Et la V ème République enfanta « Emmanuel Neron Macron »

Que Macron manipule, mente, insulte et méprise, franchement ce n'est pas une surprise. Jamais nous n'avons eu un président, dans le monde, qui méprise et insulte autant son peuple ! Sauf Neron, l'empereur fou de Rome, qui incendia la capitale et fit périr des dizaines de milliers de romains.

Mais je regrette que les opposants d'Emmnel Macron ne soient pas plus virulents sur son bilan. Pourtant, il y a le choix ! Jamais un gouvernement n'a eu autant de "démissions". Jamais un gouvernement n'a eu autant de ministres avec des problèmes de justice. Comme si les gouvernements de Macron avaient été constitués par les SPIP (services pénitentiaires d'insertion et de probation).

Jamais un entourage de président n'a eu autant d'histoires sordides : agressions sexuelles, vols, corruption, détournements de fonds, exhibitions sexuelles....  Avec des champions comme Benalla , Sybeth , Buzyn , Griset, Dussopt, Dupont-Moretti, Bayrou, Elimas, Ferrand, Fabius, de Sarnez, Goulard, Darmanin,...... liste non exhaustive ! Vingt huit ministres concernés. Le président du conseil constitutionnel aussi ! Il y aurait de quoi écrire un livre "Le casier judiciaire de la République".

Mais, dimanche, le "Vox Populi" a parlé. Les candidats de 70 % des français mécontents ont été écartés des arènes de la démocratie par "Neron Macron". Même s'il est détesté par tous ceux qu'il a déçus.

Jamais un chef de l'état de la V ème République n' autant occupé l'espace médiatique à son profit lorsque le pays croule sous les malheurs. Par exemple, en prononçant neuf allocutions sur le Covid-19 en à peine deux ans. Ou en usurpant sa fonction à des fins électorales lors d'échéances mal engagées pour LREM. Avant les dernières élections régionales, il a engagé un tour de France, aux frais de l'état, pour soutenir des listes LREM partisanes et incompétentes.

Plus récemment, il a usurpé sa fonction en retardant, jusqu'à l'extrême limite sa déclaration de candidature.

Emmanuel Neron Macron n'a jamis réussi à se défaire vraiment de l'image d'arrogance, voire de mépris, qui lui colle à la peau depuis ses années de conseiller à l'Elysée, puis au ministère de l'économie. Jouisseur, Emmanuel Neron Macron prend un évident plaisir à exercer seul le pouvoir suprême et à favoriser les grandes fortunes du pays.

Emmanuel Neron Macron, très ami avec Laurent Fabius et son fils Victor Fabius, a octroyé de gros marchés financiers à des cabinets conseils qui emploient  le fils Fabius. Et pas de la menu monnaie, mais des dizaines de milliers d'euros, dont les contrats ont été couverts par le président du conseil constitutionnel Laurent Fabius. Le livre enquête « les Infiltrés », écrit par les journalistes Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, grands reporters à « l’Obs », a révélé que des cabinets de conseil (dont McKinsey, Accenture, Boston Consulting Group, Capgemini) avaient reçu des sommes fantastiques du gouvernement notamment pour connaître l’état des stocks de masques en France au début de la crise sanitaire.

Ce sont ces mêmes cabinets conseils qui, grassement payés, ont demandé au gouvernement de baisser les APL, et de retire 5 euros sur les APL des étudiants, citoyens vulnérables financièrement.

https://www.nouvelobs.com/politique/20210627.OBS45815/des-milliards-depenses-pour-se-substituer-a-l-etat-enquete-sur-la-republique-des-consultants.html

Le parquet national financier s'est saisi de cette affaire pénalement répréhensible. Mais le candidat Emmanuel Neron Macron a refusé de fournir la moindre explication sur ce qui ressemble à des détournements de fonds, impliquant Victor, le fils Fabius. S'il n'est pas réélu le 24 avril prochain, le citoyen Emmanuel Macron devra rendre des comptes à la justice. Réélu, il bénéficiera de l'immunité présidentielle pendant cinq ans.

https://www.nouvelobs.com/economie/20210623.OBS45630/les-bons-conseils-du-cabinet-mckinsey-au-president-macron.html

Le rapport des économistes, demandé par Emmanuel Macron et rendu le 23 juin, se réfère à quatorze reprises au cabinet McKinsey. Qui recommande l’intelligence artificielle pour améliorer le contrôle fiscal, la qualité de l’emploi et la productivité.

Or, les liens entre Emmanuel Macron et le cabinet McKinsey remontent à 2007. Emmanuel Macron est alors inspecteur des finances, à 29 ans. Il devient rapporteur général adjoint de la commission Attali, dont le rôle était de proposer des réformes économiques au président Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron impressionne l’assistance. Parmi les membres présents,: Eric Labaye, alors dirigeant de McKinsey en France, qui se lie d'amitié avec Macron.

“On se réunissait le soir jusqu’à minuit dans une salle du Sénat avec Attali et Macron, raconte un ancien membre de la commission au quotidien Le Monde. Dans les sièges du public, il y avait trois ou quatre jeunes de McKinsey. Ils faisaient des simulations sur Excel. Leur chef était si brillant qu’on l’écoutait comme s’il était membre à part entière”. Ce chef s’appelle Karim Tadjeddine. Il est passé par les prestigieuses écoles d’ingénieur françaises Polytechnique et les Ponts et Chaussées. Le cabinet McKinsey intervient gratuitement. Une mission appelée “pro bono” dans le milieu (“pour le bien public”) ou “reputation building” (“construction de réputation”) au sein du cabinet.

L'enquête du Parquet national financier a mis à jour une confusion des genres entre le cabinet conseil et Emmanuel Neron Macron et son entourage. Car une fois Emmanuel Macron élu en 2017, de jeunes consultants de McKinsey rejoignent le pouvoir et occupent  les postes clés de directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’Etat au Numérique (Mounir Majoubi à l'époque), de chef du “pôle projets” de la République en Marche, de directeur général de la République en Marche. Éric Labaye, le dirigeant de McKinsey qu’Emmanuel Macron avait rencontré en 2007, a été nommé président de Polytechnique par Emmanuel Macron en août 2018. De son côté, l’ancien patron des Jeunes avec Macron, Martin Bohmert, a rejoint le cabinet McKinsey en 2020.

Le parquet national financier tente de déterminer si des sommes ont été versées par le cabinet conseil McKinsey à Emmanuel Neron Macron dans un paradis fiscal, avant sa première élection de 2017. Car rien n'a été mentionné dans la déclaration de patrimoine du même Macron en 2017. Cherchez l'erreur !

Le gâteau des cabinets conseils, grassement payés par les gouvernements de Macron, a bénéficié à Victor Fabius, fils de Laurent Fabius, nommé président du conseil constitutionnel par Emmanuel Neron Macron.

SNCF : des titres de transport gratuits pour les migrants, rien pour les français

Depuis des années, Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes et la SNCF ont signé un accord pour que les citoyens et les demandeurs d'emplois, indemnisés en dessous du Smic, bénéficient de cartes de réduction SNCF pour leurs recherches d'emploi. Ainsi, en théorie, la carte illico solidaire SNCF est gratuite et valable un an pour cette catégorie de personnes. Elle offre une réduction immédiate de 75 % sur les billets de seconde classe des trains TER, et une gratuité pour les demandeurs d'emploi qui se rendent à tes entretiens d’embauche, ou à des entretiens préalables à une formation (uniquement pour les moins de 26 ans).

Les jeunes en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation, les jeunes inscrits en Missions locales, etc, peuvent aussi en bénéficier si leur dossier est accepté par la SNCF. Il semblerait néanmoins que le nombre de cartes illico solidaire soit limité. Dans le fief de Laurent Wauquiez, ancien ministre de l'emploi sous Nicolas Sarkozy, on constate que de nombreuses demandes, présentées par des patronymes français, sont régulièrement rejetées par les "nantis de la SNCF" (qui bénéficient de la gratuité illimitée des transports ferrés pour toute leur famille, et même leurs parents) au motif qu'il manquerait une pièce.

Contacté par téléphone ce 11 avril 2022, un agent SNCF gérant les cartes illico solidaires ne dément pas nos informations, mais tempère : "les migrants comprennent moins bien les subtilités de la langue française pour le montage des dossiers. Dès lors, nous faisons preuve d'une relative indulgence...". C'est énorme dans la France de Voltaire, et cela explique peut être le grand nombre de migrants rencontrés dans les trains. Pour eux le trajet est gratuit, via la carte illico solidaire.

Bien sûr, les migrants ont le droit de se déplacer, dans la mesure où ils ne commettent pas d'agressions dans les trains. Mais, les français survivant avec en moyenne 500 euros, dans le cadre de l'ASS (Allocation spécifique de solidarité) ou le RSA, ont eux aussi le droit de se déplacer avec une égalité de traitement tarifaire identique aux migrants accueillis en masse par la République française.

Nous reproduisons, ci-dessous, le courrier adressé par un Ardéchois au directeur du service de gestion des cartes illico solidaire SNCF, dénonçant les anomalies de ce service et les traitements de dossiers bâclés, ou menés à la tête du client. L'homme écrit :

"Monsieur le Directeur,

Vous êtes beaucoup plus souple avec les musulmans ou les immigrés que vous ne l'êtes avec les français qui doivent survivre avec l'ASS. C'est ce type de comportement de “nanti de la SNCF” qui va contribuer à un 3 ème tour de la présidentielle dans la rue.

Pour la demande de renouvellement de ma carte, dont les références sont mentionnée plus haut :

- Je ne vous ai pas adressé une attestation de paiement pôle emploi contrairement à ce que vous écrivez (j'imagine que vous n'avez même pas lu le document), mais l'attestation de renouvellement de l' ASS au 15 mars 2022.

- Je vous adresse en pièce jointe une photocopie de la carte d'identité, document qui ne m'avait pas été demandé lors des précédents renouvellements, puisque vous l'avez dans le dossier, probablement informatisé.

