Ali Juppé – Le Retour ?

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Michel Garroté - C'est à la fois ridicule et hallucinant : une tribune, signée par plusieurs dizaines de députés LR, tribune appelant au retour d'Alain Juppé, est en cours de finalisation, et, elle demande donc ainsi, au maire de Bordeaux, de faire son retour dans la partie (voir premier lien vers source en bas de page).
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A ce propos, le chroniqueur Yves Daoudal, sur son blog, écrit notamment (extraits remaniés et adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page) : Il se dit partout que le 'plan B' pour Les Républicains, c’est Alain Juppé. Et l’on tartine sur le sujet, et l’on va demander aux Bordelais de la rue ce qu’ils en pensent.
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Yves Daoudal : Pas une fois je n’ai entendu rappeler que Juppé fut condamné, pour prise illégale d’intérêts dans une affaire d’emplois fictifs, à 14 mois de prison et un an d’inéligibilité, qu’il dut abandonner son siège de député, abandonner la mairie de Bordeaux et abandonner la présidence de l’UMP, pour s’exiler au Québec.
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Yves Daoudal : Si je comprends bien, il est plus grave d’être soupçonné [Fillon] que d’avoir été condamné [Juppé]. Et les soupçons qui pèsent sur Fillion font automatiquement oublier les preuves qui ont fait condamner Juppé. Curieuse amnésie, conclut Yves Daoudal (fin des extraits remaniés et adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.europe1.fr/politique/affaire-penelope-fillon-une-tribune-en-preparation-pour-proposer-juppe-en-recours-2967491
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http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2017/02/02/alain-juppe-5906325.html
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L’autre Face de Fillon

