Ursula von der Leyen, présidente de l’Union européenne : “La Turquie n’est pas un ennemi”

La présidente de l'Union européenne, Ursula von der Leyen, s'est dite mardi « aux côtés » de la Grèce et a promis à Athènes « toute l'aide nécessaire » pour faire face à l'afflux de milliers de migrants venant de la Turquie voisine.

« Ceux qui cherchent à tester l'unité de l'Europe seront déçus », a déclaré Ursula von der Leyen sur le poste-frontière de Kastanies, dans le nord-est du pays, aux côtés du Premier ministre grec, auquel elle a promis « 700 millions d'euros », dont la moitié immédiatement. « La Turquie n'est pas un ennemi et les personnes ne sont pas seulement un moyen d'atteindre un but », a-t-elle ajouté.

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Lepoint.fr


Rappels :

Crise turque. Un socialiste déclare que « la Suisse doit à présent accepter les réfugiés »

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Erdogan menace de faire déferler 3,7 millions de migrants sur l’Europe

Alors que les Suisses de souche deviennent minoritaires, Amnesty et Lisa Mazzone épinglent la Suisse pour le délit de solidarité

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Après avoir piégé l’Europe avec son pacte d’Ankara, Merkel juge « inacceptable » que la Turquie fasse pression sur l’UE

Un trafiquant de migrants à la frontière turco-grecque : “Maintenant que toutes les portes sont ouvertes, nous allons les faire passer et c’est tout”.

Au moyen de tirs de sommation et de grenades lacrymogènes, la police des frontières grecque repousse les personnes qui veulent entrer en Europe en provenance de Turquie.

Selon ses propres déclarations, la Turquie a envoyé plus de 75 000 migrants de l'autre côté de la frontière. Si la Grèce a fermé les postes frontières, à quelques kilomètres de là, les choses se présentent différemment. "Maintenant que toutes les portes sont ouvertes, ce n'est plus un problème. Nous allons les faire passer et c'est tout.", explique un trafiquant de migrants germanophone lors d'une interview accordée à RTL.

L'agence européenne de protection des frontières Frontex a fixé le niveau d'alerte à "élevé" en raison de l'afflux accru de migrants sur toutes les frontières de l'UE avec la Turquie. La Grèce augmente le nombre d'unités le long de sa frontière avec la Turquie. Selon la Grèce, jusqu'à présent il a été possible d'empêcher les migrants de franchir la frontière.

Le gouvernement d'Athènes accuse la Turquie d'inciter les migrants à venir en Grèce par le biais de fausses informations, et donc dans l'UE. Selon l'ONU, environ 13 000 migrants attendent dans le froid du côté turc.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Rtl.de

Crise turque. Un socialiste déclare que “la Suisse doit à présent accepter les réfugiés”

On rappelle que c'est Merkel, soutenue par la gauche, qui a provoqué l'afflux de migrants, puis qui a contracté un pacte à plusieurs milliards (l'argent des Européens et non celui de son parti) avec Erdogan.

Non seulement la gauche ne ressent aucune honte, aucune culpabilité vis-à-vis de ce qu'elle a soutenu, mais encore ce socialiste donne des ordres aux Suisses à présent.


Erdogan ouvre le chemin à l'UE, des dizaines de milliers de réfugiés seraient en route vers la Grèce. Qu'est-ce que cela signifie pour la Suisse ?

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (66 ans) a longtemps menacé d'annuler l'accord de l'UE sur les réfugiés et d'"envoyer des bus à la frontière". Il a maintenant concrétisé la menace : "Nous avons ouvert les portes", a annoncé samedi Erdogan.

Il a déclaré que la Turquie n'arrêtait plus les réfugiés faisant route vers l'Europe, que la frontière était ouverte aux migrants. Selon l'Organisation des Nations unies pour les migrations (OIM), 15'000 personnes auraient atteint la frontière grecque samedi soir.

Dimanche, le ministre de l'Intérieur, Süleyman Soylu, a annoncé sur Twitter que plus de 76 000 personnes avaient quitté la ville frontalière d'Edirne pour l'UE. Au passage de la frontière, les forces de sécurité grecques ont utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour contrer les migrants. L'expert de la Turquie Kristian Brakel, directeur du bureau de la Fondation Heinrich Böll à Istanbul, parle d'un "moment de crise" - pour les réfugiés, mais aussi pour la population grecque. La Turquie a délibérément instrumentalisé les réfugiés pour des raisons politiques et leur a dit que les frontières avec l'UE étaient ouvertes. Ils ne pouvaient ni reculer ni avancer.

