« La boussole ». L’UE veut imposer sa souveraineté géostratégique aux États-nations

En devenant présidente de la Commission européenne en 2019, Ursula von der Leyen, entre autres choses, annonça que la Commission devait devenir une commission géopolitique. Attention, en parlant de la Commission, elle parlait tout autant de l’institution que de la durée de son mandat. Ainsi en est-il de l’Union européenne, le flou du vocabulaire permet les dérives de l’action et, partant, le jeu du pouvoir au détriment des nations. Après quatre années de travail – c’est-à-dire de réunions à deux (« bilogue » en verbiage bruxellois), à trois (« trilogue »), etc. –, le Conseil de l’Europe a fini par accoucher le 21 mars 2022 de son grand œuvre : « La boussole stratégique ». Un épais document de 47 pages, mal écrit, pesant comme un blini, bourré de répétitions, et souvent composé de compromis vaseux.

Quand « La Boussole » a été conçue, la France était tout à sa politique « indo-pacifique ». Pour obtenir l’assentiment des Espagnols qui n’en peuvent mais, les Français durent accepter l’inclusion d’une référence à l’Amérique latine qui compte pour les Espagnols, alors que l’Indo-Pacifique…

Résultat des courses, le paragraphe de « La Boussole » qui liste les priorités est édifiant. Appréciez le florilège[1] :

  • La sécurité et la stabilité dans l’ensemble des Balkans occidentaux ne vont pas toujours de soi…
  • Dans notre voisinage oriental, alors que l’Ukraine est directement attaquée par les forces armées russes, la République de Moldavie, la Géorgie et d’autres pays du Caucase sud
  • La région arctique évolue rapidement…
  • Dans notre voisinage méridional, les crises en Libye et en Syrie ne sont toujours pas résolues…
  • En Méditerranée orientale subsistent, en raison des provocations et des actions unilatérales menées contre des États membres de l’UE… (vous noterez que l’ON n’ose pas nommer la Turquie)
  • L’Afrique revêt une importance stratégique… (c’est le professeur Lugan qui va être content)
  • Au Moyen Orient, et dans la région du golfe… (lequel ? Là non plus ON n’ose plus l’appeler par son nom de Golfe persique, par peur de faire réagir les monarchies du Golfe)
  • Un nouvel espace de concurrence mondiale est apparu (pof, comme ça, d’un coup) dans la région Indo-Pacifique, où les tensions géopolitiques mettent en péril l’ordre fondé sur les règles… (il est intéressant de noter que l’on parle des règles et non du droit)
  • Ailleurs en Asie
  • Enfin nous partageons des liens historiques et culturels étroits avec l’Amérique latine

Un véritable feu d’artifice où chaque mot a été pesé au milligramme. Mais comme on y parle de tout, on n’y parle en fait de rien. On est loin de re-devenir une grande puissance.

Ainsi en est-il du travail à Bruxelles ; tout est une affaire de compromis et de négociation, domaine dans lesquels les Français, forts de leur esprit de système, et plus soucieux de faire de beaux discours que d’obtenir des résultats, sont en permanence en mode réactif.

En passant, il est intéressant de noter, que le document référence a été publié en anglais (même si les documents français et anglais ont été publiés le même jour) et s’intitule : « A Strategic Compass for Security and Defence » et que « Compass » en anglais, veut aussi bien dire « compas » que « boussole ». Or, si le compas indique la direction vers laquelle on veut aller, la boussole se contente d’indiquer le nord.

En clair, la version française se veut moins directive.

Mais que « La boussole » soit mal écrite n’a en fait aucune importance. Car, pour la Commission qui est un animal de pouvoir vorace[2], ce qui compte, c’est de cranter le fait de pouvoir parler de défense, de s’en occuper même si c’est de manière totalement anarchique et souvent contradictoire.

Et de fait, quand on s’attaque au contenu de ce texte, et, encore une fois, c’est une lecture pénible qui favorise l’endormissement du pauvre zig qui s’y colle, on découvre que l’Union européenne est en train de se doter d’un corpus complet de procédures, de budget, de moyens, lui permettant à terme d’espérer remplacer les États-nations, dans ce qui relevait jusqu’à présent de leur domaine souverain.

À savoir :

  • une politique de cybersécurité et informationnelle pour 2022 (déjà en retard) ;
  • un renforcement du filtrage des investissements étrangers pour 2022 (abandonné) ;
  • une capacité commune et unique (c’est-à-dire propre à la CE) d’analyse du renseignement pour 2022, et une capacité propre de renseignement satellitaire pour 2025 ;
  • une réécriture de l’article 44 des traités pour pouvoir conduire des opérations militaires en commun ;
  • une capacité de déploiement de 5 000 militaires pour 2025 avec les moyens de son déploiement opérationnel (avions, trains…) ;
  • une capacité militaire de planification et de conduite (bref, une ébauche d’état-major).

Le tout accompagné d’un accroissement des moyens, favorisé par une exonération de la TVA sur les projets en commun (une prérogative de l’UE). Sur ce point, la CE n’a pas encore trouvé la solution technique pour rendre cette mesure applicable et efficace.

Forte de cette « Boussole » qui l’autorisait à s’occuper des questions de défense, la Commission a donc proposé au Conseil, qui se tenait les 28 et 29 juin derniers, entre autres choses, le règlement ASAP permettant de mobiliser 500 millions d’euros du budget communautaire afin de soutenir la montée en cadence de production dans le domaine des munitions et des missiles, au travers d’un soutien à l’investissement dans les capacités industrielles.

Ces dispositions ont été élaborées à la suite du tour d’Europe des sites industriels européens munitionnaires et missiliers effectué par le commissaire Breton mais sans aucune concertation avec les autorités étatiques et les industriels concernés.

Ce projet de règlement visait à donner à la Commission le droit de réaliser des actions ou de donner des instructions aux industriels qui sont traditionnellement du ressort des États : procédures d’acquisition, financement d’investissement matériel, cartographie des capacités de production, constitution de stocks et sécurité d’approvisionnement, priorisation.

Ainsi, en donnant la possibilité à la Commission européenne de prioriser les commandes que les industriels devront réaliser, le texte introduisait une première possibilité de hiérarchisation des souverainetés en plaçant celle de la Commission au-dessus de celle des États.

Ce texte a bien évidemment été partiellement retoqué par le Conseil européen de la fin du mois de juin, mais pour la Commission ce n’est pas grave, elle a maintenant acté le droit de proposer des textes au travers desquels elle tentera systématiquement d’augmenter son pouvoir et ses prérogatives. Le débat est ouvert, et comme la CE est une administration irresponsable (au sens juridique, quoique, du terme), elle a le temps long pour elle face à des hommes politiques qui tournent bien trop vite, et qui ont pour tout alpha et oméga l’Europe.

Étant personnellement partisan de l’Europe Puissance et Civilisationnelle je ne suis pas a priori contre un transfert de pouvoirs vers une instance confédérale, MAIS à partir du moment où cela se fait clairement, de manière pensée, et pas dans un double déni démocratique.

Un premier déni démocratique, car cette évolution, effectuée par une multitude de coups de cliquet, se fait sans le clair assentiment des peuples, et grâce au lâche abandon des hommes politiques nationaux.

Un second déni démocratique, car ce transfert se fait en partant d’institutions démocratiquement élues : la présidence de la République, le gouvernement français, le Parlement, et dont les représentants sont responsables devant le peuple, vers une institution non élue, irresponsable et incompétente[4].

Ne nous y trompons pas, si l’Union européenne finit par devenir un acteur militaire (avec des moyens), elle ne sera jamais une puissance militaire (un pouvoir politique avec une volonté au service d’une vision).

 

La suite ici : https://www.polemia.com/la-boussole-lue-veut-imposer-sa-souverainete-geostrategique-aux-etats-nations/

Hijab : gauche et verts complices de l’islamisme au parlement européen

 

François-Xavier Bellamy a proposé, avec ses collègues du PPE, d’interdire que la Commission européenne finance de nouvelles campagnes pour promouvoir le hijab. La gauche et les verts ont empêché que cet amendement soit mis aux voix ! La complicité avec l’islamisme s’affiche à visage découvert. François-Xavier Bellamy a martelé « « La liberté est dans le hijab. » Ce message n’est pas diffusé par une organisation islamique, mais par le Conseil de l’Europe. Un symptôme parmi d’autres d’une dérive très grave, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère, où se mêlent entrisme, complaisance et détournement…. » Tout est dit.

https://streamable.com/im819p

Avec l’argent des contribuables européens, le Conseil de l’Europe (à différencier du Conseil européen, institution de l’UE qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement des pays membres) a mis à disposition sur son site plusieurs dizaines de visuels en anglais et adaptés au format des réseaux sociaux dans le cadre d’une campagne de communication visant à «lutter contre les discours de haine antimusulmans».