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Michel Garroté - Je suis personnellement content que Fillon ait gagné. En fait, je suis surtout content qu'il ait gagné contre Ali Juppé que j'ai toujours trouvé détestable. Voici que selon un sondage Odoxa, publié ce mercredi 30 novembre 2016, François Fillon est en tête du classement des personnalités avec 37% d'opinions favorables. Par ailleurs, toujours selon Odoxa, Manuel Valls, avec 31% d'opinions favorables, a une cote de popularité très supérieure à celle de François Hollande du Flanbistan qui lui plafonne à 17%. On trouve Emmanuel Macron à 35%, tout de même...
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Cela dit, 68% des Français ont une opinion défavorable de Valls et 83% ont une opinion défavorable de Hollande. Selon un autre sondage Odoxa, Manuel Valls ferait un meilleur candidat que François Hollande lors de l'élection présidentielle, que ce soit pour les Français dans leur ensemble ou pour les seuls sympathisants de gauche. Bien. Mais quelle est l''autre Face de Fillon ? Qu'a-t-il dit dans le passé ? Que dit-on de lui, à droite, aujourd'hui ? Quelle est l'autre Face de Fillon ? "The dark side of de moon"...
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Fillon dans Le Nouvel Observateur du 22 juin 2008 : "Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en France".
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Fillon en 2011 sur RMC : "La France n’est pas fermée, écoutez : 200'000 autorisations de séjour par an Jean-Jacques Bourdin. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente".
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Ce qu'on dit de Fillon, à droite, aujourd'hui :
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Patrick Buisson : "La France de François Fillon n’est pas la France en souffrance des catégories populaires. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle pour la droite. La bonne, c’est que la droite redevient la droite en se libérant partiellement de l’hégémonie idéologique de la gauche avec l’écrasante défaite de Juppé. La mauvaise, c’est que la droite ne semble pas en mesure pour l’instant d’élargir sa base sociologique. Il [Fillon] a été porté par un électorat conservateur et catholique qui n’était pas du tout tenté par le vote Le Pen compte tenu de ses positions sociétales. L’élection de Fillon ne dit rien sur le comportement des 20 millions d’électeurs de la 'France périphérique' qui feront l’élection présidentielle. Et pour cause : ceux-là ne sont pas déplacés dimanche".
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Henri Guaino : "C'est le candidat [Fillon] d'une droite qui n'a aucune générosité, aucune humanité. C'est une très bonne nouvelle pour le Front national parce qu'avec un programme pareil, les classes populaires et les classes moyennes ne vont pas aller voter pour cette droite-là".
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Bernard Antony, membre de l’Institut du Pays Libre : Je précise tout de même que, si l’élection de Fillon n’avait pas, à l’évidence été assurée, je me serais peut-être déplacé dimanche, considérant que Juppé était vraiment le pire futur président de la République que la droite pourrait élire, c'est-à-dire le plus idéologiquement, politiciennement et démagogiquement pervers. Sans parler de sa hautaine suffisance. Exit donc Juppé et tant mieux.
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Pour ce qui est de Marine Le Pen et de François Fillon, avec mes amis de l’Institut du Pays Libre, nous attendrons pour leur attribuer une note de classification politique déterminant notre choix, de voir leurs campagnes se développer et leurs programmes se préciser. Bien sûr, on pèsera aussi à cette fin leur action politique de jadis, au gouvernement pour l’un et au Parlement Européen pour l’autre.
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Mais on ne négligera pas non plus le facteur important des personnages essentiels dont ils s’entoureront ou se sépareront. Je suis donc parmi ceux, très nombreux je crois, qui se situent dans une authentique droite de conviction (pour la vie, la patrie, la justice sociale), qui attendent de Marine Le Pen qu’elle en finisse avec la mauvaise ligne philippotarde, ajoute Bernard Antony.
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Hilaire Crémiers (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le vote Fillon a rallié toute une France que tout le système politico-médiatique voudrait ne plus voir apparaître. Il est le signal d’une dynamique nouvelle. Toute la question est de savoir si elle pourra aboutir. La droite catholique a voté. Tout le monde en convient. C’est le signe le plus clair des primaires de la droite. Suivant la rumeur qui s’amplifia soudain dans le corps électoral, selon aussi les consignes données sur les réseaux sociaux et sous des instigations qui se devinent, elle s’est portée sur François Fillon. Il s’agissait de faire barrage à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy : le vote utile, comme on dit toujours. Tout aussi bien ces voix auraient pu se porter sur Jean-Frédéric Poisson, quant aux convictions profondes. Il était le seul « affiché » catholique ; le mécanisme institutionnel est tel qu’il rend impossible un vote franc et massif de conviction.
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Les électeurs en sont réduits à faire un choix « contre ». Mais il est certain que derrière un tel vote, il y a un choix « pour ». « Pour » l’ordre, « pour » une restauration de l’autorité et des libertés, « pour » la vie, « pour » les familles, « pour » un redressement. Et ce vote « pour » a fait peur aux tenants du système, mot simple mais qui n’est équivoque pour personne. La pression dès la fin du premier tour a recommencé à s’exercer. Après le second tour il est à prévoir que ce sera pire et plus sournois. François Fillon est sommé à chaque instant, qu’il le veuille ou non, de s’expliquer sur l’avortement, sur les droits de la femme, sur ses liens supposés avec la droite catholique, voire avec l’extrême droite, sur son amitié avec Poutine, sur son libéralisme qualifié de radical.
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On feint de croire Fillon en rupture avec le système. Il a beau dire que ce n’est pas le cas, confirmer qu’il a voté toutes les lois sur l’avortement, celles qui vont le plus loin, ajouter qu’il n’est pas question pour lui de remettre en cause la loi Taubira, préciser qu’il ne touchera pas à l’organisation sociale, il est soupçonné d’intentions perverses par tous les défenseurs patentés des « valeurs républicaines ». Les chiens aboient et vont aboyer encore plus fort. Il devra de plus en plus attester publiquement de sa soumission aux normes de la classe politique et médiatique. Lui sera refusée même la réserve la plus intime sur ses convictions les plus personnelles, philosophiques comme il dit, ou religieuses. à ce prix il sera le candidat de toute la droite ou prétendue droite et du centre. Es-tu « catho » ou non ? Es-tu « républicain » ou non ? Telle est encore aujourd’hui la vraie question. C’est intéressant de le noter.
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En dépit de tous les ralliements cléricaux à la République. Nos institutions n’en sortent pas et c’est la raison, la seule et vraie raison, pour laquelle Juppé était placé en tête dans les prévisions du premier tour. Tout le monde le pensait tant c’était l’homme des appareils et des habitudes du système. Les pronostics ont été déjoués, manifestation une fois de plus éclatante de l’appel profond d’une France humiliée et outragée vers l’homme d’État attendu pour une vraie rupture et qui, lui, ne décevrait pas. Tel est le sens du vote Fillon. Qui ne le sait, mais qui ose le dire ? Lui-même, cerné qu’il va être, que peut-il faire ? Faire était le titre de son opuscule de campagne. Mais faire quoi au juste ? S’il doit d’abord adhérer à toutes les inepties qui font le contrat social de la politicaillerie au pouvoir et s’abaisser devant les criailleries des médias, s’il ne peut réclamer une vraie politique familiale, réanimer une morale publique, dire « non » à l’Europe de Maastricht et de Lisbonne, renouer avec notre histoire nationale ? N’a-t-il pas déjà trop acquiescé ? Un chef de l’État doit, d’abord, être libre.
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C’est la première chose qu’il eût fallu déclarer à la primaire. Au lieu de discuter sur l’âge auquel un enfant doit être orienté. Ce que vit la France est typique. Tout est fait pour que Fillon ne soit un « dur » qu’en apparence. L’idée est de faire en sorte qu’il soit trop lié au système pour se permettre de rompre avec lui. Or, les primaires ont révélé une France en réalité très « à droite » selon les classifications habituelles des analystes politiques, c’est-à-dire de plus en plus soucieuse de son identité historique, attachée à ses familles, alors que tout est entrepris pour les démolir, inquiète pour son patrimoine, pour ses villages, sa ruralité, ses industries, pour la convivialité de ses villes, pour sa défense et sa sécurité, cherchant un avenir dans un ordre retrouvé. Fillon a donné l’impression de partager ses manières de voir et de sentir. Il a rallié naturellement toute cette France qui croit encore en la France.
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Mais c’est cette France que tout le système politico-médiatique ne veut plus voir apparaître ; il la pensait morte et enterrée. Elle ne l’est pas ; elle ne l’est jamais. C’est un très bon signe. Fillon devrait normalement en faire partie, ne serait-ce que par ses attaches familiales. Le vote en sa faveur n’est dû qu’à ce sentiment. La contrainte du mécanisme institutionnel risque de tout fausser. Déjà, sur le plan public – et pour avoir la paix –, il a remisé tout ce qui aurait pu le distinguer fondamentalement des autres. Il a si bien compris, senti même l’impasse où le mènent de telles élections, trop partisanes pour lui donner les coudées franches, qu’il se contente d’axer sa volonté de réforme essentiellement sur l’économie. Alors qu’un Trump a réussi à obtenir une liberté d’action, Fillon sait très bien comment et pourquoi il sera contrecarré. Il connaîtra très vite les limites de sa stratégie : tous ses projets seront bloqués, aussi bien à la base qu’au sommet, du côté européen comme du côté prétenduement social français.
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D’autant plus qu’il est maintenant probable qu’il sera le candidat républicain face à Marine Le Pen et qu’après avoir droitisé son discours, il sera obligé de le gauchir. D’où, pour se distinguer et pour tenter de se libérer, sa volonté de procéder par ordonnances sur ses priorités. Imagine-t-on les difficultés qu’il va rencontrer ? Un État en faillite, des administrations qui n’obéissent plus, une Europe qui lui mettra des bâtons dans les roues, un esprit public qui se salira et qui ne correspondra plus à l’élan patriotique et pur qui l’a soutenu aux primaires, l’immigration sauvage, le terrorisme islamique et, pire que tout, un monde politicien et médiatique assoiffé de pouvoir et de vengeance.
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Guillaume Bernard dans son livre La guerre à droite aura bien lieu (Desclée de Brouwer), montre parfaitement ce qu’il appelle « le mouvement dextrogyre », c’est-à-dire ce besoin d’ordre, de sécurité, d’autorité, qui repousse maintenant vers la gauche les idées et les mouvements politiques dont l’inspiration puise encore aux sources des vieilles idéologies du xixe et du xxe siècles. Robert Ménard, le maire de Béziers qui, lui, n’a peur de rien, dans son Abécédaire de la France qui ne veut pas mourir (Pierre-Guilaume de Roux) explicite en termes simples et clairs les mesures sages qui s’imposent de toute évidence aujourd’hui, en réduisant les fausses objections à ce qu’elles sont en réalité : des « mots » qui permettent à des politiciens, à des journalistes, à des fonctionnaires sans responsabilité réelle, de faire semblant d’exister. Fillon ou pas Fillon, le jour viendra du choix crucial : « pour » ou « contre » la France, conclut Hilaire Crémiers (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Guillaume Thieulloy dans Les 4 Vérités : Ce qui est plébiscité, c’est donc une ligne politique de libertés économiques et de conservatisme social. Il est évidemment très discutable que François Fillon incarne réellement cette ligne politique, lui qui a grandi dans l’ombre de la Chiraquie. Mais, en politique, les images comptent autant, sinon plus, que la réalité. Et il n’y a guère de doute que c’est cette ligne qui l’a emporté, le 27 novembre. Il faut ajouter aussi que le profil sérieux et enraciné de François Fillon a beaucoup joué – à la fois pour le distinguer d’un Nicolas Sarkozy, virevoltant trop souvent d’une prise de position à son contraire, et d’un Alain Juppé, chantre d’une « identité heureuse » à laquelle les Français ne croient plus guère.
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Ajoutons à cela que les primaires se sont relativement bien passées. J’avoue que je pensais que les attaques seraient beaucoup plus brutales entre les différents candidats et que, par conséquent, il serait beaucoup plus difficile de « recoller les morceaux ». Mais, là, les conditions sont optimales pour François Fillon : les débats ont été assez sereins (à l’exception de quelques attaques un tantinet surréalistes entre les deux tours), la participation a été élevée et le score du vainqueur est sans appel au premier comme au deuxième tour. Tout devrait donc favoriser le rassemblement. Après ce succès, on pourrait donc penser que la droite est en ordre de bataille pour la présidentielle et les législatives, qu’elle a désormais un programme et un champion.
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Cependant, la gauche a ceci de remarquable que, même battue largement, elle ne désarme jamais et prétend faire endosser son programme par le vainqueur. En l’occurrence, dès le 27 novembre, plusieurs voix – notamment autour de Jean-Christophe Lagarde, d’autres dirigeants centristes ou d’anciens soutiens d’Alain Juppé – se sont élevées pour réclamer un infléchissement du programme. C’est évidemment absurde. Si François Fillon l’a emporté, c’est pour appliquer son programme et non celui d’Alain Juppé. Mais c’est une tentation que beaucoup vont sans doute relayer, dans les prochains jours, dans le propre camp de M. Fillon. Plusieurs scénarios sont donc possibles à l’heure où j’écris ces lignes.
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On peut imaginer que M. Fillon, heureux de sa victoire, tende la main au centre, voire aux fameux « déçus du hollandisme », pour bâtir la mythique « France apaisée », et reproduise l’erreur sarkozyste de l’ouverture à gauche. Auquel cas, il peut perdre en 2017 – et, en tout cas, ayant déçu, il sera sèchement battu en 2022. On peut aussi imaginer que le Front national renchérisse sur la ligne que certains de ses élus ont défendue sur les réseaux sociaux entre les deux tours de la primaire en dénonçant un « ultra-libéral » et un « ultra-conservateur ». Ce serait, cette fois, suicidaire pour le FN. La candidature Fillon est clairement un danger pour ce dernier.
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Sa seule chance est de l’attaquer « sur sa droite », en demandant pourquoi nous devrions faire confiance à un homme qui doit être solidaire du bilan des quinquennats Chirac et Sarkozy, puisqu’il en a été plusieurs fois ministre et Premier ministre. Attaquer François Fillon sur sa gauche, en « surfant » sur la critique du PS et des médias du système, aura l’effet exactement inverse, en crédibilisant une alternance « radicale » avec l’élection de François Fillon. Et donc siphonnera l’électorat FN, déjà déboussolé par bon nombre de déclarations et de symboles contradictoires.
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Le fait de proclamer que l’islam est compatible avec la république, comme l’a récemment déclaré Marine Le Pen ; de comparer la défense de la famille à la culture du bonsaï, comme le fit naguère Florian Philippot ; ou de remiser les questions identitaires au second plan, loin derrière les préoccupations économiques et sociales, sont déjà, me semble-t-il, des fautes politiques. Attaquer François Fillon comme « trop à droite » serait dévastateur. La course au centre, qu’elle soit le fait de François Fillon ou de Marine Le Pen, serait, en tout cas, un suicide électoral, ajoute Guillaume Thieulloy.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-sens-du-vote-Fillon
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http://www.les4verites.com/
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Ce que la victoire de Fillon impose à Marine Le Pen

