“Lorsque Bernard Tapie a dit aux agresseurs africains qu’il avait toujours défendu les migrants, l’un des tortionnaires a répondu : “Va te faire enc*, ce temps-là est mort” !”

"Lorsqu'il a dit aux agresseurs qu'il avait toujours défendu les migrants et l'ouverture, l'un des tortionnaires a répondu : "Va te faire enculer, ce temps-là est mort" !"

 

 

 

 

Via Fdesouche


Rappels :

Les photos des blessures des époux Tapie après leur violent cambriolage

Bernard Tapie et son épouse agressés et ligotés lors d’un cambriolage à leur domicile par « 3 Africains et 1 de type Nord-Africain »

Bernard Tapie : "Contre le FN de toutes nos forces"

Bernard Tapie se rêve en rempart anti-FN à Marseille - 11/07

 

 

Mohed Altrad concernant Montpellier « Une population nouvelle fait en sorte que le FN ne perce pas et je m’en réjouis. »

Mohed Altrad est un homme d'affaires français d'origine syrienne, et le dirigeant du groupe Altrad. Il est également président du Montpellier Hérault Rugby.

"Vous avez beaucoup de communautés étrangères : Turcs, Maghrébins (dans le sens Tunisiens, Marocains, Algériens) et puis quelques Syriens dont je suis. Et donc cela peut jouer qu'il y a un rejet du Front National et je m'en réjouis."

 

 

 

Via Fdesouche

France : « On va les écraser. » Des habitants menacent Marine Le Pen venue s’opposer à l’établissement d’un centre pour migrants. (Vidéo)

L'accueil a été très houleux pour Marine Le Pen, en visite à Châteaudouble, dans le Var, ce mercredi après-midi. Ce village de 477 âmes doit accueillir un centre d'accueil et d'orientation hébergeant 72 migrants.

Sur les coups de 13h45 ce mercredi, Marine Le Pen est arrivée à Châteaudouble, petite commune varoise qui doit accueillir un centre de demandeurs d'asile. Mais l'accueil n'a pas été celui escompté: la présidente du Rassemblement national a été accueillie sous les huées d'une cinquantaine d'habitants du village. Ces derniers ont brandi des pancartes "Non au RN" et crié "casse-toi" à la visiteuse.

Une pelleteuse a même été installée pour lui barrer l'accès à une partie du village, si bien qu'elle a renoncé à visiter le centre d'accueil et d'orientation (CAO) qui doit accueillir 72 migrants.

"On va les écraser !" - voilà les images que vous ne verrez pas à la télé. Ici, la réalité des braillards haineux qui veulent empêcher Marine Le Pen et le Rassemblent National de défendre les habitants de Châteaudouble face à l'immigration incontrôlée et désormais imposée !

 

 

 

Sur Twitter, le maire de Fréjus David Rachline a qualifié les manifestants de "nervis d'extrême gauche", et demandé des explications au préfet du Var qui les a laissé "mettre en danger" Marine Le Pen et d'autres élus. Il affirme avoir porté plainte contre X pour entrave par menaces et tentatives de violence à la liberté d'expression et de circulation. Il publiera jeudi une lettre ouverte pour demander des explications au préfet sur l’absence totale de dispositif de sécurité.

Objet de la discorde: Philippe Portal, sous-préfet du Var, a annoncé le 29 juin que les locaux de l'ancienne maison de retraite de ce village de 477 habitants, fermée en 2016 par manque de résidents, seraient transformés en centre d'accueil et d'orientation afin d'accueillir 72 migrants. Ceux-ci devraient poser leurs bagages dans la commune à la mi-septembre, ces jours-ci donc, selon franceinfo. 

"Ce petit village de Châteaudouble est symbolique de ce qui se passe dans toute la France aujourd'hui", a déclaré Marine Le Pen, qui était arrivée en tête dans le village au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 avec 30,25% des suffrages exprimés. "C'est un petit village de 470 habitants dans lequel, sur ordre de l'Union européenne, on installe 72 migrants, sans avoir demandé son avis à la population, sans avoir demandé son avis au maire. C'est comme si demain on imposait 12 millions de migrants en France en l'espace d'une nuit", a-t-elle insisté.