Alors que les femmes de nombreux pays arabes tentent de s’émanciper du hijab, cette campagne de communication de l’Europe, en faveurs de traditions musulmanes inventées, est cofinancée par l’Union européenne via son programme «Droits, Égalité et Citoyenneté». Doté de 439 millions d’euros, ce programme inadmissible prétexte contribuer à ce que «l’égalité et les droits des personnes tels qu’ils sont inscrits dans le Traité, la Charte et les conventions internationales des droits de l’homme, soient promus, protégés et effectivement mis en œuvre».

«Comment le Conseil de l’Europe peut-il publier que «la liberté est dans le hijab» quand tant de femmes dans le monde, et même en Europe, sont menacées ou persécutées dès qu’elles tentent de se découvrir ?», s’insurge le philosophe et député européen LR François-Xavier Bellamy, qui s’alarme et dénonce une «complaisance qui touche au déni de réalité». «Quand le conseil de l’Europe fait la promotion du voile islamique c’est une négation de nos racines judéo-chrétiennes, de notre civilisation, de l’esprit des Lumières», explique aussi Éric Ciotti.

Centrées principalement sur le hijab, les affiches mais aussi des vidéos de l’Europe ont mis en avant le voile islamique comme «un choix» et «un droit humain». « Avec le voile islamique, «je peux être moi-même sans devoir me cacher» », clamaient, haut et fort, les panneaux au format Instagram, quand un autre revendiquait, de manière mensongère, « à côté d’une femme voilée souriante la «liberté religieuse en tant que femme européenne»…. ».

Depuis des années, des hauts fonctionnaires, des politiques, des universitaires, des chercheurs alertent sur les stratégies d’entrisme qu’ils observent de la part d’une nébuleuse islamiste qui, sous couvert d’antiracisme, prend place dans l’environnement des institutions européennes : des associations, des fédérations, des organisations non gouvernementales proposent des projets et obtiennent des financements européens énormes, indécents.

Scène ordinaire sur une plage du sultanat d’Oman, royaume régi par la charia. Décryptage : ils n’ont pas de Jean-Luc Mélenchon ou d’Éric Piolle à Mascate pour imposer le hijab ou le burkini. Les femmes d’Oman se baignent en maillot de bain.

Ces nébuleuses islamistes utilisent les mots-clés en vogue : défendre l’inclusion, promouvoir la diversité, contrer les « discours de haine »… Et, au nom de la « lutte contre l’islamophobie », elles parviennent à imposer leurs thèses. Le meilleur exemple est le projet « dialogue sur la radicalisation et l’égalité » (DARE), financé dans le cadre du programme de recherche européen Horizon 2020, qui a conclu au fait que la « radicalisation » (le mot islamisme n’est jamais cité) s’expliquait par les « discriminations structurelles » en Europe. Improbable retournement : les pays victimes d’une série d’attentats en deviennent soudain les coupables…

Le meilleur exemple pour dénoncer les dérives dangereuses du parlement européen, sous l’influence de nébuleuses islamiques est le royaume d’Oman, jouxtant l’Arabie Saoudite et le Yémen. Certes, Oman pratique officiellement la charia, c’est-à-dire que le droit religieux est la source principale du code pénal. Cependant, il s’agit dans ce pays kharidjite d’une vision de la loi religieuse extrêmement différente de ce qui se pratique dans les pays wahhabites voisins (Arabie saoudite, Qatar), et la liberté de culte est garantie. Les femmes peuvent travailler ou conduire et n’ont pas d’obligation légale de porter le voile.

Et le pays possède des tribunaux modernes qui ne connaissent ni lapidation ni condamnations anachroniques. Les couples non mariés peuvent partager une chambre d’hôtel, l’alcool et les cigarettes sont disponibles dans des boutiques spécialisées (mais leur consommation sur la voie publique est régulée), et le pays bénéficie de plages où les femmes peuvent se baigner librement en maillot de bain. N’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon et à Éric Piolle, maire écolo de Grenoble, qui devraient s’offrir quinze jours de vacances à Oman, pour découvrir d’autres horizons, d’autres musulmans que ceux des banlieues grenobloises ou des banlieues de Seine-Saint-Denis.

Un des supports de communication payé par l’Europe pour favoriser l’islamisme et le hijab dans les pays membres. Un déni de réalité !

 

Lire aussi ces articles qui constituent un complément d’information :

https://lesobservateurs.ch/2022/05/12/djellabas-et-voiles-interdits-pour-rencontrer-les-dirigeants-doman/

https://lesobservateurs.ch/2022/07/06/ayatollahs-verts-de-la-mairie-de-grenoble-ils-privent-les-enfants-de-viande-et-poisson/

Notre alignement sur l’UE correspond à la fin de notre fierté nationale et de notre crédibilité

Notre lecteur, Antoine :

Les sanctions économiques et financières de l’UE sont à assimiler à un boomerang !
Le retour dans les gencives risque de faire très mal.
De plus nos inconscients 7 petits nains du Conseil Fédéral n’ont rien trouvé de mieux que de s’associer à l’UE pour appliquer ces sanctions !
Soit on est NEUTRE et on le reste, soit on prend parti et on en subira les conséquences !

***

Carla Montet: Oui, la censure de RT et de Sputnik, reprise comme les sanctions contre la Russie, est semblable à sorte d’adhésion à l’UE, et par là même la fin de notre neutralité.

N’oublions pas que l’UE, sans aucun mandat qui lui aurait permis de le faire, vient de livrer pour 450 millions d’euros d’armements à l’Ukraine. 

Alors que nous sommes bassinés par la propagande pro-UE, selon laquelle c’est grâce à l’UE qu’il y a la paix en Europe, cette dernière s’est autorisée à fournir de l’aide militaire à l’un des belligérants, pour participer à une guerre dont aucun des protagonistes ne fait partie de l’UE. 

Jusqu’à présent, la Gauche suisse n’a jamais cessé de pousser notre pays à entrer dans cette usine à gaz totalitaire et coûteuse, en tenant le discours que notre pays sera renforcé par notre soumission à celle-ci, ou plus hypocritement, par notre soumission aux « valeurs européennes ». 

Auparavant, le narratif prétendait que l'UE avait amené la paix en Europe grâce à sa Cour des Droits de l'Homme, à la libre circulation, à Schengen, à son marché commun, ou, encore mieux, grâce aux normes européennes. Normes évidemment compatibles avec la transition énergétique, avec  les réglements concernant la forme des cornichons, les ampoules électriques, l'usage des produits phytosanitaires, les droits des LGBT... tout ce micmac nous aurait permis, durant des décennies, de ne pas nous entretuer en Europe.
Il serait bien entendu éhonté d'évoquer la guerre au Kosovo devant un tableau si idyllique, l'UE, c'est la paix entre les nations, point barre. 

Maintenant, tout comme jadis au Kosovo, l’UE alimente ouvertement la guerre en Ukraine aux côtés des USA, et cela, bien sûr, parce qu'elle œuvre pour la paix entre les nations.


Et la Suisse, incapable de faire son autocritique après sa boulette avec "la reconnaissance de de l'indépendance de Kosovo" (c'est à dire dépouiller les Serbes de leurs terres ancestrales), vient de griller la dernière cartouche de sa neutralité, en s'alignant sur les sanctions de l'UE contre la Russie.

Le recrutement des étrangers par l'Ukraine va-t-en guerre, a déjà généré 20'000 soldats pour prendre les armes contre les Russes (très certainement beaucoup de jeunes naïfs), mais aussi parmi eux, des soldats formés, des groupes d’élite qui ont déjà participé aux guerres de l’OTAN, et des mercenaires. Ils vont se retrouver du côté de l'armée ukrainienne, des civils ukrainiens et des néo-nazis. En  face des jeunes soldats russes de 19 ans, et des Tchétchènes de Kadyrov.

En aucune manière nous n'aurions dû nous mêler à tout cela, ni même mobiliser la population pour l'accueil des réfugiés. Nos autorités et les journalistes se réjouissent que nous ayons suffisamment de places dans nos infrastructures d'asile, donc, c'est l'offre qui crée la demande, ce qui ne prouve qu'une chose, à savoir que toute l'industrie de l'asile devrait être démantelée, avant que ce ne soit la Suisse qui soit démantelée par elle .
Au lieu de la position actuelle, le CF aurait dû exiger que l'UE débloque les fonds confisqués illégalement de la Pologne et de la Hongrie et invite l'UE à les restituer à ces pays, qui ont déjà accueillis la majorité des réfugiés d'Ukraine.

