L’Allemagne, la France, la Finlande, le Portugal et le Luxembourg prêts à accueillir une partie des migrants poussés vers l’Europe par Erdogan

La «coalition des volontaires» ne fait plus recette. Elle accueillait en 2003, sous la bannière franco-allemande, les opposants à la guerre en Irak.

Le gouvernement allemand a réutilisé l’expression lundi en présentant son programme d’accueil de 1000 à 1500 enfants migrants bloqués sur l’île de Lesbos. La moitié des pays européens s’étaient ralliés à l’époque à la bannière pacifique, mais seule une minorité semble cette fois disposée à suivre le mouvement. Berlin veut accueillir avec «ordre et humanité» une partie du contingent des «enfants malades ou les filles non accompagnées âgées de 14 ans et moins».

Une autre condition implique la participation d’autres pays de l’UE. Personne ne sait si et quand cette nouvelle verra le jour. Selon l’annonce faite par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, la France, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande et l’Allemagne se disent prêts à accueillir des réfugiés mineurs isolés.

Erdogan ne respecte que la force, c’est pourquoi il humilie l’UE !

Publié le 9 mars 2020 - par

Pendant que le sultan d’Ankara et ses sbires ne cessent d’humilier l’Union européenne, ce « club chrétien » qu’ils jalousent et haïssent, la Commission a déjà décidé de se coucher et de céder au chantage d’Erdogan sur les migrants. La capitulation est totale.

Aux 6 milliards déjà accordés à Ankara en 2016, l’UE prévoit une rallonge de 500 millions ainsi que 170 millions pour une aide directe aux réfugiés syriens stationnés en Turquie. Une « bagatelle » qui représente pas loin de 2 000 euros pour chacun des 3,7 millions de réfugiés !

Cela représente presque un point du PIB turc !! Le chantage est juteux !

https://www.valeursactuelles.com/monde/syrie-vers-une-aide-de-lue-pour-les-refugies-turcs-116804

Le ministre de l’Intérieur turc vient de menacer l’UE d’une nouvelle invasion. L’arrogance de la Turquie est sans limite, encouragée par la soumission totale de Bruxelles.

Car comme tout musulman, Erdogan ne respecte que la force. Il n’oserait JAMAIS agresser Poutine ou Trump, comme il le fait avec les poules mouillées de Bruxelles.

Le fait est qu’Ursula von der Leyen n’est qu’une marionnette aux mains de l’islamiste Erdogan. Elle n’a aucune autorité et rase les murs.

« Le nombre de réfugiés qui traversent l’Europe va bientôt atteindre un million. Les gouvernements européens vont tomber, leurs économies seront déstabilisées et leurs Bourses vont s’effondrer et ils ne pourront rien y faire »

https://www.medias-presse.info/le-ministre-de-linterieur-turc-promet-de-faire-entrer-un-million-dimmigres-en-europe-et-de-destabiliser-nos-pays/118589/

Ce jour, Erdogan vient à Bruxelles pour évoquer le conflit syrien et les questions migratoires.

En fait il va encore tendre la sébile, en espérant  gratter quelques milliards supplémentaires de la vache à lait européenne.

Avec son PIB de 800 milliards (1/3 du PIB français et 4 % du PIB européen) Erdogan se permet de faire la loi et de faire plier 500 millions d’Européens, car il sait combien  la riche Europe est faible. On peut l’humilier, l’insulter, la menacer, la faire chanter, elle ne sait que courber l’échine.

Pourtant, étant donné que l’UE est le premier partenaire commercial de la Turquie, il serait très facile de renverser la donne.

Mais l’UE n’est qu’une mosaïque de pays plus lâches les uns que les autres, sans responsable clairement désigné. Et Erdogan le sait.

Il engage donc la Grèce à « ouvrir ses portes aux migrants pour qu’ils se répandent dans le reste de l’UE ».

Il est clair qu’Erdogan est un islamiste belliqueux et arrogant, qui déteste l’Occident. La Turquie n’est dans l’Otan que par la volonté des États-Unis qui craignent un rapprochement russo-turc. Un allié aussi fiable qu’un serpent.

La question est donc de savoir jusqu’où ira la soumission de l’UE aux multiples agressions de la Turquie, qui ne datent pas d’hier. Jusqu’à quand devrons-nous subir les diktats de ce dictateur qui a soumis son peuple à une répression féroce en 2016 ?

Ce que veut le maître-chanteur Erdogan, c’est le soutien de l’UE à sa politique agressive en Syrie, consistant à établir une zone tampon de 30 km de profondeur à la frontière turco-syrienne, afin de mieux dominer les Kurdes.

Il exerce donc un chantage aux migrants pour obtenir l’aval diplomatique de l’UE et une rançon de plusieurs milliards. Et ça marche !!

Erdogan est un nostalgique de l’Empire ottoman, lequel, depuis la prise de Constantinople et l’effondrement de l’Empire byzantin en 1453, n’a cessé son expansion, malgré quelques défaites cuisantes. Les Turcs ont toujours été nos ennemis, notamment lors de la Première Guerre mondiale. Mais leur alliance avec les empires centraux  leur coûta très cher…

Et pour l’actuel sultan d’Ankara, le démantèlement de l’Empire ottoman en 1920 reste un sérieux traumatisme. Erdogan ne cesse de glorifier le passé ottoman, de flatter les  exploits guerriers des fiers conquérants et d’exacerber le nationalisme turc auprès de son peuple. Il surfe sur les six siècles de la grandeur ottomane.

Mais du côté des Occidentaux, il serait temps d’ouvrir les yeux sur cette Turquie qui rêve de dominer l’islam sunnite pour mieux contrer l’Europe.

Composer avec Erdogan, c’est pactiser avec le Diable. C’est traiter avec un islamiste qui ne partage aucune de nos valeurs humanistes. On l’a vu avec la répression féroce contre son peuple en 2016. La Turquie a toujours persécuté ses minorités, Arméniens, Juifs, Grecs, Yézidis, Kurdes…

En 2020, Ankara continue de nier le génocide arménien, pour ne citer que le plus connu des massacres à grande échelle, dont la Turquie fut coutumière.

La Turquie occupe illégalement la partie nord de Chypre. Que dit l’Europe ? Rien. Que dit l’Otan ? Rien.

Depuis toujours l’UE se couche. Malgré le génocide arménien, la partition de Chypre, la persécution des minorités,  l’autoritarisme d’Erdogan, l’islamisation du pays, l’agression contre la Syrie pour mieux dominer les Kurdes, Bruxelles n’a toujours pas rompu les discussions d’adhésion de la Turquie à l’UE !!!

S’il obtenait l’adhésion, on imagine sans mal les ultimatums incessants que l’arrogant sultan, fort de ses 80 millions de sujets, ne manquerait pas de lancer aux Européens aussi apeurés que divisés.

