Joe Biden serait prêt à sacrifier l’Ukraine pour tenter de sauver Taïwan

6.06.2021

Joe Biden est prêt à céder totalement l'Ukraine à la Russie, si celle-ci, en contrepartie, renonce à soutenir la prise de contrôle de Taïwan par la Chine. C'est ce qu'a déclaré Yuri Kot, président de l'Association pour le développement de la diplomatie communautaire, rapporte NewsFront, citant NewsUA.

Plus tôt, Viktor Muzhenko, ancien chef d'état-major de l'armée ukrainienne, avait prédit que Kiev perdrait non seulement son débouché sur la mer d'Azov, mais même sur la mer Noire:

"La Russie, sans aucun doute, considère que la question de la mer d'Azov est close pour elle. La Crimée, comme une sorte de porte-avions inamovible, coupe celle-ci du reste de la mer Noire. Et dès que le sud-est de l'Ukraine décidera de faire sécession, alors, en effet, tous les endroits stratégiquement importants de la région seront repris par les Russes. Les Américains, ainsi que l'OTAN, seront automatiquement évincés de cette région et ne pourront que se réfugier bien loin - sur la côte de la Bulgarie, qu'ils occupent encore, ou chez leur partenaire la Turquie. Bien que cette dernière soit parfaitement consciente de tous les risques que cela comporte", a commenté Yuri Kot à propos des propos du général ukrainien.

Les propos de l'homme politique le montrent clairement :

"en principe, l'Ukraine n'existe plus".

"Nous discutons maintenant avec vous d'une sorte d'État fantôme appelé "Ukraine". Dont les habitants veulent partir ! Et c'est l'humeur générale, pas seulement dans l’est du pays. À l'ouest, les gens rêvent dans leur sommeil - ils rêvent que les régions où ils vivent appartiendront aux Polonais, ou aux Hongrois ! Tous ces gens ont déjà leur passeport. L'Ukraine  s'effondre à vue d’œil, sous les yeux de tous !" a dit Kot. Il a souligné que les Ukrainiens attendent terrorisés le moment où Washington les abandonnera à leur sort.

"Beaucoup de politiciens ukrainiens, dans des conversations de couloir, parlent des États-Unis livrant Kiev à Moscou corps et biens. En échange du fait que les Russes ne soutiennent pas l'expansion imminente de la Chine vers Taiwan. Face à tout cela, les hauts responsables politiques vivent dans l'imminence d'une sorte de trahison qui se terminera mal pour eux", a conclu l'expert.

Source en hongrois Vadhajtások / en russe NewsUA

Traduction Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

 

L'Ukaine a connu aussi ces tragédies:

Holdomor

Babyn Yar:

Maidan

 

Poutine répond à Biden et lui propose un entretien public en direct. Biden se défile.

Le président russe Vladimir Poutine s'est moqué, jeudi, des propos de Joe Biden qui l'avait qualifié de "tueur" la veille, tout en proposant au président américain de prendre part dans les prochains jours à un entretien par visioconférence diffusé en direct.

Alors que les relations entre Washington et Moscou se sont détériorées à un plus bas inédit depuis la Guerre froide, Vladimir Poutine a répondu, jeudi 18 mars, aux propos du président américain Joe Biden qui l'avait qualifié de "tueur" la veille.

(...)

Vladimir Poutine a indiqué que son dernier entretien avec Joe Biden, le 26 janvier, s'était déroulé par téléphone à la demande du président américain. Il a dit proposer désormais que les deux dirigeants aient, ce vendredi ou lundi prochain, une nouvelle conversation par visioconférence et diffusée en direct.

(...)

À Washington, la porte-parole de la Maison Blanche a dit que Joe Biden ne regrettait pas ses propos. Jen Psaki a esquivé une question sur la demande de Vladimir Poutine d'un nouvel entretien dans l'immédiat. "Le président a déjà eu un entretien avec le président Poutine, alors qu'il y a d'autres dirigeants mondiaux avec lesquels il n'a pas encore échangé", a-t-elle dit.

(...)

France24.com

Erdogan menace de lancer une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad. La Russie le met en garde.

La Russie a lancé mercredi une sévère mise en garde à Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a menacé de lancer bientôt une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad dans la région d'Idleb (nord-ouest).

Face à cette situation de plus en plus volatile, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde mercredi contre «le péril imminent d'escalade» à Idleb. «Je ne peux rapporter aucun progrès pour mettre fin aux violences dans le nord-ouest ou relancer le processus politique», a-t-il dit lors d'une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la Syrie.

[...]

20min.ch


Rappels :

Turquie: Trump met en garde Erdogan contre toute « interférence étrangère » en Libye

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Erdogan : Les « politiques insidieuses d’assimilation » en Occident sont hostiles aux musulmans

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Réfugiés : « La Turquie a atteint les limites de sa capacité », avertit Erdogan

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

Un blogueur politique hostile à Poutine et à Kadyrov retrouvé dans un hôtel français avec la gorge tranchée

Un blogueur tchétchène qui s’était élevé contre les gouvernements de Russie et de Tchétchénie a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel française, la gorge tranchée et poignardé.

