Le «mariage pour tous » contre le bien des enfants

29. juillet 2021, Jean-Luc Addor, conseiller national, Savièse

Le mariage est aujourd’hui conçu comme l’union d’un homme et d’une femme. Derrière cette institution humaine, il y a une réalité naturelle : un homme et une femme sont seuls à même de procréer ensemble naturellement. Remettre en cause ce principe fondateur de la famille, cellule de base de notre société, c’est une véritable révolution ; c’est toucher aux fondements chrétiens de notre civilisation, mais aussi et surtout à l’ordre naturel.

Le mariage pour tous priverait les enfants de tout contact avec leur père, sur la seule décision de leur mère. Le droit d’avoir un enfant prime-t-il sur le droit d’avoir un père ? Personne ne peut interdire à son enfant de connaître son père.

Réaffirmer ce principe n’a rien de discriminatoire. En effet, en droit suisse, depuis l’introduction du partenariat enregistré, les couples de même sexe bénéficient d’un statut qui, de fait, est presque identique au mariage et qui leur permet de vivre leur différence dans un cadre reconnu, y compris (depuis 2018) dans un domaine auquel on avait toujours dit qu’on ne toucherait jamais : celui de l’adoption (en l’état, certes « uniquement » de l’enfant du partenaire enregistré).

Au-delà des slogans de campagne, la question n’est pas de savoir si, à l’avenir, des couples qui ne sont pas formés d’un homme et d’une femme auront le droit de vivre ensemble. Ce droit, cette liberté, ils l’ont déjà. La question porte donc uniquement sur le cadre juridique que nous devons apporter – ou non – aux diverses formes d’unions.

Alors pourquoi le changement proposé (ou plutôt cette révolution) ?

Le combat du lobby LGBT a une portée avant tout idéologique. C’est une guerre de vocabulaire qui a pour objectif l’appropriation, au-delà d’un statut juridique dont les couples concernés bénéficient déjà, du terme même de « mariage ». Il y a toutefois dans cette revendication une contradiction insoluble : depuis toujours, les couples homosexuels (et les personnes qu’on désigne avec de plus en plus de lettres suivies d’un « + ») revendiquent leur droit à la différence ; celles et ceux qui ont toujours combattu pour la reconnaissance de leur différence, voici qu’aujourd’hui, ils revendiquent leur identité…

L’autre contradiction, c’est également l’idée de traiter de manière identique des formes de vie dont chacun peut constater objectivement la différence.

Le Parlement a franchi la ligne rouge

Autre chose encore : l’accès des couples homosexuels à la procréation médicalement assistée (mais seulement des couples lesbiens / retour par la fenêtre de cette nature qu’on veut faire sortir par la porte ?). On a souvent entendu que c’était quand même une ligne rouge qu’on ne devait pas franchir. Eh bien, cette ligne rouge, le Parlement l’a franchie : deux femmes mariées l’une à l’autre pourraient être les parents exclusifs d’enfants conçus au moyen d’un don de sperme. Au prix d’un bouleversement complet des règles et des présomptions liées au mariage comme il est aujourd’hui, la filiation sera établie par le mariage de l’autre parent avec la mère. De plus, l’enfant conçu au moyen d’un don de sperme n’aura pas le droit de contester le lien de filiation avec la femme de sa mère. En clair, il n’aura plus de père, juste des parents interchangeables.

Ça aussi, c’est une révolution. Car l’homme peut bien changer les lois. Mais la nature, il ne la changera jamais. Jamais un Parlement ni même une votation populaire ne pourra enlever aux enfants de ces « mariages » l’idée que quelque part, il y a ou il y a eu leur père.

Nous dirons donc NON, le 26 septembre, au mariage pour tous.

source: https://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/2021-2/franc-parler-juillet-2021/le-mariage-pour-tous-contre-le-bien-des-enfants/

Riposte laïque: interview de Jean-Luc Addor

Le 13 juin, votation suisse sur la loi Covid : une première au monde !

Pierre Cassin: C’est avec plaisir que nous avons repris contact avec Jean-Luc Addor, conseiller national suisse, et par ailleurs avocat de Riposte Laïque, quand notre site était basé chez nos amis helvétiques…

Riposte Laïque : On vous a entendu, sur Russia Today, commenter la spectaculaire rupture des négociations entre la Suisse et l’Union européenne, qui duraient pourtant depuis sept années.

https://www.youtube.com/watch?v=tbQNP9hJa-Y

Le gouvernement suisse est enfin sorti de son esprit de soumission à l’UE

Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs ce qu’il s’est passé ?

Jean-Luc Addor : Je dirais que notre Gouvernement a enfin ouvert les yeux. Après des années de « négociations » avec un esprit de soumission dans une position sujet/maître, il a enfin compris que l’accord-cadre institutionnel Suisse-UE, que l’Union européenne croyait pouvoir refuser de renégocier, était un accord colonial inacceptable pour les Suisses.

L’estocade, ce sont sans doute les syndicats qui l’ont portée. Car après des années passées à se voiler la face, les représentants des travailleurs ont compris qu’ils ne pouvaient plus cacher aux travailleurs que cet accord porterait un coup décisif à leurs conditions de travail, qui seraient inexorablement alignées à la baisse sur celles qui prévalent dans les pays de l’UE.

Avant la défection tardive des syndicats, les patriotes qui avaient les yeux ouverts avaient toutefois compris depuis longtemps que cet accord colonial sonnerait le glas de notre démocratie directe qui déplaît tant à l’UE (pensez donc, un peuple, le pays réel, qui conserve le droit de se dresser contre le pays légal qui n’en finit pas de courber l’échine devant l’UE et les élites mondialistes !) et marquerait le fin de la souveraineté de la Suisse dans des domaines aussi cruciaux que la gestion de l’immigration, les conditions salariales ou encore la politique agricole, entre autres.

La rupture des négociations sur cet accord colonial marquera, je l’espère, la fin d’une époque durant laquelle l’UE a cru pouvoir s’imposer par la menace. Avec le Brexit, tous les États membres de l’UE et avec eux des États comme la Suisse qui heureusement ne le sont pas ont compris que dire NON à l’UE, défendre sa souveraineté et exiger des négociations entre partenaires plutôt qu’entre sujet et maître ne conduisait pas à la mort, mais juste à un surcroît d’indépendance et de liberté pour les peuples européens.