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Pendant ce temps, la propagande de Gauche pro-UE, bat son plein. Des affichettes inonde la Suisse romande, 24heures, TDG, etc.

« La population suisse favorable à des compromis avec l’UE »

L’article est disponible sur 20minutes.ch : https://www.20min.ch/fr/story/la-population-suisse-favorable-a-des-compromis-avec-lue-224957125450

Extraits: «80% des personnes interrogées sont d’accord sur le fait que l’accès au marché européen se détériorera pour l’industrie suisse des exportations si les accords ne sont pas actualisés», affirme Interpharma. »

 

« En revanche, 62% des sondés ne sont pas ou peu enclins au compromis sur la directive européenne sur la citoyenneté. «Au Conseil fédéral, désormais, d’agir», conclut René Buholzer, directeur d’Interpharma. » 

Les commentaires qui suivent l’article de 20 minutes.ch sont très majoritairement contre le fait que la Suisse s’associe à l’UE, et ils trouvent que le sondage n’est pas crédible.
Le commentaire jugé le plus détestable par tous est un pro-UE.

Étonnant que cette position se trouve partout où il n’y a pas trop de censure, mais ne se retrouve pas dans les urnes lors des votations.
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Extraits des commentaires les plus plébiscités sur 20minutes.ch :

Bonobobo 06.03.2022, 05:46

Voilà, la propagande commence. A se demander si tout ceci n'est pas planifié. Bien sûr que d'une certaine manière, l'Europe pourrait être au top, mais comme elle est gérée par des blaireaux corrompus, non merci.

MoanCH 06.03.2022, 05:32

Je ne sais pas si vous avez remarqué, de plus en plus lorsque nous disons non dans un sujet en votation, il y a toujours une personne du CF pour dire que ce n'était pas le moment que d'autres sujets ont influencés le résultat et qu'il faudrait faire revoter la population. Comment expliquer au CF que non c'est non.

lellau 06.03.2022, 05:05

ce sondage est encore une manipulation envers le peuple Suisse C'est NON!!!

Casper2 06.03.2022, 03:07

Mais bien sûr ! L’Europe est en train de partir en sucette et il faudrait adhérer à cette faillite généralisée. Merci mais non merci.

Albert.1014 06.03.2022, 00:56

La Suisse rentre dans l’Europe = la fin de la Suisse ! On va droit dans le mur, ça sera le bordel, et faudra accepter que notre pays devienne la France numéro 2 ! Faut arrêter de paniquer, surtout ne pas adhérer à cette Union européenne

C'est juste!(99 lecteurs)

Taz1961 05.03.2022, 23:48

Si on adhère à l’UE c’est la fin je pense qu’il faut arrêter de nous gonfler avec cette histoire sponsoriser cette bande d’incapables et de profiteurs c’est NON !!!

Dnoforptate 05.03.2022, 23:46

Pour retrouver leur souveraineté et leur autonomie, la GB a quitté l’UE. Et l’idée mûrit dans d’autres pays membres. Donc des accords ok mais dans le respect de la constitution, de notre souveraineté et sans aucun dictat de l’UE.

Rosagrüns 06.03.2022, 05:51

La pharmacie a commandé un sondage payé par la pharma, donc favorable à qui, la est la question.

AlexanderTheGreat 05.03.2022, 23:42

Ça ne fera que la dixième fois que l’on vote sur le sujet. Mais comme les journalistes de gauche ne sont pas d’accord, ils nous harcèlent quotidiennement avec des sondages effectués auprès de frontaliers (qui ont fui l'Europe mais qui veulent quand même qu’on la rejoigne).

Davidmoilesboules 05.03.2022, 23:29

Sondage fait à la gare de Lausanne et au centre Genève, non c’est sûr, cela représente la majorité Suisse 🇨🇭 #poudredeperlinipinpin

Joeboubi 05.03.2022, 23:26

Financer cette bande de clowns a Bruxelles, non merci!

SteveBongwe 05.03.2022, 23:10

on a assez fait de "compromis" depuis 30 ans, certes "l’économie suisse profite des accords avec l'Europe, mais qu en est il des travailleurs suisses... concernant ce pseudo "sondage" des associations pharmaceutiques (MEGA LOL), j'ai bizarrement pas été consulté et si oui, j'aurai exposé ma totale opposition à faire des "compromis" avec l'Europe... surtout avec le ton peu diplomatique que prend l'Europe envers la Suisse, l'Europe n'a de considération pour la Suisse que les énormes contributions que notre pays peut faire, rien d'autre.. car vu notre niveau de développement, on ne bénéficiera jamais de rien en provenance de l'Europe. (quel résident suisse souhaiterait aller travailler en Europe???)...

Philou14 05.03.2022, 23:06

Théorie de gauchistes dans un journal de gauche par des journalistes utopistes!

Le commentaire ayant reçu le plus de mentions « Détestable » est pro-UE et gauchiste : 

H.T  05.03.2022, 23:46

Il est temps qu’on change de mentalité, nous avons besoins de l'union européenne, j'habite à Fribourg coté suisse allemande mais je suis pour l union européenne, si la suisse était à la place de l Ukraine la suisse vont directement pleurer auprès de l’Europe. Il est temps de changer de mentalité et comment à accepter que en 2022 l union fait la force et commencer à penser pour nos enfants, une stabilité dans la vie et dans l économie. La Russie nous a prouvé que seul on arrive pas et si vous êtes pas d accord alors aller aider le peuple ukrainien au lieu de penser pour soi.

 

Opération Libero et les Verts vont créer une alliance en vue de lancer une initiative populaire pour signer de nouveaux accords avec l’UE.

[...]

Le groupe Opération Libero et les Verts vont créer une alliance en vue de lancer une initiative populaire pour que Berne signe de nouveaux accords avec l’UE.

[...]

«Plus rien ne bouge au niveau de la politique européenne Suisse : le Conseil fédéral a jeté l'accord-cadre aux orties et expose sciemment, et sans issue, la Suisse à une marginalisation progressive, cela sans avoir demandé l'avis ni du Parlement ni du peuple.» [...] Opération Libero, mouvement qui veut promouvoir une Suisse libérale et progressiste tel qu’il se décrit sur son site.

[...]

Opération Libero et les Verts vont chercher des alliés. Le Centre et le PLR ont déjà dit qu’ils ne s’y allieraient pas. Les Vert’libéraux sont ouverts, tout comme la gauche, [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/une-initiative-est-en-preparation-pour-faire-voter-le-peuple-938295079235

Les girouettes du PLR et du Centre offrent 1,3 milliard d’argent public à l’Union européenne

Communiqué de presse UDC:

La Suisse est à nouveau obligée de gaspiller 1,3 milliard de francs en les injectant directement dans les poches de l’UE, malgré les récurrentes discriminations menées par Bruxelles à l’encontre de notre pays. Tout cela grâce aux girouettes PLR et du Centre. Ces derniers, grands adeptes du retournage de veste, révèlent aujourd’hui leurs véritables convictions et acceptent le versement dans le vide de plus d’un milliard de francs à l’UE. De plus, le PLR et le Centre sont manifestement trop couards pour laisser le peuple avoir le dernier mot sur le sort de l’argent des contribuables.

Avant les élections fédérales, en été 2019, le PLR et le Centre ont refusé le versement du prétendu « milliard de cohésion » à l’UE (il s’agit précisément d’un montant de 1'300'000'000.- Fr). En effet, à ce moment-là, l’UE avait entrepris une démarche discriminatoire à l’égard de la Suisse en lui refusant l’équivalence boursière.

Depuis, rien n’a changé du côté de l’Union, mais l’avis des parlementaires fédéraux du PLR et du Centre a changé. Aujourd’hui, ils ont non seulement décidé d’offrir ces 1,3 milliard de francs à l’UE sans aucune contrepartie mais ils font également preuve d’une extraordinaire couardise en refusant de soumettre cette décision au verdict du peuple. Cette couardise est la seule explication au rejet de l’amendement de l’UDC de soumettre cette décision du Parlement à un référendum facultatif.

L’UDC rejette clairement le versement de ces 1,3 milliard de francs d’argent public, relevant les domaines dans lesquels la Suisse subit les discriminations de Bruxelles, à savoir :

  • À ce jour, Bruxelles refuse toujours d’accorder l’équivalence boursière ;
  • A la mi-juillet, la Commission européenne a exclu la Suisse du programme de recherche Horizon Europe, alors qu’elle fait partie des Bilatérales I ;
  • Bruxelles refuse de reconnaître les certificats d’origine pour l’hydroélectricité ;
  • L’UE refuse également à la Suisse l’utilisation de la base de données européenne Eudamed pour signaler des problèmes avec les produits medtech et la reconnaissance des certificats de conformité, alors que le MRA – Mutual Recognition Agreement fait également partie des Bilatérales I) ;
  • L’UE entrave la coopération de la Suisse avec ses pays voisins qui permet, par exemple, d’empêcher des « flux de courant en boucle » (loop flows) non planifiés à travers la Suisse.