La Turquie musulmane n’a rien à faire dans l’UE et encore moins dans l’Otan. Erdogan pratique le double jeu en permanence, penchant du côté de Moscou ou de Washington au gré des événements.

Pendant des siècles, l’Empire ottoman a été l’ennemi de l’Occident. Et avec Erdogan, c’est le retour de la confrontation permanente.

Jacques Guillemain

source: Riposte Laïque

 Prise de Constantinople par le sultan Mehmed II, en 1453.

Turquie : Erdogan à Bruxelles aujourd’hui pour discuter de « l’ouverture de nouveaux chapitres des négociations d’adhésion »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé ce dimanche 8 mars la Grèce à « ouvrir ses portes » aux migrants – auxquels Ankara a annoncé fin février avoir ouvert ses frontières – et à les laisser entrer dans le reste de l’Union européenne. Le chef de l’État turc est attendu à Bruxelles lundi 9 mars et compte apparemment obtenir une révision de l’accord migratoire de mars 2016

Recep Tayyip Erdogan a précisé qu’il ne demandait pas à la Grèce d’accueillir les migrants. « Ces gens ne resteront pas chez toi. Ils ne feront que passer pour aller dans d’autres pays d’Europe », a-t-il déclaré. Et d’ajouter, toujours, à l’attention d’Athènes : « Libère-toi de ce fardeau. »

Négociations d’adhésion : « nouveaux chapitres »

C’est donc bien aux dirigeants européens que Recep Tayyip Erdogan s’adressait derrière cet appel à la Grèce. Il doit les rencontrer ce lundi 9 mars, pour sa première visite à Bruxelles depuis le changement d’équipe à la tête des instances de l’Union européenne.

Selon la présidence turque, Erdogan vient notamment discuter d’une « mise à jour de l’union douanière » entre la Turquie et l’UE et « de l’ouverture de nouveaux chapitres des négociations d’adhésion ». […]

rfi.fr

Via Fdesouche


Migrants: Marine Le Pen appelle l'UE à "menacer" Erdogan de "sanctions"

Marine Le Pen a appelé lundi sur RTL l'Union européenne à "menacer" de "sanctions" le président turc, et Emmanuel Macron à "remettre en place nos frontières", face à "l'acte de guerre" selon elle d'Ankara qui a permis un afflux de migrants aux frontières grecques.

Recep Tayyip Erdogan est attendu lundi à Bruxelles où il doit aborder la question migratoire alors que des dizaines de milliers de migrants tentent de passer la frontière entre la Turquie et la Grèce.

M. Erdogan avait annoncé le 29 février qu'il cessait de respecter un accord de mars 2016 prévoyant que les migrants restent en Turquie, en échange d'une aide financière européenne à Ankara.

[...]

Actu.orange.fr

 

Sebastian Kurz : « L’Europe ne doit pas céder à la pression turque, bientôt ils seront des centaines de milliers, peut-être des millions »

Des milliers de migrants et de réfugiés affluent vers la frontière turco-grecque. Le chancelier autrichien Kurz accuse le président turc Erdogan d’avoir « organisé une attaque contre l’Europe » […]

Monsieur le Chancelier, l’Europe connaît un nouveau drame de réfugiés à sa frontière extérieure. Comment l’UE doit-elle réagir ?

Sebastian Kurz : résolu et uni à la fois. Ce que nous avons vécu en 2015 ne doit pas se répéter. Tous ceux qui ont dit à l’époque qu’elle avait besoin de frontières extérieures fonctionnelles doivent maintenant apporter leur plein soutien à la Grèce. Pour que ces frontières soient réellement protégées. Il ne peut y avoir une Europe sans frontières intérieures que si les frontières extérieures sont sécurisées.

Quelque 13 000 réfugiés sont bloqués à la frontière turco-grecque. Que va-t-il arriver aux gens ?

Nous assistons à une attaque organisée contre la Grèce par la Turquie et par le président Erdogan. Il y a une semaine, nous n’avions pas de crise humanitaire en Grèce, pas de crise à la frontière turco-grecque et pas de crise en Turquie. Il s’agit d’une attaque planifiée et ciblée, contrôlée et organisée par l’État. L’Europe ne doit pas céder à cette pression.

Mais que faire des réfugiés ?

Si ces personnes, dont certaines sont également prêtes à recourir à la violence, se retrouvent en Europe centrale, il ne restera pas les 13 000. Bientôt, ils seront des centaines de milliers, puis peut-être des millions. Nous nous retrouverions avec les mêmes conditions qu’en 2015.

Si les flux de réfugiés deviennent une arme politique, comme le démontre actuellement le président Erdogan : le droit fondamental à l’asile dans l’UE peut-il être respecté ?

Non ! La Grèce refuse à juste titre d’accepter les demandes d’asile pendant un mois. Après tout, les personnes qui arrivent maintenant à cette frontière ne sont pour la plupart pas des réfugiés fuyant la zone de guerre syrienne. Pour la plupart, ce sont des migrants qui vivent en Turquie depuis des années. Ces personnes n’ont pas droit à l’asile en Grèce, car elles ne sont pas persécutées en Turquie. Mais ils sont maltraités, leur souffrance est exploitée. Et ils sont instrumentalisés pour faire pression sur l’UE. Nous ne devons pas jouer à ce jeu. […]

Les Grecs n’ont-ils pas été laissés en plan pendant bien trop longtemps ?

Non, des centaines de millions d’euros ont été versés. De nombreux pays ont accepté plus de réfugiés que la Grèce ou l’Italie. Il s’agit par exemple de l’Autriche, de l’Allemagne et de la Suède. Nous sommes donc les principales victimes. Oui, nous devons aider la Grèce – mais de la bonne manière. Il n’est d’aucune aide aux Grecs si nous les condamnons ou si nous tenons des débats sur la distribution. Cela attirera peut-être davantage de réfugiés. Les Grecs veulent de l’aide pour la sécurité des frontières. L’Autriche est prête à intervenir financièrement, matériellement et avec des policiers. […]

Y aura-t-il à nouveau des contrôles aux frontières à l’intérieur de l’Europe si la protection de la frontière extérieure ne fonctionne pas ?

Si les frontières extérieures ne fonctionnent pas, il y aura à nouveau des frontières à l’intérieur de l’Europe. Permettez-moi de vous rappeler que l’Allemagne a été le premier pays à introduire des contrôles aux frontières dans le cadre de la crise des réfugiés en 2015. J’espère vraiment que l’Europe a tiré les leçons de cette période. […]

waz.de et ouest-france.fr

Via Fdesouche

Après avoir piégé l’Europe avec son pacte d’Ankara, Merkel juge « inacceptable » que la Turquie fasse pression sur l’UE

La chancelière allemande Angela Merkel a jugé lundi inacceptable que la Turquie fasse pression sur l’Union européenne sur le dos des réfugiés, en ouvrant ses frontières avec la Grèce.