Si l'importance de l'effectif de migrants prévus sous le toit du centre d'accueil et d'orientation suscite aussi scepticisme et réserve chez les habitants, ceux-ci ont fait part d'une opposition plutôt pondérée auprès du Figaro. Ainsi, un couple de retraités estimait que c'était "beaucoup trop", tout en nuançant: "On est pour les accueillir, mais ça risque de perturber la vie de ce petit village tranquille". Le maire a quant à lui déploré avoir été mis "devant le fait accompli" par les autorités.

BFMTV

France. Mireille Knoll, 85 ans, assassinée par un musulman: Le Crif ne veut ni Mélenchon ni Le Pen à la marche blanche

Une marche blanche est organisée à Paris en hommage à Mireille Knoll, octogénaire juive assassinée dans son appartement. Indésirable selon le Crif, tout comme les Insoumis, Marine Le Pen a néanmoins fait savoir qu'elle s'y rendrait.

Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Francis Kalifat a prévenu par un communiqué publié sur son compte Twitter le 27 mars : «Il semble qu’un faux procès soit fait au Crif quand à la venue de Jean-Luc Mélenchon au rassemblement en mémoire de Mireille Knoll [octogénaire juive assassinée le 23 mars à Paris] alors soyons clairs : ni Jean-Luc Mélenchon et les insoumis ni Marine Le Pen et le FN seront les bienvenus demain.»

Le Crif fait de la politique, moi, j'ouvre mon cœur

Plus tôt dans la journée, le président de l'organisation communautaire, qui avait appelé à une marche blanche le 28 mars, a également estimé sur le plateau de BFM TV que les membres du Front national et de la France insoumise étaient «parfois des vecteurs d'antisémitisme» en France et que «la haine d'Israël» était «aussi la haine des juifs en réalité».

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Rassemblement national : Jean-Marie Le Pen dénonce un «assassinat politique»

Le fondateur du Front national goûte très peu au nouveau nom de sa formation politique proposé dimanche par sa fille Marine Le Pen au congrès de Lille.

Il n'allait pas sauter de joie, au contraire. Invité de France Inter au lendemain du 16e congrès du FN, Jean-Marie Le Pen a dit tout le mal qu'il pense du nouveau nom du mouvement qu'il a fondé en 1972. Marine Le Pen a proposé dimanche aux adhérents de renommer le FN, «Rassemblement national». «C'est un véritable assassinat politique», a dénoncé le «Menhir» lundi matin, d'après qui la marque «Front national» demeure un «repère inimitable et incontournable». Selon lui, l'abandon du sigle est tout simplement «désastreux».

 

 

«Le FN a mené bataille (...) comme un brise-glace dans l'Arctique pendant des années et des années. (...) C'est plus qu'une appellation, c'est plus qu'un groupement, c'est une âme, c'est une histoire, c'est un passé. Et faire fi de tout cela me paraît désastreux», a égréné Jean-Marie Le Pen. Fustigeant le «manque d'imagination» de de sa fille, il a également rappelé qu'il avait eu recours à l'étiquette «Rassemblement national» à deux occasions: lors des élections cantonales de 1985 puis des législatives de 1986.

L'ancien député ne va «certainement pas» adhérer au Rassemblement national. «Je fais toute réserve sur les possibilités que j'ai, éventuellement, de reprendre le nom de ‘Front national' pour des démarches qui resteront à définir», a-t-il par ailleurs annoncé, sans donner davantage de précisions. Et l'ex-dirigeant frontiste de comparer Marine Le Pen à l'Italien Gianfranco Fini, fondateur d'un parti d'extrême droite qui a fini par se dissoudre, faute de résultats électoraux suffisants, dans une formation de droite plus large.

S'agissant du sulfureux invité de marque du congrès de Lille, Steve Bannon, Jean-Marie Le Pen a dit trouver «assez singulier que le mouvement national français place son congrès sous l'égide d'un leader politique étranger».

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Le Front national ne pourra pas utiliser le nom « Rassemblement national » [MàJ: Le FN affirme avoir acquis la marque]

Mise à jour du 13 mars:

Le Front national aurait trouvé un accord avec le déposant de la marque à l'Inpi, contrairement à ce qu'affirmait dimanche le président revendiqué de cette association.