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Michel Garroté - Ali Juppé est politiquement mort. C'est bien fait pour lui, na ! Après le mea culpa de Mutti Merkel sur l'immigration mahométane de masse, après le Brexit, après la victoire de Trump, apès le réveil de certains pays d'Europe centrale, orientale et du sud-est (Autriche, Hongrie, Pologne, certains pays des Balkans, etc.),  voilà que François Fillon - qui a tenu un langage clair et courageux - sera sans toute le prochain président de la République. Les peuples auraient-ils retrouvé leur conscience et leur désir de vérité ? L'avenir nous le dira. En attendant, la victoire de Fillon, c'est aussi la défaite cinglante de la caste politico-médiatique parisienne et du show-business gauchiste.
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Selon Karim Ouchikh, Président du SIEL, Conseiller régional Île-de-France (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Avec 68 % des suffrages exprimés, François Fillon a très largement remporté les primaires de la droite et du centre.
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Pour autant, cette large victoire remportée auprès des électeurs de droite ne doit pas nous faire oublier que François Fillon fut, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’un des artisans du déclassement de la France : avec l’adoption du traité de Lisbonne et le retour de notre pays dans le commandement intégré de l’OTAN, il a accentué notre dépendance européenne et consolidé notre assujettissement aux Etats-Unis ; avec la sanctuarisation de l’espace Schengen et la déstabilisation de la Libye, il a organisé les conditions objectives du chaos migratoire qui frappe brutalement notre continent ; avec la politique de libre échange imposée par les institutions de Bruxelles, il a accéléré la désindustrialisation de notre pays et œuvré au démantèlement partiel de nos services publics.
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François Fillon a fait la démonstration de sa capacité certaine à capter puissamment un vote conservateur et identitaire qui séduit largement, y compris parmi les électeurs du FN : si Marine Le Pen néglige cette nouvelle donne politique, l’OPA sarkozyste réalisée en 2007 sur l’électorat frontiste peut fort bien se reproduire, conclut Karim Ouchikh (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Florian Philippot a-t-il fait perdre trois ans à Marine Le Pen ? C'est ce que pense Philippe Cristèle sur Boulevard Voltaire (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Depuis trois ans, la ligne Philippot règne sans partage à la tête du Front National. La rupture a été assumée au moment de la Manif pour Tous et ne s’est pas démentie depuis. Positionnement ouvert (c’est-à-dire libertaire) sur les mœurs, gauchisation du discours au nom de l’anti-Système, mise en sourdine de la ligne identitaire pour essayer de faire propre sur soi.
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Le résultat aujourd’hui, c’est que l’électorat, qui rêve d’une droite enracinée, décente, s’est trouvé un champion avec François Fillon, et rien n’indique qu’il ne le lâchera d’ici le cycle électoral de 2017. La seule carte qui reste à jouer (à Marine Le Pen), c’est celle de l’immigration, de l’identité et de la sécurité. Mais alors il faudra parler comme Trump, et pas comme Juppé, conclut Philippe Cristèle sur Boulevard Voltaire (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Post-scriptum : Manuel Valls franchit la ligne rouge en déclarant dans le 'JDD' qu’il n’exclut pas de se présenter - face à François Hollande - à la primaire du PS en janvier 2O17. Valls met ainsi le feu aux poudres et déclenche une crise de régime inédite. Plusieurs ministres et fidèles de François Hollande pressent le président de mettre fin sans attendre aux fonctions de Valls à Matignon.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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lesalonbeige.blogs.com
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http://www.bvoltaire.fr/philippechristele/ligne-philippot-trois-ans-de-perdus,295989
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Effet Trump – Nouvelle ère pour la France ?