Parce que Dreuz est censuré pour le crime de désaccord avec la gauche, suivez notre fil Twitter, et retweetez-nous. C’est un important geste de résistance pour faire circuler vos idées.

La police de Lille, en France, a découvert le corps d’Imran Aliev, 44 ans, à la fin du mois dernier, dans ce que la police française soupçonne être un meurtre « politiquement motivé ».

Imran Aliev était un adversaire acharné du président russe Vladimir Poutine et du dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov.

Il utilisait les pseudonymes « Mansur Stariy » et « Old Mansur », et était connu pour ses dénonciations enflammées de Poutine et Kadyrov. La semaine dernière, un fonctionnaire français a déclaré à Business Insider qu’Aliev vivait en Belgique en tant que réfugié politique, et qu’il était sous protection policière « en raison des menaces provenant de Russie et de Tchétchénie concernant son blog d’opposition ».

Aliev aurait été accompagné à l’hôtel par un autre Tchétchène qui a disparu après l’assassinat apparent et que les autorités recherchent actuellement.

On ignore pourquoi Aliev s’était rendu de Belgique vers la ville frontalière de Lille. Un fonctionnaire belge n’a pas voulu dire s’il avait informé les autorités de cette ville de son voyage.

« Je ne peux pas dire directement si quelqu’un savait qu’il avait l’intention de se déplacer, mais je pense qu’il n’aurait pas été difficile d’organiser la protection d’une personne se trouvant à quelques kilomètres de la frontière », a déclaré le fonctionnaire.

Plus d’une douzaine de personnes auraient été assassinées au Royaume-Uni par des assassins russes. En 2018, Sergei Skripal et sa fille Yulia ont failli mourir après avoir été empoisonnés par un agent neurotoxique russe, ce qui a poussé la première ministre de l’époque, Theresa May, à expulser 23 diplomates russes.

« Il est évident que, compte tenu de l’histoire d’Aliev et des menaces antérieures, nous devons examiner avec force la possibilité d’un service de renseignement d’État dans ce meurtre, et nous recueillons et analysons des preuves à partir des habitudes de voyage, des interceptions électroniques et d’autres outils d’enquête à notre disposition », a déclaré le fonctionnaire de police français.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

George Soros annonce investir 1 milliard de dollars contre les «dictateurs» (Trump et Poutine)

Vladimir Poutine attaque l’accueil des migrants : « Où sont les intérêts de la population autochtone ? »

Vladimir Poutine, président de la Russie, accordait récemment au Financial Timesun entretien très commenté dans lequel il attaquait frontalement le libéralisme menant à l’accueil des migrants par de nombreux pays européens. Voici la traduction d’extraits de cet entretien par les soins de Polémia.


Financial Times : Une question générale maintenant. J’ai parlé au début de notre entretien d’une fragmentation. Un autre phénomène aujourd’hui est la vive réaction populaire contre les élites et l’establishment et vous avec vu cela avec le Brexit. Peut-être parlerez-vous de l’Amérique de Trump. Vous avez vu cela avec l’AFD en Allemagne, en Turquie et dans le monde arabe. Combien de temps pensez-vous que la Russie pourra rester immunisée contre ce mouvement global de réaction contre l’establishment ?

Vladimir Poutine : Vous devez examiner les réalités dans chaque cas particulier. Bien sûr il y a des tendances, mais elles sont seulement générales. Dans chaque cas particulier, lorsque l’on regarde la situation, et la manière dont elle se déroule, vous devez prendre en compte l’histoire du pays donné, sa tradition et ses réalités. Combien de temps la Russie restera-t-elle stable ? Le plus longtemps sera le mieux. Parce que de nombreuses choses, et sa position dans le monde, dépendent de sa stabilité, de sa stabilité intérieure.

Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa stabilité. Une des raisons, la raison interne, pour laquelle pour laquelle l’URSS s’est effondrée, est que la vie quotidienne était difficile pour le peuple, dont les salaires nets étaient très bas. Les magasins étaient vides et le peuple perdait le désir intrinsèque de préserver l’Etat. Les gens pensaient que les choses ne pouvaient pas empirer, quoi qu’il arrive. Or il advint que la vie devint pire pour de nombreuses personnes, spécialement au début des année 1990, lorsque la protection sociale et le système de santé s’effondrèrent et que le système industriel s’émiettait. Le régime soviétique était probablement inefficace mais au moins les gens avaient un travail. Après l’effondrement ils l’ont perdu. Donc vous devez étudier chaque cas particulier de manière séparée.

Que se passe-t-il en occident ? Quelle est la raison du « phénomène Trump », comme vous l’avez dit, aux Etats-Unis ? Que se passe-t-il aussi en Europe ? Les élites au pouvoir se sont détachées du peuple. Le problème évident est le fossé entre les intérêts des élites et ceux de l’écrasante majorité du peuple. Nous ne devons pas négliger cette possibilité. Une des choses que nous devons faire en Russie est de ne jamais oublier que le but de l’exercice et de l’existence de tout gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le peuple, et d’œuvrer pour un avenir meilleur.