- A défaut de carte illico solidaire, je ne me rendrais pas à un entretien d'embauche à Clermont Ferrand le 14 avril, et j'utilise votre courrier pour en justifier auprès de Pôle-Emploi.

Avec vous, les “nantis de la SNCF”, on a la France qui gagne, la France en marche, et vous contribuez au redressement du Pays.

Salutations."

En cette semaine sainte, marquée par le chemin de croix et les élections, on assiste aux difficultés d'un français moyen, lâché par son pays, victime de nantis obtenant la retraite à 50 ans ou 55 ans, dans une République En Marche. Merci Monsieur le Président.

La SNCF doit accorder les mêmes avantages tarifaires à tous les voyageurs vivant sous le seuil de pauvreté, qu'ils soient caucasiens, musulmans, africains, asiatiques, etc

Francis GRUZELLE

 

Prisons : 7 détenus sur 10 seraient musulmans

Réalité ou intox ? Selon un rapport de l'administration pénitentiaire que nous avons pu consulter grâce à l'ouverture d'esprit d'un directeur d'un établissement, 50 % des détenus ont sollicité un plateau repas spécial lors du dernier ramadan contre 27,5 % de détenus, en 2016, qui avaient demandé un repas spécial ramadan . Cette estimation doit aussi comporter une pondération chiffrées, puisque tous les musulmans ne pratiquent pas nécessairement le ramadan, et une partie des détenus musulmans purgent leur peine sous bracelet électronique à leur domicile.

Ces chiffres sont alarmants, car le gouvernement Castex affirme que les étrangers en France (ils ne sont pas tous musulmans) ne représentent que "7 % de la population totale". Sur cette base, je vous laisse calculer les taux de criminalité entre les communautés.

De manière plus globale, l'évaluation pénitentiaire de 60 % ou 70% de prisonniers musulmans, souvent citée par le candidat patriote Eric Zemmour, correspond à une estimation obtenue après une enquête sociologique  du sociologue Farhad Khosrokhavar. Ces chiffres ont une base réelle et officielle.

Le 19 mars 2021, lors d'un débat avec l'humoriste Yassine Belattar sur CNews, Eric Zemmour avait déclaré que "70 % de la population en prison est musulmane". Interrogé par l'animateur Pascal Praud sur la source de ces statistiques, le journaliste du Figaro déclarait les tenir d'un "rapport parlementaire".

Déjà en 2014, "Cette estimation de 60 %" avait été confirmée par le rapport du député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé.

L'ouvrage du sociologue Farhad Khosrokhavar paru en 2004 confirme, dès cette époque, le taux très élevé de détenus musulmans. Farhad Khosrokhavar avance que dans les prisons françaises, le taux de prisonniers musulmans dépasse "souvent les 50 %, avoisinant parfois les 70 %, voire les 80 % dans les prisons proches des banlieues, soit huit prisonniers sur dix".

A la lumière de cet éclairage chiffré, l'élection présidentielle, qui se joue dans deux mois, est un véritable choix de société. Soit la France poursuit sa politique d'accueil de millions de migrants supplémentaires et se doit de construire des prisons pour les années à venir. Soit l'électorat français fait confiance à Eric Zemmour, homme de conviction et de parole pour stopper la criminalité et la délinquance d'origine étrangères dans notre pays. Chaque français a les clés de l'avenir entre ses mains via son bulletin de vote.

 

Macron a accueilli 1,8 à 2 millions de migrants supplémentaires

A deux mois de l'élection présidentielle, le député européen Brice Hortefeux, invité de la matinale de Sud Radio, voici quelques jours, a affirmé : "la France n’a jamais accueilli autant de migrants sur son territoire et j'estime qu’il y en a 1,8 million de plus qu’au début du quinquennat d’Emmanuel Macron". Eric Zemmour, pour sa part, avance le chiffre de 2 millions.

L'ancien ministre de l'intérieur Brice Hortefeux a détaillé l'invasion migratoire : "la réalité du bilan de la politique migratoire d’Emmanuel Macron. c’est que, un, il n’y a jamais eu autant d’étrangers sur notre territoire, dans notre histoire. Ça ne s’est jamais produit. Au total, sur le quinquennat, cela fera globalement 1,8 million de migrants supplémentaires sur notre territoire, autour de cela. Il y a les titres de séjour, de l’ordre de 270.000, les demandeurs d’asile autour de 100.000, vous avez les clandestins à peu près 40.000 par an, et ainsi de suite. Donc vous arrivez à ce que je vous dis. Il n’y aurait pas eu la crise du Covid, on serait à 2 millions."

Nous avons vérifié. Et ça tombe bien puisque le bilan annuel des chiffres clés de l’immigration du ministère de l’Intérieur est tombé la semaine dernière.

Inter titre : Il y a les titres de séjour, de l’ordre de 270.000 par an.

C’est vrai. Brice Hortefeux connait ses chiffres. En 2021, 271.675 titres de séjour ont été délivrés, soit une hausse de 21,9 % par rapport à 2020 (année Covid).

Inter tire : Les demandeurs d’asile sont autour de 100.000 par an.

C’est vrai. 104.577 premières demandes en guichets uniques ont été déposées, contre 81.531 en 2020, soit une hausse de 28 %. Y a bon la France, ses allocations familiales, ses logements gratuits, ses APL, ses aides diverses. Il faut bien utiliser les impôts des contribuables !

Vous ajoutez à tout ça les clandestins, à peu près 40.000 par an, et ainsi de suite…

C’est là que ça se complique. Qui dit clandestin, dit personne en situation irrégulière, qui souvent se cache, et qui par définition est difficile à compter. Donc les chiffres fournis par le ministère de l'intérieur sont très inférieurs à la réalité et ne reflètent pas la réalité de l'invasion migratoire.

Ce que l’on sait, c’est que près de 200.000 migrants clandestins sont arrivés dans l’Union européenne l’an dernier, le chiffre le plus élevé depuis 2017, selon Frontex, l’agence européenne des frontières.

Inter titre : 600 000 à 700 000 clandos selon le ministre Darmanin

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a indiqué dans le journal Le Parisien qu’il estimait à 600.000 à 700.000 le nombre de clandestins. Durant la période du gouvernement Hollande, le nombre de clandestins en France était estimé à 300.000 personnes.

Les chiffres du ministre de l'intérieur confortent l'estimation d'Eric Zemmour qui défend, bec et ongle, le chiffre de 2 millions de migrants supplémentaires depuis le début du quinquennat de Macron. Eric Zemmour connait ses dossiers dans le cadre de sa campagne de reconquête.

En 2020, environ 320.000 personnes bénéficient de l’AME (Aide médicale de l’État), selon le gouvernement Castex. Ce chiffre parle de lui-même.

Inter titre : 2021 : 52 000 migrants "pagaient" pour traverser la manche

En 2021, 52.000 migrants ont tenté la traversée clandestine de la Manche vers la Grande-Bretagne, dont 28.000 ont réussi à rallier les côtes anglaises, selon le ministère de l’Intérieur. 1 002 migrants naufragés au large de Calais et mis à l’abri en 2021 contre 341 en 2020, soit une augmentation de 194 %, selon l’Ofii (Office français immigration intégration).

 

Nos sources

– Caisse Nationale d'Assurance Maladie

_ Ministère de la Santé

Ined

– Insee

– Nations Unies

– Organisation internationale pour les migrations

– Ministère de l’Intérieur

– Pew Research center

– Global migration data analysis centre

La Montagne

Montebourg : viens chez moi, j’habite chez Taubira

L'imposteur du made in France, tout mielleux depuis 2018, qui a escroqué de nombreux apiculteurs en achetant leur miel "médaille d'or" à 3,80 ou 4 euros le kilo pour le revendre au détail 48 euros le kilo (les médias aux ordres vantaient sa production de miel et sa marque Bleu Blanc Ruche), s'est lancé dans la campagne présidentielle en septembre 2021. Avec sa grande gueule de "marchand forain", il affirmait ne vouloir, cette fois, participer à aucune primaire. En revanche, le 8 décembre 2021, le Arnaud Montebourg, candidat de la "Remontada de la France" s’est dit "être prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat commun", un appel sans suite. Tant les autres socialistes connaissent l'oiseau.

Pour vendre son miel « Bleu Blanc Ruche », Arnaud Montebourg, grand adepte du partage des richesses, presse les apiculteurs français comme des citrons. Sa manière à lui de les aider.

Selon nos confrères du parisien, des "discussions" sont en cours en vue d'un possible ralliement d’Arnaud Montebourg à la probable future candidate Christiane Taubira. L'escroc du "Made in France" tenterait de négocier l’intégration des grandes lignes de son programme à celui de l’ancienne garde des Sceaux Guyannaise.

Au plus bas dans les sondages à trois mois de l'élection, coincé entre les multiples prétendants à gauche, Arnaud Montebourg pourrait tenter de rebondir en intégrant l’équipe de campagne de Christiane Taubira, si celle-ci va jusqu'au bout de sa candidature dans le cadre de la Primaire populaire. Les équipes de deux anciens ministres de François Hollande auraient entamé les discussions.

En clair : Montebourg a attiré des électeurs de gauche, mais aussi des souverainistes. Aujourd'hui, il leur dit "Viens chez moi, j'habite chez Taubira" pastichant le célèbre film. En somme, le même discours que celui tenu à ses clients et consommateurs pour mieux les berner. sur la plateforme de Montebourg, on constate des prix prohibitifs, pour de petits conditionnements en 125 grammes ou 250 grammes

https://www.bleu-blanc-ruche.fr/

par rapport aux prix pratiqués au kilo par des apiculteurs traditionnels en zone de montagne.

