Presse: des journaux de moins en moins lus qui coûtent de plus en plus cher au contribuable

17.07.2021 -

La répartition des aides directes à la presse est de nouveau pointée du doigt. Selon la rue de Valois, la moitié de ces subsides irait à des groupes détenus par des milliardaires. Pour autant, ces quelques dizaines de millions d’euro pèsent bien peu par rapport à l’ensemble des apports financiers d’origine étatique engloutis par les journaux.

«On est le seul pays qui gave de subventions des gens qui sont déjà milliardaires, dont la presse n’est pas le métier principal et qui ont d’autres intérêts», assène Benjamin Dormann.

L’auteur d’Ils ont acheté la presse (Éd. Jean Picollec, 2015) observe avec stupéfaction les évolutions du marché médiatique. L’objet de son coup de gueule: les chiffres publiés, début juin, par le ministère de la Culture concernant les aides à la presse en 2019. Plus de la moitié de ces fonds publics, soient 39 millions d’euros, en principe destinés à la «défense du pluralisme», vont ainsi à six groupes «détenus par une poignée de richissimes hommes d’affaires» selon l’association de critique des médias Acrimed. Le sujet est devenu un vrai serpent de mer.

Certes, Benjamin Dormann souscrit à l’analyse d’Acrimed. Pourtant cette somme reste «négligeable» à ses yeux par rapport au coût réel pour le contribuable de l’ensemble des mesures en faveur du monde de la presse écrite. «Les gens se focalisent sur des sujets relativement insignifiants», regrette notre interlocuteur.En effet, les subventions touchées par des groupes de presses ne seraient que «l’arbre qui cache la forêt» de cette gabegie fiscale que représentent les aides à ce secteur. «L’essentiel se fait au niveau de la TVA, du statut de la société de presse d’un point de vue fiscal et de la Poste», résume Benjamin Dormann.

Crédits ventilés et aides indirectes très discrètes

L’ampleur des accommodements dont profite le secteur reste difficile à chiffrer. Le montant des aides directes figure dans le Projet de Loi de finances (programme 180) ainsi que la dotation à l’Agence France Presse (à travers les abonnements commerciaux de l’État à 21,6 millions d’euros ainsi que les 115,8 millions de subvention à titre de dédommagement pour des missions d’intérêt général).

La Cour des comptes elle-même s’y casse les dents. Dans leur rapport de 2019, les Sages de la rue Cambon soulignent la «grande complexité des dépenses fiscales liées à la presse, leur faible lisibilité pour les citoyens, la difficulté à apprécier leur impact». Aussi appellent-ils à certaines modifications. Par exemple, cesser d’inclure dans le «Développement des entreprises» (programme 134) les crédits alloués au transport et à la distribution de la presse. «On est en train de vouloir requalifier un certain nombre de subventions parce qu’on voit bien que le sujet des aides à la presse tilte dans l’opinion publique», constate Benjamin Dormann.

«Tous les politiques ont besoin de la presse pour se faire élire. Les montants des subventions explosent. Même si le pouvoir s’efforce de donner l’impression qu’on les dégonfle», insiste notre interlocuteur.

Également dans le collimateur du journaliste: les abonnements «imposés» aux usagers en vigueur dans de grands groupes publics: Air France, SNCF, etc. En outre, en 2020, l’État a ainsi versé près de 96 millions d’euros à la Poste pour compenser la tarification préférentielle accordée à la livraison des abonnements des titres inscrits dans les registres de la commission paritaire. Une mission jugée d’intérêt général.

Ces chiffres ont été transmis à la Commission européenne. En effet, Bruxelles s’intéresse de près à ces subsides potentiellement contraires à la libre concurrence inscrite dans les traités.

Le déficit de la Poste creusé par la presse écrite

Selon un rapport de l’Autorité de régulation des communication électroniques et des postes (ARCEP), commandé par le gouvernement afin d’y voir plus clair, le coût effectif du transport et de la distribution de la presse pour la Poste en 2014 s’élevait à 904 millions d’euros, aboutissant à un déficit brut de 506 millions d’euros. «La Poste est sous-compensée pour la mission presse», souligne la Commission européenne dans son rapport. Et ce malgré une forme de rattrapage par le biais d’une augmentation des tarifs comprise entre 3 et 5% par an entre 2009 et 2015.

«En réalité, les contribuables paient beaucoup plus pour la presse, à travers la Poste. Et cela ne figure pas dans les tableaux des aides à la presse, puisque c’est dans le déficit de la Poste», explique Benjamin Dormann. «C’est de la folie furieuse!»

Officiellement, les aides à la presse ne cessent de diminuer en France. Tout comme le chiffre d’affaires du secteur. Toutefois, cette diminution n’est que cosmétique selon notre intervenant. Il rappelle le coup de pouce donné par l’État au secteur en 2020. Une aide exceptionnelle, sous couvert de crise du Covid et de renflouement de Presstalis, de pas moins de 666 millions d’euros. Voilà qui contrebalance la diminution progressive des aides directes ces dernières années!

Un cautère sur une jambe de bois, selon notre intervenant, qui rappelle que si les revenus dégagés par la presse écrite s’effondrent ce n’est pas uniquement à cause de la baisse du nombre de lecteurs, mais surtout de la captation par les GAFAM des revenus publicitaires, une chasse gardée des médias. «La presse s’occupait plus de la pub que de ses lecteurs. Maintenant, elle a perdu les deux, et elle pleure qu’il faut la subventionner encore plus», s’agace-t-il. Bref, pour certains médias, l’argent public ne fait que compenser leurs erreurs stratégiques.

Non négligeables également, les annonces judiciaires et légales (AJL). Si la loi Pacte a brisé début 2020 le monopole des journaux habilités par les préfets, autorisant des sites Internet à publier de telles annonces, sa préservation était défendue par des parlementaires au nom du pluralisme des publications et de la préservation des emplois.

L’ex-président de l’Union centriste au Sénat mettait ainsi en garde contre la «destruction d’environs 300 titres» de presse si les AJL était supprimées. Supporté par les entreprises sous couvert d’obligation légale, ce marché était estimé à 185 millions d’euros en 2017 par l'Association de la presse pour la transparence économique (APTE). «C’est une forme de subvention indirecte, la réalité est qu’on ne devrait pas publier ces annonces dans des journaux, mais gratuitement sur un site public», tacle Benjamin Dormann.

TVA: quand certains flairent la bonne affaire

Autre grief de l’essayiste: la TVA. La presse est assujettie à un taux bien plus bas que tout autre secteur: 2,1%! Ce pourcentage «super réduit» est la «mesure centrale de la politique de soutien public à la presse».

Mais, là encore, le coût de la mesure serait largement minimisé. «Dans les rapports parlementaires, on compare cela à 5,5% alors que même la Cour des comptes estime qu’il faut comparer au taux normal de 20%», s’indigne Benjamin Dormann. «Selon que l’on évalue le manque à gagner pour l’État lié au taux super-réduit de TVA par rapport au taux de 5,5 % pratiqué pour le livre, ou par rapport aux taux normal de 20 %, comme c’est, par exemple, le cas au Royaume-Uni, l’estimation évolue entre 165 et 970 millions d’euros», relevait la Cour des comptes en 2018.Pour notre intervenant, ainsi que pour les Sages, c’est là que réside le plus gros manque à gagner pour les finances publiques … D’autant que ce taux est exploité à mauvais escient par certains groupes privés qui n’acquièrent des titres que pour en profiter!

«C’est pour cela que Drahi est allé racheter “Libération” et “L’Express”. En proposant dans leur abonnement téléphoniques ou Internet l’accès à un journal, ils passaient sous statut de diffuseur de presse et donc ils justifiaient le fait de passer à une TVA à 2,1% sur l’ensemble de leurs services et se gardaient le différentiel avec le taux normal. Cela leur a rapporté des centaines de millions.»

Trop grossière, cette ficelle vaudra à SFR un redressement de 450 millions d’euros pour manipulation de TVA à l’automne 2020. Mais là où certains sont épinglés par le fisc, d’autres sont experts dans le maniement des expédients fiscaux.

Benjamin Dormann relate ainsi la manière dont Mediapart a «créé avec son avocat et “Charlie Hebdo”» un «nouveau statut de presse», permettant aux particuliers de défiscaliser l’argent qu’ils versent à certains éditeurs.

Sociétés de presse: quand les médias se convertissent à l’optimisation fiscale

Un statut dont a bien profité le média, suite à son redressement fiscal de 4,1 millions d’euros, là encore sur fond de manipulation de TVA. Aux 3,3 millions d’euros réclamés par le fisc pour avoir appliqué le taux ultra réduit de la presse papier à des abonnements en ligne sur la période 2008-2014, Bercy avait ajouté une amende de 1,4 million d'euros pour mauvaise foi.

Mediapart avait alors lancé un appel aux dons pour le moins spécial, via son Fonds pour une presse libre… dont 66% des dons sont déductibles des revenus déclarés par les souscripteurs. «Donc Mediapart se fait payer un redressement pour fraude fiscale par des dons déductibles fiscalement. Incroyable!» s’indigne Benjamin Dormann. Le procédé, notons-le, n’a rien d’illégal.

En définitive, ces aides indirectes cumulées atteindraient une somme «complètement délirante», sans doute sans équivalent dans le monde:

«Ce sont des sommes énormes. Les subventions sont passées à 2,84 milliards d’euros. […] Un journaliste [de presse écrite, ndlr.] en France, ayant une carte de presse, coûte aux contribuables près de 12.000 euros par mois», estime notre intervenant.

Un chiffre moyen, obtenu en divisant ces 2,8 milliards de subventions totales en 2020 par le nombre de cartes de presse attribuées dans la presse écrite. Près de 19.700 selon l’Observatoire des métiers de la presse, en 2019. Un nombre d’ailleurs en constant recul depuis une décennie.À cette charge supportée par le contribuable pourrait prochainement s’ajouter un autre redressement… cette fois-ci venu de la Commission européenne. En effet, la décision d’Aurélie Filippetti en 2014 d’appliquer une TVA à 2,1% à la presse en ligne a beau avoir satisfait Mediapart et Arrêt sur images qui militaient en faveur de cette mesure, elle n’en demeure pas moins contraire aux règles européennes.

