Bavière : Violée par un réfugié d’Érythrée à deux reprises, une Allemande est abandonnée par l’administration de son propre pays

Daniela R., 27 ans, kinésithérapeute en formation, a été violée en août. Jusqu'à aujourd'hui, elle est sans abri, sans argent et sans perspectives d'avenir. Jusqu'à récemment, son assurance maladie ne voulait même pas payer son test VIH.

Munich - Daniela R. rencontre le jeune homme le 10 août au pont de l'Isar à Bad Tölz* autour d'une cigarette [NDLR : dans un autre article, le journaliste précise qu'il s'agit d'un réfugié d'Erythrée]. Elle l'accompagne à son appartement. Là, le jeune homme de 22 ans l'attaque, la maltraite, l'étrangle, la viole et la menace de mort. Secrètement, face à la crainte de la mort, Daniela R. écrit à ses colocataires. Ce sont des messages WhatsApp* désespérés auxquels personne ne répond. Le jeune homme de 22 ans la viole une seconde fois, puis s'endort. À un moment donné, Daniela R. ose composer le 911. Elle est secourue par la police.

Entre-temps, l'auteur du délit a été condamné*. Sept ans d'emprisonnement pour viol aggravé. Alors dossier clos ? Pour l'agresseur, peut-être. Pour la victime, la nuit du crime a marqué le début d'une lutte pour la survie qui se poursuit encore aujourd'hui.

Daniela R., cheveux blonds, yeux bleus, 27 ans, semble organisée et ordonnée. Seuls ses yeux qui rougissent de plus en plus et les traits doux de son visage, soudainement déformés par la douleur, laissent deviner le poids du traumatisme.

Violée, puis abandonnée par tout le monde

Non seulement parce qu'elle a été violée, mais aussi parce qu'elle a d'abord été victime et ensuite abandonnée par tout le monde. Daniela ne veut pas de pitié. Elle veut que son histoire soit entendue afin qu'une telle chose n'arrive à personne d'autre. Par exemple, le choc à la pharmacie, lorsque Daniela doit payer la pilule du lendemain et qu'elle craint de ne pas avoir assez d'argent sur son compte. 35 euros. Daniela vit de l'allocation chômage II et elle est complètement fauchée. Des secondes angoissantes. Puis ça lui revient. Elle vient de gagner son recours contre l'agence pour l'emploi. Il y a assez d'argent pour la pilule du lendemain. Juste assez. C'est la première fois que Daniela R. se sent complètement impuissante et très seule depuis que la police l'a secourue.

Le viol n'est pas une raison : l'assurance maladie ne veut pas prendre en charge le test de dépistage du VIH

Daniela et son gynécologue ne savent pas encore qu'elle doit également payer les frais de laboratoire pour tous les tests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, y compris le test VIH. Avec les coûts des séjours hospitaliers, cela représente 500 euros. Depuis, Daniela se bat pour être remboursée.

Violée - et deux jours plus tard SDF - Daniela devient une vagabonde

Le 13 août, ses colocataires mettent Daniela R. à la porte de son appartement de Tölz parce qu'ils ne veulent pas avoir affaire à la police. Daniela ne dispose pas d'un bail régulier. Deux jours après avoir été violée, Daniela devient une sans abri.

Depuis ce jour, Daniela ne vit plus dans un appartement à elle. Elle devient une vagabonde au milieu de la Haute Bavière. Et la peur l'habite toujours. La panique de devoir aller dans un endroit où elle vit sans protection avec des hommes étrangers. "J'avais incroyablement peur. Tout le temps." A l'époque, les seules personnes de confiance étaient les fonctionnaires de la police judiciaire de Weilheim. "Il n'y a que là que je me suis sentie en sécurité." Bien sûr, ils ne peuvent pas non plus l'aider à trouver un endroit où vivre. Elle n'était pas autorisée à dormir dans les cellules.

Un refuge pour femmes ? Daniela R. n'y a pas droit

Daniela R. appelle le service d'urgence pour les femmes. Là, on lui dit qu'elle n'a pas droit à une place dans un foyer pour femmes. Les places y sont réservées aux victimes de violences domestiques. Ce n'est pas le cas de Daniela.

Dans sa détresse, Daniela est admise dans une clinique. Là-bas, on lui dit qu'elle a besoin d'un soutien psychologique pour gérer le traumatisme. Mais les places sont entièrement réservées. Daniela reste dans le service normal pour les patients psychiatriques.

Accusations dans la clinique : "Ce n'est pas un refuge pour sans-abri", déclare une infirmière.

[...]

La clinique n'est pas un refuge pour sans-abri, lui dit une infirmière. De vrais patients auraient besoin de son lit. "Je me suis sentie comme une coupable à ce moment-là." Daniela emménage avec un ami. Il n'y a qu'une seule pièce, un seul lit, aucune intimité. Pourtant, pour la première fois, Daniela se sent en sécurité - et en même temps, elle sait qu'elle doit aller de l'avant.

L'organisation der Weisse Ring [NDLR : Association à but non lucratif qui aide les personnes ayant été victimes d'un crime.] la soutient depuis le début. Elle souhaite prendre en charge les frais de laboratoire et les frais médicaux. Daniela demande à l'agence pour l'emploi si elle est autorisée à accepter l'allocation ou si les vivres lui seront alors coupés. On lui répond qu'elle devrait le justifier dans une demande. Daniela écrit plusieurs pages. La demande est rejetée.

En fait, les bénéficiaires d'allocations de chômage sont autorisés à accepter des dons. C'est simplement que les travailleurs sociaux ne le savent pas toujours. (...) "Daniela R. a eu beaucoup de chance là-bas. Vous n'imaginez pas le nombre d'affaires de viols qui sont abandonnées." déclare Andrea Hölzel, membre de l'Anneau blanc, qui s'occupe de Daniela.

Six mois après le crime, l'assurance maladie paie

Entre-temps, plus de six mois après le crime, Daniela a reçu un contrat de location pour un appartement social. La caisse d'assurance maladie a également pris contact, après que Daniela a accumulé une longue correspondance avec elle, avec l'Association bavaroise des médecins de l'assurance maladie obligatoire et même avec l'Ordre des médecins bavarois. On lui a dit que les coûts seraient finalement couverts. Il s'agissait d'une "décision au cas par cas". Daniela a remboursé le don reçu de l'Anneau Blanc.

Alors au final, tout va bien ? Dossier clos ? Daniela hésite, regarde le ciel ensoleillé de Munich. "Je ne sais pas." La jeune femme de 27 ans apprend actuellement le métier de kinésithérapeute, mais un jour, elle devra avoir un contact physique étroit et quotidien avec des inconnus, "je ne sais pas si je le pourrai". Daniela est traumatisée. Il est difficile de dire si c'est à cause du crime de la mi-août ou de ses expériences des mois suivants.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Merkur.de (1) / Merkur.de (2)


Note : Depuis de nombreuses années, il est plus facile de vivre en tant que réfugié en Europe qu'en tant qu'Européen pauvre. Si un racisme systémique existe, il est dirigé contre les autochtones et ce sont nos propres gouvernements qui l'organisent, avec notre argent. Nos dirigeants nous imposent une immigration criminelle et patriarcale que nous ne voulons pas et nous abandonnent face à leurs violences sous couvert "d'enrichissement multiculturel" alors qu'ils connaissent la vérité.

Berlin nomme des islamistes à la commission contre le racisme anti-musulman. Ils sont également membres d’un parti politique de gauche.

Mohamad Hajjaj a été nommé par le Land de Berlin à la "Commission d'experts sur le racisme anti-musulman". Son association Inssan a reçu environ 1,3 million d'euros des contribuables. Mais Hajjaj était actif dans des associations considérées comme islamistes par l'Office de protection de la Constitution.

Le 26 février, la "Commission d'experts sur le racisme anti-musulman" mise en place par le Land de Berlin a commencé ses travaux. Le comité doit élaborer des "recommandations pour la poursuite du travail de prévention du racisme anti-musulman" d'ici le printemps 2022, avait alors annoncé Dirk Behrendt (Verts), le responsable du département sénatorial de la justice, de la protection des consommateurs et de la lutte contre les discriminations.

Deux des six membres ont été envoyés par le Forum islamique chargé de l'intégration : Lydia Nofal et Mohamad Hajjaj, la présidente et le directeur général de l'association islamique Inssan.

