De leurs prisons, les ex-djihadistes romands montrent peu de remords

Deux Vaudois et un Genevois, anciens militants de l’État islamique, ont été interviewés dans des geôles kurdes en Syrie. Un seul semble vraiment regretter ses actes.

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Parmi les membres du trio suisse, celui qui ment le plus est sans conteste le converti d’Orbe Damien G. Cet ancien apprenti de 29 ans avait rallié la branche syrienne d’Al-Qaida en 2013 avant de rejoindre l’État islamique en 2014. Il affirme qu’il ne portait pas d’armes et travaillait comme physiothérapeute dans des hôpitaux. À peu près à la même époque, il écrivait sur Facebook, y compris à l’adresse de ses compatriotes suisses: «Nous ne reconnaissons pas vos fausses lois [...], vos Constitutions et vos valeurs [...]. L’hostilité et la haine sont déclarées entre vous et nous pour toujours, jusqu’à ce que vous croyiez en Allah seul.» Il avait aussi posté la photo d’une ceinture explosive dans laquelle était collé un passeport suisse.

Aujourd’hui, Damien G. demande à être ramené en Suisse. Il invoque la Convention de Genève et les droits de l’homme.

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Ajdin B. est le seul du trio à vraiment sembler regretter ses actes. L’ancien bénéficiaire de l’aide sociale de 26 ans fait savoir à sa famille qu’il est sincèrement désolé d’avoir rejoint l’État islamique. [...]

Tribune de Genève

 

 

 

 

L’ONU lance un appel humanitaire de 26 milliards d’euros pour 2020

AIDE HUMANITAIRE Les besoins humanitaires augmentent en raison de conflits plus longs et intenses mais aussi des conséquences du changement climatique

Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock.

L'ONU a lancé ce mercredi un appel humanitaire de près de 29 milliards de dollars (26 milliards d’euros) pour venir en aide aux personnes touchées par le changement climatique et la multiplication des conflits. Un rapport intitulé «  Global Humanitarian Overview » indique en effet que 168 millions d’êtres humains dans le monde vont avoir besoin d’une aide d’urgence l’an prochain. Ce chiffre marque « un record dans l’ère moderne » depuis la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, Mark Lowcock.

1,35 milliard de dollars pour le Venezuela

Celui-ci a expliqué que les besoins augmentaient en partie parce que « les conflits deviennent plus longs et plus intenses ». Il a aussi ajouté que le changement climatique, avec son cortège d’inondations et de sécheresses, pesait également sur le fardeau humanitaire. L’appel de fonds de 29 milliards de dollars ciblera en particulier 109 millions de personnes les plus en détresse.

Le Yémen et la Syrie restent les pays qui réclament le plus d’aide, et auxquels l’ONU prévoit d’affecter une enveloppe de plus de 3 milliards de dollars.

Le Venezuela, lui, est le pays dont les besoins humanitaires ont le plus augmenté. Fin 2018, l’appel de fonds de l’ONU pour 2019 avait estimé à près de 740 millions de dollars les besoins pour ce pays et les Etats voisins qui accueillent les réfugiés vénézuéliens. L’aggravation de la crise économique et sociale a contraint l’ONU à pratiquement doubler l’enveloppe pour 2020 avec un montant de 1,35 milliard de dollars.

Chrétiens en Syrie: Mgr Gollnisch dénonce le silence de la communauté internationale “On est en train de faire passer les djihadistes pour des victimes.”

Deux prêtres arméniens catholiques ont été tués lundi en Syrie, alors qu’ils se rendaient sur un chantier. Un double assassinat revendiqué par Daech.

SORT DES CHRÉTIENS EN SYRIE: LE SILENCE DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

"Nous sommes horrifiés par tous les assassinats terroristes, mais chacun peut comprendre que nous sommes particulièrement émus de voir ces prêtres assassinés alors qu’ils essayaient de faire le bien, d’aider la population durement éprouvée, d’agir pour la reconstruction des bâtiments et des cœurs. Nous sommes également en colère, car dans cette région, la Mésopotamie syrienne, on ne parle absolument pas des communautés chrétiennes. On parle de la situation des Kurdes, de la Turquie, des Russes, des Américains, des Français, des Britanniques, des autorités de Damas. Mais pas des chrétiens" dénonce Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’œuvre d’Orient.

Une situation inacceptable pour le prélat, qui rappelle que les populations chrétiennes existent dans cette zone. Elles sont mêmes assez nombreuses. "Il y a des communautés diverses, des arméniens catholiques ou non, des syriens, des chaldéens, qui sont totalement au pied du débat. La communauté internationale a trop tendance à faire le silence autour de la problématique des chrétiens" ajoute-t-il.

LES CHRÉTIENS EN SYRIE, MINORITAIRES ET PACIFIQUES

Le directeur de l’œuvre d’Orient précise par ailleurs que l’offensive turque en Syrie, contre les Kurdes, a eu des effets collatéraux négatifs pour les communautés chrétiennes de la région. "Le chaos que cela a entraîné fragilise toujours les minorités. Les chrétiens sont minoritaires. Ce sont des gens pacifiques. Force est de reconnaître que des kurdes ont essayé malgré tout de chasser ces populations chrétiennes. Des écoles catholiques ont été saccagées. On a tiré à la kalachnikov sur un évêché pour faire peur, et pour chasser ces habitants" déplore Mgr Gollnisch.

La présence chrétienne en Mésopotamie syrienne. Elle a été accentuée en 1915 avec la fuite des chrétiens, devant le génocide turc. "Un génocide, faut-il le rappeler, où les kurdes ont prêté la main. Mettez vous à la place de ces Arméniens qui ont fui le génocide turc, et qui voient un siècle après l’armée turque arriver. Je ne sais pas si on est très conscient de ce que cela représente sur le plan de la mémoire et du symbole" lance-t-il.

LA MISE EN PLACE D'UNE JUSTICE INTERNATIONALE POUR LES MEMBRES DE DAECH

Evoquant plus largement la question des minorités dans cette région du monde, le directeur de l’œuvre d’Orient estime que toutes ont droit à la sécurité. "Ce sont des gens qui sont sur leurs terres. Quitter leurs terres n’est pas anodin. Cela signifierait que toute la région est menacée. La situation des minorités chrétiennes est le point révélateur de la sécurité dans cette région. Ce sont des Syriens qui ont le droit à la sécurité. Je suis obligé de le reconnaître, mais seules les autorités de Damas prennent au sérieux la question des chrétiens. Il y a une carence de la communauté internationale" déplore-t-il.