«Quand vous éditez un journal, vous devez louer des rotatives, acheter du papier, de l’encre, faire face aux mouvements sociaux, aux invendus… c’est extrêmement contraignant», insiste Benjamin Dormann. Rien à voir avec le support Internet, exempt de toutes ces contraintes! Pour le spécialiste des médias, nous sommes assis sur une «bombe à retardement»: «La France va se prendre des milliards d’amende, pour solder les arriérés jusqu’en 2014 et ça sera dans le budget de l’État.»

Bref, la note n’a pas fini de gonfler pour le contribuable. Pour Benjamin Dormann, il est urgent d’engager un véritable «débat contradictoire» sur ce sujet. Il ne faut pas laisser trancher cette question par les seuls «journalistes et élus, qui ont un conflit d’intérêt».

https://fr.sputniknews.com/economie/202107171045888568-presse-journaux-coutent-cher-contribuable/

Vaud: L’évacuation des zadistes sous les cris de « anti-anti-anti-capitalistes »

Entre 150 et 400 policiers ont été mobilisés pour l’évacuation des zadistes du Mormont, ce cirque débile qui occupe nos médias depuis octobre 2020.

Une centaine de jeunes filles s’appelant « écoféministes » se sont mises en rang à torse nu, ou même totalement nues, mais masquées, devant le mur des journalistes présents. Ces images ont tourné sur les réseaux sociaux, ont fait l’image du jour dans les médias locaux. Nues comme des vers, elles se sont offertes en spectacle, ont détruit la barrière de protection autour de Holcim munies de pinces et d’une meuleuse, accompagnées de slogans :

libérer nos corps et la planète de l’emprise du patriarcat et du capitalisme bétonnisateur

Les journalistes qui faisaient leur beurre depuis cinq mois de cette occupation illégale ont enfin été récompensés de leur fidélité. Tout le monde a pu brouter des yeux ce spectacle de striptease porno-marxiste, comme jadis la double page des revues érotico-politiques, qui aidaient à vendre un contenu politique.

Ces spécieuses ridicules se déshumanisent en un objet de lubricité sans visage, en objets sexuels, alors que la vraie lutte féministe s’oppose à la  femme-objet.

Enfin, malgré elles, leur nudité sert à quelque chose. En effet, si la population peinait jusqu’alors à comprendre la logique foireuse des zadistes, cette fois-ci tout le monde a pu saisir leur seul argument valable.

Nous voilà désormais avisés, mais ne nous demandez pas de croire une seconde à la sincérité de l’engagement écologique des zadistes. Ces jeunes ont transformé les lieux en un cloaque de pollution, ont commis toutes sortes de déprédations, il y a eu cinq mois de vacarme pour le voisinage et de va-et-vient des voitures. Des pavés et des bouteilles vides ont même été placés sur les routes d’accès, contre les véhicules des forces de l’ordre, cela va coûter très cher pour tout remettre en ordre.

Ces enfants gâtés, comme des générations de post-68 en Occident, ont baigné dans le mépris de nos traditions, la haine du capitalisme et l’adulation des révolutions de gauche, et ils rêvaient de vivre de grands rôles historiques.

S’ajoutent à cela leur production hormonale due à l’âge dans un contexte communautaire, le fantasme du retour à la nature dans une ambiance d’entre-nous sectaire, l’exaltation transcendante de servir des idéaux purs et révolutionnaires, accompagnés d’entraînements à la lutte anticapitaliste (des cours y ont été dispensés durant cinq mois aux militants par des formateurs professionnels).

L’expérience de l’amour libre et fluide semble avoir beaucoup d’attrait pour ces militants. Ces jeunes aiment aussi revivre des rêves d’enfants, comme de construire des cabanes dans les arbres... ou vivre de poulets végans qui tombent tout cuits dans la bouche.

Les zadistes vaudois copient cette mode néo-hippy de l’étranger (en France, trois ZAD), tout comme ils copient la TOTALITÉ des modes woke qui balaient la belle jeunesse depuis l’avènement de l'air « Greta ».

La Suisse est à présent prise en otage par ces minorités, et comme nos politicards opportunistes essaient d’exploiter le phénomène en se montrant complaisants, nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Mercredi soir, au lendemain de l’évacuation du Mormont, une partie des zadistes s’en sont pris à la police de Lausanne, prétextant un jugement de la veille (voir l’article). Nous n’en sommes qu’au début, depuis que des Suisse romands ont fait allégeance à Greta, qui du haut de ses 17 ans a adressé un message à la Suisse, urbi et orbi, selon lequel les générations précédentes n’en auraient pas fait assez pour la planète, c’est pourquoi, nous devrions accepter que les jeunes qui l’ovationnaient adaptent l’action politique à l’urgence décrétée.

Cette génération, encore plus moutonnière que les précédentes, est menée comme des troupeaux téléguidés par les diverses idéologies « révolutionnaires » mondialisées. Il n’y a rien de nouveau dans leurs revendications anti-capitalistes, ce n’est que du mauvais réchauffé marxiste. Cette génération est l’instrument de forces également étrangères, qui cherchent à détruire notre civilisation et tout notre avenir.

Ces petits minous qui se nomment zadistes, sont nourris par le bio apporté par papa et maman, sont soignés, bichonnés sur place par des gauchistes aisés, qui revivent par procuration leur jeunesse révolutionnaire de soixante-huitards. Les Dubochet, Bourg, s'y ruent pour capter un peu de lumière sur eux, et par leur statut social ils valident l’action des activistes.

Tout ce beau monde est dirigé par des professionnels de l’extrême gauche, les entraîneurs de XR et autres spécialistes des luttes bolchéviques, qui les biberonnent en arrière-plan avec leur bouillie de « luttes contre les moyens de productions capitalistes », de « retour à la nature », de « décroissance », et de « local » – mais surtout pas du ciment local – tout en approuvant la perspective d’une Suisse à 10 millions d’habitants…

Dubochet et consorts savent pertinemment que la plus grande partie du béton – qui est ici le prétexte à la révolte des zadistes – est une matière indispensable pour la construction – et qu’il sert prioritairement à bâtir nos villes, où la bobocratie mène une politique de peuplement depuis des décennies aux dépens des autochtones.

La petite meute zadiste-Verte-féministe-ultragauche sait également que du point de vue du bilan carbone, avoir du ciment local est préférable au ciment importé.
Les arguments pullulent pour que l’agrandissement autorisé de la zone de cimenterie puisse enfin débuter, l’illégalité est à 100% du côté des post-pubères décervelés par l’idéologie.

Après cinq mois de vandalisme et de pollution de toute sorte, il a fallu 150 policiers (24heures du 31 mars parle de 400 policiers) pour les évacuer, et la facture sera de nouveau pour les contribuables !

Mais le plus grave dans tout cela, c’est que la gauche au pouvoir a fait croire que les actions illégales peuvent devenir légitimes si la cause est jugée noble par les contestataires.

Notre système judiciaire crétinisé par un enseignement marxisé a jugé que c’était un moyen acceptable pour faire plier le Crédit Suisse à leur plan carbone.

Suite à ce genre de nouvelles, bien des pékins se demandent si tout cela n’était qu’une mauvaise farce, puis réalisent avec résignation que c’est le monde qui les entoure qui est devenu totalement cinglé.

Ce « nouveau normal » fait de délires, impensable encore il y a quelques années, est imposé par les médias – le bon sens en recul se reflète par l’absence de vrais débats, l’atrophie du sens critique de la population et finalement les résultats des urnes.

Lors de l’évacuation de la ZAD, comme les petiots avaient construit des cabanes dans les arbres, une partie d’entre eux y ont grimpé pour qu’il soit plus difficile à la police de les déloger. Des véhicules à nacelle ont été nécessaires pour les cueillir avec délicatesse, puis ces révolutionnaires se sont laissé porter par les policiers, persuadés que si les policiers se cassent le dos pour eux, cela leur donnera l’image de vrais résistants.

Comme bien des générations depuis 1789, ces jeunes ont rêvé de devenir acteurs de l’Histoire, de mener une lutte qui bouleverse l’ordre établi, en s’engageant dans une révolution fantasmée, espérant élever leurs âmes en devenant les auteurs de  moments historiques.
Il y a eu la révolution de 1848, qui a fait rêver ceux de 1968, et maintenant les révolutions woke qui rêvent de bouleverser l’ordre établi pour faire table rase du passé.

Depuis deux cent ans, chaque génération en Occident croit qu’elle fera mieux que les précédentes et qu’elle va enfin réussir la grande révolution marxiste anticapitaliste, là où ses guides spirituels ont tous échoué.

Jusqu’à présent, la société suisse a pu résorber ces activistes. Les anciens militants de gauche, grâce à leurs prises du pouvoir dans les villes, ont tous pu occuper des postes confortables. La jeune femme qui avait grimpé sur le toit de la Cathédrale de Lausanne lors des manifestations de Lôzane bouge a reçu depuis lors un EMS à diriger..

Mais la génération Greta ne va pas simplement se ranger en échange d’avantages, elle veut du Black Lives Matter suisse, du Traoré suisse, ce qui signifie des destructions non négligeables de notre héritage.

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Lien vers la vidéo: https://www.20min.ch/fr/story/quatre-militants-echappent-encore-a-la-police-582722785236

vidéo: https://www.20min.ch/fr/video/evacuation-de-la-zad-du-mormont-recit-de-la-journee-en-video-886396971657

Résumé: Un jeune homme en tenue hobo de circonstance lance en criant face aux caméras des journalistes et devant une rangée de policiers:

"Il faut abattre nos frontières, les barrières raciales, pour en finir avec la virilité, la haine et l'intolérance."

Suit l'interview d'une petite bécassine, se disant féministe, zadiste, gréviste de climat, XR, etc., et qui explique que le fait que des militantes soient dénudées va ralentir l'évacuation, car il faut des femmes policières pour pouvoir toucher le corps d'une femme nue, et comme elles sont moins nombreuses pour les porter, cela va ralentir le processus. 

Ce qui n'est rien d'autre que l'exploitation odieuse des règlements servant à protéger les femmes. Ces lois ont été mises en place pour satisfaire les revendications féministes et pour éviter des accusations de harcèlement sexuel.