 

 

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La Suisse devrait agir de manière non bureaucratique

La Suisse, en particulier, a une responsabilité qu'elle ne peut pas éluder, déclare le conseiller national du PS Fabian Molina. "Il serait maintenant logique d'accepter des personnes de manière non bureaucratique et de mener leurs procédures d'asile en Suisse. Un chiffre de 5 000 personnes serait réaliste, d'autant plus que nous avons des capacités libres et que les centres fédéraux ne travaillent pas à pleine capacité", déclare Fabian Molina. Cela permettrait également d'envoyer un signal aux autres États européens et de soulager la Grèce. Dans le même temps, la pression doit s'intensifier sur la Turquie afin qu'elle cesse ses hostilités et se conforme à la Convention sur les réfugiés.

L'accord de l'UE sur les réfugiés est mort, affirme Fabian Molina. "Cela a toujours été une violation de la Convention de Genève sur les réfugiés, car on empêchait les gens de demander l'asile dans un pays et d'examiner ensuite leur demande. Ce qui se passe maintenant montre que s'exposer à l'arbitraire d'Erdogan a toujours été une idée stupide. Fabian Molina déclare : "Si vous ne faites pas ce qu'il dit, vous pouvez très vite vous retrouver dans une situation difficile".

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

20min.ch

 


Rappels :

Coronavirus : la Hongrie suspend les demandes d’asile

Barbara John (CDU) aux Allemands : N’ayez pas peur de devenir une minorité !

Hessen (All.) : La CDU (parti de Merkel) fait de la publicité pour la « nouvelle famille allemande »

Merkel a réussi : la CDU prête à gouverner avec les communistes

Merkel "pas inquiète" pour l'accord sur les migrants après la menace d'Erdogan

Le pacte d'Ankara d'Angela Merkel

La Turquie continue à toucher des milliards d'euros d' “aides d'adhésion”de la part de l'UE

Migrants : l'UE appelle la Turquie à respecter ses engagements

 

 

 

Au moins 13 000 migrants venant de Turquie ont tenté d’entrer “illégalement” en Grèce

Alors qu’Erdogan a réaffirmé qu’il ne comptait "pas fermer les portes" de son pays aux migrants, les premières conséquences se font sentir. Au moins 13.000 migrants se trouvaient à la frontière gréco-turque samedi soir selon l’ONU.

Ce samedi matin, la Grèce a annoncé avoir empêché 4 000 migrants venant de Turquie d’entrer "illégalement" sur son territoire, a annoncé le porte-parole du gouvernement Stelios Petsas, après une réunion d’urgence avec le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. "La Grèce a été confrontée hier (vendredi) à une tentative organisée, de masse et illégale de violation de nos frontières et l’a surmontée", a-t-il dit.

 

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Sudouest.fr

Nos remerciements à Patrick Payerpacher

Syrie : la France exprime sa “solidarité” avec la Turquie après l’attaque contre les forces turques à Idleb

La France a exprimé sa "solidarité" vendredi avec la Turquie après la mort de 33 soldats turcs en Syrie dans des raids attribués par Ankara au pouvoir de Damas, sur fond de relations franco-turques tendues en raison du conflit syrien.

"J’ai exprimé à mon homologue les condoléances et la solidarité de la France avec la Turquie à la suite de l’attaque conduite hier contre les forces turques dans le nord-ouest de la Syrie", a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian dans un communiqué à l'issue d'un entretien avec Mevlut Cavusoglu.

Laprovence.com

Nos remerciements à Wilhou

La Turquie libère des prisonniers afghans pour qu’ils aillent en Europe et affrète des bus pour transporter les migrants vers la frontière

 

 

 

Via Fdesouche

La Turquie laisse désormais passer les migrants en Europe

Des centaines de migrants se dirigent désormais vers la frontière grecque. La décision a été prise après la mort de dizaines de soldats turcs à Idleb en Syrie.

La Turquie n'empêchera plus les migrants qui essaient de se rendre en Europe de franchir la frontière, a assuré à l'AFP un haut responsable turc vendredi.