Très en colère, le président de l’œuvre d’Orient explique que "les Allemands, les Britanniques, les Français, qui ont rejoint Daech, on est en train de les faire passer pour des victimes. Mais ce ne sont pas des victimes, ce sont eux les bourreaux. Ce sont eux qui ont torturé, qui ont rejoint Daech en toute connaissance de cause. Par conséquent il est urgent que se mette en place une justice internationale, comme on l’a fait pour la Yougoslavie, pour le Kosovo, pour le Cambodge, qui procède au jugement de ces terroristes. Cela règlerait un certain nombre de questions mal posées".

Rcf.fr

 

Rappel :

La RTS milite pour le retour des «damnés de Daech»

Syrie : Dans le camp pour islamistes d’Al Hol, des enfants menacent les Occidentaux “Nous vous égorgerons”

Nous vous égorgerons" : un journaliste britannique s'est entretenu avec des mères et des enfants radicalisés dans un camp de réfugiés syrien.

Mark Stone, correspondant pour Sky News au Moyen-Orient, s'est entretenu avec des femmes qui continuent à soutenir ouvertement le groupe terroriste. Il a rencontré un petit garçon qui menace stoïquement de "massacrer" des gens devant la caméra.

Il nous demandait de nous repentir de nos péchés.

Et puis, calmement, il a déclaré : "Nous allons vous tuer en vous égorgeant. Nous vous égorgerons."

En terminant, il a regardé droit dans l'objectif de notre caméra.

Le garçon ne peut pas avoir plus de 10 ans. Tête rasée, yeux bruns perçants et dents ridicules.

Ce moment avec lui a été éphémère, mais effrayant et profondément triste.

J'ai regardé les images encore et encore. Sait-il ce qu'il dit ? Est-ce qu'il le croit ? A-t-il vu d'autres personnes se faire massacrer ? Comment guérit-on un jeune esprit si abîmé ?

 

https://youtu.be/OTe8ZlfgZkU

 

Autour de lui, il y avait des dizaines d'autres petits garçons et petites filles de tous âges et de toutes nationalités, sales et jouant dans la poussière.

Et avec eux, les seuls guides qu'ils ont dans leur vie ; les femmes vêtues de noir de l'État islamique.

Dans les plaines du nord-est de la Syrie, Al Hol est un endroit qui devrait inquiéter les gouvernements du monde entier.

Derrière une seule clôture se trouvent les gens qui reconstruiront leur secte s'ils le peuvent.

Surveillé par un petit contingent d'hommes et de femmes kurdes, qui font de leur mieux, ce vaste camp est un centre de rétention pour les femmes et les enfants qui sont sortis du "califat" de l'Etat islamique lors de sa chute en mars.

Les hommes de l'Etat islamique sont détenus dans plusieurs prisons, qui ne sont pas suffisamment sécurisées, non loin de là.

Al Hol devait être un lieu temporaire et pourtant, il perdure. C'est une situation sordide et précaire, et il n'existe aucun plan pour les 70 000 personnes qui se trouvent ici.

Pour entrer dans le camp, on nous dit de prendre toutes les précautions. Nous ne serons pas les bienvenus. Nous portons des gilets pare-balles et les gardes du camp qui nous accompagnent portent des armes.

Les coups de couteau sont fréquents et il y a eu plusieurs meurtres.

Le quartier sud du camp, l’annexe comme on l’appelle, est l’endroit où sont détenus les étrangers; ceux qui ne sont ni syriens ni irakiens.

Un garde me dit : "Il y en a 10'000 ici."

Ils n'en sont pas certains parce qu'il n'existe pas de listes exactes.

Le marché improvisé est le seul endroit où le personnel est à l'aise pour nous emmener.

C'est l'occasion de quelques conversations volées.

Je demande à une femme derrière son niqab : "On peut vous parler ?"

"Non" répond-elle. Son accent australien est clair. "Je ne veux vraiment pas vous parler. Désolé."

[...]

Nous avons rencontré des enfants de Russie, de Bosnie, de France, de Chine, d'Ouzbékistan.

Al Hol est un endroit très inquiétant. Les mères radicalisées vivent avec des enfants qui n'ont jamais vu d'autre vie.

[...]

Je demande à une femme : "Croyez-vous toujours à l’idéologie de Daech?"

"Oui, bien sûr. Pourquoi devrions-nous changer ? Ils nous traitent comme des animaux. Comme des chiens ", dit-elle en parlant du camp.

Je réponds : "Vous traitiez les autres comme des animaux. Vous coupiez la tête des gens, vous les brûliez vifs. N'est-ce pas vrai ?"

"C'est écrit dans le Coran", me dit-elle.

Ils sont en colère et pourtant enhardis par la nouvelle de la mort du leader de l’Etat islamique Abu Bakr al Baghdadi le mois dernier.

"Nous avons cru en lui, alors nous sommes venus [au califat]", me dit une femme qui affirme venir de Paris.

"Et nous voilà. De toute façon, il est mort. Vous savez que dans l’Islam, il y a la vie après la mort. Un autre viendra."

"Pensez-vous que l’État islamique reviendra?" lui ai-je demandé.

"Si Dieu le veut."

Les enfants passent à côté - bon nombre d'entre eux ont des béquilles. Ici, les blessés de guerre ne sont même pas des adolescents.

Je demande à une autre femme : "Avez-vous vu les actes de barbarie qui ont été commis ?"

"Oui, j'ai vu des actes barbares."

"Lesquels ?"

"Un peu de tout. Ce que vous avez vu à la télé. Nous l'avons vu dans la vie réelle. Des décapitations. Oui. Un peu de tout."

En raison du niqab qu'elles portent, il est impossible de lire sur les visages des femmes.

Avait-elle honte de le dire ou était-elle fière ? Je ne sais pas.

Il n'y a pas d'école. Les organismes d'aide ont du mal à fonctionner à cause de la sécurité. Les soins de santé sont les plus élémentaires.

Les autorités du camp disent que la radicalisation se poursuit sans cesse.

Une partie du camp était un camp de réfugiés déjà existant où se réfugiaient les personnes fuyant le califat de l'Etat islamique. A présent, ces gens partagent le même camp que les femmes de l'Etat islamique.

Le camp représente déjà un nouveau mini califat.

[...]

A quelques exceptions près - la Suède, la Finlande, les Pays-Bas, entre autres - les pays ne sont pas disposés à rapatrier leurs citoyens.