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Forum, 30.03.2021-Martin Peikert, porte-parole des zadistes

Une journaliste est en direct de la ZAD du Mormont en cours d’évacuation.

Esther Coquoz présente aux auditeurs Martin Peikert, le contact zadiste avec la police, désigné pour « maintenir le dialogue ».    

Martin Peikert corrige : il n’est pas le seul représentant, ou plutôt porte-parole des zadistes, ils sont au nombre de 3 ! 

Martin Peikert parle comme un manuel de petit révolutionnaire sur pattes.
Nerfs fragiles s'abstenir!

Coquoz à Martin Peikert : Comment s’est déroulée cette évacuation ?
Est-ce que vous diriez que les choses se sont déroulées dans le calme ?

Martin Peikert se plaint : C’était dans le calme, car nous avons pu dialoguer avec les forces de l’ordre. Par contre, il y a eu du cafouillage du côté de la police au niveau de la communication et nous avons constaté qu’à un moment on n’arrivait pas à passer le cordon de police (sic).
« Parfois on nous insultait, parfois on nous poussait ». 

Coquoz sur un ton agressif : "On", c’est qui ?

Martin Peikert : Les forces de l’ordre ! Clairement ! Parfois ils ont été agressifs à notre égard. Alors que pour nous le but était qu’il n’y ait aucun blessé ni d’un côté ni de l’autre !

En réalité des pierres, œufs, fruits et légumes ont été jetés par les zadistes contre les gendarmes, ainsi que des engins pyrotechniques. Le résultat de l'évacuation: un gendarme avait été légèrement blessé; et zéro zadiste.

Que la population soit rassurée ! Martin Peikert dit que ce n’est qu’un début, les zadistes et les Grévistes du climat, les écoféministes  vont continuer le combat avec les outils institutionnels. Les grèves, et actions se poursuivront.

Nous apprenons que des tronçonneuses et machines de chantier, ainsi qu’un équipement antiémeute, ont été nécessaires pour évacuer les militants marxistes.

Pour une Xe fois, la RTS relaie le raisonnement des zadistes : l’action, bien qu’elle soit illégale, n’est nullement illégitime.

Nous apprenons aussi que les militants du Zad ont été gonflés à bloc par Dubochet.
La journaliste sur place rapporte en en direct l’arrivée de Dubochet sur le site, escorté par la police cantonale. 


Au TJ du 19h30, nous entendons Dubochet déclamer :

Je suis révolutionnaire!
Il faut arrêter ce CO2!
Ces bagnoles!
Vite, vite, vite !

sources: https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/la-zad-de-la-colline-du-mormont-a-ete-evacuee-ce-mardi?id=12067216

https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/les-militants-de-la-zad-declepens-vd-ont-ete-deloges-par-la-police-apres-une-journee-de-lutte-?urn=urn:rts:video:12088547

20min.ch: Au lendemain de l’évacuation du camp proclimat, les travaux de remise en état du site battent leur plein, tandis que des activistes demeurent en détention.

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Maître David Raedler, député écologiste vaudois et avocat des zadistes:
Les Zadistes sont les altermondialistes dans leur continuité

Forum, 31.01.2021 résumé du débat –
Olivier Meuwly, historien et membre du PLR,
David Raedler, député écologiste vaudois et avocat des zadistes,
Julie Rausis, journaliste à la rubrique vaudoise de la RTS
qui  a couvert les évènements à la ZAD depuis 5,5 mois.

Nous apprenons que le Syndic PLR de la Sarraz, Daniel Develey  est revenu sur ses déclarations : il pense maintenant que les zadistes luttent pour une juste cause, alors qu’il y a quelques mois, il avait affirmé que ces militants ne représentaient pas les préoccupations des citoyens de la Sarraz.

Maître David Raedler: seule l’UDC Vaud, qui veut en faire sa soupe, ose dire que l’action est illégale, et reproche qu’on ait laissé la situation s’enliser. Ces actions sont démocratique et illicites. Il a toujours existé d’autres formes d’actions que les actions licites, et ce n’est pas antidémocratique pour autant, puisque l’action déclenche une réponse démocratique.

Puis l’avocat explique que ce genre d’actions est freiné par la lenteur de notre système démocratique. Un coup de boutoir est nécessaire pour permettre des réussites immédiates. La justice vaudoise et genevoise a acquitté les grévistes du climat en invoquant l’état de nécessité pour le climat.

Les jugements vaudois et genevois ne sont de loin pas isolés, et ça c’est très important. Les lois, les règles juridiques sont interprétables et doivent être interprétées et elles évoluent dans le temps. La justice doit tenir compte de l’urgence climatique, qui justifie les actions et les moyens dans la proportionnalité. Les militants servent des intérêts universels.

Nous apprenons que la population des zadistes du Mormont était composée essentiellement de Suisses, mais aussi d’Allemands, Français, Espagnols, des habitués venant d’autres ZAD européennes. Il y avait aussi des militants qui vivent en rupture avec le système, et une frange de casseurs, les plus durs. Soyons rassurés, juste une dizaine, pas plus.

Le zadisme en Suisse n’en est qu’à ses débuts.
D’ailleurs, Le Courrier du 31 mars 2021 confirme clairement cela.
Nous devons nous accommoder de cette nouvelle forme de contestation sociale anticapitaliste féministe, car toutes les revendications ont leur place dans le débat publique.

La ZAD, explique David Raedler, c’est un laboratoire d’idées. Ce sont les idées altermondialistes dans leur continuité.

C’est une procédure où on court-circuite la démocratie pour une urgence déclarée par une minorité.
Les zadistes nous ont donné un bon coup de pied dans les fesses, nous ont fait voir l’urgence climatique, voir que notre mode de vie doit changer et que nous devrions remplacer le béton.

Olivier Meuwly rappelle que la lenteur des démarches en démocratie semi-directe, cela a du bon, car les décisions sont prises dans la sérénité. Ainsi, nous avons pu inscrire la protection de Lavaux  sans passer par la case ZAD.

De nouveau nous entendons que l’évacuation s’est passée dans le calme, alors que nous apprenons (dans 24 heures) que des bombes incendiaires (!) faites de cire et de purin (bio oblige) ont été longuement fabriquées par les zadistes pour « accueillir » la police, mais qu’au dernier moment, elles n’ont pas pris feu : la méthode n’est pas encore tout à fait au point.

La partialité inacceptable des reportages de Julie Rausis, journaliste à la rubrique vaudoise de la RTS présente à la ZAD, se résume en une phrase, lorsqu’elle se plaint que le dispositif de la police était intimidant, avec des véhicules d’intervention très importants, et qu’elle n’a jamais vu cela en Suisse romande. C’est l’argument prêt-à-porter des militants de la gauche extrême : l’usage de moyens disproportionnés par les forces de l’ordre.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/le-grand-debat---la-zad-du-mormont-et-maintenant-?id=12069866

Résumés et commentaires : Albert Coroz

Éric Zemmour : «Le contre-pouvoir est devenu le pouvoir» – « C’est un coup d’État médiatique contre Trump ! »

9 nov. 2020 - Le Dissident

https://www.youtube.com/watch?v=p2A1KBEOs-A

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Voici de quoi parle Zemmour lorsqu’il évoque la manière dont Trump a été interrompu sur les chaînes de télévision.

Jamais, dans l’histoire des États-Unis, un président n’a été aussi mal traité que Trump. Cela exprime le profond mépris de l’establishment vis-à-vis du peuple américain et de la démocratie.

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Cenator : La censure de Donald Trump, le président des États-Unis démocratiquement élu, est plus dangereuse pour la démocratie que tout ce qu’il pourrait dire, tout comme la fraude systématique instaurée par les Démocrates est bien plus grave que la non-réélection de Trump. Oser faire cela signifie que les médias ont acquis un pouvoir illimité.

Gagner une élection par la fraude et la propagande, pratiquer une censure orwellienne dans le seul but de détruire un président démocratiquement élu, faire taire toute voix dissidente, c’est la victoire d’un totalitarisme qui ne tolère plus de limite dans l’immoralité pour arriver à ses fins. C’est une tragédie que le monde libre en soit arrivé là.
Nous avons connu les "démocraties populaires" du bloc communiste à l'Est, à présent, nous venons de faire connaissance de la démocratie néo-marxiste à l'Ouest.

Refuser de voir la gravité de cette tournure des événements en rajoute à la culpabilité déjà très lourde des politicards, des réseaux sociaux et des médias corrompus dans la destruction de la démocratie.

Désormais, lorsque l’UDC perdra la x-ième votation, nous pourrons avoir la certitude, même sans preuve, que ce sont les mêmes mécanismes de fraude qui sont à l’œuvre.

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[Goldnadel] Trump censuré en direct : le jour où la gauche médiatique a décrété son pouvoir de décréter le vrai

La gauche médiatique s'est toujours trompée et a beaucoup menti. Elle continue sur sa lancée et tant pis si elle sera à nouveau tancée. Le plaisir habite sans doute ce pouvoir mentir.

Elle s'était trompée en claironnant de bon matin que le communisme ferait des lendemains chantant en cachant la nuit du goulag et prétendant qu’on dansait de joie à Phnom-Penh.

Elle nous a interdit pendant longtemps de dire le mot islamisme, sauf paraît-il à injurier les musulmans. L'antisémitisme islamique était une chimère raciste.

Elle nous a expliqué que l'immigration était une chance pour la France. Nous savons maintenant que l'immigration est surtout une chance pour le terrorisme.

Aux États-Unis, elle a construit autour du personnage de Joe Biden un village Potemkine qui remplacera le diable qui s'était emparé de la Maison-Blanche.

Ce Satan avait annoncé à l’avance que le scrutin par correspondance était une machine à tricher.

Il n'avait pas besoin de l'expliquer aux Français qui l'ont supprimé en 1975 comme Le Monde l’annonçait sans discuter : « Pour réduire la fraude électorale, le vote par correspondance est supprimé » (13/11/75).

Compte tenu de l'écart infinitésimal le séparant de son rival angélique, le diable a dénoncé des irrégularités et annoncer des recours. [...]

