Liège (Belgique) : affrontement entre bandes tchétchènes et kurdes à la kalashnikov, 1 mort et 2 blessés

Selon des informations que la RTBF a pu se faire confirmer, il s’agissait d’une expédition punitive menée par des verviétois d’origine tchétchène, à la suite d’un précédent “incident” survenu jeudi à Bressoux-Droixhe. Plusieurs armes ont été retrouvées dans leurs voitures au moment où ils ont été arrêtés au pont-barrge de l’île Monsin. On nous parle de fusil mitrailleur AK-47 (Kalsahnikov) et d’arme blanche. Certains protagonistes étaient déjà connus de la justice. Plus de cent policiers étaient présents sur le terrain à Droixhe ce vendredi après-midi.

 

 

“Des armes lourdes ont été utilisées” précise ce matin le Parquet de Liège qui évoque “une rivalité entre bandes de jeunes. Un juge d’instruction et le Parquet sont descendus sur place hier soir avec un médecin légiste et un expert balistique. Les 28 personnes interpellées sont toujours en audition.”

 

 

Une personne est décédée et deux autres sont blessés. lors d’une altercation ce vendredi après-midi avenue de Nancy, dans le quartier de Bressoux-Droixhe. La bagarre a impliqué plusieurs personnes dans un affrontement entre bandes, tchètchène d’un côté et kurde de l’autre.

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RTBF

Via Fdesouche

Facebook a censuré les Kurdes syriens pour protéger son business en Turquie

En 2018, c’est la directrice des opérations de Facebook elle-même qui a scellé le sort de la page officielle des forces kurdes syriennes (YPG), sur fond d’une campagne militaire turque sanglante sur le territoire syrien.

Facebook du mauvais côté de l’histoire, encore. Le magazine d’enquête Propublica dévoile que la direction de Facebook a cédé aux pressions d’Ankara lors de la campagne turque contre les forces kurdes syriennes en 2018.

Alors que le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan menaçait l’entreprise de représailles si Facebook ne censurait pas la page, la direction a rapidement choisi. C’est par le biais d’un mail laconique que la directrice des opérations de Facebook, Sheryl Sandberg, a donné son feu vert pour fermer la page officielle des « Unités de protection du peuple » (YPG).

www.01net.com

Via Fdesouche

Allemagne : 80 Kurdes montent dans un train sans payer et tabassent les policiers venus les arrêter

Les membres d'un mouvement de jeunesse kurde étaient assis dans un train à destination de Hambourg sans billet. Lors du contrôle, ils sont devenus si violents que la police fédérale est arrivée avec plus de 200 agents.

Plus de 80 militants d'un mouvement de jeunesse kurde ont pris un train de Lunebourg à Hambourg sans billet - puis, pendant le contrôle, ils ont massivement agressé le préposé au train. Par conséquent, le train s'est arrêté à la gare de Bardowick, où la police fédérale avec plus de 200 agents et soutenue par d'autres groupes de la police d'État était en service, comme l'a annoncé vendredi la police de Lunebourg.

De nombreuses "personnes ont continué à ne pas coopérer" et ont asséné des coups de pied et de poing aux policiers dans l'enceinte de la gare. Certains officiers de police ont subi des blessures mineures.

L'identité de plus de 80 personnes a été établie. [...]

Plusieurs procédures pénales pour agression et résistance contre des agents de la force publique ont été engagées. En outre, le contrôle des données personnelles a révélé qu'une douzaine de voyageurs se trouvaient en Allemagne sans autorisation, dont trois mineurs.

Selon la police, les voyageurs étaient membres d'un groupe qui avait organisé des manifestations à Hanovre et dans les districts de Celle, Uelzen, Lüneburg et Harburg depuis le 5 septembre. Après deux nuits dans un camp à Lueneburg, les militants étaient en route pour Hambourg via Winsen/Luhe.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

 

Autriche : Conflits violents entre Kurdes et Turcs à Vienne

Jeudi, des scènes de violences entre Turcs et Kurdes ont eu lieu à Wien-Favoriten. Les extrémistes Antifa ont pris part aux événements aux côtés des Kurdes. Lorsque les Kurdes et  les Antifas se sont barricadés dans la maison communiste Ernst-Kirchweger-Haus (EKH), celle-ci a été attaquée et assiégée par des centaines d'assaillants à coups de projectiles. Un balcon a également été incendié. Finalement, la police, détestée et souvent agressée par les extrémistes de gauche, a dû escorter les Antifas en lieu sûr.

 

 

 

 

Mercredi déjà, des actes violents ont été commis lors d'une manifestation kurde. Selon les médias, cette manifestation aurait été attaquée par les "Loups gris turcs". Ce groupe est fidèle à Erdogan et combat en principe tout ce qui n'est pas du ressort d'une ligne conservatrice turco-islamique. La presse grand public veut fabriquer une lutte "gauche contre droite" à partir de ce conflit. En réalité, il s'agit probablement d'un autre conflit importé de l'étranger, qui se déroule actuellement sur le sol autrichien.