La décision d'«ouvrir les portes» a été prise lors d'un conseil de sécurité extraordinaire présidé par le chef de l'Etat Recep Tayyip Erdogan dans la nuit de jeudi à vendredi.

Cette réunion a été convoquée après la mort de dizaines de militaires turcs dans la région d'Idleb (nord-ouest de la Syrie) dans des frappes aériennes attribuées par Ankara au régime syrien soutenu militairement par la Russie.

«Nous ne retiendrons plus ceux qui veulent se rendre en Europe», a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat.

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TDG

Syrie : la Turquie bombarde l’armée syrienne et annonce qu’elle n’empêcherait plus les millions de réfugiés présents sur son territoire de se rendre dans l’UE

Pic de tensions en Syrie : la Turquie bombarde des positions d’Assad après la mort de 29 soldats

Le gouvernement turc a aussi annoncé ce jeudi soir qu’il n’empêcherait plus les millions de réfugiés présents sur son territoire de se rendre dans l’Union européenne. Une menace aux conséquences potentiellement énormes.

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Les accords Turquie-UE sur les réfugiés en péril ?

Dans la foulée de cette attaque contre des militaires turcs, la communauté internationale a été épinglée par les autorités turques qui demandent une réaction. Le responsable turc a commencé par exhorter la communauté internationale, y compris la Russie et l'Iran, parrains de Damas, à « prendre leurs responsabilités » pour « faire cesser les crimes contre l'humanité que commet le régime ».

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Le Parisien

Nos remerciements à Victoria Valentini

Erdogan menace de lancer une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad. La Russie le met en garde.

La Russie a lancé mercredi une sévère mise en garde à Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a menacé de lancer bientôt une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad dans la région d'Idleb (nord-ouest).

Face à cette situation de plus en plus volatile, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde mercredi contre «le péril imminent d'escalade» à Idleb. «Je ne peux rapporter aucun progrès pour mettre fin aux violences dans le nord-ouest ou relancer le processus politique», a-t-il dit lors d'une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la Syrie.

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20min.ch


Rappels :

Turquie: Trump met en garde Erdogan contre toute « interférence étrangère » en Libye

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Erdogan : Les « politiques insidieuses d’assimilation » en Occident sont hostiles aux musulmans

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Réfugiés : « La Turquie a atteint les limites de sa capacité », avertit Erdogan

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

Suisse : 12 millions de francs volés à des retraités suisses par des escrocs turcs

12 millions de francs ont été escroqués en 2019 par des criminels à des retraités suisses - toujours avec la même astuce. L'ampleur des dégâts explose, la piste des coupables mène en Turquie.

L'escroquerie est perfide - et toujours la même : les fraudeurs appellent les retraités avec un numéro de téléphone manipulé, de sorte que le 117 apparaît sur l'écran de la personne contactée. Il n'y a pas de policier au bout de la ligne, mais un escroc turc qui essaie de s'emparer des économies de la victime.

Le prétendu policier met alors en garde : Un cambriolage a eu lieu à proximité, et la personne appelée est également sur le point d'être dévalisée. Les criminels viseraient le compte en banque de la personne retraitée. [...]

Faux fonctionnaire en civil

Le faux policier conseille alors à l'intéressé de remettre temporairement tous les objets de valeur ainsi que les économies à un agent en civil et de n'en parler à personne en raison de l'enquête en cours.

Les nouveaux chiffres de l'Office fédéral de la police (Fedpol) montrent à quel point les fraudeurs réussissent cette escroquerie. Selon ces chiffres, le montant de cette escroquerie a explosé en Suisse. En 2019, les auteurs de ces actes ont volé 12 millions de francs à des personnes âgées sans défense, soit trois fois plus que l'année précédente et plus de 30 fois plus qu'en 2016.

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Un retraité trompé à hauteur de 3,6 millions francs

Le cas le plus frappant à ce jour : des inconnus ont dérobé 3,6 millions de francs à une retraitée du canton de Zurich ! Les traces de ces faux policiers mènent en Turquie. Là, les commanditaires gèrent des centres d'appel créés spécialement à cet effet. Dès qu’une victime tombe dans le piège, des petits criminels d’Allemagne ou de Suisse viennent chercher de l’argent.

