Accès secret aux données : la police allemande sera autorisée à consulter les courriels et les données du Cloud, même pour des infractions mineures

Le gouvernement allemand a ajouté un passage au projet de loi modifiant le code de procédure pénale qui permet aux autorités de consulter les données accessibles via le Cloud. Les experts juridiques font part de leurs préoccupations.

[...]

StPO-E : la dernière version contient une disposition étonnante

Dans la dernière version du projet, les juristes ont remarqué un changement qu'ils considèrent comme assez problématique. Il s'agit du nouveau paragraphe 95a du code de procédure pénale qui est prévu. Il vise à fournir aux services répressifs tels que la police et le ministère public un moyen simple de rassembler des preuves. À cette fin, ils doivent être autorisés à accéder aux courriers électroniques et autres données stockées dans le Cloud de manière secrète, c'est-à-dire sans en informer la personne concernée.

Les pénalistes comme Mayeul Hiéramente, qui en parle sur Netzpolitik.org, y voient rien de moins qu'un changement de paradigme. Jusqu'à présent, la plus grande transparence possible a été appliquée lors des procédures pénales. Selon M. Hiéramente, ces mesures cachées ne pouvaient avoir lieu que dans le cadre de conditions strictes et après une procédure formellement détaillée.

Le nouveau règlement affaiblirait cette protection des personnes concernées, car un soupçon suffirait pour offrir l'accès secret aux données. Dans la pratique, ce n'est pas un gros obstacle, selon l'avocat.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

T3n.de

Berlin : la gauche veut obliger la police à prouver son innocence en cas de soupçon de racisme

Signal de la "ville arc-en-ciel" [NDLR : Berlin s'est engagée dans le cosmopolitisme, l'acceptation et le respect mutuel. L'arc-en-ciel est devenu un symbole de liberté et d'égalité pour les homosexuels et les transsexuels du monde entier.] : le Sénat de Berlin rouge-rouge-vert veut faire passer une loi contre la discrimination par les pouvoirs publics. Elle inverse la charge de la preuve : à l'avenir, par exemple, les policiers devront prouver leur innocence si un citoyen soupçonne un acte de racisme.

A la mi-mai, le sénateur de la justice de Berlin Dirk Behrendt (Les Verts) a posté une image aux couleurs vives sur Twitter. On peut voir le sénateur debout à côté d'un drapeau arc-en-ciel hissé. La "ville arc-en-ciel de Berlin" met en place des "signes clairs contre la discrimination, contre la violence et contre l'invisibilité", a écrit le sénateur. Il ne s'agit pas seulement de symboles, mais également de politique concrète : avec une "loi d'Etat contre la discrimination", l'objectif est de créer des faits juridiques pour les personnes touchées.

Cette loi est au cœur des préoccupations de Dirk Behrendt. L'objectif de la loi est de combler les prétendues lacunes dans la protection des personnes touchées. À l'avenir, les citoyens devraient avoir davantage de facilité pour se défendre légalement s'ils se sentent discriminés par les autorités publiques. Cela créerait "une culture de valorisation de la diversité", a déclaré M. Behrendt.

Mais cette culture de l'estime n’est pas pour tout le monde. La police est en colère.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de / Voiceofeurope.com


Rappels :

Allemagne : Les clans arabes font la loi. La police avait décidé de ne pas réagir pour éviter de se faire traiter de xénophobe.

Berlin : Grâce à la gauche, de plus en plus de demandeurs d’asile déboutés ne quittent plus le pays

Berlin : une église protestante ouvre ses portes aux musulmans pour leur prière du vendredi

Berlin : Une étude révèle que 92 % des militants de gauche vivent avec leurs parents

Berlin : Des musulmans salafistes ont abusé de l’aide d’urgence dédiée au coronavirus

Berlin : des journaliste agressés et gravement blessés lors des manifestations d’extrême gauche du 1er Mai

Berlin : un migrant insulte, frappe et crache sur les policiers, puis il s’enfuit (Vidéo)

Berlin : Seyran Ateş, imame « Cet appel à la prière islamique n’est pas un signe de solidarité mais une provocation envers les infidèles »

Berlin : 50 à 60 membres d’un clan arabe provoquent des troubles aux urgences

Allemagne : Le sénateur Dirk Behrendt (Verts) veut que les minorités puissent facilement porter plainte contre les forces de l’ordre pour « discrimination »

 

Allemagne : Le sénateur Dirk Behrendt (Verts) veut que les minorités puissent facilement porter plainte contre les forces de l’ordre pour « discrimination »

Christina Hofer : Le projet de loi stipule, entre autres, que nul ne peut faire l'objet d'une discrimination fondée sur son appartenance raciale, sa religion ou son idéologie dans le cadre du droit public. En clair, les policiers doivent prouver qu'ils ne font pas preuve de discrimination à l'égard des criminels. Et pour imposer cette loi, quoi de mieux que de se cacher derrière le mantra "antiraciste". Nous sommes dans le cadre typique d'une idéologie de gauche qui protège les délinquants tout en criminalisant ceux qui tentent de sécuriser leur propre pays. Le parallèle avec les Identitaires condamnés est frappant.

En manipulateur accompli, ce sénateur de gauche prétend que "chacun pourra facilement porter plainte" alors qu'il vise explicitement à soutenir la criminalité des migrants avec sa loi. Non seulement sa priorité n'est plus de préserver son peuple mais encore il favorise les clans arabes, les terroristes, les dealers venus d'Afrique et autres agresseurs sexuels en leur mettant à disposition une loi qui vise à sanctionner les forces de l'ordre.

Le résultat est prévisible : un policier s'abstiendra de contrôler certaines ethnies afin d'éviter toute sanction. Il restera le citoyen allemand sur qui taper. Et les statistiques ethniques s'en ressentiront également.

Le terme 'discrimination' n'est d'ailleurs utilisé par la gauche que dans le but de victimiser certaines ethnies. Le syndicat de police l'a très bien compris.

**********

Le sénateur de Berlin Dirk Behrendt (Verts, 48 ans) veut que chacun puisse plus facilement porter plainte contre les autorités pour discrimination à partir de 2020. Les syndicats de la police tirent la sonnette d’alarme.

Ils mettent en garde contre le renversement de la charge de la preuve prévu par la nouvelle loi antidiscrimination (LADG). Les agents de police devront prouver davantage qu’ils n’ont pas agi de manière discriminatoire.