ARNAUD MONTEBOURG FAIT SON BEURRE AVEC LES MEILLEURS MIELS DES APICULTEURS DE FRANCE

Mais il est obligé de se fournir en Italie, où il semble avoir de sérieuses attaches. Avec plusieurs apiculteurs de l’Ardèche, j’ai été contacté par l’assistante miel 3Bleu Blanc Ruche" d’Arnaud Montebourg. Au nom de ce dernier, l’assistante de "Bleu Blanc Ruche" nous proposait d’acheter nos miels monofloraux (châtaignier, acacia, lavande, tilleul, sapin, etc.), récompensés par des médailles d’or aux concours nationaux ou régionaux du Sud-Est à 3,80 ou 4 euros le kilo.Et son site de vente par correspondance de Montebourg revend les pots de 250 grammes entre 7 et 12 euros, soit 48 euros le kilo pour les miels les plus chers, ou 35,99 euros les 750 grammes sous forme de 3 pots de 250 grammes.

Et cet homme prétend aider les apiculteurs ! Il est aussi nuisible que le frelon asiatique.

Arnaud Montebourg se déguise, en l’absence de ruches et d’abeilles sur la photo, en apiculteur du « 3e type » comme dans le film « les abeilles tueuses » pour vendre, à prix d’or, le miel acheté à prix très bas aux apiculteurs français. Il faut que les clients de son entreprise de négoce soient persuadés qu’Arnaud Montebourg va récolter, lui même, le miel au péril de sa vie. Ce qui justifie le prix très élevé du précieux nectar.

Si les matières premières de ses pâtes à tartiner sont importées de l'étranger, l'arnaqueur procède de même pour l'édition de ses livres. Après avoir fait le tour de France, en vantant la réussite de son entreprise "Bleu Blanc Ruche", qui vendrait exclusivement des produits français pour "aider les pauvres producteurs saignés à blanc par la grande distribution", il dédicace, villes après villes ses derniers livres intitulés "L’Engagement", et "Le retour de la France" (imprimé en Italie). Cherchez l’erreur !

Vikash Dhorasoo candidat à Paris aux municipales 2020 sous étiquette La France Insoumise

L'ex-international de football sera en binôme avec Danielle Simmonet pour la mairie de Paris. Il pourrait diriger la liste du 18e arrondissement de la capitale.

 

Rappel : Lorsque Vikash Dhorasoo soutenait que les Blancs étaient la cible de racisme dans le football.

 

POLITIQUE - L’ancien international de football Vikash Dhorasoo a été choisi samedi pour conduire la bataille de Paris aux municipales sous les couleurs de La France insoumise, en binôme avec l’élue Danielle Simonnet, a-t-on appris auprès de cette dernière. Des informations confirmées par Le HuffPost.

“On est ravis de la décision de Vikash Dhorasoo”, s’est réjouie auprès de l’AFP Danielle Simonnet, qui salue “les prises de parole d’un ancien joueur de football, devenu une importante figure, quelqu’un d’engagé contre le racisme, la LGBTphobie, un homme courageux dans ses engagements”.

[...]

Huffingtonpost.fr

L’ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour l’adhésion de la Suisse à l’UE

L'ancien conseiller fédéral estime que la Suisse gagnerait en souveraineté si elle adhérait à l'Union européenne.

«A Bruxelles, des décisions sont constamment prises qui affectent la Suisse qu'on le veuille ou non. Nous ne pouvons les influencer que si nous sommes impliqués et avons notre mot à dire», relève l'ex-politicien de 73 ans. [...]

L'ancien élu PDC a mis en garde contre le fait de faire de l'adhésion un tabou. «Quand un pays transforme ses défis vitaux en tabous politiques, la stagnation est garantie», avertit-il.

[...]

20Min.ch

Au Conseil national, une initiative parlementaire contre le voile des élèves

L’initiative est déposée, les député(e)s s’apprêtent sans doute à la refuser. Mais dans cette lutte contre l'islamisation et le fondamentalisme, Jean-Luc Addor s'obstine. 

Par Mireille Vallette

Il l’avait annoncé, il l’a fait: le conseiller national UDC Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire lors de la dernière session. Elle demande la création d'une base constitutionnelle permettant d'imposer aux élèves d’être tête nue dans les écoles publiques du pays. Le Valaisan et son parti mènent ce combat depuis plusieurs années. Rappelez-vous:

- En décembre 2017, le Grand Conseil valaisan déclare irrecevable une initiative populaire cantonale qui a abouti. Elle exige une loi qui oblige les élèves à être tête nue dans les écoles publiques du canton.

- En août 2018, le Tribunal fédéral confirme l'irrecevabilité. Il considère qu'une disposition ayant pour but d'empêcher le port du voile aux élèves porterait une atteinte disproportionnée à la liberté religieuse garantie par la Constitution fédérale.

- A la rentrée scolaire 2018, cette démission permet une offensive des prosélytes de l’archaïsme musulman dans un village valaisan. Elle témoigne aussi que la facture des contribuables due à ces provocations est salée.

Il s’agit d’une fille syrienne, jusqu’ici tête nue, qui arrive en foulard en classe à la rentrée 2018. Probablement a-t-elle eu ses règles, puisque l’islam prescrit que c’est à leur survenue que les filles doivent  se couvrir la tête et le corps dès qu’elles mettent les pieds dehors et pour le reste de leur vie.

La nouveauté est mal reçue par de nombreux élèves et la presque totalité des parents. Les autorités mobilisent une demi-douzaine de professionnels pour tenter d’éteindre les braises, dont le directeur de l’école, la Déléguée à l'intégration du canton et une traductrice. De plus, l’intervenante en «éthique et cultures religieuses» et un médiateur conduisent «une activité en classe en présentant les différentes facettes des religions monothéistes et tirant des parallèles entre les différents voiles portés dans ces religions.» Et le clou du délire: la jeune fille peut faire la démonstration en classe, sur son tapis, de la manière dont elle prie Allah.

Jean-Luc Addor proteste auprès du Conseiller d’Etat Christophe Darbellay, mais celui-ci défend fermement son attachement au radicalisme musulman. Cette illustration exemplaire de ce qu’entendait éviter l’initiative convainc le politicien de poursuivre le combat au Conseil national: «Je ne me fais d’illusion ni sur la décision que prendra la commission qui doit examiner cette initiative, ni sur le vote en plenum du Conseil national. Mais il est nécessaire de maintenir la pression.»

La Suisse est en effet constamment en proie aux nouvelles avancées de la stratégie islamiste, celle que conduisent avec habileté les Frères musulmans et leurs benêts alliés. Ces alliés qui préfèrent toujours choisir le pire plutôt que le meilleur… si celui-ci vient de l’UDC. Mais d’eux hélas, sur ce genre de sujets, on ne voit jamais rien venir.

La majorité soutiendra donc ce symbole d’inégalité dont sont victimes les filles. Quant aux élèves masculins qui ne partagent pas la croyance de leur petite camarade, ils comprendront peu à peu qu’ils sont considérés comme ses prédateurs potentiels et que cette partie de l’humanité leur est interdite.

Les députés ne voudront toujours pas savoir que depuis 1400 ans, ces dévots croient avoir trouvé le moyen de résister à leur désir, et ils ne seront toujours pas gênés qu’aujourd’hui, ce soient les femmes elles-mêmes qui exigent de se couvrir la tête en invoquant leur «pudeur» au lieu d’invoquer la vraie guerre qu’elles nous mènent, le djihad culturel.

Ces musulmanes tête couverte qui s’infiltrent partout pensent, malgré ce signe d'une immense régression et d'un communautarisme en pleine fermentation, représenter l’avenir de l’humanité. Et en plus du voile, les fondamentalistes ouvrent sans trêve de nouveaux fronts et créent sans cesse de nouveau conflits. Ils nous imposent le niqab, le burkini, la lutte contre la mixité, le halal, leurs prières dans l’entreprise, la finance islamique, l’arabe, la suppression du porc et de l’alcool…

Ils sont aussi sans cesse plus nombreux dans toutes les sphères de nos sociétés. Par exemple l'armée: durant cette dernière session, Jean-Luc Addor a aussi défendu sa motion "Une sanction pénale contre le port à l'armée d'insignes communautarismes ou d’États étrangers".  En fait la sanction existe, mais comme de juste, les autorités militaires choisissent toujours la mesure disciplinaire, malgré un communautarisme qui s'étend là aussi.

Qu’a voté la grande majorité des conseillers nationaux? Comme d’habitude!

 

Source : Boulevard de l’islamisme

Les migrants représentent « un gros potentiel » pour les partis politiques selon Arc Info…

Voici un article publié ce vendredi par le « média » Arc Info, no comment...

Les migrants sont sous représentés en politique

40% de la population suisse est issue de la migration. Pourtant le nombre de migrants élus au niveau communal, cantonal ou national reste confidentiel. L'organisation "Gewählte Stimme" voudrait que cela change.

Les personnes issues de l'immigration sont peu nombreuses dans la vie politique suisse, constate l'organisation "Gewählte Stimme". Cette dernière espère faire entendre leur voix dans le champ politique national.

Les migrants sont manifestement sous-représentés en politique, a souligné vendredi le député au Grand Conseil et conseiller communal zougois Rupan Sivaganesan (PS), à l'occasion d'un événement à Berne. "Bien que 40% de la population soit issue de l'immigration, nous ne représentons encore que quelques pourcents des élus à tous les échelons politiques".

L'intérêt de nombreux migrants pour la politique dépend notamment de leur origine, s'ils proviennent de pays dotés d'un système démocratique, ainsi que de l'importance du débat politique à la table familiale, souligne le politologue Nenad Stojanovic. Mais cela ne suffit pas si les électeurs biffent tout de même les noms à consonance étrangère.

Un gros potentiel

Les partis devraient revoir leur copie à ce sujet: l'électorat issu de l'immigration représente en effet un potentiel énorme, mais encore négligé. Celui-ci doit absolument être pris en compte de manière plus active lors des prochaines élections, par de meilleures positions sur les listes, ou de justes conditions de vote.