Les enquêteurs supposent que les ficelles sont tirées par le clan Miri, une famille libano-turque étendue ayant des racines dans le crime organisé, en particulier en Allemagne.

Leur patron, Ibrahim Miri, a fait la une des journaux ces dernières semaines parce qu'il était à nouveau entré illégalement en Allemagne peu après son expulsion vers le Liban. En raison de ce cas spectaculaire, le ministre fédéral de l'intérieur Horst Seehofer a temporairement durci les contrôles aux frontières

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à Daniel Brand

Suisse : La Turquie a endoctriné de jeunes élèves durant les vacances de Noël

Cela ressemblait à un camp de vacances normal. Mais derrière le plaisir récréatif des enfants à Melchtal (canton d'Obwald), se trouvait l'autorité religieuse turque. Des imams envoyés par Erdogan dirigeaient le tout.

Recep Tayyip Erdogan (55 ans) n'a jamais caché le véritable caractère de sa mission. En 1997, peu de temps avant qu’il ne soit condamné pour incitation à la haine religieuse, le maire d’Istanbul citait déjà un poème : "La démocratie n'est que le train que nous prenons jusqu'à notre but. Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes et les fidèles nos soldats."

Selon la volonté d'Erdogan, les plus jeunes doivent déjà devenir des soldats de la foi - en Suisse également.

À Noël [NDLR : Notez la provocation et le mépris à l'égard de notre pays aux racines chrétiennes], l’État turc a endoctriné des écoliers de l’école primaire suisse dans un camp de vacances à Melchtal durant six jours.

Enseignement coranique intensif

A première vue, le campement d'hiver semblait inoffensif. Les photos montrent des garçons et des filles en train de rire. Ils pratiquent le tir à l'arc, jouent au billard, font de la luge dans le paysage montagneux idyllique d'Obwald. Mais le camp est plus qu'une simple activité de loisir, comme le prouvent d'autres images de la vie du camp : Des filles - qui n'ont pas encore dix ans - avec des foulards serrés. Des élèves priants, strictement séparés par sexe. Et encore et toujours : des leçons intensives de Coran, des invocations collectives d'Allah, de la formation continue de la culture turque.

Derrière l’organisation du camp de vacances se trouve la Fondation turco-islamique pour la Suisse (TISS), une branche directe du ministère de la religion Diyanet situé à Ankara, la capitale turque. L’autorité de l'État dispose d’un budget d’un milliard d’euros et emploie plus de 100 000 personnes.

Au camp d’hiver d’Obwald, les prédicateurs envoyés par Ankara ont également agi en qualité de responsables et d’enseignants. Parmi ces imams envoyés par Erdogan se trouve I. G.*. Il vient d’Hatay, la province qui se situe au sud-est de la Turquie, à la frontière avec la Syrie. Actuellement, G., payé par l’État turc, prêche à la mosquée Diyanet de Neuchâtel.

 

Cette photo a été prise lors d'un camp Diyanet en décembre 2016 à Appenzell.

 

Hostilité à l'encontre des homosexuels et d'Israël

On ne sait exactement pas ce que G. a fait avec les élèves lors du camps, mais on sait ce qu’il pense. Sur Facebook, G. attise l'hostilité contre les homosexuels, appelle à la lutte contre Israël, glorifie les Frères musulmans islamistes. Au camp de vacances, il portait toujours un fez rouge, symbole de l'Empire ottoman. Erdogan rêve également de ce califat islamique disparu.

Avec son attitude nationaliste, radicale-islamique, l’imam G. est tout à fait sur la même longueur d’onde que Diyanet. Dans une fatwa, un avis juridique islamique, l'autorité religieuse a récemment demandé aux fiancées en Turquie de ne pas flirter ni de se tenir la main en public. L'Islam n'approuve pas cela.

En 2016 dans une bande dessinée pour enfants, l'autorité a glorifié la mort comme un martyr de la foi. Ces derniers mois, dans les mosquées de Diyanet en Europe, des prières ont été récitées pour les "martyrs" de la campagne syrienne.

Réunion avec Erdogan à Genève

Les rencontres avec le chef de l'Etat turc montrent à quel point les contacts entre plusieurs responsables de ces camps et l'appareil de pouvoir turc sont étroits. La dernière rencontre a eu lieu cinq jours seulement avant le camp d'hiver, lors de la visite de l'autocrate turc à Genève. L'imam I. G. et une autre responsable de camp - une fonctionnaire de Diyanet Suisse - y ont rencontré personnellement Erdogan.