Les investigations du WELT montrent qu'Inssan et les personnes citées ont des liens avec des organisations islamistes, dont certaines ont été - ou sont surveillées - par l'Office pour la protection de la Constitution. Néanmoins, l'Inssan a été soutenu pendant des années par d'importants fonds fédéraux et étatiques. L'association basée à Berlin a été fondée en 2002 et, selon ses propres déclarations, poursuit l'objectif de "promouvoir le développement d'un islam de langue allemande".

Nofal et Hajjaj sont actifs dans de nombreux comités et organisations. Tous deux sont membres du conseil régional du Conseil central des musulmans de Berlin, tous deux sont membres du groupe de travail SPD des sociaux-démocrates musulmans. M. Nofal a également été nommé par la chancellerie du Sénat de Berlin au conseil consultatif de l'Institut de théologie islamique de l'université Humboldt de Berlin.

(...)

Welt.de

Berlin : des subventions au Covid détournées par les islamistes et pour financer le terrorisme

Dans trois cas au moins, des indices indiquent que l'aide au Covid a été utilisée pour financer le terrorisme dans des zones de guerre au Moyen-Orient. Rien qu'à Berlin, des enquêtes sont déjà en cours contre plus de 60 personnes et associations de mosquées.

Selon les informations du WELT AM SONNTAG, l'aide d'urgence du gouvernement fédéral a également bénéficié aux extrémistes islamistes. "Dans des cas spécifiques, il existe des soupçons de financement direct du terrorisme", ont déclaré les autorités judiciaires de Berlin.

Le service de sécurité de l'État et le ministère public mènent actuellement plus d'une centaine d'enquêtes dans la capitale contre une soixantaine d'individus, d'associations de mosquées et d'organisations considérés comme appartenant au milieu islamiste. Les autorités enquêtent pour savoir si et dans quelle mesure l'aide d'urgence dédiée au Covid a été perçue sans qu'une demande ait été faite.

Les enquêteurs parlent de "bandes organisées". Dans trois cas au moins, des éléments indiquent que l'aide dédiée au Covid a été utilisée pour financer le terrorisme dans des zones de guerre au Moyen-Orient. En outre, des membres du groupe salafiste et antisémite Jama'atu, qui a récemment été interdit par le Sénat de Berlin, et Ahmad Armih, connu comme un prédicateur de haine, ont reçu une subvention dédiée au Covid. Dans ces cas également, il existe des soupçons de fraude. Anis Amri, le poseur de bombe du marché de Noël de Berlin, était lié au groupe Jama'atu.

Au total, le montant des dommages de toutes ces affaires s'élève à environ un million d'euros. 250 000 euros ont déjà été saisis durant des perquisitions. Au cours des derniers mois, le bureau de la police criminelle (LKA) a perquisitionné plusieurs mosquées, associations et résidences privées à Berlin avec un important contingent d'enquêteurs. La fraude aux subventions peut être sanctionnée par une peine de prison allant jusqu'à cinq ans, voire dix ans dans les cas graves.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

 

Horreur à Berlin : Des Irakiens partaient en chasse pour violer des jeunes femmes

A Berlin, des hommes en meute partent à la chasse la nuit. Ils traînent des jeunes femmes dans un SUV. Ils se jettent sur elles l’un après l’autre. Ils les violent pendant des heures...

L'un d'entre eux a été condamné par le tribunal régional ce lundi : Wisam B. (33 ans), anciennement policier en Irak. La sentence : 13 ans, six mois de prison pour viols particulièrement graves, prise d'otages, privation de liberté, lésions corporelles.

Il n'était pas le seul accusé. Il y avait également son frère Karrar (25 ans), tous deux nés à Bagdad, citoyens irakiens. Le frère aîné vit à Charlottenburg, le plus jeune à Spandau.

Sa première victime date du 27 mars 2018. Il s'agit de l'ex-petite amie de 14 ans de son frère. La scène du crime était son appartement. Quatre autres ont suivi...

► Une jeune femme qu'il a rencontrée dans un club est rentrée avec lui - par sympathie. Pour en savoir plus sur sa vie difficile dans son pays d'origine....

► La fois suivante, l'accusé était dans la voiture avec un complice. Deux Australiens l'ont pris pour un taxi Uber. Après s'être débarrassé du petit ami de la femme, celle-ci a été violée - sur le siège arrière.

► Le 18 janvier 2020, vers 3h30 du matin, trois d'entre eux ont attrapé une diplômée du secondaire alors qu'elle sortait du club " Mensch Meier " dans la Storkower Straße (Berlin-Friedrichshain). Ils l'ont traînée dans un SUV, l'ont étranglée et violée. D'abord dans la voiture. Plus tard, dans l'appartement de l'accusé. La juge a décrit "quatre heures d'enfer", d'"agonie". Et de graves conséquences psychologiques. À 7 h 20, ils auraient jeté la jeune femme blessée dans la rue à Berlin-Charlottenburg.

► 23 février 2020. Cinq semaines plus tard, il y avait même quatre violeurs brutaux en chasse. Au club techno "Berghain", ils ont saisi une jeune femme de 21 ans, ils lui ont enfoncé 3 comprimés d'ecstasy dans la gorge et ils se sont rués sur elle à maintes reprises sans protection. Avant de jeter leur victime hors de la voiture avec de graves blessures génitales, ils ont effacé toutes les données de localisation de son téléphone portable.

La lycéenne a été capable de se souvenir d'une partie du numéro de la plaque d'immatriculation et des détails de l'appartement où a eu lieu le crime. Les agresseurs ont laissé des empreintes génétiques sous forme d'ADN. Ils sont derrière les barreaux depuis le 25 mars 2020.

La juge a déclaré : "L'accusé a détruit la vie de cinq jeunes femmes." Ses actions étaient caractérisées par un profond mépris pour les femmes... "Et l'expression d'un désir sadique de pouvoir." Elle a affirmé qu'il avait agi avec un sentiment de supériorité, sans la moindre émotion humaine.

Au tribunal, il s'est tu, il a nié, il a menti... dégradant ainsi ses victimes une fois de plus. "Nous sommes à court de mots face à la souffrance insensée qu'il a causée", a poursuivi la juge.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

 

 

Merkel encourage les migrants à prendre la nationalité allemande : “Nous allons faire en sorte que la diversité soit perçue positivement”

La chancelière Angela Merkel (CDU) encourage les migrants à prendre la nationalité allemande. Il existe encore des désavantages structurels pour les migrants, a déclaré Mme Merkel après le sommet sur l'intégration.

 

 

Au cours des prochains mois, avec nos tables rondes, avec les processus d'intégration, avec les forums thématiques que nous avons mis en place, nous ferons en sorte que le thème de la diversité soit plus fortement perçu comme un sujet positif. Nous pensons qu'avec cette approche, nous pouvons aussi contribuer à plus d'intégration et en même temps à plus de succès économique.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Faz.net / Bundesregierung.de


Rappels :

Dresde (All.) : l’Afghan, jugé pour tentative de viol sur une adolescente, essaie de se rajeunir afin de ne pas être condamné

Uelzen (All.) : Une adolescente violée par deux réfugiés syriens qu’elle avait aidés. Ils sont condamnés à du sursis.

Plattling (All.) : L’Afghan massacre sa petite amie à coups de couteaux par jalousie « Ce n’est qu’une femme »

Lohmar (All.) : « Ils ont eu du plaisir à tuer ». 2 requérants d’asile marocains condamnés pour meurtre par torture

 

Accès secret aux données : la police allemande sera autorisée à consulter les courriels et les données du Cloud, même pour des infractions mineures

Le gouvernement allemand a ajouté un passage au projet de loi modifiant le code de procédure pénale qui permet aux autorités de consulter les données accessibles via le Cloud. Les experts juridiques font part de leurs préoccupations.

[...]

StPO-E : la dernière version contient une disposition étonnante

Dans la dernière version du projet, les juristes ont remarqué un changement qu'ils considèrent comme assez problématique. Il s'agit du nouveau paragraphe 95a du code de procédure pénale qui est prévu. Il vise à fournir aux services répressifs tels que la police et le ministère public un moyen simple de rassembler des preuves. À cette fin, ils doivent être autorisés à accéder aux courriers électroniques et autres données stockées dans le Cloud de manière secrète, c'est-à-dire sans en informer la personne concernée.

Les pénalistes comme Mayeul Hiéramente, qui en parle sur Netzpolitik.org, y voient rien de moins qu'un changement de paradigme. Jusqu'à présent, la plus grande transparence possible a été appliquée lors des procédures pénales. Selon M. Hiéramente, ces mesures cachées ne pouvaient avoir lieu que dans le cadre de conditions strictes et après une procédure formellement détaillée.