RECTIFICATIF: Contrairement à ce qu'écrivait "Le HuffPost" dans un premier temps sur la foi des déclarations d'Igor Kurek et faute d'avoir pu joindre Frédérick Bigrat, il n'est pas certain que Igor Kurek puisse empêcher le Front national d'utiliser la marque Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen et le déposant officiel de la marque "Rassemblement national" à l'Inpi, Frédérick Bigrat, affirment qu'un accord a été scellé entre les deux parties le 22 février 2018. Dans un communiqué non signé relayé par le Front national et attribué à l'association Rassemblement national, un individu qui se présente comme le président en activité de l'association "Rassemblement national", actuellement en cours de dissolution, conteste la légitimité d'Igor Kurek pour s'exprimer sur la question et confirme que le Front national s'est rendu propriétaire de la marque "Rassemblement national" qui doit désormais être avalisée par les adhérents du parti. Igor Kurek a promis une action en justice contre le Front national pour l'utilisation de la marque.

Source

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Inimaginable. Alors que le Front national et sa présidente Marine Le Pen évoquaient depuis des semaines le Congrès de Lille qui s'est tenu ces 10 et 11 mars, ainsi que le changement de nom du parti d'extrême droite, la nouvelle appellation qui a été choisie... n'est pas disponible.

En effet, immédiatement après la proposition de la candidate vaincue de la dernière présidentielle de rebaptiser le FN en "Rassemblement national", il est apparu que le nom avait déjà été déposé auprès de l'Institut national de la propriété intellectuelle. Et via un communiqué diffusé sur Twitter ce dimanche, le propriétaire du nom a expliqué qu'il ne comptait absolument pas le céder au Front national.

Il s'agit d'Igor Kurek, un gaulliste et ancien proche de Charles Pasqua, désormais à la tête d'un mouvement souverainiste, le "Rassemblement pour la France", mais aussi donc d'un "Rassemblement national". Et comme l'explique très clairement le communiqué publié par le compte Twitter aux 300 abonnés du "RN" (dont Marine Le Pen), le Front ne pourra pas utiliser son nouveau nom.

"La réalité: c'est que le Rassemblement national (RN) existe déjà... et continuera d'exister en présentant notamment des listes aux municipales de 2020", est-il notamment écrit dans le texte, qui précise aussi: "Le RN est de droite gaulliste et républicaine, le FN est d'extrême droite. Le FN ne sera jamais le RN et le RN ne sera jamais le FN."

Comme le relate L'Opinion, ce Rassemblement national d'Igor Kurek est une association loi de 1901, enregistrée dans les règles à la préfecture de Paris et qui a donc déjà présenté des candidats à des élections. Le journal précise aussi que le nom et son logo ont été déposés au nom de Kurek en 2013... principalement pour nuire à Florian Philippot, alors numéro 2 du FN.

Et le RN ne se prive d'ailleurs pas d'ironiser sur cette situation ubuesque: "Le rassemblement national de l'amateurisme de la première opposante auto-proclamée", débute effectivement le texte. Pas sûr que le FN apprécie l'ironie de la situation.

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Marine Le Pen propose que le FN devienne le «Rassemblement national»

 La présidente du mouvement d'extrême droite, qui a clôturé le Congrès de refondation du parti ce dimanche après-midi à Lille, va désormais soumettre ce nouveau nom au vote des militants.

La marque «FN» appartient désormais au passé. Alors que le Congrès de refondation du mouvement d'extrême droite s'est tenu ce week-end à Lille, Marine Le Pen a confirmé que le parti allait changer de nom... Et elle a révélé la nouvelle appellation qu'elle va soumettre au vote des militants: «Rassemblement national», qui avait déjà été le slogan du FN aux législatives de 1986. «J'ai beaucoup réfléchi et j'ai beaucoup consulté», a-t-elle dit lors de son discours de clôture, sans jamais prononcer les mots «Front national».

Durant de longues minutes, la députée a détaillé les raisons qui avaient motivé le choix de cette «dénomination». «Le nom sur lequel nous allons voter dans quelques semaines doit (...) porter un message politique, et même clairement indiquer le contenu de notre projet politique pour la France: le mot “national” me semble devoir y figurer impérativement car la nation représente chacun d'entre nous», a-t-elle expliqué. «Ceci relève pour nous de l'évidence mais ce n'est pas suffisant», a-t-elle ajouté.

