Retour sur le combat inouï des Iraniennes

Face à l’islam obscurantiste et barbare, les héroïnes des manifestations de 2022 témoignent d’un courage et d’une lucidité sans égal. Mona Jafarian en a interviewé une douzaine.

Une lecture de rage, de colère…  et parfois de larmes amères. Le témoignage d’une douzaine d’Iraniennes montre que nous n’avons pas vraiment compris le sens des euphoriques et douloureuses manifestations de 2022-2023. Le voile nous a quelque peu aveuglés. Nous avons pris un symbole pour l’origine d’une révolte. Mona Jafarian éclaire par des récits saisissants et tragiques de la réalité unique de la population iranienne dans la sphère musulmane.

«La mort de Mahsa nous a tous rendus fous. C’était l’assassinat de trop.
Ils ont réveillé toutes nos douleurs enfouies.»

L’assassinat de Masha Amini est le geyser qui a fait jaillir l’immense révolte du mouvement «Femme, Vie, Liberté». Mona Jafarian a co-fondé l’association Femme Azadi (liberté).

Phénomène unique : ce sont les femmes qui ont été les initiatrices de cette tentative révolutionnaire. Elles sont éduquées, informées, extraordinairement courageuses. Les hommes les ont rejointes dans la rue pour un combat qu’ils partagent pleinement.

«Femme vie, liberté. Homme. Patrie, prospérité! Gloire à l’Iran!»

Liberté, démocratie, laïcité, c’est le rêve de ces jeunes femmes au regard fixé sur l’Occident, dont Israël fait partie. Elles sont d’ailleurs pro-israéliennes. Mais à l’image du combat pour la démocratie à Hong-Kong qui les a laissé de marbre, les Occidentaux par dizaines, voire centaines de milliers regardent ailleurs, vers la bien-aimée Palestine qui elle ne réclame ni laïcité, ni même démocratie. Et qui pratique un islam auquel personne ne s’intéresse. En fait, l’inspiratrice de ces mouvements, bien davantage que la Palestine et ses détresses, est la haine d’Israël.

Et en ce moment, l’espoir s’effondre d’un Trump allié à Israël qui déciderait d’attaquer enfin ce régime qui finance le terrorisme et le chaos dans tout le Moyen-Orient. Au lieu de tomber, ce pouvoir maléfique risque, hélas pour les Iraniens, de sortir renforcé de ces négociations.

Nous avons oublié, j’avoue que c’était mon cas, que la population iranienne avait déjà manifesté contre l’islam et sa république. Depuis 2009 entre autres, où un soulèvement avait été réprimé dans le sang. La génération qui précède les combattantes de 2022 était donc prête à soutenir les rebelles lorsque l’Iran a pris feu. Elle les a approuvés, aidés, mais – plusieurs de ces témoins le leur reprochent – n’est pas descendue dans les rues.

Aucune autre nation musulmane ne déteste autant l’islam et sa république. En Occident, ce que ces femmes décrivent les conduirait tout droit au tribunal de l’islamophobie. Et l’on constate que question rites et dogmes, chiites et sunnites sont en parfaite harmonie.

Ce qu’elles disent de l’islam

Azadeh a 23 ans, est coiffeuse et habite Ispahan. «Comme j’ai pu rêver toute mon enfance d’être un garçon pour jouir de la même liberté qu’eux! Vous ne savez pas encore lire qu’ils vous collent déjà un voile sur la tête pour s’assurer que vous compreniez bien le statut qui sera le vôtre dans leur système.

Sommes-nous donc des animaux pour devoir subir tant d’interdits ? Faire du vélo, chanter, aller courir le matin, montrer ses cheveux, danser, voyager seule, tout, absolument tout est interdit à la femme dans le monde des croyants. Ces gens-là sont excités par tout ce qui émane du corps féminin, ses cheveux, le son de sa voix, son regard, son apparence. Peut-être serait-il temps pour eux de se faire soigner ?

ils sont obsédés par la longueur de ton manteau et par trois pauvres mèches de cheveux qui pourraient dépasser d’un voile. Nous sommes une majorité à subir leur loi, leur code de la vertu et de la pudeur, leurs conneries de haram sur tout ce qui concerne les femmes.»

Ghazal, 28 ans, vit à Téhéran. Elle est tatoueuse, ce qui n’est pas vu d’un bon œil, et chanteuse, ce qui est interdit. «Vous devez bien rire chez vous de les voir faire une telle fixette sur des cheveux, comme si les hommes en étaient dépourvus.… Ou rien qu’à imaginer que le simple fait de chanter puisse mener quelqu’un en prison. Ce sont les joies de l’islam qui a décrété il y a 1400 ans que tout ce qui fait une femme doit être caché ou combattu. Pour éviter d’exciter les mecs.(…) en quoi c’est leur problème ce qu’on fait de notre vie et de notre corps ?(…) Ces tarés disent même à la télévision qu’une femme qui ne porte pas le voile est impure et que si elle se fait agresser ou violer, elle l’aura cherché (…) Leur raisonnement est tellement tordu, c’est du domaine psychiatrique…

Les mecs se croient encore à l’époque du Prophète. Ils coupent des mains, crèvent des yeux, pendent des gens, fouettent des hommes et des femmes. Chaque châtiment a son verset. Mais sérieusement, quand vont-ils évoluer ? (…) Ces gens sont de purs malades.

Quand on aura libéré l’Iran (…) On ne les laissera plus décider pour la société ce qui est halal ou haram. Finis toutes ces conneries.»

Sepideh, née dans un quartier aisé de Téhéran, a décidé après sa participation aux émeutes de s’exiler au Canada. Elle rêve de pouvoir suivre des cours de chant et de théâtre.

«… je n’ai plus la force de rester et de voir leurs sales tronches en uniforme dans les rues, à la télé, partout. Qu’est-ce que j’en ai à foutre, moi, de leurs histoires de religion ? Ces gens sont complètement fous. Ils veulent que nous vivions comme en l’an 600, mais on est en 2024. Jusqu’à quand va-t-on devoir vivre comme à l’âge de pierre parce qu’ils craignent d’aller en enfer ?(…) La majorité d’entre nous n’en a que faire de leurs histoires de haram et de halal. Qu’ils vivent leur religion sans pourrir tout un peuple ! (…) Je rêve du jour où ce pays sera prospère, libre, démocratique, un pays où les croyants, s’il en reste d’ici là, seront dans leur mosquée, loin de nos regards.

qui a envie de faire des enfants dans ce pays, imagine donner naissance à une fille et être obligée de la voir grandir ici ? Tu sais déjà que tu la condamnes à porter le voile dès l’enfance à l’école, à écouter leurs conneries coraniques du matin au soir partout, à les laisser la traiter comme du bétail.

