« Si on ne fait rien, l’Afrique pourrait représenter la moitié des émissions de pollution dans le monde d’ici à 2030 »

Sur les cartes répertoriant les foyers de pollution dans le monde, l’Afrique est souvent traversée de grandes zones blanches, là où d’autres continents apparaissent en rouge, jaune ou orange. Pourtant, il ne faut pas s’y tromper : « Si on ne fait rien, l’Afrique pourrait représenter la moitié des émissions de pollution dans le monde d’ici à 2030 », avertit Cathy Liousse, directrice de recherche au laboratoire d’aérologie du CNRS, à Toulouse. Des propos tenus devant la centaine de chercheurs, décideurs et spécialistes venus participer au Séminaire international sur la qualité de l’air dans les villes d’Afrique de l’Ouest francophone, organisé jeudi 28 et vendredi 29 novembre, à Paris, par l’Observatoire mondial des villes pour la qualité de l’air (Guapo).

 

 

Dramatique peut-être, le constat renvoie à une réalité bien tangible : l’Afrique subsaharienne subit une pollution croissante, renforcée par une démographie et une densité urbaine accrues. […]

Les idées ne manquent pas : construire des routes, renouveler le parc automobile, piétonniser les voies, proposer des solutions de transports en commun plus performantes, faire évoluer les représentations des risques liés à la pollution… Des pistes encore loin d’être matérialisées.

Le Monde

Via Fdesouche

 

Rappel : L'initiative Ecopop a été qualifiée de "raciste", notamment par l'UDC Roland Rino Büchel, car elle exigeait que 10% des fonds de l'aide au développement aillent au contrôle des naissances dans les pays pauvres.

Sénégal : Il tue sa femme à cause d’un repas non préparé

Aminata Kâ, 22 ans, est rentrée mercredi soir chez elle dans la banlieue de Dakar après une batterie d'examens médicaux.

Épuisée, elle n'a pu préparer, comme chaque soir, le repas de l'homme d'une trentaine d'années qu'elle avait épousé deux mois plus tôt. Son mari s'est saisi de ce prétexte pour la rouer de coups pendant deux heures, jusqu'à ce qu'elle perde connaissance et succombe à ses blessures. Selon les premières informations, Aminata Kâ était enceinte de 3 mois lorsqu'elle a été frappée à mort. Une information ensuite démentie par l'autopsie.

[...]

20Min.ch

A lire également concernant ce pays : Kaolack: Accusé de viol, un garçon de 12 battu à mort

Aucun effet pour l’Afrique, mais conséquences graves pour l’Europe

La gauche, les Verts et tous les autres bienpensants se lancent une fois de plus dans une surenchère de bons sentiments humains. Ils reprennent une revendication de Carola Rackete, capitaine du « Sea-Watch 3, qui exige le plus sérieusement du monde que l’Europe accueille un demi-million de « réfugiés » des camps libyens.

On comprend encore que Carola Rackete, que l’on sait atteinte d’un grave syndrome d’assistance, profite de l’effervescence médiatique pour lancer cette proposition. En revanche, on serait en droit de s’attendre à un minimum de bon sens de la part d’élus politiques, fussent-ils de gauche. Il semble cependant que la chaleur estivale restreigne la capacité de réflexion notamment dans le camp de la gauche écologiste.

Comment expliquer sinon qu’Angelo Barrile (PS/ZH), Sibel Arslan (Verts/BS) et Cie exigent sans sourciller que l’Europe fasse venir un demi-million de personnes en Europe? Il va de soi que chaque personne vivant dans les camps d’Afrique du Nord est une de trop, compte tenu des conditions de vie insupportables qui y règnent, mais jamais l’Europe ne parviendra à résoudre cette problématique en faisant venir tous ces gens chez elle.

Si effectivement l’Europe ouvrait ses portes à un aussi grand nombre de personnes, elle provoquerait un énorme mouvement d’aspiration. Chaque migrant potentiel d’Afrique y verrait une chance de parvenir en Europe, d’autant plus qu’il n’aurait plus à courir le risque d’une dangereuse traversée de la Méditerranée. Un nouvel afflux en masse vers la Libye serait la conséquence inévitable. Quant aux bandes de passeurs, ils pourraient s’épargner la peine d’organiser des bateaux, l’Europe assumant le transit par avion.

En Afrique, un million de personnes naissent tous les 12 jours
Est-il vraiment nécessaire de rappeler à ces rêveurs rouges et verts cette réalité incontournable que, selon l’UNICEF, un million de personnes naissent tous les 12 jours sur le continent africain? Donc si l’Europe accueillait effectivement dans une action totalement irresponsable 500’000 personnes, ce serait tout juste une goutte d’eau dans la mer, car en l’espace de six jours ces 500’000 émigrants sont remplacés par de nouvelles naissances. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

L’Allemagne et bien sûr aussi la Suisse souffrent aujourd’hui des conséquences de l’admission en masse de migrants durant l’année 2015. Quant aux médias, ils taisent soigneusement les conséquences de cette immigration, par exemple le fait que les femmes n’osent plus se déplacer seules dans la rue dès la nuit venue, que les actes de violences se multiplient comme récemment dans des écoles et des piscines – ou alors les médias « oublient » de mentionner que les malfaiteurs sont issus de l’immigration.

Il faut enfin résoudre durablement les problèmes sur place
L’accueil d’un si grand nombre de migrants serait proprement ruineux pour l’Europe. En Suisse, des charges sociales supplémentaires d’au moins un milliard de francs attendent les communes en 2020 – des charges annuelles récurrentes, notons-le bien! La Confédération cesse en effet de payer après 5, voire 7 ans de présence et laisse ensuite les communes assumer les conséquences de sa mauvaise politique d’asile. Il semble toutefois que les communes ne s’en rendent pas encore compte. Cela me rappelle l’histoire de ces grenouilles plongées dans une casserole d’eau sur le potager. Au début, elles se réjouissent du lent réchauffement de l’eau…

Au lieu de faire venir des gens d’Afrique, il faut enfin résoudre durablement les problèmes sur place. Si une fois de plus l’Europe acceptait des migrants en masse comme en 2015, cela n’aurait strictement aucun effet positif sur l’Afrique, mais les conséquences pour l’Europe seraient extrêmement graves.

source:

Lyon : « Ici c’est l’Afrique ! Vous n’allez pas faire long feu ». Les habitants dénoncent l’insécurité et les menaces dont ils sont victimes

"Des regards très menaçants": Nathalie Balmat, la présidente de l'association "La Guillotière en colère" à Lyon dénonce le sentiment d'insécurité

 

 

 

via Fdesouche

Famines : faut-il donner plus d’aides aux Africains ou les laisser se débrouiller ?

