prison avec sursis en février. La plupart n’ont même pas été inculpés, ils se trouvent (encore) en liberté. «Les extrémistes se moquent de l’Etat de droit. C’est aussi ce qu’on a constaté lors du procès An’Nur», a déclaré le reporter de guerre Kurt Pelda lors d’une émission de la télévision alémanique SRF.

Kurt Pelda se réfère au jugement du tribunal de district de Winterthur, qui, en octobre 2018, a condamné huit des dix membres de l'ancienne mosquée An'Nur à des peines de 6 à 18 mois de prison avec sursis ou à des peines pécuniaires, notamment pour privation de liberté, contrainte et menaces. «Avec ce genre de sanctions et d’attendus de jugement, l’Etat de droit est une blague», a déclaré le journaliste, une opinion partagée par tous les participants présents au débat.

[...]

Swissinfo.ch


Rappels :

Homicide à Morges par un islamiste : Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) suivait l'individu depuis 2017

Pour le journaliste du 24 Heures, l'homicide à Morges incombe à la malchance. Aucune critique de l'islam

Suisse : un jeune islamiste avait porté plainte pour s’opposer au contrôle de son téléphone portable

Suisse: Un islamiste préparait un attentat. Condamné trop sévèrement selon le Tribunal, il se trouve en liberté.

Suisse: Les jeunes islamistes passeront devant le psy pour se déradicaliser

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

Un islamiste requérant d’asile soigné à nos frais: « Les Suisses sont des «fils de chiens» et des «ânes», ils ne méritent même pas d’être convertis à l’islam, ils doivent être décapités »

 

 

Français tués au Niger : l’État islamique revendique l’attaque et diffuse une photo des victimes

Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué jeudi l'assassinat le 9 août au Niger de huit personnes, dont six humanitaires français et deux Nigériens, dans son organe de propagande Al-Naba. La publication, authentifiée par de multiples sources, dont l'organe américain SITE, spécialisé dans la surveillance des groupes jihadistes, évoque une "attaque éclair" dans la région de Kouré ayant abouti à la mort de six "Croisés" français et deux "apostats" nigériens.

 

 

Les jeunes humanitaires français, deux hommes et quatre femmes, avaient été assassinés avec leur chauffeur et leur guide nigériens par des hommes armés à moto le 9 août alors qu'ils visitaient la réserve de girafes de Kouré, à 60 km au sud-est de la capitale Niamey où ils étaient basés.

[...]

Ladepeche.fr / Actu17.fr

Que peut-on faire aujourd’hui face aux radicalisés ? Hugo Micheron n’imagine pas la moindre solution

Publié par Mireille Vallette le 13 septembre 2020

Le chercheur nous propose une minutieuse analyse, nouvelle, des liens que des salafistes ont noués avec le Levant. Il ne répond cependant pas à la question que chacun se pose : qu’auraient pu faire les autorités si elles avaient su ce qu’il dévoile ?

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Plus de 8000 personnes sont inscrites au «Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste» a annoncé Gérald Darmanin le 31 août. Une déclaration faite à la veille du procès lié à Charlie Hebdo.

Cette actualité m’a rappelé le livre de Hugo Micheron -grand succès de presse- qui explique comment le djihadisme a évolué, et reproche aux autorités et aux chercheurs de n’avoir pas compris ce qui se passait.

«Aucune recherche empirique de grande ampleur n’a été menée pour expliquer l’attrait de cette guerre sainte.» Sauf la sienne. Micheron fait partie avec Rougier de «l’école» de Gilles Kepel, son directeur de thèse.

Pour décrire ces forges de l’horreur califale dans Le jihadisme français : Quartiers, Syrie, prisons*», Micheron a consulté une immense masse d’informations, réalisé de nombreuses interviews, dont celles de quelque 80 jihadistes. Son livre, dense, fourmille d’informations.