Il est inacceptable que le président Erdogan et son gouvernement expriment leur mécontentement non auprès de nous, en tant qu’Union européenne, mais sur le dos des réfugiés, [NDLR : Alors que ce sont les Européens les véritables victimes dans l'affaire : l'inversion habituelle spécifique à l'extrême gauche] a déclaré la dirigeante, alors qu’Ankara s’efforce d’obtenir un appui occidental en Syrie.

[...]

Ouest-france.fr


Rappels :

Lorsque Merkel faisait les yeux doux à Erdogan

L'Allemagne de Merkel, principal artisan de l'accord UE-Turquie sur les migrants

Erdogan menace de faire déferler 3,7 millions de migrants sur l’Europe

2 mars 2020 - par

Erdogan menace de faire déferler 3,7 millions de migrants sur l’Europe

Publié le 2 mars 2020 - par

Et c’est reparti ! Les hordes de migrants que les peuples européens ne veulent plus envahissent à nouveau les îles grecques et se regroupent à la frontière terrestre. Ça déferle de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie… Ils sont 15 000 entassés à la frontière gréco-turque, mais il y en a plus de 3,7 millions en salle d’attente sur le territoire turc !

En 2015, Merkel leur a dit « venez » !  Et en 2020, c’est Erdogan qui leur répète « Allez-y », en leur fournissant bus, cartes et itinéraires, pour gagner les frontières grecque ou bulgare. D’autres arrivent par Zodiac sur les îles grecques saturées.

Combien de richesses potentielles, combien de génies scientifiques sommeillent  sous ces baluchons, n’attendant que l’Eldorado européen pour s’épanouir ?

C’est ça, la société multiculturelle paradisiaque que nous vend  Macron depuis trois ans. Que des bac + 10 ! Une aubaine pour « la France qui n’a pas de culture » et qui recule sans arrêt au classement  Pisa. Des futurs Pasteur, Marie Curie, Victor Hugo ou Blaise Pascal.

On va engranger les médailles Fields, à n’en pas douter.

Des migrants à la frontière grecque, près d\'Edirne (Turquie), dimanche 1er mars 2020.

Du sang neuf, et peu importe si certains crient « Allahu akbar » en lançant leurs cocktails Molotov sur les policiers grecs. L’Europe, ils l’aiment, c’est évident. Regardez bien cette vidéo, car bientôt, les mêmes seront dans nos rues.

 

vidéo:   https://twitter.com/i/status/1234439911404691457

 

Merci Mama Merkel ! Merci Macron d’avoir fait de la France le pays le plus convoité des clandestins et de tous les loqueteux de la terre.

Voilà le bilan accablant des deux leaders les plus irresponsables de l’UE, qui n’ont rien trouvé de mieux que de sous-traiter la sécurité de nos frontières à Erdogan, qui hait l’Occident !!

Après avoir empoché les milliards de Bruxelles, pour contenir les 3,7 millions de réfugiés syriens stationnés en Turquie, le sultan d’Ankara vient de trahir sa parole et ouvre les vannes vers l’UE.

Nos imbéciles de dirigeants sont devenus les otages d’Erdogan, qui exerce un chantage permanent pour que l’UE le soutienne dans sa politique agressive contre les Kurdes de Syrie, laquelle tourne au vinaigre.

Tels des bourgeois de Calais, ils ont livré les clés de l’Europe au sultan.

Face à l’invasion, le Premier ministre grec a envoyé 4 000 soldats et policiers aux frontières et 52 navires qui patrouillent entre les îles face à la Turquie.

L’UE envoie des renforts de policiers. Le gouvernement grec s’oppose à toute demande d’asile. Une première dans cette Europe passoire. De son côté, Viktor Orban a pris la même mesure.

Et Macron, que fait-il ? Il reste les bras ballants, prêt à accueillir tous ceux que nos voisins refusent.

http://www.fdesouche.com/1343729-le-premier-ministre-grec-nous-naccepterons-aucune-nouvelle-demande-dasile-durant-1-mois

  • – Suspension de toutes les demandes d’asile pendant un mois
  • – Expulsion de tous les migrants franchissant la frontière grecque

De leur côté, les habitants des îles grecques se révoltent. Certains d’entre eux ont incendié un centre d’accueil désaffecté de Lesbos, craignant sa réouverture.

https://francais.rt.com/international/71812-grece-habitants-lesbos-incendient-centre-accueil-pour-migrants-inoccupe

http://www.fdesouche.com/1342815-grece-les-forces-grecques-empechent-des-centaines-de-migrants-de-traverser-la-frontiere-depuis-la-turquie

Cette nouvelle crise migratoire est une réplique de celle de 2015, provoquée par la décision aussi stupide que dangereuse de Merkel d’ouvrir l’Europe à la terre entière, sans consulter ses partenaires européens.

C’est un précédent irréversible, dont l’UE devra subir les conséquences tragiques pendant des décennies.

Les Européens ont cru naïvement qu’ils pouvaient supprimer les frontières intérieures de l’Union et confier les frontières extérieures à Erdogan ! De la pure folie.

Nous sommes vraiment dirigés par des nullités en géopolitique, par des Bisounours immatures qui ne voient jamais rien venir. Des simplets de la politique.

C’est l’immigration qui va détruire le quinquennat de Macron. Mais il n’est pas assez intelligent pour percevoir la menace.

L’immigration est le cancer métastasé de l’UE. Ce mal qu’on pourrait encore guérir, avec du courage et de la fermeté, va tout emporter parce que l’idéologie mondialiste a pris le pouvoir sur les peuples et les nations.

Tout cela finira par une tragédie aussi dévastatrice que les guerres du passé.

Jacques Guillemain

source:

Crise turque. Un socialiste déclare que “la Suisse doit à présent accepter les réfugiés”

On rappelle que c'est Merkel, soutenue par la gauche, qui a provoqué l'afflux de migrants, puis qui a contracté un pacte à plusieurs milliards (l'argent des Européens et non celui de son parti) avec Erdogan.

Non seulement la gauche ne ressent aucune honte, aucune culpabilité vis-à-vis de ce qu'elle a soutenu, mais encore ce socialiste donne des ordres aux Suisses à présent.


Erdogan ouvre le chemin à l'UE, des dizaines de milliers de réfugiés seraient en route vers la Grèce. Qu'est-ce que cela signifie pour la Suisse ?

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (66 ans) a longtemps menacé d'annuler l'accord de l'UE sur les réfugiés et d'"envoyer des bus à la frontière". Il a maintenant concrétisé la menace : "Nous avons ouvert les portes", a annoncé samedi Erdogan.

Il a déclaré que la Turquie n'arrêtait plus les réfugiés faisant route vers l'Europe, que la frontière était ouverte aux migrants. Selon l'Organisation des Nations unies pour les migrations (OIM), 15'000 personnes auraient atteint la frontière grecque samedi soir.