Il y a aussi la prétendue idéologie libérale qui a survécu à son objectif initial. Nos partenaires occidentaux ont admis que de nombreux éléments de l’idéologie libérale, comme le multiculturalisme, ne sont plus tenables. Quand le problème des migrations est devenu une préoccupation majeure, de nombreuses personnes ont admis que la politique multiculturaliste n’était pas efficace, et que les intérêts de la population nationale devaient être placés en premier. Il est vrai que ceux qui font face à des difficultés dans leur propre pays, pour des motifs politiques, ont aussi besoin de notre aide. C’est un bel idéal, mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre de migrants se dirigeant vers l’Europe de l’ouest n’est pas une simple poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?

Financial Times : Angela Merkel a-t-elle commis une faute ?

Vladimir Poutine : Une faute cardinale. On peut critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique et les Etats-Unis. Peut-être cela va-t-il trop loin. Je ne veux pas discuter cela. Mais il devait faire quelque chose contre l’énorme flux entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. On dit à l’envi que ce n’est pas bien. Mais qu’est-ce qui n’est pas bien ? Que faut-il faire ? Personne n’a rien proposé. Je ne dis pas qu’un mur doit être construit, ou les droits de douane relevés de 5 % par an avec le Mexique. Ce n’est pas ce que je dis, cependant quelque chose doit être fait. Trump cherche au moins une solution.

A quoi je veux en venir ? Ceux qui sont concernés à propos de cela, les Américains ordinaires, regardent cela et disent : « C’est bien, au moins il fait quelque chose, en proposant des idées et en cherchant une solution ». Les tenants de l’idéologie libérale ne font rien. Ils disent que tout va bien et que tout est comme cela devrait être. Ils sont installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont pas heureux, et ils devront bientôt gérer leurs problèmes eux-mêmes. La même chose est en train de se passer en Europe. J’ai discuté de ce problème avec mes collègues mais personne n’a la réponse. Ils disent qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration pour de multiples raisons. Pourquoi exactement ? Juste parce que. « Nous avons des lois » disent-ils. Et bien alors, changez les lois ! Nous aussi avons des problèmes dans notre propre sphère. Nous avons ouvert les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins ces gens là parlent russe. Vous voyez ce que je veux dire ? Et en outre nous avons pris des mesures pour rationaliser les choses dans ce domaine. Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on leur apprend le russe à l’école, et nous travaillons aussi avec eux ici. Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays.

En d’autres mots, la situation n’est pas si simple en Russie non plus, mais nous avons commencé à travailler à l’améliorer. Alors que l’idéologie libérale présuppose que rien n’a besoin d’être fait. Les migrants peuvent tuer, piller et violer avec impunité car leurs droits en tant que migrants doivent être protégés. De quels droits s’agit-il ? Chaque crime doit être assorti d’une peine. Donc l’idéologie libérale est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de l’écrasante majorité de la population.

Entretien accordé par Vladimir Poutine au Financial Times
17/07/2019

Source : Traduction Polémia

Les socialistes suisses attaquent Trump, Poutine et Erdogan pour contrer l’UDC

Erdogan se trouve aux antipodes de la droite patriote suisse puisqu'il vise l'islamisation de l'Europe, aidé en cela par le multiculturalisme issu de l'idéologie de la gauche.

A contrario, s'agenouiller devant des juges étrangers ne pose aucun problème à ces socialistes.

 

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Pour lancer la campagne contre l'initiative de l'UDC, le PS sort une affiche provocatrice où elle appelle à une Suisse qui résiste aux trois autocrates Trump, Poutine et Erdogan.

Valérie Piller Carrard (PS/FR):« Dans leur politique, ces trois présidents affaiblissent la protection internationale et le multilatéralisme. (...)

Le Matin

 

Nos remerciements à Info

 

Rappels :

Suisse: Le National serre la vis aux mosquées. Simonetta Sommaruga: « C’est de la discrimination. »

Berne. Mohamed Hamdaoui, socialiste: « Il ne faut pas surveiller systématiquement les imams du canton. Ce serait de la discrimination. »

Genève. La loi sur la laïcité: Les féministes crient à la discrimination envers les musulmanes voilées.

Pendant que Sommaruga désarme les Suisses, la Confédération offre l’asile à 30 individus à risque.

Attentat islamiste en Suisse: Sommaruga ne veut même pas expulser les terroristes!

Simonetta Sommaruga flashe sur un drapeau suisse confectionné avec des tissus du monde entier, symbole du multiculturalisme.

Terrorisme: Le Conseil fédéral refuse une mention pour lutter contre l’islam radical « Ce serait discriminatoire. »

Poutine : «On encourage l’immigration avec de substantielles aides sociales» en Europe (VIDEO)

Interrogé sur la crise migratoire en Europe, Vladimir Poutine a estimé qu'à l'avenir, l'Europe continuerait à accueillir des migrants. Le président russe a mis en avant les aides sociales auxquels les candidats à l'immigration peuvent prétendre.