Publié le 20 septembre 2019 - par

Un enfant éthiopien assis sur les genoux de sa mère au camp de réfugiés de Wad Sherife au Soudan, près de la frontière éthiopienne, sur cette image du 13 mars 1985. Une grande partie de ce qui s’est passé en Éthiopie à cette époque n’a jamais été rapportée dans les médias occidentaux.

Cet article de Kevin Myers, journaliste et éditorialiste irlandais, publié le 22 juillet 2008, n’a pas pris une ride. Voilà pourquoi une petite traduction s’imposait en 2019.

L’Afrique contient une centaine de bombes démographiques qui menacent de provoquer de gigantesques tsunamis migratoires et d’engloutir le monde entier et en premier lieu l’Europe. Les premières déflagrations ont touché le Vieux Continent avec la crise des « réfugiés » qui dure depuis 30 ans, mais a connu une vive accélération en 2015 avec le « Migrants Welcome » et l’ouverture des frontières par Merkel.

Si le flux de tiers-mondistes n’est pas stoppé très vite ET si une remigration n’est pas mise en place, la France et toute l’Europe occidentale bisounours ethnomasochiste deviendront à leur tour des pays du tiers-monde violents et miséreux, incapables de progrès social, scientifique et technique, de beauté architecturale, de douceur de vivre et de grandeur civilisationnelle.

Ce que j’aurais dû écrire des années plus tôt sur l’Afrique

Le 10 juillet, alors que la famine approchait à nouveau, je me suis demandé s’il était sage d’acheminer encore plus d’aide à l’Éthiopie. (Voir l’article « À part le Sida, l’Afrique ne nous apporte rien » reproduit juste après). Depuis la grande famine du milieu des années 80, la population éthiopienne est passée de 33,5 millions à 78 millions.

Mais attention, je n’écris pas de rapports pour les Nations unies ; j’écris une chronique dans un journal et j’ai délibérément fait preuve d’une grande fermeté dans mon langage, comme je l’avais d’ailleurs fait lorsque j’ai rédigé des reportages en Éthiopie au plus fort de cette terrible famine.

J’étais sûr que ma chronique susciterait une certaine hostilité : mes inquiétudes se sont intensifiées quand j’ai vu le gros titre : « L’Afrique n’a donné au monde que le Sida. » Ce qui n’est pas tout à fait ce que j’ai dit – le fait que le mot « presque » a été enlevé a des conséquences ; et de toutes façons, mon article concernait l’aide au développement, pas le Sida.

Comme cette chère vieille Irlande peut assez souvent ressembler une foule prête au lynchage en place publique, je me suis préparé au pire : et bien sûr, les emails sont arrivés. Trois cents le premier jour, et bientôt plus de 800 : mais, étonnamment, plus de 90 % me soutenaient, et surtout de la part de personnes déconcertées, décentes et inquiètes. La minorité qui m’a attaqué était risiblement prévisible, s’exprimant avec une supériorité morale vindicative et sans appel. (Pourquoi tant de ceux qui prétendent aimer l’humanité détestent-ils tant les gens ?)

Il y a un quart de siècle, en Éthiopie, nous avons fait plus que sauver des enfants d’une mort terrible par famine : nous avons aussi sauvé un système social maléfique, misogyne et dysfonctionnel. En supposant que la moitié de la population (disons 17 millions) qui existait au milieu des années 80 soit aujourd’hui morte de causes non liées à la famine, la population ajoutée totale depuis cette époque est d’environ 60 millions, dont environ la moitié de femmes.

Autrement dit, l’Éthiopie a effectivement gagné l’équivalent de toute la population du Royaume-Uni depuis la famine. Mais au moins 80 % des filles éthiopiennes sont circoncises, ce qui signifie que pas moins de 24 millions de filles ont subi ce sort, généralement sans anesthésie ni antiseptique. L’Onu estime que 12 millions de filles meurent de septicémie, de « convulsions rachidiennes », de traumatismes et de pertes de sang après circoncision, ce qui signifie probablement qu’environ trois millions de petites filles éthiopiennes ont été massacrées depuis la famine, soit à peu près le même nombre que les femmes juives mortes pendant la Shoah.

Quelle est donc la justification morale pour sauver un bébé de la mort par la faim, afin de lui donner une mort encore plus douloureuse, presque sacrificielle, à huit ou treize ans ? Cette pratique aurait pu être éradiquée, avec une volonté politique suffisante, comme l’a déjà été le sati en Inde. Et les féministes occidentales n’auraient jamais permis qu’une telle aide inconditionnelle soit apportée à une société aussi méchante et brutale si elle avait été dirigée par des hommes blancs.

Mais, au lieu de cela, l’État était dirigé par des hommes noirs, auxquels s’applique apparemment une dispense spéciale de race et de sexe : ainsi les deux péchés les plus politiquement incorrects de notre époque – le sexisme et le racisme – par un processus moral mystérieux, semblable aux mathématiques du double négatif, s’annulent mutuellement, et produisent une vertu positive incontestée, appelée Éthiopie.

Je ne suis pas innocent dans tout ça. Le peuple irlandais est resté dans l’ignorance de la réalité africaine à cause de journalistes lâches comme moi. Lorsque je suis allé en Éthiopie il y a un peu plus de 20 ans, j’ai vu beaucoup de choses que je n’ai jamais rapportées, comme l’effet menaçant des gangs de jeunes hommes avec des Kalachnikovs partout, alors que les femmes faisaient tout le travail. Au milieu de la famine et de la mort, les hommes passaient leur temps à boire la gnôle locale dans des bistrots en tôle. À côté se trouvaient des bordels miteux, où les buveurs se rendaient de temps en temps, pour se soulager brièvement dans l’orifice cicatrisé d’une misérable prostituée (que Dieu préserve et protège).

J’ai vu tout cela et je ne l’ai pas rapporté, ni la colère des travailleurs humanitaires irlandais face à l’incontinence sexuelle et à l’insensibilité des hommes éthiopiens. Pourquoi ? Parce que je voulais écrire une prose violette, acclamée et tirant des larmes, sur des enfants aux yeux larges et infestés de mouches, et non des accusations froides, impopulaires et même « racistes » de culpabilité des hommes africains.

Suis-je capable de réfuter des gens bons et honorables comme John O’Shea, qui nous avertit maintenant qu’une fois de plus, nous devons nourrir les enfants éthiopiens affamés ? Non, bien sûr que non. Mais je suis émerveillé par les terribles options qui s’offrent à nous. C’est le plus grand dilemme moral auquel le monde est confronté. Nous ne pouvons pas laisser mourir les enfants affamés d’Éthiopie.

Pourtant, les enfants aux yeux écarquillés de 1984-1986, sauvés par les médicaments et les produits alimentaires occidentaux, ont contribué à déclencher la plus grande explosion démographique de l’histoire de l’humanité, qui portera la population éthiopienne à 170 millions en 2050. D’ici là, le Nigeria comptera 340 millions d’habitants (contre seulement 19 millions en 1930). Il en va de même pour une grande partie de l’Afrique.