L’UDC a toujours fermement rejeté le versement de ce milliard de francs prélevé dans les poches des contribuables suisses. De plus, l’UDC rejette également l’idée que ce « milliard de cohésion », jusqu’ici versé sur une base volontaire, devienne une sorte de prime obligatoire d’entrée sur le marché européen, comme le sous-entend le Conseil fédéral afin de faire bonne figure auprès des pontes de l’UE après la rupture des négociations sur l’accord-cadre.

L’argent des impôts suisses doit profiter aux Suisses.

Il n’existe aucun pays dans le monde qui verse de telles primes d’entrée sur les marchés. De surcroît, l’adoption d’une telle attitude pourrait tenter d’autres pays à exiger des choses similaires de notre part. Notre industrie d’exportation n’en a pourtant clairement pas besoin ; les produits suisses sont achetés à l’étranger en raison de leur exceptionnelle qualité et non parce que la Suisse paie des droits d’entrée. Enfin, du fait que l’UE exporte davantage de marchandises vers la Suisse que la Suisse n’en exporte vers l’UE, notre pays devrait également exiger de cette dernière qu’elle paie en retour une prime d’entrée sur le marché helvétique.

Pour l’UDC, ces 1,3 milliard de francs d’argent public doivent bénéficier à la population suisse, par exemple pour renforcer notre tissu social, au lieu d’être gaspillés dans d’opaques projets européens.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/

voir aussi :

L'UE exige de la Suisse qu'elle paie sans condition les fonds de cohésion qui lui seraient dus
Forum Le grand débat - Suisse-Union européenne: comment dégeler les relations? (débat 17 min.) - 29.09.2021 [...]
Notre résumé: Deux milliards à verser à l’UE sans condition? Le Parlement va décider le 30 septembre

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20minutes.ch:

Suisse-UE: Le parlement accepte de débloquer le deuxième milliard de cohésion

Christine Talos  - [...]  Seule l’UDC s’y est opposée.

Le nouveau milliard de cohésion va finalement pouvoir être versé à l’Union européenne. Comme le Conseil des États dans la matinée, le National a accepté jeudi soir, par 131 voix contre 55, de supprimer les conditions qui bloquaient sa libération. Tous les partis ont dit oui, à l’exception de l’UDC [...]

«Il faut un signal d’apaisement»

[...] Roger Köppel (UDC/ZH) s’est lancé dans une violente diatribe pour que le National n’entre pas en matière. «L’UE veut que la Suisse se soumette et elle fait pression pour obtenir gain de cause», a-t-il lancé. «Elle met la pression via Erasmus, Horizon Europe ou le refus de l’équivalence boursière», a-t-il souligné. «On va donc payer ceux qui nous font chanter. Mais quand on paie le maître chanteur, il continue son jeu», a-t-il tonné. «C’est à cause de cette forme de racket que ce même parlement a refusé le milliard de cohésion fin 2019», [...] Sa proposition a été balayée par 133 voix contre 54.

[...] Yves Nidegger (UDC/GE) a déposé lui aussi une minorité, mais pour verser plutôt l’argent à l’AVS. «Si la Suisse verse cette contribution, il n’y aura aucune joie dans le ciel étoilé de Bruxelles, car ce paiement est perçu à tort comme un dû. Car il s’agit ici de payer un tribut comme jadis les nations soumises le faisaient face aux nations dominantes, a-t-il lancé. Cela n’améliorera pas nos relations avec l’UE et ça n’élèvera pas le respect accordé à notre pays.» Sa proposition a elle aussi été balayée par tous les autres partis. Une autre minorité UDC qui exigeait un référendum facultatif a connu le même sort.

Un petit effort pour normaliser les relations

[...]

Faire preuve de grandeur

De son côté, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a affirmé que ce déblocage faisait partie de l’agenda du gouvernement [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/le-parlement-accepte-de-debloquer-le-2e-milliard-de-cohesion-382839949780#commentSection

La Commission Européenne prépare un transfert complet de souveraineté en matière de médicaments

Éric Verhaeghe 29 septembre 2021

En matière de médicaments et de souveraineté des Etats-membres de l'Union, la Commission Européenne ne perd pas de temps. Alors que tous les pays de l'Union vivent une période trouble faite de vaccination plus ou moins obligatoire et de traitements précoces interdits, la Commission entreprend de finaliser l'Union du médicament et de dessaisir encore un peu plus les Etats-membres de toute autonomie dans ce domaine. Une précipitation qui interroge une fois de plus sur l'influence de l'industrie du médicament dans la décision multilatérale européenne.

En matière de médicaments, la Commission Européenne ne veut plus prendre le risque de voir la décision lui échapper. Elle a donc fait fissa pour préparer les mécanismes de recentralisation qui lui permettront d’imposer son diktat à tous les Etat-membres sans qu’aucun d’entre eux ne puisse se soustraire à ses choix. Tel est le sens de la consultation lancée aujourd’hui sous le titre :

Union européenne de la santé: Vers une réforme de la législation pharmaceutique de l’UE

Ce moment d’anthologie administrative mérite une attention particulière, car il annonce le désaisissement total des Etats-membres en matière de médicaments, le transfert définitif de souveraineté vers la Commission dans ce domaine.

L’Union Européenne de la pharmacie…

Voici quels éléments de langage la Commission distille pour justifier son projet :

Aujourd’hui, dans le cadre de ses travaux visant à créer un cadre réglementaire du secteur pharmaceutique à l’épreuve du temps et résistant aux crises, la Commission a publié une consultation publique sur la révision de la législation pharmaceutique de l’UE.

Cette phrase en apparence anodine est essentielle. Elle souligne que la Commission souhaite définitivement changer les règles du jeu avec Big Pharma, et mettre en place une Union pharmaceutique. Désormais, les règles dans ce domaine ne doivent plus être nationales (ce qu’elles ne sont déjà plus pour l’essentiel), mais multilatérales. Le processus est désormais enclenché pour atteindre cet objectif, sous des dehors bien entendu parés des plus beaux attributs de la construction communautaire, grâce à laquelle 1.000 ans de paix et de prospérité nous attendent.

Les champs d’action de la Commission

Pour comprendre le mode opératoire de la Commission, il faut lire attentivement les axes de travail annoncés par la consultation :

Cette consultation publique lancée aujourd’hui porte notamment sur:

  • l’efficacité de la législation pharmaceutique de l’UE;
  • les besoins médicaux non satisfaits;
  • les incitations à l’innovation;
  • la résistance aux antimicrobiens;
  • l’adaptation à l’avenir du cadre réglementaire applicable aux nouveaux produits;
  • l’amélioration de l’accès aux médicaments;
  • la compétitivité des marchés européens pour garantir des médicaments abordables;
  • la réaffectation de médicaments;
  • la sécurité de l’approvisionnement en médicaments;
  • la qualité et la fabrication des médicaments;
  • les défis environnementaux;

Cette énumération en apparence bien technocratique, bien aseptisée, comporte une perle qui doit être signalée. Elle prévoit que la politique européenne doit intégrer un volet de “réaffectation des médicaments” et de “sécurité de l’approvisionnement”. Il faut décoder ce que ces expressions veulent dire : d’une part, ce sera désormais à l’Union et non plus aux Etats-membres de veiller à éviter des pénuries de médicaments. D’autre part, des médicaments pourront être “réaffectés”, c’est-à-dire envoyés dans tel pays plutôt que dans tel autre.

Bref, les compétences de la Commission Européenne seront très élargies, et lui donneront le pouvoir de confisquer un médicament dans un pays donné pour le distribuer dans un autre…

Voilà un point à bien méditer qu’évidemment personne n’a souhaité expliquer aux peuples concernés. Rappelons qu’en France Emmanuel Macron a fait croire qu’il visait une souveraineté française en matière de médicaments il y a un peu plus d’un an. Vérité en 2020, erreur en 2021.

