Migrants bloqués en mer : sans immunité, Salvini sera jugé pour… séquestration

Alors que les traversées de la Méditerranée par les migrants sont de plus en plus fréquentes ces dernières semaines, la décision des sénateurs italiens pourrait rebattre les cartes, indique RFI. Ils ont en effet décidé de lever l’immunité de l’ancien ministre de l’Intérieur. Matteo Salvini est accusé par le tribunal de Palerme (Sicile) de « séquestration de personnes » dans l'affaire de l’Open Arms. Ce navire avait été affrété par l'ONG espagnole Proactiva Opens Arms, en août 2019, avec 80 migrants à bord. A l’époque, Matteo Salvini avait refusé leur débarquement.

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Un peu plus tôt devant la Chambre, il avait réaffirmé le bienfait de son action. « Je suis fier d'avoir défendu l'Italie et je le referai », lançait-il.

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Valeurs Actuelles

Migrants : scandale en Italie après la divulgation d’échanges entre magistrats sur Salvini

Les politiques antimigratoires menées par Matteo Salvini étaient légales, mais la justice italienne a tout de même choisi de les attaquer, à en croire une conversation WhatsApp entre magistrats, divulguée dans la presse.

L’ancien ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, avait accusé à plusieurs reprises la justice transalpine de manquer à son devoir d’impartialité sur la question migratoire. Mais il ne croyait peut-être pas si bien dire. À en croire des échanges entre magistrats italiens sur la messagerie WhatsApp, rendus publics jeudi 21 mai par le quotidien La Verità, les politiques antimigrants menées par Matteo Salvini auraient été attaquées devant les tribunaux alors même que lesdits magistrats les savaient légales. De quoi faire s’indigner les membres de La Ligue du Nord, son parti, qui accusent la justice de militantisme.

« Je ne vois pas vraiment où Salvini a tort »

Les messages divulgués auraient été émis en 2018, alors que le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, redevenu sénateur en septembre dernier, avait annoncé sa volonté de fermer les ports italiens aux navires des ONG de transport de migrants en Méditerranée. Une décision qui avait à l’époque fait beaucoup de remous et suscité l’indignation chez les progressistes, qui avaient taxé le ministre de l’Intérieur de xénophobie. Pour autant, les dispositions prévues par Matteo Salvini n’avaient rien d’illégal.

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Valeurs Actuelles

Matteo Salvini risque jusqu’à 15 ans de prison pour avoir endigué l’immigration illégale

Le patron de la Ligue est accusé de séquestration de personnes pour avoir bloqué un bateau de migrants au large de la Sicile, quand il était ministre de l’Intérieur. 

Durant son année à la tête du ministère de l’Intérieur italien, Matteo Salvini n’a eu de cesse de lutter contre l’immigration clandestine. Une politique qui se retourne contre lui. En effet, le Sénat italien a autorisé, ce mercredi 12 février, le renvoi en justice du patron de la Ligue, accusé de séquestration de personnes, pour avoir bloqué un bateau de migrants au large de la Sicile, rapporte notamment Le Figaro. Son immunité parlementaire a également été levée par le Sénat.

Salvini rappelle son « devoir » de défendre les frontières

[…] Mais Matteo Salvini devra sans doute attendre plusieurs années avant de connaître le verdict définitif, compte tenu de la lenteur de la justice italienne et des possibilités de recours. Durant son intervention, avant le vote des sénateurs, l’homme fort de la droite italienne a « revendiqué avec orgueil » son action en tant que ministre. Il a expliqué qu’il était de son « devoir » de défendre les frontières du pays quand il était ministre de l’Intérieur. « Mes deux enfants ont le droit de savoir que, si leur papa était souvent loin de la maison, ce n’était pas pour séquestrer des personnes mais pour défendre les frontières et la sécurité du pays », a-t-il fait valoir. « Les adversaires doivent être battus dans les urnes, pas dans les tribunaux », a-t-il insisté.

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Source : Valeurs actuelles (12.02.2020)

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Rappels :

La capitaine du navire Sea-Watch arrêtée après avoir forcé le passage pour accoster à Lampedusa

«Commandante arrêtée, navire mis sous séquestre»: Salvini sur le Sea-Watch ayant forcé le barrage de Lampedusa

L’impunité pour la capitaine du Sea Watch 3 légitime le droit à l’invasion et bafoue le droit d’une nation à la souveraineté

Italie : 135 migrants bloqués sur un navire des garde-côtes

Salvini : Etre dénoncé par une communiste, passeuse de migrants, c’est une médaille !