Le thème de la journée était: "mobiliser les personnes issues de l'immigration pour la politique suisse: qui en prend la responsabilité? Elle était organisée par l'organisation "Gewählte Stimme" (Voix des migrant(e)s élu(e)s pour toutes et tous), neutre politiquement, constituée d'élus issus de la migration.

Les 10 techniques utilisées par le gouvernement suisse pour contourner la volonté du peuple

Restrictions à l'immigration, protection des Alpes, congé maternité: en Suisse, il ne suffit pas que le peuple vote pour que la loi change automatiquement. Quand la volonté du peuple ne se révèle pas appropriée, Conseil fédéral, Parlement, tribunaux et autorités rivalisent de créativité pour la contourner. Présentation des différentes stratégies adoptées.

Le Parlement et le Conseil fédéral s'opposent parfois à une votation, la jugeant problématique. Ce fut le cas de l'heure d'été: bien que la population ait clairement refusé son introduction, les Chambres fédérales et le gouvernement ont annulé cette décision et instauré la mesure en 1981, au motif que l’ensemble des pays voisins de la Suisse l’avaient adoptée.

Le gouvernement, le Parlement et les autorités agissent généralement de manière plus subtile lorsqu'ils veulent contourner des résultats de votations fâcheuses, problématiques ou contradictoires. Tour d’horizon des stratégies privilégiées.

 

Stratégie n°1: la mise en œuvre on ne peut plus édulcorée

Le 9 février 2014, le corps électoral helvétique accepte de justesse l'initiative populaire dite «contre l'immigration de masse»Lien externe, qui vise à limiter les autorisations de séjour en Suisse par des plafonds et des contingents annuels.

Le Parlement fait face à un épineux dossier. La mise en œuvre de l'initiative est fixée à février 2017. Problème: l'introduction de quotas et de plafonds en matière d'immigration n’est pas compatible avec l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'Union européenne (UE). Les Chambres fédérales n’entendent pas dénoncer cet accord. L'initiative ne prévoit pas non plus une résiliation, mais une simple renégociation. L'UE n’est, toutefois, pas prête à entrer en matière.

La solution trouvée: au lieu de limiter l'immigration par des contingents, comme le prévoit l'initiative, le Parlement mise sur une préférence indigène à l’embauche. Si l’immigration dépasse certains seuils, il oblige les entreprises à annoncer leurs postes vacants aux offices régionaux de placement, à convoquer les chômeurs inscrits pour un entretien et à justifier leur refus en cas de recrutement à l’étranger.

Cependant, comme l'ont souligné les médias suisses, quotas d'immigration et obligation d’annoncer les postes vacants n'ont pas grand-chose à voir l’un avec l’autre. Avec sa version édulcorée, le Parlement prétend avoir mis en œuvre une initiative problématique, mais il ne s’est pas véritablement préoccupé du fond.

 

Stratégie n°2: la tactique du salami

En cas de résultats fâcheux, il est possible de créer progressivement, dans la pratique, des faits accomplis et d'atteindre l'objectif visé par petites étapes. Un exemple: celui de la privatisation des centrales électriques détenues par l'État. En 2000, les Zurichois se prononcent contre la privatisation des Services électriques de la ville de Zurich (ewz) sous la forme d'une société anonyme. Néanmoins, ewz poursuit sa mue vers une entreprise privée et ne cache pas qu’elle sera privatisée dans un avenir proche. Rien d’étonnant: le Parlement et le gouvernement travaillent pas à pas dans cette direction en tentant de rendre la centrale électrique toujours plus compétitive via de petites modifications juridiques.

 

Stratégie n°3: l’attentisme

Si le résultat d’une votation populaire n’est pas approprié, il suffit de jouer la montre. Depuis 1945 (!), un article constitutionnel accepté par l’électorat – masculin – prévoit la mise en place d’une assurance maternité. La gestation est longue. Le congé maternité est introduit en 2005 seulement, lorsque le peuple approuve une modification de la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain. Pour ne pas répéter ce scénario, l'initiative «Pour un congé paternité» fixe délibérément un délai de mise en œuvre.

Acceptée en 1987, l’initiative pour la protection des marais («Initiative de RothenthurmLien externe») sera également mise en œuvre tardivement. Certains cantons, irrités par l’ingérence de la Confédération, ne respectent pas les délais.

 

Stratégie n°4: le refus

En 2004, la population dit oui à l’initiative «Internement à vie pour les délinquants sexuels ou violents jugés dangereux et non amendables»Lien externe. Sa mise en œuvre se révèle délicate, dans la mesure où ce texte porte atteinte aux droits humains.

La Commission des affaires juridiques du Conseil nationalLien externe recommande de ne pas entrer en matière, estimant l’application de cette initiative problématique. Le Parlement ne suit pas cette stratégie du refus. Les dispositions légales concernées entrent en vigueur en 2008.

Depuis, les préoccupations des initiants ne sont, toutefois, pas respectées par les tribunaux, en particulier par le Tribunal fédéral. Jusqu’ici, ce dernier a cassé les décisions d’internement à vie prononcées par les instances précédentes. Dans un arrêt daté de 2013, il décrète que «seul celui qui est véritablement inaccessible à un traitement sa vie durant peut être interné à vie».

Les psychiatres légistes étant incapables de pronostiquer l’inaccessibilité à un traitement jusqu’en fin de vie, l'internement à vie a de très fortes chances de rester lettre morte. Un seul cas de détention à vie est devenu juridiquement contraignant à ce jour, l’accusé ayant accepté la décision en première instance.

 

Stratégie n°5: le nouvel emballage

En 2008, le peuple rejette clairement une initiative populaire visant à légaliser le cannabisLien externe. La législation concernant son usage s’assouplit néanmoins par la suite. Depuis 2013, la possession de moins de dix grammes de cannabis n’est passible que d’une amendeLien externe, selon une décision du Parlement. Si le consommateur s’acquitte de cette amende – de l’ordre de 100 francs –, ni plainte ni procédure pénale ne sont engagées. S’appuyant sur un arrêt du Tribunal fédéral, les magistrats de Zurich et de Winterthour ainsi que la police cantonale de ZurichLien externe ont décidé, l’an passé, que la possession de moins de dix grammes de cannabis était désormais légale. Toute personne qui achète et consomme de petites quantités n’a donc pas d’inquiétude à avoir.

Depuis 2011, la vente et la consommation de chanvre ayant une teneur en THC inférieure à 1% est également autorisée. Les ventes de ce qu'on appelle le «cannabis CBD» sont en plein essor dans les magasins et les kiosques. Des projets pour une distribution contrôlée aux toxicomanes ou pour des évaluations scientifiques sont aussi débattus. Cette dernière est autorisée pour des raisons médicales, afin de traiter la douleur chez les patients atteints de cancer par exemple. Une récolte de signatures est, par ailleurs, en cours en vue d’une nouvelle initiative populaire visant à légaliser le cannabisLien externe. Si celle-ci aboutit, le peuple dira s’il veut maintenir ou non l’interdiction.

 

Stratégie n°6: les jérémiades

Dès la mise en œuvre de certaines exigences, il est possible de se plaindre des effets engendrés et de proposer de nouvelles dispositions. Déposée en 2011, l'initiative populaire pour la «protection contre les chauffardsLien externe» prévoit une peine minimale d'un an d'emprisonnement pour les excès de vitesse sur la voie publique ainsi qu'un retrait prolongé du permis de conduire et la confiscation du véhicule. Une nouvelle loi prend en compte ces revendicationsLien externe en 2013 et les initiants retirent leur texte.

Toutefois, cinq ans seulement après un durcissement de la loi sur la circulation routière, celle-ci doit à nouveau être assouplie. Le Parlement veut supprimer la peine minimale: cette dernière est considérée comme disproportionnée et ne laisse aucune marge d’appréciation aux juges.

 

Stratégie n°7: le laisser-faire

La volonté du peuple peut aussi être contournée par le développement d’une pratique qui ne se réduit pas au droit écrit. En 1977, les Suisses refusent la légalisation de l'avortement et rejettent, un an plus tard, la loi dite des indications sociales, combattue par référendum. Le peuple accepte finalement la dépénalisation de l'avortement en 2002. Avant cette date, il est, dans les faits, possible d'avorter en Suisse en toute impunité: l’«indication médicale» est très largement interprétée, en tenant compte des «motifs psychologiques». Depuis 1988, nulle condamnation n’a été prononcée pour avortement.

De même, l'interdiction de l'absintheLien externe (boisson à haute teneur en alcool) introduite en 1908 à la suite d’une initiative populaire n’est appliquée que de manière lacunaire par les autorités. Dans la clandestinité, la distillation et la consommation se poursuivent de manière plus ou moins cachée. L’absinthe est à nouveau officiellement autorisée depuis 2005.

 

Stratégie n°8: le renvoi aux calendes grecques

En 1994, la population accepte l’initiative des AlpesLien externe, qui vise à transférer le trafic marchandises à travers les Alpes de la route au rail dans un délai de dix ans. Estimant que l’initiative viole des accords internationaux, le Conseil fédéral tente d'atteindre les objectifs du texte par d’autres mesures qui permettent de résoudre les contentieux avec l'UE. Reste que l'initiative n'est toujours pas mise en œuvre intégralement.

 

Stratégie n°9: fermer les yeux

Parfois, les autorités ferment les yeux. Un exemple: dans le canton de Berne, les rives des lacs doivent être accessibles au public depuis l'adoption d'une initiative en 1982. Mais certaines communes n’ont pris aucune mesure pendant plus de 30 ans jusqu'à ce que le canton les oblige à agir. Ce dernier manquant désormais d'argent, le gouvernement bernois estime qu'il faudra encore 30 à 40 ans avant un aménagement complet.

 

Stratégie n°10: les failles

Le peuple suisse plébiscite, en 2013, l'initiative populaire «contre les rémunérations abusives»,Lien externe appelée également initiative Minder du nom de son auteur. Ce texte entend empêcher le versement de salaires ou de bonus excessifs. Il prévoit notamment l'interdiction des indemnités de départ et des primes à l’embauche pour les dirigeants des sociétés cotées en bourse.

Selon l'initiative, il incombe au gouvernement d'édicter une ordonnance d’application d'ici au mois de mars 2014. Entrée en vigueur en 2015, cette dernière est soumise à une période transitoire. La mise en œuvre sera définitive lors de la révision de la loi sur les sociétés anonymes.

Même avec les nouvelles règles, les entreprises peuvent facilement éluder la décision du peuple. Il existe des failles. L’interdiction des prestations d’entrée peut, par exemple, être contournée en indemnisant la perte qu’un dirigeant subit via le délai d’interdiction de concurrence. L'initiative s’avère donc inefficace.

 

«Le peuple n’est pas le chef»

L’initiative populaire permet aux citoyens suisses de modifier la Constitution fédérale.

La balle est, ensuite, dans le camp du Parlement. Celui-ci édicte des lois pour mettre en œuvre le nouvel article constitutionnel. Pour ce faire, le législateur dispose d'une certaine marge de manœuvre. Les deux Chambres fédérales peuvent y recourir pour mettre en œuvre une initiative populaire sous une forme légèrement différente et édulcorée par rapport à celle prévue par le texte. Les élus doivent faire preuve d’une grande sensibilité politique. Si le Parlement use de la marge de manœuvre qui lui est accordée, les initiateurs parlent rapidement de «dilution» ou de «mépris de la volonté du peuple».

Cette marge de manœuvre est voulue. Elle garantit l’équilibre des pouvoirs politiques. Selon Markus Müller, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Berne, «Le peuple n'est pas le chef, mais un acteur parmi d'autres».

Swissinfo.ch

Nos remerciements à Info

 

Rappels :

Libre circulation avec la Croatie: Comment les Suisses sont trompés par leurs politiciens

Etienne Grisel, constitutionnaliste: « La non application du vote contre l’immigration de masse est une violation inouïe de la Constitution »

Immigration de masse. « Le Conseil fédéral a réalisé un coup d’état: il n’est plus qu’une junte 

A l’ONU, Berset milite contre le repli sur soi et le nationalisme. « Notre monde en sortira appauvri spirituellement et culturellement. »

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Choisir entre le Titanic macronien et la Peuplocratie libre

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Michel Garroté -- Le Titanic macronien, comme la formule l'indique, c'est le naufrage des régimes de type Macronien (ou Merkolique). Les acteurs de la Peuplocratie libre, comme la formule ne l'indique peut-être pas, ce sont des gouvernants tels que Orban et Salvini. Le Titanic macronien, c'est la chute de Macron et le naufrage du centrisme. La Peuplocratie libre, c'est le gouvernement pour le peuple, gouvernement que les médias et les partis classiques surnomment, de manière péjorative, gouvernement populiste. L'on commence par dire populiste, puis extrême-droite, et, enfin, néo-nazi. Voilà. C'est tout simple.
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A ce propos, Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) estime que "la grande mascarade macronienne n’est plus très loin du naufrage. Seuls 19% des Français approuvent son bilan. Ils sont 60% à s’y opposer. Les 'humanistes' que promeut le discours dominant se montrent de plus en plus clairement insensibles à la vie des gens. C’est ce monde fictif construit sur le mensonge, et dont la Macronie est le produit marketing, qui s’écroule sous nos yeux, sous le poids des évidences et des exaspérations".
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Ivan Rioufol poursuit : "Quand Valérie Pécresse (LR) déclare refuser les 'compromissions avec les liberticides', car 'ni Orban, ni Salvini ne sont des modèles pour la droite française', la présidente de la région Ile-de-France se laisse aller à la critique pavlovienne, encouragée par le camp du Bien. En réalité, le Hongrois Orban et l’italien Salvini proposent un renouveau politique. La droite française, intellectuellement prisonnière du politiquement correct, a tout à gagner de s’inspirer de cette nouvelle peuplocratie", ajoute Ivan Rioufol.
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La députée LaRem, Frédérique Dumas (citée par Ivan Rioufol ; voir lien vers [même] source en bas de page), explique pourquoi elle quitte la République en marche pour rejoindre l’UDI et le club de Xavier Bertrand, La Manufacture : "On a le sentiment d’être sur le Titanic. Si on met la transformation du pays aux mains de technocrates hors-sol voire cyniques, cela ne peut pas fonctionner. Il n’y a pas d’ambitions, il n’y a pas de sens".
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Frédérique Dumas poursuit : "L’idée neuve, qui reste à défendre, est dans la consolidation d’un pays millénaire, et non dans la lente poursuite de sa dilution liquide, au nom d’un vivre ensemble ânonné qui oblige à se débarrasser du poids des héritages et des traditions. Le goût du chef de l’Etat pour les poses, les déguisements, les maquillages, les prêches, les exaltations laisse paraître une insincérité et un amour démesuré de soi qui deviennent de folles anomalies", ajoute Frédérique Dumas (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Je pense, quant à moi (si vous permettez), que les points de vue de Ivan Rioufol et de Frédérique Dumas sont intéressants à plus d'un titre. Cinquante ans après Mai 68, la classe politico-médiatique parisienne est passée du mode sectaire au mode liberticide. La droite sanctionne comme le fait la gauche. C'est le "Syndrome Pécresse" (refuser les 'compromissions avec les liberticides', raconte la gourde...).
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Le Monde est un journal de gauche écrit par des journalistes de gauche. Le Figaro est un journal de droite écrit par des journalistes de gauche. Lire Le Monde (l'original) vous évite de lire Le Figaro (la copie). Fort heureusement, il reste les sites et blogues sur Internet (lisez 'les observateurs', un excellent antidépresseur).
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De fait, en cinquante ans, il y a eu une "inversion du paradigme" poussée à l'extrême. De telle sorte que la liberticide Pécresse taxe les hommes libres d'hommes liberticides. J'imagine déjà l'élection présidentielle de 2022 (pour autant que le naufrage de la France entière n'ait pas encore eu lieu) : Hollande se présente contre Juppé, la totale quoi. Bon, je vais m'arrêter là, sans quoi je vais de nouveau "mal dormir"...
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 17.9.2018
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Source :
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/09/la-chute-de-macron-est-le-nauf.html
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Des salariés de Facebook se plaignent que le réseau social soit trop à gauche

Une note interne au sein de l'entreprise Facebook se plaint du traitement fait aux opinions dites conservatrices. Une centaine d'employés critiquent ainsi le réseau social d'accorder une trop grande importance à «l'idéologie de gauche».

«Nous sommes dans une monoculture politique qui ne tolère pas les différents points de vue», s'exclame Brian Amerige, ingénieur senior pour Facebook dans un message interne dont le New York Times a pu avoir copie. Cette monoculture serait la gauche libérale. Sa publication est intitulée : «Nous avons un problème avec la diversité politique.»

«Nous affirmons accueillir toutes les perspectives, mais nous sommes prompts à attaquer – souvent en meutes – quiconque présente un point de vue qui apparaît être en opposition à l’idéologie de gauche», critique-t-il également. Près de 100 salariés se seraient mis à soutenir Brian Amerige après la divulgation de cet écrit. Ceux-ci ont rejoint un groupe en ligne sur Facebook appelé «FB’ers for Political Diversity» (Facebookers pour la diversité politique). Selon le mémo de Brian Amerige, cette initiative vise à créer un espace de diversité politique au sein de l’entreprise.

Une dissension qui est relativement rare, comme le souligne le quotidien américain, les employés faisant généralement preuve de loyauté concernant les décisions prises par la direction de Facebook. Cette démarche a d'ailleurs gêné aux entournures certains employés. Ceux-ci ont vu dans ce groupe une atteinte à certaines minorités. Toutefois, des cadres de l'entreprise leur auraient rétorqué que cet espace de discussion n'enfreignait aucune règle.

Facebook a récemment été visé par le président Donald Trump qui, depuis le bureau ovale, a dénoncé l'impartialité du réseau social et des autres géants du web : «Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention.»

«C'est injuste pour une grande partie de la population», a-t-il ajouté le 28 août. En France, en mai 2018, le groupe de droite Génération identitaire s'était vu suspendre sa page Facebook sous prétexte d'un «discours incitant à la haine», selon un porte-parole de l'entreprise.

RT

 

Pour en finir avec la France moralisatrice

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Michel Garroté -- La diplomatie française introduit souvent dans son discours une dimension moralisatrice qui peut conduire à des impasses quand ce n’est pas à des désastres (extraits adaptés ; cf. source en bas de page) : la France doit renoncer à cette pratique et fonder son action diplomatique sur quelques principes rationnels et légitimes, comme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
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Quand il s’agit de traiter avec des pays extérieurs au monde occidental, le discours de la diplomatie française semble en effet s’apparenter à un prêche plein de bons sentiments. Tout se passe comme si la principale préoccupation de la politique extérieure de la France était de s’assurer que les pays du monde respectent les droits de l’homme, appliquent les principes de la démocratie et suivent les préceptes de la pensée unique.
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À chaque visite officielle, le chef d’État ou de gouvernement soupçonné de ne pas être en règle a droit à des remontrances largement orchestrées par les médias. Des remontrances au demeurant inversement proportionnelles à la puissance du pays en question. La Chine sera traitée avec prudence, la Russie avec impertinence et l’Égypte avec outrecuidance.
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Cette attitude moralisatrice est à la fois illégitime et contraire aux intérêts de notre pays. A quel titre en effet le président de la République française s’arroge-t-il le droit d’interférer dans les affaires intérieures d’un autre pays ? La France n’est pas comptable du monde et les dirigeants de notre pays n’ont de devoirs qu’envers les Français.
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De surcroît, pareille attitude se révèle préjudiciable à la réputation de notre pays car elle lui attire des inimitiés. C’est en effet cette posture, d’ailleurs commune à tous les pays occidentaux, qui explique en grande partie l’animosité des pays émergents à l’égard de l’Europe et des États-Unis. La haine de l’Occident trouve sans doute sa source dans la colonisation, mais elle est aujourd’hui ravivée par la prétention insupportable des Européens à vouloir imposer au monde entier leur modèle politique et leurs principes juridiques.
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Cette obsession moralisatrice de la politique étrangère française et occidentale est encore plus dangereuse lorsqu’elle ne se limite pas aux objurgations et qu’elle débouche sur l’ingérence et parfois même sur l’ingérence armée. On l’a vu de façon tristement spectaculaire en Libye. Le dictateur qui dirigeait ce pays d’une main de fer et y faisait régner l’ordre a fini par être considéré à Paris et dans d’autres capitales occidentales comme décidément trop offensant pour la doxa des droits de l’homme.
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La France et la Grande-Bretagne sont donc intervenues directement pour provoquer sa chute. Résultat : la Libye a sombré dans l’anarchie, les conditions de vie des habitants se sont terriblement dégradées et le pays s’est ouvert à tous les passeurs qui organisent la déferlante des migrants vers l’Italie et vers l’Europe.
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En voulant imposer la démocratie dans le monde, la France et les pays occidentaux, tel Gribouille, aggravent les difficultés des autochtones et créent une situation qui se retourne contre eux. C’est ce scénario qui s’est joué en Syrie, mais aussi en Irak. À chaque fois les conséquences ont été calamiteuses, mais personne ne semble en tirer les conséquences.
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Les médias qui poussent nos gouvernants à agir de cette façon ne semblent jamais gênés par l’absurdité des situations qui en résultent. Ils dénoncent le dictateur un jour, ils dénoncent le chaos qui le remplace le lendemain, puis ils dénoncent les organisations terroristes qui en sont le fruit le jour d’après, en une série de condamnations moralisatrices qui ignorent la cascade de causes et leur propre responsabilité dans cet enchaînement.
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Une politique étrangère digne de ce nom ne peut se fonder sur des comportements aussi immatures. C’est pourquoi Ligne droite considère que la politique étrangère de notre pays doit reposer sur un grand principe, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La France doit donc proscrire toute ingérence et afficher publiquement une attitude de respect à l’égard des autres nations, respect de leur indépendance, respect de leur identité et respect de leur mode de gouvernement.
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Cette ligne doit être suivie avec la plus grande rigueur. Si un pays musulman est subjugué par un mouvement islamiste radical, ce n’est pas aux soldats français d’aller se battre contre lui à la place des habitants. Si à l’inverse un pays se soumet à un coup de force militaire, il n’appartient pas à la France de s’y opposer ou de chercher à déstabiliser ce régime. La France ne peut légitimement intervenir que si ses intérêts sont en jeu ou si un pays ami, avec lequel elle est liée, fait appel à elle (fin des extraits adaptés ; cf. source en bas de page).
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Adaptation & Mise en page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://lignedroite.club/une-diplomatie-fondee-non-sur-le-moralisme-mais-sur-le-droit-des-peuples-a-disposer-deux-memes/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_lettre_de_ligne_droite&utm_term=2018-06-27
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Suisse : Oskar Freysinger envisage son retour en politique

C’est le come-back politique de l’année. Oskar Freysinger envisage de s’engager dans la campagne sur les juges étrangers, dont la votation est agendée au 25 novembre.

«Je ne l’exclus pas», nous confirme-t-il depuis ses vacances en Corse. Pourrait-il être un des porte-parole romands de cette initiative qui exige la primauté du droit suisse? «Éventuellement.»

(...)

Source et article complet Via le Facebook du PNS

Etude : Les journalistes sont clairement de gauche. Leur idéologie est nettement surreprésentée en comparaison à la population.

Une étude danoise, qui a examiné les préférences politiques des professionnels des médias de 17 pays développés, montre que la plupart des journalistes ont clairement une orientation de gauche, rapporte le quotidien suisse Basler Zeitung.

Les données, qui ont été publiées la semaine dernière, sont intéressantes car elles confirment un préjugé largement répandu parmi les professionnels des médias et les journalistes.

L'étude montre que la plupart d'entre eux préfèrent l'idéologie des Verts (nouvelle gauche), suivie du féminisme. Dans les bureaux des rédactions, il y a une surreprésentation moyenne de trois fois plus de militants des Verts et des féministes que dans la population normale.

Ainsi, lorsque 10% de la population d'un pays soutient le féminisme, 30% des journalistes font de même, ce qui constitue une forte surreprésentation.

A la troisième place se trouvent des journalistes d'orientation sociale-libérale, suivis du communisme et d'une attitude «pro-européenne». Ces trois attitudes sont deux fois plus répandues dans les médias que dans la population.

En revanche, les journalistes conservateurs sont fortement sous-représentés parmi les professionnels des médias. Selon l'étude, une orientation conservatrice est six fois plus fréquente dans la population que chez les journalistes.

Source Source2 Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

 

Rappels:

Médias. « Éditorial haineux et sans fondements de Sandra Jean sur D. Trump dans Le Nouvelliste »

Médiateurs des médias? Daniel Cornu ou le bashing anti-Trump justifié par un « médiateur »

Manipulation: Le Temps publie 24 articles anti-Trump en 30 jours.

Autriche : explosion du nombre d’attaques au couteau. Les médias traditionnels refusent d’évoquer l’aspect ethnique de ces crimes.

Après des années de pertes financières, le Matin devient exclusivement numérique.

Médias bien-pensants. La fin de l’Hebdo. Les vraies causes. Le lamento général, la culpabilisation, les accusations gratuites, l’appel à l’Etat et les délires idéologiques : ça suffit.

Un « gouvernement de l’ombre » mené par le PS, le PDC et le PLR donnerait le ton en Suisse afin de contrer l’UDC.

Davantage que le Conseil fédéral, un groupe de six conseillers aux Etats, issus du PS, du PDC et du PLR, donne le ton dans les dossiers les plus importants de la politique suisse, affirme la NZZ am Sonntag.

Leur dernier coup? L'accord sur la réforme de la fiscalité des entreprises, qui combine un projet fiscal à une stabilisation de l'AVS.

La NZZ am Sonntag raconte comment ce petit groupe de politiciens a réussi à convaincre tous les membres de la commission de l'économie du Conseil des Etats d'allier la réforme fiscale à l'AVS, deux dossiers qui ont récemment échoué devant le peuple.

Selon le journal zurichois, ce "gouvernement de l'ombre", qui s'est formé ces dernières années, comprend le président du parti socialiste Christian Levrat (PS/FR), le syndicaliste Paul Rechsteiner (PS/SG), la présidente du Conseil des Etats Karin Keller-Sutter (PLR/SG), Ruedi Noser (PLR/ZH) ainsi que les PDC Konrad Graber (PDC/LU) et Pirmin Bischof (PDC/SO).

Pas de membre de l'UDC

Ces piliers du Conseil des Etats arriveraient à accorder dès le départ des visions et intérêts divergents. Paul Rechsteiner assurerait notamment le lien avec les syndicats, alors que Ruedi Noser représenterait la faîtière des entreprises, Economiesuisse.

En revanche, les représentants de l'UDC ne font pas partie du réseau. C'est l'une des raisons pour lesquelles le plus grand parti de Suisse peine à trouver une majorité dans de nombreux dossiers, écrit la NZZ am Sonntag.

Source

Lien vers l'article du Matin, ici

Nos remerciements à Hans Peter

 

Rappels:

Lorsque le PDC Darbellay, la PS Sarah Wyss et les Verts fanfaronnaient à la suite de l'éviction de l'UDC Blocher.

Le Conseil fédéral continue à humilier le peuple suisse et donne son feu vert à la libre circulation avec la Croatie

Etienne Grisel, constitutionnaliste: « La non application du vote contre l’immigration de masse est une violation inouïe de la Constitution »

Renvoi des criminels: Le Conseil fédéral n’applique toujours pas la décision du peuple

Le PS envisage de lancer le PDC Christophe Darbellay au Conseil Fédéral

UDC: « Le Conseil fédéral refuse d’appliquer l’article sur la limitation de l’immigration »

La Suisse, eldorado pour les travailleurs européens. Comment le Conseil fédéral trahit notre peuple.

S. Sommaruga invitée au prix Charlemagne, prix offert aux personnes ayant servi les intérêts de l’UE

Levrat veut « briser » la majorité de droite

Le parti socialiste suisse veut dépasser la barre des 20% des voix lors des prochaines législatives fédérales de 2019, affirme son président Christian Levrat. Une telle progression est possible, mais aussi nécessaire pour "briser" la majorité de droite, selon lui.

"Le parti est sur la bonne voie", déclare M. Levrat dans un entretien diffusé mardi par le Blick. Il pointe les gains de sièges de la formation à la rose récemment enregistrés dans le canton de Berne, ainsi qu'en Argovie et à Bâle-Ville l'année dernière.

(...)

Source et article complet

Politique médiatique: passer des paroles aux actes

Communiqué de presse UDC Suisse, le 4 mars 2018

Comme prévu, l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision" a été rejetée par le peuple et les cantons. Les discussions durant la campagne de votation ont cependant révélé que presque toutes les parties concernées constatent un net besoin de réforme de la législation médiatique, soit en particulier une réduction de l'impôt sur les médias et une limitation du mandat de service public de la SSR. Il est évident aux yeux de l'UDC, qu'il est désormais grand temps de passer des paroles aux actes.

C'est également grâce aux pressions massives de la SSR, de nombreux journalistes, mais aussi d'artistes qui profitent du produit des redevances de réception que l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)" a été refusée par le peuple et les cantons. Une fois de plus, un lobbying massif, financé notamment par le produit de redevance, a été mis en scène, par exemple dans le magazine "Link" de l'association supportant la SSR en Suisse alémanique (cf. "AZ", 5.2.2018).