Les poursuites dans leur pays d'origine seraient compliquées et de nombreux gouvernements considèrent un tel retour comme politiquement toxique.

Le retour des enfants est très complexe car les mères radicalisées ne veulent pas les abandonner. Le Royaume-Uni a déchu de leur nationalité certains citoyens britanniques qui ont rejoint l'Etat islamique.

En quittant le camp, j'ai approché une autre femme.

"D'où venez-vous ?"

"Dawlat al Islam, l'État islamique", répond-elle.

"Oui, mais d'où veniez-vous auparavant?"

"Je suis de l'Etat islamique !" répète-t-elle.

J'ai ensuite posé des questions concernant le chef de l'Etat islamique, al Baghdadi. Qu'a-t-elle pensé de sa mort ?

"L'État islamique subsistera! L'Etat Islamique subsistera", a-t-elle crié.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Demorgen.beSky.com

La Turquie veut renvoyer dans leurs pays (d’Europe) les jihadistes capturés : “Déchoir ces jihadistes de la nationalité est inacceptable!”

La Turquie a affirmé samedi qu’elle ne garderait pas jusqu’à la fin des temps les prisonniers étrangers du groupe État islamique (EI) capturés en Syrie et finirait par les renvoyer dans leurs pays d’origine, notamment européens.

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« C’est inacceptable »

Le ministre turc a en outre accusé plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, de déchoir certains de leurs ressortissants de leur nationalité pour empêcher Ankara de les expulser.

Ils ont trouvé une solution facile […] Ils disent : « Je l’ai déchu de sa nationalité, débrouillez-vous »  . C’est inacceptable de notre point de vue. C’est totalement irresponsable », a déclaré M. Soylu.

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Ouest-france.fr

Offensive turque : «Des preuves accablantes de crimes de guerre»

Les forces turques et leurs supplétifs syriens ont commis des «crimes de guerre» lors de leur offensive contre les forces kurdes en Syrie, a affirmé vendredi Amnesty International. L'ONG dénonce des «exécutions sommaires» et des attaques meurtrières contre des civils.

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Amnesty rapporte le témoignage d'un secouriste du Croissant rouge kurde qui dit avoir retiré des corps des décombres après un raid turc le 12 octobre sur le village de Salhiyé près d'une école, où des déplacés avaient trouvé refuge. «Je ne pouvais pas dire si (les enfants tués étaient) des garçons ou des filles, parce que les corps étaient noirs comme du charbon», raconte le secouriste.

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20min.ch

 

 

Syrie : Grâce à l’attaque turque, l’Etat islamique aurait “libéré” des femmes des prisons kurdes

Une unité « des soldats du califat » a attaqué, mercredi 16 octobre, un QG des forces kurdes près de la ville de Raqqa, « libérant un certain nombre de femmes musulmanes enlevées » par les combattants kurdes, selon un communiqué de l’État islamique (Daech) diffusé sur les chaînes Telegram. Le communiqué ne précise pas la nationalité de ces femmes ni si elles sont affiliées à Daech.

Fer de lance de la lutte contre Daech vaincu en mars avec la prise de son dernier fief en Syrie, les forces kurdes retiennent des milliers de djihadistes et leurs familles dans des prisons et des camps dans le nord syrien. Maintes fois, les autorités kurdes, mais aussi les pays européens, ont mis en garde contre une résurgence de Daech à la faveur de l’opération d’Ankara.

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Ouest-france.fr

 

Rappels :

Face à la France, les Turcs ont réitéré leur provocation

Offensive turque en Syrie : près de 800 femmes et enfants de membres de l’EI se sont enfuis d’un camp de déplacés selon les Kurdes

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

 

Syrie : deux djihadistes belges se sont échappés de leur prison

Deux djihadistes belges qui étaient emprisonnés dans le nord-est de la Syrie, se sont échappés de leur centre de détention, a annoncé devant une commission du Parlement belge Paul Van Tigchelt, patron de l'Ocam, l'agence antiterroriste belge.

Ces deux évadés font partie d'un contingent de 58 Belges – hommes et femmes – issus des rangs djihadistes (des FTF ou Foreign terrorist fighters), actuellement recensés en Syrie et en Irak. Dans ce groupe, «se sont échappés d'une prison: 2 FTF hommes (dont 1 condamné par défaut en Belgique pour terrorisme)», selon un document de l'Ocam, l'agence antiterroriste belge, dont l'AFP a obtenu copie.

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«La situation est devenue complètement incontrôlable»

Dans ces camps sous contrôle kurde, proches de la zone ciblée par l'invasion turque lancée la semaine dernière, «la situation est devenue complètement incontrôlable», a commenté le député (Ecolo) Samuel Cogolati. «On perd un à un nos contacts sur place», a-t-il ajouté, en réitérant l'appel des écologistes à rapatrier les enfants et à faire juger les adultes en Belgique.

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Francais.rt.com

 

 

Geste provocateur des joueurs de foot turcs en référence à l’offensive en Syrie

Un responsable de l'UEFA a fait savoir que la confédération européenne de football allait "examiner" la célébration des joueurs de l'équipe de Turquie, qui ont fêté avec un salut militaire un but contre l'Albanie, alors que l'armée de leur pays a lancé une offensive contre des positions kurdes dans le nord de la Syrie.

"Personnellement, je n'ai pas vu ce geste, qui pourrait être assimilé à une provocation", a déclaré Philip Townsend, chef de presse de l'UEFA, interrogé par l'agence italienne Ansa. "Est-ce que le règlement interdit les références à la politique et à la religion ? Oui, et je peux vous garantir que nous allons examiner cette situation. Laissez-moi vérifier", a-t-il ajouté. Ce salut a été effectué après le but victorieux de Cenk Tosun vendredi contre l'Albanie en éliminatoires pour l'Euro-2020 (1-0).

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Lalibre.be

Offensive turque en Syrie : près de 800 femmes et enfants de membres de l’EI se sont enfuis d’un camp de déplacés selon les Kurdes

C'est le scenario que craint une partie de la communauté internationale depuis le début, mercredi, de l'offensive turque contre les Kurdes en Syrie. Les autorités kurdes ont affirmé, dimanche 13 octobre, que 785 femmes et enfants étrangers, membres des familles de jihadistes du groupe Etat islamique (EI), s'étaient enfui d'un camp de déplacés à Aïn Issa.

Dans un premier temps, les autorités du camp avaient annoncé l'évasion d'une centaine de personnes, confirmée par une ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Quelques heures plus tard, elles ont expliqué que le camp "était désormais sans gardes", et que ses occupants fuyaient "au fur et à mesure". Situé dans la région de Raqqa, dans le nord de la Syrie, le camp d'Aïn Issa abrite 13 000 déplacés, dont ces 785 étrangers.