Le reste de l'article est réservé aux abonnés.

source: https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/goldnadel-trump-censure-en-direct-le-jour-ou-la-gauche-mediatique-decrete-son-pouvoir-de-decreter-le-vrai-125487

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Voir aussi :

Joe Biden, Président « élu »

États-Unis : nouvelle fraude électorale révélée en caméra cachée, cette fois pour faire élire Joe Biden et certains juges

Vidéo-choc censurée par YouTube : les fraudeurs démocrates pris sur le fait !

Etats-Unis. Un démocrate déclare sans complexe : «Si Trump avait gagné, la ville brûlerait ce soir»

 

 

Chroniques d’un chaos annoncé

Tout est dans le titre. On va analyser des choses (qu'on ne peut pas décrire pour éviter la censure des algorithmes) mais on va aussi jeter un coup d'oeil sur l'actualité mais aussi sur le futur proche.
Nous sommes à moins de 2 mois avant la fin officielle de l'état profond aux États-Unis et le début du nettoyage du reste du monde. Venez nombreux et surtout, partagez.

https://www.youtube.com/watch?v=Xd9LEvmdrLI

Comment les médias de Suisse romande rapportent l’assassinat du partisan de Trump à Portland

Le Courrier: Les journalistes parlent de heurts entre pro et anti-Trump, alors qu'il n'y avait pas de symétrie: les manifestants pro-Trump ont été attaqués violemment par les Antifa.
Pas un mot sur le fait que la personne assassinée à bout portant était un simple partisan de Trump.

Les journalistes persistent à parler des Antifa comme de justiciers qui luttent contre le fascisme, et parallèlement à affirmer que le pro-Trump assassiné, qui portait une casquette "Patriot Prayer", appartenait à un groupe local d'EXTRÊME DROITE,  actif contre les manifestations antiracistes qui se déroulent à Portland depuis trois mois."

Bref, un nazillon fasciste est mort, l'honneur des antifascistes est sauf.

Les journaleux profitent de ce décès pour rappeler encore et encore les "crimes racistes gratuits" et les "bavures policières" censés justifier les manifestations et destructions qui durent depuis quatre mois dans les villes américaines.

Selon leur narratif, tous ceux qui s'opposent à la juste cause des révoltés du racisme horrible et systémique qui dévastent les États-Unis sont automatiquement d'extrême droite, racistes et ce sont avec Trump les véritables responsables des destructions en cours.

Si violences il y a, c'est Donald Trump qui les provoque et qui «encourage la violence».

P.S.: Trump a appris que de nombreux émeutiers équipés comme des robocops s'étaient rendus à Portland en avion pour ces manifestations (voir image ci-dessous).

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La presse romande: «Un mort à Portland en marge de heurts»

Un homme est décédé dans des circonstances confuses, samedi, alors que des partisans de Donald Trump se confrontaient à des manifestants du mouvement Black Lives Matter.

Le Courrier termine ainsi:  Il (Trump) se rendra mardi à Kenosha, où un jeune homme de 17 ans est accusé d'avoir tué deux personnes par balles dans les émeutes qui ont suivi la mort de Jacob Blake.

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Article similaire dans le Journal du Jura, quoique la fin diverge :

Etats-Unis 30.08.2020

Un mort à Portland en marge de heurts antiracistes - pro-Trump

[...]

(ats) Portland est le lieu de manifestations quotidiennes contre les violences policières aux États-Unis depuis la mort de George Floyd, un quadragénaire noir mort asphyxié sous le genou d'un policier blanc, en mai dernier. Ce mouvement a été ravivé quand Jacob Blake, un autre Afro-Américain, a été grièvement blessé par des tirs de la police à Kenosha dans le Wisconsin.

[...]

Selon des photographies, l'homme décédé portait une casquette "Patriot Prayer", un groupe local d'extrême droite actif contre les manifestations antiracistes qui se déroulent à Portland depuis trois mois. (souligné par LesObservateurs.ch)

[...].

source: https://www.journaldujura.ch/nouvelles-en-ligne/monde/un-mort-portland-en-marge-de-heurts-antiracistes-pro-trump

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La Tribune de Genève et 24 heures ajoutent ceci:

[...]

À Portland, «ils continuent de refuser n’importe quelle forme d’aide du gouvernement pour stopper les actes de violences qui se déroulent depuis près de 90 jours», a renchéri le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Chad Wolf, sur la chaîne ABC.

[...]

Incitation à la violence

De son côté, le candidat démocrate à la Maison-Blanche, Joe Biden, a accusé Donald Trump d’«encourager la violence». «Peut-être croit-il que tweeter sur la loi et l’ordre le rend fort», a déclaré Joe Biden dans un communiqué, «mais son incapacité à appeler ses partisans à cesser de chercher le conflit est révélatrice de sa faiblesse.»

Le maire de Portland a envoyé une lettre ouverte à Donald Trump vendredi pour dénoncer sa «politique de division et de démagogie». «Nous savons que vous en êtes venu à la conclusion que les images de violences et de vandalisme sont votre seul passeport vers la réélection», a écrit Ted Wheeler.

Le président «voit la violence, et sa capacité à l’aggraver encore plus comme un atout pour sa campagne», a renchéri le parlementaire démocrate Adam Schiff dimanche sur CNN.

ATS/NXP

source: https://www.tdg.ch/un-mort-a-portland-en-marge-de-heurts-antiracistes-824522049442

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Article de 20 minutes:

Un mort à Portland en marge de heurts antiracistes

Des partisans du président américain se sont dirigés vers Portland samedi. Des heurts ont eu lieu avec des manifestants du mouvement Black Lives Matter.

[...]

On ignore dans quelles circonstances cet homme a été touché, et si sa mort était liée aux manifestations. Selon des photographies, l’homme décédé portait une casquette «Patriot Prayer», un groupe local d’extrême droite actif contre les manifestations antiracistes qui se déroulent à Portland depuis trois mois.

«Envoyez la Garde nationale!»

Donald Trump a réagi par des dizaines de tweets et retweets dimanche matin critiquant l’action du maire démocrate de Portland, Ted Wheeler, et son refus d’appeler la Garde nationale, et plus généralement dénonçant ce qu’il considère être le laxisme des villes gérées par les démocrates face à la délinquance et à la violence, la police étant une responsabilité locale aux États-Unis. «Notre grande Garde nationale pourrait résoudre ces problèmes en moins d’une heure», a-t-il affirmé.

À Portland, «ils continuent de refuser n’importe quelle forme d’aide du gouvernement pour stopper les actes de violences qui se déroulent depuis près de 90 jours», a renchéri le secrétaire américain à la Sécurité intérieure, Chad Wolf, sur la chaîne ABC.

Donald Trump, qui joue sa réélection le 3 novembre, avait adressé lors de son discours d’investiture à la convention républicaine le même message de rétablissement de l’ordre. Il se rendra mardi à Kenosha, où un jeune homme de 17 ans est accusé d’avoir tué deux personnes par balles dans les émeutes qui ont suivi les tirs sur Jacob Blake.

Incitation à la violence

De son côté, le candidat démocrate à la Maison-Blanche, Joe Biden, a accusé Donald Trump d’«encourager la violence». «Peut-être croit-il que tweeter sur la loi et l’ordre le rend fort», a déclaré Joe Biden dans un communiqué, «mais son incapacité à appeler ses partisans à cesser de chercher le conflit est révélatrice de sa faiblesse».

Le maire de Portland a envoyé une lettre ouverte à Donald Trump vendredi pour dénoncer sa «politique de division et de démagogie». «Nous savons que vous en êtes venu à la conclusion que les images de violences et de vandalisme sont votre seul passeport vers la réélection», a écrit Ted Wheeler.

Le président «voit la violence, et sa capacité à l’aggraver encore plus comme un atout pour sa campagne», a renchéri le parlementaire démocrate Adam Schiff dimanche sur CNN.

(ATS/NXP)

https://www.20min.ch/fr/story/un-supporter-de-trump-tue-a-portland-824522049442

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Pour savoir ce qui s'est vraiment passé :

Portland : Le suspect du meurtre du partisan de Donald Trump est “100% ANTIFA”

À propos de l’assassinat d’un partisan de Trump à Portland

Au sujet de l’assassinat du Blanc pro-Trump: Ils ont diffusé le narratif qui était préparé à l’avance – un homme noir abattu par un supporter de Trump

Un patriote abattu après le cortège des Conservateurs pour Trump de 2020 à Portland, Oregon
(vidéo en anglais, sous-titres disponibles ; « La communauté YouTube a jugé le contenu suivant inapproprié ou choquant pour certains publics. Réservé à un public averti)

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RTS: Emeute en marge d'un défilé anti-Trump à Portland

A Portland, dans l'Oregon, une manifestation contre l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche s'est muée en scènes de vandalisme et de heurts avec la police dans la nuit de jeudi à vendredi.

https://rts.ch/play/tv/redirect/detail/8159124

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RTS/Forum, 1er septembre 2020:

La sécurité au centre du discours de Trump à Kenosha: interview de Lauric Henneton, maître de conférence à l'Université de Versailles Saint-Quentin, spécialiste des Etats-Unis.

Raphaël Grand, correspondant à Washington: Donald Trump axe sa campagne sur la sécurité pour évier de parler de la débâcle économique et de la pandémie. Il accuse la Gauche d'être responsable du chaos dans les villes américaines. Il flirte même avec les théories du complot, parlant des gens de l'ombre qui contrôleraient des rues.
Suit un extrait du discours de Biden: Trump est toxique, empoisonne des USA depuis quatre ans, est responsable des agressions et porte atteinte aux valeurs auxquelles les Américains sont attachés, il empoisonne la démocratie.
Le slogan de Nixon, "La loi et l'ordre", usurpé par Trump comme s'il était un outsider comme Nixon, est juste une stratégie habile pour faire glisser l'attention des problèmes de la pandémie, avec 180'000 décès, vers la sécurité.

Pietro Bugnon à son invité, Lauric Henneton: C'est une façon d'éviter un sujet bien plus délicat, la pandémie?

Lauric Henneton: Oui, c'est une façon de tirer la couverture vers ce qui lui est plus favorable.

Puis Lauric Henneton se fait du souci sur la meilleure façon dont Biden pourrait gagner à coup sûr les élections.