Goldnadel TV : Le mauvais procès fait à Salvini : Quand le gouvernement des juges opprime le peuple

Salvini parti, l’Italie autorise le débarquement de 176 migrants

Les 176 migrants recueillis ce week-end en Méditerranée par l'Ocean Viking, le navire de secours en mer de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, vont pouvoir débarquer en Italie.

 

Les autorités ont désigné lundi soir à l'équipage du bateau le port de Taranto, au sud du pays, pour accoster, comme l'indique l'ONG sur Twitter. SOS Méditerranée avait demandé lundi matin aux Etats membres de l'UE de lui assigner un port sûr pour débarquer les migrants.

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Liberation.fr

 

Rappels :

Vente de dessins de Zep et Chappatte au profit de SOS Méditerranée. Darius Rochebin animera cette soirée.

Italie : Expulsés, des migrants sont déjà de retour et savourent l’absence de Salvini « En Tunisie, on sait que Salvini est parti »

Italie : Matteo Renzi, politicien de gauche, est très fier d’avoir renvoyé Salvini à la maison « Je veux faire la guerre à Salvini »

Italie : Luciana Lamorgese, la remplaçante de Salvini à l’Intérieur : « Il est important d’accepter la diversité, c’est une richesse pour nous »

L’oncle de Pamela Mastropietro avertit le gouvernement italien : « Si vous annulez les décrets de Salvini, j’irai au Parlement avec des photos géantes du corps mutilé de ma nièce »

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

 

Italie : Expulsés, des migrants sont déjà de retour et savourent l’absence de Salvini « En Tunisie, on sait que Salvini est parti »

Matteo Salvini déclare sur son Facebook :

"Expulsés à cause de Salvini, ils sont déjà de retour. Et avec le nouveau gouvernement [italien], de nombreux migrants sont prêts à partir de Tunisie pour venir en Italie."
C'est de la folie !
Honte à vous Conte, vous être en train de ruiner l'Italie !

 

 

La vidéo : 2000 migrants sont arrivés en Italie rien que pour le mois de septembre.

https://youtu.be/uQdJUXsJ3Dk

 

- Le migrant : "Je suis venu en 2011. Ils m'ont expulsé en 2019. Je possédais un permis de séjour. Puis j'ai participé à une bagarre et ils m'ont dénoncé. Parce qu'à cette époque, il y avait Salvini.

- La journaliste : "A présent, Salvini n'est plus là."

- Le migrant : "Je sais qu'il n'est plus là et j'en suis content."

- La journaliste : "Selon toi, est-ce qu'en Tunisie, ils savent que c'est mieux maintenant?"

- Le migrant : "Bien sûr. Et il y en a de plus en plus qui partent. Chaque jour."

[...]

 

 

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

 

Rappel :

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

 

L’Italie autorise à débarquer 182 migrants : « C’est la deuxième décision dans ce sens en une semaine »

L'Italie a autorisé le débarquement sur son territoire de 182 migrants secourus en mer [...].

«Nous sommes soulagés de constater que pour la deuxième fois en une semaine, l'Italie ouvre un port à des personnes secourues en Méditerranée», s'est félicité SOS Méditerranée.

[...]

Départ de Salvini

Ce revirement intervient après le départ du gouvernement du ministre de l'Intérieur d'extrême droite Matteo Salvini, tenant d'une ligne dure sur l'immigration. Un nouvel exécutif, fruit d'une alliance entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (gauche), a depuis pris ses fonctions.

[...]

Italie : un journaliste de la RAI invite Matteo Salvini à se suicider

Un journaliste de la radio publique italienne a interpellé sur Facebook Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême droite): « D’ici six mois tu vas te tirer dessus mon ennemi »

Un journaliste de la radio publique RAI a invité Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême droite) à se suicider, provoquant une vague de solidarité en faveur du leader souverainiste ainsi que l’ouverture d’une enquête à son égard.

Evoquant la décision de M. Salvini début août de faire chuter le gouvernement que la Ligue avait formé avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S, antisystème), Fabio Sanfilippo de Radio1, lui a adressé sur Facebook un message assassin.

 

 

« D’ici six mois tu vas te tirer dessus »

« Tu t’es pendu tout seul. Tu vas perdre 20 à 25 % des intentions de votes, tu le sais ? Et que vas-tu faire ? Tu n’as pas de travail, tu ne sais rien faire, tu n’as pas un siège de député européen, tu as perdu le poste de ministre », a écrit M. Sanfilippo sur sa page Facebook, selon le quotidien La Repubblica de samedi, le message ayant été depuis effacé.