Le nouveau règlement affaiblirait cette protection des personnes concernées, car un soupçon suffirait pour offrir l'accès secret aux données. Dans la pratique, ce n'est pas un gros obstacle, selon l'avocat.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

T3n.de

Mölln (All.) : Un professeur poignardé à la tête. Un Syrien appréhendé.

Dans une école de langues à Mölln, dans le district de Herzogtum Lauenburg, un ancien élève a attaqué un professeur avec un couteau et l'a gravement blessé. Le contexte de l'agression est encore flou, a déclaré vendredi Ulla Hingst, procureur général de Lübeck. Selon Ulla Hingst, l'agresseur, un Syrien de 32 ans, fait l'objet d'une enquête pour tentative d'homicide.

Il aurait approché l'enseignant de 44 ans de l'école vers midi jeudi, déclarant qu'il voulait s'inscrire à un nouveau cours de langue. Alors que le professeur écrivait quelque chose sur un formulaire, l'accusé aurait soudainement attaqué le jeune homme de 44 ans avec un couteau et l'aurait poignardé à la tête, à hauteur des oreilles.

Le professeur a été emmené à l’hôpital. La vie de l'homme de 44 ans n'est pas en danger et il a déjà pu quitter l'hôpital.

L'auteur et la victime ne se connaissaient que de vue. L'agresseur n'avait jamais suivi de cours avec la victime, a déclaré Ulla Hingst.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour LesObservateurs.ch)

Welt.de

Allemagne : la Covid-19 Déclenche une Nouvelle Vague d’Antisémitisme… chez les naturalisés

 Soeren Kern -4 mars 2021

  • En 2020, la police allemande a fait état de 2275 délits de haine antisémite - six par jour environ - selon les données préliminaires fournies par le gouvernement fédéral. Soit une hausse de plus de 10% par rapport aux chiffres de 2019 ... La police a pu identifier 1367 suspects - mais cinq personnes seulement ont fini par être arrêtées.
  • Pourquoi si peu d'antisémites ont-ils à subir les conséquences judiciaires de leurs délits, surtout quand les responsables gouvernementaux proclament à qui veut l'entendre que la lutte contre l'antisémitisme est une priorité absolue ? L'explication est qu'il pourrait s'avérer politiquement incorrect d'identifier les vrais suspects.
  • Il n'est pas impossible que ce soit sur ordre des autorités politiques que la police allemande attribue systématiquement les délits antisémites non résolus à l'extrême droite.
  • « Pourquoi la majorité des actes antisémites sont-ils systématiquement attribués à des Allemands « de droite » ? Une explication politicienne serait que l'antisémitisme en hausse constante peut être utilisé comme une arme politique "contre la droite" ». Tichys Einblick.
  • « Nombre d'experts ont protesté contre l'attribution systématique de la majorité des actes antisémites à l'extrême droite, estimant que la police ferait bien de se pencher sur les agissements des organisations islamistes et islamiques » - Die Welt .
  • « Aujourd'hui, l'antisémitisme n'est pas un phénomène marginal d'extrême droite. Il touche au cœur de notre société. » - Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Mass.
En Allemagne, des manifestants anti-confinement ont banalisé l'Holocauste en se faisant passer pour des Juifs persécutés par le régime nazi et en se mettant en scène comme des résistants en lutte contre un gouvernement qui selon eux, serait antidémocratique. Pour d'autres manifestants, les quarantaines et confinements imposés par le gouvernement sont équivalents aux camps de concentration nazis. Photo : le 18 novembre 2020, à Berlin, alors que la police disperse une manifestation contre les mesures gouvernementales visant à limiter la propagation du coronavirus, un manifestant brandit une analogie entre la loi sur la protection des citoyens du gouvernement Merkel et le décret de 1933 pour la protection du peuple et de l'État qui attribue les pleins pouvoirs à Adolf Hitler. (Photo par Tobias Schwarz / AFP via Getty Images)

Selon de nouvelles statistiques publiées par le gouvernement allemand, le nombre de délits liée à la haine antisémite a atteint en 2020 son plus haut niveau depuis deux décennies. L'antisémitisme en Allemagne n'a fait que croître ces dernières années, alimenté en partie par l'extrême gauche anti-israélienne et les migrations de masse en provenance du monde musulman. Le problème est exacerbé par les complotistes d'extrême droite qui imputent aux Juifs et à Israël la responsabilité de la pandémie.

En 2020, la police allemande a recensé 2275 délits de haine antisémite - six par jour environ -, un bilan établi à partir des données préliminaires recueillies par le gouvernement fédéral. Le total est supérieur de 10% à celui de 2019 qui était déjà une année record... Les chiffres officiels ne font état que des délits signalés à la police ; il est vraisemblable que le nombre réel d'incidents est beaucoup plus élevé.

Selon le Tagesspiegel qui a publié les nouvelles statistiques le 11 février, la police a identifié 1 367 suspects. Curieusement, cinq d'entre eux seulement ont été arrêtés. Les chiffres montrent aussi que 55 délits antisémites (environ 2,5%) ont été accompagnés de violences. Les autres incidents se résument à des propos haineux sur Internet, des dégâts matériels ou des actes de propagande tels que des graffitis anti-juifs.

Les statistiques 2020 des actes antisémites révèlent une année record depuis 2001 date à laquelle la police criminelle fédérale (Bundeskriminalamt, BKA) a créé la catégorie des Délits à Motivation Politique (Politisch motivierte Kriminalität, PMK).

Identifier les Auteurs

Pourquoi si peu de délinquants antisémites ont-ils à faire face aux conséquences juridiques de leurs actes, alors que les responsables gouvernementaux proclament haut et fort que la lutte contre l'antisémitisme est une priorité absolue ? Il n'est pas exclu que l'identification des vrais suspects soit perçue comme très politiquement incorrecte.

Les statistiques 2020 sur l'antisémitisme ne comportent aucune information sur les antécédents des auteurs. Tagesspiegel, comme les autres médias allemands, rejette la responsabilité de l'antisémitisme sur l'extrême droite :

« Pour la police, la majorité des délits antisémites sont des infractions de droite. Les islamistes, les gauchistes et autres haïsseurs de juifs apparaissent à peine dans les statistiques. »

Ces dernières années, des études indépendantes ont tenté d'inverser la perspective en montrant que seule une fraction des attaques commises contre les Juifs en Allemagne, était imputable à l'extrême droite. Pour le Centre de recherche et d'information sur l'antisémitisme (RIAS, Recherche-und Informationsstelle Antisemitismus), basé à Berlin, moins de 20% des délits antisémites commis à Berlin en 2018, peuvent être attribués à l'extrême droite.

En 2017, un sondage de l'Université de Bielefeld mené auprès de la communauté juive a révélé que 60% des délits antisémites seraient le fait de musulmans, le reste se partageant équitablement entre l'extrême gauche (19%) et l'extrême droite (19%).
Les musulmans sont également accusés d'être responsables de 81% des délits antisémites violents. Selon ce même sondage, 70% des Juifs allemands pensent que l'immigration musulmane de masse a alimenté l'antisémitisme en Allemagne.

Mais imperturbablement, peut-être sur recommandation des autorités politiques, la police allemande attribue systématiquement à l'extrême droite, tous les délits antisémites non résolus.
Il est même arrivé que la police accuse l'extrême droite d'avoir scandé le slogan nazi " Sieg Heil " lors d'une manifestation islamiste Al-Qods à Berlin.

Le directeur du RIAS, Benjamin Steinitz, explique que "Sieg Heil" ou "Juifs Dehors" sont des slogans très populaires dans les cercles islamistes. La plupart des incidents antisémites sont attribués à des citoyens allemands a-t-il ajouté, mais les statistiques ne précisent pas qu'il pourrait s'agir d'immigrants musulmans récemment naturalisés.

Dans un rapport rendu en avril 2017, le Groupe d'experts indépendant sur l'antisémitisme (Unabhängigen Expertenkreises Antisemitismus), qui conseille le gouvernement allemand, a conclu :

« Les délits xénophobes et antisémites sont toujours attribués à l'extrême droite alors que rien, ni détail, ni suspect, ne permet d'étayer la chose. Cela peut entraîner une image déformée de la motivation du crime et de ses auteurs. »

En mai 2019, après que le ministère de l'Intérieur a imputé 90% des attaques antisémites à la « droite », l'influent blog allemand Tichys Einblick a écrit :

« Le nombre d'actes antisémites en Allemagne s'accroit de manière inquiétante ... Cela va des graffitis antisémites aux violences physiques en passant par des attaques contre les biens détenus par les Juifs et les menaces. L'antisémitisme est une honte pour tout le pays. Les statistiques indiquent que 90% des délits antisémites sont commis par des extrémistes de droite. Mais ... les auteurs sont anonymes et ne sont jamais arrêtés. Comment être sûr qu'une croix gammée ou une insulte antisémite soit de droite ? Il s'agit en réalité, d'une simple supposition de la police.