Un exemple : un trafiquant de drogue bien connu d'Afrique noire est contrôlé par la police dans le parc de Görlitz - et intente ensuite une action en justice contre les fonctionnaires parce qu'il les accuse de l'avoir contrôlé pour des motifs racistes.

Bodo Pfalzgraf, responsable du Syndicat de la police (DPolG), est choqué: "Le gouvernement n'est pas en mesure de renverser la charge de la preuve dans le cas du crime organisé, mais il soupçonne maintenant l'ensemble du service public". [...]

Le syndicat de police critique la loi

Le Syndicat de la police (GdP) considère que la loi est superflue. Son porte-parole Benjamin Jendro déclare : "La loi sur l'égalité de traitement existe au niveau fédéral. Les collègues doivent déjà se justifier par écrit à plusieurs reprises si quelqu'un les accuse d'être victimes de discrimination. En fin de compte, le sénateur montre qu'il se méfie davantage du service public que du crime organisé."

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bz-berlin.de

 

Rappels :

Allemagne : Un magazine féministe dénonce les agressions sexuelles des migrants « Une société parallèle est en train d’émerger »

Allemagne : Les clans arabes font la loi. La police avait décidé de ne pas réagir pour éviter de se faire traiter de xénophobe.

Allemagne: Le maire de Mannheim demande de l’aide face à la criminalité des réfugiés mineurs. « Ils menacent et attaquent les gens. »

Allemagne. Criminalité à Sigmaringen: Un suspect sur trois est un réfugié

Allemagne : Un politicien met en garde contre la violence des migrants « Les statistiques criminelles montrent clairement que nous courons un risque accru »

 

 

 

 

Malaisie : un politicien accuse les femmes d’être responsables de leur viol et propose une loi pour les punir

Le 31 juillet dernier, le média Malaysiakini relayait les récents propos du politicien malaisien Mohamad Imran Abd Hamid, venu défendre au Sénat un projet de loi visant à défendre les hommes du "harcèlement" des femmes. Une façon de dédouaner les violeurs de leurs actions.

"Les vêtements des femmes peuvent nous pousser à enfreindre la loi". C'est ainsi que Mohamad Imran Abd Hamid, député malaisien du parti au pouvoir, a justifié sa volonté d'instaurer une loi visant à lutter contre le harcèlement sexuel des hommes. Une façon de déculpabiliser les auteurs de violences sexuelles et de remettre la responsabilité de l'agression sur le dos de la victime.

Une loi pour rendre les femmes violées responsable de leur agression

Ses propos, tenus au Sénat malaisien fin juillet dernier, sont relayés par le média Malaysiakini. "Je propose une loi sur le harcèlement sexuel visant à protéger les hommes des actions, paroles et vêtements des femmes, qui séduisent les hommes au point de les pousser à commettre des actes comme l'inceste, le viol, regarder de la pornographie..." a clamé le politicien.

Il ajoute : "C'est important, nous (les hommes, ndlr) avons besoin d'être protégés. Les actions et vêtements des femmes peuvent nous séduire et nous pousser à enfreindre la loi et nous causer des problèmes avec la justice (...) Je demande au ministère de prendre en compte ma proposition, pour que les hommes soient en sécurité et que le pays soit en paix".

Selon lui, un homme ne peut donc pas être tenu responsable d'une agression sexuelle, celui-ci n'ayant pas pu résister au "harcèlement" de sa victime. Un projet de loi aberrant visant à dédouaner les hommes de leurs actions et remettre la faute sur la victime.

[...]

Cosmopolitan.fr

 

Suisse : Référendum contre la directive de l’UE sur les armes. Signez ici! (A partir du 10 octobre)

La Communauté d’intérêts du tir suisse (CIT) saisit le référendum parce qu’elle le doit.

L’adoption de la directive de l’UE sur les armes n’offrirait pas le moindre gain de sécurité, mais signifierait la fin du tir en tant que sport populaire et ferait de notre droit de posséder des armes un simple privilège. Sans qu’il soit nécessaire d’agir – simplement parce que l’UE le veut ainsi! – il est prévu que nos propres fusils d’assaut soient interdits et que les propriétaires d’armes fassent l’objet d’une méfiance étatique à grande échelle. Ceci est tout aussi inacceptable que l’introduction de revendications explicitement rejetées aux urnes, comme par exemple l’enregistrement a posteriori.

En 2005, le Conseil fédéral a déclaré officiellement que l’association à Schengen n’entraînera pas de restrictions extrêmes sur notre législation sur les armes. Qu’il se rappelle de cette déclaration maintenant!

Indications importantes afin de compléter le formulaire de signatures

  1. Téléchargez le formulaire de signatures au format PDF.
  2. Imprimez-le.
  3. Complétez le formulaire à la main.
  4. Insérez le formulaire dans une enveloppe, affranchissez-le suffisamment et envoyez-le à:

Référendum
«Non au diktat du désarmement de l’UE»
Case postale 54
8416 Flaach

 

Eu-diktat-nein.ch/fr/referendum

 

Nos remerciements à Info

 

Suisse : La révision de la loi sur les armes à feu exigée par l’UE est acquise

La révision de la loi sur les armes est acquise. Le National s'est rallié lundi au compromis de la Chambre des cantons sur les points qui auraient remis en question l'adhésion de la Suisse à Schengen. Mais l'UDC et le lobby se réservent d'en appeler au peuple.

Cette législation, durcie au fil des débats, n'apportera rien ni contre le terrorisme ni en terme de sécurité publique, a lancé Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom des «centaines de milliers de Suisses injustement touchés dans leurs droits et leurs libertés».

 

 

 

Hormis l'UDC, tous les partis ont souligné l'importance de cet enjeu. La gauche aurait voulu une loi encore plus sévère, mais elle s'est finalement ralliée au compromis du Conseil des Etats, sachant que la menace de référendum est plus présente que jamais.

(...)

20 Minutes.ch

France. Loi “anti fake-news” : la liberté d’expression en grave danger

Loi. L’Assemblée nationale a voté cette nuit la loi controversée “contre la manipulation de l’information en période électorale”. A droite comme à gauche, l’opposition est vent debout contre une mesure jugée liberticide.