Lors de sa rencontre avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban à Moscou ce 18 septembre, Vladimir Poutine a été invité par un journaliste à commenter la crise migratoire en Europe. «Si l'on encourage l'immigration avec de substantielles aides sociales et autres avantages, pourquoi le flot s'arrêterait-il», a fait remarquer le président russe.

La question d'un journaliste hongrois (11 minutes et 17 secondes) :

 

 

Soulignant que l'immigration en Russie était plus facile à absorber en raison de la proximité de langue et de culture des anciennes républiques de l'URSS, le président russe s'est toutefois refusé à donner des leçons à l'Union européenne. «Pour autant, c'est à nos collègues en Europe de décider pour eux-mêmes et de faire au mieux pour l'Europe et pour les Européens».

Ce sont des gens qui sont vraiment étrangers à [la] culture

«En ce qui concerne l'Europe, la situation est particulière. Ce sont des gens qui sont vraiment étrangers à cette culture [européenne]», a-t-il ajouté. Et de conclure : «Je ne pense pas que ces flux de migrants puissent diminuer [...] il y a aussi l'immigration en provenance d'Afrique.»

RT

Poutine en conférence de presse avec Trump : «Soros s’ingère partout !» (Vidéo RT, 16/07/18, 17h50)

Interrogé à propos de la présumée ingérence russe dans la présidentielle américaine, le chef du Kremlin a répondu que George Soros s'immisçait dans les affaires des pays «un peu partout» dans le monde.

Alors que les allégations faisant état de l'ingérence russe dans les élections aux États-Unis ne se dissipent pas, Vladimir Poutine a tenu à rappeler que le milliardaire américain George Soross'ingérait dans les affaires intérieures de plusieurs pays «en tant que particulier».

«Par exemple, Soros s'ingère un peu partout. Mais c'est quoi ça? Est-ce la position de l'État américain? Non, c'est la position d'un particulier», a déclaré le dirigeant russe à l'issue de ses entretiens avec Donald Trump à Helsinki.

Source

 

 

Résumé en 13 minutes des moments les plus importants de la conférence de presse :

 

 

 

A 10:00, Poutine parle de Soros

 

Christiane Taubira rêve de « découper Vladimir Poutine en lamelles »

Dans Le Parisien ce dimanche, Christiane Taubira livre son point de vue sur le monde d’aujourd’hui, et particulièrement sur deux de ses dirigeants : Donald Trump et Vladimir Poutine. L’ancienne garde des Sceaux ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de qualifier le président américain de « fou furieux ».« Un cocktail explosif inédit d’ignorance, de vulgarité, de détermination, d’aveuglement joyeux. Sexiste ! Raciste ! Xénophobe ! Et réjoui ! », détaille Christiane Taubira dans le quotidien. Pour les Etats-Unis, c’est fait. Mais Christiane Taubira en a autant à dire au sujet de Vladimir Poutine.

Elle confesse même « rêver de le découper en lamelles »

Voici

Le New York Times diffuse les animations anti-Trump de Bill Plympton (Vidéos)

L'animateur et réalisateur Bill Plympton est connu pour son style atypique et ses projets surprenants, desMutants de l'Espace aux Amants Electriques en passant par Hitler's Folly ou La Vengeresse.

Récemment, il a animé trois petites vidéos destinées à être diffusées sur le site du New York Times et visibles plus bas. Ce projet, Trump Bites, est une satire politique (Christian Hofer : l'excuse éternelle de la gauche pour dénigrer les gens tout en employant les méthodes les plus abjectes). Des propos de Donald Trump bien réels sont illustrés par des animations qui le mettent en scène dans des situations souvent absurdes.

Bill Plympton et son équipe ne comptent pas en rester là, et aimeraient crééer au moins une douzaine d'autres épisodes. Pour y parvenir, il faudra cependant trouver de quoi rémunérer l'équipe : production, scénario, coloriste, compositing, montage, sound design.

L'équipe a opté pour une campagne de financement participatif, et espère récolter un peu plus de 50 000€ d'ici un mois.

Comme souvent, les personnes qui soutiendront le projet disposeront de quelques bonus : informations sur l'avancée du projet, impressions signées par Bill Plympton, Blu-Ray avec autographe ou même un dessin de Trump dessiné et signé spécialement pour vous.