Nous nous dirigeons donc vers un holocauste démographique, avec un potentiel de pertes en vies humaines prématurées dépassant de loin celui de toutes les guerres du XXe siècle. Cette terrible vérité ne peut être ignorée.

Mais de retour en Irlande, il y a des groupes d’activistes moralisateurs qui aspirent à empêcher la discussion, et même à emprisonner ceux d’entre nous qui tentent, même imparfaitement, d’exposer la vérité sur l’Afrique.

Traduction : Julien Martel

https://www.independent.ie/opinion/columnists/kevin-myers/writing-what-i-should-have-written-so-many-years-ago-26463692.html

source:

Paris : La ligue de Défense noire africaine appelle à s’en prendre aux Blancs, aux Chinois et aux Indiens

Par Pierre Sautarel : Ecoutez ce discours hallucinant lors de la manif parisienne de la LDNA d'hier. Ils incitent les Sud-Africains à s'en prendre aux Blancs, aux Chinois et Indiens mais à ne pas s'attaquer entre Noirs

 

 

Rappels :

Pour l’UDC Guy Parmelin, les manifestations de Shaqiri et Xhaka sont simplement de l’émotion. « La diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte »

Nos médias titrent « qu’un Suisse est suspecté de terrorisme » alors qu’il s’agit d’un naturalisé Bosniaque! Merci Sommaruga pour le multiculti!

Simonetta Sommaruga flashe sur un drapeau suisse confectionné avec des tissus du monde entier, symbole du multiculturalisme.

Neuchâtel: un plan pour plus de diversité dans les administrations. « La diversité est une richesse. »

Le socialiste Alain Berset veut agir avec fermeté et rapidité contre le racisme des Suisses. « La diversité est une richesse pour la Suisse. »

Le chef du parti musulman néerlandais déclare aux Néerlandais de quitter leur pays s’ils n’aiment pas la diversité culturelle.

L’Olympique de Marseille ouvre une école à Tunis : “La priorité pour nous, c’est l’Afrique.”

Avec l’OM School Tunis, le club marseillais ambitionne d’accueillir des enfants de tout niveau et devrait s’implanter ensuite en Algérie et au Maroc.

L’Olympique de Marseille a annoncé, mercredi 31 juillet, l’ouverture d’une école de football pour les jeunes à Tunis, la première de l’OM à l’étranger, qui sera suivie par d’autres dans les pays du Maghreb où se trouvent de nombreux supporters du club marseillais.

Cette école, baptisée OM School Tunis, doit ouvrir le 7 septembre.

« La priorité pour nous, c’est l’Afrique. Nous lançons le programme international ici, en Tunisie. Dans quelques semaines, ce sera en Algérie et après au Maroc », ont annoncé les représentants du club français.

Elle entraînera des enfants de 5 à 16 ans, trois fois par semaine, sur le plan physique mais aussi psychologique, avec une inscription fixée à 785 dinars (235 euros) par trimestre, soit deux fois le salaire minium garanti en Tunisie.

[...]

Lemonde.fr

Nos remerciements à CretinusAlpestris

 

Climat : « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue »

A noter que le site d'information l'Obs prétend donner des conseils aux seuls... Occidentaux alors que la démographie explose en Afrique et dans les pays musulmans. Pendant ce temps, la démographie décroit justement en Europe.

L'habituelle manipulation des "journalistes" de gauche.

 

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Pour lutter contre le réchauffement de la planète, il faudra aussi freiner la croissance démographique, estime ce collectif de scientifiques dans une tribune au « Monde ».

En effet, si les efforts pour améliorer l’efficacité environnementale des pays développés restent la première priorité à court terme, à moyen et long terme, les effets combinés de la croissance à venir de la population et de l’augmentation inéluctable de la consommation par habitant (à la fois dans les pays développés et encore plus dans les pays en voie de développement) conduisent à une véritable catastrophe pour notre planète : destruction de la biodiversité, ressources en eau menacées, montée des eaux par fonte des glaciers, raréfaction des ressources halieutiques, épuisement et salinisation des terres cultivées, réchauffement de plus de 5 °C en 2100 en France avec des pointes à plus de 50 °C, déplacements massifs de populations.

Pour éviter cette catastrophe il faudra, donc, et avant tout dans les pays développés, réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre : c’est la transition énergétique. Mais on ne pourra pas faire l’impasse sur une réduction importante de l’accroissement de la population mondiale : c’est la transition démographique, non achevée dans bien des régions du monde.

11,2 milliards d’humains en 2100 ?

La population mondiale a déjà crû de façon exponentielle : elle est passée de 2 à 7,6 milliards entre 1950 et 2017 !

(...)

Le Monde

 

Rappel :

Islam : les musulmans seront près de trois milliards en 2060

Europe : la totalité de la croissance démographique est désormais due à l’immigration

La démographie africaine explose et modifiera complètement l’Europe (Vidéo)

En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine

Jean-Claude Juncker veut former 105 000 étudiants africains d’ici 2027

Un discours sur l'état de l'Union pour couvrir un état de désunion, c'est un peu le défi qu'avait à relever, ce mercredi matin, Jean-Claude Juncker. Le président de la Commission européenne est dans une situation peu commode : il lui reste 250 jours pour convaincre les électeurs européens de ne pas se détourner du projet originel du continent, à savoir la création d'un espace de paix et de commerce où les valeurs démocratiques, dont l'État de droit serait respecté, un continent ouvert au libre-échange mondial, engagé dans la transition écologique et – ajout récent – où les droits sociaux des travailleurs seraient peu à peu harmonisés.

Or, partout où le regard se tourne, les périls surgissent : le Royaume-Uni négocie en traînant des pieds un départ des institutions tout en souhaitant jouir des avantages du « club », menaçant au passage la paix en Irlande ; à l'est, Viktor Orbán prend la tête de démocraties illibérales pour s'affranchir de l'État de droit et trouve, sur la question migratoire, un soutien populaire qui lui permet de piétiner les libertés et les droits fondamentaux dans son pays ; au sud, Matteo Salvini lui tend la main pour une fusion des droites qui met à mal les chrétiens-démocrates du PPE (Parti populaire européen, conservateurs), le parti des fondateurs de l'UE. Et par ailleurs, tous les dossiers économiques en cours entrent dans une phase de paralysie pré-électorale : aucune avancée sur la taxation des Gafa qui lèsent depuis des années les finances publiques, blocage complet du projet de budget de la zone euro, report de l'adoption des grandes options budgétaires à l'après 2019, etc.