J’ai cependant ressenti la même frustration qu’en lisant Bernard Rougier et ses « Territoires conquis de l’islamisme« *. Une semblable question se pose : si les autorités avaient su ce que le chercheur nous explique, qu’auraient-elles pu faire ? Et que peut-on faire aujourd’hui face aux radicalisés ? Micheron, après cinq ans de recherches, estime qu’il a réalisé un travail exceptionnel, ouvert de nouvelles clés de compréhension. Mais son diagnostic n’indique à aucun moment une voie à prendre. Et lorsque qu’un député LR cite un passage de son livre pour s’opposer au rapatriement des djihadistes, il condamne cette «logique de récupération politique prisée d’individus qui ne savent pas de quoi ils parlent». On excusera le député, car si Micheron sait de quoi il parle, il ne répond pas clairement à la question.

Sa seule indication, c’est qu’il ne faut pas envisager la solution «uniquement sous l’angle sécuritaire.» Bien… Sommes-nous plus avancés ?

Enclaves et «phalanstères»

Hugo Micheron

La thèse du chercheur est qu’en France, quelques idéologues ont créé dans des terreaux favorables des «phalanstères» (communautés fermées) ou des enclaves communautaires. Ils ont «salafisé» leur petit territoire. Ainsi dans le village d’Artigat, département de l’Ariège, ou au Grand Mirail à Toulouse. Les jihadistes originaires de ces micro-communautés se retrouveront dans l’EI. L’analyse de cette configuration permettrait de «comprendre la diffusion du phénomène jihadiste dans l’Europe du début du XXIe siècle».

En 2010 les autorités mentionnent déjà la présence de 1000 salafistes militants. Selon Micheron, la tuerie de Merah en 2012 est réduite au geste d’un fou alors qu’il est «au cœur du pôle jihadiste violent des Izards» qui enverra nombre d’enragés en Syrie et en Irak.

Mais pourquoi, selon ses observations, seule une quinzaine de zones en France sont-elles massivement touchées par ces départs ? La réponse tient à l’histoire et à la «géo-politique» de ces quartiers. Il en a étudié une demi-douzaine (les mêmes que Rougier), a parlé avec 80 jihadistes.

Au total, quelque 2000 Français ont rejoint l’EI.

Beaucoup de jihadistes partent de ces enclaves où les liens avec le Levant sont déjà anciens, et cette dynamique se retrouve «partout ailleurs sur le vieux continent», en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Une généralisation audacieuse.

L’absurdité idéologique

L’«idéal» de ces obsédés a été mille fois décrit : la croyance en un modèle politique et religieux parfait, celui du prophète à Médine, qu’il faut ressusciter. Une approche «millénariste» qui consiste en l’attente du retour du sauveur et l’extermination de la mécréance. «Au prisme de cette logique, les attentats les plus abominables trouvent toujours justification.» C’est une croyance mâtinée de superstitions. Ainsi les désenvoûtements (roquia), se pratiqueront largement dans l’EI.

En 2012, les enquêteurs prennent Mohamed Merah pour une petite frappe, sans considérer, selon Micheron, son endoctrinement. Globalement, avant 2015, la justice sanctionne mollement. Les adeptes du phalanstère et de l’enclave, «bulle de pureté au cœur de la société détestée», ne sont pas inquiétés. Mais, se prend-on à réfléchir : que faire face à un écosystème qui ne pratique pas (encore) la violence ? La législation actuelle les protège. Par exemple, les frères Kouachi, auteurs des meurtres de Charlie Hebdo étaient sous écoute jusqu’en 2014. Elles avaient été abandonnées, car rien ne présageait un passage à l’acte. L’endoctrinement est hélas rarement pénalement condamnable.

Daech émerge à l’été 2013, il annonce le rétablissement du califat en juin 2014. Celui-ci implique d’enclencher le djihad partout dans le monde. L’apogée de l’EI se situe à l’été 2015 parallèlement à l’ouverture de la campagne d’attentats en Europe.

Entre les jihadistes de quartiers salafisés et l’EI, les allées et venues sont nombreuses. «Les premiers de cordée installent des passerelles qui vont être exploitées dans les deux sens en vue des départs pour le Levant mais aussi des «retours».