Voici pour finir la vidéo de présentation de la campagne, suivie des trois vidéos déjà produites :

 

 

 

 

Source Source2

Nos remerciements à Devoir de précaution

Poutine et Assad veulent pousser l’Iran hors de Syrie

Poutine-3

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Michel Garroté  --  Il y a des pays dont des soldats et des officiers sont présents - de fait illégalement - sur le territoire syrien du point de vue du droit international (ndmg - l'Iran). Par contre, il y a des pays qui sont dans un état de coopération technique et militaire avec la Fédération de Russie et se trouvent légalement en Syrie sur invitation des autorités du pays.
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De fait, Moscou, Damas et Jérusalem aimeraient voir les Iraniens quitter la Syrie. On peut raisonnablement supposer que la question de la présence iranienne en Syrie – c’est-à-dire sinon le départ de ses forces, du moins la baisse significative de leurs prétentions – fait d’ores et déjà partie de la grande négociation planétaire avec Téhéran. A ce propos, Gil Mihaely, sur causeur.fr, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Mercredi dernier, Vladimir Poutine a rencontré Bachar Al-Assad à Sotchi.
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À la suite de leurs échanges, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a informé les journalistes : « Des pourparlers assez approfondis ont eu lieu », le président russe a félicité le président syrien pour les succès de l’armée gouvernementale syrienne dans la lutte contre les groupes terroristes, qui ont permis de créer des conditions supplémentaires en faveur d’une activation du processus politique à grande échelle ». Le président Poutine a estimé qu’ « avec le début du processus politique dans sa phase la plus active, les forces armées étrangères (ndmg : notamment l'Iran) vont se retirer du territoire syrien ».
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Poutine n’a pas précisé à quelles « forces étrangères » il faisait référence. S’agit-il des Turcs qui occupent la ville d’Afrine ? Des forces américaines présentes aux côtés des Kurdes ? Ou bien sont-ce les forces iraniennes (pasdarans, milices chiites et Hezbollah) ? L’ambiguïté du communiqué de presse russe ne peut être comprise autrement que comme un signal envoyé à Téhéran.
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Et, pour rendre le message encore plus clair, Vladimir Kujine, un conseiller du président Poutine chargé des coopération militaires et techniques, a déclaré il y a huit jours, soit 24 heures après la visite de Benyamin Netanyahou à Moscou, que la vente à la Syrie des systèmes de défense aérienne S-300 n’était plus à l’ordre du jour. Motif invoqué ? « L’armée syrienne dispose de tout ce dont elle a besoin pour faire face à ses ennemis ».
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Si on traduit ces subtilités diplomatiques en français, cela signifie que les Russes ont accepté la position israélienne. Ainsi, ils ne pensent pas que Tsahal vise les Syriens (lesquels n’ont donc pas besoin d’améliorer leurs défenses aériennes). Israël a donc obtenu le droit de faire respecter par la force des lignes rouges bien comprises par Moscou.
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Autrement dit, puisque la guerre civile est terminée, les Iraniens sont de trop en Syrie. Y compris aux yeux des Russes. Il faut dire que la survie d’Assad pose de nouvelles questions stratégiques. Pour le président syrien, l’objectif est évident : retrouver la situation d’avant mars 2011, ajoute Gil Mihaely sur causeur.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.causeur.fr/poutine-assad-syrie-iran-israel-151384
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Fédorovski, le Kremlin et Poutine

.Ci-dessus, Vladimir Fédorovski

 

Merci à Gilles Vuilliomenet

L’association Convergences, animée par Colette Cellerin, organisait fin février un dîner-conférence autour du dernier ouvrage de Vladimir Fédorovski «Au cœur du Kremlin», publié chez Stock. Un public nombreux a participé à ce passionnant échange, animé par notre confrère Darius Rochebin et à peine troublé par une tablée de malotrus sur le retour, fortement avinés, qui ont proféré quelques grossièretés à l’endroit qui de Poutine, qui d’Emmanuel Macron, dont un député, celui des Français de l’étranger, se trouvait dans la belle salle de banquet de l’Hôtel Métropole.

Suite

Soros inquiet de perdre la bataille idéologique face aux populistes. « L’Union Européenne peut s’effondrer. »

Dans une interview au Financial Times, le milliardaire philanthrope George Soros, s'alarme du fait que la nationalisme, tel qu'il est selon lui porté par Moscou, soit désormais «l'idéologie dominante dans le monde», tandis que l'UE «s'effondre».

Le milliardaire américano-hongrois George Soros, à la tête de la fondation Open Society (OSF) intervenant dans la vie politique de nombre de pays, notamment en finançant des ONG pro-UE ou pro-migrants, s'alarme d'être en train de perdre la bataille idéologique qu'il mène à travers elle.

C'est l'Union européenne qui est sur le point de s'effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme

Dans une interview accordée au Financial Times le 15 janvier 2018, le philanthrope dresse un constat emprunt d'amertume : «L'idéologie dominante dans le monde est aujourd'hui le nationalisme.» «C'est l'Union européenne qui est sur le point de s'effondrer. Et la Russie est un pouvoir en pleine renaissance, basé sur le nationalisme», affirme-t-il, voyant dans ce constat la source de la recrudescence des blâmes et accusations à son endroit, notamment en provenance des pays d'Europe de l'Est.

Soros vilipendé en Hongrie...

Dans sa Hongrie natale, George Soros est accusé par le Premier ministre conservateur Viktor Orban de chercher à déstabiliser son gouvernement, qui s'oppose au système de quotas de migrants voulus par l'Union européenne (bien qu'il soit actuellement chahuté par son opposition, après la publication de statistiques selon lesquelles la Hongrie a accueilli 1 291 réfugiés en 2017).