Une évasion de prisonniers jihadistes vendredi

Les combats liés à l'offensive turque en Syrie "se [déroulent] désormais à proximité du camp de Aïn Issa", affirme l'administration autonome kurde dans un communiqué. Certains occupants "ont pu prendre la fuite après les bombardements qui ont visé" le camp, a-t-elle affirmé.

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Francetvinfo.fr

 

Rappels :

Syrie : Emprisonnés, des jeunes garçons de l’Etat islamique scandent qu’ils vont écraser la tête des non-croyants

Syrie : l’endoctrinement de l’Etat islamique se poursuit dans les camps de réfugiés

Syrie : Emeute dans un camp abritant des familles de l’État islamique. L’offensive turque pointée du doigt.

Syrie: des frappes turques ont visé une prison de djihadistes de l’Etat islamique

Syrie : Emprisonnés, des jeunes garçons de l’Etat islamique scandent qu’ils vont écraser la tête des non-croyants

Quelques centaines de soldats américains gardent le camp d'Al-Hol, où les lois strictes de l'Etat islamique sont appliquées. Ce camp de réfugiés tentaculaire dans le nord-est de la Syrie est défini comme étant un terrain fertile pour l'Etat islamique et une bombe à retardement.

Les gardes prétendent que l'Etat islamique dirige l'intérieur du camp et qu'ils ne font que garder la clôture. Dix mille étrangers y vivent. Ce sont les épouses et les enfants d'hommes accusés d'être  des combattants de l'Etat islamique. Les hommes sont pour la plupart morts ou en prison.

CBS News s'est rendu à l'intérieur du camp. Ses journalistes ont rencontré des femmes qui refusaient de dire d'où elles venaient, mais dont l'accent était britannique. Elles ont légitimé les attaques terroristes de l'Etat islamique en Europe et aux États-Unis.

https://youtu.be/IIE7w6P0r5w

 

Vidéo également visible ici

"C'est l'idéologie de l'Etat islamique, œil pour œil, dent pour dent.", a déclaré une femme.

Lorsqu'il y a de la violence ici - et il y a apparemment eu plusieurs meurtres - il est presque impossible de trouver les coupables, car toutes les femmes sont recouvertes .

Dans une vidéo de propagande de l'Etat islamique, des femmes envoient un message depuis le camp. L'une d'elles déclare "Nous sommes des bombes à retardement, attendez et vous verrez." Dans une autre vidéo, de jeunes garçons scandent qu'ils vont écraser la tête des non-croyants.

Là-bas, il n'y a pas de véritables écoles, mais un garde a déclaré que le camp tout entier est en fait une académie de l'Etat islamique.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Cbsnews.com

 

Rappels :

La question martelée par la gauche et nos médias: Faut-il rapatrier les enfants de djihadistes suisses?

Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Suisse : Des djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak se trouvent en liberté

Voici les chiffres des djihadistes, ayant un passeport suisse, détenus en Syrie

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Berlin menace les réfugiés syriens qui partent en vacances… en Syrie

Un migrant syrien qui passe régulièrement des vacances en Syrie ne peut affirmer sérieusement y être persécuté, a estimé le ministre de l’Intérieur allemand. Le statut de réfugié pourrait alors être révoqué.

Quelque 780 000 Syriens, pris en tenaille entre le régime de Bachar el-Assad et les islamistes de Daech, ont fui en Allemagne depuis 2011. Une situation chaotique qui n’empêcherait pas certains réfugiés de retourner dans leur pays natal durant les vacances, rapporte les médias allemands Die Welt et Deutsche Welle. De quoi irriter le ministère allemand de l’Intérieur, Horst Seehofer, qui menace de déchoir lesdits migrants de leur statut de réfugié, et donc de leur droit d’asile outre-Rhin.

 

 

Les déplacements des réfugiés à la loupe

« Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié », a ainsi déclaré le ministre dans un entretien accordé à Bild« Nous allons procéder au renvoi quand la situation [en Syrie] le permettra », a-t-il ajouté, expliquant que le Bundesamt für Migration und Flüchtlinge (BAMF), l’office allemand des migrations et des réfugiés, allait suivre de près les déplacements des migrants ayant obtenu leur statut de réfugié en Allemagne.

« Au premier semestre 2019, un total de 62 105 décisions concernant des procédures de révocation [du statut de réfugié] ont été prises » pour diverses raisons, a fait savoir une porte-parole de la BAMF. Parmi eux figuraient 39 806 Syriens. Horst Seehofer n’a pas précisé combien de personnes seraient touchées par cette éventuelle mesure. En Allemagne, comme dans tous les autres pays ayant ratifié la Convention de Genève de 1951, les réfugiés bénéficient d’une protection et ne peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine s’ils y sont menacés.

Valeurs Actuelles

La Turquie lancera-t-elle une opération militaire en Syrie ?

J'aimerais revenir sur un thème déjà évoqué - brièvement - sur lesobservateurs, à savoir, le fait que la Turquie a menacé de lancer bientôt une opération militaire contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie, à l'est de l'Euphrate. C'est en effet ce qu'a annoncé, dimanche 4 août 2019, le président dictateur islamiste turc Erdogan. Le chef de l'Etat turc, qui brandit cette menace depuis des mois, a précisé qu'il a averti la Russie - qui soutient le président syrien Bachar al Assad, et les Etats-Unis, qui se sont appuyés sur les Kurdes pour combattre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) - de l'imminence de cette offensive.

Ankara considère les Unités de protection du peuple (YPG), la milice kurde qui constitue le noyau des Forces démocratiques syriennes (FDS), comme une extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui lutte pour l'autonomie des territoires majoritairement kurdes de Turquie. Erdogan réclame de longue date l'établissement, dans la partie nord de la Syrie, d'une zone de sécurité qui écarterait les combattants kurdes de la frontière turque, le principal point de crispation se situant à Manbij, ville située sur les rives de l'Euphrate que les FDS ont reprise à l'EI en 2016. "Nous sommes entrés dans Afrine, Jarablous et Al-Bab. Nous irons ensuite à l'est de l'Euphrate", a en outre déclaré Erdogan, dimanche 4 août 2019, faisant allusion à des localités prises par les terroristes islamistes syriens soutenus par la Turquie.