Les syndicats suisses ont enfin compris que l’immigration massive allait tuer leur modèle social

Riposte Laïque : Vous évoquez l’arrogance des négociateur européens, et l’esprit de soumission qui a trop longtemps dominé, chez les dirigeants suisses. Mais en dehors de la forme, il y a surtout le fond, non ? Vous expliquez notamment que vous ne souhaitez pas subir l’invasion migratoire qu’organise l’Union européenne…

Jean-Luc Addor : Évidemment ! Même les syndicats l’ont tardivement compris : consentir à cette invasion migratoire, ce serait sacrifier les intérêts des travailleurs de notre pays. Surtout, abandonner notre souveraineté dans la gestion de l’immigration, c’est abdiquer face à ce Grand Remplacement qui, en Suisse comme dans toute la Vieille Europe, menace les fondements de notre civilisation, de la civilisation européenne dont avec vous Français, avec les autres peuples d’Europe, nous sommes les héritiers.

Pourquoi je combats la loi Covid, avec des militants de l’UDC

Riposte Laïque : Le dimanche 13 juin, vos compatriotes s’exprimeront sur une votation, qui comprendra cinq points, dont la loi Covid. Pouvez-vous, sur cette question particulière, expliquer les enjeux aux Français ?

Jean-Luc Addor : À la mi-mars 2020, le monde entier a été surpris – ou s’est laissé surprendre par un virus chinois aux origines troubles dont les conséquences, au départ, alors que personne ne semblait rien en savoir, semblaient catastrophiques (en gros, nous risquions tous de mourir). À ce moment-là, sous l’effet de la panique, on a fait peur aux gens et au lieu de fermer les frontières, on a isolé les gens chez eux. Or, des gens qui ont peur et qui sont isolés sont malléables. C’est une clé qui permet de comprendre beaucoup de choses dans la gestion de cette crise, de la docilité des citoyens à celle des politiciens.

Au moment où, en Suisse comme d’ailleurs presque partout en Europe et dans le monde, le Gouvernement, invoquant la loi sur les épidémies et des compétences constitutionnelles d’exception, a instauré une sorte d’état d’urgence, nous n’oublions pas que le Parlement fédéral était en pleine session. Eh bien malgré tout, ce Parlement fédéral, saisi comme le reste du pays par la peur, s’est littéralement effacé devant l’Exécutif en décidant d’interrompre sa session, sans même se réunir en plénum pour en décider. S’est ainsi instaurée ce qu’il n’est pas excessif de qualifier d’une forme de dictature sanitaire, dont le visage (ce n’est pas son trait le moins inquiétant) était moins les élus politiques que l’administration (à commencer par l’Office fédéral de la santé publique) et la Task force sanitaire, cénacle singulier de spécialistes censés conseiller le Gouvernement mais qui, à des moments cruciaux, c’est arrogé le droit d’intervenir dans le débat public.

Il a fallu des mois au Parlement pour « rentrer dans le jeu », si l’on ose dire, et reprendre la main, si peu que ce soit. Plutôt peu, d’ailleurs. En effet (et nous sommes là au cœur de l’enjeu de la votation du 13 juin sur la loi Covid-19), ce régime d’exception dont on essaie de nous faire croire qu’on l’aurait fait sortir par la porte, on l’a fait rentrer par la fenêtre : au moment où le Parlement devait reprendre la main, il a en réalité émaillé cette loi d’une multitude de clauses de délégation de compétence, avec pour conséquence qu’au lieu de marquer le retour à une situation un tant soit peu ordinaire, cette loi urgente consacre la prolongation de la dictature sanitaire. Certes sortie de la situation dite extraordinaire, la Suisse n’en finit pas moins de ne pas sortir de la situation particulière qui, aujourd’hui encore, avec hélas l’aval pour ne pas dire la complicité d’une large majorité du Parlement fédéral, confère au Gouvernement fédéral des pouvoirs qui, depuis plus d’un an, ont donné lieu à des mesures largement disproportionnées qui ont mis le pays à genoux et dangereusement menacé le lien social tout en faisant glisser la Suisse, de traçage de masse en passeport sanitaire, dans une société marquée par un contrôle toujours plus grand et envahissant de l’Etat sur les citoyens.

Voilà pourquoi, avec une poignée de résistants tous issus de mon parti l’UDC, j’ai constamment combattu la loi Covid-19 et refusé ce chantage qui, lui aussi, est au cœur de la campagne, une campagne durant laquelle on aura constamment tenté de nous faire croire que pour donner une base légale à des aides dont pourtant pas un seul parlementaire ni un seul parti ne conteste le principe, nous devrions sacrifier une part de nos libertés.

Le 13 juin, grâce à un référendum lancé par une organisation citoyenne, les Amis de la Constitution (une constitution qui, il est vrai, ne compte hélas plus assez d’amis dès lors qu’il s’agit des libertés des citoyens face à l’État), ce sera la première fois que les Suisses auront l’occasion (unique au monde) de se prononcer, formellement sur cette loi et avec elle sur des enjeux tels que le traçage de masse ou le passeport Covid, mais aussi sur la manière dont le Gouvernement fédéral et les Exécutifs cantonaux ont géré cette crise. Il n’est pas exagéré de dire que le 13 juin, ce sera une sorte de référendum pour nos libertés. J’espère que mes compatriotes, tous ceux qui sont frappés par des mesures depuis longtemps disproportionnées, tous ceux qui perçoivent les dangers de la surveillance électronique de masse et de cet inquiétant outil de discrimination qu’est le passeport Covid, sauront montrer au Gouvernement et à un Parlement docile à quel point ils tiennent à leurs libertés en disant NON à cette loi Covid-19 !

Propagande d’État autour de la dictature sanitaire : la Suisse ressemble à la France

Riposte Laïque : Comment la Suisse, avec la particularité de son système et ses cantons, a-t-elle géré, depuis plus d’un an, la crise sanitaire ? Pourriez-vous comparer les méthodes et le bilan de votre pays avec celui de la France ?

Jean-Luc Addor : Les comparaisons sont souvent délicates et il est toujours hasardeux de faire la leçon à un pays étranger. Reste que le Gouvernement français a pris – et partiellement maintenu – des mesures encore plus drastiques que celles qui ont été prises en Suisse. La France s’en porte-t-elle mieux pour autant ? Rien, à ma connaissance, ne l’indique, bien au contraire.

Ce qui m’a frappé et continue de m’inquiéter, c’est de constater qu’en ces temps de crise, l’Exécutif, c’est-à-dire les gouvernants élus, probablement par crainte de devoir assumer la responsabilité de refuser d’ordonner les mesures préconisées par les « spécialistes » (Coluche parlait de technocrates…), ont semblé trop souvent soumis à l’administration, c’est-à-dire à des personnes sans doute compétentes, mais sans légitimité populaire et qui n’auront jamais de comptes à rendre au peuple. Tout aussi inquiétante est leur incapacité à garder leurs nerfs ou à les retrouver depuis ces longs mois où, après l’effet de sidération provoqué par l’irruption d’un virus inconnu, nous avons compris que nous n’allions pas tous mourir et qu’on ne peut pas paralyser à ce point des sociétés, des pays parce que des gens, malheureusement, meurent, au demeurant pas, loin s’en faut, au point où d’aucuns, aujourd’hui encore, essaient de nous le faire croire.