Les camps de vacances pour enfants helvético-turcs sont une longue tradition. En particulier, les associations des mosquées organisent de tels camps en Suisse depuis des décennies. Cependant, les camps de Diyanet suscitent de plus en plus d'inquiétudes parmi les membres de la communauté turque.

Les événements ont considérablement changé ces dernières années. Alors que les dirigeants étaient autrefois des jeunes Turcs bien intégrés, résidant en Suisse, ce sont aujourd’hui des imams envoyés par leur pays d’origine. Ils parlent à peine l’allemand et ils s'engagent sans réserve dans la trajectoire d'Erdogan.

Crainte de représailles de la part de l'État turc

"Les camps de vacances de Diyanet favorisent les sociétés parallèles et sont un poison pour l'intégration des élèves en Suisse", déclare un Turc vivant ici qui refuse que son nom soit publié dans le journal - la peur des représailles de l'Etat turc est trop grande. L'homme a lui-même participé à des camps d'hiver similaires lorsqu'il était jeune. Diyanet n'a pas répondu aux demandes d'informations du SonntagsBlick.

Recep Tayyip Erdogan n'a jamais caché qu'il fonde également son pouvoir sur le soutien des Turcs de l'étranger, qui se sentent davantage engagés envers lui et leur ancienne patrie qu'envers le pays dans lequel ils vivent

Déjà en 2010, lors d'un discours à l'occasion de l'ouverture d'une mosquée à Cologne (Allemagne), Erdogan a appelé ses compatriotes à ne pas se laisser intégrer par leur pays d'accueil : "Personne ne peut s'attendre à ce que vous vous soumettiez à l'assimilation. L'assimilation est un crime contre l'humanité !"

* Nom connu

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à notre lectrice

 

Rappels :

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

Erdogan menace la Suisse: «Vous récolterez ce que vous avez semé»

Suisse: des jeunes musulmans sont encouragés par leurs imams à haïr.

Bâle: Un policier pro Erdogan arrêté. Il aurait consulté les fichiers d’opposants au président turc.

Lorsque le Parti socialiste suisse milite en arabe et en turc pour la naturalisation facilitée

Employé dans une entreprise de sécurité, le Turc recrutait des jihadistes au Tessin

La Turquie tente d'influencer l'islam en Suisse

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

Turquie: Trump met en garde Erdogan contre toute “interférence étrangère” en Libye

Le président américain Donald Trump a mis en garde jeudi son homologue turc Recep Tayyip Erdogan contre toute "interférence étrangère" en Libye, au moment où le Parlement turc a autorisé ce dernier à déployer l'armée dans ce pays en guerre.

[...]

Le son de cloche quant à cet appel était légèrement différent du côté d'Ankara. Le président turc a surtout souligné l'importance de la diplomatie et l'intensification de la coopération entre les États-Unis et son pays.

La Libye est devenue le théâtre d'une lutte d'influence entre deux camps: d'un côté, la Turquie et le Qatar, qui appuient le Gouvernement d'union nationale (GNA), et de l'autre l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, qui soutiennent les forces de l'homme fort de l'Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, qui s'efforce de prendre Tripoli.

[...]

Rtbf.be / Lapresse.ca

La Turquie va envoyer des troupes en Libye

Le Parlement turc doit voter début janvier un texte en ce sens.

 Le Figaro avec Reuters et AFP- 26 décembre 2019
La Turquie veut mettre un pied en Libye. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé ce jeudi 26 décembre que des troupes militaires vont être prochainement dépêchées à la demande de Tripoli, ajoutant qu'il soumettrait en début d'année un projet de loi à cet effet au Parlement. Selon l'homme fort d'Ankara, l'adoption du texte est déjà prévue pour le 8 ou le 9 janvier.

«Puisqu'il y a désormais une invitation (de la Libye), nous l'accepterons. Nous mettrons le projet de loi sur l'envoi de troupes à l'ordre du jour dès l'ouverture de la session parlementaire», a déclaré le président turc. Avec cette annonce, la Turquie affiche de nouveau son soutien au gouvernement libyen d'union nationale (GNA). Le Parlement turc a déjà approuvé samedi un accord de coopération militaire et sécuritaire signé avec le GNA le 27 novembre lors d'une visite à Istanbul de son chef Fayez al-Sarraj. L'accord permet aux deux parties d'envoyer dans l'un et l'autre pays du personnel militaire et policier pour des missions d'entraînement et d'éducation, ont indiqué des responsables turcs.

