Projet Veritas : Révéler les mensonges des médias grand public.

La guerre de communication monte en puissance.

Project Veritas (PV) a lancé une série avec le titre éloquent d’American Pravda visant à révéler les mensonges des médias américains. S’exprimant sur Radio Sputnik, un stratège en communication de PV a déclaré : « Je préviens les médias traditionnels : nous ne vous lâcherons pas ».

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Criminalité, médias et autruches

Par Xavier Raufer

ICÔNE gauche-caviar, ex-directeur de Charlie Hebdo et de France Inter, Philippe Val assène la sentence : "La presse agonise. Elle est sous perfusion de l'Etat et de financiers de plus en plus baroques". Pour Mediapart (11/10/16), la presse d'information est "en putréfaction... vendue au
capitalisme financier". Connivence et accointances : au total, ce mimétique banc-de-sardines dit la même chose, au même instant, dans le même sens.
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Un sondage après l'autre, les citoyens crient que la presse "ne résiste pas aux pressions du pouvoir" (67%) ou du fric (58%). Les lecteurs de moins de 35 ans ? C'est pire : 70% ont perdu confiance. Question en direct sur RMC le 13 décembre passé (7958 votants) : les médias nous mentent ? Oui, 91% !
Les sondés dénonçant les manipulations, l'occultation des faits, leur tri arbitraire et partisan. Flèche du Parthe d'un pilier de France Culture : Brice Couturier crucifie (19/08/16) "ces personnages arrogants quoiqu'incultes, qui méprisent les faits, les chiffres, la réalité..."- les
bobo-journalistes, bien sûr.
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A la botte de MM. Niel, Drahi & co., ce "Parti des Médias" entretenu et déconsidéré oblitère le réel-d'abord, en matière de sécurité. Il balaie, comme d'anodins "faits-divers", une criminalité qu'il occulte hystériquement.
Voici comment :
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- Matraquage d' "édulcorants sémantiques", mots creux visant à endormir le lecteur, "personne
" (au lieu de bandit, violeur, assassin, malfaiteur) ; "produits " (au lieu de cocaïne, héroïne, ecstasy) ; toujours parler de "délinquant", jamais de "criminel",
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- Oblitération bienséante de l'origine des bandits : toujours donner les noms exotiques des victimes, jamais celui des assassins ; oubli de la dimension clanique ou tribale, ou des fratries,
dans les diasporas criminalisées,
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- Flagrant truquage, comme de donner pour "Roumains" ou "Bosniaques", les nomades criminalisés issus des Balkans,
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- Etouffement de toute tentative d'exposer le coût réel du crime en France,
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- Adhésion fanatique à l'inepte "culture de l'excuse", expliquant tout crime par la misère sociale, le chômage et le racisme-monochrome.
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Dans un rare élan de lucidité, Le Monde écrivait (21/10/2016) que "L'occultation et le déni sont les pires manières de comprendre et d'agir".
Une sagesse que ce quotidien, et d'autres du "Parti des Médias", ferait bien de s'appliquer à lui- même.
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Xavier Raufer - avril 2017

France. Émeutes, guérilla urbaine, attaques aux cris d’Allah Akbar”: Nos médias ne disent rien!

Suite à ce qui se passe en France, comme lors des agressions sexuelles qui se répètent en Allemagne, le constat est encore une fois accablant pour nos médias. La même technique est appliquée avec soin: Ne pas en parler! Et cela, afin que le Suisse ne se pose aucune question quant à la violence de certaines ethnies, ce qui explique en partie le vote très à gauche en Romandie.

20 min

Sur le 20 Minutes.ch, en français, on préfère traiter du loup et du Super Bowl en Une. Il est vrai qu'une information liée au football américain est bien plus intéressante et bien plus pertinente que ce qui se passe en France, à quelques kilomètres de la Suisse.

Et cela même si nous subissons la criminalité violente en provenance de France, cette dernière étant directement liée à cette immigration.

 

LeMatin

Le Matin va encore plus loin puisque non seulement ce "média" ne publie rien concernant les émeutes des immigrés en France mais encore accuse Donald Trump d'être à l'origine d'un système totalitaire. Ce média en profite aussi pour faire de la publicité à un professeur dont le seul objectif est d'attaquer Oskar Freysinger. Bref, tout ce qui peut être publié contre la droite le sera... et en Une!

Il semble utile ici de rappeler certains faits: Qui veut censurer Facebook tout en prétendant être la seule source de fiabilité sur Internet: La gauche! Qui veut désarmer les citoyens honnêtes après avoir imposé une immigration musulmane violente dans nos pays ? La gauche. Qui vomit depuis plusieurs mois, quasi continuellement sur un président démocratiquement élu tout en passant sous silence les menaces, les violences des extrémistes anti-Trump? Nos médias de gauche. Qui légitime et relativise la violation de notre Constitution? Encore une fois nos médias. Et ces gens prétendent nous "sauver d'une société orwellienne". On en rigole encore.

Oui 1984 est bien là et Le Matin essaie laborieusement de détourner l'attention et d'inverser les rôles. L'URSS avait pratiqué la même technique d'oblitération de la réalité en effaçant les éléments compromettants (1984 étant basé sur les dérives du nazisme et du communisme). Nos journaux n'ont donc rien inventé.

24h

Le 24Heures, lui, préfère parler des journalistes qui sont "haïs", ce qui serait "une grave atteinte à la démocratie".

Ne riez pas, ils y croient. Selon Edwy Plenel, journaliste de gauche pour ne pas dire plus, "on récuse le droit à l’information". Voilà donc l'objectivité de nos médias: Interviewer un individu dont le parti pris ne fait aucun doute et en faire un article afin d'éduquer les Romands.

Ces gens sont fort mal placés au vu de toutes les informations qu'ils orientent selon leurs opinions politiques, allant jusqu'à décider si l'origine du délinquant doit être publiée ou non. S'il y a effectivement un problème de démocratie à l'heure actuelle, il émane justement des médias qui ne veulent pas publier certains faits, le cas de la situation française n'étant qu'un exemple parmi d'autres.

Il y aurait même un "journalist bashing". Le fait d'accoler un tel article avec une énième attaque contre Donald Trump, ce qui s'appelle effectivement du "bashing", ne leur pose aucun problème. Ils peuvent donc imposer aux autres ce qu'ils détesteraient subir eux-mêmes.

Et jouer aux victimes...