« Très récemment, une enquête parlementaire a révélé que la « droite » était pointée du doigt pour une grande partie des délits antisémites - 120 cas sur 253 -, et cela même si les motivations des auteurs sont demeurées inconnues ...

« Michael Wolfssohn, historien bien connu et expert de l'antisémitisme, affirme que la principale menace qui pèse sur les Juifs en Allemagne et en Europe, est l'antisémitisme musulman.

« Pourquoi la majorité des actes antisémites sont-ils attribués à des Allemands « de droite » ? Une opération politique n'est pas à exclure. La montée de l'antisémitisme peut être utilisée comme une arme politique « contre la droite ».

En juillet 2019, peu après que la police a fourni au Sénat allemand des statistiques inexactes sur les auteurs de délits de haine contre les Juifs, Die Welt a écrit :

« Cela fait un certain temps que les experts critiquent l'attribution systématique des délits antisémites à l'extrême droite et regrettent que les cercles islamistes et musulmans, soient passés sous silence ».

En janvier 2021, le ministère israélien des Affaires de la diaspora a écrit sur l'antisémitisme en Allemagne :

« Parfois, la police n'intervient même pas et observe un incident antisémite sans bouger. Cet immobilisme tient au fait que la police ne reconnaît pas un incident antisémite ou ne comprend pas que des propos ouvertement antisémites sont un problème contre lequel il convient d'agir immédiatement. Ce manque de sensibilisation aboutit à ce que la plupart des plaintes ne sont pas prises en considération par la police.

En sus, chaque fois que les suspects sont inconnus et qu'aucun détail n'indique une autre possibilité, la police continue d'attribuer les incidents antisémites à la 'droite'. Les rapports du Bundestag établis sur la base de statistiques policières, attribuent l'écrasante majorité des délits (94%) à des motivations idéologiques de droite. Régulièrement, cette analyse est contestée par des organismes de veille sur l'antisémitisme, des élus, des dirigeants et experts de la communauté juive, ainsi que par le commissaire fédéral à l'antisémitisme. Tous affirment que le système de classement de la police déforme le mobile, réduit inutilement le cercle des auteurs possibles et entrave l'élaboration de politiques efficaces. »

En 2020, le grand rabbin de Munich, Shmuel Aharon Brodman, a été victime d'un incident qui a été particulièrement médiatisé. Le 9 juillet, quatre hommes l'ont agressé verbalement à sa descente du tramway, proférant des insultes et des commentaires désobligeants sur l'État d'Israël. Brodman a expliqué que ses agresseurs parlaient anglais et arabe. La police a déclaré par la suite que les suspects présumés étaient âgés de 20 à 30 ans et qu'ils étaient d'origine arabe.

Certes, l'extrême droite porte une certaine responsabilité dans le développement de l'antisémitisme en Allemagne - mais cette responsabilité n'a rien de fondamental comme on le croit souvent. Monica Schwarz-Friesel, grande spécialiste allemande de l'antisémitisme, explique que ce qui fascine les médias et rend l'extrême droite allemande si effrayante est la haine sans fard qu'elle exprime à l'égard des Juifs et d'Israël. En revanche, les gauchistes dissimulent leur antisémitisme derrière l'antisionisme et l'activisme propalestinien.

Antisémitisme lié au coronavirus

Le coronavirus a été à l'origine d'un sursaut antisémite en Allemagne en 2020. Des groupes marginaux ont utilisé la pandémie pour accuser les Juifs de complot. De vieilles techniques médiévales de construction d'un bouc émissaire juif ont ainsi resurgi, certains accusant les Juifs d'avoir fabriqué le coronavirus pour étendre leur contrôle sur la planète.

Cet antisémitisme lié au coronavirus s'est donné libre cours sur Internet. Dans son Rapport annuel 2020 sur l'antisémitisme, rendu public le 27 janvier 2021, le ministère israélien des Affaires de la diaspora, s'est livré à une évaluation complète de l'antisémitisme lié au coronavirus en Allemagne :

« En 2020, 42 300 posts rédigées par 11 240 utilisateurs ont été classées comme antisémites par l'ACMS [système de cyber-surveillance de l'antisémitisme]. Les posts se sont répartis comme suit : le nouvel antisémitisme [antisionisme et critique du gouvernement israélien] et l'antisémitisme classique [diabolisation des juifs, théories du complot juif et appel à la violence explicite contre les juifs] ont fait jeu égal avec respectivement 39,1% des posts et 40,5% des posts. La négation de l'Holocauste et la distorsion des faits à son propos ont représenté 20,4% ... des expressions de haine contre les Juif

« Les posts qui banalisent l'Holocauste et ceux qui accusent les Juifs d'être à l'origine de la Covid-19 sont en augmentation depuis mars. Les contenus antisémites type illustrent différentes formes de théories du complot et 53,4% d'entre eux reprennent des messages antisémites classiques ...

« De vieux codes antisémites à peine modifiés ont resurgi pour stigmatiser « l'influence » que les Juifs exercent sur la marche du monde et les énormes profits qu'ils empochent grâce aux vaccins. Comme il se doit, ils ont été accusés de prendre le contrôle de l'économie mondiale et d'assoir ensuite leur domination sur la planète ...

« Des personnalités juives bien connues comme la famille Rothschild ou George Soros ont été cités comme soutiens, cerveaux ou profiteurs de la pandémie en raison de leur influence présumée sur l'industrie pharmaceutique.

« Les antivaccins comparent également les centres de vaccination à Auschwitz, et affirment que la police met en place une dictature et que tous ceux qui refusent le vaccin iront en camp de concentration ... »

Les contestations liées au coronavirus

Comme ailleurs en Europe, le gouvernement fédéral et les pouvoirs locaux en Allemagne ont tenté d'enrayer la pandémie à l'aide de confinements, couvre feux et autres restrictions de déplacements pour les personnes. L'imposition de mesures étendues de distanciation sociale ont généré une grande détresse économique et financière, et sont à l'origine d'importantes manifestations antigouvernementales.

Les Allemands opposés aux confinements ont surgi de tous les horizons politiques : ils n'étaient ni de gauche ni de droite, mais représentaient un bon échantillon de toutes les personnes soucieuses de liberté d'expression et de liberté de réunion qui entendent défendre les libertés civiles contre des mesures gouvernementales répressives.

Nombre de manifestations ont été organisées par un petit mouvement dont la popularité va croissant appelé Querdenker (« Pensées hors-pistes » ou « Penseurs hors codes ») qui s'oppose à la « dictature Merkill Corona » de la chancelière Angela Merkel.

Querdenker a été fondé par Michael Ballweg, un fabricant de logiciels de Stuttgart, pour obliger le gouvernement Merkel a lever les restrictions liées au coronavirus sur la base du respect des droits constitutionnels fondamentaux. Son manifeste déclare :

« Nous insistons sur les 20 premiers articles de notre constitution : droits de l'homme ; droits individuels ; liberté de croyance et de conscience ; liberté d'opinion ; liberté de réunion ; liberté de mouvement. Nous sommes non partisans et n'excluons aucune opinion.

Le mouvement compte désormais 70 sections à travers l'Allemagne et a organisé plus de 100 manifestations contre le coronavirus qui auraient attiré au moins 100 000 personnes.

L'une des plus grandes manifestations de Querdenker a eu lieu à Berlin le 29 août 2020. Pas moins de 40 000 personnes - libertaires, constitutionnalistes, verts, ésotériques, naturopathes, militants LGBT, négationnistes de la pandémie, militants antivaccins et anti-masque, familles avec enfants... - se sont rassemblées pour protester contre les politiques gouvernementales liées à la lutte contre le coronavirus. Mais plusieurs manifestations ont fini en émeutes parce qu'elles avaient été infiltrées par plusieurs centaines d'agitateurs d'extrême droite agitant des drapeaux nazis.

Depuis lors, chacun de ces rassemblements a donné lieu à des dizaines d'incidents antisémites. Certains manifestants sont apparus portant des t-shirts ornés d'une étoile jaune de type nazie dans lesquels le mot « juif » a été remplacé par « non vacciné ». D'autres arboraient des panneaux sur lesquels on pouvait lire « La vaccination rend libre », une référence au slogan « Le travail rend libre » qui ornait l'entrée du camp de concentration d'Auschwitz. Certains ont évoqué la « solution finale de la question Corona » ainsi que la « vaccination à Dachau ».