« C’est vrai tu es au Parlement (M. Salvini est sénateur, ndlr) mais avec la vie que tu avais l’habitude de mener, d’ici six mois tu vas te tirer dessus mon ennemi », a ajouté le journaliste, selon la même source. « Je suis désolé pour ta fille mais elle aura le temps pour récupérer, il suffit qu’elle soit suivie par des personnes compétentes », avait conclu M. Sanfilippo en référence à la petite fille de Matteo Salvini.

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20minutes.fr

Italie : un extrémiste de gauche qui possédait un kit pour fabriquer des bombes libéré grâce à la Cour Européenne de droits de l’Homme

Christian Hofer : De nombreux sites d'extrême gauche soutiennent ce terroriste sur Internet (comme ici et ici ou ici et encore ici). C'est dire à quel point la violence et le terrorisme sont normaux pour ces individus.

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Bologne, l'anarchiste est libre.

Un kit de fabrication de bombes a été trouvé dans la maison du Divin Umoru.

Divine Umoru est libre. Mais l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (où un appel a été interjeté contre l'expulsion par les avocats de cet homme de 24 ans) est toujours manquant. Le Nigérian devait être expulsé d'Italie le mois dernier par décret car il était soupçonné de terrorisme : en 2016, il a été arrêté parce qu'on a trouvé dans sa maison un "kit" pour fabriquer des bombes.

Ces derniers jours, le ministère de l'Intérieur a expliqué à la Cour les motifs du décret d'expulsion et a demandé la levée de la suspension, mais la CEDH l'a rejetée ; la décision finale est maintenant attendue, selon les avocats Alessia Lauri et Cinzia Brandalise qui représentent Divine Umoru.

Le jeune homme est de sympathie anarchiste connue. Certains antagonistes ont manifesté à Malpensa le jour de l'expulsion de Divine, signalant qu'ils avaient "bloqué les portes d'embarquement". "Mais notre recours contre l'expulsion avait déjà été accepté par la Cour en début d'après-midi - précise l'avocate Alessia Lauri - et la décision de suspendre la mesure avait déjà été prise.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ilrestodelcarlino.it

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

 

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

Giuseppe Conte est un politicien proche du mouvement 5 étoiles.

 

https://www.youtube.com/watch?v=cevmAw-9iQc&t=5s

Dans cette vidéo qui se déroule au Forum économique mondial, Giuseppe Conte complote avec Merkel en lui déclarant qu'il est favorable aux migrants et l'informe comment il faut procéder pour bloquer Matteo Salvini car celui-ci se trouve très haut (35% à 36%) dans les sondages et représente un danger pour le Mouvement 5 étoiles. Les magouilles pro-migrants et anti-Salvini deviennent ainsi "démocratiques". Cette vidéo qui a été très commentée en Italie n'a jamais été diffusée en Suisse Romande et l'on comprend très bien pour quelle raison : elle dévoile comment les magouilles pro-migrants se passent dans les coulisses, bien à l'abri des regards des peuples européens.

Giuseppe Conte rappelle à Merkel qu'il est favorable à l'accueil des migrants comme à Malte (il sait que Merkel ne pense qu'à une seule chose, accueillir le plus de migrants possible et il sait comment lui plaire) :

Giuseppe Conte : Tu te souviens de Malte? Lorsque j'ai dit que j'irai prendre les femmes et les enfants avec l'avion? Parce que Juncker m'avait dit "Salvini déclare que tous les ports sont fermés". [...] Mais nous les prendrons à coup sûr. [Merkel hoche la tête et approuve vivement].

Giuseppe Conte : Mais Angela [il l'appelle par son prénom et la tutoie comme il le ferait pour une amie très proche], ne te fais pas de soucis, je suis très déterminé. Ma force est que si je dis "on va arrêter ça maintenant", ils ne se disputent plus. J'ai cette position.

Angela Merkel : Quel est le centre d'intérêt du Mouvement 5 étoiles?

Giuseppe Conte tout sourire : Dans la campagne électorale, il y en a beaucoup dans le parti qui disent "l'Allemagne est notre amie" et donc nous devons faire campagne contre la France. [NDLR : Merkel éclate de rire, sans doute très contente de voir tant de naïveté puisque Macron et Merkel sont sur la même longueur d'onde concernant les migrants].