Mais si les critiques se font entendre aujourd'hui, c'est justement en raison de leur proportion à vouloir "éduquer" les lecteurs. Ils s'attribuent un rôle que personne ne leur a donné.

Les Français très sceptiques face aux médias

   
Michel Garroté - Sur Le Salon Beige, Michel Janva signale (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : les médias multiplient les instruments pour débusquer l'intox, le désintox, le décodex, sans s'apercevoir que cela ne renforce pas leur crédibilité. L'AFP vient de s'associer au réseau First Draft qui lance le projet CrossCheck et à Facebook avec son outil de fact-checking, intégré au réseau social. CrossCheck, lancé par le réseau First Draft et Google News Lab, est un outil collaboratif qui rassemble des partenaires médias, technologiques et académiques pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne et faciliter l’accès du grand public à une information vérifiée. Le réseau First Draft rassemble toujours les mêmes désinformateurs professionnels, jaloux de leur pré-carré et qui craignent pour leur suprématie intellectuelle.
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Samedi, Louis Aliot attaquait en direct sur BFMTV : "les médias parlent, mentent et manipulent". A droite, de nombreux militants de François Fillon accusent les mêmes médias d’avoir orchestré l’affaire Penelope. Le discrédit croissant du secteur éclate dans la dernière livraison de l’enquête sur "La confiance des Français dans les médias", publiée chaque année par le quotidien La Croix et la société Kantar.
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L’enquête réalisée début janvier montre que le divorce entre les Français et leurs médias s’aggrave : "Cette méfiance se manifeste d’abord par un certain désintérêt pour l’information, qui surprend en pleine campagne électorale. Plus d’un Français sur trois suit les nouvelles avec peu d’intérêt. Il faut remonter 30 ans en arrière, en 1987, pour retrouver une telle indifférence. Ensuite, la perte de confiance n’épargne aucun média. La radio reste le média le plus sûr, mais avec un taux de crédibilité de 52% seulement, en baisse de trois points sur un an. Suivent dans l’ordre, la presse (44% de crédibilité, -7 points) et la télévision (41%, -9 points, la plus forte baisse). Internet (26%, -5 points) ferme la marche: trois Français sur quatre ne font pas confiance aux informations venues du web.
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Tous les médias sont donc en baisse et tous, sauf la radio, évoluent sous la barre des 50% de crédibilité. Plus inquiétant encore, parmi les Français, les champions du scepticisme sont les moins de 35 ans. On ne sait pas comment les attraper, insistait le directeur de la rédaction de France Inter. "Tout un pan de l’opinion considère qu’on lui raconte des cracks et que la vérité se trouve dans des sites parallèles.
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Dans l’optique de la présidentielle, c’est une problématique sérieuse". Le discrédit de la politique a déteint sur les médias qu'ils ne ménagent pas. "Nous sommes mis dans le même sac que la classe politique que nous interviewons, constate le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. Pour beaucoup de Français, nous sommes du même monde et ce monde-là n’est pas le leur, ajoute Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans une allocution reprise par Polémia, Jean-Yves Le Gallou déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé. Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire. Tout est fait pour promouvoir Macron.
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Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée.
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Pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.
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Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut ! Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».
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Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron : Avant le premier tour : la démolition de Fillon ; Entre les deux tours : l’hyper-diabolisation de Marine Le Pen. Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande, ajoute Jean-Yves Le Gallou (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com
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http://www.polemia.com/cloture-de-la-8e-ceremonie-des-bobards-dor-intervention-de-jean-yves-le-gallou-president-de-polemia/
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Le stratège de Trump : “les médias devraient fermer leur gueule”

   
Michel Garroté - Comme déjà signalé sur Les Observateurs, Steve Bannon, le conseiller en stratégie du président Trump, a affirmé, au gauchisant New York Times, que les médias, qui représentent l'opposition, ont été humiliés par la victoire de Trump et devraient se taire. De son côté, Donald Trump a repris, le jeudi 26 janvier sur Fox News, sa riposte aux journalistes : « La plupart des médias, pas tous, sont très, très malhonnêtes. Honnêtement, c'est des fausses infos. C'est faux. Ils inventent des trucs ».
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Le même jour, son conseiller stratégique Steve Bannon, ancien directeur du site Breitbart News, a lui aussi riposté à la presse dans une interview au quotidien de gauche New York Times : « Les médias devraient avoir honte, être humiliés, fermer leur gueule et juste écouter un peu. Je veux que vous citiez ça. Les médias sont le parti d'opposition. Ils ne comprennent pas ce pays. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi Donald Trump est président des Etats-Unis ».
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Il est vrai que la très grande majorité des journalistes américains (et européens) dénigre Donald Trump, sept jours sur sept, avec une hystérie et un acharnement sans précédent. La haine médiatique envers Trump frise "l'appel au meurtre", comme si dans leur fort intérieur, les journalistes rêvaient qu'un sniper "déséquilibré" décide d'assassiner le nouveau président.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Trump : le week-end noir de la presse romande

NDLR. Rappelons que sur notre site Lesobservateurs.ch nous avons systématiquement critiqué cet antitrumpisme primaire et généralisé des médias dès l’entrée en politique du Président Trump et parlé du séisme politique mondial que représenterait la mise en application de ses idées. En dénigrant de manière systématique et grossière D. Trump, en inventant même de graves fausses nouvelles , les médias en ont une nouvelle fois dit plus sur eux-mêmes que sur la politique de D.Trump et sur les changements mondiaux que cette dernière va entraîner. Passons sur les scénarios de son possible assassinat et les multiples spéculations sur les conséquences qui en résulteraient.

Sur le vif - Dimanche 22.01.17 - 16.06h

 

Trois jours entiers, passés à vomir sur un homme. Vendredi, samedi, dimanche. Trois jours à déverser son fiel sur le nouveau locataire de la Maison Blanche, entré en fonction vendredi, 18h. Trois jours, pour couronner des mois de démolition systématique du candidat, puis du Président élu. Contre le candidat, on encensait sa rivale, Mme Clinton. Comme l’élu, on chantait le panégyrique de son prédécesseur, Barack Obama, l’élégant danseur. Mais là, ces trois derniers jours, la hargne versée sur le nouveau Président a littéralement dépassé toutes les bornes. A la RSR, au Temps, à la Tribune de Genève, au Matin dimanche, Donald Trump fut constamment conspué, insulté, vilipendé, sans que jamais la parole ne fût donnée à ses défenseurs. Week-end noir. Week-end de la honte pour la presse romande. Pour la pluralité d’expression en Suisse romande.