«Je me plierai à la décision» des adhérents, assure Le Pen

«À l'heure où la France vit une recomposition politique, (le nouveau nom) doit - et c'est peut-être le plus important - exprimer une volonté de rassemblement. À l'heure où une immense majorité de Français sont émus de voir leur pays se fracturer, il doit aspirer à la réunion de toutes les énergies, à l'unité et à la solidarité nationale. Le nom doit être plus encore qu'un projet: ce doit être un cri de ralliement, un appel à nous rejoindre lancé à tous ceux qui ont la France au cœur (...)», a-t-elle martelé.

Rappelant que le logo historique du parti resterait inchangé - la flamme -, Marine Le Pen a insisté sur le fait que le nouveau nom du mouvement devrait désormais être approuvé par les militants. «Parce que nous avons toujours eu au cœur de notre projet le respect du peuple et de son vote - le référendum -, parce que nous nous sommes battus à la présidentielle sous la devise “Au nom du peuple”, je n'imagine pas d'autre voie que d'organiser un vote de tous les adhérents, et je me plierai à leur décision», a-t-elle affirmé.

Après le «parti de contestation» et le «parti d'opposition», Le Pen veut un «parti de gouvernement»

Véritable serpent de mer du FN depuis plusieurs années, la question du changement de nom a été récemment remise à l'ordre du jour par le double revers de la présidentielle et des législatives. Longtemps réfractaire à cette idée, Marine Le Pen s'y est finalement résignée dans l'espoir de briser le plafond de verre qui la sépare du pouvoir. En effet, la patronne du parti espère ainsi rompre définitivement avec l'image de son père et pouvoir «mettre en œuvre des alliances», car «gagner sans alliance est ardu» dans la Ve République.

«Vous le savez, (le nom Front national) est pour beaucoup de Français, même de toute bonne foi, un frein psychologique. Vous le savez parce que vous l'avez entendu, vous l'avez très probablement compris parce que vous avez rencontré des électeurs. C'est pour certains un frein psychologique pour nous rejoindre ou tout simplement pour voter», a-t-elle regretté, expliquant que le «parti de contestation» d‘hier était aujourd'hui un «parti d'opposition» et qu'il avait vocation à devenir demain un «parti de gouvernement».

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La lettre de Jean-Marie Le Pen à sa fille Marine: « Se dédiaboliser est une erreur de tactique. »

Le fondateur du FN Jean-Marie Le Pen met en garde sa fille qui veut lui interdire l’accès au congrès du parti.

Le courrier est adressé à "Marine". Il est signé : "Ton père". Mais rien de personnel dans la "lettre ouverte" que le fondateur du Front national a adressé samedi soir à la présidente du parti d’extrême droite et que le JDD s’est procurée. Uniquement de la politique, et un ton des plus solennels. "La France telle que l’histoire l’a faite se trouve aujourd’hui menacée de disparaître. Ce fait sans précédent nous impose de nous élever au-dessus de nos querelles. Tu portes un nom, Le Pen, et tu diriges un parti, le FN, que le pouvoir vilipende mais qui ont incarné l’espoir du peuple français. Ne va pas gâcher cela", écrit Jean-Marie Le Pen à sa fille.

Prétendre se dédiaboliser aujourd’hui est une erreur de tactique", dit Jean-Marie Le Pen

"Lorsque tu m’as chassé du Front national, tu n’as pas blessé que moi", rappelle-t-il. Jean-Marie Le Pen fustige la ligne de banalisation et de normalisation du parti d’extrême droite adoptée par sa fille depuis son accession à sa tête en 2011. "La politique de dédiabolisation est vaine, illusoire et dangereuse", dénonce Le Pen, qui plaide pour un retour à la ligne historique du FN, avant tout anti-immigration et anti-islam : "Prétendre se dédiaboliser aujourd’hui est en outre une erreur de tactique, au moment où les peuples, las d’être trompés par des élites révolutionnaires, se libèrent de la tutelle du politiquement correct, en Amérique, en Autriche et ailleurs en Europe.".