Dans la plupart de nos familles, il reste un vieil oncle ou une grand-mère pour croire encore à ces conneries, mais la majorité d’entre nous n’en a que faire de leurs histoires de haram et de hallal.

Je fais beaucoup de sport. J’aimerais juste me lever le matin, pouvoir enfiler un short et sortir courir sans risquer ma vie et sans remplir mes poumons de l’air pollué de Téhéran. Je rêve d’avoir un petit ami dont je pourrais tenir la main dans la rue sans crainte.»

Elham est homosexuelle dans un pays où les gays risquent la mort. Son père est opposé au régime. «Pour lui, les mollahs salissent sa religion. Pour moi, ils ne font que l’appliquer à la lettre !

J’ai commencé à suivre des influenceuses lesbiennes et je rêvais de la liberté qu’elles avaient en Occident (…) Mon orientation sexuelle ne tue pas, ne viole pas, n’impose pas, ne châtie pas, n’interdit pas. La religion, si. J’ai commencé à développer une véritable haine de toutes ces croyances archaïques.»

Rue des Barbares

Parissa a 33 ans. Elle vient de Karaj. Elle s’est toujours rebellée, notamment contre le mariage forcé que voulait lui imposer son père à 14 ans (la limite est à 13). Celui-ci est membre du corps des Gardiens de la révolution.

Elle a participé aux manifestations dès leur début. «… la barbarie dont ils faisaient preuve est indescriptible. Ils s’acharnaient à plusieurs sur une personne à terre, à coups de matraque, de batte de base-ball, de crosse de fusil, jusqu’à ce qu’ils soient fatigués de cogner. Ils tiraient à balles réelles …»

FILE - Iranians protest a 22-year-old woman Mahsa Amini's death after she was detained by the morality police, in Tehran, Sept. 20, 2022, in this photo taken by an individual not employed by the Associated Press and obtained by the AP outside Iran. Iran’s atomic energy agency alleged Sunday, Oct. 23, 2022, that hackers acting on behalf of an unidentified foreign country broke into a subsidiary’s network and had free access to its email system. Sunday's hack comes as Iran continues to face nationwide unrest first sparked by the Sept. 16 death of Amini. (AP Photo/Middle East Images, File)

D’autres, habillés en civil, avaient juste pour ordre de tirer et de tuer… «Les réseaux sociaux nous aidaient à tenir, malgré l’horreur de la répression. Voir que nous n’étions pas seuls, que partout dans le pays, les Iraniens étaient dans la rue et que toute la diaspora était mobilisée pour manifester (…) nous donnait la force de sortir chaque soir.

Nous avons un objectif, récupérer notre pays. Je rêve de voir la paix et l’apaisement, pas seulement en Iran, mais dans tout le Moyen-Orient. Je rêve de voir à nouveau notre pays s’ouvrir sur le monde.»

Mina. «Dans ce pays, ils peuvent voler, violer, torturer, pendre ou tuer de toutes les manières. Mais tant que vous priez leur Dieu, alors tout va bien et tout est permis (…) Ils ont le culot de se demander pourquoi ma génération maudit la religion

Ce régime un jour vous tue pour un hidjab mal porté ou pas porté.(…) Un autre jour, pend des jeunes pour avoir mis une poubelle au milieu de la route durant une manifestation…. Savez-vous combien de jeunes sont morts sous la torture ?»

Mona Jafarian le rappelle: «L’Iran rencontre le plus grand nombre d’exécutions d’hommes, de femmes et d’enfants au monde. La mort est donnée par pendaison, souvent à une grue. L’agonie est terrible.»

«Si vous saviez le nombre de mères endeuillées que je suis sur les réseaux sociaux ! Leurs pleurs, leurs cris et la douleur qu’elles ressentent me hanteront toute ma vie.»

Azadeh, la coiffeuse, s’est jointe aux manifestantes sans hésiter. «Moi qui craignais même de sortir en ne mettant pas correctement mon voile, voilà que je hurlais dans la rue «Mort à Khamenei !». Ou encore «Tant que tous les mollahs ne seront pas dans des linceuls, ce pays ne redeviendra pas un pays.

Quel sentiment d’euphorie et de liberté que de pouvoir crier sa rage. Nous allumions des feux pour y jeter nos hidjabs en criant «Femmes, Vie, Liberté». Les hommes applaudissaient, nous encourageaient et criaient «Gloire aux femmes, lionnes d’Iran». Quand nous marchions dans la rue, cheveux au vent, les voitures klaxonnaient en signe de soutien. Les motards applaudissaient, les piétons que nous croisions faisaient le V de la victoire. (…) Quel sentiment de liberté! Quel bonheur!»

Mais la répression arrive, impitoyable. «J’ai vu tant de scènes horribles dans la rue. Ils tiraient sur tout ce qui bougeait. Une seule de leurs douilles te balançait des centaines de plombs partout dans le corps. Ils mutilaient les jeunes…, bloquaient les accès aux hôpitaux pour s’assurer que les blessés se vident de leur sang. Si tu avais le malheur de trébucher au sol dans ta fuite, ils n’hésitaient pas à te rouler dessus à moto, à te tomber dessus à plusieurs. Et à te battre avec leurs matraques jusqu’à ce que tu ne respires plus.

J’ai vu des gens perdre un œil, d’autres à qui il manquait un bout de mâchoire. Certains avaient les vêtements dégoulinants de sang. Mais nous avons continué à manifester. Malgré tout, notre rage était plus grande que la peur.»

Mahnaz, 19 ans, de Téhéran. «J’ai vu du sang, des cris, des blessures par balle, des jeunes inconscients et même un cadavre. Khamenei avait lancé une véritable boucherie. Au fil des semaines, nous étions de moins en moins nombreux à manifester.»