Nombre de manifestants ont banalisé l'Holocauste en se comparant aux Juifs persécutés par les nazis et d'autres se sont présenté comme des résistants opposés à un gouvernement prétendument antidémocratique. D'autres protestataires ont comparé les confinements sanitaires aux camps de prisonniers de l'époque nazie. Il en est même qui ont affirmé qu'ayant expérimenté le confinement, ils savaient désormais ce qu'Anne Frank avait pu ressentir.

« Ils banalisent la Shoah quand ils comparant les mesures prises contre la pandémie à l'Holocauste », a regretté Alexander Rasumny de RIAS. « Ce phénomène est très blessant pour tous les gens qui ont eu à souffrir de la Shoah, en fait pour tous les juifs. »

Voyant les théories du complot resurgir à l'occasion de la pandémie, le ministre des Affaires étrangères Heiko Maas a admis que « aujourd'hui, l'antisémitisme n'est pas un phénomène marginal confiné à l'extrême droite. Il touche au cœur de notre société. »

Le commissaire à l'antisémitisme du gouvernement allemand, Felix Klein, a lui aussi tiré le signal d'alarme : la pandémie fertilise une agitation anti-juive a-t-il expliqué.

« Malheureusement, les Juifs et Israël sont immédiatement devenus une cible. Le discours de haine antisémite se répand rapidement sur Internet, notamment sur les plateformes de réseaux sociaux.

« On entend parler d'un contrôle juif sur l'économie mondiale, des bénéfices juifs concernant un éventuel vaccin, d'armes biologiques développées par Israël, ou d'une tentative juive de réduire la population mondiale. Les formes d'antisémitisme les plus grossières éclosent au grand jour.

« Le passé a apporté une preuve tragique que les mots peuvent devenir des actes. Chaque individu est ici interpellé en intervenant et en signalant des diffamations antisémites aux opérateurs de la plateforme."

La ministre de la Justice, Christine Lambrecht, a annoncé une action plus intensive contre les déclarations anti-juives sur Internet. « Nous allons pousser les plateformes en ligne à prendre leur part de responsabilité. Elles ne doivent pas permettre qu'on les utilise pour agiter et lancer des théories du complot ».

Pendant ce temps, l'analyste allemand Stefan Frank a mis en lumière le rôle des médias de gauche qui, en Allemagne et ailleurs, ont joué un rôle dans la promotion de thèmes anti-israéliens et antisionistes liés à la pandémie :

« Les activistes anti-israéliens font campagne dans les médias pour propager des fake news selon lesquelles les Palestiniens ne reçoivent pas de vaccins par la faute d'Israël. Ce n'est pas seulement l'Associated Press ou la ZDF (télévision publique allemande) qui sont à blâmer. Nombre d'autres médias sont impliqués....

« Ce phénomène n'indique pas seulement une aversion générale pour Israël, il révèle aussi une stratégie consciente de ne jamais rien rapporter de positif sur Israël. Si les vaccinations ont commencé en Israël, les lecteurs pourraient avoir l'idée que c'est une bonne chose. C'est pourquoi le message doit être transformé en son contraire en omettant les informations pertinentes, en les déformant et en mentant. »

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Rendu public le 27 janvier 2021, le rapport 2020 sur l'antisémitisme du ministère israélien des Affaires de la Diaspora notait :

« En 2021, l'Allemagne célébrera 1700 ans de vie juive sur son territoire [la première preuve documentée d'une présence juive au nord des Alpes date d'un édit pris en 321 par l'empereur Constantin autorisant le magistrat de Cologne à accepter des juifs] mais ce pays est toujours aux prises avec l'antisémitisme ...

« Partout et à chaque minute, des théories du complot accusent les juifs de tirer profit du coronavirus, ou de s'enrichir avec l'industrie pharmaceutique, d'être responsables de la propagation du virus, ou d'utiliser le virus pour instaurer un nouvel ordre mondial et affermir leur emprise sur l'économie mondiale. Les antivaccins portent des étoiles jaunes lors des manifestations et les mettent en ligne sur leurs profils de réseaux sociaux ; ils comparent les restrictions générées par la lutte contre le coronavirus aux restrictions imposées par les nazis aux Juifs pendant l'Holocauste et affirment qu'ils sont conduits au vaccin « comme des moutons à l'abattoir ».

Le chef du Conseil central des Juifs en Allemagne, Josef Schuster, a déclaré :

« Compte tenu des nombreux incidents antisémites qui ont eu lieu lors des manifestations anti-corona l'an dernier et des mythes complotistes qui se propagent sur Internet, il faut s'attendre à une hausse du nombre de délits antisémites. Malheureusement, elle est quasi certaine. Les statistiques préliminaires montrent que la radicalisation de la société progresse et que le respect dû aux minorités diminue. »

Le commissaire à l'antisémitisme du gouvernement allemand, Felix Klein, a ajouté :

« La montée de l'antisémitisme doit être considérée comme un avertissement. Au cours des prétendues manifestations contre la Covid 19, les limites de ce qui peut être dit ont été déplacées, la Shoah a été relativisée et les images bien connues de haine antisémite ont à nouveau surgi.

« L'augmentation des infractions pénales montre que la démocratie doit se défendre, notamment à l'occasion d'une crise pandémique comme celle que nous traversons. La cohésion sociale se mesure - surtout en Allemagne -, par la fermeté avec laquelle nous sommes unis contre la haine des Juifs. »

Dans une tribune publiée par Die Welt – « Plus de deux mille délits mais seulement cinq arrestations ? » - Le chroniqueur Henryk Broder a conclu :

« À l'exception de Brême et de Hambourg, chaque État fédéral a un « délégué à l'antisémitisme », et Berlin en compte même quatre. Ils sont tous d'accord : « Il n'y a pas de place pour l'antisémitisme en Allemagne ». Conséquences négatives des Lumières ? Les personnes qui s'accrochent aux théories du complot pourraient être tentées de croire à une corrélation, voire à une causalité : plus l'antisémitisme est combattu, plus il se répand. Les campagnes de sensibilisation peuvent donc avoir des conséquences négatives. Les gens font ce qu'il leur est demandé de ne pas faire. Fumer, boire, avoir des relations sexuelles non protégées, s'adonner à la malbouffe, ne pas respecter les limitations de vitesse sur l'autoroute. C'est pourquoi, par exemple, les suicides sont signalés avec beaucoup de prudence et personne ne doit être encouragé à les imiter.

« Si tel est le cas avec l'antisémitisme, le concept devrait alors être repensé. Les recettes traditionnelles se sont avérées peu utiles : lecture des journaux d'Anne Frank, Elie Wiesel et Imre Kertész, visites de camps de concentration, conversations avec des témoins contemporains. Le film « La liste de Schindler » est arrivé dans les cinémas allemands en 1994 et a attiré plus de six millions (!) de téléspectateurs.
Le film « a changé l'image de la dictature nazie et la conscience historique du meurtre des Juifs Européens (Deutschlandfunk Kultur). Vu de cette façon, l'Allemagne aurait dû depuis longtemps être une zone exempte d'antisémitisme, un modèle pour le monde entier, avec un ministre des Affaires étrangères qui « est entré en politique à cause d'Auschwitz ». Il est vraiment dommage qu'on ne puisse forcer la réalité à se comporter comme elle devrait le faire en théorie.

Soeren Kern est Senior Fellow au Gatestone Institute de New York.

source: https://fr.gatestoneinstitute.org/17144/allemagne-covid-antisemitisme

L’AfD placée sous surveillance policière

Le renseignement intérieur allemand a décidé de mettre l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) sous surveillance policière. Il estime que le parti d'extrême droite a multiplié les atteintes à l'ordre démocratique, ont indiqué mercredi des sources parlementaires à l'AFP.

L'Office de protection de la Constitution a placé la formation parmi les "cas suspects". Cela lui permet de surveiller ses communications ou encore d'introduire des informateurs dans ses rangs, ont indiqué ces sources, confirmant des informations de presse et ajoutant qu'une possible surveillance ne concernait pas ses députés et candidats aux élections à venir.

(...)

Le placement sous surveillance est marqué du sceau de l'infamie en Allemagne car en principe réservé à des groupuscules ultra-radicaux.

La coprésidente du groupe parlementaire de l'AfD a de son côté dénoncé une décision "purement politique" et "injustifiée". "L'AfD va évidement engager des poursuites en justice", a réagi Alice Weidel sur son compte Twitter.