Une gestion de crise désormais européenne

Pour le reste, cette consultation ne cache pas son objectif actuel : élever la gestion de crise au niveau communautaire, et en déposséder les Etats.

la stratégie pharmaceutique adoptée en novembre 2020 comprend un programme ambitieux d’actions législatives et non législatives à lancer au cours des prochaines années et poursuit quatre objectifs principaux:

  • garantir l’accès des patients à des médicaments abordables et répondre aux besoins médicaux non satisfaits (par exemple dans les domaines de la résistance aux antimicrobiens, du cancer, des maladies rares);
  • soutenir la compétitivité, l’innovation et la durabilité de l’industrie pharmaceutique de l’UE et le développement de médicaments de qualité, sûrs, efficaces et plus respectueux de l’environnement;
  • Améliorer les mécanismes de préparation et de réaction aux crises et aborder la question de la sécurité d’approvisionnement;
  • Faire entendre la voix de l’Union dans le monde, en promouvant des normes d’un niveau élevé de qualité, d’efficacité et de sécurité.

On comprend ici que la stratégie européenne se décline, sans le dire clairement, autour de quelques objectifs directement issus de la crise du COVID. Ainsi, son ambition, pour la traduire en termes actuels, est de permettre à chaque pays d’avoir accès à un vaccin développé avec le soutien financier de l’Union, sans risquer de voir une autre puissance préempter les doses produites sur le continent, et pouvoir tenir la dragée haute aux Américains sur ce sujet.

On nous avait vendu une souveraineté française, on hérite d’un transfert de souveraineté vers l’Europe.

 

Le gouvernement polonais envoie balader l’UE, qui a condamné la Pologne à payer 500’000 euros par jour jusqu’à la fermeture d’une mine de charbon

Cenator: Notons qu'en Allemagne, en exploitant l'émotion créée par l'accident de Fukushima, les pastèques et d'autres opportunistes ont obtenu la fermeture de leurs centrales nucléaires, (comme ils l'ont aussi fait en Suisse), causant de graves pénuries et entraves à l'économie. 
Une fois la situation devenue intenable, les Allemands ont rouvert des mines de charbon très polluantes, même plus polluantes que la mine polonaise qui est la cible de Greenpeace Tchéquie depuis des années. 
Mais pour l'Allemagne, pas d'amende, pas de sanction, pas de reportages alarmants et diffusés à large échelle par les médias de Gauche.
Car dans la tête de l'UE, c'est à l'Est que se trouvent les élevages de dindons pour la farce, et à l'Ouest, les pays exemplaires pour tous par leur morale progressiste.

Surprise, surprise! La Pologne refuse de payer un sou!

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avec AFP. - 20/09/2021  - La Cour de justice de l’Union européenne a condamné Varsovie à verser une astreinte journalière de 500 000 euros à Bruxelles, jusqu’à l’arrêt d’une mine de charbon de Turow dont les effets nocifs pour l’environnement sont dénoncés par la République tchèque voisine.

La Pologne a été condamnée lundi 20 septembre 2021 par la justice européenne à verser une astreinte journalière de 500 000 euros à Bruxelles, jusqu’à l’arrêt d’une mine de charbon dont les effets nocifs pour l’environnement sont dénoncés par la République tchèque voisine.

Appelée à « cesser immédiatement » l’exploitation

Le 21 mai dernier, la Cour de justice de l’UE (CJUE) avait, dans une décision rendue en référé (en urgence), ordonné à la Pologne de « cesser immédiatement » l’exploitation de la mine de Turow, voisine de la République tchèque, à la demande de Prague qui dénonce ses nuisances pour l’environnement sur son territoire. L’affaire doit être examinée plus tard sur le fond.

Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait averti que Varsovie garderait ouverte la mine, estimant qu’une fermeture « pourrait mettre en danger l’approvisionnement en énergie de la Pologne ».

Prague avait demandé mi-juin à la CJUE d’imposer une astreinte de 5 millions d’euros par jour à la Pologne pour ne pas avoir respecté cette décision.

C’était la première fois qu’un État de l’UE réclamait une astreinte à l’encontre d’un autre État membre ne s’étant pas conformé à une ordonnance de la Cour.

L’institution basée au Luxembourg a finalement rejeté la demande polonaise d’un « report » pour l’arrêt de la mine et donné après la demande tchèque, en ordonnant à Varsovie de payer à la Commission européenne une astreinte de 500 000 euros par jour, « à compter de la date de notification et jusqu’à ce que [la Pologne] respecte l’ordonnance de référé ».

Prague réclamait une astreinte dix fois plus importante

« Il apparaît nécessaire » d’imposer une astreinte « aux fins de dissuader cet État de retarder la mise en conformité de son comportement avec cette ordonnance », a fait valoir la CJUE dans un communiqué.

Le montant de l’astreinte est dix fois moins important que ce que réclamait Prague : « Le juge des référés demeure libre de fixer l’astreinte au montant et sous la forme qu’il considère adéquats », celle-ci devant être « adaptée aux circonstances » et « proportionnée au manquement constaté ainsi qu’à la capacité de paiement de l’État membre », rappelle la Cour.

Selon les autorités tchèques, l’exploitation de cette mine, en service depuis 1904, a un impact négatif sur l’environnement des régions frontalières, où les habitants déplorent bruit, poussière et manque d’eau.

Cette mine de lignite (charbon de qualité médiocre) assure la fourniture d’environ 7 % de l’électricité en Pologne.

Le groupe énergétique public polonais PGE, qui la détient et l’exploite, compte en extraire du charbon jusqu’en 2044 et veut l’étendre de 25 à 30 kilomètres carrés.

source: https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/mine-de-charbon-la-justice-europeenne-condamne-la-pologne-a-une-astreinte-de-500-000-euros-par-jour-8430d1e8-1a1f-11ec-af4b-bea41043e391

 

 

Les gardes-frontières biélorusses et lituaniens s’affrontent à la frontière de l’UE à propos de migrants – des coups de semonce ont été tirés

Kiev, Ukraine (AP) - L'agence de protection des frontières du Bélarus a déclaré vendredi avoir renforcé le contrôle le long de sa frontière avec la Lituanie pour empêcher les autorités lituaniennes de renvoyer des migrants vers le Bélarus.

La Lituanie, membre de l'Union européenne, a été confrontée à un afflux de migrants, principalement irakiens, au cours des derniers mois. Elle accuse le gouvernement du président autoritaire du Bélarus, Alexandre Loukachenko, d'encourager le flux de migrants en représailles aux sanctions prises par l'UE contre son pays à la suite du détournement d'un avion de ligne pour arrêter un journaliste biélorusse dissident qui se trouvait à bord.

Pendant ce temps, un autre membre de l'UE, la Pologne, a également déclaré qu'elle voyait un nombre croissant de migrants irakiens et afghans tenter d'entrer au pays depuis le Bélarus, dans ce qu'un responsable gouvernemental appelle un élément de "guerre hybride".

Dans un message émouvant publié sur Facebook, le médiateur des droits de l'homme du Parlement lituanien, Vytautas Valentinavicius, a décrit la situation de la police des frontières lituanienne, qui a empêché des dizaines de migrants d'entrer dans le pays et les a exhortés à rentrer au Belarus tôt vendredi, tandis que les gardes-frontières biélorusses tiraient en l'air  des coups de semonce pour les en dissuader.

Face à l'escalade de la situation, M. Loukachenko a ordonné jeudi aux agences de défense et de sécurité de "fermer chaque mètre de la frontière" pour bloquer les migrants que la Lituanie renvoie au Bélarus.

La télévision publique biélorusse a diffusé une image de gardes-frontières biélorusses postés en rang pour fermer la frontière, tandis qu'une personne migrante accompagnée d'un enfant est assise à leurs pieds.

"Les gardes-frontières ont utilisé tous les moyens nécessaires pour empêcher le franchissement illégal de la frontière, compte tenu de la situation actuelle dans laquelle la partie lituanienne conduit à la frontière des citoyens étrangers cherchant refuge dans l'UE", a écrit le Comité d'État des frontières du Belarus dans son communiqué de vendredi.

Il précise avoir créé des groupes tactiques mobiles pour patrouiller sur toute la longueur de la frontière afin d'empêcher la Lituanie de renvoyer des migrants en Bélarus.

Les autorités biélorusses ont affirmé cette semaine que des immigrants irakiens expulsés de force de Lituanie  en Biélorussie étaient blessés, notamment par des morsures de chien, et avaient dû être hospitalisés. La Biélorussie a également affirmé mercredi qu'une personne "non slave" était décédée des suites de ses blessures dans une ville frontalière, mais la Lituanie a rejeté cette allégation, la qualifiant de propagande d'un régime hostile.

La Lituanie, pays de moins de 3 millions d'habitants, n'a pas de barrières physiques à sa frontière avec le Bélarus, longue de 679 kilomètres. Plus de 4 100 migrants, pour la plupart originaires d'Irak, sont passés cette année du Bélarus en Lituanie.