Le courrier s’achève sur ce qui ressemble à une ouverture : "Il te faut maintenant reprendre ce sillon et il faut le faire avec toutes les bonnes volontés et toutes les compétences qui se sont évertuées à le tracer. L’heure est à une grande réconciliation nationale." Une conciliation à double tranchant. Évoquant sa volonté de se rendre au congrès du FN à Lille, les 10 et 11 mars prochain, Jean-Marie Le Pen prévient : "Un de tes amis, Monsieur Briois, a fait savoir qu’il m’interdirait de vive force l’entrée du congrès. Si nous descendions à ce niveau de réflexion, ce serait la bagarre de rue entre nous : d’excellents militants seraient blessés, le Front et son image ne s’en remettraient pas et l’opposition nationale se déconsidérerait sans remède. Je te propose donc de nous retrouver dans les prochains jours pour fixer ensemble une position commune, où tu veux, seuls ou avec des amis. C’est une main que je te tends. Je t’adjure de ne pas la rejeter." Une main tendue, donc. Mais toujours prête à gifler…

 

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Les « antifas » sont les nouveaux fascistes du 21ème siècle

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Michel Garroté  --  J'aimerai revenir plus en détail sur un événement qui a été très brièvement mentionné sur Lesobservateurs.ch le 8 octobre 2017 : les trois "antifas" qui ont agressé physiquement le député FN Ludovic Pajot, 23 ans, viennent d’être jugés en comparution immédiate. Sursis, vice de procédure (provisoire) et remise en liberté "faute de preuves".

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Le député a répondu à la journaliste Caroline Parmentier dans le quotidien Présent : J’ai été très choqué par la couverture médiatique de mon agression. D’abord : "Il aurait été agressé". Puis : "Il a été agressé mais ce n’est pas politique". Et enfin : "C’est politique mais ce ne sont pas des antifas". C’est bien évidemment parce que je suis un député du Front national. Ils bénéficient d’une grande indulgence et d’une protection médiatique.
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Conclusion : primo, les "antifas" pratiquent le lynchage physique, comme les médias pratiquent le lynchage médiatique ; secundo, les "antifas" ne sont pas des anti-fascistes ; les "antifas" sont les nouveaux fascistes du 21ème siècle. Nous le savions déjà. Mais il est bon de le rappeler de temps en temps.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 18.10.2017

Lien vers l'un de nos articles, ici ; pour les autres tapez : "antifas nouveaux fascistes" 

La nouvelle vie de Marion Maréchal-Le Pen, loin de la politique

ENQUÊTE - La nièce de Marine Le Pen a coupé les ponts avec les cadres du FN et espère désormais intégrer une entreprise parisienne.

Elle fait partie des grands absents de cette rentrée politique. Depuis les législatives, Marion Maréchal-Le Pen n'est plus apparue en public. La jeune femme, qui a annoncé quitter la politique au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, vient d’emménager près de Saint-Cloud, dans l’ouest parisien. Elle suit des formations en anglais et en comptabilité-gestion dans le but d'intégrer une entreprise parisienne comme cadre supérieure avec, à la clé, quelques missions à l’étranger, comme elle l'a expliqué à Europe 1. Rien n’est encore signé, alors elle refuse d'en dire plus, mais assure que la rumeur d'un départ en Afrique avec son père est fausse.

Des relations familiales toujours tendues. La politique avec sa tante, c'est terminé. Les deux femmes n’en parle plus ensemble "et ça facilite les relations", confie un proche. Quant à son grand-père, elle fait en sorte de ne plus le croiser alors qu’elle se rend souvent à Montretout, dans le domaine familial. Sa mère vit au deuxième étage et Jean-Marie Le Pen, au premier.

(...)

Source et article complet

France. Un journaliste du service public : « Il est efficace de stigmatiser encore et toujours des partis comme le FN »

Le journaliste Sylvain Bourmeau, ex-directeur adjoint de Libération et travaillant à France Culture la radio de service public, s’est exprimé sur twitter.

 

 

Sylvain Bourmeau

 

 

Nos remerciements à 

Après son post «patriote», le boxeur français Patrice Quarteron déclenche la haine des jeunes d’origine immigrée

Le champion français de boxe thaï Patrice Quarteron a provoqué une avalanche de réactions sur Internet, en fustigeant l'amalgame entre «patriotisme» et «racisme». Saluée par le numéro 2 du FN, sa publication lui a valu de nombreuses critiques.

«Je porte mon drapeau fièrement» ; «Soyez patriotes et reconnaissant [sic]» ; «Vous devez tout à la France». Des mots forts issus d'une publication sur la page Facebook du combattant de muay-thaï Patrice Quarteron, qui s'affiche sur une photographie drapé d'un drapeau tricolore. Le sportif en profite également pour fustiger «ceux qui préfèrent se sentir Américains, Marocains, Russes etc, tout ça parce qu'ils vont en vacances une semaine dans un autre pays et reviennent en se sentant étrangers à leur propre pays».