(...)

Swissinfo.ch


Rappels :

Allemagne : Politiciens de l’AfD frappés, un stand détruit. Il s’agit d’une campagne de violence planifiée par les antifas

Allemagne : au cri de “Allah akbar”, le fils d’un membre de l’AFD grièvement blessé dans une attaque islamiste présumée

Allemagne : Les associations catholiques font de la publicité pour une « société colorée » et contre l’élection de l’AfD

La voiture des parents d’un député AfD incendiée.

Angela Merkel : cette alliance avec l’AfD est « impardonnable, cette élection doit être annulée »

Gilbert Casasus, professeur à l’UNIFR, souhaite un cordon sanitaire autour de l’AfD et absout l’extrême gauche

Uelzen (All.) : Une adolescente violée par deux réfugiés syriens qu’elle avait aidés. Ils sont condamnés à du sursis.

L'adolescente a aidé les deux jeunes hommes à s'intégrer, leur a même donné des cours d'allemand. Puis ils ont violé l'écolière de 15 ans.

Quatre ans après le crime, Annika R. (nom modifié, maintenant âgée de 19 ans) de Hanovre a fait face à ses bourreaux. Le tribunal de district de Uelzen a maintenant déclaré Mohamad T. (24 ans) et Schadi A. (24 ans) coupables.

En été 2016, la fille d'une aide aux réfugiés avait visité le logement des Syriens dans le district de Lüchow-Dannenberg. Au début, ils ont bu du thé dans la pièce, puis l'ambiance a basculé. Selon l'acte d'accusation, Mohamad T. a soudainement tenu les bras de la jeune fille pendant que son complice la déshabillait et la violait.

Après l'agression sexuelle, le duo a menacé : "Si tu dis quoi que ce soit, nous tuerons toute ta famille."

Ce n'est qu'un an plus tard, alors que l'un des agresseurs devait s'installer dans sa maison, qu'elle a rompu le silence.

Lors du procès devant le tribunal pour mineurs (les accusés étant adolescents au moment du crime) le duo, jusqu'alors impuni, a nié le crime. Verdict : deux ans de prison avec sursis pour Schadi A., 18 mois pour son complice, plus une amende de 500 euros chacun.

Björn Nordmann, avocat de la victime : "Il est important pour mon client que le tribunal l'ait cru. Les quatre dernières années ont été difficiles pour elle".

Les avocats de la défense des deux hommes ont fait appel du verdict.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

Lohmar (All.) : “Ils ont eu du plaisir à tuer”. 2 requérants d’asile marocains condamnés pour meurtre par torture

  • Deux hommes sont accusés d'avoir torturé et assassiné un homme de 45 ans pendant des heures.
  • Un accusé a été condamné à la réclusion à perpétuité. Le deuxième homme a été condamné à 11 ans de prison.
  • "Les deux personnes ont eu du plaisir à tuer", stipule le verdict.

Lors du procès d'un meurtre par torture dans un foyer de réfugiés à Lohmar (district de Rhein-Sieg), le tribunal de district de Bonn a condamné un prévenu à la réclusion à perpétuité. Un complice a été condamné à onze ans d'emprisonnement - en raison de sa consommation massive de drogues et d'alcool, il a été considéré comme ayant une capacité diminuée au moment du crime. Lundi, les deux accusés ont été reconnus coupables de meurtre cruel.

Les deux Marocains de 28 et 29 ans avaient ligoté et maltraité un homme de 45 ans dans sa chambre du logement municipal de Lohmar pendant plusieurs heures en juillet 2020. Entre autres, ils ont frappé le crâne de la victime plus de 20 fois avec un pied de table. Son visage a été complètement défiguré. L'autopsie a révélé 200 blessures cutanées sur tout le corps.

Un fonctionnaire a décrit sa première impression sur les lieux du crime avec ces mots: "C'était de la torture." Tout était couvert de sang. Au cours du procès, les accusés se sont largement appuyés sur les lacunes de leur mémoire.

(...)

Le président de la chambre a également déclaré que la frustration ne pouvait pas non plus être exclue. Les prévenus avaient précédemment appris que leur demande d'asile avait été rejetée. Puis ils ont rencontré la future victime. Ils ont bu et pris de la drogue pendant deux jours jusqu'à ce que "quelque chose se passe terriblement mal".

Après le verdict, les deux avocats de la défense ont déclaré qu'ils feraient appel.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Rnd.de

Amberg (All) : des individus arabes tentent d’enlever une fille de 13 ans et l’agressent sexuellement

Le jeudi 25 février, une jeune fille de 13 ans a été agressée près de la gare d'Amberg. La police criminelle enquête sur l'incident et lance un appel à témoins.

Comme l'écrit la préfecture de police du Haut-Palatinat dans son communiqué de presse, la jeune fille a été abordée par un homme entre la gare ferroviaire et la gare routière d'Amberg vers 19h20 jeudi. Il a essayé d'attirer la jeune fille de 13 ans dans sa voiture sous un faux prétexte.

Lorsque la jeune fille a refusé, elle a été enlacée par un deuxième homme et caressée au-dessus de ses vêtements.

Selon la police, un troisième homme se tenait à proximité et appartenait probablement au groupe. La jeune fille s'est défendue et s'est enfuie en direction de la gare routière, tout en étant poursuivie par l'un des hommes. (...) La jeune fille est ensuite rentrée chez elle. Puis elle a avisé la police avec ses parents.

Les inconnus sont décrits comme suit :

Personne 1 : 20-30 ans, 170-175 cm, d'apparence arabe, cheveux fins et bouclés, barbe noire au menton, haut noir avec inscription blanche "Champion" - dont le "C" en bleu et rouge

Personne 2 : 17-19 ans, 175-180 cm, apparence arabe, cheveux courts coiffés à l'envers, T-shirt bleu à rayures blanches, éventuellement veste en denim bleu clair

Personne 3 : vêtue de vêtements sombres, pas davantage d'informations

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Mittelbayerische.de

La Gambie torpille les expulsions de ses ressortissants venant d’Allemagne

Pourtant, il y en aurait des choses à dire, car le pays torpille les efforts de rapatriement de la République fédérale d’Allemagne à différents niveaux. Le 27 janvier dernier, les autorités de Banjul ont fait échouer une manœuvre d’expulsion collective organisée depuis la ville de Francfort. «Le jour de l’opération, 22 délinquants placés en détention en attendant leur expulsion ont été conduits à l’aéroport. La Gambie n’ayant pas donné la permission d’atterrir sur son territoire, l’opération a dû être annulée quelques heures avant le départ», confie un porte-parole du ministère de l’Intérieur du Bade-Wurtemberg à Die Welt — la majorité des Gambiens contraints de quitter le territoire vivent en Allemagne. On a tenté «de contacter les autorités gambiennes à plusieurs reprises afin d’obtenir la permission d’atterrir, sans succès», explique un fonctionnaire dans la confidence.

Déjà en octobre 2020, un vol charter avait dû être annulé, la Gambie n’ayant pas délivré d’autorisation d’atterrissage dans les temps, selon le ministère fédéral de l’Intérieur. Même les rapatriements individuels, effectués sur des vols de ligne et donc particulièrement coûteux, réussissent rarement. Selon une liste confidentielle de la police fédérale, 6569 Gambiens contraints de quitter le pays vivaient encore en Allemagne fin 2020. 42 ont été renvoyés dans leur pays d’origine au cours de l’année 2020 , et 53 autres ont été expulsés vers des pays de l’UE où ils avaient déjà introduit une demande d’asile.

(…)

Le président Adama Barrow s’attire également des ennuis, déclenchant des protestations et des vagues de colère sur Internet, à chaque fois qu’un avion rempli de rapatriés atterrit sur son territoire.

La solidarité avec les «backway boys», comme on appelle en Gambie les émigrants qui passent par la «porte arrière» du système d’asile européen, est forte. Aucun chef de gouvernement africain ne gagne des électeurs en autorisant des rapatriements.

La Gambie est particulièrement dépendante de l’argent envoyé par les émigrants ; ces transactions représentent environ 15 % de la production économique annuelle. Pour le spécialiste de la Gambie Yorck Wurms, ces versements sont une des principales raisons pour laquelle le pays est si peu disposé à reprendre ses ressortissants. «Aucun État ne prend plaisir à réduire sa principale source de revenus», explique le directeur d’Irara, une organisation de réinsertion qui aide les demandeurs d’asile déboutés à redémarrer une vie dans leur pays.