Ankara avait également signé, lors de la visite de Fayez al-Sarraj un accord de délimitation maritime qui permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale convoitées par d'autres pays, notamment la Grèce. Mais pour obtenir l'autorisation de déployer des forces combattantes en Libye, le gouvernement turc doit faire approuver par le parlement un mandat séparé, comme il le fait tous les ans pour envoyer des militaires en Irak et en Syrie.

Un pays plongé dans le chaos

Depuis 2011 et la révolte qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye est plongée dans le chaos. Le pays est aujourd'hui déchiré entre deux pouvoirs rivaux: le GNA, basé à Tripoli, et dans l'Est un pouvoir incarné par le maréchal Khalifa Haftar. L'Armée nationale libyenne (ANL) de Khalifa Haftar a lancé en avril une offensive en direction de Tripoli avec le soutien de la Russie, de l'Égypte et des Émirats arabes unis. La Russie a déjà exprimé son inquiétude concernant un éventuel déploiement militaire turc en Libye.

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article complet:

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. “Infiltrez la société suisse!”

Lors de son apparition au Forum mondial sur les réfugiés à Genève, l’autocrate turc s’est montré docile. Mais dans les coulisses, il a mobilisé ses compatriotes.

Deux jours, deux discours, deux visages. Face à des dizaines de caméras de télévision, Erdogan a demandé à la communauté internationale de soutenir davantage la Turquie.

La veille, cela a été différent. A l'hôtel Four Seasons, le dirigeant turc s’est présenté devant ses partisans et a tenu - à l'abri du public - un discours de propagande contre l'intégration.

Le SonntagsBlick détient une vidéo de la présentation. Une salle de conférence avec près de 200 personnes, des nappes blanches, des couverts en argent. Et sur la scène, Erdogan, lequel impose aux Turco-suisses présents ses fantasmes de grande puissance.

«Continuons comme ça!»

Pendant que des policiers suisses patrouillent devant l’hôtel avec des mitrailleuses, l’autocrate turc parle avec rage : «Une nation, un drapeau, une patrie, un État. Continuons comme ça!»

Applaudissements.

Erdogan fait comprendre à l’assemblée que même s’ils vivent en Suisse, ils n’ont de fidélité que pour une seule nation : la Turquie. Le président lève la main, quatre doigts tendus, le pouce plié - le «signe de la Rabia», signe distinctif des Frères musulmans islamistes.

 

Erdogan va plus loin : la diaspora turque ne doit suivre qu’un seul État. Mais sa tâche en Suisse est d'étendre son influence : «Soyez actif dans la politique, la science, l’économie!»

 

En d'autres termes, infiltrer la société suisse.

 

La fidélité des Turcs de l'étranger a toujours été l'idéal d'Erdogan. En 2008 déjà, il avait lancé un appel à ses compatriotes lors d'un discours : "Personne ne peut s’attendre à ce que vous vous soumettiez à une assimilation. L'assimilation est un crime contre l'humanité !"

Pour maintenir la diaspora turque sur la bonne voie, Erdogan a créé en 2010 le ministère des Turcs de l’étranger (YTB), une agence de 300 employés dotée d’un budget annuel de près de 200 millions de francs suisses. La devise officielle du YTB : "Nous sommes partout où nous avons un ressortissant, un parent."

Il ne faut donc pas s’étonner que la campagne de propagande d’Erdogan à Genève ait été organisée et financée par ce même ministère.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Aucun média roman n'a décidé de parler de ce scandale.

La Confédération connait parfaitement les intentions d'Erdogan, ce qui ne prive pas nos autorités de laisser de pareilles provocations se dérouler sur notre sol en utilisant pour cela notre propre police afin de protéger cet islamiste. Tout va bien.

Rappels :

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

Erdogan menace la Suisse: «Vous récolterez ce que vous avez semé»

Suisse: des jeunes musulmans sont encouragés par leurs imams à haïr.

Bâle: Un policier pro Erdogan arrêté. Il aurait consulté les fichiers d’opposants au président turc.