Pour mémoire, rappelons que l’armée turque et les milices islamistes pro-turques ont déjà pris la vaste région syrienne kurde d’Efrin, le long de la frontière turque. De plus, La Turquie a renouvelé, lundi août 2019, son appel aux Etats-Unis pour qu'ils cessent de soutenir une milice kurde dans le nord de la Syrie, au moment où Washington s'efforce d'empêcher une offensive d'Ankara contre celle-ci. "Nous attendons des Etats-Unis qu'ils répondent positivement à notre appel de cesser leur coopération" avec les Unités de protection du peuple (YPG), un groupe de combattants kurdes, a déclaré le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.

L'armée syrienne :

De son côté, l'armée syrienne a décidé, lundi 5 août 2019, de reprendre ses opérations militaires contre la région d'Idleb, dominée par les jihadistes, quatre jours après l'annonce par Damas d'une trêve dans cette région du nord-ouest. Les groupes terroristes soutenus par la Turquie ont en effet refusé de respecter cette trêve et ils ont mené plusieurs attaques contre les civils. L'armée syrienne reprend donc ses opérations militaires et réplique aux agressions de la Turquie.

Les combattants kurdes syriens :

La Turquie attaquera les combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie "à la première occasion", a assuré, de son côté, lundi août 2019, le haut responsable kurde syrien Aldar Khalil. Pour Khalil, "Erdogan est sérieux et lancera une attaque à la première occasion" dans le nord-est du pays en guerre, où les Kurdes ont instauré une autonomie fragile. "Si on n'en dissuade pas la Turquie et s'il n'y a pas de consensus pour une décision internationale l'en empêchant, elle va certainement être en mode offensif", a affirmé ce haut responsable politique.

Michel Garroté avec les agences pour LesObservateurs.ch

Réfugiée en Allemagne, la Syrienne recrutait pour l’Etat islamique et envisageait un attentat

Au cours des étés 2016 et 2017, une femme syrienne aurait tenté de recruter des compatriotes pour le compte de l'État islamique (ISIS). Elle sera jugée mardi à la Cour supérieure régionale (OLG) de Dresde. Le Bureau du Procureur général accuse la femme de 37 ans de recruter des membres ou des sympathisants d'une organisation terroriste étrangère.

La prévenue en détention provisoire

L'accusée est reconnue comme réfugiée et vivait en dernier lieu à Dresde. Elle se trouve en détention depuis octobre 2018. L'une des personnes avec qui elle était en contact a été condamnée en novembre 2018 pour diverses activités liées à l'Etat islamique et à d'autres crimes.

La Cour supérieure régionale a infligé une peine de deux ans et neuf mois à la requérante d'asile, qui aurait également envisagé un attentat.

(Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Mdr.de

 

Rappels :

Allemagne : 6 islamistes arrêtés, la police de Cologne affirme avoir déjoué un attentat terroriste « imminent »

Osnabrück (Allemagne): une autochtone âgée de 75 ans torturée durant des heures puis saignée à mort, égorgée par un quatuor issu de l’immigration turque et nigériane

Allemagne : Un magazine féministe dénonce les agressions sexuelles des migrants « Une société parallèle est en train d’émerger »

L’Allemagne admet avoir « totalement » perdu la trace de 160 djihadistes revenus de Syrie

 

Syrie : Une chrétienne de 60 ans violée durant des heures puis assassinée par des islamistes

« Ils m’ont violé toute la journée avant de m’assassiner. » Ces mots, Suzanne Der Karkour, ne pourra jamais les prononcer. Cruelle, comme le fut son calvaire, la réalité l’est tout autant. Avant-hier [10 juillet], le corps de cette chrétienne a été retrouvé sans vie à Yaqubiye dans la région d’Idlib. Vierge à 60 ans, elle est morte sous les assauts répétés des djihadistes d’Al Nosra.

 

 

Depuis le début de la guerre, Suzanne s’occupait des champs d’oliviers et des arbres fruitiers de la propriété familiale, tout en enseignant l’arabe aux enfants de son village. Une fois retraitée, elle poursuivit son travail bénévolement auprès des jeunes de l’église du village de Kneye pour les aider à obtenir leur brevet et baccalauréat. D’une famille aisée, elle n’était pas tenue de donner des cours pour vivre et pourtant, elle poursuivit sa mission, jusqu’au bout. Mardi 9 juillet, inquiété par son absence, le prêtre de la ville envoie des paroissiens la chercher. Ils la trouvent là, étendue sur le sol de son champ, seule. L’autopsie révèle que Suzanne a subi la torture de viols répétés en continu depuis l’après-midi du lundi jusque tôt dans la matinée du mardi, soit quelques heures seulement avant sa découverte.

L’autopsie révèle que Suzanne a subi la torture de viols répétés en continu depuis l’après-midi du lundi jusque tôt dans la matinée du mardi, soit quelques heures seulement avant sa découverte. Idlib est au centre de l’attention des médias, mais lequel… lequel parlera de Suzanne, de ce “trophée de guerre” pour les barbares, ancre dans le ciel pour l’humanité ?

Source : SOS Chrétiens d’Orient, 12 juillet 2019.

Via Christianophobie.fr

Syrie – Le Califat terroriste d’Idlib

Vladimir Poutine et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov ont reçu, mardi 14 mai 2019, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo pour tenter de stabiliser les relations très difficiles entre les puissances rivales, en pleine montée de tensions entre Washington et Téhéran. De son côté, le ministre turc de la Défense Hulusi Akar et son homologue russe Sergueï Choïgou se sont entretenus au téléphone de la situation dans la province syrienne d'Idlib et des moyens de faire baisser la tension dans la région, a annoncé, mardi 14 mai 2019, le ministère turc de la Défense. Les récents combats dans cette province du nord-ouest de la Syrie -- dernier bastion des terroristes islamistes contre le gouvernement du président Bachar al Assad -- ont forcé 150.000 personnes à fuir leurs foyers.

Hayat Tahrir al-Cham vous souhaite la bienvenue :

Cette zone nord-ouest de la Syrie -- qui abrite 20'000 syriens chrétiens dont personne ne parle -- est tenue à 60% par une coalition terroriste dominée par l’ex-Al-Nosra, alias Fatah al-Sham et alias Al-Qaïda, appelée depuis 2017 "Hayat Tahrir al-Sham" (HTS : 30'000 terroristes). Quant au reste de la province, on sait qu’elle est contrôlée par des groupes salafistes et islamistes rebelles pro-turcs (pas si "modérés" qu’on le dit en Occident) et qui se sont réunis en mai 2018 au sein d’une nouvelle coalition créée par la Turquie, le « Jabat al-Wataniya al-Tahrir » (Front pour la Libération nationale).