Pietro Bugnon lui demande si Biden n'aurait pas dû parler plus tôt de la thématique de la sécurité pour ne pas laisser le temps à Trump de le calomnier.
Oui, répond Lauric Henneton, car le fact checking arrive trop tard, d'abord, on n'entend que les fausses nouvelles diffusées par Trump!

Lauric Henneton: Il ne faut pas entrer dans le jeu de Tump, il ne faut pas lui laisser d'espace dans le jeu.
La votation va se jouer sur l'image et malheureusement, le Covid est peu visible, abstrait, alors que les immeubles en feu, c'est en bas de la rue...

source:
https://www.rts.ch/play/radio/forum-video/video/la-securite-au-centre-du-discours-de-trump-a-kenosha-interview-de-lauric-henneton?id=11571996

 

Résumés, commentaires: Cenator

Suisse : La gauche et le Conseil fédéral veulent verser 30 millions de subventions par années aux médias électroniques

30 millions de francs par années, c’est le montant que le Conseil fédéral propose de mettre sur la table pour soutenir les médias numériques. En août 2019, il s’est prononcé en faveur d’un train de mesures visant à améliorer les conditions générales pour les médias, à renforcer la diversité du paysage médiatique et à soutenir la transformation numérique de la branche.

Sur ce dernier point, il propose donc une aide de 30 millions par années sur dix ans pour les médias en ligne payants. Mais au Parlement, cette aide est contrée à chaque fois par une toute petite majorité à droite.

[...]

Le Matin

Nos remerciements à Wilhou


 

Sous la baguette de Sommaruga, le Conseil des Etats veut une aide à la presse. Seule l’UDC s’y oppose.

Les médias devraient obtenir une aide de plusieurs millions de francs. Le Conseil des Etats est entré en matière jeudi par 37 voix contre 5 sur le paquet proposé par le gouvernement pour soutenir une branche mise à mal par la diminution de ses recettes publicitaires.

Des médias libres et variés sont essentiels à la démocratie, a souligné Stefan Engler (PDC/GR) au nom de la commission. La population doit avoir accès à des informations pour se forger une opinion politique diversifiée, a abondé la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Et ce peu importe le support utilisé par les lecteurs, les spectateurs ou les auditeurs.

Malgré leur importance, les médias subissent un développement critique. Plusieurs titres ont disparu en Suisse romande, a rappelé Lisa Mazzone (Verts/GE) [NDLR : ces fameux "titres" sont des journaux orientés à gauche comme l'Hebdo, ce qu'elle omet bien entendu de préciser.]. Le projet gouvernemental veut y répondre pour l'ensemble des médias.

Le paquet offre des réponses à de réels besoins de la branche, a avancé Marianne Maret (PDC/VS). Seule l'UDC s'est opposée au projet

[...]

Lfm.ch


Voici des exemples de ces médias "libres et variés" selon Stefan Engler :

- Nos médias titrent « qu’un Suisse est suspecté de terrorisme » alors qu’il s’agit d’un naturalisé Bosniaque! Merci Sommaruga pour le multiculti!

- Davos : discours de Donald Trump, de Simonetta Sommaruga et les commentaires de Ruth Dreifuss au 12h30

- La haine de la Radio Télévision Socialiste pour la Hongrie de Viktor Orban

- Médias. RTS. Mehmet Gultas et sa camarade au secours de Greta Thunberg

- Médias. Le Temps, l’ambassadeur et ses pompes bien cirées. A vomir

- Manipulation: Le Temps publie 24 articles anti-Trump en 30 jours.

Massacre au couteau de Lübeck. Les médias romands refusent de publier l’origine iranienne de l’agresseur.

- Bâle : 3 Kosovars tabassent un homme de 59 ans car il photographiait leur véhicule mal parqué. Les médias romands refusent de publier l’origine des agresseurs.

- Femmes frappées à Genève : aucune mention des noms et prénoms des coupables issus des banlieues françaises dans la presse romande

- Le Matin vole au secours d’Ada Marra : « Un torrent de boue sur une élue »

etc. etc.

Des reprises d'articles à n'en plus finir, avec comme toile de fond un politiquement correct qui assure une presse orientée souvent très à gauche en Romandie.

Suisse : la Confédération subventionne la distribution des journaux

L'aide indirecte à la presse peut être élargie à la distribution des journaux le matin et le dimanche. Le groupe de travail créé par la Confédération répond favorablement à cette requête des éditeurs. La mesure coûterait 60 millions de francs.

Dans le train de mesures transmis au Parlement fin avril, le Conseil fédéral a notamment prévu d'étendre l'aide indirecte à la presse à tous les quotidiens et hebdomadaires en abonnement. Le plafonnement du tirage à 40'000 exemplaires est supprimée.

[...]

20min.ch

Coronavirus : Simonetta Sommaruga propose un paquet d’aides à la presse de 80 millions!

Le Conseil fédéral inclura-t-il les médias dans l’aide qu’il accorde à l’économie, qui subit de plein fouet le choc dû au coronavirus? Pour l’instant, la question reste ouverte. Ce mercredi, le gouvernement n’est pas tombé d’accord sur un paquet d’aide aux médias d’environ 80 millions de francs.

A l’évidence, Simonetta Sommaruga, la cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), n’est pas parvenue à convaincre ses collègues.

[...]

Le Temps

Nos remerciements à Dany Riviera

@DanyRiviera
Nos récentes prises de position sur le sujet, ici et ici

 

 

 

 

La démagogie de la Gauche: «le réduit national ne fonctionne pas» contre le coronavirus

Cenator

Comme l’a dit Viktor Orban : « Le temps n’est plus à faire des politesses. »
Nous avons appris par une télévision hongroise qu’actuellement, sur les tarmacs en Chine, des négociateurs de nombreux pays sont présents. Lorsqu’ils voient un gros chargement qui arrive, ils s’approchent du fournisseur et demandent pour quelle somme le lot a été vendu (masques, respirateurs, protections), puis ils doublent ou triplent le prix. Bien que le lot ait été commandé par un autre pays, certainement même payé, c’est le plus offrant qui l’emporte. Ajoutons dans ce contexte la solidarité de nos chers voisins « bilatéraux », qui ont confisqué des masques et d’autres matériels destinés à la Suisse, alors que même nos soignants en manquent. À présent que le mal est fait, et que nous sommes devenus un des pays le plus infectés au monde, on nous rassure : tout est rentré dans l’ordre, la solidarité est intacte. Les médias  continuent de travailler comme si de rien n’était. Seule compte la nécessité de faire échouer la votation à venir sur la libre circulation.

La Suisse, qui vit dans son rêve droit-de-l'hommiste et bisounours, a manqué gravement de se préparer à la pandémie ; l’establishment et les journalistes n’ont eu pour souci que la sauvegarde de leurs privilèges par les mensonges, la désinformation et la propagande habituelle.

L’origine de ce désastre se trouve dans la toute-puissance journalistique. En Suisse romande, presse, radio, TV et même la majorité des sites internet d’information générale sont aux mains des gauchistes. Toute cette crise sanitaire que nous traversons en Suisse aurait pu être grandement atténuée si nos médias n’avaient pas désinformé la population aussi gravement, si le couple « journalisme-establishment politique » avait eu le souci de servir la population au lieu de se servir lui-même.

Les journaleux de la RTS auraient dû investiguer sur l’épidémie, avec la masse des correspondants, en Chine et ailleurs, que les contribuables entretiennent.

La Mongolie et la Russie, qui ont de longues frontières communes avec la Chine, les ont fermées depuis la mi-janvier, mais tout cela n’a pas alerté les correspondants.

Alors que l’épidémie était bien présente, Heidi.news écrivait encore le 11 mars 2020, à l’instar de tous les médias officiels :
« Alors que 645 personnes sont infectées par le coronavirus et que le pays enregistre 4 décès, des voix s’élèvent pour fermer les frontières, les écoles et les universités. D’un point de vue épidémiologique, Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP, a rappelé que la politique du «réduit national ne fonctionne pas» face au coronavirus. » (raisonnement repris également par le Temps).

Jadis, le Réduit national était un des symboles du génie et de l’esprit d’indépendance de la Suisse, une réalisation source de fierté.
De nos jours, grâce au travail de sape de la gauche, cette réalisation est regardée comme un symbole d’une Suisse renfermée, ridicule, qui se cramponne à sa sécurité inutilement.

Aucun autre son de cloche n'est audible. Cette situation résulte du fait que l’information n’a d’autre but que de servir les idées chéries de l’establishment et de la RTS.

Tout ce beau monde fonctionne en cercle fermé. Par exemple, Paul Ackermann, rédacteur en chef du site « d’information » Heidi.news, a été formé par l’Hebdo, puis a travaillé pour 20minutes.fr, pour LeFigaro.fr, puis pour le Huffington Post, ainsi que pour le groupe Le Monde ;

Alain Rebetez a aussi un long parcours de journaliste de gauche, de l’Hebdo à la RTS, du Matin à Heidi.news ;

etc.

L’empire de la gauche médiatique est déjà extrêmement puissant en France, voire tout-puissant en Suisse. Ses ramifications mènent à tous les destructeurs de l’Occident, comme l’Open Society de Soros, à des ONG de tout poil, aux incontournables professeurs d’universités romandes et parisiennes, auxquels la RTS et la presse romande se réfèrent constamment.

Des vases communicants continuels sont à l’œuvre entre la RTS, les autres médias, le monde de l’enseignement et le monde politique. Ces piliers, en unissant leurs forces, ont pu imposer, mine de rien, leur vision du monde à la société tout entière.
Tous les autres sont écartés des micros et taxés de populisme ou d’extrême droite.

C’est dans ce contexte de vérité monochrome que des mensonges ont été débités sur cette « mauvaise grippe qui ne tue que les vieux et les malades »... jusqu’à l’explosion de la pandémie.

A présent, personne n’est responsable de ce qui nous arrive. Le ministre français Édouard Philippe continue de dire : « Je ne laisserai personne dire qu’il y a eu du retard sur la prise de décision du confinement ».
En Suisse, les masques seraient encore inutiles, étant introuvables, tout comme l’eau et le savon seraient suffisants puisque les solutions désinfectantes pour les mains sont en rupture de stock. Le manque d'anticipation des autorités responsables est totalement nié, par exemple à Forum du 31.3 par Brigitte Rorive, directrice des finances des HUG (10:47).