Le chef du gouvernement hongrois a lancé une vaste consultation sur la question en décembre dernier, qui visait directement le «plan» supposé de George Soros, destiné selon Viktor Orban à promouvoir l'immigration en Europe d'«un million de réfugiés par an».

L'OSF milite en tout cas, de manière générale, pour une «société ouverte», dont l'ouverture des frontières et l'accueil des migrants constituent une clé de voûte.

La fondation de George Soros ne fait d'ailleurs pas mystère de son intense travail de lobbying pour faire avancer ses idéaux auprès des eurodéputés, dont elle a répertorié ses «alliés fiables» dans un document.

 

 

...comme aux Etats-Unis

S'il est fortement attaqué dans son pays d'origine, le milliardaire s'est également fait de farouches contempteurs dans son pays d'adoption. En mars 2017, des membres du Congrès américain écrivaient au secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson pour dénoncer les pratiques d'ingérence de l'OSF, pointant du doigt son activité d'agitation et de propagande en Macédoine, en vue, selon eux, d'un changement de régime. Les mêmes élus soupçonnent également George Soros d'avoir voulu influencer l'élection présidentielle américaine, puis d'avoir déclaré la guerre à Donald Trump, une fois ce dernier élu.

Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste

 

Mais le milliardaire de 87 ans n'a pas l'intention de baisser les armes, bien au contraire : il a décidé de faire un don de 18 milliards de dollars de sa fortune personnelle à l'OSF en octobre dernier, pour qu'elle poursuive ses combats. «Je me sens plus que prêt à me battre et à défendre ce qui est juste», conclut l'inusable financier dans les colonnes du Financial Times.

En faisant allusion précisément à l'effondrement de l'URSS, le magnat a déclaré que le moment historique actuel "est un déjà vu" et "il y aura un nouveau grand changement. A présent, l'idéologie dominante dans le monde est le nationalisme. Et l'Union européenne est sur le point de s'effondrer ".

Le spéculateur attaque Moscou et Vladimir Poutine, son ennemi juré: "La Russie a le pouvoir de ressusciter, basée sur le nationalisme", a déclaré George Soros, qui pointe le doigt vers le président russe. "Poutine ne m'aime pas", admet le magnat, décrivant une rancœur qui, selon lui, a été alimentée par les critiques du dirigeant russe et son soutien au géorgien Mikheil Saakachvili, l'ancien président arrivé au pouvoir après la révolution de 2003.

L'homme de 87 ans avait également envisagé de quitter l'Open Society Foundations mais, constatant la montée du nationalisme à l'échelle mondiale en opposition nette avec la "société ouverte" et le mondialisme dont il était le sponsor, il a récemment décidé de transférer 18 milliards de dollars. de son propre patrimoine personnel au réseau philanthropique, s'engageant à rester président pour encore cinq ans ou plus. "J'ai de la chance avec mes ennemis", a déclaré Soros. "Je me sens prêt à réagir et à défendre ce qui est juste". Au cours de la dernière année, certains dirigeants ont contesté le financement et l'ingérence de l'OSF.

En Hongrie, par exemple, M. Orbàn a promis une compagne médiatique acharnée contre George Soros et l'idéologie de l'ouverture des frontières. Une adversité que le Premier ministre a explicitée en avril 2017 aux micros de Kossuth Rádió. "Si quelqu'un veut venir vivre en Hongrie, il doit obtenir le consentement du peuple hongrois.

Il ne peut pas y avoir de loi internationale, de norme, de tribunal ou d'organisation qui puisse prétendre que ce que pense le peuple n'a pas d'importance. C'est impossible. Il y a cependant une  campagne internationale très forte - note Orbàn - qui dure depuis une dizaine d'années.

Elle est liée au nom de George Soros et tente de montrer que les frontières n'ont aucun sens, que les nations n'ont pas le droit de décider ni de déterminer comment il faut vivre ".

Source

Source2 et article complet Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Bachar el-Assad s’est rendu en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine

Le Président russe Vladimir Poutine a rencontré à Sotchi son homologue syrien Bachar el-Assad, dans le cadre d'une visite de travail.

Le 20 novembre, le Président Vladimir Poutine s'est entretenu à Sotchi avec le Président syrien Bachar el-Assad, a rapporté mardi le service de presse du Kremlin.