Cette coalition pro-turque regroupe douze groupes terroristes islamistes, dont le "Ahrar al-Sham Harakat Nour al-Din al-Zenki" (souvent appelé al-Zenki) rivaux du HTS mais tout aussi radicaux, sachant que certains ont été alliés tantôt à l’Etat islamique tantôt à Al-Qaïda-Al-Nosra jusqu’à une période récente au gré des alliances tactiques dans différentes zones. Le « Jabat al-Wataniya al-Tahrir » pro-turc intègre (officiellement...) des membres de l’ex-ASL (Armée syrienne libre), présentée comme l’opposition armée « modérée » par la Turquie, par les Occidentaux et par les capitales du Golfe. Cette ASL qui émergea au début de l’insurrection en 2011, était composée au départ de déserteurs de l’Armée Arabe syrienne (AAS), mais personne n’ignore aujourd’hui qu’elle a vite été phagocytée par des groupes terroristes islamistes.

Les délires d'Abou Mohammad al-Jolani :

L'actuelle intensification de l'offensive du gouvernement syrien et de son allié russe signifie la mort de tous les accords antérieurs et montre qu'on ne peut faire confiance qu'aux jihadistes et à la force militaire, a récemment affirmé, en substance, Abou Mohammad al-Jolani, chef de l'organisation jihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS). Il a lancé dans un appel à prendre les armes pour défendre son bastion d'Idlib. "Nous appelons quiconque est capable de prendre les armes à partir pour le champ de bataille", a-t-il déclaré.

L'accord sur Idleb, où vivent quelque trois millions de personnes, n'a jamais été véritablement respecté. Les jihadistes ont toujours refusé de se retirer de la "zone tampon" et, ces dernières semaines, Damas et son allié russe ont repris le contrôle de plusieurs villes. Selon les Nations unies, cette offensive a fait quelque 180.000 déplacés entre le 29 avril et le 9 mai. Le gouvernement syrien et la Russie accusent, à juste titre, les terroristes jihadistes de prendre pour cible la principale base aérienne russe dans le pays, située à Hmeimim, à l'ouest d'Idlib.

Michel Garroté pour LesObservateurs.ch

Un réfugié syrien chrétien : “Même si vous n’aimez pas l’entendre, une grande partie des réfugiés souhaite islamiser l’Allemagne. Ils auront le dessus dans quelques générations.”

Entretien avec Paul, un réfugié syrien: "Même si vous n'aimez pas l'entendre, une grande partie des réfugiés souhaite islamiser l'Allemagne morceau par morceau..."

Paul (nom modifié) est en Allemagne depuis environ trois ans. Ce n'est que récemment qu'il a reçu son statut de réfugié reconnu pendant un an, avec une protection subsidiaire.Arrivé en Allemagne, il a travaillé comme traducteur pour l'Office fédéral allemand de l’immigration et des réfugiés (BAMF) ainsi que pour les institutions sociales au sein du centre d'accueil de l'État (LEA) et dans d'autres institutions pour 0,80 € / heure - mais Paul a toujours voulu être actif.

Paul parle assez bien l'anglais, son allemand s'améliore de plus en plus. Nous avons eu de nombreuses discussions avec Paul au cours de ces dernières années. Souvent, il était au bord des larmes, par déception, mais aussi en raison de sa colère contre d'autres "réfugiés". (...)

Paul raconte : La plupart des réfugiés ne sont pas venus en Europe, et surtout en Allemagne, parce qu’ils ont été opprimés, persécutés, condamnés ou même victimes de discrimination. Non, c’est le contraire.

En tout cas, je voudrais profiter de la paix et de la tranquillité ainsi que quelques autres réfugiés. J'apprends l'allemand, j'espère avoir un bon travail. Mais ici aussi, il y a souvent de l'inquiétude et des discussions entre les réfugiés. Je le dis et vous pouvez tout utiliser:

En fait, la plupart des réfugiés ne sont pas venus en Europe, en particulier en Allemagne, parce qu’ils ont été opprimés, persécutés, condamnés ou même victimes de discrimination. Non, c’est le contraire. (Extrait du chat : ) En fait, la plupart de ces réfugiés sont venus en Europe en général et en Allemagne en particulier, non pas parce que leur vie était menacée, ni parce qu’ils étaient réprimés, persécutés, opprimés et victimes de discrimination raciale ou sectaire, c’est tout à fait au contraire. (…). Ils sont venus ici pour diverses raisons, mais pas nécessairement à la recherche de sécurité et de protection.

Tout le chaos et la tragédie de la guerre et des destructions ont commencé lorsque de nombreux habitants des Émirats, notamment d'Arabie saoudite et du Qatar, ont envahi la Syrie.

La majorité de ces migrants ont rapidement constitué et organisé des groupes pour faire venir des soi-disant réfugiés directement en Europe. La Turquie, avec le gouvernement Erdogan, a été impliquée et a ouvert les frontières pour permettre le mouvement des réfugiés en Europe (Nd Schwarze Rose : Le même gouvernement que l'UE rétribue à présent à coups de milliards, ainsi l'Europe s'est fait piéger deux fois.).

Beaucoup de ces réfugiés ont été directement impliqués dans la guerre en Syrie. Nombre d'entre eux se battaient déjà pour ou contre la politique d'Assad en Syrie. Ou encore, certains ont même rejoint l'IS. Nombre d'entre eux sont des incubateurs, des meurtriers et des terroristes ou des collecteurs de dette. Et tous ces gens sont venus en Europe, en Allemagne, sans scrupules (dans une autre discussion, Paul mentionne que sa femme souffre énormément car elle doit encore rester en Syrie, mais d'autres personnes qui sont musulmanes et agressives ont été reconnues comme réfugiés en Allemagne. Cela montre également où notre administration ne fonctionne pas).

Et l'une des raisons était la situation démographique en Allemagne, les gens ont été vraiment poussés en Allemagne et envoyés. Cela a été présenté en Syrie ainsi que dans d'autres pays arabes. Et il était clair que les réfugiés eux-mêmes n'avaient aucun problème avec la démographie puisqu'ils avaient des familles nombreuses.

D'un point de vue religieux, tout est recherché. La religion (musulmane) permet à un homme d'épouser jusqu'à quatre femmes et d'avoir plusieurs enfants. Ce n’est un secret pour personne que la plupart des réfugiés sont des musulmans sunnites. Ils font un calcul simple : ils sont convaincus que la situation ici changera complètement dans deux ou trois décennies, et qu'elle leur sera favorable...