Les premiers ministres de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie ont publié une déclaration commune vendredi, exprimant leur profonde inquiétude face à l'"attaque hybride en cours" menée par le gouvernement de Loukachenko. Ils ont déclaré que les trois pays baltes étaient solidaires pour "protéger efficacement la frontière extérieure de l'UE" et empêcher les migrants de se diriger vers d'autres membres de l'UE.

Maciej Wasik, vice-ministre de l'intérieur polonais, a fait écho à ces propos, accusant le Bélarus d'utiliser les migrants comme une "arme vivante" dans une "guerre hybride".

M. Wasik a déclaré que les autorités polonaises considéraient cette mesure comme un châtiment pour avoir aidé la sprinteuse olympique biélorusse Krystsina Tsimanouskaya à venir en Pologne au début de la semaine afin d'éviter de possibles représailles dans son pays après un différend avec son entraîneur aux Jeux de Tokyo.

Il a ajouté que la Pologne a vu moins de migrants que la Lituanie parce que sa frontière est mieux gardée, mais que "ces derniers jours, nous pouvons constater une augmentation."

Source : Breitbart

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

L’UDC s’oppose avec détermination au paiement d’une prime d’entrée au marché UE

A la suite de la rupture des négociations sur l’accord-cadre, le Conseil fédéral cherche à amadouer Bruxelles en transformant la contribution facultative de la Suisse à la cohésion de l’UE en une prime obligatoire pour accéder au marché UE.

L’UDC s’oppose avec détermination à ce procédé. Aucun pays au monde ne paie une telle prime. En créant ce précédent, la Suisse serait très rapidement confrontée à des exigences semblables d’autres pays.

Après l’échec définitif de l’accord-cadre, le Conseil fédéral cherche manifestement à apaiser l’UE en transformant ledit milliard pour la cohésion, une contribution jusqu’ici facultative, en une prime régulière et obligatoire d’accès au marché.

Ce procédé est inacceptable aux yeux de l’UDC: d’une part, aucun pays au monde ne paie une prime pour accéder à un marché, d’autre part, des paiements obligatoires de ce type pourraient rapidement faire école et inciter d’autres pays à réclamer également des primes pour que la Suisse puisse y exporter ses produits.

Qui plus est, l’industrie d’exportation de la Suisse n’a absolument pas besoin d’une telle intervention: l’étranger achète des produits suisses en raison de leur qualité exceptionnelle et non pas parce que la Suisse paie pour cela.
Il faut enfin rappeler que l’UE exporte plus de biens en Suisse que cette dernière dans l’UE. La Suisse serait donc également en droit de réclamer à Bruxelles une prime d’accès à son marché.

En ce qui concerne les mesures chicanières prises régulièrement par l’UE contre la Suisse, le Conseil fédéral affirme qu’il veillera à ce que Bruxelles ne discrimine pas notre pays.

Ce ne sont là que de vaines promesses aussi longtemps que le gouvernement suisse n’exige pas fermement de l’UE des relations entre partenaires égaux en droit et le respect de la démocratie directe et de l’indépendance de la Suisse.

L’UDC exige que le Conseil fédéral prépare des mesures de rétorsion de même ampleur au cas où l’UE ne respecterait pas entièrement les engagements qu’elle a pris dans les accords bilatéraux et désavantagerait la Suisse.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/ludc-soppose-avec-determination-au-paiement-dune-prime-dentree-au-marche-ue/

La Commission européenne a provisionné 3 milliards d’euros pour renverser Loukanchenko

MTI (source officielle Hongrie)

La Commission européenne a proposé un paquet économique de 3 milliards d'euros pour "soutenir la transition démocratique" en Biélorussie, a annoncé la Commission vendredi.

Elle a souligné que le plan de 3 milliards d'euros reflète l'engagement de l'Union européenne à soutenir le désir du peuple biélorusse d'une transition pacifique et démocratique exprimé lors de l'élection présidentielle en août dernier. L'élection présidentielle en Biélorussie n'a été ni libre ni équitable, a déclaré la Commission. 

Dès que la Biélorussie entamera la transition démocratique, l'Union européenne activera le plan d'aide, ajoute le communiqué.     

Bref, l'UE soutiendra la Biélorussie si Loukachenko n'est plus là...

Le communiqué cite Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, disant que l'UE envoie par là un message aux citoyens du pays: Nous voyons et et entendons votre désir de changement, de démocratie et d'un avenir meilleur.

Elle envoie également un message aux autorités biélorusses : Aucune forme de répression, de brutalité ou de coercition ne peut légitimer le régime autoritaire.

Jusqu'à présent, Minsk a ignoré la décision démocratique du peuple biélorusse. Il est temps de changer de direction,

dit le texte. Von der Leyen a ajouté que lorsque la Biélorussie entamera une transition démocratique pacifique, l'UE sera là pour l'accompagner dans cette voie.

La Commission européenne précise que le plan de soutien comprend de nombreuses mesures de relance économique pour promouvoir le développement de la Biélorussie.

Il s'agit notamment de soutenir les réformes structurelles les plus importantes, d'aider à investir dans des infrastructures durables et de faciliter la transformation verte et numérique.

Le plan contribuera également à stimuler l'innovation, l'action climatique et la démocratie, la transparence et la responsabilité. Outre le paquet économique, la proposition envisage également la conclusion d'un accord-cadre bilatéral pour renforcer les relations à long terme entre l'UE et une Biélorussie démocratique, ont-ils ajouté.

Source : https://www.vadhajtasok.hu/2021/05/29/az-europai-bizottsag-harommilliard-eurot-szan-lukansenka-elmozditasara

traduction libre: Cenator

La Gauche et nos médias sont en deuil: la fin du monde est proche

Chaque jour amène son lot de malheurs annoncés par nos médias. Mercredi, la recherche suisse était aux abois, bien que la Suisse apporte plus à l'UE qu'elle n'en reçoit. Hier, nous avons appris que les Tribulations ont débuté, car il y aura de telles taxes douanières que plus personne ne pourra vendre ou acheter. Aujourd'hui, c'est l'avenir de la jeunesse estudiantine qui serait compromis: plus d'Erasmus et en plus, les diplômes suisses ne seraient plus reconnus à l'étranger! Mais heureusement, nos caricaturistes sont là et grâce à leur sens de l'humour hors pair ils nous empêchent de sombrer dans le désespoir.

Nous nous souvenons que durant des années, dans 24heures, Burki a représenté Christoph Blocher comme un chien agressif ou comme un nazi. Des abjections sans limite, qui salissaient la personne la plus diabolisée alors par la Gauche. C'était censé être de l'humour.

Ludovic Monnerat a écrit en 2007: [...] L'Union Démocratique du Centre, parti de droite nationaliste dont la figure de proue reste le Conseiller fédéral Christoph Blocher (je précise pour les lecteurs peu au fait du microcosme politique suisse), n'a pas son pareil pour faire perdre la boule à ses adversaires. Regardez le dessin ci-dessus, publié aujourd'hui par 24heures, et qui associe ouvertement Blocher au nazisme : comment peut-on parvenir à de telles extrémités ? Comment un quotidien grand public et son dessinateur Burki peuvent-ils traiter de nazi un membre du Gouvernement pour la simple raison qu'il ne partage pas leurs opinions et poursuit une politique opposée ? A croire que la presse suisse souffre toujours d'une sorte de Blocher Derangement Syndrome étrangement similaire au BDS originel. [...] http://www.ludovicmonnerat.com/archives/infosphere/

Burki out, Benedicte in et la même saleté continue, avec le talent en moins.

Agir de la sorte, c'est trahir totalement ce que la caricature politique devrait être. L'insolence, le sens critique ne s'applique presque qu'à la Droite; au final, lécher les bottes de la Gauche serait quasiment le seul rôle de ces fonctionnaires subventionnés.

Lorsqu'on songe que durant les années totalitaires, la tradition des caricaturistes reflétait le courage d'exprimer par l'image ce qui était inexorablement censuré dans l'écrit, nous pensons que les "Bénédictes" et autres "bouffons du roi" déshonorent profondément cette profession.

*****

L'humour selon Bénédicte: Parmelin serait même incapable de planter un clou.

 

Ci-dessous, l'éditorial de  publié à côté du dessin de Bénédicte:

Face à l’Europe, Berne se la joue No Future

Le Conseil fédéral ne peut pas se contenter de mettre un terme aux négociations institutionnelles avec l’Union européenne sans esquisser des perspectives d’avenir.

«Ce qui choque, au fond, c’est moins l’échec que l’incapacité du Conseil fédéral, des partis ainsi que des cantons à se projeter.»