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Gauche et Kurdes liés depuis des décennies

En Autriche, des groupes de gauche et d'extrême gauche sont solidaires depuis des décennies des préoccupations du Parti des travailleurs kurdes (PKK). Ce parti est également considéré comme une organisation terroriste dans l'UE. Cela explique également la proximité entre les groupes d'extrême gauche comme les Antifas et les groupes kurdes communistes de Vienne qui sont prêts à recourir à la violence.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Wochenblick.at

 

Meschede (All.) : Falsification de documents et provocation, une famille de demandeurs d’asile turcs se moque de l’administration « Vous ne pouvez rien faire contre nous »

Un couple de demandeurs d'asile déboutés montre à l'Etat de droit ses limites. Le couple se moque de l’Office des étrangers.

Alors qu'ils tentaient de les expulser, les employés ont entendu certains membres de la famille leur dire "Vous ne pouvez rien faire contre nous". La tentative d'expulsion de lundi a échoué.

Cette tentative est devenue célèbre car des parents et des amis turco-kurdes de Meschede ont fêté bruyamment l'échec sur le parking de la maison du quartier.

Le couple de demandeurs d'asile de Meschede a été condamné pour falsification de documents

Depuis 2019, le couple a été condamné pour violation du droit de séjour et falsification de documents.

Lorsqu'ils sont entrés en Allemagne en 2015, tous deux s'étaient fait passer pour des réfugiés de guerre civile en provenance de Syrie. Ils ont ensuite été affectés à Meschede en tant que demandeurs d'asile. Ce n'est qu'après des années que les soupçons de fausses identités ont été confirmés et qu'ils ont pu être condamnés : En réalité, tous deux sont des Kurdes de Turquie - ils ne connaissent rien de la Syrie. [...] Leur demande d'asile ayant été rejetée, ils auraient dû quitter l'Allemagne. [...]

Quatre enfants à Meschede - dont deux nés en Allemagne

A Meschede, le couple a quatre enfants. Les deux enfants plus âgés sont nés en Turquie, ils possèdent des papiers turcs. Les deux plus jeunes sont nés à Meschede, ils ne possèdent pas de papiers turcs, et les parents refusent de les demander. Ils sont les seuls à pouvoir le faire, l'autorité allemande ne peut pas le faire à leur place. Selon la législation turque, ces documents doivent être demandés personnellement par les parents dans un consulat. Sans papiers, personne ne peut être expulser d’Allemagne.
Le bureau des étrangers a tenté une autre solution.

Le couple a été invité à plusieurs reprises à quitter volontairement l'Allemagne. "Nous ne partirons pas volontairement, nous ont-ils dit", a déclaré Martin Reuther, porte-parole du district.

Les autorités ont tenté d'expulser le père et les deux enfants plus âgés. Afin d'éviter une séparation permanente, la mère ainsi que les deux plus jeunes enfants auraient pu partir volontairement par la suite.

Lors de l'expulsion, le mari a déclaré : "Vous ne pouvez rien nous faire". [...]

L'expulsion à Düsseldorf a échoué

Le mari et les enfants les plus âgés ont été emmenés à l'aéroport de Düsseldorf pour être acheminés par avion à Istanbul. Dans l'avion, le mari a déclaré à l'équipage de la Turkish Airlines qu'il ne voyagerait pas avec eux de son plein gré.

Il s'agissait d'un vol régulier - le pilote a alors refusé de prendre l'homme à bord pour des raisons de sécurité. Il craignait qu'il y ait des problèmes pendant le vol.

Lors d'une expulsion, une escorte policière n'est présente que si l'on sait à l'avance qu'il existe un danger de la part des personnes expulsées.

Fête de bienvenue sur le parking de la maison de quartier à Meschede

La résistance passive du père a donc été couronnée de succès. L'homme et les enfants ont dû quitter l'avion. Les trois individus ont été ramenés à Meschede. Ils ont été relâchés sur le parking de la maison de quartier. Là, ils ont été accueillis bruyamment par leurs amis et par leur famille.

"Ils ont dit à nos collaborateurs : „Vous pouvez revenir chaque soir, car nous continuerons à ne pas enregistrer nos enfants.“" raconte Martin Reuther.

Les coûts totaux de l'expulsion avortée, tels que les frais d'annulation du vol et les frais de personnel, s'élèvent à plusieurs milliers d'euros et doivent être payés par l'Etat. La famille continuera à percevoir les allocations pour demandeurs d'asile, tandis que la ville de Meschede continuera à prendre en charge les frais de logement et de subsistance.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Wp.de

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

"Selon les informations disponibles, une délégation turque conduite par le Président Erdogan participe au Forum sur les réfugiés", a déclaré la porte-parole du DFAE Carole Wälti.

