UDC: « Le Conseil fédéral refuse d’appliquer l’article sur la limitation de l’immigration »

> Réponse à consultation "Projets de modification de la loi sur les étrangers"
> Concept de l'UDC pour l'application de l'initiative populaire contre l'immigration de masse
Le projet présenté par le Conseil fédéral pour l'application de la nouvelle disposition constitutionnelle exigeant une gestion autonome de l'immigration (art. 121a cst.) ne respecte pas la volonté du peuple. Il ne permet pas d'atteindre l'objectif visé, à savoir une gestion et une réduction de l'immigration. Il est proprement intolérable que le Conseil fédéral veuille faire dépendre du bon vouloir de Bruxelles la limitation de l'immigration en provenance de l'UE. L'UDC appelle le Conseil fédéral à appliquer enfin rapidement, efficacement et sans tergiversation le nouvel article constitutionnel. Il est d'autant plus urgent d'agir que les perspectives économiques sont peu réjouissantes et que la part des étrangers vivant aux frais des institutions sociales est deux fois plus élevée que leur part à la population totale. [Communiqué de presse]Le peuple et les cantons ont approuvé le 9 février 2014 l'initiative populaire "contre l'immigration de masse". Il a fallu attendre un an pour que le Conseil fédéral mette en consultation un projet d'application. L'UDC a présenté aujourd'hui lors d'un point de presse sa réponse à la consultation concernant l'application de l'art. 121a cst. Ce projet ne répond absolument pas aux exigences de la nouvelle disposition constitutionnelle. Le Conseil fédéral ne respecte d'aucune manière la volonté du peuple qui exige une gestion et une réduction autonomes de l'immigration moyennant des contingents et la préférence nationale.Le Conseil fédéral se contente de présenter la loi actuelle sur les étrangers sous une forme légèrement modifiée, mais, aspect incompréhensible, il en suspend l'application aux immigrants en provenance de l'UE. Or, les ressortissants UE représentent quelque 75% de l'immigration nette en Suisse et ils sont également concernés par l'article constitutionnel qui ne fait pas de différence entre étrangers UE et étrangers d'Etats tiers. Pour faire bonne mesure, le Conseil fédéral exclut de son projet des éléments centraux d'une gestion efficace de l'immigration, à savoir la limitation du regroupement familial et des prestations sociales, exigence qui figure pourtant explicitement dans l'article constitutionnel. Cette attitude est irresponsable compte tenu par exemple des difficultés croissantes que rencontrent les personnes de plus de 50 ans sur le marché du travail et de la situation dans le canton du Tessin. Le Conseil fédéral attise ainsi les ressentiments et provoque une aggravation des tensions sociales.Droit de veto indigne donné à l'UEAu lieu de saisir l'insatisfaction croissante en Europe face à une immigration échappant à tout contrôle (voir l'exemple de la Grande-Bretagne), au lieu de s'engager activement pour un contrôle des mouvements migratoires et d'approcher des partenaires ayant les mêmes intérêts, le Conseil fédéral se retire sur une position défaitiste et technocratique, violant ainsi grossièrement les intérêts de la Suisse. Comment expliquer sinon qu'il fasse dépendre du consentement de Bruxelles l'application de la nouvelle loi aux ressortissants UE? Le gouvernement offre ainsi à l'UE un droit de veto sur la législation suisse. Il se place d'emblée dans une position de négociation sans issue. Une fois de plus le Conseil fédéral empêche par avance un résultat positif bien que le malaise augmente aussi dans les pays membres de l'UE face à une répartition injuste des charges. Il abandonne de surcroît l'autodétermination législative de la Suisse en donnant à un traité avec l'UE la priorité par rapport à la Constitution fédérale suisse.

Il est plus urgent que jamais d'agir

Une fois de plus près de 80 000 personnes en chiffre net ont immigré en Suisse l'an passé, soit l'équivalent de la population de la ville de St-Gall. Cette immigration a continué de s'accélérer durant les trois premiers mois de 2015. Il y a un an déjà, l'UDC a présenté un concept permettant de réduire l'immigration et de la cibler en fonction des besoins de l'économie. Elle invite le Conseil fédéral à reprendre ce concept qui se base sur un système de contrôle de l'immigration qui a fait ses preuves, notamment face au très problématique regroupement familial (plus de 50% des immigrants dans la population résidante n'exercent pas d'activité professionnelle en Suisse) et aux revendications à l'égard des institutions sociales où la part des étrangers est presque deux fois plus élevé que leur part à la population totale.