L’intitulé de la loi pourrait faire penser à une phrase tout droit sortie de 1984 : cette nuit, les deux propositions de loi issues des rangs d’En Marche sur « la manipulation de l’information en période électorale » ont été votées à l’Assemblée nationale. Une loi dite « ordinaire », et une autre organique, applicable lors des élections présidentielles. Le contenu du projet de loi est clair : un candidat ou un parti politique pourra saisir un juge des référés pour faire cesser la « diffusion de fausses informations » trois mois précédant un scrutin national. Cette loi permet également de contraindre les plateformes numériques (dont les réseaux sociaux Facebook, Twitter…) à une obligation de transparence lorsqu’un contenu est diffusé contre une rémunération (contenu sponsorisé). Les deux projets de loi ont été adoptés par une courte majorité En Marche (52 députés contre 22 pour la première, 54 contre 21 pour la seconde…).

 

 

Mais, même parmi la majorité ou les groupes idéologiquement proches d’En Marche, le soutien n’a pas été évident. Les députés du groupe UDI-AGIR, par exemple, ont voté contre. Moins surprenant, les trois groupes de gauche dans l’hémicycle ont aussi voté contre, tout comme les parlementaires du Rassemblement National et une large majorité des députés des Républicains.

Qu’est-il reproché précisément à la loi ?

« Déni de démocratie », « loi sur-mesure » … La loi fait bondir depuis plusieurs mois l’ensemble de l’opposition de la France Insoumise au Rassemblement National. Et pour cause : d’une part, les mots mêmes de la proposition de loi initiale faisaient polémique. Dans une première version, la loi anti fake-news voulait « lutter contre toute allégation ou imputation d'un fait dépourvu d'éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Des termes ambigus, sans sens réels, à tel point que Reporter Sans Frontière s’est ému de cette situation, dénonçant dans un communiqué au ton résolument inquiet que « les solutions proposées pourraient se révéler inopérantes voire contre-productives. Répondant à une logique d’urgence, le texte a été conçu dans l’urgence, et ne prend pas suffisamment en compte les possibles effets pervers juridiques et politiques, dans un contexte de guerres de l’information menées par des régimes autoritaires. »

 

 

A la suite de cette première levée de boucliers, une nouvelle mouture a été présentée : « toute allégation ou imputation d'un fait, inexacte ou trompeuse, constitue une fausse information.» Un premier couac qui en augure un second : les pourfendeurs du texte montrent du doigt les seulement 48 heures de délai accordé au juge des référés pour statuer afin de savoir si une information est une fake-news ou non. Enfin, les pouvoirs du CSA seraient considérablement renforcés, ce qui inquiète aussi ceux qui sont contre ce texte. La partie concernant le CSA est également directement accusée de viser Russia Today et Spoutnik, deux médias avec lesquels le chef de l’Etat est personnellement entré en guerre. Le texte de loi précise que le CSA peut « mettre fin à la diffusion de services de télévision contrôlés par un État étranger et qui portent atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions. » Le 29 mai 2017, devant Vladimir Poutine, Emmanuel Macron avait publiquement accusé ces deux médias de ne pas être des journalistes mais « des agents d’influence. »

Enfin, la loi anti fake-news existe déjà depuis… 1881 ! Voilà le troisième argument des juristes et députés qui sont contre ce texte de loi. « La publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler, sera punie d'une amende de 45 000 euros. Les mêmes faits seront punis de 135 000 euros d'amende, lorsque la publication, la diffusion ou la reproduction faite de mauvaise foi sera de nature à ébranler la discipline ou le moral des armées ou à entraver l'effort de guerre de la Nation »explique l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

(...)

Source et article complet

Suisse : le lâchage de la presse écrite interpelle

Syndicats, éditeurs et Parti socialiste se sont émus du retrait de la presse écrite au profit de la radio et de la télévision.

[…] Les éditeurs, le PS et les syndicats saluent la loi sur les médias, mise en consultation mercredi, mais déplorent le lâchage de la presse écrite au profit de l'audio-visuel. Le PLR et le PDC affichent un soutien plus modéré, tandis que l'UDC et l'USAM disent non.

Le PS et Syndicom et le Syndicat suisse des mass médias (SSM) appellent au maintien d'une aide générale aux prestations journalistiques pour soutenir les médias imprimés. […]

«Une offre de médias diversifiée et de haute qualité dans toutes les régions du pays est une condition préalable indispensable au bon fonctionnement de la démocratie», souligne Géraldine Savary, conseillère aux États (PS/VD). […]

Selon eux, la presse reste le plus grand contributeur à la formation des opinions dans le débat démocratique. Les fonds publicitaires siphonés par Google et Facebook manquent pour la création de contenu journalistique en Suisse, poursuivent les éditeurs. […]

Le PLR soutient le projet du Conseil fédéral, qui a repris une partie de nos revendications, a précisé le conseiller national Hughes Hiltpold (PLR/GE). Le Genevois synthétise la position de son parti par l'expression de «scepticisme bienveillant».

[…] L'UDC défendra une non-entrée en matière devant le Parlement, a indiqué le conseiller national zurichois Gregor Rutz, jugeant le projet de loi inutile.

Médias en ligne

Le PS, les éditeurs et les syndicats saluent le fait que les médias en ligne fassent l'objet d'une nouvelle aide. L'UDC, le PLR et l'USAM sont en revanche opposés à l'extension des subventions aux médias électroniques. […]

Diversité médiatique

Pour le PLR, l'objectif central de la nouvelle loi sur les médias reste d'assurer une vaste diversité dans le paysage médiatique suisse. La SSR a ici un rôle important à tenir. L'offre de service public de la SSR doit cependant être mieux définie dans le cadre de la nouvelle loi sur les médias, en mettant l'accent sur le contenu essentiel du mandat de service. […]

Article entier : Le Matin

Quelques commentaires de lecteurs :

Michel GASSER : Etant moi aussi du 3e âge, la lecture informatique de la presse ne me pose pas de problème comme le prouvent mes interventions quotidiennes. Par contre, je préfère boire mon café ou ma bière au bistrot avec un vrai journal sur la table, plutôt que devoir m'encombrer d'une tablette ou d'un smartphone.

Michel Fehr : Emus...voila voila, ça promet déjà des actions émouvantes non ?