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Roger Nordmann: C'est un mercredi noir

Débordant d'originalité, Roger Nordmann, du PS vaudois, siégeant au Conseil national depuis 2004, copie la fameuse phrase de Jean-Pascal Delamuraz du 6 décembre 1992: "C'est un dimanche noir" – verdict rendu lorsque le peuple suisse a refusé l'adhésion de la Suisse à l'Espace Économique Européen.

Conversation  Roger Nordmann@NordmannRoger

C'est un mercredi noir.

Image

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Aujourd'hui, presque 30 ans plus tard, nous savons que M. Delamuraz avait tort. Par son refus de l'EEE, la Suisse s'en est mieux tirée.

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Enterrement de l’accord-cadre: «Mercredi noir», «aveu de faillite» ou «meilleure issue»

par Gilles Martin - 20minutes.ch

[...]

«C’est un mercredi noir» a twitté mercredi le socialiste vaudois Roger Nordmann      ¨[...]  Pour son parti, «il est regrettable que le Conseil fédéral n’ait pas examiné sérieusement d’autres voies de négociations, [...]

Mais le PS va plus loin: [...]

La question des négociations d’adhésion ne doit pas être taboue», indique-t-il dans un communiqué.

A droite aussi, certains regrettent cette décision. «Une très mauvaise nouvelle pour la Suisse et une décision qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses», résume le conseiller national PLR valaisan Philippe Nantermod. [...] Les vert'libéraux qualifient cette décision d’«aveu de faillite du Conseil fédéral» après avoir «tergiversé pendant des années sur le dossier européen sans direction ni ligne claire».

[...]

Souverainistes ravis

[...]

L’UDC se dit «heureuse» de l’abandon de l’accord-cadre. [...] «C’est une victoire pour la démocratie directe», [...]

Vers une initiative proeuropéenne?

Chez les pro-européens, en revanche «c’est avec effroi et consternation» que le Mouvement européen suisse a pris connaissance de l’abandonner d'un «accord clé». Il dit étudier le «lancement d’une initiative populaire visant à garantir l’intégration européenne de la Suisse». Selon son président Eric Nussbaumer, «l’isolement n’est pas tenable pour une Suisse profondément incrustée dans le tissu européen».

https://www.20min.ch/fr/story/mercredi-noir-aveu-de-faillite-ou-meilleure-issue-818466025385

Article suivi de 211 commentaires. Les plus appréciés:

Homo helveticus - 27.05.2021

Ça ne peut plus durer avec cette libre circulation. Lors de la votation sur les bilatérales nos autorités parlaient d’une immigration de 8000 à 10000 personnes par an. On voit le résultat. Il y en a chaque année 10 fois plus.

***

Ben 55 - 27.05.2021

Super! Maintenant la Suisse pourra négocier en bilatéral d’égal à égal, sans pression de L’UE. Bilatéral veut dire bien pour les deux parties. Si l’UE se cabre, on le fera aussi! Le transport terrestre et la libre circulation des personnes profitent aussi à nos voisins, je dirais: surtout. L’UE sait très bien ses intérêts avec nous. Donc: cool, négocions d’égal a égal. Pas sous le diktat.

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L’accord-cadre est mort. Que pensez-vous de l’interruption des négociations ?

Le Conseil fédéral a mis fin aux négociations avec l’UE sur l’accord-cadre institutionnel.

par Sibilla Bondolfi

[...]

Source: https://www.swissinfo.ch/fre/l-accord-cadre-est-mort--que-pensez-vous-de-l-interruption-des-n%C3%A9gociations-/46654642

L'article nous dirige vers:  "Les commentaires ont été désactivés pour cet article. ...

C'est certainement plus prudent...

Albert Coroz

La Commission européenne encourage l’augmentation de l’immigration dans le cadre de la #NextGenerationEU

Dans une photo Instagram, la Commission européenne révèle comment elle envisage l'Europe dans l'ère post-Corona. Une nouvelle augmentation de l'immigration fait partie du plan visant à rendre l'Europe encore davantage "colorée".

Sur les médias sociaux, un message de la Commission européenne a provoqué un véritable "shitstorm" [NDLR : littéralement: une tempête de merde]. Sous le hashtag #NextGenerationEU, elle a fait la promotion du prochain budget à long terme de l'UE, d'un montant de 1 800 milliards d'euros, qui doit être utilisé pour construire une Europe post-Covid 19.

"Ensemble, nous pouvons façonner le monde dans lequel nous voulons vivre." écrit la Commission. Mais apparemment, il existe des différences entre l'UE et les citoyens concernant le monde à façonner. De nombreux utilisateurs ont critiqué le fait qu'aucun Européen "autochtone" - c'est-à-dire ce que certains utilisateurs considèrent probablement encore comme des Européens - n'était représenté sur l'image. Les appels à la sortie de l'UE sont également de plus en plus forts dans les colonnes de commentaires, avec les termes DEXIT, IREXIT, ILATEXIT, GREXIT et ROEXIT.

 

La fin de la propagande

Beaucoup demandent également la fin de la propagande constante au nom de la "diversité". Ils notent que les Blancs ou les Européens de provenance occidentale sont apparemment le seul groupe de population qui peut être ouvertement et systématiquement discriminé en toute impunité.

Un jour seulement après la publication de l'article, la Commission européenne s'est finalement sentie obligée d'écrire un commentaire. Elle a été attristée par le grand nombre de réactions négatives en raison de la couleur de peau du père et de l'enfant. Après tout, la société européenne est diverse et c'est une force pour l'Europe, qu'ils ont voulu montrer et représenter dans le message. Avec une telle sensibilité de la part de l'UE, il est presque surprenant qu'elle utilise encore le terme désuet de "père" - selon l'idéologie moderne de gauche - et qu'elle n'utilise pas déjà le terme moderne et progressiste de "parent".

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Wochenblick.at / Instagram.com de la Commission européenne


Rappels :

Policiers brûlés vifs à Viry-Châtillon : l’avocat général a débuté son réquisitoire en déclarant aux accusés « Je sais que vous êtes une richesse pour notre société »

France : Pierre, 68 ans, battu à mort par des « jeunes » dans sa cage d’escalier

Bruxelles : «Je (romps) mon ramadan à cause de toi fils de p…»: un accompagnateur de train violenté par des jeunes

L’ONG Sea-Eye envoie un nouveau navire pour migrants : Il a en grande partie été financé par l’Église protestante allemande.

Liège (Belgique) : affrontement entre bandes tchétchènes et kurdes à la kalashnikov, 1 mort et 2 blessés

Reims : un Congolais, au bénéfice du statut de réfugié, écroué pour le meurtre et le viol d’un travesti

Procès à Genève: arbitre battu, les trois accusés ont écopé de peines avec sursis mais assorties d’expulsion

 

 

 

Guy Parmelin veut donner un nouvel élan aux discussions sur l’accord-cadre : « Je représente l’avis du Conseil fédéral et non celui de l’UDC »

Le président de la Confédération Guy Parmelin (61 ans, UDC) affirme qu'il ne cherche pas à faire un coup d'éclat lors de la rencontre prévue avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (62 ans) à Bruxelles. "Je ne vais pas jouer à Boris Johnson", a déclaré Guy Parmelin dans une interview au journal.

La situation de la Suisse n'est pas comparable au Brexit ou à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a déclaré M. Parmelin au journal dominical suisse romand "Le Matin Dimanche". La Suisse ne veut pas "se retirer d'un accord, mais trouver une solution pour le développer davantage".

Le ministre de l'Economie a également déclaré que le Conseil fédéral cherchait "depuis longtemps" des alternatives en cas d'échec sur l'accord-cadre. Son parti, l'UDC, ne veut pas d'accord-cadre, mais M. Parmelin a assuré qu'il représenterait l'avis du Conseil fédéral, «quelle qu'en soit l'issue».

M. Parmelin va rendre visite à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vendredi prochain à Bruxelles. La réunion au niveau présidentiel a pour but de donner une nouvelle impulsion aux discussions sur l'accord-cadre.

Le projet est sur la table depuis fin 2018. L'accord vise à réglementer l'adoption d'une nouvelle loi et le traitement des litiges. Aujourd'hui, le réseau de contrats comprend une vingtaine d'accords bilatéraux centraux et plus d'une centaine d'autres contrats.