Lorsque le Parti socialiste suisse milite en arabe et en turc pour la naturalisation facilitée

Employé dans une entreprise de sécurité, le Turc recrutait des jihadistes au Tessin

La Turquie tente d'influencer l'islam en Suisse

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

 

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

"Selon les informations disponibles, une délégation turque conduite par le Président Erdogan participe au Forum sur les réfugiés", a déclaré la porte-parole du DFAE Carole Wälti.

Il semble toutefois que l’autocrate turc ne soit pas satisfait de sa simple présence à la conférence internationale. Selon les recherches du SonntagsBlick, Erdogan prévoit de faire de la propagande devant ses partisans. Les fans et les adversaires de l'autocrate viendront de toute la Suisse.

"Pour voir notre chef."

On ne sait toujours pas exactement où cela devrait avoir lieu. Selon de nombreux indices, il s'agirait de l'hôtel Four Seasons à Genève. Du moins, c'est là que les cercles proches d'Erdogan se mobilisent pour le déjeuner du lundi.

L'Union des Démocrates Internationaux, une organisation de lobbying du parti au pouvoir turc AKP, appelle ses partisans à se rendre en masse à Genève par le biais des médias sociaux et de SMS.

La réaction a rapidement suivi. Un Turc argovien a écrit sur Facebook : "Nous viendrons, si Dieu le veut ! Pour voir notre chef, nous sacrifierions nos vies." D'autres organisent déjà des voyages en bus jusqu'à Genève.

Dans la soirée, le dirigeant turc organisera également un dîner de gala secret pour ses relations en Suisse.

En Suisse, Murat Sahin fait office de bras droit d'Erdogan

Murat Sahin, président de l'Union des Démocrates Internationaux, est l'un de ceux qui devraient être assis à la table du président turc. Sahin entretient des liens étroits avec l'appareil de pouvoir turc depuis des années et fait office de bras droit d'Erdogan en Suisse.

Il a peut-être personnellement organisé la propagande à Genève. Sur Facebook, il a juré sa fidélité inconditionnelle à Erdogan : "Aussi longtemps que je respirerai, je vivrai toute ma vie là où tu me diras de vivre et je combattrai avec toi sur ce chemin."

Alors que la Confédération et les cantons prévoient un dispositif de sécurité massif pour le Forum sur les réfugiés de mardi, la brève intervention d'Erdogan lundi risque d'être beaucoup plus délicate. Des militants de gauche et des Kurdes préparent déjà des manifestations. Il existe un risque d'affrontements entre camps ennemis.

Depuis des mois déjà, les opposants d’Erdogan manifestent régulièrement dans les villes suisses. Il s'agit de manifestations contre la guerre d'agression turque à l'encontre des Kurdes en Syrie du Nord. Ce n'est que récemment que le service de renseignement fédéral a mis en garde contre la violence à l’encontre des institutions turques et des manifestations de militants.

(Traduction libre Christian Hofer pour les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

 

Tunisie : la moitié des habitants souffrent de problèmes mentaux, selon l’OMS

Un Tunisien sur deux souffre de troubles mentaux, 37% des cas présentant des problèmes de dépression et d’anxiété, selon une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont fait état mercredi l’agence officielle TAP. Selon l’agence, cette enquête a été menée en 2005, mais ses résultats avaient été tus par l’ancien régime de Ben Ali. Elle a été publiée à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, qui sera célébrée jeudi en Tunisie sous le thème « la santé mentale: l’affaire de tous« .

La TAP évoque d’autres études réalisées à l’échelle nationale qui montrent que 30 à 50% des patients accueillis dans les centres de la santé de base souffrent de troubles de santé mentale dont 28% de cas de dépression, et 20% de cas d’anxiété et autres troubles psychosomatiques. […]

Le Nouvel Obs

Via Fdesouche

La Turquie transfère illégalement des chars allemands à des djihadistes en Syrie

Le gouvernement turc a transféré des chars Leopard 2 de fabrication allemande à un « groupe rebelle » soutenu par la Turquie qui combat dans le nord-est de la Syrie, en violation des conditions d’utilisation finale de l’accord de vente et de la loi allemande sur les exportations d’armes.

L’armée turque a transféré un nombre inconnu de chars Leopard 2 à l’Armée nationale syrienne (SNA), un groupe rebelle composé d’islamistes radicaux qui ont été accusés de crimes de guerre multiples, rapporte Bild.