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Suite de l'article

 

Syrie – Le Tsar et le Sultan

Russie-Poutine-1

   
Michel Garroté  --  Le dictateur islamiste turc Erdogan va effectuer les 23 et 24 juillet 2017 une tournée dans le Golfe qui le conduira notamment au Qatar et en Arabie saoudite, en pleine crise diplomatique dans cette région. Erdogan se rendra également au Koweït, principal médiateur entre le Qatar et ses voisins du Golfe. La Turquie est un proche allié du Qatar et entretient aussi de bons rapports avec l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, qui ont coupé leurs relations diplomatiques avec le Qatar, accusent Doha de soutien actif aux islamistes extrémistes, d’être derrière des actions de déstabilisation dans la région et, au-delà, de se rapprocher de l’Iran chiite, le grand rival du royaume saoudien sunnite.
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Ils ont présenté une série de demandes à Doha pour mettre fin à la crise parmi lesquelles la fermeture de la chaîne Al-Jazeera, la réduction de ses relations avec l’Iran ou la fermeture de la base turque au Qatar. L’ambassadeur d’Arabie saoudite en Algérie, Dr Sami Abdullah Al-Saleh, a tout récemment déclaré que le Hamas est une organisation terroriste. Selon lui, la seule solution est que le Qatar accepte toutes les revendications de l’Arabie saoudite et de ses alliés et cesse d’héberger et de financer les organisations terroristes. De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dit espérer que la guerre au Yémen ne résulterait pas en confrontation directe entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Mais, dans tout cela, quid de la Syrie ? Ci-dessous, les lectrices et lecteurs trouveront une intéressante interview de l'excellent géopoliticien Alexandre del Valle avec Lionel Baland du site Internet "Eurolibertés".
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Lionel Baland pour "Eurolibertés" (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Selon vous, l’objectif principal de la guerre en Irak est la création d’un Kurdistan indépendant ?
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Alexandre del Valle : Oui, en détruisant l’État irakien du parti Baas.
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Lionel Baland : La Turquie n’a pourtant pas intérêt à voir naître cet État indépendant. Pourquoi la Turquie a-t-elle combattu en Syrie le régime de Bachar el-Assad alors que cela peut conduire à l’indépendance du Kurdistan syrien ?
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Alexandre del Valle : La Turquie depuis Recep Tayyip Erdoğan n’est plus celle d’autrefois. Erdogan veut que la Turquie redevienne un peu l’Empire ottoman et il est une sorte de sultan qui défend les musulmans sunnites du monde entier. La Turquie désire jouer, à l’instar du Pakistan et de l’Arabie Saoudite, le rôle de leader des sunnites. Si vous êtes le leader des sunnites, vous êtes contre la pénétration iranienne en Irak et contre le pouvoir de Bachar el-Assad en Syrie, car cela constitue l’axe chiite que vous combattez. Cela suit donc une certaine logique. Mais cela semble contradictoire par rapport à la situation passée car autrefois la Turquie, à l’époque kémaliste et militaire, ne résonnait pas en tant que pays sunnite.
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Alexandre del Valle : Avant, la Turquie était l’alliée de Bachar el-Assad, car, à l’époque, les militaires ne raisonnaient pas en tant que sunnites, mais comme des nationalistes. Et beaucoup étaient Alevis ou francs-maçons. Ils n’étaient pas du tout religieux. Depuis que les militaires ont été renversés et que les généraux sont devenus islamistes, la Turquie n’a plus du tout la même politique internationale qu’auparavant. Elle avait une diplomatie laïque et nationaliste qui s’entendait même avec Bachar el-Assad ou son père ou l’Iran chiite. Aujourd’hui, la Turquie est pan-islamiste et se veut le chef du monde sunnite et, par conséquent, elle soutient les sunnites, donc les rebelles en Syrie.
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Lionel Baland : Recep Tayyip Erdoğan est-il un nationaliste grand turc ou un islamiste ?
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Alexandre del Valle : Les deux. Ce qui caractérise l’idéologie, intitulée « vision nationale » (Millî Görüş), qui a formé Erdogan lorsqu’il était jeune, c’est un islamisme à la turque. C’est un vrai islamisme, mais au sein duquel la Turquie serait le concurrent des Arabes. Elle serait le vrai noyau de l’islam mondial alors que les Arabes, eux, prétendent être le cœur de l’islam. C’est un mélange de nationalisme turc très arrogant et très impérial, pan-turquiste et islamiste. Erdogan fait la synthèse national-islamiste, alors que les militaires kémalistes étaient contre l’islamisme. Ils étaient nationalistes laïques.
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Lionel Baland : Erdogan s’inspire-t-il malgré tout de Mustafa Kemal Atatürk ?
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Alexandre del Valle : Non. Si ce n’est à l’envers.
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Lionel Baland : Comment expliquez-vous l’évolution des relations entre la Russie et la Turquie ?
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Alexandre del Valle : Cela montre que le monde multipolaire ne relève pas du manichéisme ou du moralisme. La Turquie a agressé la Russie en abattant un avion russe. Une crise en a résulté, ainsi que des représailles économiques et diplomatiques. Tout à coup, Erdogan est ennuyé. Il y a une tentative de le renverser.
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Alexandre del Valle : Le président russe Vladimir Poutine, qui est un grand stratège et qui est patient, s’est dit : "Voilà une occasion de faire en sorte qu’Erdogan revienne dans mon giron, afin d’ennuyer les Occidentaux. Ceux-ci ont créé la Turquie pour endiguer la Russie, donc en tant que Russe, je n’ai pas intérêt à me brouiller longtemps avec les Turcs. J’ai intérêt à ce que les Turcs me mangent dans la main".
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Alexandre del Valle : Il a donc averti Erdogan et lui a sauvé la mise et ce dernier est venu le remercier. Il est devenu le copain de la Russie. Ils n’ont pas les mêmes intérêts, mais ils se sont dit qu’ils en ont ras le bol des Occidentaux qui les ont déçus et ont décidé de s’entendre, même s’ils ne sont pas d’accord sur la Syrie. Ils se sont partagé pragmatiquement le gâteau en Syrie : "Toi, tu peux aller là. Et moi, je peux aller là". Ils se sont entendus pragmatiquement en grande partie pour lutter contre l’hégémonie occidentale.
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Lionel Baland : Pourquoi Angela Merkel a-t-elle ouvert les frontières en 2015 aux migrants ?
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Alexandre del Valle : La Chancelière allemande Angela Merkel ne résonne pas comme les dirigeants français. L’Allemagne souffre d’une forte dénatalité. Les Allemands ne font plus d’enfants et ce pays a besoin de travailleurs car l’Allemagne est un producteur de biens manufacturés. L’Allemagne est un pays mercantiliste. Ce pays n’a pas les mêmes intérêts que la France. Elle s’est dit que les migrants clandestins constitueront une main-d’œuvre assez bien formée, car les migrants ne sont pas nécessairement des analphabètes et arrivent à se payer le voyage. Ces gens ne sont pas issus des milieux les plus pauvres. Elle s’est dit qu’elle disposera d’une main-d’œuvre à bon marché qu’elle régularisera. De plus, il y a le côté allemand hara-kiri afin de se faire pardonner – en acceptant des migrants – le passé du pays.
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Lionel Baland : Divers pays musulmans se disputent-ils le contrôle du financement des mosquées en Europe ?
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Alexandre del Valle : Oui, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Maroc, le Qatar, l’Algérie, le Pakistan, les Frères musulmans se disputent le contrôle et le financement des mosquées en Europe.
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Lionel Baland : Quelle est la position des Marocains ?
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Alexandre del Valle : Ils sont très souvent d’accord avec l’Arabie Saoudite. Ils ont un double jeu. Ils se disent modérés mais ils sont très alliés à l’Arabie Saoudite.
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Lionel Baland : Pour les musulmans est-il pire d’être chrétien ou athée ?
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Alexandre del Valle : Athée est le pire. Les chrétiens peuvent payer un impôt et se soumettre en étant inférieur. Les athées ne peuvent pas être épargnés s’ils ne se convertissent pas.
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Lionel Baland : Pourquoi les Yézidis sont persécutés ?
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Alexandre del Valle : Ils sont considérés comme païens et c’est ce qu’il y a de pire pour l’islam, au même titre que les athées.
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Lionel Baland : Pourquoi l’État islamique n’attaque-t-il pas Israël ?
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Alexandre del Valle : Je pense que la thèse diffusée dans le public qui veut qu’Israël et l’État islamique soient alliés relève des thèses complotistes. La raison est que le Hamas ne tolère pas de concurrence et a empêché l’État islamique d’entrer dans la zone palestinienne (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Source :
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http://eurolibertes.com/geopolitique/interview-dalexandre-del-valle/
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«Conversations avec monsieur Poutine»: «Il n’est pas celui que vous croyez», assure Oliver Stone