Il semble toutefois que l’autocrate turc ne soit pas satisfait de sa simple présence à la conférence internationale. Selon les recherches du SonntagsBlick, Erdogan prévoit de faire de la propagande devant ses partisans. Les fans et les adversaires de l'autocrate viendront de toute la Suisse.

"Pour voir notre chef."

On ne sait toujours pas exactement où cela devrait avoir lieu. Selon de nombreux indices, il s'agirait de l'hôtel Four Seasons à Genève. Du moins, c'est là que les cercles proches d'Erdogan se mobilisent pour le déjeuner du lundi.

L'Union des Démocrates Internationaux, une organisation de lobbying du parti au pouvoir turc AKP, appelle ses partisans à se rendre en masse à Genève par le biais des médias sociaux et de SMS.

La réaction a rapidement suivi. Un Turc argovien a écrit sur Facebook : "Nous viendrons, si Dieu le veut ! Pour voir notre chef, nous sacrifierions nos vies." D'autres organisent déjà des voyages en bus jusqu'à Genève.

Dans la soirée, le dirigeant turc organisera également un dîner de gala secret pour ses relations en Suisse.

En Suisse, Murat Sahin fait office de bras droit d'Erdogan

Murat Sahin, président de l'Union des Démocrates Internationaux, est l'un de ceux qui devraient être assis à la table du président turc. Sahin entretient des liens étroits avec l'appareil de pouvoir turc depuis des années et fait office de bras droit d'Erdogan en Suisse.

Il a peut-être personnellement organisé la propagande à Genève. Sur Facebook, il a juré sa fidélité inconditionnelle à Erdogan : "Aussi longtemps que je respirerai, je vivrai toute ma vie là où tu me diras de vivre et je combattrai avec toi sur ce chemin."

Alors que la Confédération et les cantons prévoient un dispositif de sécurité massif pour le Forum sur les réfugiés de mardi, la brève intervention d'Erdogan lundi risque d'être beaucoup plus délicate. Des militants de gauche et des Kurdes préparent déjà des manifestations. Il existe un risque d'affrontements entre camps ennemis.

Depuis des mois déjà, les opposants d’Erdogan manifestent régulièrement dans les villes suisses. Il s'agit de manifestations contre la guerre d'agression turque à l'encontre des Kurdes en Syrie du Nord. Ce n'est que récemment que le service de renseignement fédéral a mis en garde contre la violence à l’encontre des institutions turques et des manifestations de militants.

(Traduction libre Christian Hofer pour les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

 

Attaque de la Turquie: l’OTAN se dégonfle

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg se refuse à condamner l'opération turque et il a avalisé «les légitimes préoccupations pour sa sécurité» avancées par Ankara pour la justifier.

Les discussions vont «être musclées», mais «pas question de se disputer», a commenté un diplomate de haut rang. Il n'est «pas question de sanctionner Ankara ni d'exclure la Turquie, il n'y a pas de procédure pour cela», a-t-il rappelé. «On ne veut pas perdre la Turquie, car c'est un allié stratégique», a-t-il expliqué.

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20min.ch

Berlin : un Irakien récidiviste jugé pour avoir lacéré grièvement le visage et le ventre de sa victime lors d’un vol

Selon l'accusation, le 8 juin, Sevan D. (24 ans) a exigé l'argent et le téléphone portable de sa victime. Le jeune homme a refusé de donner ses objets de valeurs. Le voleur lui a alors infligé de graves coupures au visage, au ventre et au bras, puis il s'est enfui. La victime a été hospitalisée et opérée.

Par la suite, le jeune homme blessé a reconnu l'agresseur sur Facebook : Sevan D., né en Irak, sans-abri à Berlin, connu de la police sous divers pseudonymes et déjà condamné. Quelques semaines avant le crime violent, l'Irakien était sorti de prison. A présent, il se trouve de nouveau en garde à vue. Le ministère public l'a accusé de lésions corporelles dangereuses et de tentative d'extorsion particulièrement grave.

Face au tribunal, l'Irakien nie tout. Il fait des gestes obscènes devant les photographes et exige avec agressivité : "Je ne comprends pas l'interprète, je suis kurde, j'en veux un de ma patrie ! Pourquoi me retenez-vous ici ?" Il risque une peine pouvant aller jusqu'à dix ans d'emprisonnement.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bz-berlin.de

Offensive turque : «Des preuves accablantes de crimes de guerre»

Les forces turques et leurs supplétifs syriens ont commis des «crimes de guerre» lors de leur offensive contre les forces kurdes en Syrie, a affirmé vendredi Amnesty International. L'ONG dénonce des «exécutions sommaires» et des attaques meurtrières contre des civils.

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Amnesty rapporte le témoignage d'un secouriste du Croissant rouge kurde qui dit avoir retiré des corps des décombres après un raid turc le 12 octobre sur le village de Salhiyé près d'une école, où des déplacés avaient trouvé refuge. «Je ne pouvais pas dire si (les enfants tués étaient) des garçons ou des filles, parce que les corps étaient noirs comme du charbon», raconte le secouriste.