La Suisse a un point commun malheureux et inquiétant avec la France : un impressionnant appareil de propagande d’État qui mobilise encore évidemment les médias d’État, mais aussi presque tous les autres, après avoir insinué la peur, martèle la nécessité de se soumettre aux mesures qu’on nous impose formellement ou par la contrainte sociale (comme la vaccination et autres mesures de traçage de masse par le passeport vaccinal) et discrédite systématiquement (ou alors n’en parle jamais) tout ce que nous pouvons faire pour stimuler notre immunité ou pour traiter le Covid comme le préconise un homme comme le professeur Raoult que pour des raisons pour le moins troubles, le Système trouve intérêt à rejeter.

Élu depuis six ans, je constate l’effritement de nos libertés individuelles

Riposte Laïque : Vous êtes conseiller national du Valais depuis 2015. Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Jean-Luc Addor : Un bilan inquiétant, d’abord. Au Parlement fédéral, je suis aux premières loges, depuis bientôt six ans, pour assister à l’effritement de nos libertés et, comme dans tous les pays liés à l’UE, membres ou non, à notre soumission toujours plus grande à cet Empire technocratique qui, en réalité, n’est que le visage européen de ce mondialisme qui pour moi est une machine à broyer les peuples et les identités.
D’au autre côté, j’ai la chance unique, l’honneur aussi, d’essayer, modestement, de porter au Parlement fédéral les préoccupations des citoyens de mon canton et de mon pays. C’est cela qui me donne de l’énergie et la force de ne jamais désespérer, de ne jamais abdiquer dès lors que sont en jeu les intérêts des Suisses, de la Suisse et d’une civilisation qui nous est commune et dont encore une fois nous sommes les héritiers.

Riposte Laïque : Vous êtes avocat, vous avez défendu, entre autres, Riposte Laïque, quand notre site était basé en Suisse. Pouvez-vous établir une comparaison entre la liberté d’expression, dans votre pays, et en France ?

Jean-Luc Addor : Avec un peu de retard (mais était-ce vraiment un retard ?), la Suisse a suivi la France et adopté une disposition pénale réprimant la « discrimination raciale » (dont le champ d’application a été récemment étendu à la répression de l’ « homophobie »). Par là, tournant le dos à Voltaire, elle a consacré un pur délit d’opinion et provoqué une répression dont les victimes sont avant tout les patriotes.

Heureusement qu’en Suisse, nous n’avons pas encore donné le droit à des associations à la légitimité discutable de se constituer parties civiles, pas plus que nous ne connaissons encore les rigueurs des lois qui sont en train de frapper, après d’autres, Génération Identitaire !

Tout cela pour dire que si, en Suisse, la liberté d’expression semble encore plus étendue qu’en France pour les patriotes, nous suivons cet inquiétant mouvement, pas loin derrière la France et constamment talonnés par la censure des fournisseurs des réseaux sociaux, Facebook et autres.

Même le droit de détenir des armes est contesté, en Suisse

Riposte Laïque : Vous êtes également président de l’association PROTELL https://www.protell.ch/fr, qui réclame notamment davantage de droits pour posséder des armes à feu. Nous pensions pourtant que la législation suisse était très libre, sur cette question.

Jean-Luc Addor : Elle l’était, oui. Mais elle l’est de moins en moins, en particulier depuis qu’en mai 2019, les Suisses, malgré le référendum notamment lancé par PROTELL, ont approuvé la mise en œuvre d’une directive européenne à l’origine de laquelle on trouvait… la France. Reste qu’à chaque fois qu’on parle du droit des citoyens de détenir, voire de porter des armes, on touche à un enjeu infiniment plus large qui rejoint d’autres enjeux évoqués dans cet entretien : les rapports entre le citoyen libre et l’État.

Je m’inquiète pour l’avenir de la France

Riposte Laïque : Bien qu’élu suisse, vous portez toujours un regard attentif sur la situation française. Êtes-vous inquiet sur le présent et surtout l’avenir de notre pays ?

Jean-Luc Addor : Je m’inquiète autant que Riposte Laïque et que les patriotes français de l’avenir de la France qui, malheureusement pour elle, semble avoir pris sur la Suisse de décisives longueurs d’avance dans la décadence de notre civilisation et dans le Grand Remplacement.

L’espoir, ce sont toutefois toutes ces personnes qui, en France et ailleurs en Europe, ont le courage de voir les choses en face et de se battre pour rester debout et défendre cette civilisation qui nous réunit !

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Luc ?
Jean-Luc Addor : Une seule chose : souhaiter beaucoup de courage aux patriotes que nous sommes tous, le courage de continuer à nous battre avec honneur et fidélité pour ce que nos Anciens nous ont laissé.

Propos recueillis par Pierre Cassen

source: https://ripostelaique.com/le-13-juin-votation-suisse-sur-la-loi-covid-une-premiere-au-monde.html

RT France – Interview de Jean-Luc Addor: la fin de l’Accord Cadre

La Suisse rompt les négociations avec l'UE : «La Grande-Bretagne a montré qu'on pouvait survivre»

Comme d'habitude, ces chaînes russes destinées aux francophones sont incapables de rester complètement neutres. La journaliste, rompue à l'exercice de poser des questions qui contiennent les réponses attendues, a tout de même l’immense mérite de laisser Addor répondre longuement sans l’interrompre.

Ainsi, les simples faits d’avoir choisi Jean-Luc Addor d’une part et de l’avoir laissé répondre sans le couper d’autre part, font de cette interview un délice auquel nous ne pouvons même pas rêver avec la RTS.

Extraits:

Journaliste de RT : Vous aviez peur de quoi? La peur de voir débouler les migrants sur votre sol ?

Addor : Oui, c'est exactement ça. Nous ne voulons pas nous soumettre à une politique migratoire à … Vous savez, le contrôle de l’immigration c’est un attribut très important de la souveraineté. La souveraineté ce n’est pas juste une question militaire. […] et nous tenons dans ce pays à conserver notre souveraineté en matière migratoire. […]

Addor parle du diktat de l'UE et de ses pseudo-négociations qui sont non négociables. Le Conseil fédéral a refusé de ne pas pouvoir négocier d'égal à égal, et il a su défendre l'indépendance de la Suisse, et sa démocratie directe.
La Suisse n'accepte pas cette relation de maître à vassal.
L'esprit d'indépendance, et un espoir venu suite au Brexit, ont soufflé sur la Suisse.
Nous tenons à conserver notre démocratie directe.
Ne pas pouvoir remettre en cause la juridiction européenne signifie une perte de souveraineté.

Addor relève le problème de la protection des salaires, les enjeux économiques, institutionnels.

Journaliste RT: Vous avez peur de perdre les privilèges des salaires plus élevés que l'UE ?