Dimanche, le ministre de l'Intérieur, Süleyman Soylu, a annoncé sur Twitter que plus de 76 000 personnes avaient quitté la ville frontalière d'Edirne pour l'UE. Au passage de la frontière, les forces de sécurité grecques ont utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes pour contrer les migrants. L'expert de la Turquie Kristian Brakel, directeur du bureau de la Fondation Heinrich Böll à Istanbul, parle d'un "moment de crise" - pour les réfugiés, mais aussi pour la population grecque. La Turquie a délibérément instrumentalisé les réfugiés pour des raisons politiques et leur a dit que les frontières avec l'UE étaient ouvertes. Ils ne pouvaient ni reculer ni avancer.

 

 

[...]

La Suisse devrait agir de manière non bureaucratique

La Suisse, en particulier, a une responsabilité qu'elle ne peut pas éluder, déclare le conseiller national du PS Fabian Molina. "Il serait maintenant logique d'accepter des personnes de manière non bureaucratique et de mener leurs procédures d'asile en Suisse. Un chiffre de 5 000 personnes serait réaliste, d'autant plus que nous avons des capacités libres et que les centres fédéraux ne travaillent pas à pleine capacité", déclare Fabian Molina. Cela permettrait également d'envoyer un signal aux autres États européens et de soulager la Grèce. Dans le même temps, la pression doit s'intensifier sur la Turquie afin qu'elle cesse ses hostilités et se conforme à la Convention sur les réfugiés.

L'accord de l'UE sur les réfugiés est mort, affirme Fabian Molina. "Cela a toujours été une violation de la Convention de Genève sur les réfugiés, car on empêchait les gens de demander l'asile dans un pays et d'examiner ensuite leur demande. Ce qui se passe maintenant montre que s'exposer à l'arbitraire d'Erdogan a toujours été une idée stupide. Fabian Molina déclare : "Si vous ne faites pas ce qu'il dit, vous pouvez très vite vous retrouver dans une situation difficile".

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

20min.ch

 


Rappels :

Coronavirus : la Hongrie suspend les demandes d’asile

Barbara John (CDU) aux Allemands : N’ayez pas peur de devenir une minorité !

Hessen (All.) : La CDU (parti de Merkel) fait de la publicité pour la « nouvelle famille allemande »

Merkel a réussi : la CDU prête à gouverner avec les communistes

Merkel "pas inquiète" pour l'accord sur les migrants après la menace d'Erdogan

Le pacte d'Ankara d'Angela Merkel

La Turquie continue à toucher des milliards d'euros d' “aides d'adhésion”de la part de l'UE

Migrants : l'UE appelle la Turquie à respecter ses engagements

 

 

 

Erdogan menace de lancer une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad. La Russie le met en garde.

La Russie a lancé mercredi une sévère mise en garde à Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a menacé de lancer bientôt une offensive militaire en Syrie contre les forces du régime de Bachar el-Assad dans la région d'Idleb (nord-ouest).

Face à cette situation de plus en plus volatile, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a mis en garde mercredi contre «le péril imminent d'escalade» à Idleb. «Je ne peux rapporter aucun progrès pour mettre fin aux violences dans le nord-ouest ou relancer le processus politique», a-t-il dit lors d'une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la Syrie.

[...]

20min.ch


Rappels :

Turquie: Trump met en garde Erdogan contre toute « interférence étrangère » en Libye

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Erdogan : Les « politiques insidieuses d’assimilation » en Occident sont hostiles aux musulmans

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Réfugiés : « La Turquie a atteint les limites de sa capacité », avertit Erdogan

Offensive en Syrie: Erdogan menace l’Europe d’un flux de 3,6 millions migrants en réponse aux critiques

La Turquie se prépare à la guerre contre la Syrie et la Russie

wikistrike.com sur 6 Février 2020 - #Politique internationale

Lors de son discours devant les parlementaires de son parti, le 5 février 2020, le président Recep Tayyip Erdoğan a désigné sous l’expression « éléments amis » les membres des milices turkmènes formant l’« Armée nationale syrienne » (Jaych al-Watani as-Suri) et ceux d’Al-Qaeda ayant fait alliance avec des groupes locaux pour former l’Organisation de Libération du Levant (Hayat Tahrir al-Cham).

En principe, jamais on ne revendique de lien d’autorité sur ses proxys de manière à ne pas avoir à en assumer les actes. Or Hayat Tahrir al-Cham a assassiné 4 officiers du FSB russe à Alep, le 1er février.

Puis, il a revendiqué la légitimité du déploiement militaire turc en Syrie au nom des accords d’Adana. Ce document, datant du 20 octobre 1998, termine la précédente guerre turco-syrienne. Il n’a jamais été publié. Nous en avons publié une version non confirmée [1]. La Syrie renonce à aider le PKK d’Abdullah Öcalan (qui était alors une organisation pro-sovétique) et autorise l’armée turque à attaquer l’artillerie kurde qui bombarderait son territoire en pénétrant 5 km à l’intérieur de la Syrie. Considérant que le PKK/YPG actuel (qui est devenu une organisation pro-Otan) dispose de matériel plus moderne, la Turquie a unilatéralement étendu son droit de poursuite à 30 km lors de l’opération « Source de paix » (9 au 22 octobre 2019).

Jamais les accords d’Adana n’ont autorisé de déploiement turc dans l’ensemble du gouvernorat d’Idleb. Celui-ci l’a été par contre par les accords russo-turc de Sotchi du 17 octobre 2018 qui ont été validés par la Syrie [2]. Or celui-ci prévoyait le retrait de tous les « groupes terroristes radicaux » (incluant Hayat Tahrir al-Cham de la zone démilitarisée avant le 15 octobre 2018. Mais, la Turquie n’est pas parvenue —pas plus que les États-Unis avant elle— à distinguer et à séparer les « radicaux » (jihadistes) des « modérés » (opposants démocrates). Par conséquent l’armée arabe syrienne tente depuis de libérer le gouvernorat d’Idleb de l’occupation jihadiste.

En citant les accords d’Adana à la place de ceux de Sotchi, la Turquie reconnait avoir failli à ses obligations vis-à-vis de la Russie. Surtout, elle réveille la période où les deux puissances se livraient une guerre secrète dans le contexte de la Guerre froide.

Toujours dans le même discours, le président Erdoğan, brandissant son appartenance à la Confrérie des Frères musulmans —matrice des jihadistes— (photo), a poursuivi en donnant à la Syrie jusqu’au 28 février 2020 pour abandonner les localités qu’elle vient de libérer et se retirer derrière la ligne de cessez-le-feu de Sotchi.

Dans l’après-midi, un kamikaze d’Hayat Tahrir al-Cham s’est fait exploser dans un bâtiment abritant des forces russes. On ne connait pas encore le bilan de cette opération dont on comprend qu’elle devrait être assumée par la Turquie.