(…)

En réalité, les Africains de l’Ouest se distinguent tout particulièrement dans ce secteur de la criminalité. Selon le ministère de l’Intérieur du Baden-Württemberg, parmi les immigrants demandeurs d’asile, ceux qui viennent de «Gambie sont les premiers à enfreindre la loi sur les stupéfiants et à s’adonner au trafic de drogue».

Le Figaro

Via Fdesouche


Note : 

La Gambie est officiellement un pays musulman depuis décembre 2015.

Selon le Pew Research Center, en 2010, 95,1 % des habitants de la Gambie sont musulmans.

Rappels :

La Suisse condamnée pour le renvoi d’un homosexuel en Gambie

Lausanne. Un Gambien poignardé : sa mort est «liée à une transaction de stupéfiants». Un clandestin sénégalais soupçonné.

Un ministre gambien, accusé de torture, se plaint d’être traité de manière inhumaine par la Suisse

Bâle : Un Gambien tente de voler deux femmes et les frappe à coups de pieds

Covid-19. Le FMI octroie une aide d’urgence à 25 pays pauvres : Afghanistan, Bénin, Burkina Faso, Comores, Gambie, Guinée…

Allemagne : Politiciens de l’AfD frappés, un stand détruit. Il s’agit d’une campagne de violence planifiée par les antifas

Samedi dernier, le candidat de l'AfD Stephan Schwarz (36 ans) a été attaqué par 15 à 20 voyous à Schorndorf et a dû être transporté à l'hôpital.

Le stand d'information du parti a été complètement détruit lors de l'attaque. (...) L'incident a bénéficié d'une couverture médiatique dans toute l'Allemagne.

La police a par la suite arrêté provisoirement cinq suspects (18 à 25 ans), et la sécurité de l’État est en train d’enquêter. Le candidat de l'AfD, Stephan Schwarz, a depuis quitté l'hôpital.

Dans une lettre d'aveux présumée postée sur Indymedia [NDLR : un site web utilisé par les radicaux de gauche], des auteurs anonymes ont écrit : "Un an après l'attaque de Hanau, ceux qui s'agitent le plus agressivement contre tout ce qui n'est pas allemand et qui fournissent ainsi les munitions idéologiques aux terroristes de droite ont été amenés à comprendre qu'être raciste signifie encore et toujours avoir des ennuis".

Il est fait mention à la campagne «Action antifacsiste - Contre les solutions de crise de droite».

Le ministère de l'Intérieur de Bade-Wurtemberg a déclaré au journal Der Welt que cette campagne avait été "initiée par la scène d'extrême gauche de Bade-Wurtemberg au début du mois de février 2021".

 

https://www.youtube.com/watch?v=_0yJwv_QAVo&feature=emb_logo

 

Selon la déclaration, cela "visait les élections régionales dans le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat au printemps ainsi que les élections fédérales à l'automne de cette année". En outre, "diverses "actions antifascistes" ont été annoncées tout au long de l'année 2021".

Un portail en ligne distinct a même été mis en place pour la campagne de la gauche radicale. On y célèbre non seulement l'attaque de Schorndorf, mais on y discute également d'une action à Reutlingen au sud de Stuttgart, qui a également eu lieu samedi.

"Le matin, les antifas de Reutlingen et de Tübingen se sont rassemblés sur la place du marché et y ont tenu un stand d'information sur l'AfD", peut-on lire.

Selon leur déclaration, ils étaient également actifs à Francfort, en Hesse, et "avec 200 personnes dans la rue contre la présence de l'AfD à Mühlheim lors des élections du conseil municipal".

Un dépliant se trouve également sur la page de la campagne Antifa. Sous la rubrique "Saboter la campagne électorale de droite", des conseils sont donnés sur la manière de rendre inutilisables les affiches électorales de l'AfD ou de perturber les stands d'information.

Les politiciens de l'AfD sont particulièrement victimes de la violence

Avant tout, peu importe que leurs prospectus électoraux soient détruits ou simplement "modifiés"", écrivent les auteurs sur la page du tract. "Chaque geste contre leur propagande est un coup porté à leur encontre et leur enlève leur place dans l'opinion publique."

Ils poursuivent : "C'est pourquoi il devrait être possible pour chacun - militant ou cadre - de faire sa part pour rendre la campagne inconfortable et coûteuse pour la droite".

Selon le Welt, les attaques contre les politiciens ont récemment augmenté de manière significative. Le rapport indique que les politiciens de l'AfD sont particulièrement touchés.

Ainsi, 863 infractions ont été enregistrées à leur encontre au cours de l'année écoulée - ce qui correspond à plus de 40% de tous les cas comptabilisés.

Selon le Welt, sur un total de 52 crimes violents enregistrés contre des politiciens du Bundestag, 37 cas visaient des élus de l'AfD, suivis par des politiciens de l'Union et du SPD avec quatre cas chacun.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Tag24.de


Rappels :

Allemagne : Les Antifas se préparent à attaquer des policiers et des opposants politiques

En Allemagne, les Antifa lynchent un homme politique en pleine campagne électorale

Allemagne : Au parlement, la gauche soutient officiellement les extrémistes Antifas. « Merci aux Antifas »

Allemagne. Chemnitz : le parti d’Angela Merkel et la gauche soutiennent les antifas face aux patriotes allemands.

Allemagne : les antifas publient un guide du «touriste émeutier» avant une réunion du parti de droite l’Alternative pour l’Allemagne (AfD)

Allemagne. Les extrémistes Antifa ont perturbé le congrès de l’AfD à Cologne avec l’aide de dirigeants politiques de gauche

Suisse. Trafics de drogue : L’usage de traceurs GPS par la police jugée illégale à l’étranger (France, Albanie, Kosovo, Pays-Bas, Allemagne) sans autorisation

L’usage de traceurs GPS et de micros ne peut se faire à l’étranger sans autorisation. Le Tribunal fédéral vient de le rappeler à la justice vaudoise.
(...)

Le dossier est donc reparti au TF, qui vient de rendre un arrêt on ne peut plus clair: les données de localisation et les conversations enregistrées en Allemagne, en France, en Espagne, aux Pays-Bas, au Kosovo et en Albanie doivent être immédiatement détruites.

(...)

20Min.ch

Terrorisme : le «cerveau» présumé de l’EI jugé. Il était arrivé en Allemagne en tant que demandeur d’asile

Il est présenté comme le «cerveau» du groupe État islamique en Allemagne: le prédicateur irakien «Abou Walaa» risque mercredi onze ans de prison pour avoir radicalisé des jeunes et dirigé un réseau djihadiste.

Le principal accusé était arrivé en Allemagne comme demandeur d’asile en 2001 et a été arrêté en novembre 2016 après une longue enquête du renseignement intérieur. Très prudent et discret, il était surnommé «le prédicateur sans visage», car ses prêches en ligne, très regardés dans la jihadosphère, ne le montraient jamais de face. 

(...)

24Heures.ch

Allemagne. Immigration de masse dans les écoles : Le nivellement par le bas est visible et des parents allemands fuient certaines écoles.

La proportion d'enfants issus de l'immigration dans les écoles augmente. Beaucoup d'entre eux parlent mal l'allemand - un défi pour les enseignants et les camarades de classe. Comment un bon enseignement pourrait-il réussir?

Philipp Möller se souvient encore de la rentrée de sa fille: «On a vu exactement comment Klara, qui était d'abord allée à l'école avec une grande joie, revenait chaque jour un peu plus frustrée», raconte le Berlinois. La raison: "Le niveau de langue et donc le niveau d'apprentissage étaient si brutalement bas que l'enseignant avait du mal à y enseigner. Il n'y avait que quatre ou cinq autres enfants sans origine migratoire dans la classe", explique Philipp Möller. De nombreux camarades de classe auraient parlé un allemand très limité. "Parfois, Klara ne savait même pas de quoi ils parlaient".

Grâce à ses deux années de travail en tant qu'enseignant suppléant, il sait lui-même ce que c'est que lorsque les élèves et les enseignants ne parlent pas la même langue, et il a publié ses expériences dans le livre «Isch geh Schulhof» (2012).

L'enseignante Tanja R. (nom modifié) connaît également le problème. Dans son école, la proportion d'élèves dont la langue d'origine n'est pas l'allemand, comme on l'appelle en langage administratif, est de 80%. "Au début de chaque année scolaire, il est clair que le programme ne peut pas être réalisé", dit-elle.