 

Au matin de l’intronisation, le rédacteur en chef de la Tribune de Genève nous gratifiait déjà d’un édito en forme de démolition systématique d’un homme qui n’avait même pas encore commencé à exercer le pouvoir. On aurait cru lire le service de presse du Parti Démocrate, dont les représentants ont tant d’influence, dans le petit monde qui gravite, comme une armada d’éphémères, autour de la « Genève internationale ». On pense démocrate, on respire démocrate, on danse démocrate, on se nourrit des grands journaux démocrates et cosmopolites de la Côte Est, ceux qui ont eu la peau de Richard Nixon, pas uniquement pour des motifs de politique intérieure, en août 1974.

 

Quelques heures plus tard, l’intronisation elle-même. Je vous passe les commentaires de la plupart de ceux qui en rendaient compte en direct, où la plus extrême des perfidies le disputait à la pire des mauvaises fois. Le lendemain, samedi, édito du Temps, titrant sur un « discours populiste et de repli », passant au napalm le nouveau Président, quelques heures à peine après son entrée en fonction. On aurait cru lire, là, le service de presse de M. Soros. Le Temps, quotidien démocrate de la Côte Est, édité par la Côte Est, porte-parole de la mondialisation vue par la Côte Est, du clan Clinton, de Barack Obama, de Mme Obama, il ne manque plus à ce journal que prendre son siège social à New York, et nous livrer ses articles directement en anglais, la langue du Maître.

 

Mais le sommet de l’hystérie anti-Trump, pendant ces trois jours qui furent comme une Passion de noirceur et de haine, c’est la RSR qui l’a atteint. Dans le 12.30h de samedi, on nous annonce dans les titres que « Donald Trump met sa première menace à exécution ». Diable, qu’a-t-il fait, le forcené ? Réponse : il s’est permis de tenir sa parole de candidat en entamant le retour sur l’Obamacare. Bref, il a juste pratiqué l’alternance démocratique pour laquelle il a été élu. RSR toujours, samedi 18h : gros plans sur les manifestations anti-Trump, nulle parole donnée aux partisans du Président, non, uniquement à la représentante des Démocrates à Genève. Les Démocrates, les Démocrates, toujours les Démocrates.

 

RSR enfin, troisième exemple : dans le 12.30h de ce dimanche, Trump traité de successivement de « menteur », et de « criminel ». Un « chercheur en sciences sociales » pour l’attaquer, puis une philosophe pour juger « criminelle » sa supposée politique climatique. Tout cela, sans la moindre contradiction, ne serait-ce que dans les questions, de la part des intervieweurs, et surtout sans le moindre invité pro-Trump, dans le journal.

 

Le record ? Il a été atteint par le Matin dimanche, en pleine et perpétuelle guerre des sexes, qui ose titrer, sur toute la première page : « Un mâle au pouvoir ». Imaginez, en cas d’élection de Mme Clinton, un quelconque journal osant « Une femelle au pouvoir ». Assurément, un tel journal devrait, sous l’hystérie des huées, présenter des excuses sans tarder.

 

A l’heure où j’achève de rédiger ces lignes, dimanche 16.06h, c’est un week-end de honte pour la presse romande qui se termine. Cette presse, pendant les quatre ans qui viennent, va continuer de s’en prendre systématiquement, avec acharnement, à cet homme qu’elle ne peut tout simplement pas supporter. Il est impératif de l’équilibrer par l’émergence, puis la montée en puissance, d’une autre presse en Suisse romande. Qui, sans défendre systématiquement M. Trump, puisse illustrer les grands thèmes que sont, par exemple, le protectionnisme économique et la volonté très ferme de réguler les flux migratoires. Faute de ce contre-pouvoir, c’en est fini de la diversité d’expression, en Suisse romande.

 

Pascal Décaillet

 

 

La révolution anti-médiatique est en marche

   
Première question : la classe politique est-elle en quête permanente de boucs émissaires ? Deuxième question : avec le Web (les réseaux sociaux, les sites et les blogues), qui est en compétition avec les journalistes classiques, assiste-t-on à une révolution anti-médiatique ? La réponse à ces deux questions est "oui".
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"Oui", car en effet, la classe politique est en quête permanente de boucs émissaires ; et "oui", car en effet, le Web est en compétition avec les journalistes classiques ; et en cela, on assiste, bel et bien, à une révolution anti-médiatique. Les boucs émissaires du temps présent sont, notamment, Donald Trump, Vladimir Poutine, Benyamin Netanyahou, François Fillon et Marine Le Pen.
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Ces cinq personnalités politiques, quoi qu'elles fassent ou ne fassent pas, quoi qu'elles disent ou ne disent pas, font l'objet, jour après jour, d'une véritable Inquisition, de la part de leurs rivaux politiques et de la part des journalistes classiques. Et à leur tour, les journalistes classiques, font l'objet, jour après jour, d'un tir de barrage de la part du Web. A un tel point, que l'on assiste, effectivement, à une révolution anti-médiatique. La chasse aux boucs émissaires et la révolution anti-médiatique ne sont pas de simples postures.
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Il ne s'agit pas d'un jeu innocent, sans véritables conséquences, sur le fonctionnement de la société. Bien au contraire, la chasse aux boucs émissaires et la révolution anti-médiatique ont singulièrement changé la vie, l'attitude et le comportement des citoyens. Se contenter de dire, qu'il y aurait juste un peu d'électricité dans l'air, serait un euphémisme. La réalité est bien plus violente que cela. L'air est devenu irrespirable et bientôt il sera pestilentiel.
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Chaque individu estime désormais que tous les autres sont devenus invivables, et, que c'est lui, rien que lui, toujours lui, qui en fait les frais. "Ce n'est pas moi, c'est lui". Et "lui", en fait, c'est les autres, tous les autres. Sartre disait "l'enfer c'est les autres" et c'était trop facile, bref, c'était typiquement gauchiste. Mais aujourd'hui, l'enfer est devenu une réalité concrète de tous les jours. Une réalité concrète avec chacun qui ricane et tout le monde qui grince des dents.
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J'ai la chance de vivre en Suisse, à 1'500 mètres d'altitude, sur un haut-plateau ensoleillé. Mais j'avoue qui si je devais, à nouveau, vivre en ville, la ville avec son tumulte, son hyper-activité et son hyper-agressivité, je deviendrais sans doute complètement névrosé. De façon plus positive, je vais conclure en proclamant "Vivement Trump à la Maison Blanche et vive la Révolution anti-médiatique !".
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Michel Garroté pour Les Observateurs