L'économie n'a pas non plus pris de mesures concrètes, continuant même d'engager à tour de bras de la main d'œuvre étrangère. Les déclarations autocritiques de quelques représentants d'associations économiques après la votation du 9 février 2014 n'étaient manifestement destinées qu'à la galerie.

Autre élément incompréhensible du projet de réforme présenté par le Conseil fédéral: un programme d'encouragement de l'intégration par l'Etat. Combien de fois faudra-t-il donc rappeler au Conseil fédéral qu'une intégration réussie doit partir de la volonté des immigrants et qu'il ne s'agit pas d'une tâche de l'Etat? Aussi, l'UDC rejette-t-elle catégoriquement ce projet, comme d'autres, semblables, présentés précédemment. Le fait que le Conseil fédéral mette en consultation ce programme d'intégration en même temps que l'application de l'art. 121a cst. confirme, si besoin en était, que son but n'est nullement de gérer l'immigration, mais de soutenir financièrement l'intégration d'un maximum d'étrangers. Les coûts économiques et sociaux d'une telle politique ne sont pas supportables à long terme.

Objectifs clairs

Les objectifs qui doivent être visés par l'application de l'art. 121a cst. conformément à la volonté du peuple sont clairs et nets:

  • l'immigration en Suisse doit être gérée et baissée notablement moyennant des contingents et la préférence nationale. Une immigration annuelle nette de 80 000 personnes, soit de l'ordre de grandeur de la population de la ville de St-Gall, est insupportable et ruine à long terme la Suisse.
  • l'immigration doit être orientée en priorité et de manière ciblée en fonction des besoins de l'économie. Il n'est pas acceptable que plus de 50% de l'immigration dans la population résidante ne vise pas l'exercice d'une activité professionnelle en Suisse.
  • les incitations contreproductives et le potentiel d'abus de la règlementation d'immigration actuelle, notamment dans le cadre de la libre circulation des personnes avec l'UE, doivent être fortement réduits (accès aux prestations sociales, regroupement familial, etc.).

L'UDC exige que le Conseil fédéral agisse enfin correctement et avec détermination. 15 mois ont déjà été perdus sans que le Conseil fédéral n'ait fait un seul pas vers une gestion et une réduction de l'immigration. S'il continue de refuser d'agir, les tensions sociales s'accroîtront.

Communiqué UDC, 26 mai 2015

20 commentaires

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    @ Un Algérien :
    « Pour la première, c’est le bétonnage, la concentration humaine, la destruction de l’environnement etc…et c’est pourquoi il faut la maîtriser. Quand à la seconde , surtout Africaine, »
    ;Malheureusement nos journaleux moralisateurs démontent vos arguments que vous donnez pour la première et qui sont aussi valables pour la seconde.* de plus, notre vote sur Ecopop vient renforcer leur contre-argument…
    Même si la surface de notre pays est celle d’un mouchoir de poche, à cause de notre PIB supérieur à celui de nos voisins ( l’UE c’est le développement économique,c’est le plein emploi, c’est la richesse pour tous ! qu’ils nous disaient en 1992!) nous sommes sommés d’accueillir plus de réfugiés qui arrivent de l’autre côté de la Méditerranée que doivent en accueillir nos pauvres voisins « européens »!
    * http://www.hebdo.ch/les-blogs/piguet-etienne-politique-migratoire/la-suisse-accueille-t-elle-trop-ou-trop-peu-de
    « Le premier critère a récemment eu les faveurs de l’UDC ce qui se comprend aisément. La petite taille du territoire national en comparaison des autres pays d’Europe (0.93%) va dans le sens d’une diminution de l’accueil, mais ce critère est peu raisonnable. La géographie de la population a démontré depuis plus d’un siècle que la superficie n’est pas un critère pertinent pour déterminer un optimum de population[3]. Il est absurde de considérer que l’accueil des réfugiés est une question de mètres carrés de territoire… »
    Nos villes s’étendent de plus en plus vers la campagne ..grignotant notre espace vital et les terres agricoles ( c’est pas grave on se fera nourrir par l’Oncle Sam !) Quand on sait que notre territoire n’est pas plus grand que celui de la région Aquitaine en France et que seulement le tiers de cet espace est habitable on se demande où nous allons mettre les nouveaux arrivants alors que la plupart d’entre eux ne veulent pas aller vivre dans des petites communes de montagne là où il n’y a rien pour faire la fête et où la vie est beaucoup plus dure que dans une grande ville du Plateau.
    La France pourrait construite des centaines et des centaines de logements sur le Larzac par exemple pour en accueillir une flopée . non ? A mais c’est vrai, les écolos ne veulent pas qu’on pollue cet espace.. tiens donc…