Un vrai partenariat avec l'Afrique

Face à de tels blocages, dans son discours, Jean-Claude Juncker préconise, une fois de plus, l'abandon de la règle de l'unanimité au Conseil européen et l'usage d'une majorité qualifiée prévue dans le traité de Lisbonne (la fameuse « clause passerelle », jamais utilisée à ce jour). Un vœu pieux sans doute, mais que peut-il faire d'autre ? Contrairement à ce que l'on croit, le président de la Commission n'est pas un chef d'État qui pourrait, par sa seule volonté, débloquer les dossiers en cours. C'est un compositeur entre des États souverains. Ses initiatives sont toutes dépendantes de la bonne volonté des gouvernants.

Alors, Juncker propose. Il propose, face aux flux migratoires africains, un vrai partenariat économique équilibré avec ce « noble continent » qui « n'a pas besoin de charité ». Une « nouvelle alliance » qui pourrait, selon ses calculs, créer « 10 millions d'emplois en Afrique dans les prochaines années ». Il propose de former 105 000 étudiants africains d'ici 2027. Il propose de renouveler en profondeur nos accords commerciaux avec les pays africains pour créer une vaste zone de libre-échange.

Un budget avant les élections

Après le départ des Britanniques, le 29 mars 2019, un grand sommet européen se tiendra à Sibiu, en Roumanie. Les dirigeants auront alors pour tâche de relancer la construction européenne. Que faire d'ici ce sommet ? Juncker dicte son agenda : ratifier le traité commercial avec le Japon, important aussi « pour des raisons géopolitiques », renforcer Erasmus en multipliant son budget, soutenir plus vigoureusement la recherche européenne et le numérique, multiplier par 20 nos dépenses militaires pour garantir l'indépendance européenne et – on y revient – « augmenter de 23 % » notre plan de développement avec l'Afrique. Mais pour cela, il faudrait qu'avant les élections l'Union européenne adopte le budget multiannuel 2021/2027.

Or, si la chancelière allemande Angela Merkel et la Commission européenne y poussent, un certain nombre de pays s'y refusent et préfèrent attendre les élections européennes du 26 mai. Ce serait donc, dans ce cas, au nouveau Parlement européen d'approuver la feuille de route budgétaire. Mais quelle sera la couleur politique de cette nouvelle assemblée ? Les eurosceptiques y pèseront sans doute plus lourd et les désillusions de Juncker (qui se maintiendra jusqu'en novembre, le temps de constituer la nouvelle Commission) seraient alors nombreuses...

Un dernier grand chantier attend l'Europe : faire de sa monnaie un instrument de souveraineté. L'euro a survécu à la crise de 2008. Il est devenu la seconde monnaie mondiale après le dollar (60 pays s'y rattachent pour fixer le cours de leur monnaie). Mais loin, très loin après le dollar puisque, comme le déplorait Juncker, les États membres continuent de payer leur facture énergétique en dollars alors que les États-Unis ne fournissent que 2 % de l'énergie en Europe. Pire : les compagnies aériennes en Europe achètent les avions européens... en dollars et non en euros ! « Ridicule », lâche Juncker qui ne sera plus là si jamais un jour l'euro devait se déployer à l'égal du dollar.

Juncker et Orbán, deux opposants au sein d'un même parti

En vérité, la Commission Juncker n'a plus le temps de faire avancer de nouvelles initiatives. Dans les 250 jours qui lui restent avant les élections, elle aura déjà fort à faire avec les dossiers en cours. Au premier rang desquels la réforme de l'asile et de l'immigration, principale pomme de discorde du moment. Cinq des sept textes de l'ensemble sont déjà approuvés. Naturellement, les derniers blocages portent sur l'essentiel : comment organiser la solidarité entre les nations européennes alors que les pays du Sud (Italie, Grèce et Espagne) sont les plus exposés aux migrations ? Comment renvoyer efficacement ceux qui n'ont pas vocation à recevoir la protection de l'asile politique ? Comment limiter les départs à partir du continent africain ? Là encore, Juncker rejoint une proposition d'Angela Merkel : il faut aussi organiser une filière légale et ordonnée de migrations économiques, de manière à refuser fermement les arrivées clandestines. Les besoins en main-d'œuvre – notamment dans l'assistance au quatrième âge – vont aller grandissant dans une Europe qui vieillit et se dépeuple (la France n'est pas concernée à ce stade).

Pour Juncker, « l'Europe ne sera jamais une forteresse tournant le dos au monde et notamment au monde qui souffre. L'Europe ne sera jamais une île. (...) Tel est aussi l'enjeu des élections au Parlement européen qui auront lieu en mai 2019 ». Viktor Orbán a reçu le message cinq sur cinq. Auditionné mardi par le Parlement européen dans le cadre de la procédure de sanction engagée contre lui par la Commission europénne, le leader hongrois a promis de régler ses comptes dans les urnes. « Vous souhaitez exclure un peuple des décisions européennes. Vous privez la Hongrie de la possibilité de défendre ses propres intérêts au sein de la famille européenne à laquelle nous appartenons, a-t-il riposté (...). Nous sommes le parti qui réussit le mieux au sein du Parlement européen. Nos adversaires socialistes et libéraux – c'est compréhensible – ne sont pas heureux de notre succès. Mais se venger contre les Hongrois parce qu'ils n'ont pas voté pour eux n'est pas honnête, n'est pas Européen. » Juncker et Orbán font aujourd'hui partie de la même famille politique, le PPE. À lire les uns et les autres, c'est difficile à croire...

Le Point

Stephen Smith: «La migration de masse aura vraiment lieu lorsque les Africains en auront les moyens. Le mouvement est juste amorcé. »

INTERVIEW - Pour le journaliste américain Stephen Smith, la migration africaine qui pèse sur l'Europe constitue le grand défi du XXIe siècle. Selon lui, l'ampleur de la pression migratoire va soumettre notre continent à une épreuve sans précédent, risquant d'entraîner une fracture irrémédiable entre les élites cosmopolites et les peuples attachés à leur identité.

FIGARO. - Qui sont les migrants aujourd'hui?

Stephen SMITH. - Sauf exception comme le Soudan du Sud, la Somalie ou l'Erythrée, qui sont des pays en conflit ouvert ou de vraies dictatures, l'essentiel des migrants vient paradoxalement des pays qui portent l'espoir de l'Afrique, tels que le Sénégal, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Nigeria ou le Kenya. C'est «l'Afrique émergente» qui migre et non pas l'Afrique de misère ; ceux qui s'en sortent et qui peuvent réunir le pactole de départ, 2 000 à 3 000 euros, soit le revenu annuel par tête d'habitant dans bien des pays subsahariens. Ils partent à la poursuite d'une vie meilleure, pour eux et pour leurs enfants. En revanche, ceux qui sont occupés à joindre les deux bouts au jour le jour n'ont guère le loisir de se familiariser avec la marche du monde, et encore moins les moyens d'y participer. L'Afrique perd ainsi ses forces vives, les jeunes les plus dynamiques, parfois diplômés, qui s'en vont. C'est une perte nette. Même s'ils renvoient de l'argent au pays, ces membres de la classe moyenne sont irremplaçables, aussi pour consolider la démocratie. On ne se développe pas en exportant son élite.