Les djihadistes soutenus par la Turquie auraient déjà déployé des chars de fabrication allemande contre les Forces démocratiques syriennes (SDF) dominées par les Kurdes et soutenues par les Etats-Unis dans le nord-est du pays.

[…]

Source : Voice of Europe
Traduction Cenator

Paris : Gros affrontements entre supporters turcs et parisiens “Les Turcs crient Allah Akbar”

Des incidents ont éclaté à Paris entre supporters et policiers aux abords du Parc des Princes avant le match de Ligue des champions classé à hauts risques entre le PSG et Galatasaray, ont constaté des journalistes de l'AFP. Aux alentours de 18H, des supporteurs du club turc, qui étaient rassemblés depuis près d'une heure sur la place de la porte d'Auteuil où ils allumaient des feux de bengale, ont été évacués par les forces de l'ordre dans une grande confusion, selon une journaliste de l'AFP.

 

 

 

 

 

 

20Minutes.fr / Actupenit.comUrgence-france.com

La Turquie arme-t-elle les tueurs de chrétiens de Boko Haram ?

S’il est désormais bien attesté que la Turquie d’Erdogan a soutenu logistiquement et matériellement l’État Islamique et d’autres groupes djihadistes au Moyen-Oriebnt, de toutes récentes informations semblent indiquer que la Turquie a également fourni de l’armement à Boko Haram, le funeste groupe terroriste musulman tueur de chrétiens.

Dans un programme diffusé le 14 novembre dernier sur Internet, CBN News (Christian Broadcasting Network), reprenant une information de la chaîne de télévision égyptienne Ten.tv, affirme que la Turquie a bien fourni de l’armement et de l’armement sophistiqué à Boko Haram au Nigéria. La chaîne égyptienne a, en effet, diffusé le 1er octobre de cette année un programme dans lequel un intervenant, Nasha’t al-Deyhi, déclare : « Une fuite d’information confirme que la Turquie est un État terroriste : elle soutient les terroristes, y compris par de l’armement. Elle soutient le terrorisme avec des armes. Cette fois, cependant, ce n’est pas en Syrie… La fuite d’information d’aujourd’hui conforme sans le moindre doute que Edogan, son État, son gouvernement, son parti transfèrent des armes depuis la Turquie […] vers le Nigéria. Et à qui ? À l’organisation Boko Haram ».

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Sources : CBN News, 14 novembre 2019 ; Gatestone Institute, 3 novembre 2019 ; Wawa News Global (Nigéria), 11 octobre 2019.

Via Christianophobie.fr

Djihadistes renvoyés en France par Erdogan : La ministre de la justice ne sait pas quand ils arriveront ni qui ils sont.

Une trentaine de djihadistes sortis de prison

La ministre a évoqué la question des djihadistes étrangers renvoyés par la Turquie vers leurs pays d’origine. Nicole Belloubet n'a pas communiqué la "confirmation officielle" que onze Français doivent rentrer, parmi lesquels quatre femmes et sept enfants. "Actuellement, nous n’avons pas d’information précise sur l’identité de ces personnes et sur le moment où elles arriveraient en France. […] Nous sommes alertés dès lors que ces personnes vont être renvoyées en France et nous serons dans la capacité de les accueillir".

 

La ministre a détaillé les modalités de la prise en charge des enfants. "Les mères sont judiciarisées,  présentées à un juge et placées en détention. Les enfants sont pris ne charge par un juge des enfants qui les place dans une famille d’accueil ou foyer. Ça ne peut pas être la famille ou les grands-parents, nous avons besoin d’un sas pour vérifier leur état de santé notamment. Ils font ensuite l’objet d’un suivi médical et d’un suivi par le juge. S’il y a des fratries on fait attention à ce qu’il n’y ait pas de séparation".Une question qui a amené à s'interroger sur le nombre de djihadiste sortis de prison depuis le début de l'année, en France. "Ils sont une trentaine", a indiqué Nicole Belloubet. "Ce sont des personnes qui ont subi une condamnation il y a plusieurs années. Quand ces personnes sont libérées, elles font l’objet d’un suivi. Soit elles sont sous contrôle judiciaire, soit sous bracelet, soit les services les suivent".

Lci.fr