  2. Posté par Philippe Girod le

    On voit en plus dans les journaux de masse, une tentative de mettre dans l’esprit du citoyen Suisse qu’il faut refaire une votation, qu’il faut que le peuple change d’avis.
    ça me rappelle les pays qui ont fait revoter le peuple jusqu’à ce qu’il change d’avis au sujet des accords européens.
    Une citation attribuée à Roosevelt l’exprime fort bien : « La démocratie, c’est deux loups et un agneau votant ce qu’il y aura au dîner. La liberté, c’est un agneau bien armé qui conteste le scrutin. »
    Le problème c’est que nul agneau ne s’arme pour faire valoir sa liberté, ce n’est pas dans sa nature.

  3. Posté par Philippe le

    Je soutiens depuis longtemps l’UDC, mais quelques fois je me demande si ce parti n’a pas intérêt à ce que les choses deviennent encore plus compliquées.

  4. Posté par Philippe le

    Bravo jenkins…

  5. Posté par Jenkins le

    La Suisse, de plus en plus, marche pour l’argent. Depuis les bilatérales, elle a énormement augmenté économiquement, les riches et les grandes entreprises surtout. Grâce à cela, elle se permet de rentrer dans la Cour des grands. Mais nous simples résidents, les salaires ont ils grandi si vite ? Bien sur que non, les bilatérales n’ont été faites que pour la façade de la Suisse, pour les patrons qui paient les frontaliers moins chers et donc toutes les cotisations qui vont avec, MAIS pas pour le citoyen qui paie chaque jour son loyer plus cher et qui se retrouve un jour ou l’autre au chômage.
    Cela a été un énorme mensonge, non il n y pas eu plus de travail pour le résident, mon salaire n’augmente pas, voire il diminue et, après, le chômage. Maintenant adopter notre vote du 9 février comme nous l’avons voulu. Le Cf ne peut faire des accords spéciaux avec l’UE sinon on commencera par les voies légales, et ensuite dans la rue. !Arrêtons le Cf de faire ce qu’il veut ou alors, ce n’est plus une démocratie mais une dictature. Nous avons le droit de vivre dignement et notre pays doit nous apporter son soutien à cet effet.

  6. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    LA FRONDE CONTRE BRUXELLES (publié ce jour sur Boulevard Voltaire)
    En Suisse, démocratie « que tous envient », pas une semaine ne passe sans qu’un témoignage démontre que le Conseil fédéral ne tient pas compte de la volonté du peuple! Suivez-donc le site lesobservateurs.ch pour vous en convaincre.
    Nous pourrions presque, je dis bien presque, envisager que nos politiciens sont une cinquième colonne. Ce qui expliquerai la candeur, la désinvolture et l’assurance avec lesquelles ils méprisent le peuple. Comment un Hollande peut-il ne pas flancher s’il n’a pas une solide assurance derrière lui? Au point que je me demande si l’islamisme est vraiment la menace majeure.

  7. Posté par Pierre H. le

    Je mangeais à midi au restaurant ! Au fond du bistrot, au bar, il y avait un gars qui devait être un socialiste car il avait des longs cheveux gris (jusque là, pas de problème) gras et pas lavés à vous couper l’appétit. Il parlait de l’accident d’avion avec le Vert Jean-Marc Chollet qui pilotait en partance de Lausanne vers la France. La femme qui était avec lui aurait été son amie, aurait été UDC et est décédée elle aussi dans l’accident. Notre connard du bar de lancer tout haut « bien fait, ça fait un UDC de moins ». Si ma femme n’avait pas été avec moi, je me levais pour aller lui casser la gueule !

  8. Posté par Jacques le

    Notre classe politique se comporte exactement comme la pourriture qui a pris le pouvoir dans l’UE. Si le peuple ne vote pas dans le sens voulu par cette bande, il devra retourner aux urnes pour corriger sa déplorable décision. Aussi souvent qu’il le faudra. La démocratie telle que ces usurpateurs comprennent, c’est le droit d’être d’acccord avec eux.Mais si on ne l’est pas, alors cela ne comptepas. Une pure démocratie de façade. On ne faisait pas pire en Union soviétique.