Addor: L'UE prétend être partenaire, mais on travaille avec des menaces et du chantage.

Journaliste RT: Qui a le plus à perdre? À vous entendre c'est à l'Europe de regretter ! (sic!)

Addor répond que selon la balance commerciale, c'est plutôt UE qui est bénéficiaire. "Nous avons nos atouts,"

Addor souhaite de vraies négociations entre partenaires. Que l'UE arrête de faire du chantage et de dire que nous allons mourir si nous n'acceptons pas ses diktats.
C'est aussi dans leur intérêt d'avoir de bonnes relations avec nous.

résumé, commentaire: Albert Coroz

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Cette motion enfonce des portes ouvertes, a rétorqué la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. [...]

Le Conseil national a nettement rejeté deux autres motions de l’élu Jean-Luc Addor (UDC/VS). L’une demandait le retrait systématique de la nationalité pour les voyageurs du djihad de nationalité suisse. La Suisse s’efforce d’empêcher le cas d’apatridie, a soutenu la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

L’autre voulait empêcher le retour au pays pour les voyageurs du djihad. La Suisse dispose de mesures précises pour ces retours, selon Karin Keller-Sutter.

[...]

20Min.ch


Note : A notre connaissance, les djihadistes de retour en Suisse sont libres. C'est sans doute ce que cette femme appelle des "mesures précises".

Rappels :

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

La Suisse romande est plus concernée par le djihadisme

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Suisse : La jeune Albanaise de retour du jihad s’oppose à son jugement

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

Suisse : Des politiciens veulent le droit au port d’armes pour les citoyens

Après l’attentat commis à Vienne lundi, des élus estiment que les Suisses devraient pouvoir plus facilement avoir une arme sur eux

Lundi, la capitale de l’Autriche a été touchée par un terrible attentat, faisant plusieurs victimesUne Suissesse a été légèrement blessée lors de cette attaque revendiquée par l’EI. Deux Zurichois, qui avaient été en contact avec l’auteur de la fusillade, ont été arrêtés mardi. Selon les experts, un tel drame peut très bien survenir en Suisse.

 

 

Comme le rapporte le «Tages-Anzeiger», certains politiciens de droite exigent ainsi que les citoyens suisses aient plus facilement accès aux armes pour se défendre.

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20min.ch

L’initiative sur l’interdiction de la burqa de l’UDC rejetée au Conseil national. « L’initiative est islamophobe et populiste », déclare Ada Marra

Interdire la burqa dans l'espace public va trop loin. A l'instar du Conseil des Etats, le National a recommandé mercredi par 114 voix contre 76 le rejet de l'initiative de la droite dure. Les Chambres fédérales lui préfèrent un contre-projet indirect.

Seule l'UDC et une partie du centre ont soutenu ce texte au terme de plusieurs heures de débats. L'initiative populaire du comité d'Egerkingen veut interdire la dissimulation du visage dans l'espace public. Des exceptions sont prévues pour des raisons de santé, de sécurité, de climat ou de coutumes locales.

Le texte vise les femmes portant la burqa ou le niqab et veut protéger leurs droits au libre-arbitre. Le comité invoque aussi la sécurité publique, ciblant les bandes de casseurs aux cortèges du 1er mai ou les hooligans. De l'avis de la ministre de justice, Karine Keller-Sutter, les criminels ne vont pas renoncer à porter un masque parce qu'ils risquent une amende.

"Ce texte n'a pas d'effet de protection", a rappelé Damien Cottier (PLR/NE) au nom de la commission. Les maris qui contraignent leur femme à porter un voile sont déjà punis par la loi. L'initiative pourrait pousser ces hommes à interdire à leur épouse de sortir de la maison.

Vifs débats

La dignité de la femme est en jeu, a lancé Jean-Luc Addor (UDC/VS). Ceux qui s'engagent pour l'égalité de la femme doivent rester cohérent avec les principes énoncés dimanche lors de la commémoration de la grève des femmes du 14 juin 2019.

Lien de la vidéo sur la RTS

"L'UDC veut devenir le parti de l'égalité. Mais, où était le parti lorsqu'il fallait défendre le droit de vote des femmes ou le droit au congé maternité", a répliqué Samira Marti (PS/BL). Et Irène Kälin (Verts/AG) d'arguer que ceux qui veulent s'engager pour l'égalité doivent s'opposer à la violence domestique ou pour des salaires minimaux décents.

"L'initiative ne libèrera personne", a abondé Ada Marra (PS/VD). Aucune femme de ce pays pâtira d'un non à ce texte. Aucune femme n'aura plus de droits. "L'initiative n'améliore en rien la situation des femmes", a avancé Michel Matter (PVL/GE).

L'initiative est islamophobe et populiste, a encore pointé Ada Marra. Elle amène sur le devant de la scène un problème qui n'existe pas. La femme à burqa est rare et n'est pas le prototype de la femme musulmane en Suisse. Et Sibel Arslan (Verts/BS) de rappeler que la plupart des femmes qui portent la burqa en Suisse sont des touristes.

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RTS

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Berne : la crèche n’entrera pas au Palais fédéral, la gauche s’y est opposée.

Malgré une nouvelle tentative du Valaisan Jean-Luc Addor (UDC/VS), la crèche ne remplacera pas le bon vieux sapin de Noël sous la Coupole.

Par 107 voix contre 70, le Conseil national a refusé lundi une initiative de Jean-Luc Addor (UDC/VS) visant à installer une crèche de Noël chrétienne au Palais fédéral durant les Fêtes de fin d'année. L'UDC et une bonne majorité du PDC (mais pas tous) ont soutenu cette idée, ainsi que deux élus du PLR, Jacqueline de Quattro (PLR/VD) et Laurent Wehrli (PLR/VD).

La gauche et les autres représentants du PLR y étaient opposés.

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Le MatinMattinonline.ch

Nos remerciements à Panterina

 

Jean-Luc Addor jugé pour discrimination raciale

Justice valaisanne Pour son tweet "On en redemande" après la la fusillade à la mosquée de St-Gall qui avait fait un mort en 2014, Jean-Luc Addor était jugé en appel ce vendredi à Sion. Le procureur a demandé la confirmation du jugement de première instance.

Le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS) a comparu vendredi devant le tribunal cantonal valaisan pour discrimination raciale. Le Ministère public a demandé la confirmation de la peine pécuniaire prononcée en première instance. La défense a plaidé l'acquittement.

Le 22 août 2014, Jean-Luc Addor écrit sur ses comptes Twitter et Facebook "On en redemande". Il réagit ainsi à un article de presse en ligne relatant une fusillade ayant fait un mort dans une mosquée de St-Gall.