Il est maintenant grand temps de passer des paroles aux actes et d'appliquer les nombreuses promesses faites avant la votation. Selon le président du PDC, le conseiller national Gerhard Pfister, il faut désormais "ouvrir un débat sur le service public ainsi que sur les dimensions et l'orientation matérielle de la SSR" ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Jürg Grossen, président du Parti des Verts-Libéraux, s'est prononcé en faveur d'un "service public fort dans le domaine de la télévision", mais il voit des possibilités de réduction dans les secteurs du divertissement et du sport ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Selon Bernhard Guhl du PBD, la SSR doit se concentrer sur la radio et la télévision alors que "les activités en ligne doivent être réduites" (nau.ch, 17.1.2018). Petra Gössi, présidente du PLR, estime elle aussi que la "SSR ne peut pas continuer de croître année après année". Elle aurait été favorable à un contreprojet à l'initiative "No-Billag" (watson.ch, 18.1.2018). Dans son document de fond sur la politique médiatique, le PLR réclame la libération des entreprises du paiement de la redevance.

Jean-Michel Cina, président de la SSR, a promis qu'"il n’y aura pas de tabou dans les réformes à venir de la SSR" ("Le Nouvelliste", 9.2.2018). Selon Ladina Heimgartner, directrice générale adjointe de la SSR, il est évident que "la SSR doit dégraisser" (Medien-Club, SRF, 16.1.2018). La conseillère fédérale Doris Leuthard a repris cette idée et elle s'est déclarée favorable à une baisse à 300 francs de la taxe par ménage (20min, 18.1.2018). Concernant le financement de la SSR, son directeur général, Gilles Marchand, s'est dit prêt à présenter des variantes: "Nous sommes prêts à travailler, à proposer des variantes" (Le Temps, 6.1.2018).

Le groupe UDC s'est déjà prononcé durant le débat parlementaire pour un contreprojet ramenant l'impôt médiatique à 200 francs et libérant les entreprises de ce prélèvement. Les discussions sur l'initiative "No-Billag" confirment la justesse de cette position. Dans le but d'ouvrir un débat réellement utile sur le service public, l'UDC postule les points suivants:

  1. La révision de l'ORTV doit être suspendue. Il s'agit en premier lieu d'ouvrir un débat sur le futur mandat de la SSR. De plus, il faut, comme exigé par la CTT-CN, trouver une solution conforme aux lois du marché concernant les données médiatiques de Swisscom avant de permettre à la SSR de faire en exclusivité de la publicité ciblée.
  2. La révision de la concession de la SSR doit être suspendue. La concession actuelle doit être prolongée jusqu'en 2020. Lors de la formulation de la nouvelle concession, il faudra prendre en compte les postulats 17.3628 (réexamen du nombre d'émetteurs SSR) et 15.3618 (respect du principe de subsidiarité). De plus, il faut donner au Parlement un droit de participation.
  3. Dans les mois à venir il faut enfin mener un débat fondé sur le service public.
  4. La préparation d'une nouvelle loi sur les médias doit être abandonnée. Ce projet est en effet inutile. Les mesures de dérégulation nécessaires peuvent être prises dans le cadre d'une révision partielle de l'ORTV.
  5. De nouveaux flux financiers et de nouvelles subventions (parts supplémentaires au produit de la redevance, extension de l'offre de service public) doivent absolument être évités.
  6. L'impôt médiatique par ménage doit être abaissé à 300 francs (in. parl. Natalie Rickli). Parallèlement, les entreprises doivent être libérées de l'impôt sur les médias (in. parl. Gregor Rutz).

Les personnes suivantes sont volontiers à votre disposition pour répondre à vos questions:

  • Natalie Rickli, conseillère nationale 079 635 45 74
  • Gregor Rutz, conseiller national 079 220 54 39
  • Manfred Bühler, conseiller national 078 717 81 17
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Foulard, islam et politique: interview d’une candidate au Grand Conseil genevois

Par Mireille Vallette

Les Verts proposent sur leur liste une femme musulmane voilée, tenue qui suscite la controverse. Interview.

Sabine Tiguemounine figure sur la liste des Verts pour les élections des députés genevois. Elle est déjà conseillère municipale à Meyrin où elle est très engagée et appréciée. D’origine française, elle a épousé un musulman et s'est convertie à l'islam il y a 28 ans. Elle est mère de 3 filles dont deux sont adultes, et travaille dans un EMS qui l’autorise à porter le foulard. Ce foulard associé à une "pudique" couverture du corps suscite la controverse. Je lui ai demandé une interview à ce propos qu’elle a, à ma grande surprise, acceptée. Et c’est avec chaleur et bonne humeur qu’elle s’est prêtée à l’exercice.

Pourquoi les Verts?

J’ai intégré le comité des Verts de Meyrin-Cointrin en 2011 et j'ai été élue en 2015. J’ai toujours été attirée par l'engagement politique, pour moi contribuer pour le bien commun est un devoir. Ce choix des Verts est dû avant tout à des militants que je connaissais. Je partage leurs valeurs: un environnement sain, une économie responsable et solidaire, une société plus juste où chacun trouve sa place. Peut-être aussi que ma tenue qui passe mieux chez eux. Ce débat n’a jamais été mis sur le tapis, et je ne peux que me réjouir d'une telle tolérance.

Pour quelle raison le portez-vous ?

C’est un cheminement spirituel. Convertie en 1990, je le porte depuis 1996. J’ai lu, je me suis informée et j’ai fait ce choix. Je me sens bien et épanouie ainsi. Mon voile est un élément de ma tenue vestimentaire qui rejoint une façon d'être dans mon comportement, ma posture, mon langage. Il y a en ce sens une cohérence avec ma spiritualité. Foulard, jeans moulant et maquillage... pas pour moi!

Mais pourquoi votre religion vous le demande-t-elle ?

C’est une protection qui conduit à la retenue, un respect de ma pudeur et de ma décence, en particulier auprès des hommes. Mon expérience m'a conforté dans ce sens: mes collègues et même les résidents ont une retenue, un respect beaucoup plus marqués, une limite naturelle dans les propos et les comportements. Des collègues disent par exemple: «Sabine est là, pas de gros mots! Pas de blagues malsaines!» Et en même temps, cette tenue me permet de faire tout ce que je veux: je travaille, je fais du sport, je conduis… Protection et non soumission!

Pour vous, y a-t-il une différence de nature entre foulard, tchador, burqa, burkini, etc.…

Ces appellations sont propres à la culture de certains pays, mais c’est la même chose: moi je porte le voile, d’autres le tchador, d’autres le jilbab qui comporte une longue robe… Le burkini c’est autre chose, c’est un costume de bain qui est approprié pour les femmes qui veulent se baigner.

Mais c’est aussi une manière de dissimuler le corps et les cheveux ?

Oui, tout à fait. Si j’avais envie de me baigner dans une tenue cohérente avec ma spiritualité, le seul moyen serait le burkini. Je trouve génial que des femmes qui ont cette spiritualité, cette pudeur, puissent ainsi se baigner, faire du sport, se faire du bien. Ça dérange le regard de l’autre, car il a un présupposé, il voit derrière ce vêtement une personne qui pourrait dissimuler une bombe comme on l'a entendu en France… Le débat a pris une ampleur démesurée.

Est-ce que le port de ces vêtements est lié aux interdits sexuels? Des jeunes ne doivent pas faire l’amour avant le mariage… Avec des châtiments particulièrement durs.

Oui, mais moi j’habite en Suisse, j’applique la loi suisse.

Mais est-ce que ces châtiments vous gênent ailleurs ?

Oui, je suis opposée à toute violence. On n’a pas à maltraiter une personne pour ses idées, ses convictions. Mais je trouve honorable qu’un garçon ou une fille puissent arriver au mariage en ayant eu cette retenue, cette pudeur. Je trouve beau de ne pas suivre le modèle que la société nous renvoie et le suivre comme des moutons, je ne partage le fait de dire: on fait ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut.

Ici les hommes musulmans s’habillent à l’occidentale. Ils peuvent porter des habits légers, ils ont parfois une belle chevelure. Ils peuvent être sexy. Est-ce que demander uniquement aux femmes de dissimuler leurs charmes, ce n’est pas une manière de leur dire: «Merci pour eux, mais toi, débrouille-toi avec ton désir»?

Les publicités nous montrent que la femme est plus un sujet de séduction, même si maintenant les choses ont tendance à s’égaliser. On utilise beaucoup les femmes pour le désir, on met une femme nue pour vendre un yaourt… Pour moi, les femmes ont été émancipées en 68 et c’est positif sur beaucoup de points parce qu’il y avait beaucoup d’inégalités. Mais l’émancipation a mené à l’utilisation de la femme-objet et là-dessus, personne ne dit quoi que ce soit.

- Donc vous ne pensez pas qu’il y a une inégalité à ne demander cette contrainte qu’aux femmes?

Non, d’autant plus qu’il y a aussi des limites pour les hommes dans la spiritualité musulmane, ils ne peuvent pas porter des maillots de bain moulants, des shorts courts, ils doivent respecter certaines règles, mais c’est vrai qu’il y en a plus pour les femmes. Ce qu’il faut retenir, c’est que la tenue vestimentaire doit être un choix. Sinon ça va à l’encontre de la prescription.

La prescription dit, selon Hani Ramadan: «Dès la puberté, on ne doit plus voir que le visage et les mains.»

Mais la religion musulmane dit: «Nulle contrainte en religion». On n’a pas le droit de forcer une femme à mettre le voile comme on n’a pas le droit de la forcer à l’enlever. Le fait de forcer quelqu’un à faire quelque chose est proscrit dans l’islam.

verts-meyrin

Les cinq Verts de Meyrin choisis comme candidats à la députation, sur 76.

Mais tous les imams disent aux femmes qu’elles doivent le porter. De même qu’ils exigent que les femmes le portent dans le lieu de culte.

Pour le foulard, ce n’est pas à eux de le faire, mais dans un lieu de culte, je trouve normal, par respect. J'ai toujours vu ma grand-mère (paix à son âme), catholique, mettre un foulard sur sa tête pour entrer dans l'église.