Quelles sont les causes de départ?

À un certain moment, la pression démographique aboutit à une pression migratoire. Depuis un peu moins d'un siècle, l'Afrique a connu la croissance démographique la plus rapide dans l'histoire de l'humanité. Le continent est passé d'environ 150 millions d'habitants dans les années 1930 à 1,3 milliard aujourd'hui et comptera 2,5 milliards d'habitants en 2050, face à 450 millions d'Européens, soit 50 millions de moins qu'aujourd'hui puisque l'Europe vieillit et se dépeuple. L'Afrique, en revanche, ne cesse de se rajeunir: au milieu de ce siècle, un quart de la population mondiale - on prévoit 10 milliards de personnes - sera africaine. Ils seront la jeunesse du monde qui, d'ici là, grisonnera partout ailleurs, y compris en Asie et en Amérique latine. Aujourd'hui déjà, 40 % de la population africaine a moins de… 15 ans! Et, d'ici à 2100, trois personnes sur quatre qui viendront au monde naîtront au sud du Sahara.

Or, tous ces jeunes ne trouvent pas d'opportunités chez eux, notamment des emplois. Ils sont d'abord partis des villages dans des villes, puis dans des grands centres régionaux comme Abidjan, Lagos ou Johannesburg. Cet exode rural et l'urbanisation hyperrapide dans son cortège n'obéissent pas qu'à une logique économique. D'ailleurs, les deux tiers des citadins africains vivent dans des bidonvilles. Mais les jeunes quittent quand même les villages pour s'affranchir de la tutelle des anciens qui les commandent en vertu du «principe de séniorité». Ils cherchent la liberté et l'aventure - d'abord en ville, puis dans les «megacities» comme Lagos, avec plus de 20 millions d'habitants, et, enfin, en Europe. C'est comme les vasques successives d'une grande fontaine migratoire.

Quand «la ruée vers l'Europe» que vous annoncez se produira-t-elle?

Depuis une décennie, environ 200 000 Sub-Sahariens débarquent chaque année en Europe.
La ruée se produira quand l'Afrique aura franchi ce premier seuil de prospérité qui rend une migration de masse possible, parce que beaucoup d'Africains ont les moyens de se mettre en route. Ce n'est pas encore le cas, mais le mouvement est amorcé. En gros, depuis une décennie, environ 200 000 Sub-Sahariens débarquent chaque année en Europe. Ils étaient plus nombreux en 2015, l'année record d'un afflux qui venait surtout de la Syrie et de l'Afghanistan - les Africains se sont seulement engouffrés dans la brèche ouverte. C'est pourquoi parler aujourd'hui d'une «crise des réfugiés» revient un peu à un jeu de bonneteau.

Vous constatez un traitement migratoire de plus en plus politisé?

En effet ; chacun, à commencer par les politiques, y met ce qu'il entend et cache son jeu: les uns pour dire qu'il n'y a plus de crise migratoire, puisque l'afflux est retombé à son niveau antérieur à 2015. Mais simplement parce que l'Europe paie la Turquie - à hauteur de 6 milliards d'euros - pour bloquer sur son sol des centaines de milliers de migrants ; de plus, l'Italie a négocié en sous-main avec les seigneurs de guerre en Libye et des accords ont été conclus avec des pays africains pour reprendre leurs citoyens, y compris avec le Soudan d'Omar el-Bachir, lequel est recherché par la justice internationale ; d'autres limitent la «crise migratoire» aux conséquences de l'afflux record de 2015 et à la répartition de ce qu'on appelle les «mouvements secondaires», soit tous les demandeurs d'asile déboutés mais non renvoyés chez eux, qui errent maintenant en Europe à la recherche d'un point de chute ; enfin, les populistes veulent remettre en question, à travers la «crise migratoire», la venue d'étrangers depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C'est là, évidemment, une vue très radicale mais, à force d'avoir nié que les travailleurs immigrés d'hier et les migrants d'aujourd'hui ne deviennent pas sans effort de part et d'autre des concitoyens, leurs thèses ont trouvé une large audience dans de nombreux pays européens.
Tout le monde a droit, au moins, à la vérité des faits. Or, souvent, les faits ne sont pas respectés dans le débat actuel.

Vous dénoncez le misérabilisme et l'angélisme qui pèsent sur la compréhension et la présentation des phénomènes migratoires en Europe.

J'essaie de coller aux faits et de trouver une voie entre l'égoïsme et ses vues étroites d'un côté, et, de l'autre, l'angélisme narcissique et le misérabilisme, qui dépeint l'Afrique - tout un continent - comme «l'enfer» qu'il faut fuir à tout prix. Je comprends très bien le migrant africain qui veut entrer dans ce havre de paix et de prospérité qu'est l'Europe: 7 % de la population mondiale s'y offre la moitié des dépenses pour la sécurité sociale dans le monde! Mais je comprends aussi l'habitant européen qui est pris de vertige à la vitesse des changements autour de lui et qui, sans avoir jamais bougé de son quartier, un jour ne s'y sent plus «chez lui».

L'un comme l'autre a droit, au moins, à la vérité des faits - après, libre à chacun de se forger son opinion. Or, souvent, les faits ne sont pas respectés dans le débat actuel. Quelques exemples: le «codéveloppement» aide l'Afrique à franchir un premier seuil de prospérité, donc il ne «fixe» pas les populations chez elles mais les déracine ; en septembre 2015, la mort du petit Aylan sur les côtes turques a bouleversé et culpabilisé l'Europe, sans qu'on ait précisé que le père du petit garçon kurde avait un emploi stable en Turquie, mais avait décidé de forcer la main à l'Australie, le pays où il voulait s'installer alors que son visa avait été refusé ; enfin, toujours dans l'année record 2015, le risque pour un migrant de périr en Méditerranée était de 0,37 %, un risque quatre fois inférieur à celui que prend une femme en accouchant au Sud-Soudan. Bien entendu, cela ne change rien à la tragédie qu'est chaque perte de vie humaine.

Pour vous, se focaliser sur la Méditerranée fausse le débat?

À mon sens, il est malhonnête de résumer la situation en Méditerranée à une «forteresse Europe» qui transforme la Méditerranée en «cimetière à ciel ouvert», sinon le lieu d'un «génocide silencieux». Les migrants africains prennent un risque calculé, d'ailleurs d'autant plus facilement qu'ils comptent sur le sauvetage en mer par des humanitaires - comme le font les trafiquants, qui les entassent sur des embarcations de plus en plus frêles, quitte à augmenter le risque.