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20min.ch

 

 

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

(Photo d'illustration issue d'une vidéo d'Euronews sur Youtube)

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Une émeute a éclaté vendredi dans le camp d’Al-Hol dans le nord-est de la Syrie, où vivent des milliers de familles de jihadistes présumés du groupe État islamique (EI), ont affirmé des responsables kurdes.

Des membres de la police locale kurde des Assayech ont été attaqués par des femmes du camp qui avaient organisé une manifestation et refusé d’obéir aux gardiens, a indiqué un responsable du camp, qui abrite plus de 70 000 déplacés, dont 3000 familles de jihadistes, selon l’administration kurde établie dans la région.

L’incident est survenu après qu’une partie des forces de sécurité kurdes responsables du camp a été redéployée plus au nord pour contribuer aux efforts visant à repousser une offensive turque contre une milice kurde à la frontière.

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Journaldequebec.com

 

Rappels :

Bombardements turcs contre une prison kurde : la Turquie cherche-t-elle à libérer les jihadistes?

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

Non, Trump n’ « abandonne » pas les Kurdes !

Publié par Guy Millière le 11 octobre 2019

Ces derniers jours, les rumeurs les plus insensées ont couru sur internet et dans la presse française. Elles courent toujours. Donald Trump aurait “abandonné les Kurdes” et se conduirait comme un “traitre”, voire comme un “criminel”.

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Les Kurdes de Syrie ont été armés par les Etats-Unis et ont combattu l’Etat islamique, qu’ils ont contribué à écraser, encadrés et soutenus par les forces spéciales américaines. Il n’en reste pas moins que la faction dominante chez les Kurdes de Syrie est le PKK, parti des travailleurs du Kurdistan, marxiste-léniniste, et un parti marxiste-léniniste ne peut pas être considéré comme un allié stratégique des Etats-Unis, où il est, comme en Europe, placé sur la liste des organisations terroristes. Les YPG, “unités de protection du peuple”, souvent citées, sont la branche militaire du PKK, et la composante essentielle des “forces démocratiques syriennes” (qui ne sont pas démocratiques et ne représentent pas toute la Syrie). L’allégeance des YPG au PKK ne peut échapper qu’à ceux qui ne veulent pas voir : à chaque cérémonie des YPG, les sigles du PKK sont là et le portrait géant d’Abdullah Ocalan, fondateur et dirigeant du PKK (emprisonné en Turquie) est toujours présent.Ecraser l’Etat Islamique était un objectif des Etats-Unis. C’était un objectif du PKK et des YPG. Cela justifiait un combat commun. Cela ne justifiait rien de plus.

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  • Les soldats américains en Syrie n’ont pas mission de protéger les YPG d’une offensive turque (ils sont d’ailleurs trop peu nombreux pour cela). Ils n’ont pas même à servir de force d’interposition. Comme on le dit ici : the US have no dog in this fight. “Les Etats-Unis n’ont pas de chien dans ce combat”.
  • La Turquie est officiellement alliée des Etats-Unis, mais ne mérite pas leur soutien, et la Turquie n’a pas le soutien des Etats-Unis.
  • Les YPG ne méritent pas non plus le soutien des Etats-Unis dans ce combat, qui ferait entrer les Etats-Unis en guerre avec la Turquie, pour une cause que les Etats-Unis ne défendent pas : celle des YPG et du PKK.
  • Trump a retiré cinquante hommes des zones de combat potentiel aux fins qu’ils ne servent pas de cibles ou de boucliers humains. Et les hommes retirés par Trump n’auraient pu servir à autre chose qu’à être des cibles ou des boucliers humains.
  • Ils n’ont pas été envoyés pour se battre contre l’armée turque, au service des YPG et du PKK.
  • [...]

    article complet:

Bombardements turcs contre une prison kurde : la Turquie cherche-t-elle à libérer les jihadistes?

Rappels : Turquie: Lorsque le gouvernement assurait la protection des jihadistes pour les soigner dans les hôpitaux turcs.

La Turquie accusée de recruter des combattants de l’Etat islamique pour attaquer les Kurdes

L’inquiétant témoignage d’un ancien policier de l’Etat Islamique: La Turquie aide directement l’Etat islamique!

Pour la Turquie, candidate à l’UE, l’Etat islamique n’est pas un ennemi

Témoignage : l’équipe de RT qui a révélé le trafic de pétrole entre la Turquie et Daesh raconte tout

L'ASL a été soutenue par Obama et Hollande afin de détruire le gouvernement de Damas. Ces politiciens de gauche ont donc armé des individus qui sont aujourd'hui au service d'Erdogan. Tout va bien.

 

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Alors que des milliers de djihadistes restent prisonniers des milices kurdes des FDS, ces derniers ont accusé la Turquie d’avoir bombardé une prison où se trouveraient des terroristes de Daech*.