Un soir, son groupe a été arrêté par des policiers et des femmes au service du régime. L’une a attrapé ses cheveux et a tiré sa tête vers le sol. «La douleur a été si intense que j’ai eu l’impression que la peau de mon crâne se détachait.» Les hommes ont jeté au sol son compagnon et l’ont roué de coups de matraque.

Au commissariat, elle a essuyé de nombreux coups, mais pas seulement. «Un homme au regard haineux s’est approché de moi et m’a dit : «Alors, c’est toi la pute qui veut se faire sauter par de petits jeunes»? Il m’a attrapé un sein et l’a pressé de toutes ses forces. Il a mis sa matraque au niveau de mon entrejambe. J’ai tenté de fermer les cuisses. Mais il a frappé de toutes ses forces.(…) Ils m’ont souillée, ils m’ont salie, ils ont fait en sorte que jusqu’à la fin de ma vie, je ne puisse plus jamais avoir de contact avec un homme…. Je suis condamné au silence et à vivre avec toute l’horreur de cette nuit et de ma putain de vie dans ce pays de merde… J’en veux à la terre entière de ne pas nous soutenir…»

Plusieurs jeunes de son quartier sont dans le couloir de la mort pour avoir manifesté.

Les manifestants ont résisté plusieurs semaines en espérant que la majorité silencieuse les rejoint. En vain.

Le pays est exsangue, les Iraniennes sont bien formées, mais ne trouvent pas de travail. L’obsession des Gardiens de la révolution islamique, qui s’attribue une bonne partie des richesses du pays, c’est de répandre leur idéologie et d’armer tous les groupes terroristes de la région.

Résistance toujours

Aujourd’hui, les Iraniens désertent les mosquées (50’000 sur 75’000 sont fermées), n’assistent plus aux cérémonies du régime, boycottent les urnes, mangent et boivent dans les rues durant le ramadan. Le régime réagit peu, conscient qu’une étincelle pourrait à nouveau mettre le feu et le menacer. Les Iraniennes résistent de multiples manières à ces règles qui les enserrent. Elles créent par exemple des vêtements design, à la mode, des voiles colorés laissant apparaître leurs cheveux, des «manteaux»(vêtement islamique classique) aux coupes originales et aux tissus travaillés. «Tu as des créateurs de mode si talentueux ! Le jour où ce pays sera libre, personne ne pourra rivaliser avec nous!»

Le peuple considère que l’islam et sa république occupent le pays. Les résistants se tournent en masse vers la culture ancestrale et prestigieuse de l’Empire perse. Ils renouent avec ses traditions, célèbrent ses fêtes, s’inspirent de sa poésie, ses chants, sa danse, sa littérature.

L’Occident aux abonnés absents

Baran, Kurde de 24 ans : «Aux Occidentaux, voici mon message.  :… donnez-nous la main. Aidez-nous à nous débarrasser de ce régime. Quand allez-vous comprendre que l’essence même de ce régime est la terreur et le terrorisme ? Il vous mène en bateau. Avec leur programme nucléaire, ils mettent le feu à la Palestine et à Israël pour vous obliger à accepter leurs demandes…»

Parissa: «Donnez-nous la main ! Aidez-nous à nous débarrasser de ce régime criminel qui occupe ce pays depuis 45 ans.»

Mina: «N’en avez-vous pas marre de vous asseoir pour négocier avec des gens qui ne savent que faire couler le sang?»

«Notre sort n’a jamais intéressé personne. Nous sommes un peuple maudit.»

La rue est désormais calme, mais le feu de la révolution brûle toujours dans les cœurs.

Mona Jafarian, Franco-Iranienne, poursuit sans relâche ce combat avec son peuple. Elle vient de publier un nouvel ouvrage, «Mon Combat», aux éditions Stock.

A Genève, les femmes se sentent en insécurité dans l’espace public

Rappel : A Genève, 61% des habitants sont issus de la migration

Dans l'article du Temps, Marylène Lieber, "professeure en études genre de l’UNIGE", en profite pour parler de "racisme" et "d'islamophobie" (et cela après des attentats islamistes visant les non musulmans, excusez du peu!) alors que le sujet de l'article vise l'insécurité des femmes. En clair, elle se sert de l'insécurité subie par les femmes pour imposer son mantra de gauche au lieu de remettre en question l'immigration issue de cultures patriarcales. C'est la raison pour laquelle Le Temps n'est souvent plus crédible : l'idéologie a remplacé l'information et l'analyse objective.

Plus encore, ce sont justement ces migrants qui sont les plus violents et les plus intolérants lorsqu'une femme désire profiter de sa liberté. Pendant ce temps, les Iraniennes sont durement réprimées lorsqu'elles tentent simplement de se débarrasser de leur voile.

 


Les femmes ne se sentent pas libres partout dans l’espace public. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l’Université de Genève (UNIGE) sur mandat de la Ville de Genève, qui mène depuis 2019 un plan d’action pour lutter contre le sexisme.

«Les femmes se sentent en insécurité dans l’espace public en raison du sexisme. Or les lieux de loisirs où elles se sentent en sécurité ne sont financièrement pas accessibles à toutes les catégories sociales. La conjonction de ces deux phénomènes est frappante», a déclaré mardi devant les médias le conseiller administratif Alfonso Gomez, magistrat de tutelle du service Agenda 21 – Ville durable.

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«Si le sexisme est un obstacle majeur, le racisme, l’islamophobie, l’homophobie ou l’absence de statut légal constituent d’autres formes de discriminations», relève Marylène Lieber, professeure en études genre à l’UNIGE

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Le Temps

Le paradoxe des femmes « sexy » effarouchées

Tamara Wernli, dans la Weltwoche, revient sur le développement parallèle de la liberté vestimentaire des femmes d’aujourd’hui et leur critique des comportements masculins.

https://www.weltwoche.ch/ausgaben/2020-30/rubriken/frauen-paradox-die-weltwoche-ausgabe-30-2020.html

Traduction (C.H.) : Particulièrement en été, beaucoup de femmes s’habillent volontiers de manière « sexy ». Cela peut se traduire par des fesses bien moulées sous les « Hotpants » ou des « Tops » qui laissent entrevoir généreusement le soutien-gorge. Ou tout simplement par de charmantes petites robes et beaucoup de belles jambes nues. (…) Le paradoxe : Jamais, dans l’histoire de l’humanité, les femmes ne se sont comportées, que ce soit en privé ou en public, de manière aussi libérée, provocante et érotique ; en même temps, elles n’ont jamais déclaré avec autant d’insistance aux hommes que lorgner et faire des commentaires était interdit - parce qu’étant du harcèlement sexuel - et allait être sanctionné d’une lourde peine. Comment cela peut-il être compatible ? Il est bon et important que nous nous défendions contre des choses qui hier encore étaient d'une certaine manière acceptées ou dont il n’était du moins pas question ouvertement, comme le pelotage ou les remarques sexistes dépréciatives. Toutefois, cette rigueur exagérée par rapport aux messages de séduction féminins et aux comportements de réaction biologiques masculins crée une certaine confusion.  