Le gouvernement suisse n'a pas signé l'accord pour le moment en raison des questions ouvertes et de la résistance féroce au parlement. Jusqu'à présent, l'UE a catégoriquement exclu les renégociations. Cependant, elle était prête à fournir des informations plus précises.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Rappels :

Nomination de Christian Levrat à la tête de la Poste : il aurait obtenu le soutien de Parmelin et de Maurer

Le port du voile compatible avec le règlement vestimentaire de l’armée selon Parmelin: « Ce n’est pas un voile, c’est un foulard. »

Parmelin : « Refuser la nouvelle loi sur le renseignement c’est se rendre complice du terrorisme »

Attentat d’Orlando: L’UDC Parmelin critique la loi laxiste sur les armes aux USA mais pas l’islam

Le jour où Erdogan a humilié von der Leyen

Lors d’une visite officielle des dirigeants européens Charles Michel et Ursula von der Leyen, le président turc a mis en scène son sexisme.

 

 

Toute visite d'un officiel européen dans un pays hostile est un prétexte à humilier l'Union européenne, ses valeurs et ses représentants. Après l'épisode infamant du boy-scout Josep Borrell chez Vladimir Poutine, le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait mardi Charles Michel et Ursula von der Leyen, avait lui aussi soigné sa mise en scène. Comment signifier à l'Europe que la Turquie n'a que faire de ses valeurs, et en particulier de l'égalité entre les sexes, surtout quand on vient de dénoncer la Convention d'Istanbul, qui vise à lutter contre la violence à l'égard des femmes ?

(...)

Le Point

La vengeance de l’UE contre la Suisse passe par l’exportation de ses vaccins et tant pis pour ceux qui vont crever du Covid!

L'UE rétrograde la Suisse en modifiant ses règles d'exportation de vaccins

[...]
Alors que la Suisse était auparavant exemptée de l’obligation d’obtenir une licence d’exportation pour les vaccins contre le Covid-19, elle a été retirée de la liste, rapporte le SonntagsBlick.
Si un pays se procure des vaccins mais n’en exporte pas, l’UE peut bloquer le vaccin.

L'UE a modifié ses règles d'exportation pour les vaccins contre le Covid-19 il y a une semaine, retirant notamment la Suisse de la liste des pays exemptés de l'obligation d'obtenir une licence d'exportation.

Afin de défendre les intérêts du pays, la secrétaire d'État Livia Leu a entrepris des démarches auprès de l'ambassadeur de l'UE en Suisse, Petros Mavromichalis, selon le SonntagsBlick.

[...]

"La Suisse demande à être à nouveau exemptée de l'obligation d'autorisation d'exportation de l'UE et à ce que le commerce des vaccins Covid 19 ainsi que des principes actifs ne soient pas restreints", souligne dans le journal dominical le Secrétariat d'État à l'économie (SECO).

L'administration fédérale est en contact avec la Commission européenne et a reçu l'assurance que l'exclusion n'était pas dirigée contre la Suisse.

Un rôle-clé à jouer, selon Parmelin

Une des solutions pour que la Suisse puisse continuer à jouer un rôle majeur dans la gestion internationale de la crise sanitaire serait qu'elle collabore plus étroitement avec ses pays voisins pour l'approvisionnement en produits de première nécessité.

C'est en tout cas ce que souhaite Guy Parmelin interrogé par la SonntagZeitung. [...]

La Suisse pourrait ainsi contribuer à la mise en place en Europe d'une industrie des vaccins disposant d'une large assise. Le ministre précise qu'il n'est pas encore clair si la Suisse doit participer en tant qu'investisseur ou partenaire contractuel. La Suisse est bien placée pour jouer un rôle-clé, relève Guy Parmelin. Et d'ajouter que sur d'autres marchés comme ceux des produits médicaux, la dépendance de la Suisse est également grande et le pays ne peut s'en affranchir par une politique industrielle purement nationale.

ats/fgn

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Passeport vaccinal des pharmaciens bientôt prêt

Alors que la Confédération planche toujours sur l'élaboration d'un passeport vaccinal, celui des pharmaciens est prêt à l'emploi, rapporte Le Matin Dimanche.

La plateforme de la Coopérative des pharmaciens (Ofac) a été complétée avec un module lié à la vaccination.
"Nous tenons à proposer une solution qui répertorie les vaccins anti-Covid, et les tests, rapides ou PCR, qu'a effectués le patient, sous forme d'historique", explique Mario Magada, directeur général de l'Ofac.

Pour assurer la sécurité des données, l'application utilise la technologie trust-ID, développée par la société lausannoise ELCA. Mario Magada explique avoir approché l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) pour leur signaler qu'une solution clés en main était disponible.

De son côté, l'OFSP indique qu'aucune décision préliminaire n'a encore été prise et que "de nombreuses entreprises ont approché l'OFSP avec des propositions de solutions, qui seront toutes incluses dans l'évaluation".

[...]

Guy Parmelin tempère les espoirs

Dans son interview à la SonntagsZeitung, Guy Parmelin a également tempéré  les espoirs de nouvelles ouvertures rapides, avertissant que la situation épidémiologique à l'étranger et en Suisse réduit la marge de manoeuvre,

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Il est conscient que le gouvernement ne peut donner que peu de perspectives, parce que le virus domine la situation. Le président de la Confédération espère que la population reste calme, patiente et disciplinée. Il s'inquiète d'un climat qui se durcit et qui devient plus intolérant et condamne vivement les confrontations à l'image de celles de St-Gall.

article complet et audio: https://www.rts.ch/info/suisse/12098310-lue-retrograde-la-suisse-en-modifiant-ses-regles-dexportation-de-vaccins.html

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voir aussi: Parmelin prêt à se rendre à Bruxelles pour négocier l’accord-cadre

Le président de la Confédération et ses collègues du Conseil fédéral auraient l’intention d’intervenir directement dans les négociations pour l’accord-cadre avec l’Union européenne. L’UDC n’applaudit pas. [...]

article complet: https://www.lematin.ch/story/parmelin-pret-a-se-rendre-a-bruxelles-pour-negocier-laccord-cadre-686315582845

Parmelin prêt à se rendre à Bruxelles pour négocier l’accord-cadre

Le président de la Confédération et ses collègues du Conseil fédéral auraient l’intention d’intervenir directement dans les négociations pour l’accord-cadre avec l’Union européenne. L’UDC n’applaudit pas.

Face au manque de progrès dans les négociations, «le Conseil fédéral doit et veut encore analyser la situation et mener des discussions avec l’UE elle-même. Si nécessaire, je me rendrai bien sûr à Bruxelles», a confirmé le président de la Confédération Guy Parmelin à la SonntagsZeitung du jour.

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20min.ch

Thierry Breton dénigre le vaccin Spoutnik V et déclare que l’UE n’en pas besoin, la Russie l’invite à modérer son arrogance

La Russie tire à boulets rouges sur Thierry Breton, qui a jugé que l'UE n'avait "pas besoin" du vaccin Spoutnik V et que la Russie aurait besoin d'une aide de l'Europe. "Les biais conduisent à des échecs. Et les échecs de Breton sont clairs pour de nombreuses personnes dans l'UE", a dénoncé sur Twitter le compte officiel du vaccin russe.

La Russie et les producteurs du vaccin anti- Covid-19 russe Spoutnik V sont visiblement remontés contre Thierry Breton. Alors que le commissaire européen au Marché intérieur, chargé des aspects industriels de la fabrication des vaccins contre le Covid-19 dans l'UE, a assuré sur TF1 que les Européens n'auraient "absolument pas besoin de Spoutnik V", étant donné que d'autres produits sont homologués, la Russie l'a accusé d'être "biaisé" ! "Spoutnik V est un vaccin en complément, nous avons 350 millions de doses", a-t-il déclaré, assurant en outre que "les Russes ont un mal fou à le fabriquer et (qu')il faudra sans doute les aider".

"S'il faut leur fournir une ou deux usines pour le fabriquer pourquoi pas, mais pour l'instant priorité aux Européens (...) on verra ça au second semestre", a-t-il lancé. Les producteurs du Spoutnik V ont dénoncé lundi sur Twitter un "nouveau commentaire biaisé" visant un "vaccin sûr et efficace", dont la demande d'homologation est examinée actuellement par l'Agence européenne des médicaments (AEM). "Les biais conduisent à des échecs. Et les échecs de Breton sont clairs pour de nombreuses personnes dans l'UE", a estimé sur Twitter le compte officiel du vaccin russe. [...]

article complet: https://www.capital.fr/economie-politique/vaccin-spoutnik-v-les-echecs-de-thierry-breton-denonces-par-la-russie-1397710

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Conversation

Sputnik V @sputnikvaccine13h

Sputnik V leads all other vaccines on safety perception in Argentina. Following successful #SputnikV vaccinations in Argentina 61% believe it is safe or very safe. Survey by Universidad San Andres, a top university.

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