Angela Merkel : C'est une approche très simpliste [En bon français : "Ce sont des imbéciles et ce sera très simple de les manipuler."].

Giuseppe Conte : Moi je pense que ce sera... Nous en sommes au début.

Angela Merkel : Donc Salvini est contre la France et l'Allemagne ? Et Di Maio (dirigeant du Mouvement 5 étoiles) est contre la France? [NDLR : Elle ne possède aucune connaissance de ce qui se passe dans les autres pays visiblement et c'est cette cinglée qui dicte la politique pour l'UE.]

Giuseppe Conte : Salvini est contre tous.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ilgiornale.it

Matteo Salvini appelle à une manifestation à Rome le 19 octobre

Le souverainiste Matteo Salvini a appelé jeudi ses soutiens à une "grande" manifestation à Rome, le 19 octobre.

Le chef de La Ligue, le souverainiste Matteo Salvini, qui a provoqué la chute prématurée du premier gouvernement populiste d'Italie et s'est retrouvé exclu du pouvoir, a appelé jeudi ses soutiens à une "grande" manifestation à Rome, le 19 octobre. "Le 19 octobre, je pense à une grande journée de la fierté italienne", a-t-il dit, dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux.

Dans la foulée du feu vert officiel donné au Premier ministre sortant, Giuseppe Conte, pour former un nouveau gouvernement né de l'entente entre le Parti démocrate (PD, centre gauche) et le Mouvement cinq étoiles (M5S, anti-système), il a lancé à ses détracteurs : "Vous ne vous libérerez pas de moi avec un petit jeu de palais, je ne lâche pas le morceau".

"Ils ne dureront pas longtemps, nous nous préparons déjà"

Le ministre de l'Intérieur encore en poste a promis un retour de son parti sur le devant de la scène, "plus déterminé que jamais", fustigeant "un gouvernement qui naît à Bruxelles" et affirmant que "l'Italie ne sera le serf de personne".
"Ils ne dureront pas longtemps, nous nous préparons déjà. Ils ne peuvent pas refuser aux Italiens le droit au vote", a déclaré Matteo Salvini, en parlant d'une "folle envie de reconstruire".

Matteo Salvini a aussi lancé un avertissement contre ceux qui seraient tentés d'abolir son "décret sécurité", son texte phare destiné à juguler l'immigration clandestine, estimant qu'ils "feront du tort aux Italiens". "Quelqu'un veut-il faire repartir le business de l'immigration clandestine ?", s'est-il interrogé. D'ici à la mi-octobre, Matteo Salvini promet l'organisation de "stands dans toute l'Italie les 21 et 22 septembre, pour réclamer la démocratie, le respect du vote et des règles". Et il espère aussi une large participation à un meeting politique de son parti, le 15 septembre à Bergame, dans sa région de Lombardie (nord).

Europe1.fr

Migrants : la nouvelle loi italienne contre les ONG alarme l’ONU. « Il faut vérifier sa compatibilité avec le droit européen. »

L'agence onusienne pour les réfugiés dénonce la loi adoptée par le Parlement italien qui permettrait notamment de confisquer les bateaux des ONG.

Salvini alerte l'Europe et les Nations unies. Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l'ONU s'est dit "inquiet" ce mardi après l'adoption par le Parlement italien d'une loi plus répressive contre les ONG qui secourent des migrants en Méditerranée. La Commission européenne a pour sa part annoncé son intention "d'analyser" la nouvelle législation italienne afin de "vérifier sa compatibilité avec le droit européen", a précisé un de ses porte-parole.

[NDLR : pour bien faire pleurer dans les chaumières, l'ONU manipule les Européens en agitant une photo exhibant une femme et un très jeune enfant, c'est-à-dire l'infime minorité des migrants. Mais la même instance se garde bien de parler des nombreux crimes de ces migrants en Europe, entre agressions sexuelles sur mineures, abus des institutions sociales et autres violences.]

 

 

[...]

Le HCR défend le "rôle inestimable" des ONG

Après l'affront de Carola Rackete, la capitaine du Sea-Watch 3 qui avait accosté de force à Lampedusa pour débarquer des migrants secourus en mer, le texte donne la possibilité d'intercepter préventivement un navire et d'infliger jusqu'à 10 ans de prison pour toute résistance. Il accroît aussi les possibilités d'écoutes et de recours pour des agents sous couverture pour lutter contre toute forme de complicité à l'immigration clandestine.