Il s’agit d’un complet retournement de situation. Le 13 janvier 2020, les chefs des services secrets turcs et syriens s’étaient discrètement rencontrés à Moscou pour mettre en place un processus de paix [3]. Mais depuis, à la surprise des Occidentaux qui étaient persuadés de l’opposition des Syriens à Damas, l’armée arabe syrienne a lancé une offensive victorieuse à Idleb, libérant une quinzaine de villes. Les États-Unis ont alors apporté leur soutien à la Turquie tout en se retirant des opérations conjointes avec leur allié. La Turquie a suspendu le 19 janvier le transfert de 30 000 jihadistes d’Idleb (Syrie) à Tripoli (Libye) qu’elle avait débuté fin décembre. Seuls 2 500 ont eu le temps de migrer.

Recevant ce matin des ambassadeurs étrangers pour la remise de leurs lettres de créance, le président russe Vladimir Poutine les a mis en garde. Il a déclaré : « Malheureusement, l’humanité se retrouve à nouveau proche d’une ligne dangereuse. Les conflits régionaux se multiplient, les menaces terroriste et extrémiste augmentent, le système de contrôle sur les armes est sur le point d’être aboli ».

On se dirige à court terme à un conflit opposant la Turquie, membre de l’Otan, à la Russie, membre de l’OTSC.

Source

[1] “The Adana Security Agreement”, Voltaire Network, 20 October 1998.

[2] « Mémorandum de stabilisation de la situation dans la zone de désescalade d’Idleb », Réseau Voltaire, 17 septembre 2018.

[3] « La Russie propose un accord à la Syrie et à la Turquie », Réseau Voltaire, 14 janvier 2020.

source:

L’UDC exige des réponses concernant l’intervention inacceptable du président turc à Genève

Selon divers comptes rendus de la presse, le président turc Recep Tayyip Erdogan a prononcé lors d'une manifestation à Genève un discours contre l'intégration des Turcs vivant en Suisse. En outre, des prêcheurs dépêchés par la Turquie auraient dispensé un enseignement coranique dans un camp de vacances pour enfants turcs. L'UDC estime que des agissements de ce genre ne sont pas tolérables, d'autant moins qu'ils encouragent la radicalisation islamiste. Les représentants de l'UDC à la Commission de politique extérieure du Conseil des Etats, qui se réunit aujourd'hui, exigent donc une prise de position du Conseil fédéral.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a séjourné les 16 et 17 décembre 2019 à Genève pour participer au forum de l'ONU sur les réfugiés. Selon des informations parues dans les médias, il aurait prononcé le 16 décembre à l'hôtel Four Seasons devant 200 sympathisants un discours de propagande contre l'intégration. Erdogan aurait invité les personnes présentes à rester fidèles à la Turquie. Il n'existe pour la diaspora turque qu'un seul Etat auquel ils doivent être fidèles, aurait-il déclaré, ajoutant, pour faire bonne mesure, que le devoir des émigrants turcs est d'étendre leur influence à la politique, aux sciences et à l'économie – en clair, d'infiltrer la société suisse.

Toujours selon les médias, un camp de vacances pour enfants turcs aurait été organisé durant les vacances de Noël à Melchtal (OW) par ladite Fondation islamo-turque pour la Suisse qui dépend directement du ministère de la religion (Diyanet) d'Ankara. Ce camp était dirigé par un prêcheur dépêché par les autorités turques. La majorité des enfants envoyés dans ce "camp de vacances" ne parlaient pas une langue nationale suisse et étaient mal intégrés, indiquent les médias. Les enfants étaient strictement séparés selon le sexe et ont dû suivre un enseignement coranique intense et des leçons de culture turque. Même les petites filles étaient contraintes de porter un foulard sur la tête

Interventions et provocations inacceptables
Pour l'UDC, cette intervention du président turc et l'organisation de camps de vacances de cette nature sont inacceptables. Il est proprement intolérable que les musulmans de Suisse puissent être radicalisés et incités à la haine contre leur pays hôte sans que l'autorité suisse ne réagisse. L'UDC exige donc une prise de position claire du Conseil fédéral. Lors de la séance de la Commission de politique extérieure de la Petite Chambre, le conseiller aux Etats Marco Chiesa déposera une intervention et demandera des  réponses aux questions suivantes:

Comment le Conseil fédéral juge-t-il l'intervention du président Erdogan qui encourage ses compatriotes à ne pas s'intégrer?

Le Conseil fédéral a-t-il protesté par la voie diplomatique contre cette intervention?

Comment empêcher la radicalisation en Suisse si des acteurs étatiques étrangers peuvent opérer en Suisse sans aucun contrôle?

source:

 

Suisse : La Turquie a endoctriné de jeunes élèves durant les vacances de Noël

Cela ressemblait à un camp de vacances normal. Mais derrière le plaisir récréatif des enfants à Melchtal (canton d'Obwald), se trouvait l'autorité religieuse turque. Des imams envoyés par Erdogan dirigeaient le tout.

Recep Tayyip Erdogan (55 ans) n'a jamais caché le véritable caractère de sa mission. En 1997, peu de temps avant qu’il ne soit condamné pour incitation à la haine religieuse, le maire d’Istanbul citait déjà un poème : "La démocratie n'est que le train que nous prenons jusqu'à notre but. Les mosquées sont nos casernes, les minarets nos baïonnettes et les fidèles nos soldats."

Selon la volonté d'Erdogan, les plus jeunes doivent déjà devenir des soldats de la foi - en Suisse également.

À Noël [NDLR : Notez la provocation et le mépris à l'égard de notre pays aux racines chrétiennes], l’État turc a endoctriné des écoliers de l’école primaire suisse dans un camp de vacances à Melchtal durant six jours.

Enseignement coranique intensif

A première vue, le campement d'hiver semblait inoffensif. Les photos montrent des garçons et des filles en train de rire. Ils pratiquent le tir à l'arc, jouent au billard, font de la luge dans le paysage montagneux idyllique d'Obwald. Mais le camp est plus qu'une simple activité de loisir, comme le prouvent d'autres images de la vie du camp : Des filles - qui n'ont pas encore dix ans - avec des foulards serrés. Des élèves priants, strictement séparés par sexe. Et encore et toujours : des leçons intensives de Coran, des invocations collectives d'Allah, de la formation continue de la culture turque.

Derrière l’organisation du camp de vacances se trouve la Fondation turco-islamique pour la Suisse (TISS), une branche directe du ministère de la religion Diyanet situé à Ankara, la capitale turque. L’autorité de l'État dispose d’un budget d’un milliard d’euros et emploie plus de 100 000 personnes.

Au camp d’hiver d’Obwald, les prédicateurs envoyés par Ankara ont également agi en qualité de responsables et d’enseignants. Parmi ces imams envoyés par Erdogan se trouve I. G.*. Il vient d’Hatay, la province qui se situe au sud-est de la Turquie, à la frontière avec la Syrie. Actuellement, G., payé par l’État turc, prêche à la mosquée Diyanet de Neuchâtel.