Etes-vous favorable à l’interdiction du niqab –(ou burqa)?

Je suis pour le respect des libertés individuelles, chacun a le droit de s’habiller comme il le veut. Cela dit je n’en connais pas qui le portent à Genève.

Je suis étonnée que vous portiez un foulard pour dire «je suis musulmane et j’en suis fière» et que vous acceptiez en même temps ce symbole si honteux de votre religion.

Si vous parlez de la burqa, je n’ai pas dit que je l’approuvais, mais je respecte ce choix. Ici ça me gêne, car nous sommes en Europe. Je serais pour un dialogue avec ces personnes pour comprendre leur cheminement. Je pense qu’elles ont une lecture littéraliste qui pour moi n’est pas correcte.

Vous dites: pas en Europe. L’Afghanistan oblige à porter la burqa, l’Arabie saoudite le niqab, l’Iran le hidjab… Qu’en pensez-vous?

Quand les femmes du Moyen-Orient viennent ici en été, ça me fait drôle, Pour moi ce n’est pas une tenue décente pour la femme… Est-ce la tradition de ces pays qui veut ça ? Je ne sais pas.

En Iran, des femmes luttent pour se libérer du voile. Soutenez-vous cette lutte?

Je ne connais pas leur démarche. En tout cas, c’est leur droit de ne pas vouloir le mettre.

Donc l’Iran devrait supprimer la loi qui les y oblige?

Non, je n’ai pas dit ça, je ne connais pas les lois iraniennes. Mais je sais qu’il y a énormément de femmes au gouvernement, en tout cas beaucoup plus qu’en Suisse…. Qui suis-je, moi, Suissesse pour dire: je demande au gouvernement iranien de supprimer quelque chose. Je pense qu’on ne doit pas imposer à une femme sa façon de s’habiller. Après, chaque pays le gère comme il veut. Je n’ai pas à m’immiscer dans un pays que je ne connais pas.

Ne trouvez-vous pas gênant que partout le premier signe qu’une société se radicalise est l’extension du foulard et des voiles?

Je ne suis pas d’accord avec ça. Ce n’est pas un signe de radicalisation.

Et approuvez-vous l’autorisation du foulard à l’école?

Oui, bien sûr! A l’école et dans les milieux professionnels…Pour l’école, je serais opposée au fait d’exclure un enfant d’une formation à cause de son voile.

Il n’y a pas eu nécessité d’exclure en France. Seule une infime minorité ne suit pas l’école publique…

Dans le milieu professionnel, on a des compétences et des acquis et c’est ça qu’on doit mettre en avant. Je regrette que beaucoup que de brillantes universitaires se retrouvent devant un mur. Elles se retrouvent face à un dilemme qui touche à leur pudeur et elles en sont très affectées. Je connais par exemple beaucoup d’étudiantes en pharmacie qui ne trouvent pas de stage, parce qu’elles portent le voile. Ce sont des jeunes qui peuvent apporter une plus-value à cette société, et on les prive d’un avenir. Je me bats à leur côté pour faire tomber ces préjugés.

Une partie importante de notre population a de la peine à comprendre qu’ici les foulards et les voiles sont un signe de liberté alors que dans le monde musulman, au nom de l’islam et de la charia, ils sont un signe de discrimination…

Ces pays ne sont pas des modèles, ce sont des dictatures.

Donc pour vous, ils n’appliquent pas l’islam?

Pas du tout! Ce sont des pays qui oppriment leur peuple, qui le rabaissent.

Mais comment se fait-il que jamais un pays musulman ne décrète l’égalité entre hommes et femmes? Ce sont les mêmes préceptes qui sont appliqués partout. Ils viennent bien de l’islam?

Pour moi il n’y a aucun pays exemplaire qui applique la loi islamique. Ce sont des gouvernements qui utilisent la religion et ses lois pour arriver à leurs fins.

Comment expliquez-vous que pas un n’est arrivé à accorder des libertés aux citoyens comme le font les nôtres?

Je suis d’accord, là-bas les libertés sont bafouées… en tout cas dans les pays arabo-musulmans, je ne connais pas l’Asie.

Pensez-vous que si on compare, notre société est un exemple?

Ah oui, ma société suisse est un exemple! C’est le pays où le peuple est le plus souverain et je suis très fière d’être suisse. A la maison, voter est une obligation, c’est trop précieux.

Vous avez adhéré au Collectif contre l’islamophobie en France. Qu’est-ce pour vous que l’islamophobie?

Plus que la peur de l’islam et des musulmans, c’est la haine et le rejet de l’autre…. C’est en tout cas ce qu’on constate en France. En Suisse, on ne connait pas cette ampleur, mais il y a des insultes, des attaques, j’en ai subi plusieurs. Je les utilise comme une force, je n’aime pas cette position victimaire que certains musulmans prennent. Le fait qu’on m’insulte, par exemple, me donne l’opportunité d’entrer en dialogue. Je suis pour l’action et le dialogue plutôt que le repli sur soi et pleurer sur son sort.

Les atrocités, les crimes, les législations discriminatoires n’expliquent-elles pas cette hostilité?

Ce qu’on voit, c’est ce que les hommes ont fait de la religion. L’islam ne dit rien de tout ça. Toutes les religions monothéistes prônent des valeurs de paix, de respect, de solidarité. Ce sont les hommes qui déforment leurs fondements. Quand on parle avec des chrétiens ou des juifs, on constate qu’on a les mêmes préceptes. On veut l’ouverture, le respect, la dignité.

Durant quatre ans, la grande majorité des musulmans de Genève ont été représentés par Hani Ramadan, président de l’UOMG. Est-ce que ce n’est pas choquant ?

C’est une faitière comme il en existe dans d’autres cantons, c’est en quelque sorte l’institution de contact, car on nous fait toujours ce reproche de n’avoir pas de représentativité, de ne pas savoir à qui s’adresser si on veut des renseignements. Hani Ramadan a été président durant quelques années, maintenant c’est quelqu’un d’autre. Il a été élu par toutes les associations et les gens ne se battent pas pour être président. C’est une responsabilité.

Hani Ramadan s’est exprimé sur de nombreux sujets… Ce n’est pas quelqu’un que vous pourriez critiquer.

Non, il fait partie de la communauté musulmane… Tout le monde est critiquable, mais pas lui spécialement.

sabine tiguemounine,grand conseil 2018Nous vivions dans une société séculière, pacifiée. Les communautés musulmanes réclament de réintroduire des rites, des préceptes, des vêtements religieux dans l’espace public et dans nos institutions. Ces revendications déchirent tous les pays occidentaux. Comprenez-vous qu’une partie importante de la population n’a aucune envie d’en revenir à ces marqueurs religieux?

Non, je pense que toutes les religions doivent avoir leur place. J’ai beaucoup d’amis chrétiens ou de religion juive et je trouverais dommage qu’on les relègue dans un coin, sans visibilité.

Vous êtes les seuls à revendiquer. Les juifs, les chrétiens ne réclament rien. Et vous le faites au moment où il se passe tant d’atrocités, d’attentats au nom de l’islam…

Je trouve dommage que les juifs et les chrétiens n'aient que peu, voire pas du tout cette visibilité. J'ai travaillé à Fribourg auprès de religieuses de Saint Vincent de Paul et cela a été une riche expérience et de belles années. J'ai participé à Meyrin à des rencontres entre jeunes chrétiens qui préparaient leur confirmation et jeunes musulmans. Ma fille, présente, a réalisé qu’une des filles, copine de classe, était chrétienne, elle ne le savait pas. Et inversement. Les jeunes n’osent même plus parler de leur religion entre eux parce que c’est devenu soi-disant ringard, ça doit rester du domaine privé. Je trouve ça regrettable!

Venons-en au cœur du sujet, le Coran. Il est considéré comme la parole de Dieu, directe, sans déformation. C’est votre cas?

Tout à fait.

Le Coran comprend de multiples aspects choquants. La discrimination des femmes, l’acceptation de l’esclavage, des châtiments inhumains, le viol des captives…

C’est bizarre, on n’a pas les mêmes sources! L’islam est venu abolir l’esclavage, abolir les discriminations faites aux femmes: durant l’époque pré-islamique, les nouveaux nés filles étaient enterrés vivants. Je n’ai donc pas la même analyse que vous.

Ce sont les versets que j’ai lus

Alors, c’est une fausse interprétation. Pour moi, le Coran n’est qu’amour et miséricorde.

Ce qui m’a frappé aussi, ce sont les menaces contre les non musulmans qui sont à de multiples reprises condamnés à l’enfer pour le simple fait qu’ils ne sont pas musulmans.

Croyez-vous que j’aurais choisi cette religion si elle enseignait de telles choses? J’étais athée et ma découverte de la foi s’est faite par l’islam.

Pour vous il n’y a pas ce rejet dans le Coran ?

Non, pas du tout. Au contraire, pour moi l’islam a un respect total de toutes les religions.

A propos de Tariq Ramadan, est-ce que vous remettez en question son discours ?

Eh bien, son discours il est bien muselé! Le Tribunal médiatique l'a déjà condamné et dans cette société, le tribunal médiatique est plus important que le tribunal judiciaire. Pour moi, ça n'a pas été un guide spirituel. Mais les accusations sont très graves, il faut que la justice puisse faire son travail en toute impartialité… et j’ai des doutes sur cette impartialité. Dans cette affaire, je pense surtout à sa famille, c'est une épreuve difficile qu'elle traverse et le traitement qui lui est réservé n'est pas humain à mon sens. Pour moi, c’est une affaire de plus qui va entacher la justice française.

Avis aux commentateurs: Il fallait un certain courage pour accepter cette interview d'autant que la candidate sait que ce n'est pas dans ce blog qu'elle trouvera de nouveaux électeurs.  Je vous prie donc d'être courtois.

Mireille Vallette

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