- Vous croyez donc vraiment qu’un jour ils auront le dessus en Europe?

Paul: Ils ne le croient pas seulement, ils en sont convaincus. Et cela semble être leur mission.

- Non, sérieusement, quelles sont les vraies motivations...?

Paul: La première raison est clairement le religieux. La deuxième raison le financier. Ils sont venus en Allemagne avec la certitude absolue que telle est la volonté de leur Dieu, le seul Dieu (Allah). Paul écrit en anglais "leur Dieu, le Dieu musulman parce qu'ils considèrent que la religion de Dieu est l'islam et tous (les adeptes) des autres religions sont des infidèles et méritent la mort."

Ils sont convaincus qu'ils ont le mandat de répandre leur foi, l'islam, en Europe, et d'ouvrir grand les portes - ce dont ils ont à peine besoin, les portes sont déjà grandes ouvertes.

Et leur  priorité selon leur échelle d'importance se trouve la capture du Vatican pour voir flotter sur le dôme de la Basilique Saint-Pierre le drapeau islamique et pour éliminer tout ce qui rappelle les chrétiens ou le christianisme. Ils sont, pour la plupart, vraiment rétrogrades, des conservateurs traditionnels. Même de nombreux musulmans parmi les Turcs se demandent quel type de musulmans ont immigré en Allemagne.

- Mais Paul, désolé, ce ne sont pas tous ceux qui viennent ici qui pensent ainsi.

Paul: Je ne peux que vous raconter ce que j'ai vécu ici depuis mon arrivée. Nombre d'entre eux refusent d'évoluer et de s'intégrer dans la société. Ils considèrent leur religion et leurs lois comme vraies et ils ne se soumettront jamais ici.

J'ai récemment lu une statistique, seulement 11% possèdent un travail à temps plein. La plupart d'entre eux préfèrent vraiment profiter de l'aide sociale, qui est généreuse en Allemagne. Il y a quelque chose de commun, de nombreux réfugiés ont plusieurs enfants, ils vivent ici différemment et ils sont convaincus qu'ils peuvent prendre notre argent, celui des mécréants chrétiens, que c'est "halal" (licite). En plus, c'est également leur mission...

- Es-tu si critique parce que ta famille et toi avez toujours été chrétiens?

Paul: Mais non, j'ai souvent mentionné que nous coexistions pacifiquement en Syrie, côte à côte, sans aucun problème, jusqu'à ce que... tout commence en Syrie avec un islam conservateur d'Arabie saoudite.

Malheureusement, il y a vraiment beaucoup d'hommes réfugiés ici, des sectaires, qui veulent faire pression sur les autres encore plus. Pour moi, ce sont des bombes à retardement. Des fanatiques religieux. Je suis moi-même réfugiée, mais reconnaissant d'être en sécurité ici. Ces gens - et j'ai acquis de l'expérience en Syrie après le déclenchement de la guerre - ils sont dangereux, ils kidnappent, ils répandent la peur et ils aiment aussi s'opposer aux chrétiens. Ils aiment semer la peur.

Il existe également de nombreuses infrastructures islamiques ici. Il y avait beaucoup de musulmans avant cela, en particulier la communauté turque est grande (en Allemagne). Une fois encore, Bashar Al Assad n’a opprimé personne, tout a commencé avec l’influence des musulmans immigrés et de leur wahhabisme. Le président n'était pas sunnite. C'était le plus gros problème. La Syrie n’a jamais été - et tout le monde peut en témoigner - un État sectaire strictement religieux. Je ne dis pas non plus qu'Al Assad, sa famille et le gouvernement sont tous des anges, mais une chose est sûre: nous avions un bon système d'éducation et de santé qui tenait également compte de la population la plus pauvre.

Les choses les plus importantes ne nous faisaient pas défaut. Avec les groupes dissidents et la terreur en Syrie, nous avons traversé une période difficile. Et malheureusement, certaines personnes sans conscience sont maintenant ici aussi. Je voudrais vous rappeler que la Syrie était autrefois un pays chrétien.

Les réfugiés savent où ils sont allés. Ils veulent donc défier l'Allemagne et l'Europe. Les musulmans modérés élèvent à peine leurs voix contre les musulmans conservateurs - par peur. Quatre-vingts pour cent des musulmans parmi les réfugiés ici étaient clairement derrière le président Erdogan dans la crise entre l'Allemagne et la Turquie.

J'ai eu beaucoup de discussions au camp et j'ai toujours demandé : Vous avez été accepté ici, vous avez une protection, vous recevez beaucoup d'argent, alors pourquoi êtes-vous contre l'Allemagne? Ils ont toujours répondu avec plein de conviction qu'Erdogan est un musulman comme eux et qu'il est bon qu'il offre à l'Occident une opposition. Cela nous travaille beaucoup, ma femme et moi.

On le voit partout, comme en Égypte et en Irak, les chrétiens sont expulsés, persécutés et également tués. Je vis et souffre ici en silence ...

 

Tichyseinblick.de

Recherches et traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

La Turquie envoie des renforts dans la province syrienne d’Idleb

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Michel Garroté -- Des renforts de l'armée turque sont arrivés, mardi 25 septembre 2018, dans la province syrienne d'Idleb (nord-ouest du pays), une semaine après un accord russo-turc prévoyant la création d'une zone démilitarisée dans le dernier bastion djihadiste du pays en guerre (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Environ 35 véhicules militaires ont fait le trajet dans la nuit sur l'autoroute principale depuis la frontière turque jusqu'à une zone proche de la localité de Saraqeb. Le convoi était accompagné par des combattants du Front national de libération (FNL), coalition djihadiste pro-turque.
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Des forces turques sont déployées sur douze des postes d'observation que tient l'armée turque dans la province syrienne. La semaine dernière, Ankara et Moscou ont annoncé un accord dont la finalité est de mettre en place une zone démilitarisée servant de zone-tampon entre les territoires tenus par les jihadistes d'Idleb et les zones contrôlées par les troupes gouvernementales tout autour. Cet accord a permis d'éviter, pour l'instant, un assaut du régime de Bachar al-Assad contre la province.
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Plus de la moitié de la région est contrôlée par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS), organisation formée par l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, le reste étant dans sa majeure partie sous le contrôle des islamistes pro-turcs. En vertu de l'accord russo-turc, Ankara s'engage à ce que les groupes djihadistes remettent toutes leurs armes lourdes et qu'ils sortent d'ici la mi-octobre de la future zone démilitarisée de 15 à 20 km de large. Le texte prévoit également une présence des forces turques et de la police militaire russe dans la zone démilitarisée (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation & Mise en page Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://fr.news.yahoo.com/syrie-turquie-envoie-renforts-%C3%A0-idleb-085623435.html
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Syrie – Idlib est la plus grande base-arrière terroriste du monde