 

Cette photo a été prise lors d'un camp Diyanet en décembre 2016 à Appenzell.

 

Hostilité à l'encontre des homosexuels et d'Israël

On ne sait exactement pas ce que G. a fait avec les élèves lors du camps, mais on sait ce qu’il pense. Sur Facebook, G. attise l'hostilité contre les homosexuels, appelle à la lutte contre Israël, glorifie les Frères musulmans islamistes. Au camp de vacances, il portait toujours un fez rouge, symbole de l'Empire ottoman. Erdogan rêve également de ce califat islamique disparu.

Avec son attitude nationaliste, radicale-islamique, l’imam G. est tout à fait sur la même longueur d’onde que Diyanet. Dans une fatwa, un avis juridique islamique, l'autorité religieuse a récemment demandé aux fiancées en Turquie de ne pas flirter ni de se tenir la main en public. L'Islam n'approuve pas cela.

En 2016 dans une bande dessinée pour enfants, l'autorité a glorifié la mort comme un martyr de la foi. Ces derniers mois, dans les mosquées de Diyanet en Europe, des prières ont été récitées pour les "martyrs" de la campagne syrienne.

Réunion avec Erdogan à Genève

Les rencontres avec le chef de l'Etat turc montrent à quel point les contacts entre plusieurs responsables de ces camps et l'appareil de pouvoir turc sont étroits. La dernière rencontre a eu lieu cinq jours seulement avant le camp d'hiver, lors de la visite de l'autocrate turc à Genève. L'imam I. G. et une autre responsable de camp - une fonctionnaire de Diyanet Suisse - y ont rencontré personnellement Erdogan.

Les camps de vacances pour enfants helvético-turcs sont une longue tradition. En particulier, les associations des mosquées organisent de tels camps en Suisse depuis des décennies. Cependant, les camps de Diyanet suscitent de plus en plus d'inquiétudes parmi les membres de la communauté turque.

Les événements ont considérablement changé ces dernières années. Alors que les dirigeants étaient autrefois des jeunes Turcs bien intégrés, résidant en Suisse, ce sont aujourd’hui des imams envoyés par leur pays d’origine. Ils parlent à peine l’allemand et ils s'engagent sans réserve dans la trajectoire d'Erdogan.

Crainte de représailles de la part de l'État turc

"Les camps de vacances de Diyanet favorisent les sociétés parallèles et sont un poison pour l'intégration des élèves en Suisse", déclare un Turc vivant ici qui refuse que son nom soit publié dans le journal - la peur des représailles de l'Etat turc est trop grande. L'homme a lui-même participé à des camps d'hiver similaires lorsqu'il était jeune. Diyanet n'a pas répondu aux demandes d'informations du SonntagsBlick.

Recep Tayyip Erdogan n'a jamais caché qu'il fonde également son pouvoir sur le soutien des Turcs de l'étranger, qui se sentent davantage engagés envers lui et leur ancienne patrie qu'envers le pays dans lequel ils vivent

Déjà en 2010, lors d'un discours à l'occasion de l'ouverture d'une mosquée à Cologne (Allemagne), Erdogan a appelé ses compatriotes à ne pas se laisser intégrer par leur pays d'accueil : "Personne ne peut s'attendre à ce que vous vous soumettiez à l'assimilation. L'assimilation est un crime contre l'humanité !"

* Nom connu

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à notre lectrice

 

Rappels :

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. « Infiltrez la société suisse! »

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

Erdogan menace la Suisse: «Vous récolterez ce que vous avez semé»

Suisse: des jeunes musulmans sont encouragés par leurs imams à haïr.

Bâle: Un policier pro Erdogan arrêté. Il aurait consulté les fichiers d’opposants au président turc.

Lorsque le Parti socialiste suisse milite en arabe et en turc pour la naturalisation facilitée

Employé dans une entreprise de sécurité, le Turc recrutait des jihadistes au Tessin

La Turquie tente d'influencer l'islam en Suisse

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

Turquie: Trump met en garde Erdogan contre toute “interférence étrangère” en Libye

Le président américain Donald Trump a mis en garde jeudi son homologue turc Recep Tayyip Erdogan contre toute "interférence étrangère" en Libye, au moment où le Parlement turc a autorisé ce dernier à déployer l'armée dans ce pays en guerre.

[...]

Le son de cloche quant à cet appel était légèrement différent du côté d'Ankara. Le président turc a surtout souligné l'importance de la diplomatie et l'intensification de la coopération entre les États-Unis et son pays.

La Libye est devenue le théâtre d'une lutte d'influence entre deux camps: d'un côté, la Turquie et le Qatar, qui appuient le Gouvernement d'union nationale (GNA), et de l'autre l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte, qui soutiennent les forces de l'homme fort de l'Est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, qui s'efforce de prendre Tripoli.

[...]

Rtbf.be / Lapresse.ca

Avec le “Canal Istanbul”, le président turc veut créer un nouveau détroit du Bosphore

Recep Tayyip Erdogan relance un projet pharaonique en voulant creuser un canal parallèle au détroit du Bosphore pour relier la mer Noire à la mer de Marmara.

Recep Tayyip Erdogan est avide de laisser sa marque dans l'histoire et la géographie de son pays. Dernière illustration en date, créer rien de moins qu'un nouveau détroit du Bosphore. Le président turc a lui-même prédit que son grand œuvre reléguerait le canal de Panama ou celui de Suez dans les oubliettes de l'histoire.

Cinquante kilomètres de long et creusé à l'ouest d'Istanbul, ce nouveau canal transformerait la partie européenne de la mégapole en île. Erdogan fait valoir qu'il s'agit de désembouteiller le Bosphore et d'assurer la sécurité des riverains. Le Bosphore est, il est vrai, l'une des voies d'eau les plus fréquentées de la planète : plus d'une centaine de navires l'empruntent chaque jour et 140 millions de tonnes de pétrole brut transitent chaque année par ses eaux parfois agitées. Mais ses détracteurs dénoncent la démesure du projet, évalué à plus d'une dizaine de milliards d'euros, et son coût pour l'environnement. Sans oublier la mégalomanie de plus en plus prononcée d’un président qui multiplie les grands travaux.

Les grands travaux, la marotte du président turc

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Recep Tayyip Erdogan relance, avec ce canal, une idée qui remonte à Soliman le Magnifique, qui régnait sur l'empire ottoman au XVIe siècle. Erdogan se veut digne héritier des sultans. Il avait même au départ prévu d'inaugurer ce nouveau Bosphore en 2023, pour le centenaire de la république fondée par Kemal Atatürk.

Le président turc a déjà fait édifier un troisième pont suspendu sur le Bosphore, un tunnel sous le Bosphore, la plus grande mosquée d'Europe, le plus grand aéroport du monde... Des grands travaux qui sont aussi autant d'occasions de remercier des amis dans le BTP qui financent largement l'AKP ou des hommes d'affaires proches du pouvoir. Les prix des terrains bordant le futur canal se sont envolés et des projets de complexes immobiliers de luxe sont déjà en préparation.

[...]

article complet et audio:

Genève : A l’abri des regards, Erdogan tient un discours anti-intégration et fait le signe des Frères musulmans. “Infiltrez la société suisse!”

Lors de son apparition au Forum mondial sur les réfugiés à Genève, l’autocrate turc s’est montré docile. Mais dans les coulisses, il a mobilisé ses compatriotes.

Deux jours, deux discours, deux visages. Face à des dizaines de caméras de télévision, Erdogan a demandé à la communauté internationale de soutenir davantage la Turquie.

La veille, cela a été différent. A l'hôtel Four Seasons, le dirigeant turc s’est présenté devant ses partisans et a tenu - à l'abri du public - un discours de propagande contre l'intégration.

Le SonntagsBlick détient une vidéo de la présentation. Une salle de conférence avec près de 200 personnes, des nappes blanches, des couverts en argent. Et sur la scène, Erdogan, lequel impose aux Turco-suisses présents ses fantasmes de grande puissance.

«Continuons comme ça!»

Pendant que des policiers suisses patrouillent devant l’hôtel avec des mitrailleuses, l’autocrate turc parle avec rage : «Une nation, un drapeau, une patrie, un État. Continuons comme ça!»

Applaudissements.

Erdogan fait comprendre à l’assemblée que même s’ils vivent en Suisse, ils n’ont de fidélité que pour une seule nation : la Turquie. Le président lève la main, quatre doigts tendus, le pouce plié - le «signe de la Rabia», signe distinctif des Frères musulmans islamistes.

 

Erdogan va plus loin : la diaspora turque ne doit suivre qu’un seul État. Mais sa tâche en Suisse est d'étendre son influence : «Soyez actif dans la politique, la science, l’économie!»

 

En d'autres termes, infiltrer la société suisse.

 

La fidélité des Turcs de l'étranger a toujours été l'idéal d'Erdogan. En 2008 déjà, il avait lancé un appel à ses compatriotes lors d'un discours : "Personne ne peut s’attendre à ce que vous vous soumettiez à une assimilation. L'assimilation est un crime contre l'humanité !"

Pour maintenir la diaspora turque sur la bonne voie, Erdogan a créé en 2010 le ministère des Turcs de l’étranger (YTB), une agence de 300 employés dotée d’un budget annuel de près de 200 millions de francs suisses. La devise officielle du YTB : "Nous sommes partout où nous avons un ressortissant, un parent."

Il ne faut donc pas s’étonner que la campagne de propagande d’Erdogan à Genève ait été organisée et financée par ce même ministère.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Aucun média roman n'a décidé de parler de ce scandale.

La Confédération connait parfaitement les intentions d'Erdogan, ce qui ne prive pas nos autorités de laisser de pareilles provocations se dérouler sur notre sol en utilisant pour cela notre propre police afin de protéger cet islamiste. Tout va bien.

Rappels :

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

Erdogan menace la Suisse: «Vous récolterez ce que vous avez semé»

Suisse: des jeunes musulmans sont encouragés par leurs imams à haïr.

Bâle: Un policier pro Erdogan arrêté. Il aurait consulté les fichiers d’opposants au président turc.

Lorsque le Parti socialiste suisse milite en arabe et en turc pour la naturalisation facilitée

Employé dans une entreprise de sécurité, le Turc recrutait des jihadistes au Tessin

La Turquie tente d'influencer l'islam en Suisse

Berne inquiet: « La Turquie organise dans 15 pays un programme pour ses ressortissants sous le prisme de l’islam et de l’empire ottoman. »

Erdogan: l’Europe sera musulmane, si c’est la volonté d’Allah

 

Situation tendue à Genève : Erdogan prévoit une soirée de propagande avec les Turcs de Suisse. Les Kurdes et l’extrême gauche sont prêts à en découdre

"Selon les informations disponibles, une délégation turque conduite par le Président Erdogan participe au Forum sur les réfugiés", a déclaré la porte-parole du DFAE Carole Wälti.

Il semble toutefois que l’autocrate turc ne soit pas satisfait de sa simple présence à la conférence internationale. Selon les recherches du SonntagsBlick, Erdogan prévoit de faire de la propagande devant ses partisans. Les fans et les adversaires de l'autocrate viendront de toute la Suisse.

"Pour voir notre chef."

On ne sait toujours pas exactement où cela devrait avoir lieu. Selon de nombreux indices, il s'agirait de l'hôtel Four Seasons à Genève. Du moins, c'est là que les cercles proches d'Erdogan se mobilisent pour le déjeuner du lundi.

L'Union des Démocrates Internationaux, une organisation de lobbying du parti au pouvoir turc AKP, appelle ses partisans à se rendre en masse à Genève par le biais des médias sociaux et de SMS.

La réaction a rapidement suivi. Un Turc argovien a écrit sur Facebook : "Nous viendrons, si Dieu le veut ! Pour voir notre chef, nous sacrifierions nos vies." D'autres organisent déjà des voyages en bus jusqu'à Genève.

Dans la soirée, le dirigeant turc organisera également un dîner de gala secret pour ses relations en Suisse.

En Suisse, Murat Sahin fait office de bras droit d'Erdogan

Murat Sahin, président de l'Union des Démocrates Internationaux, est l'un de ceux qui devraient être assis à la table du président turc. Sahin entretient des liens étroits avec l'appareil de pouvoir turc depuis des années et fait office de bras droit d'Erdogan en Suisse.

Il a peut-être personnellement organisé la propagande à Genève. Sur Facebook, il a juré sa fidélité inconditionnelle à Erdogan : "Aussi longtemps que je respirerai, je vivrai toute ma vie là où tu me diras de vivre et je combattrai avec toi sur ce chemin."

Alors que la Confédération et les cantons prévoient un dispositif de sécurité massif pour le Forum sur les réfugiés de mardi, la brève intervention d'Erdogan lundi risque d'être beaucoup plus délicate. Des militants de gauche et des Kurdes préparent déjà des manifestations. Il existe un risque d'affrontements entre camps ennemis.

Depuis des mois déjà, les opposants d’Erdogan manifestent régulièrement dans les villes suisses. Il s'agit de manifestations contre la guerre d'agression turque à l'encontre des Kurdes en Syrie du Nord. Ce n'est que récemment que le service de renseignement fédéral a mis en garde contre la violence à l’encontre des institutions turques et des manifestations de militants.