Alain Bovett : C'est simplement lamentable. L'ère informatique, même si elle devient plus facile à utiliser, reste encore trop souvent inaccessible est encore trop éloignée et compliquée pour ces vénérables personnes que sont celles du 3ème âge. Pourtant, elles ont autant le droit que quiconque, d'avoir accès à ce genre d'information.

Gilles Crettenand : M. Bovet, vous sous-estimez nos aînés. Pour avoir travaillé en EMS, j'ai connu de vénérables petites dames qui maîtrisaient les moyens de communication et de paiements modernes nettement mieux que les jeunes.

*************

Rappel : éditorial de Grégoire Nappey, rédacteur en chef du «Matin», 4 mars 2018 :

[…] Près d'un tiers des Suisses est suffisamment insatisfait de l’actuelle organisation du service public audiovisuel dans ce pays pour avoir voté oui à «No Billag». Sans compter ceux qui, bien que mécontents, ont tout de même voté non. C’est déjà énorme et l’échec de l’initiative ne doit pas, surtout pas, masquer cette réalité que Berne n’a pas voulu voir jusqu’ici.

[…] Plus que jamais sur la sellette, la SSR ne sort pas indemne d’une expérience où, avant les sondages fiables des dernières semaines, elle a bien cru que sa dernière heure était venue. Une cure d’amaigrissement va lui être imposée, sans doute violente. C’est le premier effet «No Billag».

Le deuxième doit être plus profond. Le problème n’est pas forcément que dans les réponses que l’on veut amener, mais aussi dans les questions que l’on pose. Désormais il y en a une, fondamentale: qu’est-ce que le service public? Associée à une autre, tout aussi importante: que veut le public (au sens du type de contenu mais aussi de ce qu’il est prêt à payer et à qui pour s’informer et se divertir, dans un mode de consommation numérisé qui a fait exploser le concept de «grille de programme»)?

Si Doris Leuthard est sur le départ comme on l’entend çà et là, c’est à son successeur (peut-être Simonetta Sommaruga?) qu’il incombera de sentir ce besoin de redéfinition claire et d’adaptation à l’évolution technologique. […]

Article entier : Le Matin

 

Suisse: Loi sur les armes et pensée magique

De Marie-Hélène Miauton

Lors de la consultation, le PS, les Verts et les Vert’libéraux exigeaient un durcissement du projet. Le PDC et le PLR, adeptes de ce juste milieu qui leur sied bien, l’approuvaient tout en déplorant un excès de bureaucratie et en soulignant que la base légale helvétique actuelle suffirait à répondre aux exigences de l’UE. Enfin, l’UDC rejetait un texte jugé à la fois inutile, dispendieux et liberticide.

En quoi le grand registre imposé par Schengen pourrait-il gêner les terroristes dont les armes sont issues du vol, de la contrebande ou du grand et petit banditisme!

 

Les stocks où s’alimenter existent dans les pays autrefois en guerre. Par exemple, le gouvernement albanais a admis s’être fait dérober en 1997 rien moins que 38 000 pistolets, 226 000 AK, 351 000 fusils, 2500 mitrailleuses, 2450 lance-grenades, 3 500 000 grenades, 24 millions de détonateurs et 3600 tonnes d’explosifs, 156 millions de munitions.

(...)

Source et article complet

Nos remerciements à Info

Rappels:

Lors de la votation de 2005 pour faire partie des accords de Schengen, le Conseil fédéral garantissait : en matière d’achat d’armes, il ne sera jamais nécessaire de faire la preuve du besoin.

France. Port d’arme et fichés S: « une centaine » de cas recensés

L’épouvantail de Schengen

Loi sur le CO2: le mensonge des 40 francs

Communiqué de presse UDC, le 1er décembre 2017

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd'hui la révision totale de la loi sur le CO2. L'UDC avait déjà critiqué lors de la procédure de consultation ce projet hostile à l'économie et aux citoyens et l'avait rejeté en le qualifiant d'inapte. Le coût de 40 francs par ménage et par an annoncé pour le tournant énergétique était un mensonge pur et simple, comme le confirme le message publié aujourd'hui par le gouvernement.

Une fois de plus la population et les entreprises devront supporter les conséquences des rêves utopiques de la conseillère fédérale PDC. Celle-ci veut plus que doubler la taxe CO2 en la portant de 22 centimes/litre d'huile de chauffage actuellement à 52,5 centimes au maximum. En outre, elle veut imposer diverses mesures de contrainte comme l'interdiction des chauffages à l'huile si les valeurs limites dans le secteur du bâtiment ne sont pas respectées. Le fait que le gouvernement maintient la règlementation rigide des mesures de réduction (30% de compensation en Suisse, 20% de compensation à l'étranger) confirme que rien ou presque n'a changé par rapport au texte mis en consultation. En tout cas, le projet n'a absolument pas été amélioré.

L'affectation partielle de la redevance CO2 – ou plutôt de l'impôt CO2 – d'un montant de 450 millions de francs par an devrait arriver à échéance en 2025. Cela paraît positif à première vue, mais il ne faut pas se laisser leurrer: si les valeurs limites ne sont pas respectées d'ici là, la Confédération se réserve diverses mesures de contrainte (notamment l'interdiction des chauffages au mazout; voir plus haut) qui imposeront des coûts supplémentaires massifs. Le rêve d'une maison ou d'un appartement en propriété restera un rêve pour la majorité des gens.

En résumé on constate que le Conseil fédéral sous la conduite de Madame Leuthard ne tient aucun compte des besoins de l'industrie et compromet gravement la compétitivité de l'économie suisse en multipliant les prescriptions et contrôles. En mai dernier, durant la campagne de votation, la ministre de l'énergie avait clairement affirmé que chaque ménage ne paierait pas plus de 40 francs par an pour le tournant énergétique et la transformation de l'approvisionnement énergétique de la Suisse. Un mensonge, comme il s'avère à la lecture du message concernant la loi sur le CO2. Comme souvent la vérité finit tout de même par éclater. L'UDC l'avait prédit pendant la campagne de votation.

L'UDC refuse de participer à ce triste jeu aux frais de la population et de l'économie suisses. Elle combattra avec détermination la loi sur le CO2 aussi bien dans les commissions qu'au Parlement.

France : La répression antiraciste s’étend désormais aux conversations privées

Décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoireNOR: JUSD1714912D

Publics concernés : personnes poursuivies ou condamnées ; magistrats.
Objet : renforcement de la répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste ou discriminatoire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret améliore la lutte contre les manifestations de racisme, de sexisme et d’homophobie pouvant se produire dans des lieux non publics, comme au sein des entreprises ou des établissements scolaires. Il renforce à cette fin la répression des contraventions de provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe, dans des conditions similaires à ce qui a été prévu dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse par la loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et la citoyenneté pour les délits de provocations, diffamations et injures racistes ou discriminatoires commises de façon publique.
Il prévoit que ces diffamations et injures non publiques constitueront, comme les provocations, des contraventions de la cinquième classe, punies d’une amende maximale de 1 500 euros ou 3 000 euros en cas de récidive, et non plus des contraventions de la quatrième classe punies d’amendes inférieures de moitié.
Il élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime, afin de mieux lutter contre la transphobie, et il substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de « prétendue race » comme cela a été fait dans les dispositions législatives du code pénal par la loi du 27 janvier 2017.
Il ajoute pour ces infractions la peine complémentaire de stage de citoyenneté, qui existe désormais pour les délits prévus par la loi du 29 juillet 1881.
Références : les dispositions du code pénal et du code de procédure pénale modifiées par le présent décret peuvent être consultées, dans leur rédaction issue de ces modifications, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

Source

France: Renforcement de la répression à l’égard des injures non publiques à caractères racistes, homophobes…

La répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe est renforcée. Tel est l'objet d'un décret publié au Journal officiel du 5 août 2017 modifiant en ce sens le code pénal.

Sont désormais punies de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe (1 500 € maximum), la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence, la diffamation non publique et l'injure non publique commises à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison :

  • de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée,
  • de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre,
  • ou de leur handicap.

Outre la peine d'amende, les personnes coupables de ces infractions encourent les peines complémentaires suivantes :

  • travail d'intérêt général pour une durée de 20 à 120 heures ;
  • obligation d'accomplir, éventuellement à leurs frais, un stage de citoyenneté ;
  • interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de 3 ans maximum, une arme soumise à autorisation ;
  • confiscation d'une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  • confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit.

Les personnes morales coupables de ces infractions encourent une amende d'un montant maximum égal à 5 fois celui prévu pour les personnes physiques et la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit.

Source

Nos remerciements à Victoria Valentini

Suisse: Vers 58% de oui à la loi sur l’énergie

Le courant vert et les économies d'énergie devraient remplacer le nucléaire à moyen terme. La stratégie énergétique serait adoptée dimanche par le peuple, selon l'institut gfs.bern.

La révision de la loi sur l'énergie (LEne), unique objet fédéral soumis à votation ce 21 mai, vise à réduire la consommation d'énergie, améliorer l'efficacité énergétique et promouvoir les énergies renouvelables. Le texte prévoit également d'interdire la construction de nouvelles centrales nucléaires dans notre pays.

Source

La ruineuse loi sur l’énergie 2050: Vous voulez une raison pour voter non? Je vous en donne 16!

De Lorenzo Quadri.

Un ami cher me sollicite: « Le vote est proche, tu dois écrire! » Mais je n'ai pas le temps ces jours-ci, je suis occupé avec les tulipes. Alors profitez de cet article, très incisif, que Lorenzo Quadri a publié ce matin.

Comment le PLR a pu approuver cette loi « politiquement correcte » qui se trouve à mi-chemin entre la fable et la catastrophe programmée reste un mystère pour moi.

  • La stratégie énergétique 2050 (...) coûtera 200 milliards de francs (d'ici 2050). Pour une famille de quatre personnes, cela signifie une augmentation annuelle de CHF 3'200.--.
  • Le « nouveau départ » prévoit une réduction de la consommation par habitant de 43% en Suisse d'ici 2035, sur la base du niveau de l'an 2000. Cela signifierait un retour aux années soixante!
  • La nouvelle loi prévoit l'arrêt des centrales nucléaires en Suisse à la fin de leur cycle de vie. Cela signifie que, dans quelques années, il nous manquera 40% de l'électricité actuellement à disposition.
  • L'abandon de l'énergie nucléaire est injustifié: seule l'Allemagne a pris une telle mesure.
    Même le Japon ne l'a pas fait, malgré la catastrophe de Fukushima.
  • Le nucléaire n'est pas une technologie en voie de démantèlement: aujourd'hui dans le monde 446 centrales nucléaires sont actives, 60 sont en construction et 125 sont déjà prévues. D'ici 2030, les réacteurs de quatrième génération arriveront. La recherche dans ce domaine se poursuit.
  • La Suisse ferme ses centrales nucléaires. Résultat? Elle ira acheter de l'énergie atomique produite à l'étranger. Elle achètera aussi de l'électricité polluante produite à partir du charbon. Tout autre qu'écologique!
  • Pour compenser l'électricité réduite de près de la moitié, il n'y a que trois façons: a) les subventions coûteuses pour les énergies renouvelables, pour accroître la productivité et l'efficacité; b) l'achat d'électricité en dehors de nos frontières et augmenter ainsi la dépendance de la Suisse à l'étranger pour un bien prioritaire, ce qui signifie se rendre de plus en plus vulnérable au chantage (et avec le gouvernement de pleutres que nous avons...); c) l'imposition  de mesures draconiennes aux citoyens pour réduire la consommation d'énergie.
  • Pour compenser en partie l'abandon injustifié de l'énergie nucléaire, ils aimeraient construire un millier de centrales d'énergie éolienne. Ces implantations défigurent, sont mortels pour les oiseaux, elles ne fonctionnent que s'il y a du vent (la Suisse n'est pas les Pays-Bas!) Et on ne peut pas stocker l'électricité. Vous ne pouvez pas convertir la maison rustique de grand-père en chalet de vacances car il ne faut pas toucher aux sites protégés. Mais implanter des milliers de ventilateurs avec des pales de 100 mètres c'est positif? Vous plaisantez?
  • L'essence et le diesel seront lourdement pénalisés. Par conséquent, les automobilistes, les propriétaires et les locataires d'une maison seront saignés à blanc.
  • Le système d'incitation SICE fait partie de la deuxième phase de la stratégie d'énergie 2050.
    Il prévoit: une nouvelle redevance de 26 cts par litre de diesel et d'essence ainsi qu'une explosion de la taxe sur l'huile de chauffage, qui passerait à 89 cts par litre à la place des 22 cts actuels. Par conséquent, une augmentation de 67 cts par litre!
  • Les prix élevés du carburant et du mazout pénaliseront, encore une fois, le pouvoir d'achat des Suisses. Il y a en qui, à l'avenir, voudraient que l'essence coûte CHF 10.-- par litre! Rouler en voiture deviendra un luxe pour les riches?
  • Même la remise en état des bâtiments sera payée par les citoyens. Est-ce qu'il n'y a pas assez de nouvelles taxes et impôts pour nous appauvrir davantage?
  • A partir de 2029, les systèmes de chauffage à combustible seront interdits. Il est évident que le coût de remplacement des équipements (pourtant) entièrement fonctionnels sera payé par les propriétaires d'une maison, respectivement les locataires des appartements.
  • Les impôts et taxes ne seront pas suffisants. Pour réduire de façon drastique la consommation d'énergie, toute une série d'interdictions dans le style soviétique verra le jour. Et nous savons que l'imagination des fonctionnaires fédéraux, en matière de limitation de la liberté des citoyens, n'a pas de limites. Par exemple: il est facile d'imaginer qu'un jour on ne pourra passer l'aspirateur qu'à certaines heures déterminées, actionner la machine à laver seulement deux fois par mois, la température des maisons sera limitée à 18 degrés et ainsi de suite.
  • « Big Brother » espionnera les citoyens: afin de « diriger » la consommation d'électricité, on installera des réseaux intelligents (SmartGrid). Chaque ménage sera muni d'un dispositif de « Smartmeter » qui informera les producteurs en temps réel sur la consommation. Adieu la vie privée!
  • Si la nouvelle loi sur l'énergie est approuvée, les Suisses seront matraqués afin de réduire volontairement leur consommation d'énergie de 43% au cours des 17 prochaines années. Cependant, dans le reste du monde, des milliards de personnes consommeront toujours plus d'énergie. A quoi servira, au niveau mondial, le sacrifice pesant et couteux imposé aux Suisses? Réponse: à rien! Seulement à permettre à quelques représentants de la partitocratie de se balader, enflés comme des dindes, de dire que, grâce à lui/à elle, les Suisses sont "les premiers de la classe" dans le domaine de l'énergie. Le Roi Soleil compresse les citoyens de taxes pour se faire beau aux yeux du monde avec son palais royal fastueux de Versailles. Le principe est le même. Par conséquent, nous votons NON le 21 mai sur la loi sur l'énergie de Leuthard&Co.

Source Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini

Fake news à la radio alémanique SRF – plainte déposée

Le Comité interpartis contre la loi sur l'énergie et l'UDC ont déposé une plainte aujourd'hui auprès du médiateur SSR contre une émission de la radio alémanique SRF. De fausses déclarations ont été faites dans l'émission matinale "HeuteMorgen" du 12 mai 2017 concernant la future votation populaire sur la loi sur l'énergie. Les citoyennes et les citoyens ont été trompés concernant les conséquences financières du tournant énergétique.

La radio suisse alémanique SRF a diffusé le 2 mai 2017 une émission unilatérale et ambiguë dans la perspective de la votation populaire sur la loi sur l'énergie Les auteurs de cette émission ont notamment affirmé que les coûts du tournant énergétique ne pouvaient pas être chiffrés exactement, mais que la déclaration des adversaires de la loi sur l'énergie, selon lesquels la stratégie énergétique coûte 3200 francs par an à un ménage de quatre personnes, était certainement fausse.

Les auteurs de l'émission ont en outre prétendu que le Parlement avait déjà "enterré" le projet d'article constitutionnel pour un système incitatif en matière climatique et énergétique (SICE) qui, selon le message gouvernemental, apporte une augmentation des taxes sur l'électricité (+3 cts par kWh), sur l'huile de chauffage (+67 cts/litre) et l'essence (+26 cts par litre). C'est encore faux. Le projet est toujours à l'examen au Parlement et le plénum du Conseil des Etats n'en pas encore débattu. La Petite Chambre n'ouvrira ce dossier qu'après la votation. Le Conseil national a certes refusé juste avant la votation populaire d'entrer en matière sur ce projet, mais celui-ci n'a nullement été "enterré" par le Parlement. Il y est toujours pendant.

Partant de cette allégation la radio alémanique SRF a prétendu que seuls les chiffres des adversaires du projet étaient faux et que le tournant énergétique ne coûtait "que" 40 à 100 francs. Il s'agit là encore d'une déclaration fausse puisque le Conseil fédéral lui-même chiffre le coût de la stratégie énergétique à 211 milliards de francs (communiqué de l'Office fédéral de l'énergie concernant l'adoption du message sur la stratégie énergétique du 4 mars 2013). Si on extrapole ce montant à un ménage de quatre personnes, on obtient environ 3200 francs par an.

L'émission de la radio alémanique SRF viole clairement le principe de l'objectivité fixé par la loi sur la radio et la télévision. Il s'agit de toute évidence d'un compte rendu partisan, ce qui est inadmissible dans la perspective d'une votation populaire. Le comité contre la nouvelle loi sur l'énergie et l'UDC n'acceptent pas la diffusion de fausses nouvelles par une radio d'Etat financée par des prélèvements obligatoires. Ils ont donc décidé de déposer une plainte auprès du médiateur SSR.

Informations supplémentaires:
UDC Suisse – Gabriel Lüchinger, secrétaire général: 079 108 89 55

Loi sur l’énergie: arnaque par milliards contre la classe moyenne

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la conseillère fédérale Doris Leuthard et les partisans de la stratégie énergétique refusent obstinément de parler des milliards de francs que coûte leur projet monstrueux? La campagne d'affichage que nous lançons aujourd'hui fait toute la lumière sur cette authentique arnaque de plusieurs milliards aux frais de la classe moyenne qui, en contrepartie, subit une baisse de la qualité de la vie. C'est intolérable. Il est grand temps de dire toute la vérité.

La loi sur l'énergie, qui sera soumise au vote du peuple le 21 mai 2017, provoque une transformation totale de l'approvisionnement énergétique de la Suisse. L'article 3 de la loi exige d'ici à 2035 une réduction de 43% de la consommation moyenne d'énergie par personne et par an (par rapport au niveau de 2000). Or, énergie n'égale pas seulement électricité. L'huile de chauffage, l'essence, le diesel, le bois et le gaz sont également concernés. Il est parfaitement logique que cet objectif de réduction ne peut être atteint que moyennant des restrictions douloureuses – si effectivement il est réalisable. Le projet prévoit donc des mesures de rééducation et la mise sous tutelle des citoyennes et des citoyens, des mesures d'incitation, des interdictions et des prescriptions ainsi que, bien entendu, une lourde facture à payer par la classe moyenne alors que les grands consommateurs bénéficient d'allègements ciblés.

Des coûts par milliards dont le Conseil fédéral et les partisans du OUI ne soufflent mot
La Stratégie énergétique 2050 coûtera au moins 200 milliards de francs, soit environ 800 francs par habitant ou 3200 francs par an pour une famille de quatre personnes. Et contrairement ce qu'affirment les partisans du projet, cet argent ne reste pas en Suisse. Aujourd'hui déjà, les panneaux solaires proviennent de Chine alors que les éoliennes sont d'origine allemande. Et les panneaux solaires sont achetés chez Ikea. Seule une modeste partie des milliards de francs de subventions restera en Suisse.

A eux seuls, la construction des installations de production à partir d'énergies renouvelables (soleil, vent) et des éventuelles centrales combinées au gaz, l'extension et le renforcement du réseau électrique ainsi que la conservation et le renouvellement des installations existantes coûteront entre 118 et 150 milliards de francs. A ce montant il faut ajouter le remplacement des chauffages à huile (interdits à partir de 2029), l'assainissement de l'enveloppe des bâtiments et le remplacement des véhicules à essence et diesel, ce qui coûtera 80 à 100 milliards supplémentaires. Enfin, le remplacement ou l'adaptation des installations et appareils, l'encouragement supplémentaire de la recherche et du développement ainsi que les incitations fiscales pour la rénovation des bâtiments ne seront pas gratuits non plus. Cela fait encore 10 milliards de francs de plus. Le Conseil fédéral a lui-même annoncé un coût global de 200 milliards pour sa stratégie énergétique.

Qualité de la vie en baisse à cause de la tutelle de l'Etat
Ces objectifs énergétiques ne pourront évidemment pas être réalisés sans atteintes massives à la liberté personnelle des gens. Ce qui paraît inimaginable aujourd'hui pourrait bientôt devenir réalité: laver et aspirer uniquement aux heures périphériques, interdiction de chauffer, interdiction des ventilateurs, interdiction des douches à l'eau chaude, réduction de la vitesse ou utilisation de la voiture autorisée un jour sur deux seulement. Mais les conséquences de cette politique peuvent aussi être l'interdiction de manger de la viande, des bananes et des ananas, l'interdiction des lampes chauffantes, des pompes pour les aquariums, des filtres de piscines, voire interdiction des décorations lumineuses de Noël.

  • La classe moyenne paie pour un petit nombre de subventionnés et de profiteurs.
  • Le niveau de vie est massivement abaissé au profit d'une utopie énergétique.
  • L'Etat place les citoyens sous tutelle et les rééduque.

C'est inacceptable!

> Affiche F4 (FR)
> Affiche F4 (DE)
> Affiche F4 (IT)

.

Participez!

  1. Rédigez un témoignage

  2. Soutenez la campagne en ligne !

  3. Engagez vous et rejoignez le comité!

Informations supplémentaires:Comité interpartis contre la loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
www.loi-energie-non.chToni Brunner, conseiller national UDC (SG), chef de la campagne, [email protected] ou 071 993 16 04
Doris Fiala, conseillère nationale PLR (ZH) 079 611 84 17
Benoît Genecand, conseiller national PLR (GE) 076 422 28 64
Céline Amaudruz, conseillère nationale UDC (GE) 079 874 83 97
Marco Chiesa, conseiller national UDC (TI) 079 313 33 23
Andri Silberschmidt, président Jeunes LR Suisse 079 367 58 31
Benjamin Fischer, président Jeunes UDC Suisse 079 394 13 37
Adresse:
Comité référendaire interpartis contre la Loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
Tel. 031 300 58 58
E-Mail: [email protected]

NON à la loi sur l’énergie qui impose une économie planifiée!

Par Bruno Pezzatti, conseiller national PLR (ZG) et Ing. dipl. agr. EPF / comité Fruit-Union Suisse

La consommation d'énergie doit être réduite de 43% d'ici à 2035. Pour atteindre cet objectif utopique, l'Etat prévoit des mesures d'incitation, un renchérissement de l'énergie, des subventions et des interdictions. L'application de la loi révisée sur l'énergie qui impose cet objectif per-turbera l'approvisionnement énergétique du pays et entraînera une hausse massive des prix de l'énergie.

Coûts supplémentaires énormes
Jamais une intervention en politique de l'énergie et de l'environnement n'aura eu des conséquences aussi lourdes que ce projet de loi. Selon des estimations réalistes, le coût global de cette opération atteindra 150 à 200 milliards de francs d'ici à 2050.

Ces coûts supplémentaires énormes devront être assumés par toutes les habitantes et tous les habitants de notre pays, également par ceux qui s'efforcent d'économiser l'énergie. Je songe au coût du chauffage, aux frais de déplacement vers le lieu de travail, aux taxes sur l'énergie et sur le CO2 ainsi qu'au prix des investissements dans des infrastruc-tures électriques nouvelles et insensées. Toutes ces charges seront transférées sur les consommateurs et les contribuables. La spirale des coûts n'épargnera personne – les couches les moins aisées de la population probablement encore moins que les autres!

Pure économie planifiée
C'est une évidence: la loi révisée sur l'énergie place notre pays à la croisée des chemins: resterons-nous sur la voie d'une économie lar-gement libérale ou allons-nous vers une pure économie planifiée? Alors que dans l'agriculture on a supprimé ces dernières années des interventions hostiles aux mécanismes du marché libre comme les ga-ranties de prix et de reprise ainsi que les subventions contreproduc-tives à la mise en valeur des excédents, on veut aujourd'hui introduire dans le secteur de l'énergie ces mêmes régulations insensées, mais à un niveau nettement plus élevé!