Le HCR s'est dit "inquiet de cette décision". "Imposer des amendes ou d'autres pénalités aux commandants risque de dissuader ou d'empêcher des navires privés de mener des activités de secours en mer au moment où les États européens se sont pratiquement désengagés des efforts de sauvetage en Méditerranée centrale", a expliqué l'agence de l'ONU. Pour le HCR, les ONG "jouent un rôle inestimable" dans le sauvetage des réfugiés et des migrants qui tentent de traverser la mer pour rejoindre les côtes européennes. "L'engagement et l'humanité qui les motivent ne doivent pas être criminalisés ou stigmatisés", a estimé l'agence.

[...]

Lexpress.fr

 

Rappels :

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU : « Je viens d’inaugurer une stratégie contre les discours de haine »

Migrants : l’ONU appelle à ne pas pénaliser les navires humanitaires

Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose

Pacte mondial des migrations.Selon un rapport de l’ONU, l’Europe devrait accueillir 160 millions d’immigrés avant 2025, en majorité musulmans, vidéo 4’22

L’Italie fixe à 1 million d’euros l’amende passible pour les navires des ONG

Des sanctions plus dures pour les navires humanitaires. [...]

Le décret fixe désormais à 1 million d'euros l'amende maximale dont sont passibles les navires entrant dans les eaux italiennes sans autorisation, contre 50 000 euros auparavant. Il prévoit également l'arrestation des capitaines ignorant l'ordre de rester en dehors des eaux territoriales et permet la saisie automatique des navires par les autorités navales. [...]

Francetvinfo.fr

Berlin attaque Salvini : « Rouvrez les ports aux navires des ONG ».

L'Allemagne fait pression sur le gouvernement italien afin de l'obliger à accueillir les migrants : "Quel est l'intérêt de faire attendre les navires ?"

Berlin revient pour faire lourdement pression sur le gouvernement italien.

L'appel a été lancé par le ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, qui l'a adressé directement à Matteo Salvini en se plaignant que, "au cours des douze derniers mois, l'Allemagne a accueilli 180 réfugiés en Méditerranée" et en accusant l'Italie de ne pas faire assez pour gérer l'urgence des débarquements.  Cette accusation est totalement infondée, étant donné que l'Union européenne nous [les Italiens] a laissés seuls pendant des années pour gérer les flux irréguliers de personnes désespérées embarquant depuis les côtes d'Afrique du Nord.

Au cours des sept derniers mois, les attaques du gouvernement allemand ont été continues. Aussi la récente révélation de la présence de deux journalistes de la télévision d'Etat Ard à bord du navire Sea Watch 3 nous a fait ouvrir les yeux sur les intérêts de Berlin à fomenter le chaos en Méditerranée pour mettre en difficulté le gouvernement de Giuseppe Conte [Président du Conseil des ministres d'Italie] et, en particulier, Salvini.

Selon l'enquête publiée par un site de contre-information d'extrême droite, Journalistenwatch.com, l'attaque éclair du commandant Carola Rackete à Lampedusa (de l'incursion au large des côtes libyennes à l'arrivée dans le port sicilien, à cela s'ajoute l'éperonnage contre le patrouilleur de la Guardia di Finanza) est "une brillante œuvre de propagande" de la chaîne publique allemande, "probablement avec l'intention de provoquer à tout prix une confrontation avec les autorités italiennes". Un dessin inquiétant qui, selon une analyse approfondie du Guardian, aurait pu être soutenu également au sein de l'exécutif dirigé par la chancelière Angela Merkel (une thèse, entre autres choses, également confirmée par l'ancien chef des services secrets Hans-Georg Maaßen).

Après le silence qui a suivi le cas de Sea Watch 3, un bateau appartenant à une ONG allemande, Seehofer est revenu pour frapper fort contre Salvini, agitant le cas du "Gregoretti",  un navire de la Garde côtière amarré dimanche dernier devant le port d'Augusta avec 115 migrants clandestins à son bord.

"Matteo [Salvini], quel est l'intérêt de toujours appliquer la même procédure si au final les migrants finissent toujours par débarquer à terre ?", a-t-il déclaré hier lors d'une conférence de presse à Berlin. "Je veux éviter - poursuit-il - une répétition du même schéma à chaque fois, avec un bateau transportant des migrants qui attendent 8 ou 14 jours au large des côtes italiennes et Salvini qui ne veut pas qu'ils débarquent. Mais ils finissent toujours par se retrouver à terre de toute façon, parce que les migrants s'effondrent, tombent malades ou qu'il y a des femmes enceintes".