*

À l’inverse, certains pays, pleinement affranchis de la bien-pensance, ont agi tout autrement.

Par exemple, la Hongrie. Cette dernière a introduit le 4 mars, avant tous les autres pays européens et dès l’apparition du premier cas de coronavirus sur son territoire, des mesures pour contrer la propagation du virus. Orban a établi un cadre juridique pour cette période d’exception, mis sur pied une task force chargée de coordonner les stratégies appliquées dans les domaines des hôpitaux, de l’économie, de la communication avec la population, etc.

Une semaine plus tard, le 11 mars, « l’état de danger » a été décrété, avec fermeture des frontières, limitation drastique des réunions, des mouvements, tandis que des démarches étaient menées auprès de la Chine pour acquérir des respirateurs, masques et autres articles indispensables à la protection de la population.

Résultat : le 30 mars 2020, 300 personnes sont infectées en Hongrie, 15'000 en Suisse, 44'000 en France : la différence de prise en charge se voit dans les chiffres !

Malgré cela, les médias occidentaux s’en tiennent à leurs rengaines habituelles sur la Hongrie constamment diabolisée, et ses mesures de prévention sont devenues un nouveau prétexte pour fustiger Orban :

La Hongrie […] entre en confinement partiel à partir d’aujourd’hui […] et le matin, les magasins sont réservés aux personnes âgées. Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban s’apprête à faire voter par sa majorité une loi controversée qui lui donnerait les pleins pouvoirs pour une durée illimitée, et ce malgré les critiques du Conseil de l’Europe, du Parlement européen et de nombreuses organisations des droits de l’homme. À Budapest, une correspondance de Florence La Bruyère :
Viktor Orban profite-t-il de la pandémie pour prendre les pleins pouvoirs ? Grâce à cette loi, son gouvernement pourra légiférer par décrets, sans aucun contrôle du Parlement […] et aucune élection ni référendum n’aura lieu pendant cette période. […] Pour les partis d’opposition, qui ont demandé en vain qu’une date limite soit incluse dans la loi, il s’agit d’un véritable putsch. Depuis dix ans, Viktor Orban a orchestré un recul massif des droits de l’homme en Hongrie. […] « Ce n’est pas l’épidémie que Viktor Orban veut éliminer, c’est la démocratie », dénonce l’opposition.

(RTS, journal de 08:00, samedi 28.03.2020 : 1:56:00 - 1:57:20)

*

En Suisse, Stéphane Montabert a avisé la population dès le 12 février, sur son blog et sur notre site, du désastre Covid-19 qui nous pendait au nez :  Coronavirus: l'urgent retour des frontières.
Par la suite, il a publié plusieurs articles sur la pandémie, articles très bien documentés, dépourvus de toute idéologie. L’avenir récent a confirmé qu’il avait raison sur toute la ligne.

*

12 février 2020: Coronavirus: l'urgent retour des frontières

23 février 2020: Coronavirus: le monde d'après (première partie)

25 février 2020: Coronavirus: le monde d'après (seconde partie)

01 mars 2020: Coronavirus: nouvelles du front

08 mars 2020: Coronavirus: politique de la crise

10 mars 2020: Coronavirus: la Suisse capitule

13 mars 2020: Coronavirus: Pourquoi une pandémie seulement maintenant?

17 mars 2020: Coronavirus: le pari fou de l'immunité

20 mars 2020: Coronavirus: Quand les rois sont nus

 

Allemagne : Les deux raisons pour lesquelles les journalistes sont beaucoup plus à gauche que le peuple

Les journalistes aiment se considérer comme des combattants courageux contre le courant dominant. Malheureusement, les chiffres suggèrent que l'esprit de contradiction n'est pas si loin. La plupart des professionnels des médias travaillent dans un environnement où presque tout le monde pense comme eux.

Une journée typique au Deutschlandfunk se déroule ainsi : une blogueuse de mode explique à l'occasion de la Semaine de la mode de Berlin pourquoi elle est opposée à la mode - parce que la mode favorise le changement climatique.

Une jeune linguiste présente les dernières initiatives visant à améliorer les relations entre les sexes à l'aide d'un langage adapté. [...]

S'ensuit un article sur les "éléments racistes" dans l'œuvre du célèbre peintre "Brücke" Otto Müller. Le tableau "Deux femmes gitanes avec un chat" présente ces femmes comme des "séductrices exotiques" et véhicule ainsi des clichés sur les Sinti et les Roms. Par conséquent, le musée a décidé de n'exposer le tableau qu'en l'accompagnant d'un film documentaire.

De la "radio rouge" à la "radio verte

Vous pensez que j'exagère ? Alors vous n'avez pas écouté la Deutschlandfunk depuis longtemps.

Alors que d'autres auditeurs ont également relevé qu'une grande partie de l'émission sonne comme si Annalena Baerbock [NDLR : Femme politique allemande, co-présidente de l'Alliance 90 / Les Verts]  et Robert Habeck [NDLR : Ecrivain et homme politique allemand, membre de l'Alliance 90 / Les Verts] étaient chargés de la supervision, un correspondant de la "Neue Zürcher Zeitung" a récemment fait une expérience personnelle. Sa conclusion : Par le passé, les conservateurs auraient traité les radiodiffuseurs publics de "radio rouge". Aujourd'hui nous devrions parler de "radio verte".

À cet égard, j'ai été surpris de trouver sur le site de la chaîne un long texte expliquant pourquoi il était faux de considérer que le cœur du journaliste allemand était de gauche. [...]

Les journalistes de gauche en particulier n'aiment pas qu'on leur dise qu'ils sont de gauche, j'ai eu cette expérience à plusieurs reprises. Je pense que c'est une question d'image de soi. Les journalistes aiment se considérer comme des combattants courageux contre le courant dominant. Dire qu'ils travaillent dans un environnement où la plupart des gens pensent comme eux, cela diminue un peu l'héroïsme. Qui aime être considéré comme un suiveur ?

Malheureusement, les chiffres suggèrent qu’il n’y a pas tant d’opposition.

Il n'existe pas beaucoup d'études sur les préférences politiques concernant les individus travaillant dans les médias. L’une des plus importantes date de 2005 et provient de l’Institut de journalisme de Hambourg. La préférence politique s'y répartie ainsi :

Les Verts 35,5 % (gauche)

le SPD 26 % (gauche)

la CDU 8,7 % (centre-droit)

le FDP 6,3 % (droite)

Autres 4 %

les sans-parti 19,5 %

Les études les plus récentes font état d’un constat similaire, le nombre de ceux qui ne veulent pas se classer politiquement étant plus élevé. Parfois les sociaux-démocrates sont mieux lotis, parfois c'est l'inverse. Mais la tendance reste inchangée : si les journalistes allemands pouvaient nommer le chancelier allemand, il ne proviendrait pas du camp bourgeois.

Même dans les rédactions où on ne devrait pas s’y attendre, il y a une majorité claire en faveur de la politique rouge et verte. Au "Welt", le fleuron conservateur du groupe Springer, on le sait depuis que la rédaction a mené une élection-test entre collègues à l'occasion d'une élection fédérale il y a quelques années. Le résultat a ensuite été suspendu pendant deux semaines sur le panneau d'affichage du Springer Building à Berlin, jusqu’à ce que le conseil d’administration l’ait retiré car on ne voulait pas faire croire aux visiteurs que le rêve secret d'un rédacteur du "Welt" était une place au "Süddeutsche" [NDLR : journal de gauche].

Les critiques de gauche aiment souligner que les rédacteurs en chef sont souvent beaucoup plus conservateurs que l'équipe. C'est peut-être vrai, mais cela a moins d'impact sur le travail quotidien de la rédaction que l'on pourrait le penser. Il existe de nombreuses façons de saper les instructions venant d'en haut - je parle par expérience. Les propositions thématiques sont ignorées ou le rédacteur en chef est informé qu’aucune preuve n’a été trouvée pour étayer sa thèse.

Pourquoi tant de journalistes sont-ils à gauche ? L'une des raisons provient d'un élément que la sociologie appelle "le biais de sélection". Le journaliste typique a étudié l'allemand, l’histoire ou la politique. Les études de droit ou d’ingénierie, c’est-à-dire les filières dans lesquelles l’on se tient à l’écart des idées de gauche, sont plutôt rares. Pourquoi les sciences humaines penchent-elles si fortement à gauche ? Les personnes concernées diraient probablement parce qu’elles tiennent particulièrement à la justice. Je répondrais qu'il s'agit d'une sorte d'action compensatoire.

"Bill Gates a 50 milliards, et vous ?"

Mon ami Roger Köppel, aujourd'hui rédacteur en chef de la "Weltwoche", l'a un jour expliqué ainsi : "Imaginez que vous soyez allé à l'école avec Bill Gates. Vous êtes maintenant assis devant la télévision alors qu'elle diffuse un documentaire sur votre ancien camarade de classe. La tête de votre femme se met en marche, vous pouvez déjà sentir l'accusation tacite : "Bill Gates possède 50 milliards, tu n'es parvenu qu'à la rédaction d'un journal de taille moyenne, qu'est-ce qui a mal tourné ? Il n'y a qu'une seule façon de s'en sortir. Vous dites : "C'est vrai, Bill Gates est beaucoup plus riche que moi. "Mais je ne me suis pas laissé corrompre. Je ne suis pas devenu un porc capitaliste".

Est-ce mauvais que la majorité des journalistes soient favorables aux idées de gauche ? Les conservateurs se plaignent souvent de la partialité des médias. Ils ont sans doute raison sur l'inégalité de traitement des camps politiques. En tant que Vert, vous pouvez faire ce que vous voulez sans avoir à craindre une mauvaise presse. Même les plus grandes absurdités sont acquittée par une forme de clémence.

Lorsque la grande écologiste bavaroise Katharina Schulze s'extasie devant "Markus Lanz", elle déclare : "D'accord, la performance n'était pas optimale, mais c'est une personne si gentille, on n'a pas besoin de la descendre en flamme.

[...]