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MMM – Manipulations Médiatiques & Multiculturalisme

   
Michel Garroté - Le multiculturalisme est devenu une religion politique. Et son principal vecteur, se sont les médias et leurs manipulations. Ou à l'inverse, les médias et leurs manipulations constituent le principal vecteur du multiculturalisme en sa qualité de religion politique. Sans les médias et leurs manipulations, le multiculturalisme ne serait pas devenu une religion politique. De nos jours, les manipulations médiatiques portent essentiellement sur le multiculturalisme, qui lui, sans elles, ne serait pas devenu une religion politique obligatoire pour tous.
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Il s'agit donc bien là d'un processus totalitaire, sectaire et liberticide (l'islamophilie est devenue obligatoire et l'islamophobie est désormais interdite). Ce processus totalitaire est particulièrement arrogant dès lors qu'il s'agit de parler du Kosovo, de la Libye, de la Syrie ou du Qatar, par exemple. A cet égard, on peut ajouter sans hésiter que l'Europe s'aligne sur l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et sur les Etats-membres de cette organisation. C'est ce que l'historienne Bat Ye'or appelle, dans son dernier livre, "L'Europe et le spectre du Califat". L'on pourrait ajouter : le spectre, il est bien là, parmi nous, sans rencontrer une quelconque résistance.
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Chacun connaît la célèbre apostrophe attribuée à Caton, lors de la Troisième guerre punique : "Cartago delenda est", Carthage doit être détruite. Scipion exécuta scrupuleusement l’ordre donné : il prit Carthage, rasa intégralement la ville et la fit recouvrir de sel. L’admirable Carthage était définitivement morte. On peut en dire tout autant de l'Europe en 2017 : soumission à l'islam ; accueil massif de "migrants" ; attentats terroristes ; crise économique ; crise identitaire ; mensonges et corruption ; risque de guerre civile ; tous les ingrédients sont là pour que l'Europe, à son tour, soit détruite. Mais revenons-en au sujet qui nous préoccupe : MMM - Manipulations Médiatiques & Multiculturalisme.
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1- Manipulations médiatiques :
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Sur Sputniknews, l'analyste Maxime Perrotin, écrit, notamment à propos du Kosovo, de la Libye et de la Syrie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le criminel de guerre, terroriste, mafieux et, accessoirement ou conséquemment, ancien « Premier ministre » du proto-Etat, sorte de Daesh qui aurait réussi dit « Kosovo », a enfin été interpellé pour une partie des accusations qui pèsent sur lui. A cette occasion, le Colonel Jacques Hogard, ancien chef du groupe de forces spéciales françaises lors de l’entrée de la force d’invasion otanienne au Kovoso, a accordé à Sputnik un intéressant entretien que vous retrouverez ici. Rappelons que le colonel a publié au sujet de cette expérience, qui l'a conduit à quitter l'institution militaire.
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Le sinistre personnage (le Premier ministre Kosovo) avait été jugé et acquitté par le le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, malgré trente-sept chefs d’inculpation. Ce que le Colonel Hogard commente de la façon suivante : « Acquitté dans des conditions assez troubles, au fur et à mesure que disparaissaient les témoins à charge qui étaient assassinés, qui mourraient dans leur baignoire, qui était renversé par un bus, qui disparaissaient purement et simplement de la circulation et ce personnage est certainement l'un des plus grands criminels de guerre de notre époque troublée ».
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De tout cela, on peut retenir, sans surprise mais avec toujours plus d’amertume que : Ce qu’on appelle « Occident » est la marque déposée d’un ensemble maffieux qui ne recule devant aucun mensonge, aucune fourberie, aucune lâcheté pour faire avancer ces pions contre l'identité et les intérêts des (anciennes) nations qui en constitue le substrat, et que leurs « gouvernements » ne cessent de trahir pour la plus grande gloire de la fortune anonyme et vagabonde, le service de Mamon et du Malin, sur les décombres de l’ancienne civilisation chrétienne européenne, en phase finale de décomposition.
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Cette maffia suscite ou instrumentalise ce qu’il y a de pire dans l’humanité : des êtres sans foi ni loi, ou répondant à un faux mysticisme fanatique, dont elle fait des héros, des traficants d’organes et tueurs, de l’UCK aux ultra-djihadistes de Daesh en passant par Al-Nosrah et compagnie. Pire, elle recycle dans un tel rôle les pauvres enfants des peuples qu'elle maintient sous son joug, et qu'elle a privés du Beau, du Bon, du Vrai. Dans cette maffia a-nationale, a-patride, a-confessionelle (quoi que…), la couche supérieure, de fait anglo-saxonne, et singulièrement les élites de la décidément très perfide Albion, jouent un rôle d’un cynisme absolu, illustré par l’exemple fourni par le Colonel Hogard, confirmé par leurs menées tant au sujet de la tension avec la Russie, qu’en Syrie ou ailleurs.
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Il est notable que le Royaume-Uni apporte toute son expertise nationale auprès de l’état-major de l’OTAN dans le « story telling » et le modelage des opinions actuellement orchestré en Europe sous le prétexte de contrer la propagande russe. Enfin, il est absolument navrant, ulcérant même, que l’Anti-France qui occupe notre pays puisse utiliser le doux nom de la France, fille aînée de l’Eglise, mère des arts, des armes et des lois,  pour soutenir de telles abominations, que ce soit au Kosovo comme en Libye ou en Syrie, conclut Maxime Perrotin (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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2- En quoi le multiculturalisme est une religion politique :
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L'analyste canadien Mathieu Bock-Côté (son dernier livre : "Le Multiculturalisme comme religion politique"), dans une interview avec Politique Magazine, répond notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le multiculturalisme est apparu au matin du XXe siècle comme une révélation. Il ne prétend pas améliorer la société, mais la démanteler pour la reconstruire radicalement selon une nouvelle anthropologie. Ce en quoi il est aussi une eschatologie : il y a le monde d’avant, coupable de péchés indélébiles contre la diversité, et le monde d’après, qui tend vers le paradis diversitaire et transnational, étape ultime de l’aventure humaine et seul visage possible de la modernité. Selon les tables de la loi multiculturelle, les vieilles institutions sociales doivent s’effacer au profit des revendications exprimées par tous les « exclus » de la terre qui se trouvent parés, en tant que tels, de l’aura christique des réprouvés. De là découle une conception particulière de l’affrontement politique. Car les grands prêtres du multiculturalisme ne conçoivent pas la démocratie comme la confrontation de conceptions concurrentes du bien commun mais comme un espace d’éradication du mal. Qui ne communie pas au culte de la diversité est le diable en personne – et le diable est intolérant, raciste, islamophobe, homophobe. C’est ainsi que le débat public en Occident a été confisqué par un petit clergé progressiste qui menace du bûcher toute pensée dissidente.
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Vous expliquez que le multiculturalisme est né sur les décombres du soviétisme, comme une métamorphose de l’imaginaire marxiste ?
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Mathieu Bock-Côté : Il est certain qu’à partir des années 1950, la plupart des intellectuels marxistes prennent conscience que l’URSS, leur nouvelle Jérusalem, ressemble davantage à un enfer concentrationnaire qu’à un paradis de travailleurs. C’est le début de ce que j’appelle le « socialisme migrateur » ou « socialisme tropical » : beaucoup vont chercher de nouvelles terres promises en Chine, à Cuba, en Afrique. Mais c’est à partir des années 1960 que le progressisme va profondément muter en se détachant du communisme. Mai 68 et les Radical Sixties marquent le triomphe du gauchisme et de la contre-culture qui débordent le communisme par la gauche et transforment le rapport au mythe révolutionnaire. C’est l’époque où Herbert Marcuse parle avec dédain des « classes populaires conservatrices ». La gauche radicale constate que le prolétariat aspire davantage à la middle class qu’à la révolution. Désormais, elle fera la révolution sans le peuple et même, au besoin, contre lui. Et c’est aux minorités que le rôle de catégorie sociale révolutionnaire de substitution est dévolu.
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Mais le multiculturalisme ne menace-t-il pas d’implosion violente les sociétés où il s’exerce ?
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Mathieu Bock-Côté : Pourquoi vivre en commun si on ne partage pas la même culture ? En laissant cette question sans réponse, le multiculturalisme, loin de tenir sa promesse du « vivre-ensemble », ne produit, au mieux, qu’une pluralité d’appartenances au sein de sociétés fragmentées et communautarisées. Mais ne réduisons pas sa critique aux aspects liés à la paix civile même s’ils ne sont pas négligeables, conclut l'analyste canadien Mathieu Bock-Côté (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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https://fr.sputniknews.com/international/201701061029477283-manipulations-mediatiques-serbie-syrie/
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http://www.politiquemagazine.fr/
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Création d’un collectif de défense des usagers des médias publics