(Traduction libre Christian Hofer pour les Observateurs.ch)

Blick.ch

 

 

 

Financé par l’UE mais piloté par la Turquie, le “rapport européen sur l’islamophobie” interroge

Beaucoup d’intellectuels du monde musulman se soulèvent contre ce qu’ils nomment « l’islamophobie », faisant de ce néo-concept une menace plus grande que celles du rigorisme et du terrorisme. L’UE, peu avare en deniers publics dès qu’il s’agit de se donner bonne conscience, a choisi de financer un rapport sur le sujet. Un rapport - presque - exclusivement turc.

 

 

Entièrement financé sur les deniers européens, à hauteur de près de 130 000€, le “rapport européen sur l’islamophobie” a de quoi surprendre. 848 pages recensent, annotent, analysent et décortiquent les attitudes des membres de l’Union Européenne vis-à-vis de l’islam. Les signataires pointent journalistes, intellectuels, politiques, institutions et gouvernements. Et plutôt que de s’appuyer sur un consortium d’experts assurément objectif et pluriel, l’Union Européenne a semble-t-il choisi de laisser chapeauter ce projet par la Turquie, et plus précisément par des soutiens du dirigeant Recep Tayyip Erdogan. « Son contenu est de la responsabilité exclusive des auteurs de ces rapports nationaux et ne reflète pas nécessairement les vues de l'Union Européenne », parait presque se dédouaner l’UE au pied de la page de garde. D’où l’intérêt de le financer, naturellement.

Un rapport piloté par le pouvoir turc ?

Les “sponsors” de ce rapport sont omniprésents. Tous incarnent une entité turque. Non moins de trois ministères du pays candidat à une entrée dans l’UE apposent leur signature sur ce rapport : le ministère du Trésor et des Finances, celui des Affaires Etrangères, et celui des Affaires Européennes – dont le site est, là encore, cofinancé par l’UE. Outre ces institutions figure également la SETA, « Foundation for Political, Economic and Social Research » [...]

Valeurs Actuelles

 

La Turquie arme-t-elle les tueurs de chrétiens de Boko Haram ?

S’il est désormais bien attesté que la Turquie d’Erdogan a soutenu logistiquement et matériellement l’État Islamique et d’autres groupes djihadistes au Moyen-Oriebnt, de toutes récentes informations semblent indiquer que la Turquie a également fourni de l’armement à Boko Haram, le funeste groupe terroriste musulman tueur de chrétiens.

Dans un programme diffusé le 14 novembre dernier sur Internet, CBN News (Christian Broadcasting Network), reprenant une information de la chaîne de télévision égyptienne Ten.tv, affirme que la Turquie a bien fourni de l’armement et de l’armement sophistiqué à Boko Haram au Nigéria. La chaîne égyptienne a, en effet, diffusé le 1er octobre de cette année un programme dans lequel un intervenant, Nasha’t al-Deyhi, déclare : « Une fuite d’information confirme que la Turquie est un État terroriste : elle soutient les terroristes, y compris par de l’armement. Elle soutient le terrorisme avec des armes. Cette fois, cependant, ce n’est pas en Syrie… La fuite d’information d’aujourd’hui conforme sans le moindre doute que Edogan, son État, son gouvernement, son parti transfèrent des armes depuis la Turquie […] vers le Nigéria. Et à qui ? À l’organisation Boko Haram ».

[...]

Sources : CBN News, 14 novembre 2019 ; Gatestone Institute, 3 novembre 2019 ; Wawa News Global (Nigéria), 11 octobre 2019.

Via Christianophobie.fr

Djihadistes renvoyés en France par Erdogan : La ministre de la justice ne sait pas quand ils arriveront ni qui ils sont.

Une trentaine de djihadistes sortis de prison

La ministre a évoqué la question des djihadistes étrangers renvoyés par la Turquie vers leurs pays d’origine. Nicole Belloubet n'a pas communiqué la "confirmation officielle" que onze Français doivent rentrer, parmi lesquels quatre femmes et sept enfants. "Actuellement, nous n’avons pas d’information précise sur l’identité de ces personnes et sur le moment où elles arriveraient en France. […] Nous sommes alertés dès lors que ces personnes vont être renvoyées en France et nous serons dans la capacité de les accueillir".

 

La ministre a détaillé les modalités de la prise en charge des enfants. "Les mères sont judiciarisées,  présentées à un juge et placées en détention. Les enfants sont pris ne charge par un juge des enfants qui les place dans une famille d’accueil ou foyer. Ça ne peut pas être la famille ou les grands-parents, nous avons besoin d’un sas pour vérifier leur état de santé notamment. Ils font ensuite l’objet d’un suivi médical et d’un suivi par le juge. S’il y a des fratries on fait attention à ce qu’il n’y ait pas de séparation".Une question qui a amené à s'interroger sur le nombre de djihadiste sortis de prison depuis le début de l'année, en France. "Ils sont une trentaine", a indiqué Nicole Belloubet. "Ce sont des personnes qui ont subi une condamnation il y a plusieurs années. Quand ces personnes sont libérées, elles font l’objet d’un suivi. Soit elles sont sous contrôle judiciaire, soit sous bracelet, soit les services les suivent".

Lci.fr

Turquie : Erdogan s’en prend à l’UEFA après le salut militaire des joueurs turcs

Le président Recep Tayyip Erdogan a accusé jeudi l'UEFA d'avoir adopté une "attitude discriminatoire" contre la Turquie pour avoir ouvert une enquête disciplinaire après les saluts militaires effectués par ses joueurs lors de matches disputés en pleine offensive turque dans le nord de la Syrie.

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Le 22 mars, le président turc a fortement tancé l'Europe dans sa façon de traiter la Turquie, sur fond de crise aggravée entre Bruxelles et Ankara depuis l'expulsion de ministres turcs de meetings pro-Erdogan aux Pays-Bas et en Allemagne.

«Je m'adresse une nouvelle fois aux Européens [...] La Turquie n'est pas un pays qu'on peut bousculer, dont on peut jouer avec l'honneur, dont on peut expulser les ministres», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara. Le président turc a ainsi menacé l'Union européenne, qui, selon lui, maintient une attitude hostile envers Ankara.

«Le monde entier suit ce qu'il se passe de très près. Si vous continuez de vous comporter de cette manière, demain, aucun Européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité, dans la rue, nulle part dans le monde», a-t-il ajouté.

«En tant que Turquie, nous appelons l'Europe à respecter les droits de l'homme et la démocratie», a lancé le chef de l'Etat turc.

[...]

Si Erdogan n'a pas précisé en quoi consistaient exactement ces menaces vis-à-vis de la sécurité de Européens, il apparaît vraisemblable qu'il puisse s'agir d'une éventuelle mise à mal de l'accord migratoire en vigueur entre la Turquie et l'UE depuis un an.

Le président turc a déjà menacé à plusieurs reprises de briser cet accord migratoire passé le 18 mars 2016. Il prévoit un plan global pour réduire la migration vers l'Europe en renvoyant les migrants en situation irrégulière présents en Grèce vers la Turquie.

[...]

Francais.rt.com