Donald Trump est de retour sur Internet et il est très en forme

Le 45e président des États-Unis est de retour. Pas encore en politique… Mais sur internet. Il lance un site rien qu’à lui pour faire le bilan et garder le contact.

Moins de trois mois après la fin de son mandat, Donald Trump lance cette semaine son site internet : 45office.com. "Bureau 45", comme 45e président des États-Unis (vous noterez la sobriété de l’intitulé). Nouvel outil de communication d’un ex-président ultra-connecté mais banni de Twitter et Facebook après l'attaque de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier dernier.

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Francetvinfo.fr

Accès secret aux données : la police allemande sera autorisée à consulter les courriels et les données du Cloud, même pour des infractions mineures

Le gouvernement allemand a ajouté un passage au projet de loi modifiant le code de procédure pénale qui permet aux autorités de consulter les données accessibles via le Cloud. Les experts juridiques font part de leurs préoccupations.

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StPO-E : la dernière version contient une disposition étonnante

Dans la dernière version du projet, les juristes ont remarqué un changement qu'ils considèrent comme assez problématique. Il s'agit du nouveau paragraphe 95a du code de procédure pénale qui est prévu. Il vise à fournir aux services répressifs tels que la police et le ministère public un moyen simple de rassembler des preuves. À cette fin, ils doivent être autorisés à accéder aux courriers électroniques et autres données stockées dans le Cloud de manière secrète, c'est-à-dire sans en informer la personne concernée.

Les pénalistes comme Mayeul Hiéramente, qui en parle sur Netzpolitik.org, y voient rien de moins qu'un changement de paradigme. Jusqu'à présent, la plus grande transparence possible a été appliquée lors des procédures pénales. Selon M. Hiéramente, ces mesures cachées ne pouvaient avoir lieu que dans le cadre de conditions strictes et après une procédure formellement détaillée.

Le nouveau règlement affaiblirait cette protection des personnes concernées, car un soupçon suffirait pour offrir l'accès secret aux données. Dans la pratique, ce n'est pas un gros obstacle, selon l'avocat.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

T3n.de

« Parler », le nouveau réseau social sur lequel les conservateurs se ruent

A l'heure où les géants Twitter et Facebook sont exhortés à surveiller les contenus qu'ils laissent circuler, les conservateurs américains qui s'estiment censurés par ces réseaux se ruent sur la toute jeune plateforme Parler, qui met en avant la liberté d'expression.

«Parler a été créée sur le principe que chacun a le droit de parler et d'être entendu», explique dans une lettre ouverte John Matze, directeur général du réseau et son cofondateur avec Jared Thomson, son ancien camarade de promotion de l'Université de Denver.

Leur credo: «nous refusons les censeurs et la censure», ajoute-t-il.

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Bluewin.ch / Site du réseau social Parler

Allemagne. Surveillance d’Internet : la ministre socialiste de la justice prévoit la divulgation des mots de passe des individus de droite suspectés de « haine »

Ni les extrémistes de gauche, ni les islamistes ne sont visés par ce projet. Ainsi on sait clairement qui la gauche protège et la confirmation du totalitarisme qu'elle cherche à remettre sur pied depuis de nombreuses années. L'Allemagne est visiblement retombée derrière le rideau de fer.

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La ministre fédérale de la Justice, Christine Lambrecht, suit les traces de son collègue du ministère de l'Intérieur, Horst Seehofer (CSU), en matière de surveillance.

Avec son projet de loi "contre l'extrémisme de droite et les crimes haineux", présenté vendredi, la politicienne du SPD ne veut pas seulement renforcer considérablement la loi Netzwerkdurchsetzungsgesetz (NetzDG) [NDLR : loi destinée à sanctionner les fake news et contenus haineux sur les réseaux sociaux] , déjà très controversée.

Elle prévoit également l'obligation pour WhatsApp, Gmail, Facebook, Tinder & Co. de divulguer les données sensibles des suspects tels que les mots de passe ou les adresses IP à chaque policier et à de nombreuses autres autorités de sécurité, parfois sans décision du juge.

[...]

Le ministère de la Justice souligne que les informations à communiquer doivent être "transmises immédiatement et intégralement".

Analyse automatisée

La vaste procédure d'information prévue par la réforme de la loi allemande sur les télémédias (TMG) s'applique également aux données utilisées pour protéger l'accès aux terminaux ou à des installations de stockage physiquement séparées de ceux-ci, par exemple dans le Cloud, indique le document.

L'information souhaitée "peut également être déterminée sur la base d'une adresse de protocole Internet attribuée à un moment donné", pour laquelle les données d'utilisation "peuvent également être évaluées automatiquement".

Le ministère de la Justice justifie cette initiative par "l'utilisation et l'importance croissantes des services de télémédias". Cet élément rendrait la collecte de données pertinentes "d'une importance capitale tant pour les poursuites pénales que pour la sécurité". Jusqu'à présent, le TMG ne disposait pas de règles "concernant les informations basées sur les adresses IP, la requête des mots de passe, la confidentialité des informations" et la forme de la demande. L'obligation pour les fournisseurs de services de télémédias de garder le silence sur de telles demandes est également expressément réglementée. [...]

Le concept du mot de passe n'est pas tout à fait clair, les fournisseurs eux-mêmes ne les enregistrent que sous forme hachée. Toutefois, pour obtenir des informations, "toutes les sources de données internes à l’entreprise doivent être prises en considération".

Le cercle des organismes autorisés pourrait difficilement être plus large. Il couvre toutes les "autorités chargées de la poursuite des infractions pénales ou des délits" et les services de sécurité, l’ensemble des services secrets de l’État fédéral et des Länder, ainsi que l'administration des douanes et les services chargés de lutte contre le travail au noir. En outre, les fournisseurs Internet devraient également divulguer explicitement les données d'inventaire dans la mesure où cela est "nécessaire pour faire respecter les droits de propriété intellectuelle" afin de lutter contre les violations des droits d'auteurs.

[...]

Cercle des parties obligées

Le cercle des parties engagées s'est également considérablement élargi : le terme télémédia englobe les médias sociaux et les blogs, les services de chat, les applications de jeux, les services d'information et les moteurs de recherche, les portails, les boutiques et sites Web privés, les services de messagerie Web, les podcasts et les espaces de rencontres. À cela s’ajoute une clause selon laquelle le fait d’être soi-disant "favorable" à des délits, par exemple sur les réseaux sociaux, doit être à nouveau criminalisé. [...]

Bitkom s'inquiète de cette initiative : "La loi présentée aujourd'hui jette par-dessus bord les valeurs fondamentales qui ont façonné notre coexistence en ligne et hors ligne pendant des décennies", se plaint l'association numérique. [...]

Mots de passe confidentiels délivrés sans ordonnance du tribunal

Selon l'annonce de Bitkom, il est étonnant que l'appel à la remise de mots de passe confidentiels sans ordonnance judiciaire ou à l'envoi automatisé d'identifiants Internet soit "soutenu par le ministère même qui a fait de la protection des données une priorité absolue". On ne peut que prier pour que des données aussi critiques ne tombent pas entre de mauvaises mains au sein des autorités.

L'association se montre critique à l'égard de l'obligation prévue pour les prestataires de services non seulement de supprimer tout contenu à caractère criminel, y compris les descriptions d'abus sexuels d'enfants, mais aussi "d'informer l'Office fédéral de la police criminelle de tout contenu non sollicité, y compris l'adresse IP de l'utilisateur et le numéro de port".

En particulier, lorsqu'il s'agit d'exprimer des opinions, la responsabilité pénale n'est nullement évidente. On ne peut pas éviter que le contenu et les données d'utilisateurs totalement inoffensifs ne soient transmis au BKA [NDLR : Office fédéral de police criminelle]. Des atteintes disproportionnées à la vie privée des utilisateurs sont programmées.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Heise.de

 

 

Marchés d’esclaves sur Internet : les géants du web au cœur d’une polémique au Moyen-Orient

Les géants du web sont au cœur d’une polémique au Moyen-Orient suite à une enquête de la BBC. Google, Apple, Facebook et Amazon (Gafa) sont accusés de faciliter, via leurs applications, les marchés illégaux d’esclaves, notamment au Koweït, où les domestiques venues d’Afrique sont nombreuses. 

La BBC a décidé d’enquêter au Koweït, où une grande majorité des foyers dispose de domestiques issues du continent africain.

 

 

[…]

Les enquêteurs de la BBC révèlent ainsi qu’un marché illégal s’organise pour les revendre sur internet, dans un vaste réseau qui concernerait des milliers de femmes. Sur diverses applications, on retrouve donc des petites annonces pour faire le commerce de ces jeunes femmes.

[…]

Metrotime

Via Fdesouche

Cologne : un département spécial pour poursuivre les commentaires haineux sur Internet, en collaboration avec les médias

Le procureur Christoph Hebbecker enquête sur les individus qui diffusent des propos haineux sur Internet. On le surnomme parfois "Stasi-Hebbecker". Mais il est fermement convaincu que son travail favorise la liberté d'opinion.

Le jour du procès survient. Le juriste de 34 ans se lève et lit une série de commentaires haineux dans l'atmosphère stérile de la salle d'audience. Le défendeur les a publié dans l'anonymat d'Internet, croyant que ceux-ci ne pourraient jamais être poursuivis. Mais à présent, ces slogans de droite sont liés à son nom et à son visage. Et il doit en répondre.

Depuis l'année dernière, en collaboration avec une collègue, Christoph Hebbecker est responsable du projet "Verfolgen statt nur löschen" ("Poursuivre au lieu de simplement supprimer") lancé conjointement avec l'Autorité des médias de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Il poursuit les cas graves de discours haineux à motivation politique sur Internet.

Le département spécial coopère avec des entreprises de médias telles que WDR [NDLR : « Radiodiffusion de l'Allemagne de l'Ouest Cologne»], RTL et plusieurs journaux. Les rédacteurs de ces médias annoncent les commentaires haineux selon une procédure numérique standard simple. Ils ont reçu une formation spéciale pour mieux comprendre ce qui est encore couvert par la liberté d'expression et ce qui pourrait constituer une infraction pénale. Il s'agit notamment de l'incitation à la haine et des appels à commettre des crimes.

[...]

Les accusés venaient de toute la République, explique Christoph Hebbecker. Parmi eux, il y avait plus d'hommes que de femmes, "mais plus de femmes que je ne le pensais".

Les hommes plus âgés sont surreprésentés, mais cela pourrait aussi être dû au fait qu'ils ont tendance à moins savoir comment rester anonymes sur Internet.

Huit mois de prison avec sursis pour avoir appelé à la violence contre les réfugiés et la Chancelière fédérale

Il y a quelque temps, par exemple, le parquet a perquisitionné l'appartement du propriétaire d'une petite entreprise d'électricité. Il a appelé à la violence sur Internet à l'encontre des réfugiés et de la chancelière Angela Merkel. "Absence totale de sentiment d'avoir commis un acte répréhensible." décrit Christoph Hebbecker. L'homme a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

[...]

D'où vient la haine ? C'est une question qui occupe également Christoph Hebbecker. Il n'a pas encore trouvé de réponse.

La Rhénanie-du-Nord-Westphalie n'est pas le seul Land qui s'arme actuellement contre le phénomène de la propagande haineuse. Le Land de Hesse, par exemple, est en train de créer des postes supplémentaires à l'Office central de lutte contre la criminalité sur Internet (ZIK). En Bavière, les entreprises de médias pourront signaler plus facilement les messages haineux dès l'automne. Le ministre de la Justice Georg Eisenreich (CSU) a établi une nouvelle directive : "D'abord signaler, puis supprimer".

(Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Tag24.de

« Lutte contre les commentaires haineux sur Internet » : La police perquisitionne des logements dans toute l’Allemagne

Jeudi, pour lutter contre les commentaires haineux sur Internet, la police a perquisitionné des appartements dans dix États fédéraux et a notamment saisi des ordinateurs.

La «journée d'action pour lutter contre les commentaires haineux» a été coordonnée par l'Office fédéral de police criminelle (BKA). 20 postes de police de Berlin, de Bavière, de Brandebourg, de Hesse, de Brême, de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, de Saxe, de Schleswig-Holstein, de Saxe-Anhalt et de Thuringe ont participé, comme l'a annoncé le BKA.

La police localise 29 suspects

Les 29 individus sont accusés, entre autres, d'avoir publié sur Internet des propos haineux punissables tels que des propos antisémites ou des propos xénophobes. En outre, ils sont soupçonnés d'avoir publiquement appelé à commettre des crimes.

Avec ce troisième jour d'action contre les messages haineux, les enquêteurs veulent souligner qu'Internet n'est pas une zone de non droit. L'incitation à la haine sur les réseaux sociaux ou dans les forums peut être punie d'une peine d'emprisonnement allant jusqu'à cinq ans. L'Office fédéral de police criminelle appelle à signaler la provocation et la haine sur Internet à la police.

 

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Devoir de précaution

 

Rappels:

Allemagne : Des députés de gauche perturbent la minute de silence pour une jeune fille de 14 ans assassinée par un migrant (vidéo)

Allemagne. Le meurtre de Susanna par un immigrant : de la presse du système à Merkel, tous coupables 

Allemagne. Göttingen : des migrants attaquent la police à coups de planches (Vidéo)

Allemagne. Susanna Feldman violée et tuée : le demandeur d’asile irakien a été arrêté. Il était déjà connu pour divers actes de délinquance.

Allemagne : 46 islamistes ont pu rester dans le pays grâce à l’office fédéral des migrations et des réfugiés

Suisse: le requérant d’asile nigérian n’était nullement menacé dans son pays et tenait un commerce à Majorque.

Les demandeurs d'asile pourront faire l'objet de recherches sur Facebook ou Twitter afin de vérifier leur identité.

En utilisant le Net, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a pu prouver qu'un requérant d'asile nigérian n'était nullement menacé dans son pays. Avant de venir en Suisse, l'homme a vécu à Majorque, où il tenait un commerce. L'épouse du demandeur d'asile avait publié des photographies sur Facebook. L'avocat du requérant avait critiqué cette manière de faire. Le Tribunal administratif fédéral a admis les investigations du SEM.

(...)

Source et article complet

La fin de l’Internet ouvert et le retour à l’âge des ténèbres

Par Jonathan Cook

Peut-on encore douter que l’accès à un internet relativement libre et ouvert s’achève rapidement en Occident ? En Chine et dans d’autres régimes autocratiques, les dirigeants ont tout simplement détourné l’Internet à leur guise, censurant les contenus qui menacent leur pouvoir. Mais dans l’Occident « démocratique », les chose se passent différemment. L’État n’a pas besoin d’intervenir directement – il sous-traite son sale boulot aux entreprises privées.

Suite

 

Islam. Pascal Gemperli, président de l’Union des associations musulmanes, appelle à faire la chasse aux commentaires hostiles à l’islam

Appuyé en cela par l'action de la Licra.

 

Germperli

 

Source

On rappelle que Le Temps claironnait que cet individu était un "musulman bien de chez nous". Oui c'est ainsi que la propagande et l'enfumage fonctionnent en Romandie.

Tellement de chez nous d'ailleurs qu'il se régale de faire condamner les commentaires "déviants" des sales kouffars suisses, censés être ses compatriotes, tout au bénéfice de sa véritable communauté.

Voilà qui est au moins clair pour ceux qui se poseraient des questions sur ce que feraient les gentils musulmans suisses en cas de conflits graves entre non musulmans et musulmans,

Rappels:

Vaud. Pascal Gemperli musulman converti: « le terrorisme chrétien est du même niveau que le terrorisme musulman ». La RTS parle de stigmatisation des musulmans et d’amalgame.

Pascal Gemperli, président de l’Union vaudoise des associations musulmanes « Nous, musulmans, nous sommes doublement victimes. »

Nos remerciements à Daniel B.

Suisse. La Licra met en place « un outil contre les commentaires racistes sur Internet. »

Le nouveau responsable valaisan de la LICRA, Philippe Natermod, souhaite faire condamner les commentaires et publications sur Internet estimées "racistes" ou "antisémites":

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La Licra prépare une contre-attaque face à ce genre de propos, une action hors cadre juridique.

"La voie pénale prend des mois et aboutit parfois à quelques jours-amendes avec sursis que les condmanés exhibent comme des victoires. Il faut autre chose", commente Philippe Nantermod.

Il explique que la Licra prépare un outil sur Internet dont le but est de "mettre en avant les gens qui écrivent de tels propos, pour qu'ils ne puissent pas se réfugier dans l'anonymat. Ils se revendiquent de la liberté d'expression.

Nous voulons les prendre à leur propre jeu et faire en sorte que leurs mots restent gravés, sauf s'ils font amende honorable."

Il y aura fort à faire, puisque, selon lui, de tels propos apparaissent "tous les jours" sur les réseaux sociaux.

Ce nouvel outil sera mis en place cet automne. Il permettra aussi aux internautes de dénoncer des propos haineux dès qu'ils apparaissent ligne.

Nos remerciements à Résistance Helvétique - Section Valais

Article complet réservé aux abonnés

Un « spécialiste de l’extrême droite » redoute le succès des Observateurs.ch sur Internet.

Christian Hofer: Ce "spécialiste" est déjà connu pour ses divagations concernant le drapeau suspendu dans le carnotzet de Freysinger.

Bien évidemment, ce même personnage utilise les expressions inventées par l'extrême gauche telle que "la fachosphère" ce qui en dit long sur son idéologie et les idées qu'il essaie d'imposer dans l'esprit des lecteurs.

Enfin, on notera que le SRC ne s'émeut guère des attentats ou de l'immigration de masse mais craint la réaction de certains Européens excédés par la situation.

On veut nous faire croire que tout ce qui se passe est normal alors que les peuples européens n'ont jamais été consultés et qu'ils doivent subir la violence, les vols, les agressions des nouveaux venus comme si tout cela était banal.

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(...)

Outre le PNS, la Suisse romande compte également le parti Résistance Helvétique, présent principalement dans les cantons de Genève, du Valais et de Vaud. Le parti est très actif sur les réseaux sociaux et a organisé ces derniers mois plusieurs conférences. Il tient également régulièrement des stands sur les marchés.

Dans son rapport, le SRC constate également que l’extrême droite peine à s’organiser. Toutes les tentatives d’organiser en Suisse une manifestation sous le nom de Pegida (Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident) ont en outre échoué. «On peut s’attendre par conséquent à ce que les milieux de l’extrême droite n’aillent pas au-delà de quelques actions violentes ne répondant à aucune stratégie, et qu’ils continuent à mener une existence isolée en marge du public», écrit le Service de renseignement, qui prévient toutefois: isolés, les membres de l’extrême droite peuvent représenter un danger, d’autant plus qu’une partie d’entre eux sont «de toute évidence armés et qu’ils peuvent, le cas échéant, faire usage des armes en leur possession (…) Leur potentiel de violence persiste néanmoins et peut se manifester spontanément en fonction de la situation.» Le SRC entend par là une détérioration de la situation de l’immigration, ou encore une hausse des attentats en Europe.

C’est aussi l’avis d’Hans Stutz: «Ma préoccupation augmente concernant la présence d’extrémistes de droite, en particulier en Suisse romande, où la «fachosphère» est très active, du blog «Les Observateurs» d’Uli Windisch au PNS

Source et article complet

Nos remerciements à PP

Allemagne : une ancienne de la Stasi pour surveiller la Toile

Anetta Kahane dirige la Fondation Amadeu Antonio. Elle est chargée par le gouvernement de combattre sur Internet les « discours de haine ». Mais son passé la poursuit.

Un ancien collaborateur de la Stasi peut-il contrôler Internet pour l’État ? C’est la question que beaucoup se posent depuis que le ministre fédéral de la Justice Heiko Maas a engagé Anetta Kahane, présidente de la fondation Amadeu Antonio, au sein d’un groupe de travail dont la mission est de repérer les propos xénophobes et racistes.

Selon les archives, Anetta Kahane a été recrutée en juin 1974 par le ministère de la Sûreté de l’État (MfS). Elle devait nouer des contacts avec des étrangers que le MfS voulait engager comme informateurs. Sous le nom de code « Victoria », elle a remis des rapports sur des amis et des interlocuteurs. Kahane a également incriminé des personnes qui avaient protesté en 1968 contre l’écrasement du Printemps de Prague ou qui avaient sympathisé avec le chanteur Wolf Biermann. [...]

[...] L’officier traitant de Kahane l’a souligné à plusieurs reprises « K. a une attitude très positive envers les organes de sécurité. »

Il écrivit aussi : « Elle a incriminé des personnes [...]« . Elle a fait de longues dépositions sur des personnes qui « seraient susceptible d’actions hostiles à l’État, comme en particulier de quitter illégalement le pays ». Elle a mis fin à son activité en 1982.

Si on la compare à celle d’autres collaborateurs non officiels, l’activité de Kahane à la Stasi peut être considérée comme moyenne. C’est surtout son attitude par rapport à cette période qui pose problème. Bien qu’elle ait quitté la RDA en 1984, elle a passé sous silence son passé au MfS. Ce n’est que lorsqu’elle devait devenir responsable du service des étrangers à Berlin [..] que cette partie de sa vie fut rendue publique en 2002. [...] Le MfS aurait exercé des pressions sur elle – ce qui est faux si l’on en croit les archives. Elle a en outre affirmé :  » En aucun cas je ne voulais dire du mal des gens. »
[...]

Chacun doit décider lui-même de la relation qu’il entretient avec son propre passé. Mais il est incompréhensible que le ministère de la Justice soit justement allé chercher la fondation d’Anetta Kahane pour une mission aussi sensible que le contrôle d’Internet. Il serait bien avisé de mettre un terme à sa collaboration avec elle.

(Traduction Fdesouche)

Focus

Merkel veut « lutter contre le populisme sur internet »

Allemagne. La chancelière pointe le succès des nouveaux médias qui sont basés sur des règles bien différentes des critères journalistiques en vigueur jusqu’à récemment.

Angela Merkel s'inquiète de la désinformation numérique qui contribue, selon elle, à l'essor du populisme en Europe. La chancelière, candidate à sa réélection en 2017, appelle à agir contre ce phénomène.

Barack Obama n’est pas le seul à s’inquiéter de la désinformation sur Internet. Angela Merkel, officiellement candidate à sa réélection l’an prochain, a partagé ses inquiétudes sur ce sujet lors de son discours devant le parlement allemand. La chancelière a notamment affirmé que de faux article d’actualité et des bots ont pu « manipuler » l’opinion publique : « Nous devons affronter ce phénomène et, si nécessaire, le réglementer.  »

Angela Merkel a poursuivi : « Quelque chose a changé – avec l’essor de la globalisation, les débats ont lieu dans un environnement médiatique complètement nouveau. Les opinions ne se forgent plus comme il y a 25 ans. Aujourd’hui, nous devons apprendre à gérer les faux sites, les bots, les trolls, toutes ces choses qui se renouvellent  ».

Source et article complet

Allemagne : vaste opération policière contre des auteurs de messages « haineux » sur Internet, 60 interpellations

60 interpellations, simultanément, dans 14 Länder. L’Allemagne ne lésine pas sur les moyens lorsqu’il s’agit de lutter contre la publication de messages à caractère haineux sur Internet.

Ce vaste coup de filet a été annoncé par l’Office fédéral de police criminelle dans un communiqué de presse, relayé par Le Monde. Au moins 40 personnes vont faire l’objet d’une procédure judiciaire.

La police allemande a expliqué avoir tout particulièrement ciblé des messages à caractère nazi, xénophobe et antisémites, postés sur un groupe Facebook privé entre juillet et novembre 2015.[...]

L’Express

[...] « L’action menée aujourd’hui montre que les autorités agissent fermement contre la haine sur Internet, qui a considérablement augmenté dans le sillage de la situation des réfugiés. Les attaques sur les réfugiés sont souvent le résultat de la radicalisation, qui commence sur les réseaux sociaux. Ces propos ne doivent pas empoisonner le climat social » s’est félicité le chef du BKA, Holger Münch.

Depuis plusieurs mois, les autorités allemandes – et la presse – mettent la pression sur les grandes entreprises du Net pour lutter contre les contenus illégaux, et plus spécifiquement les messages racistes, et tentent de juguler leur augmentation. En décembre, des géants du Web, dont Facebook, s’étaient engagés à examiner et à supprimer dans un délai de vingt-quatre heures les commentaires haineux.

Le Monde

France: Wi-Fi interdit, Tor bloqué, backdoors… les nouvelles idées au gouvernement socialiste « défenseur des droits de l’homme »

Les services du ministère de l’Intérieur envisagent de nombreuses mesures pour renforcer une nouvelle fois la sécurité au détriment des libertés. Coupure obligatoire de tout réseau Wi-Fi ouvert, blocage des réseaux d’anonymisation et fourniture des clés de chiffrement des messageries font partie des pistes soumises à arbitrage.

La liste des mesures envisagées par le gouvernement pour renforcer la sécurité au détriment de la liberté et de la vie privée s’allonge. Alors que le gouvernement envisage déjà de nouvelles lois sécuritaires qui permettraient par exemple de croiser tous les fichiers de données personnelles détenues par l’État, d’obliger à l’installation d’émetteurs GPS sur les voitures louées, d’allonger la durée de conservation des données de connexion ou encore de faciliter le recours aux IMSI-catchers, Le Monde révèle samedi de nouvelles mesures recensées par le ministère de l’Intérieur.

Le quotidien a en effet pu consulter un tableau édité en interne le mardi 1er décembre par la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ), qui dépend du ministère de l’Intérieur de Bernard Cazeneuve. C’est elle qui prépare les projets de lois et de décrets relatifs aux libertés publiques et à la police administrative. C’est donc dans ce cadre, pour rédiger deux nouveaux textes législatifs — l’un sur l’état d’urgence, l’autre sur l’anti-terrorisme, que la DLPAG a dressé les mesures demandées par la police ou la gendarmerie qui pourraient être inscrites dans les textes attendus pour janvier 2016.

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La dictature – réelle et virtuelle – de la médiocrité


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Notre société virtuelle, avec Internet, nous accorde - certes - une liberté d’expression ; mais à condition de nous taire sur les sujets tabous, sous peine de menaces de procès et/ou de nous faire taxer « d’extrémistes ». C’est, du reste, ainsi que les historiens définiront ce curieux début de 21e siècle, début décidemment très virtuel, que nous expérimentons jour après jour. Je dois avouer que la dimension virtuelle de notre société me laisse songeur. J’en avais bien entendu conscience auparavant, mais le virtuel m’inquiète toujours davantage.

Qu’est-ce que le virtuel au fond ? Le mot ‘virtuel’ qualifie ce qui est certes en puissance, mais souvent sans effet réel. Le virtuel qualifie ce qui est possible, mais sans être forcément réel. Dans le domaine de la liberté d’expression, on doit distinguer l'intention virtuelle de l'intention réelle. L’intention virtuelle ne suffit pas pour accomplir l’intention réelle. Parce que ce que dit quelqu’un virtuellement est indépendant de ce qu'il pense et de ce qu’il fait réellement. Vu sous cet angle, le virtuel a toujours existé.