La Suisse mérite une meilleure stratégie énergétique
L'ancien directeur de l'énergie a parfaitement résumé la situation dans son exposé du 30 novembre 2016: "Le projet actuel n'est pas une base satisfaisante pour une politique énergétique durable avec des conditions-cadres stables. Ses défauts pèsent malheureusement plus lourd que ses qualités. La Suisse mérite une meilleure politique éner-gétique." Ma conclusion : ce projet ne propose pas une politique éner-gétique libérale agissant sur la durée et tenant compte des forces du marché, bien au contraire. De concert avec beaucoup d'autres radi-caux-libéraux, je recommande donc de refuser la loi sur l'énergie.

 

Comité référendaire interpartis contre la Loi sur l'énergie
Case postale, 3001 Berne
Tel. 031 300 58 58
E-Mail: [email protected]

Suisse: Selon la loi, de nombreux Érythréens n’auraient pas dû bénéficier de l’asile!

Christian Hofer: J'ajouterais que nos lois ne sont suivies que lorsqu'elles profitent à la gauche. Dans ce cas, subitement, "on ne peut transiger avec le droit". Mais cette même gauche revendique la violation de nos lois en invoquant les "impératifs humanitaires" comme on a pu le constater avec les clandestins.

Bien entendu, tout cela se solde par des dépenses totalement incontrôlables avec de graves conséquences pour les autochtones sur le plan de la sécurité et les finances du pays. Éléments dont ces "requérants" et la gauche se fichent éperdument.

A ce jeu de dupes, le peuple suisse se retrouvera systématiquement perdant.

**********

Dans de nombreux domaines, les lois établies ne sont pas respectées alors qu’elles ont été votées par les chambres et acceptées par le peuple. Dans le registre hautement sensible de l’immigration, le fait est flagrant. Marie-Hélène Miauton en donne quelques exemples

(...)

Une proposition de loi pour pénaliser la divulgation des photos et de l’identité des terroristes

Une brochette de députés Les Républicains a déposé une proposition de loi visant à interdire la diffusion des photographies et de l’identité des terroristes, notamment sur Internet et dans les médias.

« Tandis que les familles pleurent leurs défunts et blessés, les visages et noms des terroristes sont omniprésents dans le traitement médiatique des attentats. Analysés, décortiqués, racontés par des amis d’enfance ou des membres de leur famille, les parcours de ces criminels sont étalés au vu et au su de tous, à la manière des célébrités ». Voilà comment est introduite la PPL signée Marine Brenier, Meyer Habib ou encore Lionnel Luca.

Alors que le CSA plaide pour une charte déontologique, les députés signataires de ce texte considèrent qu’en dévoilant le nom et la photo des personnes poursuivies pour terrorisme, « la médiasphère accorde à ces criminels une vitrine et une publicité post-mortem, soit exactement ce que recherchent les auteurs d’actes terroristes ». Les familles subiraient ainsi « le phénomène de starification de ceux qui ont semé la mort dans leur entourage » tout comme les personnes « dont la curiosité pour l’islamisme radical peut être attisée par tant de frénésie médiatique ».

Pas tendres avec les journalistes, ces parlementaires estiment en outre que « la médiasphère fonce ainsi tête baissée dans la mise en scène de ces odieux crimes orchestrée par les terroristes eux-mêmes, qui n’aspirent qu’au martyre et à une renommée qu’ils souhaitent proportionnelle au degré de sauvagerie de leurs actes ».

Jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende

Afin de fracasser cette caisse de résonnance et ne plus « laisser Internet et les médias encourager le terrorisme, de façon involontaire, certes, mais non moins intolérable », ils proposent à coup de Code pénal, de faire tomber dans l’oubli ces individus pour casser la mécanique de l’héroïsation. Leur PPL se limite à un seul et unique article au terme duquel, sauf avis de recherche du ministère de l’Intérieur, « le fait de publier les photographies et de diffuser l’identité des personnes physiques poursuivies pour un acte de terrorisme ou ayant été jugées coupables d’un acte de terrorisme prévu au présent chapitre est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ».

Leur mesure concerne donc aussi bien les personnes poursuivies que celles condamnées. Pour l’une comme l’autre, personne en France n’aurait pas la possibilité de diffuser leur photo et leur identité.

(…) Next Impact

Suisse: Le CCIS va donner des cours d’informatique pour contourner la nouvelle loi sur la surveillance

Christian Hofer: Je félicite tous les crédules qui ont voté pour une nouvelle loi autorisant la Confédération à fouiller dans nos vies privées alors qu'il était clair que les islamistes trouveraient un moyen pour s'y dérober. Je vous laisse deviner qui va être la cible de cette nouvelle loi, spécifiquement en sachant que c'est... Sommaruga qui est responsable du département de la "Justice et Police".

**********

Après le «oui» à la loi sur le renseignement, le Conseil central islamique suisse organisera le 15 octobre une formation pour déjouer la surveillance.

Le peuple suisse a donné dimanche 25 septembre un «oui» très clair à la loi sur le renseignement. Et si son entrée en fonction ne devraient pas intervenir avant un an, les islamistes prévoient déjà des moyens de la contourner, comme le raconte 20 Minuten dans son édition du 26 septembre.

Le Conseil central islamique suisse (CCIS) avait déjà milité contre la loi, agitant le spectre d'une mise sur écoute des mosquées. Après le résultat de dimanche, l'association a publié un communiqué qui dénonce la «surveillance de masse des musulmans et de leurs lieux de culte».

Un séminaire malvenu

Aussi le CCIS a-t-il décidé d'organiser le 15 octobre à Zurich un séminaire sur le sécurité IT. Les participants y apprendront à assurer la confidentialité de leurs communications à moindre coût, comme le précise l'association. Ses membres auront également l'opportunité de sécuriser leurs appareils.

Le séminaire déplait à de nombreux politiciens, comme la conseillère nationale Corina Eichenberger (PLR/AG). «Cette offre est louche. Elle montre que le doute envers les activités du CCIS est justifié», a souligné la présidente de la commission de la politique de sécurité.

«Il est évident que nous allons assister à une compétition entre les suspects et les services de renseignement», a ajouté la conseillère nationale, qui se réjouit toutefois que la nouvelle loi améliore les capacités de l'Etat et les chances d'éviter un attentat.

Source et article complet

 

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com