"Mon intention était de dire ironiquement ça suffit! On en a marre de ces règlements de comptes entre étrangers qui viennent faire ça chez nous. C'était une forme d'indignation de ma part", a répondu le conseiller national valaisan au président de la cour Bertrand Dayer qui l'interrogeait vendredi matin sur les raisons de ce commentaire.

A lire aussi : Jean-Luc Addor condamné pour discrimination raciale suite à son tweet "On en redemande!"

Communauté musulmane

Pour le procureur Jean-Pierre Greter, les propos de Jean-Luc Addor visaient la communauté musulmane en raison de sa religion. Par ses mots, il a exprimé son souhait qu'un tel événement (la fusillade mortelle dans une mosquée) se répète.

Tous les éléments constitutifs de la discrimination raciale sont réalisés. Le Ministère public a demandé la confirmation de la peine prononcée par le tribunal du district de Sion en août 2017, soit une peine pécuniaire de 60 jours-amende à 300 francs l'unité avec un sursis de deux ans.

Ancien juge d'instruction, membre du barreau valaisan, Jean-Luc Addor était élu au Grand Conseil valaisan et candidat à la candidature pour le Conseil national au moment des faits. Il avait "un rôle de modèle à tenir", avait souligné le procureur devant l'autorité de première instance.

Règlement de compte mafieux

Me Marc Bonnant a plaidé l'acquittement. Selon l'avocat genevois, l'article de presse auquel a réagi Jean-Luc Addor, n'évoquait pas un musulman qui en tue un autre mais un "règlement de compte mafieux" entre deux Albanais. En conséquence, les propos de son client ne se référaient pas aux musulmans.

Que la fusillade ait eu lieu dans une mosquée ne prouve pas que les personnes étaient musulmanes, a poursuivi Marc Bonnant. "Les Albanais ne sont pas tous des musulmans".

L'ironie ou l'antiphrase

Me Bonnant s'est attaché à démontrer que Jean-Luc Addor avait pratiqué "l'ironie ou l'antiphrase", qui revient à dire le contraire de ce que l'on pense. Le message que son client a envoyé treize minutes après le second - "Mon ironie a -t-elle été bien comprise" - n'est "pas du repenti, n'est pas une rétractation mais bien une explicitation".

Me Bonnant a encore dénoncé un "procès politique", avec comme dénonciateur le Conseil central islamique suisse et comme "cible" une figure de l'UDC. Rappelons toutefois que la discrimination raciale est une infraction poursuivie d'office.

La dignité humaine

Lors de son réquisitoire, Jean-Pierre Greter a rappelé que "le souverain donne plus d'importance à la dignité humaine qu'à une liberté d'expression illimitée. Il l'a rappelé encore le 9 février dernier, en acceptant une extension de la norme pénale antiraciste".

Le Ministère public n'a pas souhaité reprendre la parole à l'issue de la plaidoirie de la défense. "Vous pouvez retirer votre accusation; soyez immense!", lui a alors lancé Me Bonnant. Le verdict sera communiqué par écrit aux parties ultérieurement.

ATS

source:

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voir aussi:

 MàJ. Notre ami Jean-Luc Addor condamné pour son tweet « on en redemande » !

 

Au Conseil national, une initiative parlementaire contre le voile des élèves

L’initiative est déposée, les député(e)s s’apprêtent sans doute à la refuser. Mais dans cette lutte contre l'islamisation et le fondamentalisme, Jean-Luc Addor s'obstine. 

Par Mireille Vallette

Il l’avait annoncé, il l’a fait: le conseiller national UDC Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire lors de la dernière session. Elle demande la création d'une base constitutionnelle permettant d'imposer aux élèves d’être tête nue dans les écoles publiques du pays. Le Valaisan et son parti mènent ce combat depuis plusieurs années. Rappelez-vous:

- En décembre 2017, le Grand Conseil valaisan déclare irrecevable une initiative populaire cantonale qui a abouti. Elle exige une loi qui oblige les élèves à être tête nue dans les écoles publiques du canton.

- En août 2018, le Tribunal fédéral confirme l'irrecevabilité. Il considère qu'une disposition ayant pour but d'empêcher le port du voile aux élèves porterait une atteinte disproportionnée à la liberté religieuse garantie par la Constitution fédérale.

- A la rentrée scolaire 2018, cette démission permet une offensive des prosélytes de l’archaïsme musulman dans un village valaisan. Elle témoigne aussi que la facture des contribuables due à ces provocations est salée.

Il s’agit d’une fille syrienne, jusqu’ici tête nue, qui arrive en foulard en classe à la rentrée 2018. Probablement a-t-elle eu ses règles, puisque l’islam prescrit que c’est à leur survenue que les filles doivent  se couvrir la tête et le corps dès qu’elles mettent les pieds dehors et pour le reste de leur vie.

La nouveauté est mal reçue par de nombreux élèves et la presque totalité des parents. Les autorités mobilisent une demi-douzaine de professionnels pour tenter d’éteindre les braises, dont le directeur de l’école, la Déléguée à l'intégration du canton et une traductrice. De plus, l’intervenante en «éthique et cultures religieuses» et un médiateur conduisent «une activité en classe en présentant les différentes facettes des religions monothéistes et tirant des parallèles entre les différents voiles portés dans ces religions.» Et le clou du délire: la jeune fille peut faire la démonstration en classe, sur son tapis, de la manière dont elle prie Allah.

Jean-Luc Addor proteste auprès du Conseiller d’Etat Christophe Darbellay, mais celui-ci défend fermement son attachement au radicalisme musulman. Cette illustration exemplaire de ce qu’entendait éviter l’initiative convainc le politicien de poursuivre le combat au Conseil national: «Je ne me fais d’illusion ni sur la décision que prendra la commission qui doit examiner cette initiative, ni sur le vote en plenum du Conseil national. Mais il est nécessaire de maintenir la pression.»

La Suisse est en effet constamment en proie aux nouvelles avancées de la stratégie islamiste, celle que conduisent avec habileté les Frères musulmans et leurs benêts alliés. Ces alliés qui préfèrent toujours choisir le pire plutôt que le meilleur… si celui-ci vient de l’UDC. Mais d’eux hélas, sur ce genre de sujets, on ne voit jamais rien venir.

La majorité soutiendra donc ce symbole d’inégalité dont sont victimes les filles. Quant aux élèves masculins qui ne partagent pas la croyance de leur petite camarade, ils comprendront peu à peu qu’ils sont considérés comme ses prédateurs potentiels et que cette partie de l’humanité leur est interdite.

Les députés ne voudront toujours pas savoir que depuis 1400 ans, ces dévots croient avoir trouvé le moyen de résister à leur désir, et ils ne seront toujours pas gênés qu’aujourd’hui, ce soient les femmes elles-mêmes qui exigent de se couvrir la tête en invoquant leur «pudeur» au lieu d’invoquer la vraie guerre qu’elles nous mènent, le djihad culturel.