Après le récent sommet d'Helsinki, les deux ministres de l'Intérieur devront se réunir à nouveau en septembre pour faire le point sur l'urgence de l'immigration. A cette occasion, l'Allemagne présentera une nouvelle procédure qui, d'une part, "répond au besoin de sauvetage en mer" et, d'autre part, " parvient à bloquer la traite des êtres humains par les passeurs.

Toutefois, les relations entre les deux pays restent tendues. Et pas seulement en raison des pressions continues de Merkel pour que Carola Rackete soit relâchée lorsque cette dernière avait été arrêtée. Les révélations récentes sur les "cas Dublin" renvoyés à Rome avec des vols charters après avoir été "mis sous sédatifs" ont encore davantage miné les relations. Et les demandes indues de Seehofer ne font qu'aggraver la situation, rendant la confrontation et le dialogue impossibles. Egalement parce que Salvini n'est pas prêt à reculer d'un millimètre. "Nous n'allons rien ouvrir, les ports restent fermées - le leader de la Lega l'a dit clairement lors d'une retransmission en direct sur Facebook - nous ne sommes pas le camp de réfugiés de l'Europe".

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Ilgiornale.it

Italie. Le chantage continue : Encore une fois, ONG et migrants font pressions sur l’Italie.

Deux ONG, une allemande et une espagnole, sont plongées dans un nouveau bras de fer avec l'Italie et l'Union européenne pour faire débarquer une petite centaine de migrants secourus mercredi et jeudi au large de la Libye.

Alors que l'Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières, s'apprête à appareiller pour la zone des secours au large de la Libye, l'Alan Kurdi de l'ONG allemande Sea-Eye et l'Open Arms de l'ONG espagnole Proactiva Open Arms sont passés à l'action coup sur coup.

Mercredi, l'Alan Kurdi a secouru 40 migrants originaires d'Afrique de l'Ouest, dont une femme enceinte de six mois, trois jeunes enfants, un homme blessé par balle et deux survivants du sanglant bombardement du centre de détention de Tajoura début juillet près de Tripoli.

Et jeudi, l'Open Arms a secouru 52 personnes, dont 16 femmes et deux bébés, retrouvées à la dérive sur une barque qui prenait l'eau et menaçait de chavirer, à mi-chemin entre la Libye et l'île italienne de Lampedusa.

Si l'Open Arms était encore dans la zone jeudi soir, l'Alan Kurdi se trouvait déjà au large de Lampedusa, à bonne distance cependant de la ligne des 12 milles nautiques (22,2 km) marquant les eaux territoriales italiennes.

Dès mercredi, Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur et leader d'extrême droite, a signé un décret interdisant ces eaux au navire allemand. Selon son ministère, les ministres de la Défense et des Transports, tous deux issus du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), ont également signé.

Jeudi, il a annoncé avoir été informé d'un message du gouvernement allemand à la Commission européenne réclamant le débarquement des 40 migrants à Lampedusa, sous peine de ne pas prendre en charge 30 migrants prévus dans un précédent accord.

Mercredi, une centaine de migrants bloqués depuis une semaine sur un navire des garde-côtes italiens avaient en effet pu débarquer en Sicile après un accord pour les répartir entre l'Église catholique italienne et cinq pays européens, dont l'Allemagne.

«Chantage»

«C'est un véritable chantage», a dénoncé M. Salvini en réaction au message allemand. «Cela confirme que d'autres pays européens considèrent l'Italie comme leur camp de réfugiés. Mais les choses ont changé. Nous n'acceptons plus les ordres et les invasions».

[...]

Lapresse.ca

 

Matteo Salvini menace de fermer les aéroports italiens si l’Allemagne renvoie des migrants par « charters »

Une nouvelle sortie fracassante de Matteo Salvini sur la question des migrants. Le ministre de l'Intérieur italien a prévenu, dimanche 7 octobre, qu'il fermerait tous les aéroports italiens si l'Allemagne s'avisait de renvoyer par "charters" des migrants, en application des accords de Dublin.

"Si quelqu'un, à Berlin ou à Bruxelles, pense débarquer en Italie des dizaines de migrants avec des vols charters non autorisés, qu'il sache qu'il n'y a pas et il n'y aura pas d'aéroport disponible. Nous fermons les aéroports comme nous avons fermé les ports", a écrit sur Twitter celui qui est également le chef de la Ligue, le parti d'extrême droite.