Et le problème va au-delà de l'école primaire: "Les déficits linguistiques ne sont pas compensés lors des quatre premières années", explique la chercheuse en éducation Nele McElvany, directrice générale de l'Institut de recherche sur le développement scolaire de l'Université TU de Dortmund. Son institut dirige l'étude IGLU sur les compétences en lecture chez les enfants du primaire en Allemagne. Les études ont montré que même après quatre ans, il y avait des différences substantielles dans les compétences en lecture entre les enfants avec et sans origine migratoire.

(...)

Selon Mikrozensus [NDLR : système de recensement de la population], la proportion d'élèves issus de l'immigration dans les écoles générales et professionnelles à l'échelle nationale est d'environ 37 % en moyenne. "Nous nous attendons à ce qu'il augmente à l'avenir", a déclaré Madame Nele McElvany. La répartition des étudiants est très variable, déclare-t-elle. "Nonante pour cent vivent à Berlin ou dans les États de l'Allemagne de l'Ouest". Cependant, tous les enfants issus de l'immigration ne présentent pas de déficit linguistique.

(...)

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

Hennef (All.) : “Mon voisin Mohammed m’a violée et se trouve toujours en liberté”

Le coupable vit dans le quartier

Katrin Schneider ne quitte presque jamais la maison. Depuis des mois, elle vit un cauchemar dont elle ne semble pas se réveiller. Après un viol, elle rencontre son bourreau presque tous les jours car il habite la maison d'en face. L'auteur a déjà été condamné, mais il met tout en œuvre pour éviter d'aller en prison.

Katrin Schneider : "Il me donne le sentiment que je l'ai mérité".

"Il sort délibérément de la voiture, me donne toujours le sentiment que je mérite ce qu'il a fait à moi et à ma famille et il n'y a aucune trace de remords", déclare Mme Schneider dans l'interview accordée à RTL.

Un samedi de septembre 2019, sa vie a brusquement changé. Elle rentre chez elle après une fête d'entreprise. Son collègue de travail Mohammed B. l'accompagne. Schneider semble davantage en sécurité de rentrer avec quelqu'un. Mais l'homme dont elle espère la protection tombe soudain sur elle. Derrière un supermarché, il la viole. Par crainte de lui, elle n'appelle au secours, dit-elle.

La peine : trois ans et dix mois de prison

Katrin Schneider appelle la police. Son voisin est arrêté dans son appartement la même nuit. Plus d'un an après le crime, le tribunal régional de Bonn le condamne en octobre 2020 à trois ans et dix mois de prison pour viol particulièrement grave. Mais Mohammed B. est toujours libre aujourd'hui - son avocat a fait appel. Il s'agit d'examiner si le procès était formellement en règle. Cela ne devrait guère changer le verdict, mais en raison de l'appel, il pourrait s'écouler plus d'un an avant que le jugement ne devienne juridiquement contraignant.

(...)

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Rtl.de

 

Berlin. Logements : Les politiciens rouges et verts priorisent les demandeurs d’asile au détriment des Allemands

Le Sénat est en train de construire 53 bâtiments préfabriqués pour demandeurs d'asile, répartis dans toute la ville. Partout, les citoyens se battent contre cela, avec des arguments valables. Mais ils ne sont pas du tout entendus, critique Gunnar Schupelius.

Le logement modulaire pour les réfugiés (MUF) se développe partout. Et partout, il y a des problèmes avec les habitants. Pour trois raisons :

► Tout d'abord, l'avis des habitants n'est pas pris en considération, alors que le SPD, les Verts et la Gauche avaient promis la meilleure participation citoyenne qui soit.

► Deuxièmement, les MUF sont construits selon une loi spéciale sur la construction qui prévaut sur la plupart des règles applicables et même sur la protection des monuments historiques.

► Et troisièmement, les bâtiments sont très chers. Les coûts s'élèvent à 4500 euros par mètre carré. Dans le même temps, les MUF sont de simples bâtiments préfabriqués qui ne coûteraient que la moitié de ce qu'ils coûteraient s'ils appartenaient à des particuliers.

Mais ce n'est pas comme cela que ça se passe. Le MUF sera construit par des associations de logement appartenant au sénat. Par la suite, il sera loué au sénat pour 13,50 euros le mètre carré.

Un total de 53 MUF doivent être construits. Le Sénat investit près d'un milliard d'euros dans ce projet gigantesque, alors que la construction de logements normaux stagne. C'est une source d'indignation.

Un lecteur nous écrit : "Ici, dans le Weißensee, dans la Falkenberger Straße, malgré les litiges en cours, des MUF à plusieurs étages pour 300 réfugiés ont été construits à une distance de seulement 18 mètres des maisons individuelles construites il y a seulement douze ans. A l'époque, ce projet de construction, contrairement à d'autres, n'avait été annoncé nulle part."

La situation est assez similaire sur la Heidelberger Platz à Wilmersdorf. Ici, un bâtiment MUF en dalle pour 200 demandeurs d'asile se trouve juste à côté de la célèbre piscine intérieure et la surplombe. L'ensemble est protégé en tant que monument historique, et le développement résidentiel n'a pas été autorisé ici.

"Les habitants n'ont pas été informés à l'avance de ce projet de manière officielle", écrit l'initiative citoyenne locale dans une pétition adressée à la Chambre des représentants. "Sans clarification préalable, tous les vieux arbres ont été impitoyablement détruits." [NDLR : C'est cette fameuse gauche qui taxe et culpabilise les Occidentaux au sujet de l'environnement mais qui s'assoit sur notre patrimoine naturel et bétonne lorsqu'il s'agit des migrants. L'hypocrisie habituelle.]

C'est également ce qui va se passer à Paracelsus-Bad à Reinickendorf. Ici, même le président SPD du district, Jörg Stroedter, se bat contre ce projet du MUF. "Les zones résidentielles à proximité ont déjà "une forte pression sociale", a-t-il déclaré.

Mais tous ces arguments n'ont aucune valeur. Les voisins de l'Osteweg à Lichterfelde en ont fait l'expérience. Ici, un MUF avec 46 appartements (logement de une à cinq pièces) a été construit sur le site d'une école. 3000 habitants s'y sont opposés durant deux ans et ils n'ont pas été entendus. La liste de ces histoires est longue, il n'y a pas assez de place ici pour toutes les raconter.

Les partis au pouvoir parlent beaucoup de l'intégration des migrants qui sont admis. Mais vous ne pouvez intégrer ces immigrants que si la population autochtone est impliquée. Les Verts, la gauche et le SPD ne sont évidemment pas du tout intéressés par cela.

(Traduction libre Schwarze Rose pour les Observateurs.ch)

Bz-berlin.de


Note : des Think-tank socialistes comme Terra Nova ont particulièrement incité les partis à se baser sur les migrants plutôt que sur les autochtones, déplaçant ainsi le curseur des priorités sur l'immigration plutôt que sur le bien-être de nos propres populations.

Rappels :

Allemagne : Munich sponsorise officiellement le navire pour migrants Ocean Viking. Sa population offre 134’992 euros de dons, la ville ajoute encore 100’000 euros.

Berlin : Des milliers de personnes manifestent pour l'accueil des réfugiés "Nous avons de la place!"

Allemagne : Un réfugié syrien brigue un poste au Bundestag. Il veut modifier l’inscription « Le peuple allemand »

Allemagne : Les clans turcs pillent les retraités allemands : « Je gagne 250 000 euros par mois, je baise l’état allemand chaque jour » clame un escroc turc.

Allemagne : Elle déménage pour échapper à des migrants intolérants et aux violences répétées

Allemagne : Après avoir imposé une immigration de masse, Merkel injecte plus d’un milliard contre « le racisme et l’extrême droite »

Allemagne : « À Berlin, l’allemand n’est pas la langue d’origine pour 45% des écoliers du primaire »

La Ville de Berlin va introduire un quota de personnes d’origine étrangère dans le recrutement des fonctionnaires. Il est fixé à 35%, soit la proportion de ce groupe dans la population

Ravensbourg (All.) : une femme de 62 ans poignardée à mort par une jeune Turque qui tentait de lui voler son sac

La ville de Ravensbourg est endeuillée par la mort de Rosa L. (62 ans). Cette ouvrière d'une entreprise de biscuits a été poignardée à mort mardi soir par Yasmin (nom modifié), âgée de 15 ans et d'origine turque, alors qu'elle se battait pour son sac à main. L'adolescente est déjà bien connue des services de police.

Elle s'est vidée de son sang à la gare. Une coïncidence tragique a fait en sorte que leurs chemins se croisent.

Bild.de

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)


Note : Le site Pi-news.net précise que la victime a été poignardée au niveau du cou.