La Turquie a effectué un raid aérien sur une prison du nord de la Syrie où sont détenus des terroristes de Daech*, ont déclaré les Forces démocratiques syriennes (FDS), une milice arabo-kurde.

«Une des prisons où se trouvaient des détenus de Daech* a été bombardée par la Turquie», ont indiqué les combattants sur Twitter. «La Turquie cherche à saper tous les efforts et progrès obtenus lors de notre combat contre Daech*», ont-ils ajouté.

 

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Sputniknews.com / Lefigaro.fr

 


Face aux Kurdes, la Turquie envoie combattre des rebelles syriens avides de revanche

Ankara a imposé à des combattants anti-Assad, qu’elle finance et arme, de s’unir contre les forces kurdes. Dans certaines zones conquises par la milice YPG en 2015, des représailles sont à craindre.

L’histoire de la guerre civile syrienne retiendra que la première fois que les groupes armés anti-Assad ont formé un front uni, ce n’était pas pour combattre les forces pro-gouvernementales, mais la milice kurde des YPG (Unités de protection du peuple). En prélude au lancement de son opération militaire dans le nord-est de la Syrie, la Turquie a imposé aux factions rebelles syriennes non djihadistes de se rassembler dans une organisation unique, labellisée « Armée nationale syrienne ».

Début octobre, le Front de libération nationale, installé dans la poche d’Idlib, qui regroupe d’anciennes brigades de l’Armée syrienne libre (ASL) et des formations islamistes modérées, a ainsi rejoint cette structure, placée sous la tutelle, toute théorique, du gouvernement de l’opposition syrienne, implanté à Gaziantep, dans le sud de la Turquie.

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Lemonde.fr

Des supporters d’Erdogan célèbrent la mort de miliciens kurdes en chantant une sourate du Coran

Des jeunes de l'AKP ont entonné un verset coranique alors que le président turc annonçait la mort de 3 747 «terroristes» lors de l’opération militaire à Afrin en Syrie, contre les milices kurdes. Une réaction qui n’a pas été du goût de ce dernier.

Le 25 mars, au cours d’un meeting politique dans la ville de Giresun, dans le Nord de la Turquie, le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué l’opération Rameau d’Olivier qui dure depuis le 20 janvier sur la région d'Afrin en Syrie. Elle a pour but de sécuriser les frontières de la Turquie contre les milices kurdes.

Alors qu’il annonçait la neutralisation de 3 747 «terroristes», terme généralement utilisé par Ankara pour désigner les combattants kurdes, des jeunes du parti de l’AKP – le parti présidentiel – ont récité un verset du coran. Selon le quotidien turc Zaman, il s’agirait du douzième verset de la troisième sourate du Coran : «Dis à ceux qui ne croient pas : "Vous serez vaincus bientôt ; et vous serez rassemblés vers l'Enfer. Et quel mauvais endroit pour se reposer !"»

(...)

Source et article complet

Allemagne. Aéroport de Hanovre: Bagarre de masse entre Turcs et Kurdes (Vidéo)

Importation des conflits ethniques. La réalité du multiculturalisme en Europe:

À l'aéroport de Langenhagen, environ 180 personnes du terminal B ont été impliquées dans une bagarre. Selon les premières investigations, il s'agit de Turcs et de Kurdes.

La vidéo suivante vient de nous être transmise par des amis de Hanovre.

Un groupe de fascistes turcs se sent provoqué par l'action d'un groupe de Kurdes et attaque la foule.

Les forces de l'ordre tentent d'intervenir et de calmer la situation

 

 

Source Source2

 

Rappels:

USA: La sécurité d’Erdogan tabasse les opposants kurdes devant les caméras (Vidéos choquantes)

Berne: La vidéo choc de l’affrontement entre Kurdes et Turcs que les médias ne vous montreront pas