  9. Posté par Pierre H. le

    @Lucie: « …à cause du Diktat illégal de L’Union européenne! »

    Et du diktat des médias de masse complices !

  10. Posté par Jacques le

    Démocratie en Suisse: R.I.P. !

  11. Posté par Jean-François le

    Je suis scandalisé que la volonté du peuple n’aie pas plus de valeur que ça. Il est temps de limoger cette équipe de lobbyistes sur le champ. Vu que la décision du souverain n’est pas respectée…!

  12. Posté par Le pragmatique le

    Les initiatives et référendums évitent au peuple suisse de faire des manif comme en France et ailleurs.
    Lorsque le résultat des votations sont bafoués par les traîtres du CF, que faut-il en conclure ?

  13. Posté par Un Algérien le

    Une remarque importante:
    Oui, à la limitation de l’immigration ( 80.000 /an) , c’est trop pour l’avenir et l’équilibre d’un petit pays.
    Il faut faire la distinction nette entre une immigration qui ne change pas l’identité du pays ( Europe de l’ouest) et celle, extra Européenne qui dilue le pays , défait sa cohésion sociale, son identité , son mode de vie, sa sécurité etc…
    Pour la première, c’est le bétonnage, la concentration humaine, la destruction de l’environnement etc…et c’est pourquoi il faut la maitriser.
    Quand à la seconde , surtout Africaine, de l’est, du moyen orient et d’Asie, il faut trier sévèrement , ceux qui s’intègrent et ceux qui veulent entrer à tout prix pour des raisons économiques , vivre du social , mais qui ne sont ni employable, ni intégrables, qui font beaucoup d’enfants , qui se communautarisent ( ghettos), qui coûtent très chers ( apprendre à lire ; à écrire, à s’éduquer, à apprendre un métier, à loger , à soigner etc…) pour créer un état dans l’état. On sait comment ça finit. Ceux la , c’est une bombe à retardement.
    Vive les socialistes Suisses, de vrais bisounours immigrationistes qui fabriquent le racisme par ignorance et déni du réel…

  14. Posté par Erkangilliers le

    @Valter: au lieu de violence le peuple souverain pourrait commencer par refuser d’obéir au Gouvernement Fédéral, c’est-à-dire refuser de payer l’impôt fédéral puisqu’il sert à payer les salaires des Parlementaires et des Conseillers Fédéraux.
    Je ne connais pas assez la Constitution, mais il me semble que le C.F. est tenu de répondre au Parlement et, étant donné que la majorité des Parlementaires adopte la même stratégie de refus de se plier à la volonté populaire, ce Parlement est donc complice de trahison.
    En dernier lieu il reste en effet la Déclaration des Droits de l’Homme qui affirme « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
    Mais même en cas d’insurrection on peut également envisager d’autres tactiques que la violence.

  15. Posté par coocool le

    Il faut destituer ce Conseil Fédéral qui n’applique pas la volonté de son mandant, le Souverain.

  16. Posté par Valter le

    En Suisse, le peuple est souverain ! Or, l’exécutif refuse d’appliquer une décision populaire de toute première importance (et même plusieurs). Dès lors, la violence du peuple devient légitime !

  17. Posté par annik le

    Ce qui me gène le plus c’est que le PLR fait à nouveau alliance avec le PS et le PBD.

  18. Posté par Carole le

    Mais ce qui est le plus choquant c’est cette réunion de partis pour relancer une nouvelle votation… Alors que rien n’a été appliqué jusqu’alors et que toutes les tergiversations de nos représentants (Sommaruga surtout) vont dans le sens contraire lors de leurs contacts avec Bruxelles, alors que Bruxelles n’a rien à se mêler d’une décision de notre peuple. Ils ont bien assez à balayer devant leur porte, avant que tous les pays mécontents qui font partie de l’UE se retirent…et s’allient entre eux avec des projets sains pour l’Europe. Si une nouvelle votation devait avoir lieu, nous proposons d’autres revotations avant celle-ci…

  19. Posté par G. Vuilliomenet le

    Y-A-T-IL, OUI OU NON, VIOLATION DE LA CONSTITUTION? C’EST TOUT CE QUE JE VEUX SAVOIR EN TANT QUE CITOYEN!

    S’IL Y A VIOLATION, N’Y-A-T-IL PAS OCCASION POUR L’UDC ET TOUT CITOYEN DE MENER L’AFFAIRE DEVANT LE MPC?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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