Face aux dérives des médias du service public, financés par les contribuables mais ne respectant pas l’ensemble des sensibilités du peuple français, vient d’être créé un « collectif des usagers des médias publics et de l’audiovisuel. »

Le Collectif a pour objet est « de faire respecter la neutralité et le pluralisme de l’audiovisuel de service public et plus généralement, l’honnêteté de son information ».

Le Collectif mettra à profit la campagne présidentielle pour interpeller les candidats sur le pluralisme qui est dû aux citoyens qui financent le service public par leur redevance.

Début janvier il mettra en place une pétition autour en particulier de France Inter dont le parti-pris est particulièrement flagrant (voir le numéro de la revue Causeur sur le sujet).

Un site web est en construction qui sera opérationnel début 2017 . Toute demande d’information [email protected].

Source

Trump et Bannon – Procès en sorcellerie

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Michel Garroté - Les médias - grands perdants de la présidentielle américaine - continuent, néanmoins, à mener la guerre contre Trump. Ridicules, arrogants, morveux, les journaleux semblent penser que la campagne électorale des présidentielles américaines continue. Seraient-ils amnésiques, autistes ou les deux ? Gilles-William Goldnadel, avec brio, comme toujours, reproche à la caste politico-médiatique de se livrer à un véritable Procès en sorcellerie contre Donald Trump et contre son entourage, notamment contre Steve Bannon. Nous voici donc revenus au temps des bûchers.
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Gilles-William Goldnadel écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L'effet de sidération s'étant prestement estompé, le mea culpa d'une partie de la presse américaine aussitôt récité que déjà oublié, les médias des deux côtés de l'Atlantique s'unissent à nouveau pour châtier un Donald Trump d'autant plus détesté qu’il les a ridiculisés. Est-ce l'expérience ou l'intuition, mais j'ai tout de suite flairé que le sort réservé médiatiquement à son conseiller principal Steve Bannon ne dérogerait pas à ces tristes manières. Plus précisément, l'homme fait actuellement l'objet d'un procès en antisémitisme. Pour se persuader de l'iniquité de ce procès en sorcellerie, je conseillerais la lecture de l'excellent article documenté d'Hélène Keller-Lind sur le site desinfos.com.
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Déjà, mais sans trop y toucher, il a été suggéré durant la campagne que Donald ne souffrirait pas d'un philosémitisme exacerbé, à en juger à certaines de ses plaisanteries sur les juifs. Peu importe par ailleurs que sa fille ait épousé, sans qu'il rechigne, un garçon dans la plus stricte et orthodoxe pratique mosaïque. Peu importe également que le président élu ait toujours fait montre de sympathie pour l'État du peuple juif. Il aurait donc été étrange qu'il choisisse pour conseil principal un anti-juif patenté.
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La réalité est que vous nous trouverez rien pour étayer ces accusations péremptoires sinon les déclarations gratuites du sénateur démocrate Harry Raid reprochant à Stéphane Bannon d'être “un suprématiste blanc et de ne pas aimer les juifs.” J'oubliais également cet article du Monde, qui pour preuve irréfragable, reprochait à l'accusé d'avoir qualifié Untel de “juif renégat” ce qui pour ne pas être très aimable ne fleure pas l'antisémitisme, Untel se voyant critiqué non pas d'être trop juif, mais de l'être pas assez.
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Bien entendu ni le sénateur démocrate américain, ni le journal du soir français ne perdraient davantage leur temps pour diligenter des procédures pour antisémitisme à l'encontre de personnalités d'extrême-gauche. Et pourtant, leur dossier seraient autrement moins vides. Il est vrai que certaines organisations juives américaines ne sont pas les dernières à se faire les procureurs zélés du procès en sorcellerie qui commence et à empiler ragots et fagots devant le grand bûcher.
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Mais l'auteur de ces lignes n'est pas le moins bien placé, en France, pour savoir qu'une partie de la communauté juive organisée, aura fait le lit, par sottise ou par courtisanerie, d'un islamo-gauchisme dont leur peuple est la première victime, ajoute Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.valeursactuelles.com/politique/goldnadel-trump-et-steve-bannon-arretons-le-proces-en-sorcellerie-45802
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Trump – Victoire d’Internet contre les médias