Le dictateur turc Erdogan veut envahir le nord-ouest de la Syrie

Turquie-Erdogan-2

   
Michel Garroté  --  Le chef de file des négociateurs de l'opposition islamique syrienne a exigé mardi 16 janvier 2018 que les Etats-Unis et l'Union européenne intensifient leurs pressions sur le président Bachar al Assad pour son départ, mais aussi sur la Russie et l'Iran afin que tous reviennent à la table des négociations.
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"L'heure est venue pour le président Trump, la chancelière Merkel et la Première ministre May de dire stop", a décrété Nasr Hariri. Faute de telles interventions, le sang des Syriens continuera de couler, a-t-il menacé, ajoutant que les prochaines négociations sur le sort de la Syrie se tiendront fin janvier à Vienne, en Autriche.
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Et des membres de la rébellion islamique syrienne soutiendront l'offensive que la Turquie entend mener en Syrie contre les milices kurdes YPG (Unités de protection du peuple) présentes dans la poche syrienne d'Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie, a déclaré mardi 16 janvier 2018 le dictateur turc, Recep Tayyip Erdogan.
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Annoncée en novembre dernier, cette invasion turque du nord-ouest de la Syrie a été une nouvelle fois évoquée par le pouvoir turc après l'annonce, dimanche 14 janvier 2018, du projet de la coalition sous commandement américain de constituer une nouvelle force de gardes-frontières dans la région du nord de la Syrie contrôlée par des Kurdes et leurs des Arabes.
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Ce projet est combattu tant par Ankara que par Damas et ses alliés russes et iraniens. Interrogé sur une éventuelle participation des rebelles islamistes syriens à l'opération turque visant la poche syrienne d'Afrin, Recep Tayyip Erdogan a répondu : "Bien sûr qu'ils le feront". En clair, Erdogan et la rébellion islamique syrienne veulent, encore et toujours, le retrait des occidentaux, le contrôle du nord-ouest de la Syrie et le renversement de Bachar Al-Assad.
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La décision de Washington de maintenir les bases américaines dans le Nord de la Syrie, sécurisées par une nouvelle force locale formée de 30.000 hommes, s’est donc attiré une menace de la part de la Russie. Ainsi, le Colonel-Général Vladimir Shamanov, président de la Commission de Défense de la Douma (parlement russe), a déclaré : "Les pratiques des Etats-unis, qui dirigent une coalition internationale supposée combattre Daesh, contredisent les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin d’établir la stabilité en Syrie".
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 17.1.2018
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Trump veut-il une intervention de l’Otan au Moyen Orient ?

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Sur Média Presse Info, Antoine Lacoste (dont l'analyse, trop anti-Trump, n'est pertinente qu'en partie seulement) a récemment écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En Syrie, le front actuel le plus important concerne les avancées vers Raqqa, "capitale" de l’Etat islamique. La grande originalité de ce front, c’est que les forces spéciales américaines y sont très présentes et soutiennent activement les kurdes, chargés de libérer Raqqa.
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Antoine Lacoste : Le problème c’est après : Raqqa tombera, c’est sûr, simple question de temps. Mais que feront les Américains après ? Vont-ils repartir pour finir de s’occuper de l’Etat islamique en Iraq et laisser les mains libres aux Russes en Syrie ? Une seule chose est maintenant certaine mais elle est de taille : les islamistes ne prendront pas le pouvoir en Syrie.
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Antoine Lacoste : Les chrétiens syriens [1ère photo au-dessus de cet article] pourront donc progressivement reconstruire leurs maisons et leurs églises en remerciant les Russes de les avoir sauvés d’un génocide programmé. Parallèlement les chrétiens syriens se demanderont longtemps comment leur "vieille amie" la France a pu soutenir avec autant de zèle des bandes islamistes armées et financées par le Qatar et l’Arabie Saoudite, a récemment ajouté Antoine Lacoste sur Média Presse Info (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Intervention possible de l'Otan au Moyen Orient :
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Le jeudi 25 mai 2017, le secrétaire général de l’Otan a annoncé que l’Alliance atlantique avait décidé d’élargir son soutien à la coalition internationale anti-Daech. Le jeudi 18 mai 2017, l'aviation de la coalition avait mené par les États-Unis a frappé un convoi pro-Assad dans l’est de la Syrie, dans la zone d'At-Tan, affirmant qu’il représentait "un danger pour les forces de la coalition".
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"Les Etats-Unis proposent que l'Otan prenne en charge une mission d'entraînement des forces irakiennes après la défaite du groupe Etat islamique", avait déjà déclaré, le mercredi 17 mai 2017, le chef d'état-major inter-armées américain, le général Joe Dunford. Ces trois faits sont importants.
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Le général Joe Dunford (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'Otan "pourrait être idéalement positionnée pour fournir une mission d'entraînement aux forces irakiennes sur une longue période de temps", a en effet déclaré le général Joe Dunford à des journalistes, dans l'avion le ramenant d'une réunion de l'alliance à Bruxelles. De son côté, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi avait déjà indiqué que les forces irakiennes pourraient continuer d'avoir besoin d'un soutien après la défaite du groupe Etat islamique, mais n'avait pas encore formulé précisément ses besoins, a rappelé le général Dunford.
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L'Otan - Remplacer la coalition ou l'intégrer :
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La mission que l'Otan pourrait se voir confiée serait a priori cantonnée aux développement des capacités de l'armée irakienne. L'Otan pourrait aider l'armée irakienne en matière "de logistique, d'acquisitions, de développement de capacités, de formation de cadres et d'académies", a indiqué le général Dunford. Mais l'Otan resterait à l'écart des missions de conseils aux forces combattantes qui elles resteraient du domaine de la coalition contre l'EI, a-t-il ajouté. "Il ne s'agit pas de voir l'Otan faire du conseil militaire comme à Mossoul ou à Raqqa" en ce moment, a-t-il dit (les forces spéciales américaines sont actuellement très présentes sur le front de Raqqa).
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"Je ne pense pas, que nous en soyons, maintenant, au point de pouvoir envisager de voir l'Otan prendre complètement le relais de la coalition", a-t-il dit. L'administration Trump pousse l'Otan à développer son action contre les groupes extrémistes sur son flanc sud, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Séparément de la question d'une éventuelle mission de l'Otan en Irak, l'administration américaine demande déjà que l'Otan fasse partie de la coalition contre le groupe Etat islamique.
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La question a été évoquée au sommet de l'Otan à Bruxelles, le premier sommet de l'alliance auquel participe Donald Trump. Les chefs militaires des pays de l'Otan réunis se sont montrés favorables à cette proposition, selon le général Petr Pavel, le général tchèque qui dirigeait les travaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Erdogan nous pose un sérieux problème :
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La Turquie agira sans demander l'autorisation de personne si elle est confrontée à des attaques des milices kurdes syriennes YPG, avait indiqué le dictateur islamiste turc, Recep Tayyip Erdogan, juste après sa rencontre avec Trump à Washington (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La décision des Etats-Unis de fournir des armes aux Unités de protection du peuple kurde syrien, alors que se prépare l'offensive contre Raqqa, dernier bastion urbain de l'Etat islamique en Syrie, a provoqué le mécontentement d'Erdogan.
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Erdogan fait exprès de tout mélanger :
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Erdogan n'a pas critiqué l'option militaire américaine après sa rencontre avec Donald Trump, mais, s'exprimant un peu plus tard devant la presse à l'ambassade de Turquie à Washington, il a réitéré ses inquiétudes concernant les YPG, dont il allègue qu'ils seraient l'émanation du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
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"Nous leur avons clairement indiqué ceci : si, se produit, une attaque, des YPG et du PYD, contre la Turquie, nous appliquerons les règles d'engagement sans rien demander à personne", a dit Erdogan (Le PYD est la branche politique des YPG et non pas du PKK comme le prétend Erdogan). Le dictateur turc a reconnu que les Etats-Unis avaient pris leur décision concernant l'offensive contre Raqqa, à laquelle la Turquie ne prendra pas part, "en raison de la présence des Unités de protection du peuple kurde syrien".
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"Nous ne considérons pas comme saine votre coopération avec un groupe terroriste à Raqqa", a encore dit Erdogan. Les Etats-Unis considèrent les milices kurdes-syriennes YPG comme un atout important dans la lutte contre l'EI en Syrie, et, ils ne font pas, à la différence d'Erdogan, d'association avec le PKK kurde-turc (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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http://www.medias-presse.info/que-cherchent-les-americains-en-syrie/74543/
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https://fr.news.yahoo.com/etats-unis-mission-lotan-lirak-post-ei-064429430.html
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https://fr.news.yahoo.com/la-turquie-se-d%C3%A9fendra-contre-une-attaque-des-061927288.html
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USA: Erdogan aurait ordonné l’attaque contre les Kurdes

Nous parlions de cette affaire déjà ici.

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Mardi soir, des membres de la sécurité du président turc ont agressé des manifestants kurdes devant la résidence de l'ambassadeur de Turquie. Erdogan est désormais directement mis en cause.

USA: La sécurité d’Erdogan tabasse les opposants kurdes devant les caméras (Vidéos choquantes)

Si les présidents américain et turc ont promis de renforcer l'amitié entre leurs pays, la visite s'est soldée par de violents incidents entre le service de sécurité du président Erdogan et des manifestants pro-kurdes.

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 Selon des témoins, des gardes de sécurité du président Erdogan s'en sont pris à des manifestants pro-kurdes qui brandissaient le drapeau du Parti de l'union démocratique (PYD). Plusieurs vidéos des incidents ont été diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit la police tenté d'empêcher les membres de la délégation truque de s'approcher des manifestants. Mais à un moment plusieurs hommes en costumes sombre, qui seraient des gardes du corps du président Erdogan, parviennent à dépasser le cordon de sécurité et assènent des coups violents aux manifestants.         

 

 

Source et article complet

Rappel:

Berne: La vidéo choc de l’affrontement entre Kurdes et Turcs que les médias ne vous montreront pas

Suisse. Thurgovie: 14 personnes, principalement des Kurdes, accusés de trafics de migrants, meurtre et drogue

14 personnes, principalement des Kurdes, sur le banc des accusés. Ils sont accusés de meurtre et de trafic de migrants et de drogue.

C'est un meurtre commis en novembre 2010 à Kümmertshausen (TG) qui a mené les enquêteurs sur la piste d'une organisation criminelle spécialisée dans l'extorsion et les trafics de migrants et de drogues. La bande est constituée essentiellement de Kurdes de Turquie.

Source

Nos remerciements à Wilhelm ✙ ن

Ils ont peur d’être tués par des femmes

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Michel Garroté - Dans le quotidien libanais L'Orient-Le-Jour, Delil Souleiman nous livre un excellent reportage sur les combattantes kurdes qui défient l'Etat Islamique (EI) en Syrie et en Irak. Des femmes qui, au risque de leur propre vie, prennent les armes pour combattre des criminels islamistes, ça nous change des nanas islamo-gauchistes occidentales qui, en ce moment même, dans les rues de New York, appellent à assassiner Trump... A noter que les jihadistes ont la hantise d'être tués par ces femmes kurdes car ils estiment que c'est haram (prohibé par la religion). Quand ils entendent leurs voix, ils ont très peur, tandis qu'elles, en première ligne, elles lançent des youyous après chaque victoire.
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Delil Souleiman écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Dans un véhicule tout-terrain, Kazîwar, combattante kurde de 23 ans, fonce dans le désert syrien au nord de Raqqa pour rejoindre les premières lignes de combat contre les jihadistes du groupe État islamique (EI). « Nous voulons prouver que nous sommes capables et que nous avons un rôle à jouer » dans la lutte contre l'EI, affirme la jeune femme mince aux cheveux châtains qui a adopté ce nom de guerre. Kazîwar fait partie des Unités de protection de la femme kurde (YPJ), qui combattent aux côtés de leurs compagnons d'armes masculins dans l'offensive déclenchée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) – une alliance arabo-kurde – pour capturer Raqqa, « capitale » de l'EI en Syrie.
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Chaussée de baskets et portant une tenue de jogging sur son treillis en raison du froid, elle a pris les armes il y a plusieurs années et participé à maintes batailles contre les ultraradicaux. Dans l'un de ces combats, elle a perdu son amie, sa « sœur d'armes », Baharine Jia, dont elle a accroché la photo sur le rétroviseur de la voiture. Elles sont plusieurs centaines à lutter sans merci contre les jihadistes qui sèment la terreur dans les territoires sous contrôle kurde en Irak et en Syrie, notamment au sein de la communauté hétérodoxe des yézidis, réduisant leurs femmes à l'esclavage. « Notre participation aux brigades féminines est une revanche pour toutes les femmes enlevées à Sinjar (en Irak) et vendues (comme esclaves sexuelles) sur les marchés », explique Kazîwar.
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Elle arrive au hameau de Mazraat Khaled, à un kilomètre des combats opposant jihadistes et FDS, et à une trentaine de kilomètres de Raqqa. La jeune femme rejoint dans un immeuble en béton, perché sur une colline, sa chef Rojda Felat (38 ans), qui fait partie du commandement de la bataille. Les jihadistes « ont la hantise d'être tués par des femmes car ils estiment que c'est haram (prohibé par la religion), se moque Kazîwar. Quand ils entendent nos voix, ils ont très peur, tandis que nous, en première ligne, nous lançons des youyous après chaque victoire ». Pendant qu'elles discutent, les roquettes s'abattent près d'elles et les avions de la coalition internationale qui soutient les FDS frappent les positions jihadistes, d'où s'élèvent des volutes de fumée grise.
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Nattes brunes recouvertes d'un keffieh à damiers noirs et blancs, badge jaune des YPJ sur l'épaule gauche, Rojda donne des ordres avec ses deux talkies-walkies aux combattants et combattantes qui se lancent à l'assaut des lignes ennemies. Au bas de l'immeuble, des véhicules surmontés d'une Douchka (mitrailleuse lourde de fabrication russe) sont à l'arrêt, et à l'intérieur, des combattantes se reposent. « Souvent, dans le domaine militaire, les gens regardent la femme avec condescendance, arguant que nous sommes trop sensibles, que nous n'osons pas porter un couteau ou un revolver », dit-elle. « Mais vous pouvez voir qu'aux YPJ, nous manions la Douchka, savons utiliser le mortier et sommes capables de déminer », assure-t-elle en riant.
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Rojda montre du doigt un endroit où des habitants d'al-Hicha ont trouvé refuge et demande à ses subordonnés de les conduire en lieu sûr, pour éviter qu'ils ne soient tués par les obus qui s'abattent près d'eux. « Nous combattons pour sauver nos mères, nos sœurs. Les victoires que nous remportons sont historiques », assure-t-elle. Elle rejoint des combattantes assises près d'un mur où elles ont posé leurs kalachnikovs et s'accorde un moment de repos afin de manger son sandwich.
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Chirine (25 ans), originaire d'un village à la frontière turque, observe avec ses jumelles les combats. « Comme femme kurde au sein des YPJ, je suis ravie de participer à cette campagne pour vaincre ces mercenaires. Ils ont peur de nos voix. Ils ont peur qu'on les tue. Ils veulent que la femme soit toujours l'esclave de l'homme », dit-elle, riant de la peur qu'elle suscite chez l'ennemi. « Je fulmine quand je vois des femmes portant le niqab et je suis contente quand je les vois le retirer », assure cette femme mince aux yeux marrons, portant sur la tête un foulard bordeaux brodé de fleurs multicolores, conclut Delil Souleiman (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.lorientlejour.com/article/1017721/-ils-ont-peur-de-nos-voix-ils-ont-la-hantise-detre-tues-par-des-femmes-.html
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