L’utopie vire au cauchemar

Daech organise un contrôle absolu sur les habitants. «Un processus de déshumanisation est au cœur de la machine jihadiste». Arrivés au califat, les Européens sont fichés, triés, envoyés dans des camps d’entraînement. Et Micheron fait une analogie osée : «Les dirigeants du califat les confinent [les djihadistes étrangers] dans un ordre totalitaire comparable au système carcéral.»

Le califat destiné à être universel n’exercera son pouvoir que sur huit millions d’habitants, mais ses conquêtes auront coûté d’immenses pertes humaines. Le quotidien est entièrement consacré à la guerre. Hicham, un recruteur : «Les Lunellois, ils ont été envoyés à Deir-ez-Zor, la durée de vie là-bas à l’automne 2014 était d’une heure…» Les moins entraînés tombent rapidement, beaucoup d’autres cherchent à fuir. Les déserteurs sont envoyés au front.

Les prisons de l’EI donnent l’occasion aux sadiques de se muer en tortionnaires. Les séances de désenvoûtements (roqia) réservés à ceux qui ont des problèmes, y compris médicaux, se transforment en séances de torture. Les exorcistes estiment que « des djinns » sont à l’œuvre.

On apprend aussi que les Syriens exprimaient une «curiosité teintée de racisme envers les Noirs». Et qu’ils se méfiaient aussi de leurs frères étrangers. «Les Syriens ne voulaient pas qu’on épouse les Syriennes», raconte un revenant. Les femmes manquaient, ce que la capture des yézidies palliera en partie après que des dizaines de milliers d’hommes yézidis aient été massacrés. Les femmes sont gardées loin du champ de bataille, elles doivent enfanter les futurs soldats. Les revenantes évoquent surtout l’ennui. Mais comme le montre Thomson, elles n’expriment aucune empathie pour les victimes.

Certaines réflexions de Français revenus de ce champ d’horreur laissent pantois :

«…Par exemple, l’adultère en islam est puni par lapidation. Si la personne reconnaît les faits, on va pas se choquer de l’avoir lapidée. Mais il faut vraiment pas avoir de cœur pour être heureux quand quelqu’un se fait lapider. Là-bas, les gens jubilent.»

En France les revenants ne sont pas systématiquement arrêtés. Ça changera à partir des attentats de Charlie Hebdo. Dès lors, les départs pour la Syrie deviennent très difficiles. L’EI lance une nouvelle campagne d’attentats en Europe : métro de Bruxelles et aéroport de Zaventem, assassinat d’un couple de policiers, carnage de Nice, prêtre égorgé. Mais pour Daech, c’est le début de la fin. Des jihadistes sont acheminés dans des camps de prisonniers gérés par les Kurdes. Le califat perd ses derniers territoires fin 2017 pour l’Irak et en mars 2019 pour la Syrie.

Les revenants s’organisent

Selon les revenants, dont beaucoup seront prochainement libérés, Daech a commis des erreurs, mais la doctrine reste intacte. Dans les prisons, les jihadistes se liguent et créent une perpétuelle agitation, en particulier en 2016 : mutineries, incendies volontaires, promenades en vêtements noirs du jihad, agressions de gardiens, etc. Le prosélytisme bat son plein. Les droits communs sont intimidés.

«C’est stressant, parce que si vous vous manquez sur un truc religieux, ils sont violents. Si vous dites un mot approximatif, ils vous tombent dessus.»

Les jihadistes incarcérés fascinent, en prison comme dans les quartiers d’où ils viennent. «C’est un délire. Y a un succès de ouf à être jihadiste en prison…». Les revenants de Syrie sont considérés comme des «demi martyrs».

Les surveillants vivent un enfer. Un directeur :

«Les individus dont on parle, c’est une encre dont la toxicité est telle qu’une simple goutte suffit à troubler tout le verre. Si vous ne versez pas l’encre à côté, vous perdez le verre. Vous perdez la détention…»

Quelques nouveaux idéologues apparaissent. Selon eux, Daech aurait eu une mauvaise appréciation du rapport de force. Ils distinguent deux phases de l’action jihadiste : la première correspond à la période mecquoise, encore relativement pacifique. La seconde, médinoise, est l’affirmation du nouveau pouvoir musulman et l’extermination des mécréants. L’EI a voulu entrer trop vite dans cette phase médinoise, avec l’affrontement armé.

Priorité à l’éducation !

Aujourd’hui, affirme un prisonnier,

«on est la génération «sacrifiée», mais celle de nos enfants, on est en train de l’éduquer pour que quand ils auront nos âges, le rapport de force face à l’État leur soit favorable, qu’ils soient tellement nombreux que l’État ne puisse même plus les mettre en prison…»

Ça commence par de nouveaux comportements dans l’habillement, la nourriture, l’éducation des jeunes. «C’est déjà pas mal avancé. À long terme, ça va changer la société…»

Revenons à notre question : que faire devant la menace ? Pour Micheron, d’abord produire des savoirs nouveaux et «les mettre au service d’un diagnostic global, préalable à toute recherche de solutions». Car la catastrophe menace surtout «si rien d’autre que le renforcement de l’ordre sécuritaire et la stigmatisation n’est formulée en guise de réponse définitive.» A le lire, de même que Rougier, c’est bien l’ordre sécuritaire qui a toujours manqué.

Alors, quoi d’autre ? «Mener un débat serein», «s’approprier le savoir», «sortir du déni généralisé qui nourrit l’hystérisation», ne pas «confondre l’idéologie salafiste avec l’islam», poursuivre ce genre de recherches, celle-ci n’étant que «la première étape de cette réflexion»…

… Surtout qu’on peut avoir confiance :

«L’État et ses différents services, de l’éducation nationale à la justice en passant par la multitude d’acteurs sociaux, disposent de milliers d’intervenants quotidiens qui ont les capacités de faire face à l’activisme de quelques centaines d’individus.»

Rappelons que Darmanin ne parle pas de centaines, mais 8000 radicalisés liés au terrorisme, et tous sont loin d’être répertoriés.

Il a donc fallu cinq ans de recherche à Micheron pour en arriver à cette envolée rassurante… que la réalité dément quotidiennement.

Enfin, il affirme que les Frères musulmans ont passé au salafisme. Comme si l’extension de la doctrine jihadiste avait effacé leur présence et leur stratégie (voir entre mille autres «Qatar Papers» pour se convaincre du contraire»), stratégie plus pacifique d’infiltration politique et culturelle.

Mais au final, les deux mouvances œuvrent à un même objectif : l’islamisation de la société. Qui est effectivement bien avancée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Valette

source: https://www.dreuz.info/2020/09/13/que-peut-on-faire-aujourdhui-face-aux-radicalises-hugo-micheron-nimagine-pas-la-moindre-solution/

Lire sur le même sujet le post de Maurice Ruben à propos de l’ouvrage d’Eric Delbecque «Les silencieux».

Suisse : Un partisan de l’Etat islamique écope de quatre ans de prison ferme (Vidéo)

Le Tribunal pénal fédéral a condamné vendredi à quatre ans et un mois de prison ferme un partisan de l'Etat islamique surnommé dans les médias l'"émir de Winterthour". Son complice obtient le sursis.

 

 

La Cour des affaires pénales a reconnu l'accusé principal, âgé de 34 ans, coupable de participation à une organisation criminelle et de détention de représentations violentes. En revanche, elle a libéré son complice des accusations d'actes d'ordre sexuel avec un enfant, détention d'images violentes et pornographie. L'homme est cependant condamné pour participation à une organisation criminelle.

[...]

RTSSwissinfo.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini

Suisse : Un demandeur d’asile aurait financé l’Etat islamique avec l’aide sociale

Un membre présumé de l’État islamique aurait appelé à des attentats-suicides et aurait planifié des attaques terroristes. A présent, il doit comparaître.

Ce n'est pas le premier procès d'un membre présumé de l'Etat islamique en Suisse, mais peut-être le plus important : un Irakien de 52 ans qui vivait dans un centre d'asile suisse devra répondre devant le Tribunal pénal fédéral à Bellinzone à partir de mercredi prochain.

Le ministère public de la Confédération accuse l'homme d'avoir violé la loi fédérale sur l'interdiction d'Al-Qaida, de l'État islamique et de groupes apparentés et d'avoir participé à une organisation criminelle. En outre, lui est reproché la fabrication et le stockage de multiples représentations de violence, notamment propagandistes et cruelles, de commettre de multiples fraudes et de conduire une voiture sans autorisation.

L'acte d'accusation comporte près de 100 pages. Le site "Bluewin" résume les points principaux.

Qui est l'accusé ?

Selon le ministère public, l'accusé était membre de l'organisation terroriste interdite État islamique (EI), opérant à partir de la Suisse depuis 2014 environ, mais au plus tard à partir de la mi-2016.

L'homme vivait dans un centre d'asile et a fréquenté la mosquée controversée An'Nur à Winterthur. Selon le journal "Tages-Anzeiger", neuf hommes et trois jeunes gens des environs se sont rendus en Syrie, vraisemblablement pour y rejoindre le régime terroriste.

Selon le ministère public, l'accusé lui-même a agi depuis la Suisse. Son objectif était "d'établir un califat mondial en tant qu'entité étatique, basé sur les piliers d'une doctrine extrémiste violente, salafiste-jihadiste, dont l'utilisation de moyens de violence terroristes fait partie intégrante.

[...]

Des attentats terroristes prévus en Suisse ?

Le 10 août 2016, l'accusé aurait téléchargé sur son téléphone portable un document contenant des informations pour débutants sur les explosifs et les poisons, a déclaré l'accusation.

Le document de 216 pages était un cours de formation de l'Etat islamique, qui comprend sept leçons ainsi que des chapitres de questions et de discussion. Selon le ministère public, il s’adresse expressément aux personnes qui souhaitent commettre des attentats djihadistes contre des pays occidentaux.

Le document décrit l'équipement et les matières premières nécessaires pour la fabrication d'explosifs et leurs possibilités d'approvisionnement. Il contient également des informations sur la fabrication d'engins explosifs et/ou incendiaires non conventionnels et leur mode d'utilisation, à savoir les "objets susceptibles de provoquer des éclats et les détonateurs improvisés", indique l'acte d'accusation.

Le document contient des descriptions et des illustrations sommaires d'explosifs, tels qu'une voiture piégée avec un chargement de bidons d'essence et de bouteilles de gaz, qui est déclenchée par un téléphone portable.

Les 216 pages sont également destinées à contenir des conseils sur la manière de se comporter, notamment en ce qui concerne la confidentialité, afin d'éviter d'être découvert par les parents et les autorités, "tout en indiquant, entre autres, d'autres moyens d'obtenir les substances requises afin de ne pas attirer l'attention".

Le 14 avril 2017, l'accusé aurait reçu un message vocal d'un cadre de l'Etat islamique. Selon le ministère public, celui-ci a ordonné à l’accusé de préparer "d'autres choses" "là-bas", c'est-à-dire en Suisse, afin d'obtenir la satisfaction d'Allah et de faire appliquer la charia. Selon l'accusation, les "autres choses" sont des attaques terroristes.

Le prévenu a répondu qu'Allah le récompenserait par la gentillesse, qu'Allah le bénisse pour cette belle déclaration, si Allah le veut, avec la permission d'Allah. Ainsi, le prévenu a accepté l’ordre de préparer des attentats terroristes en Suisse.

L'accusé aurait soutenu l'Etat islamique avec de l'argent de l'aide sociale

À plusieurs reprises, l'homme de 52 ans aurait effectué des transactions afin de permettre à l'Etat islamique de poursuivre ses activités terroristes. C’est ce que le procureur lui reproche. Par exemple, il aurait transféré près de 3 500 francs suisses à un destinataire en Turquie pour permettre la libération d'un membre de l'Etat islamique.