C.H.

Une juge belge recadre un mari violent qui revendiquait ses origines turques pour expliquer sa violence à l’égard de sa femme

Une juge belge recadre un mari violent qui revendiquait ses origines turques pour expliquer sa violence à l'égard de sa femme

 

«Réservé aux femmes» : sports, transports… pourquoi les zones non-mixtes se multiplient

Clubs de sports, transports… les hommes ne sont plus les bienvenus dans certains lieux. Pas pour cause de communautarisme, mais pour que les femmes y soient plus tranquilles. Certains dénoncent un sexisme à l’envers.

Certains, et même certaines, parlent de « sexisme inversé » pour qualifier cet endroit, mettant à mal le principe d'égalité entre les individus. D'autres le désignent comme une zone de respiration permettant une parole désinhibée, surtout pour les femmes, un espace rassurant pour des victimes de discriminations voire de violences, un entre-soi nécessaire pour plus de liberté. Voici les deux visages de la très controversée « zone de non-mixité » qui fait tant parler. Nous ne parlons pas ici de communautarisme mais d'une séparation temporaire et choisie entre les deux sexes.

Dernier exemple en date : le 12 décembre, plusieurs vidéos tournées Gare du Nord à Paris et circulant sur les réseaux sociaux montrent des personnels de sécurité de la SNCF privilégiant l'accès à un wagon du RER B aux femmes (mais aussi aux enfants, aux personnes âgées ou souffrant d'un handicap). Si la SNCF assure, dans un communiqué, qu'« il n'y a pas de rame réservée aux femmes » mais qu'il s'agissait d'un « geste d'attention » dans un souci de sécurité, il n'en fallait pas plus pour que le débat s'enflamme.

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Le Parisien

Suisse : Pour une professeure de droit, ne pas intégrer de femmes parmi la Garde pontificale est une discrimination

Aucune femme n'est admise au sein de la Garde suisse au Vatican. Une experte juge l'exigence discriminante et contraire au droit international.

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Comme l'explique Eva Maria Belser, professeure de droit constitutionnel et administratif à l'Université de Fribourg, interrogée par la Berner Zeitung, la Suisse ne considère pas la Garde comme un corps militaire, mais comme un corps de police. En effet, les soldats suisses ne sont pas autorisés à effectuer un service militaire pour des Etats étrangers.

[...]

20min.ch

Les islamistes blâment les femmes pour un tremblement de terre à Istanbul

Ahval est un site d’information consacré à l’actualité turque et qui s’exprime en turc, en anglais et en arabe. Il est dirigé par Yavuz Baydar, journaliste connu en Turquie et qui a fui son pays après la tentative de coup d’État de juillet 2016. Selon un article posté sur ce site, le 26 septembre 2019, les islamistes auraient blâmé les femmes pour un tremblement de terre de force 5,8 sur l’échelle de Richter qui vient de se produire à Istanbul.

Sur les réseaux sociaux, des religieux musulmans turcs extrémistes ont accusé les femmes d’avoir provoqué le séisme en s’habillant de manière provocante, en égarant les hommes, en corrompant leur chasteté et en pratiquant l’adultère. Un prédicateur plus radical que les autres a même affirmé qu’Allah a provoqué cette catastrophe naturelle pour exiger l’annulation de la signature, par la Turquie, de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Les islamistes reprochent violemment à ce texte de favoriser la propagande LGBT et de porter atteinte aux valeurs familiales. Certaines femmes qui fuyaient dans la rue le tremblement de terre ont été victimes d’injures, et l’une en chemise prétendument trop courte a été harcelée pour sa tenue responsable, paraît-il, du séisme. Comble du ridicule, un prédicateur a même accusé les États-Unis de cette catastrophe.

Déjà, en 1999, après un séisme qui avait provoqué plus de 18.000 morts dans une région proche de l’ancienne Byzance, les femmes avaient été prises pour bouc émissaire. C’était, alors, le refus de porter le voile qui avait été mis en cause.

Ce phénomène n’est pas propre à la Turquie. [...]

Christian de Moliner, Professeur agrégé et écrivain

Allemagne. Marla, 14 ans : “Les filles ne peuvent plus se déplacer librement à cause des soi-disant réfugiés” (Vidéo)

Marla, âgée de 14 ans : "Les filles ne peuvent plus se déplacer librement et sans inquiétude dans notre pays natal!"

 

https://youtu.be/MRJoTLA_pT4

 

Marla a "presque 15 ans" et fréquente une école privée à Cottbus.

Courageuse, elle raconte sa vie dans une petite ville.

Elle déclare qu'elle été harcelée sexuellement. Elle, tout comme ses amis, n'ose plus se rendre en ville. Selon Marla, c'est en raison de la présence "des soi-disant réfugiés". Ils ne se sentent plus en sécurité.

Elle affirme également que les filles ne s'habillent plus de manière trop audacieuse afin d'éviter d'être des cibles.

Marla a prononcé son discours le 21 août 2019 à Luckau dans le Brandebourg.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Frauenpanorama.de / 19vierundachtzig.com

Seine-Saint-Denis : La jeune interne en médecine de 27 ans a été tuée de 14 coups de couteau

Le corps sans vie d’une jeune interne en médecine de 27 ans a été découvert ce lundi après-midi par la police, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Les premiers résultats de l’autopsie ont montré que la victime avait été victime d’un véritable acharnement.

[...]

Un suspect identifié et activement recherché

Pour l’heure, aucun suspect n’a été interpellé par les enquêteurs du Service départemental de police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93). L’auteur présumé de cet homicide a toutefois été identifié, il est déjà connu des services de police.