Stephen Smith
Journaliste américain francophone, Stephen Smith a dirigé la rubrique «Afrique» de Libération entre 1988 et 2000, puis celle du Monde entre 2000 et 2005. Depuis 2007, il est professeur à l'Université Duke, aux Etats-Unis, où il enseigne les études africaines. Il vient de publier La Ruée vers l'Europe aux Editions Grasset.

Source

Nos remerciements à Patrick Stocco

Le foot au service de la propagande multiculturelle : “L’Afrique aussi championne du monde de Foot”

A contrario, lorsqu'un Salim Benghalem, jihadiste en Irak, fait les manchettes, il faut marteler qu'il est français, même si son origine est algérienne...

Cela démontre toute la crapulerie de la récupération qui fait loi dans nos médias.

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La victoire de la France au Mondial 2018 est aussi une victoire pour le continent africain, dont sont originaires 14 joueurs, ce qui représente plus de la moitié de la sélection de Didier Deschamps.

 

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parismatch.com

Elle remplace les Blancs par des femmes noires dans des peintures iconiques pour que sa fille soit fière de sa couleur

Elle voulait que sa fille soit fière de ses cheveux crépus, de sa couleur de peau… L’artiste Harmonia Rosales a décidé de remplacer sur des peintures célèbres les hommes Blancs par des femmes noires.

 

 

 

Rappel, l'appropriation culturelle est très mal vue par les Africains, sauf lorsqu'il s'agit de s'approprier la culture des Blancs visiblement :

Le nouveau combat anti-raciste : l’appropriation culturelle [vidéo]

L’appropriation culturelle

La série de la BBC retraçant la guerre de Troie avec des acteurs noirs pour jouer des héros de la mythologie grecque, fait un flop d’audience

King Arthur. L’acteur noir Djimon Hounsou incarnera un chevalier de la table ronde

Des affiches de films célèbres, mais avec des acteurs noirs, apparaissent dans les rues de Londres.

Jules César interprété par un Noir

Si le raciste est Noir et déteste les Blancs c’est « politiquement correct »

 

 

Anna Bono, spécialiste de l’Afrique : “Les migrants ne sont pas des pauvres fuyant la guerre. Les chiffres le prouvent.”

"Ce sont des pauvres qui fuient la guerre? les chiffres montrent le contraire." déclare Anna Bono, experte en histoire et institutions de l'Afrique à l'Université de Turin.

"Seulement 5% de ceux qui viennent en Italie sont vraiment des réfugiés. Ce ne sont pas les «derniers des derniers» car ils paient des milliers de dollars pour le voyage et les faux documents ». C'est ce qu'a expliqué Anna Bono, ancienne professeur d'histoire et d'institutions de l'Afrique à l'Université de Turin, qui démonte certaines des fausses nouvelles les plus courantes sur l'immigration.

Une voix qui émerge dans une solitude presque totale dans le domaine académique. Anna Bono est également l'auteur du livre "Migrants?! Les migrants?! Migrants?! "(Ed. Segno), qui vise à faire la lumière sur le plus gros problème du troisième millénaire.

« Des réfugiés? Presque aucun - explique-t-elle dans une interview avec Daniele Capezzone dans le journal La verità -.

Le ministère de l'Intérieur met à jour les données des demandeurs d'asile mois par mois. Tous ceux qui arrivent déposent une demande car c'est le seul moyen de ne pas être rejeté immédiatement.

En 2015, parmi toutes ces demandes, seules environ 3'500 ont été couronnées de succès. En 2016, moins de 5000. L'année dernière un peu plus de 6'000. En pourcentages, entre 5% et 8%. Tous les autres sont des migrants économiques". Et encore: "Ce ne sont pas les "derniers des derniers".

Comme il s'agit de trajets illégaux, 90% d'entre eux comptent sur des organisations criminelles et, par conséquent, ceux qui embarquent doivent être en mesure de collecter des milliers de dollars pour garantir les services des passeurs. Tout le monde ne peut pas se permettre ces chiffres, donc ils ne sont pas nécessairement si pauvres."

Les gouvernements africains ont-ils besoin d'être aidés davantage? "Mais on les aide beaucoup, il y a une sorte de plan Marshall chaque année. L'Afrique est le continent le plus assisté en termes d'aide humanitaire et de coopération au développement.

Mais le problème est qu'une partie importante de cet argent n'est pas utilisée correctement, entre la corruption des gouvernements et le tribalisme qui se nourrissent mutuellement". Un changement de paradigme est nécessaire. "Le développement de l'Afrique ne peut pas s'importer. L'Afrique doit davantage le produire d'elle-même". Moins d'argent et «une meilleure gouvernance». Ils en auraient les moyens ».

Autre fake news : les gouvernements africains travaillent déjà à limiter les départs. "En partie, c'est le contraire qui est vrai - explique Anna Bono à La Verità -. Les gouvernements sont souvent les premiers responsables des départs. Spécifiquement s'il ne s'agit pas d'individus désespérés ou de personnes qui viennent de villages reculés mais de gens qui ont des moyens.

L'essentiel de la responsabilité réside donc précisément dans le découragement induit par le copinage et la corruption, qui incitent beaucoup de personnes à voir le départ comme le dernier espoir".

Enfin, la peur du terrorisme: "Depuis au moins deux ans, des réseaux terroristes sont impliqués dans le trafic de personnes, d'où ils tirent des ressources essentiellement utilisées pour acquérir des armes. L'existence de ces routes migratoires peut également faciliter le déplacement des terroristes vers l'Afrique puis vers l'Europe. Où sont donc les militants de l'Etat islamique vaincus en Syrie et en Irak ? "

 

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Anna Bono a été chercheuse en Histoire et Institutions de l'Afrique au Département de la Culture, de la Politique et de la Société à l'Université de Turin jusqu'en 2015. De 1984 à 1993, elle est restée en Afrique pour mener des recherches de terrain sur la côte swahilie au Kenya. De 2004 à 2009, elle a collaboré avec l'Institut supérieur d'études sur les femmes de l'Université pontificale Regina Apostolorum. De 2004 à 2010, elle a dirigé le Département du développement humain du Cespas, le Centre européen d'études sur la population, l'environnement et le développement.

Jusqu'en 2010, elle a collaboré avec le ministère des Affaires étrangères dans le cadre du Forum stratégique dirigé par le conseiller du ministre, Pia Luisa Bianco. Elle collabore avec les médias de masse principalement dans le domaine catholique. Elle a écrit plus de 1600 articles, essais et livres scientifiques et informatifs sur les relations internationales, les problèmes de développement, la coopération internationale, l'émigration concernant l'Afrique.

Source

Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

Rappels:

Italie : L’experte de l’Afrique remet les Ong à leur place « Les jeunes Africains pensent qu’il suffit d’arriver en Europe pour faire fortune. »

Pays-Bas : un anthropologue met en garde « Nous accueillons des gens qui mettent en danger nos démocraties et qui ne s’identifient pas à nos valeurs. »

«Le temps du baby-sitting de l’Afrique est révolu», estime le président de l’Union africaine Paul Kagame

Un haut responsable de l’ONU: « L’Etat islamique tente de fomenter une vague de migration à partir de l’Afrique vers l’Europe pour s’infiltrer. »

La ministre israélienne de la Justice : « La barrière frontalière nous a protégés d’une conquête rampante de l’Afrique. Israël doit rester majoritairement juif, même au détriment des droits de l’homme »

Nicolas Meda, ministre burkinabé, milite pour la contraception en Afrique afin de favoriser l’économie. « Nous sommes incapables de produire pour nous-mêmes. »

Sexe contre nourriture: 15 ONG impliquées. Le responsable du HCR avait qualifié ces accusations de “rumeurs”.

Selon ce rapport, certains membres de ces organisations «utilisaient souvent l'aide humanitaire et les services destinés à bénéficier aux réfugiés comme un outil d'exploitation». De la nourriture, mais aussi du carburant ou même l'accès à des services éducatifs pouvaient être échangés contre des faveurs sexuelles.

Des «listes confidentielles», rassemblant les noms de 67 personnes supposément impliquées, avaient été élaborées, mais sans que cela n'aboutisse à des poursuites, d'après «The Times».

Parmi les organisations impliquées, le journal cite plusieurs agences de l'ONU ou les ONG International Rescue Committee (IRC) et Norwegian Refugee Council (NRC). (...) A l'époque, Ruud Lubbers, alors à la tête du HCR, avait qualifié les accusations présentées dans le rapport de «rumeurs».

(...)

Source et article complet

Allemagne : un migrant sénégalais tue une prostituée. Il aurait dû être expulsé mais a pu bénéficier d’un retard administratif.

Soueymane Sidiki est accusé d'avoir tué la prostituée roumaine Lica Luminata.

Allemagne: un demandeur d'asile a tué une prostituée et l'a volée. Il aurait dû être expulsé deux mois auparavant par les autorités.

Soueymane Sidiki, 23 ans, est accusée du meurtre de la prostituée roumaine Lica Luminata, à son domicile de Ratisbonne le 30 août dernier, a rapporté le journal allemand Bild.

Sidiki, originaire du Sénégal, qui vivait dans un centre pour demandeurs d'asile, a assassiné la femme après qu'un autre demandeurs d'asile lui ait déclaré "qu'il pouvait battre les prostituées jusqu'à ce qu'elles perdent conscience et les voler".

Sidiki s'était rendu à la maison de la prostituée et avait payé 50 euros pour des rapports sexuels avant de l'étouffer avec un oreiller, de récupérer l'argent et de voler son téléphone.

Le tribunal a également appris que Sidiki avait été autorisé à rester en Allemagne à cause d'une erreur administrative, a rapporté Bild.

Il avait vu sa demande de citoyenneté refusée deux mois plus tôt le 20 juin 2017 - mais les autorités allemandes ont constaté qu'elles étaient dans l'impossibilité de l'expulser parce qu'il ne possédait pas les papiers adéquats.

Elles ont été obligées d'envoyer une demande au Sénégal, son pays d'origine, pour essayer de lui obtenir un nouveau passeport afin qu'il puisse quitter le pays.

Mais le processus s'est rapidement emmêlé dans la bureaucratie - entraînant des retards importants.

(...)

Source

Nos remerciements à Λlex Λ

 

Rappels:

Italie: les assassins nigérians discutant du cadavre de Pamela « Oseghale aurait dû lui manger le coeur et jeter la tête. »

Aide publique au développement: “Plus les autorités africaines faillissent, plus l’argent coule à flot.”

Article de décembre 2015 qui éclaire d'un jour nouveau ce qui se passe aujourd'hui, notamment toute l'hypocrisie des Ong et autres opportunistes qui se gargarisent de notre argent tout en se présentant en étalon de valeurs morales.

A lire également sur ce sujet:

Italie : L’experte de l’Afrique remet les Ong à leur place « Les jeunes Africains pensent qu’il suffit d’arriver en Europe pour faire fortune. »

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Pour notre chroniqueur Laurent Bigot, l’aide internationale fait d’abord vivre des dizaines de milliers de fonctionnaires étrangers et nationaux et une myriade de consultants.

L’aide publique au développement, aide-t-elle vraiment l’Afrique? En 2009, l’économiste zambienne Dambisa Moyo répondait par un non catégorique dans son livre L’Aide fatale : les ravages de l’aide inutile et de nouvelles solutions pour l’Afrique. A la lumière de mon expérience de diplomate, je dois avouer que je ne suis guère plus optimiste. Selon Dambisa Moyo, l’Afrique aurait bénéficié de plus de mille milliards de dollars d’aide depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le débat n’est pas de discuter les chiffres car l’ordre de grandeur est de toute façon impressionnant quel que soit le montant réel.

L’efficacité de l’aide publique au développement a fait l’objet de nombreux ouvrages et études sans que jamais la question de la fin de l’aide ne soit posée. Les objectifs sont toujours quantitatifs, les fameux 0,7 % du PIB (produit intérieur brut). Mais quels sont les résultats ? Cet objectif en lui-même révèle le regard que pose la communauté internationale sur l’Afrique, un regard de commisération.

L’Afrique ne mérite-t-elle pas un objectif plus ambitieux, à savoir la fin de l’aide ? N’est-ce pas la vocation de l’aide publique au développement que de s’arrêter, signe qu’elle aura atteint ses objectifs ? Il est temps qu’une grande conférence internationale fixe le terme de l’aide, adressant au monde un message clair : l’Afrique peut soutenir son propre développement sans être assistée. Pour cela, il faudra changer les mentalités et ce ne sera pas une mince affaire.

Irresponsabilité généralisée

L’aide publique au développement est d’abord un business qui fait vivre des dizaines de milliers de fonctionnaires internationaux et nationaux mais aussi une myriade de consultants. Ils ont tous en commun un objectif : ne pas scier la branche sur laquelle ils sont assis et sur laquelle ils vivent grassement. J’ai toujours été fasciné par l’irresponsabilité que génère l’argent de l’aide publique au développement. C’est l’argent de personne. Tout le monde se comporte comme si c’était de l’argent créé ex nihilo.

Les bailleurs sortent pourtant ces sommes de la poche de leurs contribuables mais n’ont aucune exigence sur l’utilisation. Les bénéficiaires n’ont guère plus de considération pour ces sommes (parfois folles) qui tombent dans leur escarcelle sans grand effort (on se demande d’ailleurs s’il n’y a pas une prime au mauvais élève…).

Le Mali est à cet égard le meilleur (ou le pire ?) des exemples. Plus les autorités faillissent, plus l’argent coule à flot. Cette irresponsabilité généralisée est bien illustrée par l’Union européenne puisque le seul critère qui compte, c’est le taux de décaissement de l’aide. L’efficacité ? Peu importe. Je n’évoquerai pas les frais de fonctionnement de tous ces programmes (salaires, logements et protection des expatriés, flotte de véhicules 4x4…) ni la course effrénée aux per diem, ces indemnités journalières que versent les bailleurs aux fonctionnaires locaux pour participer aux missions, ateliers, séminaires et autres joyeusetés. Il y a même des ministres qui réclament leur per diem pour inaugurer tel ou tel équipement financé par l’aide internationale.

L’aide publique au développement vide les administrations locales de leurs meilleurs éléments qui sont recrutés par les agences des Nations unies et autres bailleurs pour gérer localement leurs programmes offrant des salaires plusieurs fois supérieurs à ceux servis dans la fonction publique du pays en question. Je ne m’étendrai pas non plus sur la course à la création d’ONG pour capter cette manne internationale.

Programmer la fin de l’aide

L’effet le plus pervers de l’aide publique au développement concerne la classe politique des pays bénéficiaires. L’aide est en effet une assurance tous risques pour leur incurie. Pourquoi s’efforcer d’établir des politiques publiques et assainir les finances publiques quand la communauté internationale vole toujours au secours des mauvais élèves ? Les dirigeants de nombre de ces pays ne sont plus comptables devant personne, ni devant les bailleurs qui ne leur demandent aucun compte, ni devant leur propre peuple à qui ils font croire que c’est la faute des entreprises étrangères, des grandes puissances et de la communauté internationale.

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Source et article complet

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Un haut responsable de l’ONU: “L’Etat islamique tente de fomenter une vague de migration à partir de l’Afrique vers l’Europe pour s’infiltrer.”

Les commandants de l'État islamique fuyant la Syrie conspirent avec des groupes extrémistes en Afrique pour fomenter et infiltrer une nouvelle vague migratoire destinée à l'Europe, a déclaré le chef du Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

David Beasley, un ancien gouverneur républicain de la Caroline du Sud, a déclaré que l'Europe devait se réveiller face à la stratégie des extrémistes dans la région du Sahel.

Ceux qui ont été expulsés de Syrie se sont unis avec des groupes terroristes locaux pour utiliser le manque de nourriture à la fois comme un outil de recrutement et un moyen de pousser des millions d'Africains vers l'Europe, a-t-il dit.

Se confiant au Guardian lors d'une visite à Bruxelles pour un sommet syrien de deux jours, Beasley a déclaré: "Vous allez faire face à un phénomène semblable à ce qui s'est passé il y a des années, sauf que vous allez avoir davantage d'Etat islamique et de groupes extrémistes infiltrant l'immigration

"Ce que nous retenons, c'est qu'ils s'associent à des groupes extrémistes comme Boko Haram et Al-Qaida pour diviser le territoire et les ressources et continuer à s'infiltrer et à déstabiliser dans l'espoir de créer une migration vers l'Europe dans laquelle ils peuvent s'infiltrer.

"Si vous pensez que vous avez un problème avec une nation de 20 millions de personnes comme la Syrie en raison de déstabilisation et de conflits entraînant des migrations, attendez que la grande région du Sahel avec 500 millions de personnes soit déstabilisée.

Et c'est ici que la communauté européenne et la communauté internationale doivent se réveiller."

Une campagne de quatre ans contre l'Etat islamique a détruit une grande partie du groupe, le confinant à une étendue de terre dans la vallée de l'Euphrate près de la frontière avec l'Irak et décimant les villes de Raqqa et Deir ez-Zor. Mais les responsables impliqués dans la campagne affirment qu'au moins 2 200 combattants restent retranchés dans l'est de la Syrie.

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Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Rappel:

Août 2015. Lorsque les médias nous prenaient pour des imbéciles : « Non, les terroristes de Daech ne s’infiltrent pas parmi les migrants »

 

 

Deux Nigérians convoyaient des clandestins en Italie pour les prostituer et les faire mendier. “Dans une vidéo, ils s’exhibent en jetant des liasses de billets à terre.”

Deux Nigérians de 38 et 31 ans ont été arrêtés à Trente par des agents de l'escouade de Catane (Sicile), dans le cadre d'une enquête sur le trafic de citoyens africains arrivant en Italie.

Ils faisaient venir des migrants des pays africains sur des embarcations et les destinaient à la prostitution et à la mendicité.

 

 

 

 

Dans une vidéo postée sur Youtube, on peut voir l'un des deux individus appréhendés avec un sceptre et une liasse de billets de banque jetant indifféremment au sol l'argent, exhibant la richesse accumulée.

 

Polizia di StatoSource Source2

 

Belgique: Plus de 8.000 filles risquent une mutilation génitale. Selon les Africains “Une fille excisée ne court pas derrière les hommes.”

La situation en Belgique n’est pourtant pas comparable à celle de la Guinée, la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie ou la Côte d’Ivoire, où l’excision est monnaie courante.

En Belgique, 17.273 femmes vivent vraisemblablement avec une mutilation génitale, affirme samedi De Standaard sur base d’une enquête de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. En outre, 8.644 autres risquent de subir le même sort, soit quatre fois plus qu’il y a dix ans, s’inquiète l’institution fédérale.

La hausse du phénomène est liée au flux migratoire et à la naissance en Belgique de filles originaires de pays où l’excision est courante, tels que la Guinée, la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie ou la Côte d’Ivoire. Sur les 25.000 femmes ou filles concernées au total, plus de 9.000 sont mineures.

 

 

En Guinée, 97% des filles et femmes sont excisées : seule la Somalie fait pire. Une loi interdisant cette pratique a été votée en 2010 mais les autorités ne font pas grand-chose pour l’appliquer. Des associations guinéennes se battent, village par village, pour mettre fin à cette coutume ancestrale profondément ancrée dans les traditions. Un combat soutenu par Plan International.

► Retrouvez sur Le Soir+ notre reportage « Avec l’excision, au lieu du plaisir, il y a de la douleur » . Vous y rencontrerez les actrices de cette tragédie féminine, et celles qui la combattent de toutes leurs forces. Et suivrez les équipes qui, sur le terrain, vainquent les préjugés, modifient les habitudes culturelles et protègent les petites filles qui n’ont pas été mutilées.

► Retrouvez également également le témoignage de Khouloud , qui a quitté son mari et son pays, pour bâtir une nouvelle vie en Belgique. En Belgique, deux centres accrédités offrent une prise en charge multidisciplinaire pour les femmes excisées. Celles-ci peuvent notamment se faire reconstruire.

excision

► Découvrez ici le documentaire tourné sur place par la réalisatrice Sofie Peeters pour De Standaard.

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