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Michel Garroté -- Face à l’Occident qui fait tout pour dissuader les Russes et le régime syrien d’en finir avec le foyer islamo-terroriste syrien d'Idlib, Russes, Iraniens et Turcs tentent de mettre en place des accords pragmatiques en vue d’une sortie de crise progressive. A cet égard, il faut tout de même signaler que Idlib est la plus grande base-arrière terroriste djihadiste du monde, avec le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham (HTS : 30'000 terroristes !).
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« Communauté internationale » et « catastrophe humanitaire » :
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A ce propos, sur Atlantico, le géopolitologue Alexandre del Valle écrit notamment (extraits adaptés ; cf. source en bas de page) : Depuis fin août 2018, le thème du « chaos syrien » fait de nouveau la Une de la presse internationale et occidentale. Une fois de plus, alors que les forces loyalistes de Damas tentent de récupérer les territoires contrôlés par des terroristes islamistes, ladite « communauté internationale » [ndmg : les médias, les politiciens et les lobbies tel que l'OCI] ne cesse d’alerter sur le risque de « catastrophe humanitaire » [ndmg : morts inévitables puisqu'il s'agit ici d'une guerre] au cas où le régime syrien et ses alliés iraniens et russes parviendraient à reconquérir, notamment par des bombardements massifs, la zone nord-ouest du pays, Idlib, tenue à 60% par une coalition terroriste dominée par l’ex-Al-Nosra, alias Fatah al-Sham et alias Al-Qaïda, appelée depuis 2017 "Hayat Tahrir al-Sham" (HTS : 30'000 terroristes).
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Les terroristes alliés du dictateur islamiste turc Erdogan :
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Quant au reste de la province, on sait qu’elle est contrôlée par des groupes salafistes et islamistes rebelles pro-turcs (pas si "modérés" qu’on le dit en Occident) et qui se sont réunis en mai 2018 au sein d’une nouvelle coalition créée par la Turquie, le « Jabat al-Wataniya al-Tahrir » (Front pour la Libération nationale). Cette coalition pro-turque regroupe douze groupes terroristes islamistes, dont le "Ahrar al-Sham Harakat Nour al-Din al-Zenki" (souvent appelé al-Zenki) rivaux du HTS mais tout aussi radicaux, sachant que certains ont été alliés tantôt à l’Etat islamique tantôt à Al-Qaïda-Al-Nosra jusqu’à une période récente au gré des alliances tactiques dans différentes zones.
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Le « Jabat al-Wataniya al-Tahrir » pro-turc intègre (officiellement...) des membres de l’ex-ASL (Armée syrienne libre), présentée comme l’opposition armée « modérée » par la Turquie, par les Occidentaux et par les capitales du Golfe. Cette ASL qui émergea au début de l’insurrection en 2011, était composée au départ de déserteurs de l’Armée Arabe syrienne (AAS), mais personne n’ignore aujourd’hui qu’elle a vite été phagocytée par des groupes terroristes islamistes.
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Un accord russo-turc permet à Erdogan de ne pas « lâcher » d’un coup ses protégés islamistes anti-Assad, et il peut se vanter auprès de ses électeurs islamistes et des capitales sunnites d’avoir obtenu la « zone tampon » qu’il exigeait depuis le début de la guerre, mais cette zone est plus étroite que ce qu’il voulait et elle est précaire, l’important étant pour le néo-sultan Erdogan de gagner du temps pour permettre aux jihadistes de quitter la zone et de négocier avec les autres terroristes islamistes des accords les moins défavorables possibles avec Damas.
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Et les Russes ?
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Quant aux Russes, qui semblent avoir cédé aux exigences turques en renonçant à pilonner les terroristes anti-Assad, ils ont au moins obtenu, d'une part, le départ des terroristes djihadistes, qu’ils peuvent attaquer s’ils ne partent pas ; et d'autre part, le recul plus au nord des terroristes pro-turcs qui menaçaient jusqu’à maintenant le fief des alaouites et la ville d’Alep, conclut Alexandre del Valle (fin des extraits adaptés ; cf. source en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://www.alexandredelvalle.com/single-post/2018/09/18/Idlib-plus-grande-base-arri%C3%A8res-de-jihadistes-dans-le-monde
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Petite guerre nocturne israélo-russe

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Michel Garroté -- La défense antiaérienne syrienne (cf. sources en bas de page) a abattu, lundi 17 septembre 2018 au soir, un avion espion russe qui, après une courte mission dans le ciel syrien, s'apprêtait à rejoindre sa base de Hmeimim, située sur la côte méditerranéenne syrienne. L'appareil, un Ilouchine 20 avait disparu des écrans radar vers 23 heures, heure de Moscou, alors qu'il se trouvait à 35 kilomètres des côtes syriennes.
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Des F-16 des forces aériennes israéliennes, dont la principale mission est de combattre l'influence iranienne en Syrie - concrètement, des objectifs militaires, la plupart appartenant aux Gardiens de la révolution iranienne - auraient volé dans le sillage de l'avion espion russe. Et c'est par erreur que Damas a abattu ce dernier, une version des faits confirmée dans la nuit par le Pentagone. Plusieurs pays sont engagés dans des opérations militaires en cours en Syrie, avec des forces au sol ou pratiquant des frappes aériennes ou faisant croiser des navires en Méditerranée.
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Dans certains cas, ces pays soutiennent des parties opposées dans le conflit syrien. Des lignes d’assistance téléphonique sont en place pour permettre à ces pays de partager des informations opérationnelles sur leurs déploiements, mais les diplomates et les planificateurs militaires estiment qu’il existe toujours un risque élevé qu’un État frappe par inadvertance les forces d’un autre pays, y compris, comme dans ce cas, son meilleur allié (cf. sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5353468,00.html
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https://www.rt.com/news/438686-syria-russia-s200-il20/
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http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/18/01003-20180918ARTFIG00145-damas-abat-un-avion-de-son-allie-russe-moscou-accuse-israel.php
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http://www.jforum.fr/la-syrie-abat-un-iliouchine-russe-en-le-prenant-pour-israelien.html
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