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Michel Garroté - Le chroniqueur catholique conservateur Philippe Darantière a publié, aux Presses de la Délivrance, "Le techno-nihilisme". Sur 'InfoCatho', il décrypte, d'une part, en quoi l’élection de Donald Trump est une victoire sur l’idéologie du relativisme, et d'autre part, en quoi elle est une victoire d'Internet sur les médias (Philippe Darantière est membre du "Printemps français", raison pour laquelle la presse gauchisante allègue qu'il serait "ultracatho et facho"...).
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Philippe Darantière déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La principale leçon de la victoire de Donald Trump, cest que le "4ème pouvoir" (les médias) a été battu par les réseaux sociaux (le "5ème pouvoir" : Internet). Il y a plusieurs raisons à cela.
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La première tient à la logique même du système médiatique, où les journalistes s’alignent sur une pensée dominante, non pas par conviction, parce qu’ils y adhèrent tous, mais par conformisme, parce qu’ils ne veulent pas prendre le risque de dire ou d’écrire autre chose que ce que disent ou écrivent leurs confrères. Les journalistes, comme les loups, chassent en meute.
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La meilleure façon pour eux de ne pas risquer d’être en décalage avec "l’opinion publique" (en fait les médias), c’est de dire la même chose que le voisin. Le système médiatique fonctionne en boucle auto-réalisatrice : il annonce ce qui doit se produire pour que cela se produise en effet. Avec Trump, ce système s’effondre : la prophétie répétée en boucle ne se réalise pas, c’est l’inverse qui se produit. Il y a là un échec que les forces du pouvoir techno-nihiliste vont devoir surmonter.
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A ce propos, il faut rappeler que le techno-nihilisme est le nom que l'on peut donner à l’idéologie qui sous-tend la « dictature du relativisme ». Il s’agit d’un nihilisme qui professe que la vie n’a ni sens ni cause, et qui assigne à la technique le rôle de satisfaire le désir humain quel qu’il soit.
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L'échec des médias, c'est surtout celui des grands médias face aux réseaux sociaux. On risque donc d’assister à une mobilisation massive des réseaux sociaux pour reprendre le contrôle des foules. Rappellons-nous que Facebook a été accusé pendant la campagne de favoriser les idées démocrates par une manipulation de ses algorithmes de traitement des messages.
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Il se trouve que le fondateur de Facebook est aussi un allié du milliardaire Georges Soros dans la promotion des idées mondialistes. La maîtrise des réseaux sociaux sera donc au cœur de la revanche politique qui se jouera dans les années qui viennent, ajoute Philippe Darantière (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Post scriptum de Michel Garroté : dans un autre registre (quoi que...) je note que Marine Le Pen a fait une remarque, fort judicieuse et amusante, à propos des "divisions" présumées au sein du FN : "Au FN, on met vingt mecs autour d'un banquet et ils se tapent dessus avec des poissons. Mais le niveau de désaccord dans mon équipe est infiniment moins important qu'ailleurs".
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.infocatho.fr/entretien-avec-philippe-darantiere-en-quoi-lelection-de-trump-illustre-le-techno-nihilisme/
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France Inter – gauche et extrême-gauche exclusivement

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Michel Garroté - France Inter, radio publique, se contrefiche de son cahier des charges qui lui impose l'objectivité. Le CSA laisse faire, et même la droite parlementaire semble peu s'en soucier. Le régime socialiste et la pseudo-droite évacuent ainsi la droite libérale-conservatrice du débat national. La France n'est donc plus un Etat de Droit. La France est une République bananière. Et, surtout, la France est un pays que n'effraie pas le spectre du Califat islamo-gaulois.
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Élisabeth Lévy - Toutes les personnalités que j’ai sollicitées pour parler de France Inter ont refusé de le faire ouvertement, sans doute parce qu’elles veulent continuer à être invitées. Vous avez accepté, est-ce parce que vous êtes tricard ?
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Gilles-William Goldnadel - En tout cas, je ne suis presque jamais invité, et ceux qui ont tenté de le faire ont dû se faire rappeler à l’ordre car j’ai été désinvité. Il faut dire que je passe mon temps à les enquiquiner en pointant leurs divers manquements. Pendant l’affaire du « mur des cons », où je défendais mon ami Clément Weill-Raynal, une journaliste est venue m’interviewer, cela n’a jamais été diffusé. Et elle n’a pas eu le courage de répondre à mes nombreux appels. Bien sûr, ça n’a rien de personnel. Le même traitement est peu ou prou réservé à tous ceux que l’on considère comme des ennemis idéologiques. Ainsi, cela ne pose aucun problème à Ali Baddou de recevoir Badiou, stalinien-maoïste non repenti, mais Zemmour est interdit d’antenne.

Élisabeth Lévy - Peu de gens semblent penser, comme nous, qu’il y a un scandale de la radio publique ?
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Gilles-William Goldnadel - Vous avez raison, le scandale, d’une certaine manière, c’est qu’il n’y ait pas de scandale, alors que même les responsables de Radio France reconnaissent que les antennes sont de gauche. Or il s’agit du service public, financé par la redevance de tous les Français. Le cahier des charges impose, théoriquement, l’objectivité, la neutralité et le pluralisme, sous le contrôle tout aussi théorique du CSA. Et nonobstant cela, on continue comme si de rien n’était. Et le plus scandaleux, c’est que même l’opposition de droite n’en fasse pas un sujet de réflexion. Ce qui prouve à quel point la droite n’a rien compris au combat des idées.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/goldnadel-france-inter-gauche-41086.html#
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Trump – La défaite des journalistes