D'ailleurs, cela ne s'améliorera pas en termes de partialité politique, on peut déjà le dire. Quand j'étais à l'école de journalisme, il y avait au moins quelques personnes qui n'avaient pas étudié l'allemand. Aujourd'hui, elles ont toutes disparu, dans des cabinets d'avocats ou dans le monde des affaires.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Focus.de

 

On lessive le cerveaux des Français

Publié par Guy Millière le 11 février 2020

La lecture des journaux français n’en finit pas de me consterner. Sur quasiment tous les sujets, il est quasiment impossible, de trouver un article qui ne soit pas imprégné des dogmes ambiants et qui ne semble destiné à formater les esprits.

Tous les dirigeants conservateurs de la planète ou presque sont qualifiés des dirigeants d’“extrême droite”, une expression aux allures d’anathème destinée à l’évidence à faire peur. L’expression désigne ainsi Viktor Orban en Hongrie, Matteo Salvini en Italie, Jair Bolsonaro au Brésil, pour ne citer que quelques exemples. La définition de l’“extrême droite” ainsi désignée n’est bien sûr, jamais donnée, parce qu’elle n’existe pas.

Les décisions prises par les dirigeants concernés ne sont, cela va de soi, jamais analysées, ou alors ne s’en trouve retenu que ce qui peut servir à l’énoncé de propos diffamatoires.

Donald Trump a été longtemps placé dans cette catégorie : les mots “extrême droite” ne lui sont plus guère appliqués, mais les propos diffamatoires à son égard restent.

Tous ses faits et gestes, tous ses propos, sont disséqués, triturés, déformés aux fins de le faire apparaitre comme un monstre débile et dangereux.

Les résultats qu’il a obtenus, qui contredisent totalement et absolument ce que prévoyaient les pseudo “experts”, ne sont quasiment jamais énoncés, ou sont attribués à la chance ou, comme j’ai pu le lire récemment, à la “baraka”.

Ses opposants Démocrates sont, bien sûr, dépeints de manière très aseptisée, comme s’ils avaient tous un comportement impeccable, comme si leurs attaques contre Donald Trump étaient toujours fondées, et comme si leurs positions et leurs propositions étaient toujours absolument raisonnables.

Lorsqu’il s’agit du climat, ou du “réchauffement climatique” anthropique, l’idolâtrie envers Greta Thunberg est systématiquement de mise, et quiconque ose contredire ou réfuter ce que celle-ci dit se trouve rapidement trainé dans la boue. Qu’une adolescente autiste qui sèche l’école et ignore tout des sujets dont elle parle (ou plus exactement dont on la fait parler, car, bien sûr, des adultes écrivent tous les mots qu’elle prononce) soit considérée comme une sorte d’oracle semble normal aux yeux de nombre de journalistes qui, lorsqu’on leur parle de climatologues n’ont de considération que pour les scientifiques défroqués qui travaillent pour le GIEC, et frappent d’anathème ceux qu’ils appellent dédaigneusement “climato-sceptiques”.

Aux fins de bien ancrer dans les têtes la certitude que la planète chauffe, des magazines publient des récits d’anticipation expliquant ce que sera l’Ile de France quand, dans une vingtaine d’années, disent-ils, le climat y sera celui qui règne aujourd’hui à Alger, et des photomontages montrent des palmiers au bord de la Seine.

Lorsqu’il s’agit de pays au régime nauséabond, tels que la Chine ou l’Iran, il est visible que la politesse la plus déférente est de mise.

Xi Jinping est très rarement décrit comme ce qu’il est, un dictateur communiste, et Hassan Rouhani est présenté de manière systématique comme un “modéré”. Les propos qu’il tient, qui montrent qu’il est exactement sur la même ligne qu’Ali Khamenei, le fanatique qui profère sans cesse des imprécations anti-occidentales, est toujours laissé de côté et Khamenei lui-même n’est jamais décrit comme un tyran aux penchants génocidaires.

Les articles portant sur Israël sont, à d’infimes exceptions près, négatifs, et Mahmoud Abbas, qui n’est qu’un chef de bande terroriste islamique antisémite, est décrit avec obséquiosité comme un “président”.

L’islam reste présenté comme une religion d’amour et de paix, et les islamistes comme des membres d’une étrange secte dont la violence est décrite comme inquiétante, mais comme n’ayant rien à voir avec l’islam lui-même.

Il existe des ilots de lucidité, et des journalistes qui font scrupuleusement leur métier, mais les ilots de lucidité ne sont que des ilots au milieu d’un océan de désinformation et les journalistes qui font scrupuleusement leur métier sont des exceptions qui confirment la règle.

Des Français parviennent à rester lucides et à résister. Mais des millions d’autres Français finissent par croire ce qu’on leur répète jour et nuit et perdent les moyens de comprendre le monde au sein duquel ils vivent.

Dois-je le redire ?

Une société où la désinformation remplace l’information n’est plus une société où la population choisit en connaissance de cause et n’est dès lors plus une société démocratique.

La France n’est plus une société démocratique.

Guy Millièreadapté d’un article publié sur les4verites.com

source:

La RTS reste le principal influenceur d’opinion en Suisse

Les Suisses ont continué de se forger leur opinion principalement grâce à la télévision en 2018. La presse écrite a elle perdu quelques plumes, alors que les offres en ligne ont pris de l'importance.

Les médias en ligne ont gagné trois points d'influence sur l'opinion nationale, passant de 15 à 18%, selon les résultats du nouveau monitoring des médias suisses publiés mardi. Ils réduisent ainsi l'écart avec la presse écrite (20%), qui perd deux points.

Seule la radio a aussi progressé, pour atteindre 24%. La télévision a baissé d'un point, mais reste en pole position avec 28%, précisent les auteurs de l'étude réalisée par Publicom sur mandat de l'Office fédéral de la communication.

Les médias sociaux, étudiés pour la première fois, sont également en repli à 11%. Ils jouent toutefois un rôle important dans la formation de l'opinion publique, notamment en Suisse romande où ils devancent les médias en ligne et talonnent la presse écrite.

Aucune mainmise

Dans l'ensemble, le paysage médiatique suisse est resté diversifié et performant en 2018, estiment les auteurs du monitoring. Il a ainsi largement assumé son rôle social de garant de la diversité d'opinions. Et ce malgré l'accentuation de phénomènes de concentration potentiellement néfastes.

Les auteurs de l'étude pointent notamment l'arrêt de la version papier du Matin et du Blick am Abend, la fermeture définitive du Giornale del Popolo ou encore la fusion de L'Express et l'Impartial, devenus Arcinfo.

Même s'ils bénéficient d'un choix d'informations nettement plus réduits que les Suisses alémaniques, les Romands et les Italophones ont aussi disposé de suffisamment d'alternatives pour satisfaire leurs besoins d'informations. Aucun danger imminent de mainmise n'est à craindre, souligne le rapport.

Vigilance de mise

Une certaine vigilance reste toutefois de mise, notamment concernant le 'duopole', formés de la SRG SSR et de Tamedia. Avec 35% du marché national d'opinions, la SRG SSR a d'ailleurs grappillé 4 points par rapport à 2017 et caracole en tête du classement. Tamedia a de son côté vu sa part réduite d'un point, à 16%. Le groupe n'en occupe pas moins la deuxième place.

Dans certaines régions, les premiers programmes de la SRG SSR atteignent même près de la moitié de la population. En Suisse romande, RTS Un est toujours en tête avec 40% de parts du marché d'opinion, devant 20 minutes et La Première. Facebook et Youtube viennent ensuite, illustrant l'importance des médias sociaux.

Au Tessin, RSI LA 1 arrive aussi en haut du classement avec un résultat encore meilleur (45%) que la RTS. Rete Uno et le Corriere del Ticino complètent le podium. Quant à 20 minuti, il est beaucoup moins populaire et n'occupe que la onzième position. En Suisse alémanique, la télévision a également la cote. SRF 1 arrive devant 20 Minuten et les chaînes de radio SRF 1 et SRF 3.

Seuil des 50 points

Les grands systèmes d'éditions régionales de fournisseurs privés doivent aussi continuer d'être observés, d'après les auteurs de l'étude. Leur influence flirte parfois avec le seuil des 50 points. C'est notamment le cas avec la combinaison BZ/Bund à Berne, la Luzerner Zeitung en Suisse centrale, le St-Galler Tagblatt à St-Gall ou encore la Südostschweiz aux Grisons.

Le monitoring des médias suisses se base sur l'analyse de plus de 170 marques de médias et neuf groupes de médias nationaux, des marchés spécifiques aux régions linguistiques et 14 marchés régionaux locaux.

/ATS

sources: https://www.rtn.ch/rtn/Actualite/economie/La-television-reste-le-principal-influenceur-d-opinion-en-Suisse.html

https://www.lenouvelliste.ch/articles/suisse/medias-les-suisses-se-forgent-leur-opinion-principalement-grace-a-la-television-798848

 

 

Chrétiens Massacrés, Médias Muets

Giulio Meotti,18 septembre 2019

Traduction du texte original: Christians Massacred, Media Look the Other Way

 

  • « La même semaine que la terrible attaque contre la mosquée de Christchurch, en Nouvelle-Zélande ... plus de deux cents chrétiens ont été tués au Nigéria. Les médias n'ont quasiment pas évoqué ce massacre. Aucune marche n'a été organisée pour les chrétiens martyrs, les gouvernements n'ont pas fait sonner les cloches, et aucun tee-shirts 'Je suis Charlie' n'a été imprimé ... Bref, personne n'a levé un sourcil ». - Fr. Benedict Kiely, Crisis Magazine, 4 septembre 2019.
  • Les satellites de la NASA recensent les incendies en Amazonie, poussant les dirigeants de la planète à se mobiliser pour la protection de la forêt tropicale. Mais les satellites ne pistent pas les meurtres, les incendies ni les agressions de chrétiens, et leurs souffrances demeurent invisibles sur nos téléviseurs et dans nos journaux. Pour l'Occident, la persécution des chrétiens n'existe pas.
  • Le Vatican et le pape François ont le choix : faire écho aux persécutions des chrétiens ou être accusés d'aveuglement volontaire ... C'est à eux que le Vatican devrait consacrer son prochain synode.
Photo : Sobame Da, un village malien essentiellement peuplé de chrétiens, a été attaqué par des bergers Fulani en juin 2019. Plus de 100 hommes, femmes et enfants ont été massacrés. (Source image : Nations Unies / MINUSMA / Flickr)

« Cette forêt amazonienne, qui est d'une importance vitale pour la planète, traverse une crise profonde en raison d'une activité humaine prolongée ou prévalent une « culture du gaspillage » et une mentalité extractiviste », a déclaré le Vatican.