Âgé de 32 ans, il est l’ex-compagnon de la victime. Un témoin l’aurait aperçu prendre la fuite vers 5 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, après avoir entendu du bruit et une dispute dans l’immeuble.

[...]

Une autre femme tuée au couteau par son compagnon au Havre

Audrey était interne en deuxième année en pédiatrie à l’hôpital Jean-Verdier de Bondy. Si l’hypothèse d’un meurtre par son ex-compagnon venait à se confirmer, il s’agirait du 107ème féminicide depuis le début de l’année, en France.

La mort d’Audrey fait tristement écho à celle de Johanna, au Havre, tuée elle aussi lundi de 14 coups de couteau en pleine rue, devant ses trois enfants, par son conjoint qui a été interpellé.

article complet:

Démographie française : En 2016, la fécondité d’une femme immigrée est supérieure de 52% à une non immigrée, une immigrée inactive accouche en moyenne de 4,17 enfants

Les indicateurs conjoncturels de fécondité permettent comparer les taux fécondité par groupes sociaux. Ils permettent des analyses sur les années récentes à la différence de la descendance finale (nombre moyen d’enfants mis au monde par une génération de femmes au cours de leur vie, qui nécessite d’attendre qu’elles aient dépassé 50 ans).

En 2016, l’ICF des immigrées est de 2,72 enfants par femme et celui des non immigrées de 1,79 enfant par femme, soit un écart de 0,93 enfant par femme.

L’ICF total des femmes, immigrées ou non, est de 1,91 enfant par femme.

Sans les immigrées, le niveau de la fécondité en France en 2016 serait donc inférieur de 0,12 enfant par femme (1,91 moins 1,79). Le surcroît de fécondité des femmes immigrées mesuré d’après l’ICF se lit aussi au travers de la part des naissances de mères immigrées dans l’ensemble des naissances en France (19 % en 2019), qui est plus élevée que la part des femmes immigrées parmi la population féminine de 15 à 50 ans (12 %, cette proportion variant de 4 % à 16 % selon les âges).

NB : pour l’insee, un immigré est une personne résidant en France, née à l’étranger et de nationalité étrangère à sa naissance.

Source : INSEE

via Fdesouche

 

Carte de l’inégalité entre les hommes et les femmes dans le monde en 2019

On retrouve dans le top 6 l'Iran, le Qatar, la Syrie, l'Arabie Saoudite, le Soudan, les Emirats arabes unis.

Tous des pays musulmans, ce qui n'empêche pas la gauche de prétendre que l'immigration est un enrichissement pour nos pays tout en prétendant défendre... les droits des femmes. Sommaruga appelant même à ne pas discriminer les mosquées.

Carte de la Banque mondiale, source AFP.

 

 

Source

Maroc : les femmes se protègent du harcèlement en fuyant les plages. L’islam pointé du doigt.

«Se baigner à la plage n’est plus un loisir pour une femme : j’ai été harcelée juste parce que je portais un maillot de bain». Au Maroc, de nombreuses femmes sont prêtes à faire un long trajet pour profiter de la Grande piscine de Rabat, inaugurée il y a peu, où vigiles et policiers veillent à leur tranquillité.

«Ici (à la piscine), il n’y a pas de harcèlement», explique ainsi l’un d’entre elles à l’AFP, après avoir parcouru 150 kilomètres pour s'y rendre. Alors que de nombreuses femmes ne se sentent plus en sécurité sur les plages, la soixantaine de vigiles et de policiers en civil de la nouvelle piscine leur offre un peu plus de tranquillité. Même si beaucoup n’ose toujours pas s'y mettre en maillot de bain. Une mère de famille explique ainsi préférer le short/débardeur et garder son une-pièce «pour les plages sauvages du Maroc ou pour l’étranger».

Ce phénomène de stigmatisation du maillot de bain est apparu «sur certaines plages de Casablanca dans les années 90», selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous. Il s’est depuis étendu. Une régression, selon elle, «principalement liée à la propagation des idées salafistes importées de l’étranger».

LES FEMMES AUSSI CRITIQUES QUE LES HOMMES

Symbole des difficultés de cohabitation qui existent dans ces lieux de détente, un homme, venu à la piscine de Rabat avec sa femme voilée et sa fille, estime pour sa part que les femmes en maillot de bain portent une «tenue irrespectueuse» et que ce sont elles «qui harcèlent les hommes et les familles». Un discours qui se retrouve de plus en plus chez d'autres femmes, qui se mettent à critiquer ou commenter ostensiblement le port de ce vêtement, qu’elles estiment de débauche.

Selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous, ce phénomène «touche l’espace public en général» dans le pays. Alors qu’il bénéficie d’une image de tolérance dans le monde arabo-musulman, une étude de l’ONU-Femmes avait indiqué en 2017 que 78% des Marocaines et 72% des Marocains estimaient qu’une «femme habillée de façon provocante mérite d’être harcelée».

Au début du mois d’août, un instituteur marocain avait même appelé à décapiter de jeunes bénévoles belges qui travaillaient en short dans le sud du pays. En février 2018, le harcèlement a pour la première fois été mentionné dans une loi contre les violences faites aux femmes. Les sanctions restent cependant rares.

Cnews.fr

 

Egalement à lire :

Un compte Facebook culpabilise les Marocaines en bikini

L’UDC fait un lien entre la violence contre les femmes et l’immigration

A l'occasion de sa rentrée politique mardi, l'UDC a remis en lumière sa thématique de la criminalité étrangère. Mais le parti cible particulièrement, cette fois, la violence contre les femmes.

L'UDC a publié un papier de position intitulé "L'immigration démesurée", dans lequel elle estime que la Suisse n'est plus un pays sûr. La Suisse compte aujourd'hui parmi les Etats à criminalité élevée, assure-t-elle, estimant qu'il faut absolument éviter que le pays devienne un "eldorado des criminels de tous bords".

Les "individus non-intégrés" montrés du doigt

Mais depuis la grève des femmes de juin dernier, le parti insiste désormais en particulier sur la violence faite aux femmes. Crimes sexuels, violences domestiques ou harcèlement de rue auraient une seule cause: les "individus non-intégrés", un terme utilisé dans la plupart des cas comme synonyme d’étrangers ou de migrants.