Ces musulmanes tête couverte qui s’infiltrent partout pensent, malgré ce signe d'une immense régression et d'un communautarisme en pleine fermentation, représenter l’avenir de l’humanité. Et en plus du voile, les fondamentalistes ouvrent sans trêve de nouveaux fronts et créent sans cesse de nouveau conflits. Ils nous imposent le niqab, le burkini, la lutte contre la mixité, le halal, leurs prières dans l’entreprise, la finance islamique, l’arabe, la suppression du porc et de l’alcool…

Ils sont aussi sans cesse plus nombreux dans toutes les sphères de nos sociétés. Par exemple l'armée: durant cette dernière session, Jean-Luc Addor a aussi défendu sa motion "Une sanction pénale contre le port à l'armée d'insignes communautarismes ou d’États étrangers".  En fait la sanction existe, mais comme de juste, les autorités militaires choisissent toujours la mesure disciplinaire, malgré un communautarisme qui s'étend là aussi.

Qu’a voté la grande majorité des conseillers nationaux? Comme d’habitude!

 

Source : Boulevard de l’islamisme

Directive européenne sur les armes : Entrer en Résistance ! Conférence de Jean-Luc Addor à l’ASIN [vidéo]

Le conseiller national et vice-président de Pro-Tell Jean-Luc Addor a rencontré un grand succès pour sa conférence. Il a dressé avec précision l'horizon prochain des détenteurs d'armes helvétiques sous le joug de la directive européenne.

M. Jean-Luc Addor a appelé tous ses concitoyens à rejeter la tutelle de Bruxelles et à se battre pour leurs libertés.

 

La rédaction remercie Me Addor de nous avoir communiqué la vidéo ci-dessus

Des aumôniers musulmans dans l’armée suisse : Initiative parlementaire déposée par Jean-Luc Addor

Le 29.09.2017, le conseiller national Jean-Luc Addor a déposé au Conseil National l'initiative parlementaire suivante :

Texte déposé :

Me fondant sur les art. 160, al. 1, de la Constitution fédérale et 107 de la loi sur le Parlement, je dépose l'initiative suivante:

L'article 31 de la loi fédérale sur l'armée et l'administration militaire (LAAM) est complété par une disposition précisant que l'assistance spirituelle mise à disposition des militaires est confiée exclusivement à des aumôniers protestants, catholiques romains et catholiques chrétiens.

Développement :

La Suisse est un pays aux racines chrétiennes; sa Constitution le proclame, son hymne le chante, son drapeau l'illustre.

Bien avant la création de l'Armée suisse, les soldats confédérés ont bénéficié de l'assistance spirituelle d'aumôniers chrétiens tels que le Cardinal Mathieu Schiner et le réformateur Zwingli. Aujourd'hui, les militaires suisses sont assistés par des aumôniers protestants, catholiques romains et catholiques chrétiens. Ces derniers ont rejoint leurs homologues des Eglises historiques en 2014. Cette nouvelle configuration est adaptée aux besoins présents de la troupe.

Dans un document récent de l'Etat-major de conduite de l'armée, on lit qu'"en dépit de sa nomination par les autorités étatiques, l'aumônier doit partir du principe que sa mission lui est confiée en dernier lieu par l'Eglise à laquelle il appartient. Il doit donc obéir aux ordonnances de son Eglise" (Réflexion sur l'aumônerie militaire, Documentation 68.007 f, p. 202).

Ce mode de faire ne pose aucun problème avec les aumôniers issus des trois Eglises chrétiennes susmentionnées.

Il n'en va pas de même pour l'assistance spirituelle aux militaires musulmans. En effet, aux ordonnances de quelle "Eglise" un aumônier militaire musulman, adepte d'une religion sans Eglise ni clergé, devrait-il obéir? A celles de la Fédération d'organisations islamiques de Suisse, de la Ligue des musulmans de Suisse ou encore du Conseil central islamique suisse (mais nul ne peut nous assurer qu'elles ne soient financées par l'étranger)? Ou alors, à celles de la Ligue islamique mondiale ou d'autres organisations islamiques étrangères? La difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité de répondre à cette question de façon satisfaisante rend illusoires les velléités liées à l'augmentation constante de l'effectif des militaires musulmans d'incorporer des imams dans notre Armée. A cela s'ajoutent les multiples conflits qui existent entre l'islam, religion certes mais aussi idéologie politique et système juridique (la charia) ayant vocation à supplanter notre loi civile et des valeurs fondatrices de la Confédération suisse. Pensons en outre au risque que la présence d'éventuels aumôniers musulmans transforme notre Armée en un foyer de prosélytisme islamique, voire de recrutement de soldats du djihad. Il faut encore parler des conditions (entre autres une formation théologique reconnue - mais par qui et sur la base de quels critères?) qui, en l'état, selon la propre appréciation du Conseil fédéral, empêchent la création de postes d'aumôniers musulmans (cf. réponses aux interpellations 17.3278 Arnold et 17.3279 Quadri).

Les velléités, qui se multiplient dans presque tous les cantons, d'une reconnaissance de l'islam comme religion officielle, ainsi que l'interprétation que d'aucuns ont donnée à de récentes déclarations du Chef de l'Armée, sans parler de la réponse des plus floues que le Conseil fédéral a donnée à ma question 17.5363 relative à de prétendus "spécialistes" musulmans auxquels l'aumônerie militaire pourrait faire appel dans des situations qu'on nous présente comme extraordinaires (cf. réponse à l'interpellation 17.3278), ont créé un climat d'incertitude auquel il convient de mettre fin.

Pour cela, il y a lieu, évidemment, de rappeler, comme le Conseil fédéral l'a fait en réponse à l'interpellation 17.3278, que l'assistance spirituelle à laquelle les militaires ont droit indépendamment de leur foi intervient, par les aumôniers existants (donc, par des aumôniers chrétiens), pour répondre aux demandes spirituelles de tous sur le lieu de leur incorporation. Mais il convient également, pour éviter toute dérive à l'avenir, de fixer dans la loi, plus clairement que ne le fait l'article 31 LAAM (lacunaire sur ce point), la situation actuelle de l'aumônerie militaire.

Jean-Luc Addor, conseiller national UDC

Immigration de masse : Intervention de J.-L. Addor au Conseil national concernant l’initiative RASA

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Au soir du 9 février 2014, c’était la stupeur. Beaucoup croyaient que les Suisses n’oseraient pas, qu’ils n’allaient quand même pas suivre l’UDC alors que celle-ci était à peu près seule. Eh bien, ils ont osé. Face à l’invasion migratoire, ils ont dit, à la face du monde et surtout de l’Union européenne, qu’ils voulaient retrouver leur souveraineté dans la gestion de l’immigration, limiter l’immigration et donner du travail aux nôtres avant les autres.

Pour le Système, c’était trop. Il y a eu un moment, presque, de panique.

C’est alors qu’à coup de millions, un quarteron de professeurs d’université et de militants du lobby immigrationniste ont imaginé effacer purement et simplement ce que le peuple, en toute connaissance de cause, après une campagne très dure, venait d’insérer dans la constitution. Ce fut RASA. Mais c’était un peu gros, pour ne pas dire grossier : quand même, les urnes à peine rangées, expliquer à une majorité des citoyens de ce pays qu’ils n’ont pas bien compris, qu’ils n’ont pas vraiment voulu ce qu’ils ont voté, c’était les prendre pour des idiots. Et les gens, en général, n’aiment pas qu’on les prenne pour des idiots.

Passée la panique, ceux qui veulent nous empêcher de gérer notre immigration d’une manière autonome ont imaginé autre chose, quand même un peu plus subtil. Les Suisses ont voulu une loi d’application de l’initiative contre l’immigration de masse ? Eh bien, ils l’auraient. Sauf à dire que dans cette loi, il n’y aurait rien ! Pour faire passer la pilule, on expliquerait aux Suisses qu’on ne peut pas, à cause de l’accord sur la libre circulation des personnes. Le 16 décembre de l’année dernière, ce Parlement, à l’exception de l’UDC, une fois de plus, hélas, seul défenseur de notre souveraineté, capitulait devant l’Union européenne et adoptait une loi-alibi dont on a appris, en plus, depuis lors, qu’à cause d’un système informatique inadapté dans les ORP, l’élément qui en est le pivot ne sera même pas opérationnel dans le délai annoncé.

Mais il restait quand même un problème, un problème qui demeure : ces principes qu’une majorité du Parlement a foulés au pieds (gestion autonome de l’immigration, limitation de celle-ci par des plafonds et des contingents, interdiction de conclure des traités internationaux contraires à ces principes et obligation de renégocier les traités existants pour en garantir l’application), ces principes restent inscrits dans la constitution. C’est quand même embêtant !

Le Conseil fédéral a alors imaginé, avec deux variantes, un système qui, en somme, consistait à laisser en apparence ces principes dans notre constitution, mais d’en paralyser l’application, de les déplumer en quelque sorte. Face à la levée de bouclier qui est ressortie de la procédure de consultation, il y a toutefois renoncé, proposant, comme la majorité de la commission, de rejeter l’initiative RASA sans contreprojet.

Cela n’a toutefois pas découragé la gauche (et quelques autres) qui, en commission, a essayé une nouvelle fois de faire rentrer par la fenêtre ce que le Conseil fédéral avait fait sortir par la porte. A part la (petite) minorité IV Moser/Galladé, dernier carré des partisans de l’initiative, c’est en substance ce que proposent les minorités I et II : tromper le peuple en déplumant des principes que le peuple a pourtant voulus, d’une part en réaffirmant la primauté absolue du droit international et d’autre part, en abrogeant l’élément le plus dangereux de l’article 121a de la constitution, ses dispositions transitoires (qui, encore une fois, imposent la renégociation des traités en vigueur et obligent le Conseil fédéral à faire ce que le Parlement, en violation crasse de notre constitution et de la volonté populaire, a refusé de faire : appliquer par ordonnance les principes voulus par le peuple pour lutter contre l’immigration de masse).

Dans l’intervalle, l’invasion migratoire s’est poursuivie. L’afflux de frontaliers aussi. Et rien ne permet d’espérer que cela va changer.

Pour y remédier, l’UDC propose, plutôt que de traiter seulement les symptômes et de se retrouver sans moyen de combattre l’immigration de masse, de s’attaquer à la base du problème.

On nous dit que nous ne pourrions pas gérer notre immigration de manière autonome à cause d’un traité international ? Eh bien, affirmons, dans notre constitution, la primauté du droit suisse, celui que le peuple a voulu, sur les règles non impératives du droit international. C’est l’initiative de l’UDC pour l’autodétermination.

On se cache derrière la libre circulation des personnes pour refuser de respecter la constitution et la volonté populaire ? Eh bien, finissons-en avec un accord dont l’expérience a montré qu’il est contraire aux intérêts de la Suisse et des Suisses. C’est ce que l’UDC, en collaboration avec l’ASIN, proposera bientôt.

Dans l’immédiat, au nom du groupe UDC, je vous propose de suivre la minorité III Rutz, c’est-à-dire un contreprojet qui va précisément dans ce sens et qui, bien sûr, propose le rejet de cette initiative qui nous propose rien moins que d’ouvrir toutes grandes nos frontières à une immigration incontrôlée. Cela pour autant, évidemment, que les initiants n’aient pas la sagesse de retirer cette initiative et nous offrent l’occasion de faire une nouvelle campagne contre l’immigration de masse.

Jean-Luc Addor, conseiller national UDC / intervention du 19 septembre 2017

Affaire Jean-Luc Addor: Les représentant des autres partis politiques applaudissent la condamnation.

JUSTICE - Le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor est condamné pour discrimination raciale suite à son tweet "On en redemande!", publié en 2014 après une fusillade mortelle dans une mosquée du canton de Saint-Gall. Les milieux politiques réagissent.

René Constantin, président du PLR valaisan: «Il sait où se trouve la ligne rouge et il l’a franchie»

«Ancien juge d’instruction, avocat, Jean-Luc Addor sait où se trouve la ligne rouge et il l’a franchie. Tu joues, tu perds, tu paies. Maintenant, soit il s’en excuse en admettant qu’il a fauté, soit il persiste et signe et alors cela devient vraiment inquiétant. Je n’appelle pas à sa démission. Le droit à l’erreur existe, mais le droit à la récidive non. C’est le peuple qui tranchera dans trois ans. Mais je crois que les gens commencent à voir les dangers de toutes ces dérives et à l’avenir on fera peut-être plus confiance aux gens raisonnables.»

Barbara Lanthemann, présidente du PS du Valais romand: «Jean-Luc Addor devrait se poser la question de la démission du Conseil national»

«Cette condamnation est absolument nécessaire. On assiste actuellement à des dérapages qui ne sont pas tolérables. Ce verdict, courageux, est donc un bon signal. Les propos tenus par Jean-Luc Addor sont graves, indignes d’un élu (...)

Serge Métrailler, président du PDC du Valais romand: «C’est une question légale et d'éthique»

«C'est une question légale et d'éthique. C’était un tweet nauséabond qu’il a fait sur son compte privé et la justice l’a traité comme n’importe quel autre citoyen. C'est normal et rassurant. (...) »

Jean-Pascal Fournier, président des Verts valaisans: "On ne peut pas écrire n’importe quoi sur les réseaux sociaux"

"C’est une bonne chose. Cet arrêt est important, parce qu’il permet de rendre attentif les citoyens et les politiques – qui ont une responsabilité plus grande – qu’on ne peut pas écrire n’importe quoi sur les réseaux sociaux. (...)"