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Michel Garroté - Je lis dans la presse les titres ridicules que voici : "Un piratage a-t-il fait élire Donald Trump ?". "Comprendre les soupçons de fraude électronique". "Un recomptage (sic) des voix est-il encore possible ?". "Comment Hillary Clinton pourrait encore battre Trump ?". Fort heureusement, j'ai également lu, sous la plume - pleine d'humour - de Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur, un article sur Fillon, Juppé, Poisson & Consorts : "Catho intégriste, homophobe, quasi-antisémite : demandez le Fillon nouveau ! Pris de panique, les juppéistes multiplient les calomnies" (voir premier lien vers source en bas de page). Ma journée n'a donc pas été gâchée : merci à Daoud Boughezala. Ci-dessous, je publie, plus sérieusement, les extraits d'une chronique de François Teutsch parue sur Boulevard Voltaire ; et les extraits d'une chronique parue sur 'Le Salon beige'.
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Les causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson :
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Sur Boulevard Voltaire, François Teutsch, à propos des causes de l'échec de Jean-Frédéric Poisson, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Poisson a fait une bonne campagne : sur un créneau minuscule – celui de la droite des valeurs et du refus des compromissions -, il a exposé clairement quelques idées simples en refusant tout à la fois le politiquement correct et l’éparpillement dans des détails. En cela, il a l’étoffe d’un chef : donnant la direction. Il a également donné de la visibilité à ses idées, alors que l’homme était presque inconnu en dehors des cercles restreints de la droite de conviction.
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Mais la cause principale de son échec est ailleurs. Elle est dans la lâcheté de la bourgeoisie catholique française qui préférera toujours l’allègement de sa feuille d’impôt au combat pour les valeurs. Dans sa frivolité qui lui interdit de pousser la réflexion au-delà de ce qu’il est convenable de penser. Dans son inconséquence qui lui fait déplorer la marchandisation de l’humain tout en adhérant à l’idéologie libérale mondialiste. A-t-elle compris que la mondialisation aboutit à la dissolution de tous les liens sociaux pour ne faire des individus que des monômes isolés ?
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A-t-elle imaginé une seule seconde qu’il pourrait exister un lien entre la technodictature européenne et le délitement d’une société ? Voit-elle même ce délitement, aveuglée par le conformisme dont elle est un des vecteurs principaux ? Pour sa première déclaration de finaliste, François Fillon - pour qui ces bourgeois ont voté en masse - est apparu tel qu’il devra être durant les cinq prochaines années : soumis à Bruxelles. Poisson est souverainiste : rien que cela a fait fuir nombre de bien-pensants. Et on constate que beaucoup des sujets majeurs abordés par Jean-Frédéric Poisson sont aujourd'hui sous les feux de la rampe : avortement, loi Taubira, la famille, les rapports avec la Russie et la Syrie, ajoute François Teutsch (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Trump - une nouvelle ère politique :
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De son côté, un chroniqueur occasionnel du 'Salon beige', cité par Michel Janva, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Malgré les vibrations, les déformations et les émanations de gaz, une éruption volcanique reste difficile à prévoir,  parce que les mécanismes dynamiques des volcans, tout comme leur structure, sont en général mal connus.  Ce phénomène semble applicable à la politique, tant le monde politique et médiatique, avec ses experts et autres sondeurs, se montre totalement incapable de prévoir dans quelle direction  soufflera le vent de l’Histoire. Rares sont en effet les observateurs à avoir prévu la chute du mur de Berlin et plus rares encore sont-ils à avoir pronostiqué la victoire de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
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La politique est certes une science, mais on oublie trop souvent qu’elle se décline aussi comme une sagesse et un art. Les signes avant-coureurs étaient pourtant nombreux, depuis les années 90, tant les présidences américaines se sont révélées désastreuses pour le peuple américain : un Bush père belliqueux, un Clinton empêtré dans des scandales politiques et sexuels, un Bush fils dépassé par les crises internationales créées par son père, un Obama en représentation permanente. Résultat, la classe moyenne américaine fond comme neige au soleil (elle ne constitue plus que 51% de la population en 2016 contre 61% en 1971) et près de 90 millions d’américains sont dans la pauvreté ou au bord de la pauvreté.
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Dans le même temps, la dette publique américaine approche les 20'000 milliards de dollars (avec un accroissement de 1000 milliards de dollars par an sous la présidence Obama), alors que le déficit budgétaire des Etats-Unis connait un bond de 35% de 2015 à 2016 et que l’immigration clandestine demeure incontrôlée (plus de 11 millions d’immigrés clandestins squattent le sol américain). Sur le plan extérieur, la situation est tout aussi calamiteuse : les Etats-Unis, depuis 2001, ont dépensé 1600 milliards de dollars et perdu près de 7000 hommes, 58'000 étant par ailleurs blessés. L’ensemble du Proche et Moyen-Orient est durablement déstabilisé et le ressentiment né de l’aventurisme belliqueux des Etats-Unis et de ses alliés est la source d’un terrorisme durable.
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Quant aux relations avec la Russie, tout ce qui a été entrepris pour tenter de la déstabiliser, avec l’objectif d’isoler les Russes sur le plan international, a piteusement échoué. Poutine fait de la politique pendant qu’Obama posait pour les caméras. Dans un pareil contexte, comment s’étonner de la rencontre entre le peuple américain, las des combines et mensonges de l’establishment, avec un Donald Trump patriote et passionné, développant de manière innée un incroyable instinct politique ? Un Trump préconisant la protection de l’emploi américain, tant par un protectionnisme adapté vis-à-vis de ses partenaires étrangers, que par la lutte contre la main d’œuvre clandestine et déloyale.
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Un Trump souhaitant renouer des relations diplomatiques apaisées avec la Russie et s’interrogeant sur le sens de l’engagement militaire américain aux quatre coins de la planète. Si Donald Trump est devenu, au grand dam de l’idéologie dominante, le 45e président de l’histoire des Etats-Unis, c’est avant tout parce que l’homme se montre pragmatique et que son discours est cash. Des traits de caractère d’ailleurs partagé par une certain Vladimir Poutine. Et en France : qui ? A quelques mois de l’élection présidentielle, le jeu des partis fait émerger trois personnalités : Alain Juppé, François Fillon et Marie Le Pen.
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Les deux premiers appartiennent aux droites orléanistes et bonapartistes et ont déjà gouverné ; Juppé a été Premier ministre entre 1995 et 1997, Fillon a également été Premier ministre entre 2007 et 2012, sous l’autorité du Président Sarkozy. Ce ne sont donc pas des hommes neufs et leurs expériences respectives ont montré les limites et les lourdes carences de chacun d’entre eux. Marine Le Pen s’inscrit dans la tradition de la droite légitimiste ou originelle, mais la pasteurisation des idées nationales qu’elle a souhaitée se trouve désormais en inadéquation avec l’évolution constante de l’opinion publique française, tournée vers les thématiques de droite et la place dès lors dans un positionnement bonapartiste.
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Les thèmes de la fiscalité outrancière, de la liberté d’entreprendre, de la défense de la famille, de l’arrêt de l’immigration, axes majeurs de toute politique dextrogyre, sont abandonnés au profit de la défense de la laïcité, de celle de la souveraineté (sans comprendre que sans identité, la souveraineté est vaine), du combat contre l’islamisation (simple conséquence de l’immigration de peuplement) ou de la sortie de l’euro (sur laquelle il reste à réaliser une minutieuse étude).  Marine Le Pen cultive des idées de moins en moins droitières et un langage de plus en plus aseptisé, répondant ainsi aux exigences du politiquement correct, qu’elle dénonce par ailleurs ; tout le contraire de Donald Trump.
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En conséquence, et le constat  est malheureux au regard de l’évolution politique de grandes nations comme les Etats-Unis ou la Russie, la France ne se trouve pas aujourd’hui en mesure de voir l’émergence d’un homme ou d’une femme politique charismatique et déterminé, aux convictions solides et affirmées, qui lui permettrait de prendre toute sa place dans le monde de ce début de XXIe siècle. Mais Balzac constatait déjà, hélas, que la France est un pays qui adore changer de gouvernement à condition que ce soit toujours le même, ajoute ce chroniqueur occasionnel du 'Salon beige' cité par Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/francois-fillon-juppe-sens-commun-41272.html
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http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/lourd-echec-de-jean-frederic-poisson-a-qui-la-faute,295293
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http://lesalonbeige.blogs.com
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Bonjour Monsieur Juppé