Pour l'UDC, la violence et la criminalité, en Suisse, sont dans une large mesure importées. Statistiques de la Confédération à l'appui, elle précise que 60% des personnes accusées de viols en 2018 étaient des étrangers.

Pas normal "d'avoir peur en sortant"

Mais si les violences contre les femmes sont une thématique récente pour l'UDC, "c'est nouveau aussi d'avoir une augmentation de cette violence, que l'on doive avoir peur en sortant", relève son président Albert Rösti dans le 12h30. "C'est un phénomène que je n'ai pas connu quand j'étais étudiant."

Les sondages annoncent le parti en recul lors des élections d'octobre prochain. Est-ce pour cela qu'il ressort ce thème de la lutte contre la criminalité étrangère qui a fait son succès? "J'ai toujours dit qu'on ne changeait pas de thème selon les sondages", rétorque Albert Rösti. "On s'est toujours battus pour la sécurité en Suisse (...) Et l'une des choses primordiales pour un Etat est de garantir la sécurité des personnes. On va le défendre aujourd'hui, mais aussi après les élections."

Appel à plus de sévérité

Et pour lutter contre cette criminalité, l'UDC exige des peines plus sévères, des expulsions systématiques en réclamant une application fidèle de l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers, et un rétablissement des contrôles aux frontières. Elle ne veut pas, en revanche, de mesures d'intégration supplémentaires, estimant que l'Etat en fait déjà assez.

RTS

Genève: Les suspects contestent avoir tabassé les jeunes femmes

Cenator : Les suspects nient malgré les preuves ; pire, ils se donnent le rôle des sauveurs.
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Fedele Mendicino: La police française a découvert chez un des prévenus des matraques et des pistolets. Ce dernier s'explique et conteste les accusations. Révélations.

Six témoins, cinq victimes, trois suspects: la justice française fait défiler ces derniers jours les protagonistes du tabassage survenu le 8 août à la sortie du Petit Palace, à Genève. La «Tribune de Genève» a eu accès aux derniers éléments de la procédure. En voici la teneur. La plupart des personnes entendues chargent les agresseurs, multiplient les détails sur leur habillement, leur arsenal (couteau, béquille, matraque) et les coups de poing et de pied distribués, souvent à la tête, «comme pour tirer un penalty». À ce jour, trois Français se retrouvent derrière les barreaux, alors que trois autres sont encore en cavale.

De l’ADN sur la casquette

Parmi les présumés agresseurs entendus figure A. Les enquêteurs l’ont retrouvé grâce aux signalements et aux images vidéo fournies par la boîte de nuit: on y voit un homme noir, vêtu d’un t-shirt sombre avec des inscriptions bleues et une casquette. C’est précisément cet homme qui est soupçonné d’avoir d’abord frappé la première victime en bas des escaliers menant aux Rues Basses. Puis une des autres femmes, qui s’est interposée pour aider la malheureuse et est tombée dans le coma après un tabassage collectif. C’est visiblement la casquette de A. qui a été retrouvée sur place par la police. On y décèle son ADN, mais aussi celui d’un des prévenus et de la femme frappée en bas des escaliers.

Le soir du drame, A. s’est déplacé à Genève au volant de sa Renault Mégane. Lors de la perquisition, la police a retrouvé dans l’habitacle de son véhicule quatre téléphones portables, trois câbles liés transformés en matraque, deux couteaux, deux valises remplies de vêtements. S’agit-il de la matraque utilisée lors du tabassage? Quant aux bagages dans le coffre, signifient-ils que A. voulait se faire la malle? Aux enquêteurs de creuser.

«Je ne m’en suis pas mêlé»

Ces derniers ont séquestré chez lui, à Thonon, des habits et une paire de chaussures comparables à ceux qui sont visibles sur les images de vidéosurveillance. Ce n’est pas tout. Deux autres matraques ont été saisies dans sa chambre, où une cagoule noire, un spray au poivre, deux pistolets (une sorte d’arbalète, un pistolet à gaz) et des munitions ont également été découverts. Quid de sa version des faits? A., pincé il y a un mois, conteste les faits reprochés: «Je ne suis pas le Black décrit, il y en avait un autre.» Il explique s’être bel et bien rendu en discothèque avec un ami mais refuse de «balancer» son nom. A. était aussi accompagné d’un certain Y. Ce dernier, décrit par les témoins comme un Maghrébin, avec le bras en écharpe et un t-shirt jaune, a été expulsé de la discothèque. Toujours selon les témoins, il était particulièrement agité cette nuit-là. Une des victimes le charge sans détour: «Il m’a dit: «Je vais te frapper car tu m’as ignoré.»

Quoi qu’il en soit, A. raconte simplement avoir vu des gens dans une embrouille à la sortie de la boîte de nuit: «Je ne m’en suis pas mêlé et je suis rentré. Je n’ai vu aucun de mes amis commettre des violences.» L’homme, qui travaille comme électricien à Genève, soutient avoir pris connaissance des faits dans la presse: «Je suis parti en vacances avec un ami.» Avec qui? Là encore, il n’en dira pas plus.

Lors de sa dernière audition, il concède un regret: celui de ne pas être venu en aide aux femmes agressées. Quant à l’arsenal retrouvé chez lui, il n’était destiné qu’à sa protection à domicile, relève-t-il, en précisant pratiquer la boxe anglaise après avoir fait du kickboxing. Au fil de son interrogatoire, il se souvient d’avoir saisi une béquille… mais «pour écarter le danger». Il conteste enfin avoir sorti sa matraque artisanale du coffre de sa Renault.

«Pour éviter qu’il ne la tue»

Quant à P., il a été interpellé en septembre chez ses parents, dans un village de Haute-Savoie. Les inspecteurs ont mis la main sur des vêtements et des chaussures ainsi que deux paires de béquilles. Comme pour A., habits et souliers ressemblent étrangement à ceux qu’il portait le soir du tabassage. Il admet avoir été impliqué dans la bagarre du 8 août mais conteste avoir frappé qui que ce soit. En revanche, il accuse Y. d’avoir cogné une femme à terre mais assure être intervenu pour «éviter qu’il ne la tue»: «J’ai pensé qu’elle était morte à la façon dont sa tête a bougé.»