En outre, le ministère public accuse le prévenu d'avoir soutenu financièrement un homme qui a planifié un attentat suicide au moyen d'un bus.

Le prévenu aurait reçu de l'argent d'un bureau d'aide sociale pour "financer ses moyens de subsistance et, si possible, ses activités régulières de soutien à l'Etat islamique", selon l'accusation.

Il avait "frauduleusement" présenté des faits au bureau d'aide sociale afin d'obtenir de l'argent qui ne lui avait pas été accordé.

Lors des réunions, il aurait nié à plusieurs reprises avoir des revenus et des biens à sa disposition, mais ses dénégations auraient été fausses. Étant donné qu’il s’agissait de biens immobiliers en Irak, cela n’a pas pu être vérifié. Entre février 2017 et mai 2017, il aurait reçu un soutien de près de 4400 francs suisses.

Les cellules dormantes ont-elles été construites ?

Selon le ministère public, l’accusé aurait ordonné à une femme d’organiser les «frères kurdes» afin de créer une cellule dormante de l’État islamique. À cette fin, l’accusé lui aurait ordonné de suivre un cours de charia de l’État islamique et d’apprendre à construire des cellules dormantes, y compris en ce qui concerne leur répartition géographique et l’attribution d'ordres, aux fins des objectifs de l’État islamique, qui comprennent notamment la perpétration d'attentats terroristes.

[...]

L'accusation exige que les frais de procédure soient partiellement à la charge de l'accusé. Sur un total d'un peu moins de 690 000 francs suisses, l'homme de 52 ans doit payer un peu moins de 327 000 francs suisses.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Bluewin.ch / 24heures.ch (ancien article)


 

Rappels :

Un Irakien lié à l’Etat islamique opérait en Suisse : « Il avait reçu des instructions pour attaquer la Suisse. »

Suisse. Alerte d’attentat à Berne: Un Afghan de 21 ans arrêté dans l’Eglise du Saint-Esprit.

L’imam bosniaque naturalisé suisse voulait refaire l’attaque de Nice. Le couple planifiait également des attentats en Suisse.

Bienne: Maman fière de son fils jihadiste mort en martyr. Le père aurait participé à la planification d’attentats en Suisse tout en percevant de l’argent du canton.

6 mois de prison ferme pour la jihadiste qui était favorable à un attentat en Suisse. « Elle suivra une psychothérapie »

Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Suisse : un jeune islamiste avait porté plainte pour s’opposer au contrôle de son téléphone portable

Suisse : Des sympathisants présumés de l’Etat islamique rapatriés. Ils n’ont pas été placés en détention.

 

 

 

350 membres de l’Etat islamiques de retour en Allemagne

Selon l'Office fédéral de la police criminelle, environ 350 islamistes allemands sont rentrés en Allemagne depuis la Syrie et depuis l'Irak. 100 d'entre eux auraient combattu activement.

"Pour plus de 100 rapatriés, il existe des preuves qu'ils ont participé activement aux combats en Syrie ou en Irak ou qu'ils ont reçu une formation à cette fin", a déclaré une porte-parole de l'Office fédéral de la police criminelle au journal "Rheinische Post" de Düsseldorf.

De nombreux islamistes allemands sont morts au combat. "Il existe des indications que plus de 260 personnes sont mortes en Syrie et en Irak ; parmi les personnes décédées, plus de 80 étaient considérées comme un danger", a déclaré la porte-parole du BKA.

Un porte-parole du ministère de l'Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie a déclaré au journal que dans de nombreux cas, les rapatriés représentent un danger considérable. Les personnes sont formées aux armes et ont une expérience du combat. "Et parce qu'ils ont intériorisé l'idéologie jihadiste violente et méprisent profondément notre mode de vie", a-t-il ajouté.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Stuttgarter-nachrichten.de