 

 

Samedi, le journal italien La Repubblica a affirmé que l'Office fédéral allemand en charge de l'immigration était en train d'envoyer de nombreuses lettres à des réfugiés arrivés dans l'Union européenne par l'Italie, en annonçant leur "transfert" imminent dans le cadre des accords de Dublin. Ces derniers obligent les migrants à déposer leur demande d'asile dans le premier pays européen où ils sont enregistrés. Le quotidien ajoute que "l'emploi de vols charters" n'est pas exclu et que le premier avion allemand pourrait arriver en Italie mardi.

Francetvinfo.fr

 

Nos remerciements à notre lectrice

Un migrant menace Salvini : « Supprimez le décret sur l’immigration ou bien c’est nous qui supprimerons Salvini! » (Vidéo)

Ils ont affiché une bannière, chanté des chansons. Évidemment contre le ministre de l'Intérieur qui, après une visite dans le district de Vasto, a présidé le comité pour la sécurité et l'ordre public.

Réaction de Matteo Salvini :

"Supprimez le décret ou nous supprimerons Salvini!". Et selon la gauche, celui qui répand la haine ce serait moi... ? lorsque vous êtes un hôte (nous l'espérons en situation régulière) d'un pays étranger, vous devriez aller sur la pointe des pieds et respecter la culture, les lois et les institutions.

 

 

 

 

Devant les caméras, l'un des étrangers s'est laissé aller à ce qui semble être une menace pour le chef de la Ligue. Le litige porte sur le décret "Security and Immigration", celui qui a été récemment approuvé et qui impose, entre autres, un resserrement de l’octroi de permis de séjour.

"Salvini n'a pas de projet pour les Italiens - dit le jeune étranger dans un italien boiteux- Il veut faire semblant d'être ici pour résoudre les problèmes... En réalité, il fait trainer les problèmes sociaux. Une loi hors de propos ne crée que des problèmes sociaux. C'est cela le problème".

Puis il lance un appel contre le locataire du Viminale: "Nous sommes sur la place pour dire à Salvini: 'Ou tu supprimes ce décret ou bien c'est nous qui supprimerons Salvini."

Ilgiornale.it

 

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

« Je ne parle qu’aux gens sobres » lance Matteo Salvini à Jean-Claude Juncker

Une phrase lancée par Jean-Claude Juncker sur le projet de budget italien a fortement déplu à Matteo Salvini. Le Luxembourgeois avait estimé que le projet de budget italien présenté par Salvini qui prévoyait un déficit de 2,4% du PIB pour les trois années à venir (contre 1,6% envisagé précédemment) était "hors des clous".

La veille, Juncker avait fait fait part de son inquiétude en expliquant qu'il ne voulait pas " après avoir géré la très difficile crise grecque, nous nous retrouvions dans une nouvelle crise, cette fois-ci en Italie".

Ces remarques ont fortement déplu au chef du parti eurosceptique d'extrême droite "La Ligue" qui a expliqué asséné sèchement sur une chaîne italienne : "Je ne parle qu'avec des gens sobres qui ne font pas de comparaisons qui ne tiennent pas la route".

"Il devrait boire deux verres d'eau avant d'ouvrir la bouche, et arrêter de répandre des menaces non-existantes" a-t-il ajouté parlant de Jean-Claude Juncker.

L'ambiance est donc toujours électrique entre Bruxelles et Rome. Peu de chance que les esprits s'apaisent, au moins jusqu'au 15 octobre, date à laquelle la Commission européenne examinera ce projet.

Atlantico.fr

Italie : Salvini menacé de mort sur une affiche d’universitaires de gauche à Bologne

Encore un autre manifeste contre le ministre de l'Intérieur et sa politique contre l'immigration sauvage et incontrôlée, affiché lors d'une manifestation universitaire à Bologne. Son effigie apparaît au centre d'un réticule avec l'inscription "Assassin. Visez-le "

Dans la Via Zamboni, en effet, une petite procession organisée par le Collettivo Universitario Autonomo (Cua) s'est réunie et, pour attirer l'attention des médias, elle a tenté de frapper un grand coup, quelque chose qui pourrait faire assez de bruit pour dépasser les frontières de Bologne. Le plat principal a été servi par l'élite du mouvement, qui a d'abord déroulé une longue banderole avec les mots "Salvini, Bologne te déteste ! non au racisme ! non au racisme !". Puis ils ont dévoilé leur véritable atout : une affiche avec l'image de Salvini bien encadrée dans un viseur et sur laquelle se trouve l'inscription "Assassin. Ciblez-le.".