Il accuse aussi A. d’avoir violemment giflé une victime, sans avoir assisté, dit-il, à la suite du passage à tabac. Il désigne dans la foulée un autre homme noir (introuvable à ce jour) avant d’évoquer le cas ­de N., un agresseur de type maghrébin. Cet homme, actuellement en fuite, probablement en Turquie, était au volant d’une Polo blanche le soir du drame: «Il a donné un coup de pied pour qu’elle lâche Y.» Enfin, il explique avoir vu A. avec sa matraque «en fin de bagarre» et le met en cause pour une partie des violences subies par la femme tombée dans le coma: [...]

source et article complet:

 24 heures et TdG

Me Robert Assaël, avocat des victimes: [...] le pronostic vital d'une des victimes était engagé durant les premiers jours. "Elle a pu être sauvée mais reste fortement atteinte. Une autre a eu la mâchoire fracturée. Quelques jours après, j'ai encore vu les traces de la chaussure sur son visage. [...]

Migrants : les femmes souvent plus “radicales” que les hommes

Une nouvelle étude tord le cou à l’idée préconçue selon laquelle les rangs populistes ne sont garnis que d’hommes blancs en colère.

Trop masculins, les extrêmes ? Contrairement aux idées reçues et selon une étude de la fondation Friedrich-Ebert, affiliée au centre gauche allemand, il semblerait que les femmes soient de plus en plus nombreuses à être attirées par les partis anti-immigration, rapporte le média Deutsche Welle.

« Plus exposées au risque de pauvreté »

L’étude, qui s’est penchée sur l’électorat qualifié de populiste d’Allemagne, de France, de Grèce, de Pologne, de Suède et de Hongrie, fait un constat surprenant : les femmes se montrent parfois plus « radicales » que les hommes. En Pologne, par exemple, lors des élections législatives de 2015, les femmes étaient plus nombreuses à voter pour le parti au pouvoir Droit et justice (PiS), caractérisé comme eurosceptique et populiste, que les hommes. Malgré les accusations selon lesquelles les partis populistes véhiculent une image rétrograde de la femme, cela n’a pas empêché 17% des habitantes d’ex-RDA de voter pour le parti AfD.

Selon Elisa Gutsche, qui a dirigé l’étude, de nombreux partis populistes chercheraient à recueillir les votes féminins en promettant de renforcer le système de protection sociale. « Les partis déclarent qu’ils augmenteront les allocations familiales et alloueront des allocations pour promouvoir la famille », explique-t-elle. Par exemple, l’AfD préconise une « culture d’accueil pour les enfants », en contraste avec la « culture d’accueil » du pays envers les migrants. Les femmes, « plus susceptibles d’avoir des emplois mal rémunérés » et donc « plus exposées au risque de pauvreté » selon Elisa Gutsche  se retrouveraient ainsi « en concurrence avec les migrants » et seraient donc plus enclines à se raccrocher à de « fortes croyances xénophobes ».

Valeurs Actuelles

Mode. Pour le Nouvel Observateur “l’avenir des hommes est dans le vestiaire des femmes”

Tout le monde s'est passé le mot. De New York à Paris, en passant par Londres, Florence et Milan, la saison homme printemps/été 2019 propose une seule et même chose : des éléments féminins dans le vestiaire masculin. Est-ce qu'un homme peut porter un bustier (Maison Margiela), un sac à main (Versace), des mi-bas voile (Acne Studios) ? La mode répond oui.

Dans l'histoire, les habits d'homme ont souvent été traversés par les froufrous, et nos codes masculins sont récents. Pour autant, attendons-nous à des résistances. Exemple : une certaine marque prestigieuse pour homme a récemment pris l'habitude, sous l'impulsion de son directeur artistique, de faire défiler ensemble hommes et femmes, en apportant à chacun des éléments de l'autre sexe.

Eh bien, les études clients ont montré ceci : la présence des femmes déplaît à ces messieurs. "On n'est plus chez nous"qu'ils gueulent (en substance).

Ils veulent que tout reste comme avant. Car si être androgyne, pour une femme, passe comme une lettre à la poste ; l'homme qui se pare est toujours perçu comme "efféminé". Ça reste pas vraiment un compliment, et c'est dommage.

Voilà pourquoi la saison prochaine sera amusante à observer. Parmi les exemples que vous voyez ici, certains sont importables. Mais ils posent les bonnes questions. Bienvenue dans le monde du "mais qu'est-ce qui s'passe ?!"

(...)

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Simonetta Sommaruga favorable à des quotas de femmes dans les instances dirigeantes des grandes sociétés

Les femmes devraient être mieux représentées dans les instances supérieures des grandes entreprises. Au terme d'une vive passe d'armes, le National a soutenu par 95 voix contre 94 et 3 abstentions des quotas dans les directions et les conseils d'administration des sociétés cotées en bourse.

Les conseils d'administration devront compter au minimum 30% de femmes et les directions 20%. La mesure s'inscrit dans une grande réforme du droit de la société anonyme et doit pousser l'économie à intensifier ses efforts pour combattre la forte sous-représentation des femmes aux fonctions dirigeantes.

Aucune sanction n'est toutefois prévue. Les quelque 250 sociétés potentiellement concernées devront juste expliquer pourquoi les objectifs n'ont pas été atteints et exposer les mesures prévues pour y remédier.

"La Suisse compte de nombreuses femmes très qualifiés qui font du très bon travail, mais là où il en va de beaucoup d'argent, elles sont presque absentes", a constaté la ministre socialiste de la justice Simonetta Sommaruga. Dans les cent plus grandes entreprises, huit sur dix membres des conseils d'administration et neuf sur dix membres de direction sont des hommes, et il n'y a aucun progrès.

Compte tenu du principe d'égalité des sexes inscrits dans la Constitution, il faut faire la transparence sur la réalité. "La mesure n'obligera aucune entreprise à faire appel à une femme, celle qui a de bonnes raisons de ne pas le faire pourra le faire sans crainte".

Source

 

Nos remerciements à Λlex Λ

Suisse : Pourquoi les femmes élisent-elles plus à gauche que les hommes?