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Michel Garroté - La victoire de Donald Trump, ce n'est pas seulement la défaite de Hillary Clinton. La victoire de Donald Trump, c'est aussi la défaite, la déroute, le Trafalgar, la Bérézina des journalistes, cette "sale race" de coqs morveux. Entre hier mercredi et aujourd'hui jeudi, je suis pris d'un fou rire à chaque fois que je les vois nous annoncer, à la télévision, la fin du monde, ni plus, ni moins. Arrogants et mauvais perdants, les journaleux nous prédisent maintenant l'Apocalypse. Sur le petit écran, ils se livrent à des grimaces, des tics nerveux, des contorsions faciales, des crispations du front jusqu'au menton, bref, c'est le cirque, le zoo, le sketch. Cela dit, j'ai tout de même trouvé quelques journalistes - en marge de la caste médiatique - dont je publie ci-dessous les analyses.
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Ainsi, dans le 'Wall Street Journal', Gerald Seib écrit notamment : “Pitoyables”. C’est par ce terme méprisant qu’Hillary Clinton a un jour brocardé les partisans de Donald Trump (“en gros, vous pouvez placer la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des pitoyables”, a-t-elle déclaré en septembre). Une insulte dont ils se sont emparés avec fierté pour en faire un véritable symbole. Le 8 novembre, se parant de ce dédain de la classe politique comme d’un titre de gloire, la horde de Trump a réalisé une formidable percée dans le système électoral américain et offert au candidat républicain une victoire stupéfiante (voir lien vers source en bas de page).
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Dans 'La Stampa', Marco Tosatti, de son côté, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La défaite la plus retentissante, ce n'est pas Hillary Clinton qui l'a subie. Ce qui l'a subie, c'est une façon de faire du journalisme qui ne pourrait pas être plus éloignée de ce que devraient être les règles du jeu. Aux États-Unis - et chez nous - les médias ont sans vergogne pris parti en faveur des lobbies de pouvoir et d'intérêts conduits par Clinton.
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Pas seulement dans les commentaires : en dissimulant des informations qui auraient pu faire du tort à la candidate démocrate, en exaltant au maximum de tous les aspects négatifs possibles et imaginables de son rival, en insultant - comme racistes, semi-analphabètes, bigots et ainsi de suite - tous ceux qui ne soutenaient pas la responsable du désastre libyen et syrien, grande alliée des Saoudiens et du Qatar, et financée par eux.
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Et pourtant, beaucoup d'informations qui jetaient une lumière inquiétante sur Hillary, ses relations, ses cadavres dans le placard, circulaient librement sur les réseaux sociaux et plus généralement sur Internet. Elles n'étaient pas reprises par les journaux liés à elle et aux gens qui dans l'ombre manœuvraient les financements, les sondages et l'opinion publique.
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Mais, évidemment, les électeurs, eux, ont vu, lu et entendu. Et le bon sens, la théologie du moindre mal, a prévalu. Il serait intéressant, d'un point de vue sociologique, de pouvoir éclaircir quel rôle les réseaux sociaux ont joué dans la formation de l'opinion des électeurs. En dépit de la grosse caisse que les médias, aux États-Unis ont battue sans relâche pour Hillary.
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Deux observations : tout d'abord, cette campagne a marqué - au cas où il en était besoin - la fin du mythe du journalisme anglo-saxon par rapport au reste du monde ; comme pour la couverture de la guerre en Syrie, les médias ont montré leur incapacité à mener à bien un travail impartial.
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Mais aussi l'incapacité à faire leur métier, c'est-à-dire à saisir des éléments de doute et d'incertitude. Quelle crédibilité aura perdu, aux États-Unis et chez nous, une information aussi clairement peu fiable ?, conclut Marco Tosatti (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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De son côté, dans 'Causeur', Elisabeth Lévy écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voilà des années que les journalistes observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables », l’engueulent pour ses votes lamentables et lui prodiguent des leçons de maintien pour élargir son esprit étroit. Peut-être avez-vous raté cette breaking news : au lendemain de l’élection de Donald Trump, Marine Le Pen et l’éditorialiste du Monde ont eu exactement la même analyse. « Ce n’est pas la fin du monde, c’est la fin d’un monde », a déclaré la première (qui peut remercier sa plume pour cette belle formule). « L’élection de Donald Trump est un bouleversement majeur, une date pour les démocraties occidentales.
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"Comme la chute du Mur de Berlin, comme le 11-Septembre 2001, cet événement ouvre sur un nouveau monde", écrivait pour sa part Jérôme Fenoglio, le directeur du Monde qui, pour l’occasion, avait sorti les grands mots. Bien sûr, la convergence s’arrête là, car le rêve de la patronne du FN est le cauchemar du journaliste (et de 95% de ses confrères). Or, avec l’élection du « très controversé Donald Trump », comme on l’appelle désormais sur France Inter, ce rêve et ce cauchemar ont effectivement acquis une nouvelle consistance. Dans le nouveau monde dont on nous annonce l’avènement, Marine Le Pen aura probablement beaucoup plus de pouvoir que Jérôme Fenoglio.
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Et quoi qu’on pense de l’ascension annoncée de la première, on peut trouver quelques vertus à la déconfiture du second et de sa corporation. Voilà des années que Fenoglio et ses congénères observent le plouc occidental avec mépris et suffisance, qu’ils dénoncent ses manières « déplorables » comme dit Hillary Clinton, l’engueulent pour ses votes lamentables et  lui prodiguent en toute occasion des leçons de maintien destinées à élargir son esprit étroit, à désodoriser ses idées nauséabondes et à aérer ses peurs rances. Et voilà des années que le populo affirme avec constance qu’il ne veut pas du monde mondialisé et ouvert à tous les vents qu’on lui présente comme son avenir inéluctable.
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Le plouc qu’on appelle également petit blanc bien qu’il ne le soit pas toujours, veut des frontières à l’intérieur desquelles il pourra faire peuple en conservant ses traditions et ses petites manies. Certes, comme on le répète sur France Inter, Trump n’a pas été élu par les seuls ouvriers de l’Amérique périphérique, mais aussi par une Amérique blanche, aisée et conservatrice, bref  c’est un vote réactionnaire a conclu une journaliste soulagée. Il y a sans doute plus de gagnants de la mondialisation parmi les électeurs de Trump que parmi ceux de Marine Le Pen ou du Brexit, peut-être parce que la place dans le processus de production ne dit pas tout d’un homme. Et que, si la demande de réassurance nationale s’accroît à mesure que le revenu baisse, elle n’est pas réductible à un facteur économique.
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Le populo est populiste, se lamentent cependant les bonnes âmes qui ont renoncé à sauver le prolétariat ou plutôt en ont élu un nouveau. Alors, pour taper sur la tête des bonnes âmes ou au moins se la payer, le populo utilise, comme le disait Muray, le gourdin qu’il a sous la main, ici Trump, là Brexit et demain, peut-être Marine. Et tant qu’il ne trouvera pas de gourdins plus convenables, il se contentera de ceux-là qui ont au moins l’avantage de faire peur aux bien-pensants, qu’ils soient lecteurs du Monde ou du New York Times où une internaute confessait hier ne rien comprendre au pays où elle vit. Ça c’est sûr et c’est bien le problème. Quelqu’un qui a suivi la campagne à travers ces estimables journaux n’avait aucune chance de comprendre son issue.
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Je ne sais pas si on a raison d’avoir peur de Donald Trump dont certains de mes amis ne retiennent que le programme keynésien à la Roosevelt, comme si la colère anti-establishment dont il est le porte-parole devait nous faire oublier ses farces et attrapes en tout genre. En tout cas, à l’inverse de Barack Obama qui, accueilli tel le messie, ne pouvait que décevoir, Trump ne pourra nous décevoir qu’en bien. Je sais en revanche que, populiste, au-dessus de 50%, ça devient populaire. Ah oui, Hitler en 1933 aussi. Mais c’est un curieux syllogisme de déduire de la victoire relative du futur Führer dans une élection formellement démocratique que tout vainqueur qui nous déplairait est un héritier d’Hitler. Il y a quelques jours, Le Monde se désolait de ce qu’une partie des Français (suivez mon regard) n’adhérât plus au système démocratique et demandât de l’autorité, comme si les deux étaient antagonistes.
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Et les commentateurs qui, de Londres à New York, de Paris à Berlin, dénoncent avec constance les résultats des urnes, ne sont-ils pas  en rupture de démocratie ? Est-il bien démocratique d’afficher son mépris pour le cochon de votant ? « Trump se vautre dans le triomphe », titre aujourd’hui le New York Times sans le moindre égard pour les millions d’Américains qui l’ont choisi. Des populistes vous dit-on. Seulement, dans cette démocratie que les journalistes chérissent tant, un mauvais électeur pèse autant qu’un bon (aux Etats-Unis, un petit correctif fait remonter les ploucs). On l’a répété en boucle, sans en tirer la moindre conséquence : médias, analystes, sondeurs, se sont plantés en beauté.
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Ils n’ont rien vu venir, parce qu’au lieu de chercher à comprendre, ils s’efforcent de nier ce qui leur déplaît et de rééduquer ceux qui leur désobéissent. Le vote Trump est un bras d’honneur à  ceux qui prétendent savoir, à commencer par les journalistes. Ce qui signifie qu’eux et les autres prêchi-prêcheurs sont au moins en partie responsables du désastre qui les désole. Or, depuis hier, au lieu de se livrer à une salutaire autocritique et de se demander pourquoi ils ne comprennent rien aux sociétés dans lesquelles ils vivent, ils trépignent et redoublent de remontrances à l’égard des électeurs trumpistes. Désolée chers confrères et autres guides d’opinion, mais vous ne guidez plus grand-chose. Et le vent de panique qui souffle sur le quartier général est un spectacle plus réjouissant que celui de votre ancienne superbe, quand vous vous plaisiez à brûler quelques dissidents pour l’exemple.
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Aujourd’hui, vos bûchers ne brûlent plus et vos piloris n’intéressent plus personne, tant mieux. L’ennui, c’est que nous allons tous payer le prix de l’incroyable suffisance avec laquelle depuis des années, vous ignorez les aspirations de ceux qu’Orwell appelait les gens ordinaires, conclut Elisabeth Lévy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-les-pitoyables-se-sont-bien-venges
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http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/trump-les-medias-en-accusation.html
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http://www.causeur.fr/trump-lepen-populisme-medias-brexit-40999.html
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Ces médias qui se foutent des Français

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Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les médias ont choisi : pour la France, ce sera Alain Juppé ; pour les Etats-Unis, ce sera Hillary Clinton. Mais la machine propagandiste ne s’arrête pas là. Samedi soir, dans On n’est pas couché (France 2), chacun a tenu à se féliciter, avec la ministre du logement, Emmanuelle Coste, de la politique d’accueil pour tous du gouvernement et de sa décision de poursuivre dans cette voie impensée. Durant cette même émission, personne n’a jugé utile de relancer Magyp Cherfi (groupe Zebda) qui a assuré, parlant du tueur de Montauban et de Toulouse, Mohamed Merah : "On a le devoir d’une empathie".
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Laurent Ruquier, qui ne fait pas mystère de ses opinions pour la gauche forcément généreuse et éclairée, est devenu un personnage incontournable de la pensée médiatique. France Inter, autre service public, demeure pareillement la voix officielle du conformisme léthargique ; je n’ai jamais été invité à y débattre. Après l’élection de François Hollande en 2012, ma participation à C dans l’air (France 5) a été rapidement suspendue. Pour de nombreux jeunes journalistes de l’audiovisuel, Edwy Plenel, patron de Médiapart, est un modèle à suivre, en dépit de ses alliances avec l’islam totalitaire. Ce sont ces médias grégaires, soumis au confort moral du politiquement correct, qui espèrent faire encore la pluie et le beau temps.
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Cependant, leur apparente force cache une faiblesse, qui est celle du pouvoir plus généralement : ils ne voient plus passer les trains. Comme les hommes politiques, les commentateurs labellisés se parlent entre eux, s’imitent, se suivent, s’auto-congratulent, s’auto-protègent, se chamaillent pour la forme. Mais ils se coupent de cette France qui ne se sent plus représentée. Un gouffre les sépare de plus en plus d’une opinion rebelle. L’engouement médiatique pour Juppé et son centrisme fade promeut un candidat ayant toutes les caractéristiques qui plaisent au Système. Mais c’est justement la légitimité du Système qui est en jeu, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/10/ces-medias-allies-dun-systeme-.html
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Calais. Les médias nous montrent 3 mineurs pour cacher l’immense majorité des clandestins adultes (Vidéo)

Via  :

ENFIN a trouvé les 3 seuls enfants de Calais, devant les caméras des médias. ça ferait rire si ce n'était un pur scandale !

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"Ceci est la réalité du camp. Ils ne viennent pas de Syrie. Ils viennent du Soudan et d'Afghanistan. Et ça c'est ce que les médias vous montrent : les 3 enfants du camp."

La chroniqueuse éclate de rire devant l'ampleur de la manipulation.