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Michel Garroté - J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire (dans "Bonjour Monsieur Fillon") : je reste persuadé que des électeurs de gauche vont voter pour Juppé au second tour de la primaire de LR (car légalement et techniquement ils en ont la possibilité), pour faire de Juppé le vainqueur de ces primaires et pour faire de lui le candidat LR (et peut-être le gagnant) aux présidentielles de 2017 (ce qui serait désastreux pour la France).
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Et n'oublions pas que le projet d'Ali Juppé est fondé sur l'idée d'une France islamophiloïde qatarisée ; alors que le projet de François Fillon contient certaines valeurs essentielles. Cela dit, il est vrai que ce ne sont que des projets en pleine campagne. Bonjour Monsieur Juppé : j'espère que vous allez perdre.
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A ce propos, Marion Maréchal-Le Pen déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Fillon nous pose un problème stratégique. Il est le plus dangereux pour le FN. Avec Juppé, ce serait plus clair. Nous aurions dû être alertés par les signaux qu’il a adressés aux catholiques et à la droite hors les murs, à la Manif pour tous en particulier. Nous ne l’avons pas vu, pas plus que les médias au demeurant (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Louis Vick déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le temps est compté pour Alain Juppé, mais la technique pourrait s’avérer payante. En dressant des épouvantails encore actifs pour une partie de l’électorat, en s’étant assuré le soutien préalable des populations immigrées par ses prises de positions (poursuite de l’immigration, soutien à l’UOIF), Alain Juppé pourrait remonter au second tour.
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Le premier épisode de la primaire l’a prouvé : dans un scrutin à faible participation ouvert à tous, le moindre déplacement électoral peut faire basculer les résultats. François Fillon l’a peut-être compris. Malgré les 44% obtenus dimanche dernier, il appelait le 22 novembre ses soutiens à poursuivre la mobilisation en vue du second tour (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Et de son côté, Ivan Rioufol déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Alain Juppé montre le vrai visage de cette fausse droite et espère le soutien de la gauche. En se rangeant aux arguments de la gauche pour contester François Fillon, il montre le vrai visage de cette fausse droite qui a toujours été plus préoccupée de plaire aux progressistes qu’à son propre électorat.
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L’aveuglement de Juppé face à l’islam radical est le vrai sujet. Juppé se plaint du sobriquet d’"Ali Juppé" que lui donne la "fachosphère", c'est-à-dire les sites non muselés par le Système. Mais il ne tient qu’à lui de rejoindre Fillon dans son combat contre le totalitarisme islamique, ce nouveau nazisme. Pourquoi n’en fait-il rien ? (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Enfin, Philippe de Villiers déclare : Juppé est un dhimmi. A Bordeaux, les musulmans l'appellent 'le bouclier de l'islam' (voir lien vers source en bas de page).
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Que dire de plus ? Rien ou presque rien. Ah, si : Bonjour Monsieur Juppé : j'espère que vous allez perdre.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.marianne.net/marion-marechal-pen-fillon-est-plus-dangereux-fn-100248085.html
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http://www.politiquemagazine.fr/juppe-reveille-la-meute/
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/primaires-alain-juppe-allie-de.html
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https://twitter.com/ReinformationRC/status/801370132660572160?ref_src=twsrc%5Etfw
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Vente de 72 avions de combat aux crapules du Qatar

OCI-2

   
Michel Garroté - Obama (il reste président jusqu'au 20 janvier 2017) et le Département d’État américain (Affaires étrangères) ont autorisé la vente de soixante-douze (72) avions de combat F-15 EQ au Qatar (ce califat qui finance les terroristes musulmans de l'Etat Islamique et ceux du Hamas) pour plus de 21 milliards de dollars. Désormais, le Congrès (Parlement) a 30 jours pour s’opposer éventuellement à la signature de ces contrats.
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L’aviation militaire qatarie va ainsi prendre une toute autre dimension. Actuellement dotée d’une dizaine de Mirage 2000 français, elle comptera, à terme, 24 Rafale français commandés en 2015 et soixante-douze F-15 EQ américains. Soixante-douze (72) F-15 EQ !!! Merci à Barack Hussein Obama, qui profite qu'il ne dégagera que le 20 janvier 2017 ; et qui d'ici-là, va continuer à saborder son pays et à servir ses maîtres islamiques (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.opex360.com/2016/11/20/les-lignes-dassemblage-des-f-15-des-f-18-sauvees-par-le-qatar-le-koweit/
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Premier Post-scriptum : Ayad Jamal Al-Din exhorte les Français à voter pour Marine Le Pen pour stopper « l’hégémonie du Qatar ». L’imam et parlementaire Ayad Jamal Al-Din, a lancé un appel aux électeurs français à voter pour la candidate du Front National afin de mettre fin à cette « alliance honteuse entre Paris et Doha ». « La France s’est malheureusement  transformée en pays vassal des cheiks médiévaux du pétrole et du gaz. La faute revient aux hommes politiques français corrompus » a lancé Ayad Jamal Al-Din qui a soutenu la candidature de Donald Trump. Pour lui, les autres candidats à l’Élysée, s’ils sont élus, vont continuer, comme les gouvernements antérieurs, à agir contre les intérêts de la France et pour les intérêts exclusifs du Qatar. Décidément, Ayad Jamal Al-Din vaut mieux qu'Ali Juppé...
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Deuxième Post-scriptum : Deux touristes qataries braquées près de Paris : un butin de cinq millions d'euros ! Leur véhicule a été contraint de quitter l'autoroute A1, fréquemment prise pour cible par les braqueurs, pour se garer près d'une station-service. Là, les malfrats ont fait main basse sur les effets personnels des deux victimes. Un braquage spectaculaire dont ont été victimes deux sœurs originaires du Qatar. « Des bijoux, des vêtements, des bagages - indique une source policière - pour un préjudice d'au moins cinq millions d'euros ». Pour une fois qu'en France ce sont des personnes musulmanes qui se font braquer... Et puis, cinq millions d'euros, c'est tout de même moins que les 21 milliards de dollars dépensés par le Qatar pour acheter soixante-douze F-15 EQ.
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Bonjour Monsieur Fillon

Fillon-2

   
Michel Garroté - "Farid Fillon d’Argenteuil et Ali Juppé de Bordeaux seront au second tour" (des primaires de LR), écrivait récemment - avec humour - Gérard Brazon,  responsable politique du Siel. "François Fillon doit-il appeler M. Trump pour le remercier ?", se demandait, il y a peu - avec humour lui aussi - Patrice Lemaitre, dans Nice-Provence. Dans la foulée, j'apprends que la grand-orientaliste vaudoue Christiane Taubira soutient Ali Juppé, ce qui me pousse - évidemment - à "soutenir" Fillon plutôt que Juppé (dans ce second tour de la primaire de LR ; qui se transforme gentiment en second tour de l'élection présidentielle de mai 2017 lors de laquelle je soutiendrai... allez savoir...).
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De plus, j'estime, à tort ou à raison, que le projet d'Ali Juppé est fondé sur l'idée d'une France islamophiloïde qatarisée ; alors que le projet de François Fillon contient certaines valeurs essentielles.
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Par ailleurs, je reste persuadé que des électeurs de gauche vont voter pour Juppé au second tour de la primaire de LR (car légalement et techniquement ils en ont la possibilité), pour faire de Juppé le vainqueur de ces primaires et pour faire de lui le candidat LR (et peut-être le gagnant) aux présidentielles de 2017 (ce qui serait désastreux pour la France). Bonjour Monsieur Fillon : faites attention, vous n'êtes malheureusement pas sûr de gagner....
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A ce propos, le chroniqueur du 'Figaro' Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page) : Le sort d’Hillary Clinton est promis, comme prévu, à Alain Juppé. Le candidat des médias et des sondeurs vient de trébucher au premier tour de la primaire de la droite et du centre. Sa défaite semble annoncée, dimanche, face à François Fillon qui a récolté hier 44,2% des voix (contre 28,5% à Alain Juppé et 20,6% à Nicolas Sarkozy). Le triomphe de l’ancien premier ministre s’inscrit en effet dans une dynamique révolutionnaire qui devrait se confirmer, à moins que la gauche ne se mobilise massivement pour soutenir Juppé. "J’ai décidé de continuer le combat", a annoncé hier soir l’ex-grand favori qui a, un temps, envisagé de jeter le gant. "C’est un combat, projet contre projet, qui s’engage". En prenant cette décision, Juppé accepte l’éventualité de fracturer définitivement Les Républicains, cette association bancale.
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Car si le libéralisme semble être un dénominateur plus ou moins rassembleur, les valeurs qui fondent la société sont une source de divergences irréconciliables. Les électeurs auront à trancher dimanche entre une conception assimilatrice et identitaire de la nation, défendue par Fillon, et une conception multiculturaliste et éclatée, défendue par Juppé. La Seine-Saint-Denis a d’ailleurs voté majoritairement pour ce dernier. C’est la droite profonde, catholique et provinciale, qui a décidé de s’assumer en soutenant Fillon et de son conservatisme libéral. Elle l’a préféré à Sarkozy, qui paye une lassitude de l’opinion, un comportement trop passionnel et des convictions mal arrimées. De ce point de vue, la déferlante réactive ressemble à celle qui a porté Donald Trump, même si le sarthois, élégant, discret, pudique, est l’antithèse du milliardaire.
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Sa défense de la Famille, sa proximité avec La Manif pour Tous (à travers Sens Commun), ses engagements pour les Chrétiens d’Orient, son combat contre le totalitarisme islamique sont des éléments qui ont donné du souffle à une campagne qui jusqu’alors était restée morne. Face à lui, Juppé est apparu indifférent à ces piliers civilisationnels, vus comme des obstacles à sa loufoque "identité heureuse", c’est-à-dire à une société ouverte à la négociation permanente avec l’islam conquérant et colonisateur. Ces deux mondes, qui cohabitent dans en même famille, vont s’affronter toute cette semaine. Le centrisme capitulard de Juppé et de ses alliés ressemble déjà plus à la gauche endormie qu’à la droite enfin réveillée, prête à résister, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir premier lien vers source en bas de page).
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Sur LCI (repris par fdesouche), Ivan Rioufol précise (extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page) : Alain Juppé, qui se présente comme un rassembleur de la droite et du centre, aurait intérêt à ne pas fracturer cette droite-là. Or, en caricaturant son adversaire, il se place dans le camp que pourrait ne pas renier la gauche qui se retrouve dans tous les éléments de langage que développe Alain Juppé (réactionnaire, homophobe, islamophobe, intégriste). Et je pense que ce sont des blessures qui resteront.
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Ce camp des Républicains, qui était déjà fragile dans cette pseudo-harmonie de façade, risque d’éclater si Juppé persiste dans cette course folle qui ne me paraît pas très argumentée. Ce que ne voit pas Juppé, c’est que Fillon est porté par un courant conservateur, une révolution conservatrice, et qu’il défend des Valeurs, or je n’entends pas le mot de Valeurs chez Juppé qui, lui, se contente de démolir ce que son concurrent est en train de vouloir construire.
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Juppé a attaqué Fillon sur l’avortement par flatterie, pour essayer de récupérer un vote prétendument progressiste qui fait de l’avortement l’étendard de toutes les libertés. Il se range à ce « Camp du Bien » qui se caricature tous les jours, n’apporte plus rien, et sans doute n’ira pas voter, ajoute Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir deuxième lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/11/fillon--juppe-deux-conceptions.html
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http://www.fdesouche.com/792459-les-republicains-risquent-declater-si-juppe-persiste-dans-cette-course-folle-ivan-rioufol#
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Le FN est-il une chance pour la France ?

NICE: Front National party summer convention

   
Michel Garroté - Je n'éprouve ni allégeance, ni allergie, à l'égard du Front National (FN). A supposer qu'il soit présent au second tour des présidentielles, je pense qu'il perdra, car hormis les électeurs du FN, tous les autres électeurs voteront pour le rival ou la rivale de Marine Le Pen (sans doute Juppé).
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A ce propos, voici une intéressante analyse critique de Marine Le Pen et du FN parue sur le blog de Guillaume Faye (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Voter FN et Marine Le Pen aux prochaines élections –présidentielle et législatives–  sera-t-il un vote utile, purement protestataire, ou sans aucun intérêt ? J’ai souvent critiqué le programme – officiel – socio-économique du FN, social–étatiste et passéiste, à mon avis faussement ”national” ou ”souverain”, dont les conséquences seraient contre–productives ; et regretté un certain recul de ce parti sur ses fondamentaux. Mais le désespoir comme l’idéalisme sont, en politique, inopérants. Le FN est très loin d’être parfait, mais serait-il moins imparfait que les autres ?
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Le FN, au moins, peut s’améliorer, parce qu’il est le seul à ne pas communier dans la vulgate idéologique dominante, alors qu’aucune autre formation politique n’est perfectible parce que toutes y adhèrent. Il bénéficie encore du plus grand capital de sympathie dans le peuple parce qu’il est perçu comme la seule chance de rupture crédible – jamais encore tentée. Ce capital, il ne doit pas le dilapider.
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Car, pour l’instant, des millions de Français dépossédés, désespérés, votent pour le FN, plus pour ce qu’il représente (espoir ?), pour son image de marque identitaire que pour le discours de ses dirigeants actuels, qui ont semblé reculer sur ses principes. À cet égard, les propos de Marine Le Pen, doutant de la réalité du « grand remplacement » ethnique et démographique et refusant cette formulation, sont dommageables. Cette posture de repli idéologique est un déni de la simple réalité ; ces paroles sont, heureusement pour elle, passées plus ou moins inaperçues de son électorat. Coup de chance qui ne durera pas : elle ne doit pas récidiver. Sinon, elle verrait s’éroder rapidement son potentiel de partisans. Ces derniers pencheraient massivement pour l’abstention – le principal parti concurrent du FN – plutôt que pour le vote ”droite et centre”, hameçon politicien inconsistant.
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En effet, c’est une chance pour le FN : une bonne proportion de Français voit bien que les candidats de la ”primaire de la droite et du centre” (pugilat d’égos et d’écuries qui fera des ravages dans le panier de crabes de LR) sont des chevaux de retour, politiciens baratineurs. Sans illusions, ils se doutent que si Juppé – surtout– ou Sarkozy – vraiment peu probable– sont portés à l’Élysée, rien ne changera par rapport à la politique catastrophique menée par la droite et la gauche depuis 40 ans, ils feront ce qu’ils ont toujours fait au pouvoir : rien, ou plutôt si, appliquer un programme de gauche en demi-teinte.
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Il faut comprendre que l’identité est plus importante dans l’esprit des Français que la souveraineté, notion plus abstraite. Certes, la souveraineté nationale de la France est fondamentale, mais diaboliser la technocratie bruxelloise, comme la fait sans cesse MLP, (et Dieu sait si l’on peut dénoncer ce monstre antidémocratique !) devient un argument trop répétitif ; comme pour éviter de parler d’autre chose. Car l’électeur de base perçoit que les maux qui accablent son pays ne viennent pas seulement de Bruxelles mais aussi et surtout des gouvernements français successifs, qui s’affaissent ou trahissent. Abandonner l’euro, hypothèse mal vendue et très délicate, est une urgence moindre que protéger les frontières des masses migratoires invasives et de l’islamisation intérieure, non ?
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Deuxième point, le FN, dans sa communication, devrait insister, de manière beaucoup plus forte et claire qu’aujourd’hui, sur des engagements centraux, concernant : l’arrêt total de tous les flux migratoire, l’expulsion réelle de tous les clandestins, la limitation drastique du droit d’asile, l’abandon du droit du sol, l’abrogation du regroupement familial, l’arrêt de toutes les aides sociales aux étrangers (désamorcer la pompe aspirante), la désislamisation de la France, et, plus généralement, la volonté d’entamer un mouvement de reflux, de ”rémigration”. Car la source du problème est principalement démographique et ethnique, beaucoup plus que sociale ou religieuse. Il ne faut pas traiter les symptômes du mal mais en éradiquer les causes.
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Mais, Le FN, pour gagner, doit aussi insister sur des sujets qui pèsent dans l’esprit de la ”France d’en bas” et des classes moyennes : rétablir la politique familiale cassée par la gauche, cesser le matraquage fiscal, restaurer l’école sélective, disciplinaire et patriote, en finir avec le laxisme judiciaire et pénal, abolir les privilèges des fonctions publiques pachydermiques et des salariés apparentés, rompre avec un système socio-économique surtaxé, etc. La liste est longue. En réalité, il faut commencer par abolir pratiquement 100% des mesures et lois décidées par la gauche depuis 2012 et 70 % de celles prises par la droite depuis 2007.
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S’il veut séduire et l’emporter, le FN de Marine Le Pen devrait présenter un programme révolutionnaire (de ”rupture”, pour parler soft) complet, cohérent, praticable et crédible. Et doté d’une bonne communication, ce qui est loin d’être le cas… En restant très prudent sur une sortie de l’euro (pente verglacée) ; mais – nous sommes d’accord– en promettant de désobéir franchement à la Commission de Bruxelles et à la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg, institutions oligarchiques sans légitimité démocratique. Et en mettant la pédale douce sur des promesses socialistes, démagogiques, électoralement inefficaces et surtout nuisibles à l’économie, conclut Guillaume Faye (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Guillaume de Thieulloy dans Les 4 vérités écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La crise des migrants, les questions européennes, le traité de libre-échange avec le Canada, le chômage. Tout cela n’est envisagé qu’en fonction du score du FN que cela pourrait provoquer. Et tout semble d’ailleurs fait pour faire monter le FN – à rebours des déclarations larmoyantes ou belliqueuses sur la république en danger. Des décennies de gabegie gouvernementale ont amené la France au bord du précipice. Aux plans social, sécuri- taire, identitaire, économique, la situation est en tout point catastrophique.
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Là se trouve la première raison du vote FN. Pourtant, les dirigeants du PS continuent à imaginer que le clientélisme électoral et l’ouverture des frontières vont tout régler. Quant aux dirigeants LR, ils ne semblent pas disposés à rompre avec le socialisme, trop préoccupés de ce que les médias pourraient dire d’eux. On entend même le favori des sondages nous bercer d’un lénifiant refrain sur l’« identité heureuse », plagiant le gourou social-démocrate Alain Minc qui parlait naguère de « mondialisation heureuse ». Or, ce que tous les Français constatent, c’est que, loin des utopies, la situation se dégrade gravement.
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La deuxième raison du vote FN tient, de toute évidence, au manque de confiance envers les « élites » – qui, non seulement ont échoué, mais, en outre, ne cessent de nous matraquer avec une propagande sans rapport avec la réalité. Or, là aussi, tout est fait pour ancrer, plus profondément encore dans l’esprit des Français, que les médias et les politiciens mentent, refusent de voir la vérité en face, et pratiquent une forme de propagande. À cet égard, la mâle déclaration du directeur du « Monde », Jérôme Fénoglio, signalant que son quotidien, prétendument objectif, refuserait systématiquement toute tribune d’un cadre du FN, semble faite tout exprès pour faire monter l’exaspération des électeurs. Le même numéro du « Monde » contenait un long dossier pour montrer que le FN n’avait pas changé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Monde » n’a pas changé non plus. Ce quotidien reste ce qu’il est depuis longtemps : un organe de propagande de gauche.
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Je ne parle pas ici du sempiternel « front républicain », auquel Nicolas Sarkozy semble s’être, une nouvelle fois, rallié – ce qui risque de compliquer sa campagne, puisque, jusqu’à présent, toute sa communication consistait à dire que lui seul était en mesure de séduire les électeurs du FN et de les ramener dans le « giron républicain ». À nouveau, nous constatons la contradiction: le FN doit bien être un parti républicain, puisqu’il participe à toutes les élections ; pourtant, il persiste à être présenté comme non républicain.
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Pourquoi donc le traiter différemment des autres ? Ne serait-il pas possible de dire : je suis d’accord avec tel point de son programme, pas avec tel autre. On pourrait alors nouer des alliances ponctuelles et s’opposer sur les points de désaccord. Mais tout se passe comme si personne ne pouvait débattre du programme du FN. Il semble impossible de dire : ceci me semble inacceptable, cela ne me pose aucun problème, et ce dernier point mériterait clarification. Dans un pays où l’on débat de tout, y compris des sujets les plus futiles, il est donc à peu près impossible de débattre du programme du FN.
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À vrai dire, la liberté de débat est sévèrement encadrée. Et même la liberté de vote est sous tutelle. Tout récemment, Christophe Habbas, grand maître du Grand Orient, obédience maçonnique très liée à la gauche, déclarait : « À quoi bon le suffrage universel, si c’est pour voter extrême droite ? » Je serais tenté de lui répondre : à quoi bon vanter le suffrage universel si vous récusez les votes qui ne vous plaisent pas, conclut Guillaume de Thieulloy (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.gfaye.com/faut-il-voter-fn-et-marine-le-pen/
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http://www.les4verites.com/politique/le-fn-et-linterdiction-du-debat-rationnel
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Ces médias qui se foutent des Français

FN-violences-3

   
Ivan Rioufol (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les médias ont choisi : pour la France, ce sera Alain Juppé ; pour les Etats-Unis, ce sera Hillary Clinton. Mais la machine propagandiste ne s’arrête pas là. Samedi soir, dans On n’est pas couché (France 2), chacun a tenu à se féliciter, avec la ministre du logement, Emmanuelle Coste, de la politique d’accueil pour tous du gouvernement et de sa décision de poursuivre dans cette voie impensée. Durant cette même émission, personne n’a jugé utile de relancer Magyp Cherfi (groupe Zebda) qui a assuré, parlant du tueur de Montauban et de Toulouse, Mohamed Merah : "On a le devoir d’une empathie".
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Laurent Ruquier, qui ne fait pas mystère de ses opinions pour la gauche forcément généreuse et éclairée, est devenu un personnage incontournable de la pensée médiatique. France Inter, autre service public, demeure pareillement la voix officielle du conformisme léthargique ; je n’ai jamais été invité à y débattre. Après l’élection de François Hollande en 2012, ma participation à C dans l’air (France 5) a été rapidement suspendue. Pour de nombreux jeunes journalistes de l’audiovisuel, Edwy Plenel, patron de Médiapart, est un modèle à suivre, en dépit de ses alliances avec l’islam totalitaire. Ce sont ces médias grégaires, soumis au confort moral du politiquement correct, qui espèrent faire encore la pluie et le beau temps.
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Cependant, leur apparente force cache une faiblesse, qui est celle du pouvoir plus généralement : ils ne voient plus passer les trains. Comme les hommes politiques, les commentateurs labellisés se parlent entre eux, s’imitent, se suivent, s’auto-congratulent, s’auto-protègent, se chamaillent pour la forme. Mais ils se coupent de cette France qui ne se sent plus représentée. Un gouffre les sépare de plus en plus d’une opinion rebelle. L’engouement médiatique pour Juppé et son centrisme fade promeut un candidat ayant toutes les caractéristiques qui plaisent au Système. Mais c’est justement la légitimité du Système qui est en jeu, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/10/ces-medias-allies-dun-systeme-.html
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Anti-racisme et intello-gauchisme

   
Depuis plusieurs décennies, la police de la pensée décide qui est raciste et qui est antiraciste. Dans les années 1980, cette police de la pensée focalisait son combat essentiellement sur la droite nationale. A l’époque, les intellos-gauchistes traquaient l’antisémitisme, tantôt réel, tantôt présumé, en vogue dans les mouvances de Jean-Marie le Pen, feu François Brigneau et feu Jean Madiran notamment. Il est vrai que ces mouvances n’ont rien fait pour lever le doute sur leur antisémitisme.-
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Entre les ambiguïtés, les sous-entendus et quelques énormités, tel le « point de détail de l’histoire de la deuxième guerre mondiale », formule de Jean-Marie Le Pen pour définir les chambres à gaz, il est vrai qu’avec tout cela, les mouvances de la droite nationale n’ont fait qu’augmenter les soupçons relatifs à leur antisémitisme.
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La réhabilitation du maréchal Pétain réclamée par feu François Brigneau de son vivant et la confusion – typiquement maurrassienne – entretenue par feu Jean Madiran de son vivant entre mondialistes, francs-maçons et Juifs, cela aussi, n’a fait qu’augmenter les soupçons relatifs à l’antisémitisme de la droite nationale.
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Il est frappant que cette mouvance nationale et traditionaliste - en dépit de ou à cause de - ses effectifs réduits et divisés, soit, encore et toujours, incapable de sortir de ses œillères et de ses anachronismes.
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Certes, aujourd'hui, en 2016, le mouvement bleu marine n'est pas antisémite et il intervient sur un autre niveau. Mais la mouvance nationale et traditionaliste, elle, continue de s'enfermer dans une judéophobie pathologique.
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Il reste cependant une réalité incontestable, à savoir que dans les années quatre-vingt, l’antiracisme prenait principalement les allures d’une lutte sans merci, des intellos-gauchistes, contre la droite nationale.
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On peut d'ailleurs se demander – quelle était à l’époque et quelle est aujourd’hui – la légitimité de cet antiracisme d’inspiration intello-gauchiste. Car les intellos-gauchistes  soi-disant antiracistes étaient, aussi, et, sont, encore, aujourd'hui, les porte-drapeaux de l’antisionisme. Et en cela, ils sont les catalyseurs d’une haine primaire, systématique et viscérale à l’égard de Etat juif et à l'égard des citoyens juifs de cet Etat juif : l’Etat Israël.
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Pour ce qui me concerne, le problème numéro un - est et reste - l’idéologie islamiste et son racisme anti-judéo-chrétien. Et pour ce qui me concerne, la priorité numéro un - est et reste - la défense et la valorisation de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Force est de constater, que la police de la pensée, n’a guère évolué, depuis les années 1980, ni sur ce point, ni sur les autres. Elle a même empiré.
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Car c’est désormais la simple critique du multiculturalisme qu’elle assimile à une nouvelle forme racisme. La police de la pensée cautionne l’interdiction de critiquer ceux qui demandent à la France de renoncer à la centralité de son identité.
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Nous sommes donc ici confrontés une fois encore à l’interdiction de défendre et de valoriser la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. La pénalisation de la défense de la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne signifierait concrètement l’interdiction – et par conséquent la fermeture – de certains blogues.
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En clair, l’accusation d’islamophobie est devenue un obstacle à l’expression de l’esprit critique. Défendre la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne est donc - selon la police de la pensée - un délit d’islamophobie, délit qu’il faudrait pénaliser.
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En revanche, nul désir, chez les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste de pénaliser ou d’interdire le racisme anti-juif qui - la plupart du temps - se cache derrière l’antisionisme. La police politique veut pénaliser les fils spirituels de Jacques Maritain (que nous sommes) comme si nous étions des maurrassiens (alors que nous ne le sommes pas).
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La police de la pensée prône, de façon inconditionnelle et exclusive, une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - donne la part belle à l’idéologie islamiste ; une société soi-disant multiculturelle, qui - de fait - ostracise la pensée laïque judéo-chrétienne.
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Notons que ce choix est typiquement intello-gauchiste : peu importe que derrière la société multiculturelle se profile l’idéologie islamiste ; l’essentiel, pour les soi-disant antiracistes d’inspiration intello-gauchiste, c’est d’en finir avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne, société qu’ils méconnaissent et haïssent à la fois.
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Michel Garroté, 22. 9.2016 pour https://lesobservateurs.ch/
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Alain Juppé victime de racisme anti-Blancs sur France 2

Faut-il en rire ou être sidéré ? Hier, jeudi 2 octobre, le très remplaciste et xénophile Alain Juppé a subi de plein fouet une attaque qui est caractéristique du racisme anti-Blancs.

Dès 2'14''

http://youtu.be/VWSk1PsNUls

Lors de l’émission Des paroles et des actes (vidéo ci-dessus), une certaine Sihame Assbague a repris au mot près ce que le sénateur écolo Jean-Vincent Placé avait asséné. Elle a ainsi asséné à Alain Juppé : “Vous êtes un vieux Blanc de plus de 60 ans”.

Suite

 

Sur l’immigration, le discours de Juppé à rebours de l’UMP

(...)

"Il invite notamment ses amis politiques à faire leur deuil du concept dépassé d’«assimilation» qui consiste à vouloir «effacer les origines, nier toute différence». Selon Juppé, il faut«comprendre et accepter» la fidélité des immigrés à leurs origines, «source d’une diversité qui enrichit notre patrimoine».

(...)

Article complet