Au début mai 2018, une vaste étudeLien externe sur le comportement de vote lié au genre a été publiée dans les médias internationaux. Les recherches montrent que les femmes élisent plus à gauche que les hommes. C'est particulièrement le cas depuis assez longtemps en Suède, en Norvège et aux Pays-Bas. Cette tendance s'est aussi manifestée lors des dernières élections fédérales suisses en 2015.

La conclusion de cette étude: lors d’élections, les femmes votent aujourd'hui plus à gauche parce qu'elles pensent de manière plus progressiste que les hommes en ce qui concerne la politique sociale, environnementale et de genre.

Ce n’est toutefois pas une règle absolue, car on ne trouve pas trace de cette tendance en Irlande, en Italie et en Belgique.

La Suisse connaît en revanche aussi ce «fossé des genres» en matière de comportements électoraux. Selon l’étude «Selects», qui a porté sur les élections au Conseil national de 2015, les Verts et les socialistes avaient plus de femmes que d’hommes parmi leurs électeurs.

Au centre, il y avait un équilibre entre les sexes parmi les électeurs des Verts libéraux et des démocrates-chrétiens, tandis qu’à la droite du spectre politique, les hommes se trouvaient en majorité parmi les électeurs des libéraux-radicaux et de l’UDC.

Tous nouveaux résultats pour la Suisse

Au début de la semaine, les étudiants en politologie de l’Université de Zurich ont présenté de tout nouveaux résultats de recherche. C’est le fruit d’un séminaire consacré aux élections fédérales 2015, qui a été mené par Silja Häusermann, professeur de politique suisse, et son assistant Thomas Kurer.

On a notamment pu y découvrir le travail de Mia Eichmüller. Elle s'est penchée sur les causes des comportements électoraux liés au genre en Suisse.

Dans son étude remarquable, la jeune auteure arrive aux conclusions suivantes: les attitudes à l'égard de la politique sociale, de la politique environnementale et de la politique de genre sont cruciales. Par exemple, ceux qui sont en faveur d'un plus grand nombre de congés parentaux, d'une élimination progressive de l'énergie nucléaire ou d’une plus grande égalité salariale votent plus à gauche. C'est le cas aussi bien chez les femmes et que chez les hommes suisses.

Cependant, le nombre de personnes ayant de telles opinions est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, poursuit l'auteur. Les différences dans le comportement de vote sont donc dues à la répartition inégale des opinions.

Chez les femmes, le nombre de personnes avec de telles opinions est plus important que chez les hommes, indique encore l’étude. Les différences de comportements électoraux proviennent donc d’une répartition inégale des opinions.

D’autres explications possibles ne jouent en revanche aucun rôle. Cela vaut notamment pour l’état civil ou l’intégration sur le marché du travail.

Déclin de la religiosité

On peut supposer une explication encore plus profonde. Il s'agit du «fossé moderne entre les genres». Cela signifie que les jeunes femmes d'aujourd'hui sont différentes des jeunes femmes d'autrefois. Cela conduit à une proportion croissante d'électrices de gauche chez les jeunes femmes. C'est très prononcé en Suède et en Islande, et récemment aussi en Autriche.

Des spécialistes des sciences sociales comme Rosalind Sharrocks de l'Université de Manchester affirment que cela est dû au déclin de la religiosité. En d'autres mots: au fil des générations, les valeurs socialement conservatrices en Europe ont décliné.

D'autre part, une attitude sociale-libérale gagne en résonance. En termes de genre, cela signifie: un plus grand soutien aux demandes de redistribution parmi les femmes, alors que les hommes insistent plutôt pour que la responsabilité individuelle guide la politique.

Particularités suisses

En Suisse, ce schéma européen ne s’applique pas tel quel. Cela a à voir avec les positions du PDC et du PLR. Le PLR est plus orienté vers l'économie que ses partis frères en Europe. Quant au PDC suisse, il a connu un changement remarquable, dans trois domaines sensibles que sont le genre, l'environnement et la politique sociale.

Récemment, la conseillère fédérale démocrate-chrétienne Doris Leuthard a déclaré que le gouvernement avait plus de courage politique en 2010 et 2011, lorsque les femmes y avaient pour la première fois la majorité. «La majorité féminine a par exemple été déterminante pour la sortie progressive du nucléaire», a déclaré la ministre à la Neue Zürcher Zeitung.

Source

Allemagne. Berlin: Marche des femmes contre l’insécurité provenant de l’immigration. “Nous ne devons pas avoir la charia en Allemagne.”

Pour ceux qui prétendent que "toutes les immigrations se valent" alors qu'une telle manifestation démontre que la situation est une première en Europe!

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Samedi 17 février. La marche des femmes jusqu'à la Chancellerie: Nous ne sommes pas du gibier!

Demain c'est parti! Leyla Bilge appelle à une manifestation de masse à Berlin: pour l'autodétermination et la sécurité - contre l'importation des visions archaïques du monde et de la violence.

"J'organise une marche des femmes à la chancellerie. Chaque voix, chaque femme est nécessaire ce jour-là."

 

 

leylabilgefrauenmarsch

 

"Désormais, nous, en tant que femmes, nous ne pouvons plus nous déplacer sans danger ni sans être importunées dans certaines zones des grandes villes. Lorsque la police conseille aux femmes de ne pas faire du jogging seules, la limite de la tolérance est atteinte. Presque tous les jours, nous lisons des viols cruels et des meurtres de femmes.

Plus les femmes seront nombreuses, plus la pression sera forte pour Merkel et les politiciens des vieux partis. Sortons dans la rue ensemble, afin de nous battre pour notre droit à la liberté et à l'autodétermination! La liberté des femmes n'est pas négociable!

Nous avons à nouveau besoin de sécurité dans les rues et nous appelons la chancelière à se battre contre les agressions sexuelles et les meurtres de femmes, contre les mariages d'enfants, mais aussi contre la privation de liberté, contre l'obligation de porter le voile et contre la mutilation forcée sur des enfants sans défense.

Nous sommes ici en Allemagne au 21ème siècle, il ne doit pas y avoir de rechute dans le Moyen Age ni d'introduction rampante de la charia.

Tout le monde est le bienvenu, peu importe son origine ou son idéologie politique. tant que cela est compatible avec nos lois, nos valeurs et que vous êtes opposés à la politique désastreuse des réfugiés des vieux partis.

Votre Leyla"

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch