Le Corps suisse d’aide humanitaire au secours de l’Albanie

La Suisse étend son aide d'urgence en Albanie

Berne, 03.12.2019 - Alors que la région est sans cesse secouée par des répliques, l'équipe d'intervention rapide (EIR) de la DDC concernant l'aide humanitaire dans la région de Tirana-Durrës intervient sur trois axes.

D'une part, les experts examinent la stabilité des maisons endommagées ; d'autre part, les livraisons de secours ont débuté; et enfin, la population des communautés touchées doit recevoir un soutien financier.

L'Équipe de déploiement rapide de la Direction du développement et de la coopération (DDC) comprend également des ingénieurs du bâtiment et du génie civil qui ont commencé à inspecter les maisons endommagées le lendemain du séisme. Entre-temps, de nombreuses enquêtes ont déjà été menées en étroite collaboration avec des ingénieurs albanais, en particulier dans les villes de Durrës et de Kruja. Jusqu'à présent, plus de 2500 personnes ont bénéficié de cette aide, qui se poursuit chaque jour.

 

 

 

 

 

De nombreuses personnes touchées par le tremblement de terre ont été accueillies par des parents et des amis. Cependant, beaucoup d'autres ont un besoin urgent d'un toit au-dessus de leur tête. C'est pourquoi le DFAE a décidé de fournir des secours. Au total, 100 tentes d'hiver, 400 lits, 1200 couvertures et bâches seront distribués dans les zones rurales des régions de Lezha et Durrës. En outre, les personnes qui ont trouvé refuge dans un logement collectif recevront une aide sous forme de lits et de couvertures. De plus, un projet visant à apporter un soutien financier aux personnes dans le besoin dans l'une des communautés particulièrement touchées sera bientôt lancé.

Avec son engagement en Albanie, l'aide humanitaire bénéficie du soutien d'Helvetas. Elle s'appuie également sur le travail de longue date de l'ambassade de Suisse et du bureau de coopération, dont le réseau et les relations de confiance avec le gouvernement albanais ont permis une réaction rapide. Dans le contexte de la catastrophe naturelle, la Suisse est prête à adapter le programme de coopération actuel dans certains domaines, qui a déjà fait l'objet de contacts avec les autorités albanaises.

(Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Admin.ch

 


Rappel : Lors de l'attentat islamiste de Louxor où 36 Suisses avaient été tués, les autorités suisses ont été beaucoup moins attendries:

"La Suisse ne montrera pas d’insistance particulière pour que l’enquête aille plus loin. Dès l’an 2000, après quelques visites de conseillers fédéraux sur place, Berne décide de tourner la page."

 

Les islamistes blâment les femmes pour un tremblement de terre à Istanbul

Ahval est un site d’information consacré à l’actualité turque et qui s’exprime en turc, en anglais et en arabe. Il est dirigé par Yavuz Baydar, journaliste connu en Turquie et qui a fui son pays après la tentative de coup d’État de juillet 2016. Selon un article posté sur ce site, le 26 septembre 2019, les islamistes auraient blâmé les femmes pour un tremblement de terre de force 5,8 sur l’échelle de Richter qui vient de se produire à Istanbul.

Sur les réseaux sociaux, des religieux musulmans turcs extrémistes ont accusé les femmes d’avoir provoqué le séisme en s’habillant de manière provocante, en égarant les hommes, en corrompant leur chasteté et en pratiquant l’adultère. Un prédicateur plus radical que les autres a même affirmé qu’Allah a provoqué cette catastrophe naturelle pour exiger l’annulation de la signature, par la Turquie, de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Les islamistes reprochent violemment à ce texte de favoriser la propagande LGBT et de porter atteinte aux valeurs familiales. Certaines femmes qui fuyaient dans la rue le tremblement de terre ont été victimes d’injures, et l’une en chemise prétendument trop courte a été harcelée pour sa tenue responsable, paraît-il, du séisme. Comble du ridicule, un prédicateur a même accusé les États-Unis de cette catastrophe.

Déjà, en 1999, après un séisme qui avait provoqué plus de 18.000 morts dans une région proche de l’ancienne Byzance, les femmes avaient été prises pour bouc émissaire. C’était, alors, le refus de porter le voile qui avait été mis en cause.

Ce phénomène n’est pas propre à la Turquie. [...]

Christian de Moliner, Professeur agrégé et écrivain