Le Cua revendique son action sur la page Facebook dans une longue déclaration. "Aujourd’hui, depuis la rue Zamboni, au cœur du quartier universitaire, le cri d’hostilité et de mépris du racisme et de la politique suprémaciste mise en place par le nouveau ministre de l’Intérieur au cours des derniers mois s'est élevé. (...)

La réponse du ministre toujours via les réseaux sociaux a rapidement fusé : "A Bologne, les fils à papa habituels issus des centres sociaux (extrême gauche) m'ont mis un réticule avec l'inscription ASSASSIN. Je pense que quelques mois de service civil ou militaire leur feraient du bien, qu'en pensez-vous? ".

Même le maire de Bologne, Virgilio Merola, condamne le geste dans une déclaration. "Bologne ne menace pas et ne déteste personne. Celui qui le fait s'oppose à Bologne. Je ne suis certainement pas d'accord avec la politique de Salvini, mais je n'ai pas besoin de prononcer des mots de haine ".

D'autre part, les paroles du conseiller de Umberto Bosco (Ligue), rapportées par "BolognaToday" sont dures :

"(...) le moment est venu pour le magnifique recteur de prendre de magnifiques mesures à l'encontre des responsables. Pendant trop longtemps, l'Alma Mater a toléré et protégé ces fauteurs de troubles, les résultats se font attendre dans la rue Zamboni. "

Ilgiornale.it

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Encore une attaque de l’UE: « Nous sommes inquiets avec Salvini ». Ce dernier répond « qu’ils feraient mieux de se taire et de demander pardon. »

Le ministre luxembourgeois Asselborn ou le commissaire européen français Moscovici ne suffisaient pas. La liste des "faucons" anti-italiens de l’UE inclut désormais le slovaque Maros Sefcovic, Vice-président de la Commission européenne et premier candidat du groupe des socialistes et démocrates (S & D) en vue des Européennes pour diriger l'exécutif de l'Union.

Commentant au site ANSA la situation politique en Italie et le renforcement de la Lega de Matteo Salvini, il a déclaré : Nous devons nous assurer qu'à l'avenir, l'Italie sera à nouveau le grand pays du G7 fortement pro-européen. "Et puis il a ajouté:" Nous sommes tous inquiets".

Puis il attaque encore les populistes qui font de "fausses promesses" et "jouent avec le feu pour détruire notre coopération européenne et notre rêve européen".

La réponse du ministre de l'Intérieur est arrivée promptement "Une autre attaque de l’Europe contre l’Italie, contre la Ligue et le gouvernement. A présent, ils s'intéressent à nous, mais pendant des années les euroburocrates ont ignoré les demandes d’aide de notre pays pour arrêter les débarquements et ils nous ont refilé 700 000 immigrants. Ils feraient mieux de s'excuser et de se taire, " a répondu Salvini.

(...)

IlGiornale.it

Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Matteo Salvini : « Je suis payé par les Italiens pour aider nos jeunes à procréer et fonder une famille, pas pour les remplacer par de jeunes Africains »

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême droite), a comparé les migrants africains à des esclaves, jeudi 13 septembre, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche. La réplique du chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a été cinglante. (…)

Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, a fait ses déclarations lors d’une session à huis clos d’une conférence sur les migrations et la sécurité, organisée par l’Autriche. « J’ai entendu quelqu’un dire que nous avions besoin de l’immigration parce que la population vieillit. Je vois les choses tout à fait différemment », a dit Salvini lors de cette conférence, dont des enregistrements vidéo ont été diffusés, vendredi 14 septembre.

« Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, comme c’était le cas il y a des années. Et non pas pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants […]. Peut-être, au Luxembourg, ce besoin existe-t-il. Mais en Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas », a expliqué Matteo Salvini.

« Allez, allez, allez ! »

Quelques places plus loin à la tribune, était assis le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Il l’a interrompu en français en répétant « Allez, allez, allez ! », laissant là percer son indignation. Puis le ministre luxembourgeois lui a répondu par ces mots : « Au Luxembourg, nous avons eu des dizaines de milliers d’immigrants italiens. Ils sont venus comme migrants, qui ont travaillé au Luxembourg pour que vous, en Italie, vous ayez de l’argent pour payer pour vos enfants ». Et le ministre de conclure, toujours en français : « Merde alors ! »

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