« L'Amazonie est une région riche en biodiversité. Ses traits de caractère multi-ethniques, multiculturels et multireligieux, font de l'Amazonie un miroir de l'humanité. La défense de la vie, exige des changements structurels et personnels de la part de tous les êtres humains, de toutes les nations et de l'Eglise ».

Un synode des évêques de la région pan-amazonienne doit se réunir à Rome, du 6 au 27 octobre. Dans une interview à La Stampa, le pape François a déclaré que les « menaces qui pèsent sur les populations et le territoire amazoniens sont provoquées par des intérêts économiques et politiques des secteurs dominants de la société ».

Au programme du synode amazonien de Rome, on trouve des thèmes comme « la vie menacée », « inculturation et interculturalité », « extractivisme destructeur » et « peuples autochtones ». Il existe cependant un autre groupe de « peuples autochtones » dont la vie est « menacée » et qui vit sous la menace d'une authentique « annihilation » physique. Il s'agit des chrétiens persécutés. C'est à eux que le Vatican devrait dédier son prochain synode.

« Ils lui ont demandé de renier le Christ et quand il a refusé, ils lui ont coupé la main droite ; et comme il refusait [à nouveau], ils lui ont coupé le bras jusqu'au coude. Ne pouvant en venir à bout, ils lui ont tiré dessus au front, au cou et à la poitrine ». C'est en ces termes qu'un chrétien nigérian, Enoch Yeohanna, a rendu compte du meurtre de son père en 2014. Les violences commises contre les chrétiens nigérians ont été qualifiées de « cauchemar mondial ». Mais d'autres chrétiens, un peu partout dans le monde, vivent le même cauchemar.

« La persécution des chrétiens partout dans le monde est l'un des plus grands maux de notre temps », a déclaré Fr. Benoît Kiely, fondateur de Nasarean.org, un site Internet dédié à l'aide aux chrétiens persécutés. Il a ajouté :

« Les grands médias sont remarquablement silencieux sur les attaques contre les chrétiens. La même semaine que la terrible attaque contre la mosquée de Christchurch en Nouvelle-Zélande - un crime odieux et irrationnel - plus de deux cents chrétiens ont été tués au Nigéria. Aucune marche n'a été organisée pour ces chrétiens martyrs, aucune cloche n'a sonné à l'appel des gouvernements, aucun t-shirt "Je suis Charlie" n'a été imprimé ... personne ne s'est indigné ».

Les terroristes de Boko Haram ont récemment coupé l'oreille de chrétiennes qu'ils ont kidnappé à la suite d'un raid nocturne dans une ville à majorité chrétienne au nord du Cameroun. L'organisation Barnabas Fund a expliqué que « les islamistes sont entrés de force dans des maisons du diocèse de Yagoua à Gagalari, ils se sont emparé des femmes, les ont traînées à la sortie de la ville, et là, ils leur ont coupé une oreille à toutes ». Toujours au Cameroun, quelques jours plus tard, un traducteur de la Bible, Angus Fung, a été massacré et sa femme a eu le bras coupé. Au Nigeria, un prêtre catholique, David Tanko, a été tué. Sa voiture et son corps ont été brulés. Le mois dernier, un autre prêtre nigérian, Paul Offu, a été assassiné. L'année dernière, deux prêtres catholiques et 13 fidèles ont été victimes d'un attentat au Nigeria.

Au Burkina Faso, quatre chrétiens ont été assassinés pour avoir porté des croix. Mgr Laurent Birfuoré Dabiré, évêque du diocèse de Dori, a raconté :

« Les islamistes sont arrivés et ont couché tout le monde face contre terre. Puis ils les ont fouillé. Les quatre personnes qui portaient des crucifix ont été assassinées en tant que chrétiens. Après, les islamistes ont averti tous les autres villageois que s'ils ne se convertissaient pas à l'islam, ils seraient également tués. »

Au Mali, des centaines de chrétiens, dont 433 enfants, « ont subi des attaques ou ont fui des extrémistes islamistes déchaînés ». En juin, 100 hommes, femmes et enfants, ont été massacrés à Sobame Da, un village à majorité chrétienne.

David Curry, président d'Open Doors, une organisation non gouvernementale (ONG) américaine qui tente de faire le point sur la persécution des chrétiens dans le monde, a défini les femmes chrétiennes comme « le groupe le plus persécuté au monde ». L'oppression et les mutilation qui frappent les femmes sont sidérantes. Au Nigeria, Boko Haram détient toujours une fillette kidnappée, Leah Sharibu. Elle aurait pu être libérée avec ses camarades de classe, mais Leah a refusé de renoncer à sa foi chrétienne. Des femmes chrétiennes sont également enlevées et asservies au Pakistan. « Chaque année, au moins un millier de filles sont kidnappées, violées et contraintes de se convertir à l'islam, voire d'épouser leurs bourreaux », a déclaré Tabassum Yousaf, avocat catholique associé à l'ONG italienne St. Egidio. En Égypte, où le phénomène est également récurrent, les femmes chrétiennes sont confrontées à une « épidémie d'enlèvements, de viols, de passages à tabac et de tortures ».

La plus célèbre de ces chrétiennes persécutées, Asia Bibi, a injustement passé près de 10 ans dans une prison pakistanaise pour « blasphème » - en grande partie dans une cellule pour condamnés mort - avant d'être libérée. En mai, elle a pu s'envoler vers le Canada pour rejoindre sa famille. Bibi a témoigné :

« Quand mes filles me rendaient visite en prison, je ne pleurais jamais devant elles. Après leur départ, je n'étais plus que douleur et chagrin et je pleurais seule. Je pensais à elles tout le temps, à me demander comment elles vivaient. »

Les satellites de la NASA savent observer les incendies en Amazonie, poussant les dirigeants mondiaux à se préoccuper du sort de la forêt tropicale. Mais les satellites ne rendent pas compte des meurtres, des incendies et des massacres de chrétiens, et leurs souffrances n'apparaissent pas sur nos téléviseurs et dans nos journaux. Pour l'Occident, la persécution des chrétiens n'existe pas. Le Vatican, le pape François, la hiérarchie ecclésiastique et les médias ont le choix : faire la lumière sur ces chrétiens persécutés ou être accusés d'aveuglement volontaire.

Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.

source:

ONU – Pacte sur la migration : Pour garder leurs subventions, les médias vont devoir écrire des articles positifs sur l’immigration.

Dans le débat public, la migration doit être rapportée "humainement et de manière constructive". Cet objectif du pacte migratoire de l'ONU se heurte à de la résistance.

La conclusion du pacte de l'ONU sur les migrations par le Conseil fédéral a donné lieu à de vifs débats politiques : alors que les opposants mettent en garde contre une "libre circulation mondiale des personnes" et veulent mettre fin au pacte, l'accord est une occasion pour la gauche de "rendre la migration plus sûre, plus ordonnée et plus réglementée".

En dehors d'objectifs tels que la facilitation du regroupement familial des migrants ou le traitement de la migration à l'école, le paragraphe 17 n'a jusqu'à présent reçu que peu d'attention. Elle stipule que le pays signataire s'engage à promouvoir un discours public qui conduise à une perception plus humaine et constructive de la migration et des migrants.

En particulier, les médias qui "pratiquent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et d'autres formes de discrimination à l'égard des migrants" devraient - "dans le plein respect de la liberté des médias" - voir leurs subventions supprimées.

C'est d'autant plus explosif pour la Suisse que la consultation sur la nouvelle loi fédérale sur les médias électroniques a pris fin à la mi-octobre. (...)

L'Association suisse des médias critique le passage du pacte migratoire de l'ONU : "Une intervention directe telle que celle envisagée par l'ONU est très délicate", déclare le porte-parole Jon Baumann.

La frontière entre les principes éthiques des médias et la censure idéologique est très étroite. La promotion des médias doit avoir lieu indépendamment de l'orientation politique, sociale ou économique du média.

"Danger pour la liberté des médias"

Pour le politologue Sandro Lüscher, cette "application d'une conception très spécifique de la migration" constitue une atteinte sévère à la liberté de la presse. "Le fait que seuls les médias qui diffusent des reportages favorables à la migration puissent bénéficier de subventions fausse le pluralisme d'opinion qui est si important pour la démocratie.

Bien que le financement public des médias privés soit actuellement rare, il est concevable que cela puisse changer avec la nouvelle loi sur les médias : "D'ici là au plus tard, les conséquences du pacte de migration se feront sentir également dans le secteur des médias".

Gregor Rutz, conseiller national de l'UDC, trouve "très effrayant que la Suisse soutienne une telle disposition". "Lorsque l'État dit aux médias comment ils doivent rendre compte des problèmes, nous laissons la démocratie et la liberté d'expression derrière nous et nous les remplaçons par un système totalitaire."

La demande de l'ONU montre à quelle vitesse un État peut être poussé à prendre des mesures diamétralement opposées à son propre système juridique sous la pression externe.

Le conseiller national Balthasar Glättli (Verts) ne comprend pas l'hystérie qui entoure le pacte migratoire de l'ONU et pour lui il ne peut être question de censure. (...)

En réponse à une demande, la Confédération souligne que le Pacte des Nations Unies sur les migrations ne modifie pas le cadre juridique : "La liberté des médias en tant que fondement de l'ordre démocratique suisse mérite d'être protégée, y compris par des reportages critiques sur le thème des migrations", déclare Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du DFAE, dans une interview accordée aujourd'hui à la radio. La loi actuelle sur la radio et la télévision stipule que les programmes doivent respecter la dignité humaine et ne doivent pas contribuer à la haine raciale : "Une disposition similaire est prévue dans le projet de procédure de consultation pour une future loi fédérale sur les médias électroniques".

 

20 Minuten.ch

Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

Rappels :

Il faut montrer ‘l'impact positif’ des migrations pour changer la perception de l'opinion publique, selon l'ONU