De nos jours, le virtuel a la fâcheuse tendance d’envahir tout l’espace, à remplacer toute action réelle. Et il en résulte que nous sommes libres de nous exprimer sur Internet, bien plus que dans les médias classiques, mais à condition de nous taire à propos de certaines réalités, sous peine, j’insiste, de menaces de procès et/ou de nous faire taxer « d’extrémistes ». Car quiconque ouvre la bouche est instantanément et automatiquement jugé pour ce qu’il a dit, même pour ce qu’il a virtuellement dit.

D’un côté, être jugé pour ce qu’on dit est une bonne chose. Par exemple, lorsqu’un politicien assène, chaque jour, son idée virtuelle du jour, il est sain et il est bon que l’on puisse qualifier cela de fanfaronnade. D’un autre côté, c’est aussi une mauvaise chose. Car si quiconque osant ouvrir la bouche, est instantanément et automatiquement jugé pour ce qu’il dit, alors il n’y a plus de valeurs réelles, seulement des valeurs virtuelles ; il n’y a plus que le jugement et la condamnation, par les uns, de tout ce que disent, les autres.

De ce fait, hélas, nombre d’intervenants publics parlent - uniquement - en fonction de ce que les autres ont dit hier, et en fonction de ce que les autres vont dire demain. C’est ce qu’accomplissent de nombreux politiciens. Et c’est ce qui fait d’eux des personnages un brin virtuels.

Or, si le virtuel remplace tout le reste, et si au nom de ce virtuel, quiconque osant ouvrir la bouche de façon atypique est instantanément et automatiquement jugé, à tort ou à raison, pour ce qu’il a dit, alors il n’y a plus de liberté d’expression. Et plus personne ne va vouloir continuer à ouvrir la bouche librement ou à écrire librement. Seul sera « libre » de s’exprimer celui qui se taira sur les sujets qui fâchent. Il est naturel que ceux qui parlent tout le temps soient tournés en dérision. Il n’est, en revanche, pas naturel du tout, que n’importe quel malade noctambule et oisif, se sente appelé, à commenter, tout ce que les autres disent et écrivent. Quiconque, par son comportement, vit dans le mensonge, dans la contradiction ou dans l’imposture, s’expose, à ce qu’un jour, son comportement entre dans le domaine public. Cela fait partie de l’Etat de droit.

Mais commenter ce qu’un tel a commenté, à propos de tel commentaire, effectué par tel autre, cela n’est pas de la liberté d’expression. Cela n’est plus qu’un cirque virtuel, où n’importe qui peut dire et écrire tout et n’importe quoi, sans aucune compétence, dans des proportions hallucinantes, avec à la clé, de ridicules théories sur le complot mondial permanent (l’Iran et la Corée du Nord seraient les victimes ; les démocraties, américaine et israélienne notamment, seraient les méchants…).

Dans des proportions obsessionnelles et conspirationnistes hallucinantes qui relèvent, non pas du travail des idées, mais d’une pathologie, parfois narcissique, qui a pris ses quartiers sur certains alter-blogues y compris avec des trolls postés la nuit, mais supprimés par les webmasters dès le lendemain matin, et donc trolls lus par personne, excepté leurs tristes auteurs.

Je note - pour conclure sur une note positive - que le site Internet ‘Les Observateurs’ donne la parole à celles et ceux qui savent distinguer liberté réelle d’expression et liberté virtuelle d’expression. Il est vrai que généralement sur Internet, le débat jaillit et retombe au niveau des urinoirs ou juste à côté. Il n’en demeure pas moins que le site Internet ‘Les Observateurs’ transmet une forme de pensée et d’expression qui participe d’une incontestable culture politique et historique. C’est là un antidote salutaire contre la dictature, réelle et virtuelle, de la médiocrité.

Michel Garroté, 29 mai 2015