Source et article complet

Rappel: C'est 18'000.-- de condamnation plus les frais pour 3 mots.

Procès liberticide. Nos libertés en danger de mort…

En Suisse, la suspicion d'intentions d'opinion basée sur l'appréciation d'une "impression" d'un juge est désormais suffisante pour vous faire condamner.

Le conseiller national Jean Luc Addor à été condamné jeudi pour discrimination raciale. Il à écopé de 60 jours amende et 300 Frs avec sursis de deux ans pour un Tweet ou il avait écrit ironiquement et laconiquement: "On en redemande." suite à une fusillade entre albanais dans une mosquée de St. Gall qui avait couté la vie d'un des protagonistes.

Pour le tribunal de Sion, au cours d'un procès kafkaïen, les propos de J-L Addor auraient donné "l'impression" qu'en raison de leur appartenance religieuse les membres de la communauté musulmane étaient des êtres dont la vie serait de moindre valeur. (???)

Il est savoureux de relever que la plainte à été déposée par le CCIF (Centre du Conseil Islamique de Fribourg) présidé par l'islamiste bien connu Nicolas Blanchot, personnage sur lequel il suffit d'évoquer la suspicion de penser qu'il serait le bras juridique et idéologique des Frères Musulmans en Suisse pour vous valoir une condamnation sur la simple impression d'un juge.

En condamnant sur une simple suspicion le conseiller national UDC valaisan, le tribunal de Sion à clairement attaqué la liberté d'émettre publiquement l'impression d'une opinion mais il a aussi servi les intérêts et les manoeuvres de l'islam politique en Suisse incarné par Nicolas Blanchot.

Nos médias ont évidemment célébré l'événement en donnant la parole aux adversaires politique du conseiller UDC qui n'ont pas manqué d'applaudir la décision du tribunal favorable aux adeptes suisse de l'islamisme radical et aux castrateurs de notre liberté de donner l'impression d'avoir une opinion.

Dominique Bianchi,19.8.2017

Suisse : la justice donne raison à l’islamiste converti Blancho et condamne Jean-Luc Addor

Par Paul Le Poulpe

Notre ami Sébastien a-t-il bien fait de se réfugier en Suisse ? On peut se poser la question, avec le verdict ahurissant délivré par le juge valaisan Christian Zuber, à l’encontre de notre ami Jean-Luc Addor, par ailleurs avocat de Riposte Laïque Suisse et conseiller national UDC du Valais (l’équivalent de député pour la France).

Précisons, par ailleurs, le parcours de Maître Addor.

AddorCV

Les faits qui lui sont reproché sont fort simples. Le 22 août 2014, dans une mosquée, des coups de feu sont échangés entre fidèles d’origine albanaise. Bilan : 1 mort. Jean-Luc Addor émet alors un tweet : « On en redemande ! ». Bien évidemment, pour qui connaît l’humour suisse de Jean-Luc, il faut prendre l’expression au deuxième degré, et comprendre que l’élu UDC veut alerter, par cette formule ironique, les autorités suisses sur les conséquences de l’immigration sur la sécurité publique. « On en redemande » signifie qu’il reproche aux autorités, malgré de nombreux faits divers de ce type, de continuer à accueillir toujours davantage d’immigrés en Suisse, malgré des référendums qui montrent l’opposition de la population à ce phénomène.

C’est alors qu’un autre personnage, Blancho, entre en action. Sévissant dans le canton du Valais (là où Jean-Luc Addor est élu), il pousse le Conseil Central Islamique Suisse à déposer plainte contre l’auteur du tweet, convaincu que la justice valaisane n’épargnera pas un élu UDC.

En effet, peu importe aux magistrats suisses que le CCIS, comme Nicolas Blancho, aient une réputation aussi sulfureuse que même un journal bien pensant comme « Le Temps » est obligé d’en parler.

https://www.letemps.ch/suisse/2016/05/09/plongee-reseaux-sulfureux-nicolas-blancho-conseil-central-islamique

Mais au fait, qui est vraiment Nicolas Blancho ? Les lecteurs de Riposte Laïque le connaissent bien, puisqu’il a participé au débat mémorable, à Montreux, en 2013, qui avait principalement opposé notre fondateur, Pierre Cassen, à Hani Ramadan. Blancho s’était illustré en imposant six gorilles, qui, disposés dans les différentes allées, intimidaient les participants.

La remarquable Caroline Alamachère, dans son style bien à elle, avait dressé un portrait du personnage, converti à l’islam à une vingtaine d’années, et devenu, grâce à cela, une vedette des écrans suisse.

https://ripostelaique.com/naissance-dun-mythe-suisse-le-converti-nicolas-blancho-lislamiste-qui-monte.html

Jean-Pierre Greter, procureur général ajoint du Valais, hélas suivi par le Juge Zuber, s’est bien évidemment, lors du procès, acharné contre Jean-Luc Addor. L’article auquel celui-ci a réagi ne parlait que d’un crime d’honneur entre Albanais, certes commis dans une mosquée ? Son commentaire, explicité quelques minutes après en indiquant son caractère ironique, ne parlait ni de musulmans ni d’islam ? Qu’à cela ne tienne ! Par un amalgame scandaleux, le procureur, puis le juge ont fait tout un travail de compilation (ou plutôt de police de la pensée) pour documenter l’engagement de Jean-Luc Addor contre l’islamisation de l’Europe et de la Suisse en particulier. Par cet amalgame, c’est donc en réalité non pas pour son commentaire ironique, mais bien pour son engagement politique que Jean-luc Addor se retrouve condamné. A travers ses positions, sont aussi visées celles de l’UDC, dont Jean-Luc est un des meilleurs porte-paroles.

Verdict : le conseiller national Jean-Luc Addor se voit condamner pour discrimination raciale (sic !) à une peine de 60 jours-amende de 300 francs suisses, soit 18.000 francs ! Somme exorbitante, qui se voit assortie d’un sursis de 2 ans !

Par ailleurs, il est condamné à une amende de 3000 francs suisses, et à 1500 francs de frais de justice.

Blancho, qui, dans cette vidéo, comme Marwane Muhammad en France et le CCIF en France, ne cache pas sa volonté de voir la Suisse devenir musulmane, doit bien rigoler de constater que nombre de juges suisses ressemblent de plus en plus aux magistrats français : bienveillants envers les islamistes radicaux, impitoyables avec les patriotes.
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Naturellement, nous apportons tout notre soutien à Jean-Luc Addor, et ne doutons pas que cette scandaleuse décision de « justice » heurtera les électeurs valaisans et les incitera à voter massivement pour lui aux prochaines échéances.

Paul Le Poulpe

Source RL