Le réalisateur américain s’est entretenu avec le président russe pendant vingt heures et en a tiré une série documentaire en quatre épisodes, dont les deux premiers sont diffusés lundi sur France 3…

C’est un document exceptionnel, à prendre avec des pincettes. Entre l’été 2015 et février 2017, Oliver Stone a rencontré Vladimir Poutine en Russie le temps de plusieurs entretiens. Mis bout à bout, les échanges ont duré une vingtaine d’heures. Le résultat : une série documentaire en quatre épisodes d’une heure que France 3 diffuse dès ce lundi*.

« C’est d’un certain niveau, ça ne va pas marcher chez les beaufs américains, c’est aussi compliqué que certains films français », plaisante le réalisateur face à une poignée de médias, dont 20 Minutes, ce vendredi au siège de France Télévisions.

« Avec les Russes, on arrive à ses fins en instaurant une relation de confiance »

Le contenu ne prête pas à rire : relations américano-russes, révolutions ukrainiennes et Syrie sont, entre une multitude d’autres thèmes, au cœur de ces Conversations avec Mr Poutine. Le président russe livre ses versions de l’histoire, son point de vue. Qui ne correspond pas à ce qu’Oliver Stone appelle « le récit occidental ». Et quand on connaît le goût du réalisateur de JFK et Snowden pour les théories du complot, on sait qu’il vaut mieux regarder tout cela en activant son esprit critique.

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Nos remerciements à 

Poutine répondait aux questions sur l’ingérence russe et sur la visite de Marine Le Pen à Moscou [vidéo]

A l'issue de sa première rencontre avec Emmanuel Macron, le président russe est revenu sur la visite de Marine Le Pen à Moscou durant la campagne. Il a estimé qu'il aurait été «étrange» de ne pas la recevoir, réfutant toute volonté d'ingérence.