Par cette démonstration de patriotisme, le boxeur d'1m98 pour 118kg, champion du monde en 2008, a provoqué un houleux débat sur Facebook entre partisans et détracteurs de ses déclarations.

Or, sa publication sur le réseau social a été rapidement reprise par le vice-président du Front national, Florian Philippot. «Tout est dit», a écrit ce dernier en accompagnant son message d'un drapeau français sous forme d'emoji.

Immédiatement, les réactions d'internautes indignés se sont multipliées, beaucoup déclarant se désolidariser du sportif, sous prétexte que ses propos avaient été salués par le haut responsable FN.

Malheureusement, des messages violents et haineux ont également afflué sur la toile.

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Ancienne militante FN, Béatrice Huret jugée comme passeuse de migrants: Elle ne regrette rien (Vidéo)

Le scénario est digne d'un film hollywoodien: Béatrice Huret, 45 ans, ex-sympathisante d'extrême droite tombée amoureuse de Mokhtar, un migrant iranien de la "Jungle" de Calais, est jugée mardi en France pour l'avoir aidé à passer en Angleterre, "par amour".

"J'attends de ce procès qu'on comprenne ce que j'ai fait et pourquoi je l'ai fait. Je sais ce que j'ai fait. J'assume parfaitement", a dit Mme Huret, 44 ans, habillée en costume sombre et portant de hauts talons, à son arrivée au tribunal correctionnel de Boulogne-sur-Mer (nord).

"Le but de ma vie c'est lui (Mokhtar, ndlr). Je suis prête à lui donner ma vie. La seule chose qui m’embêtera, c'est de ne plus voir Mokhtar si je suis en prison", a ajouté Mme Huret, avant que le procès débute.

Soupçonnée d'avoir organisé "le passage d'étrangers au Royaume-Uni et en assurant leur prise en charge (...) en bande organisée", elle risque jusqu'à 10 ans de prison, notamment pour avoir fait passer son amoureux en bateau vers la "terre promise" anglaise en juin 2016.

Veuve d'un policier aux frontières, formatrice pour adultes, Béatrice Huret menait une vie routinière. Sa vie bascule une première fois en février 2015 quand elle découvre la "Jungle" de Calais "par hasard", en prenant en stop un jeune réfugié soudanais qu'elle dépose à l'entrée du camp. "Cela a été un choc", expliquait-elle début juin à l'AFP.

La "Jungle", où de 6.000 à 8.000 migrants vivaient dans un bidonville insalubre, avec l'espoir de passer en Angleterre, a été démantelée en novembre 2016 par les autorités françaises.

Béatrice Huret décide de devenir bénévole. Un an plus tard, elle croise le regard de Mokhtar pour la première fois. Il fait partie des migrants iraniens qui se sont cousus la bouche pour protester contre le démantèlement d'une partie du bidonville. C'est "un coup de foudre", confie-t-elle.

Après avoir perdu sa trace, elle accepte des mois plus tard via une connaissance de la "Jungle" d'accueillir Mokhtar et un autre Iranien à son domicile, où elle vit avec sa mère, 76 ans, et son fils Florian, 19 ans.

- 'Je l'ai fait par amour' -

Leur relation débute: "Mokhtar m'a rendu le goût de l'amour oublié", écrit cette ancienne électrice du parti d'extrême droite Front national, pour qui elle votait "sans se poser de questions".

Désireux de rejoindre l'Angleterre coûte que coûte, Mokhtar tente un passage en camion. Échec. Vient alors l'idée d'acheter un bateau pour la traversée - périlleuse - du détroit, une pratique peu courante.

Béatrice Huret achète un bateau sur internet et organise la traversée de Mokhtar et deux autres Iraniens le 11 juin 2016.

Son nouveau compagnon de 37 ans, ex-professeur de persan en Iran, vit maintenant à Sheffield, dans le nord de l'Angleterre où il a obtenu un permis de travail. Il reçoit régulièrement la visite de Béatrice Huret... Qui est interpellée à son travail mi-août et placée en garde à vue.

Accusée d'être une passeuse, elle rétorque dans son livre ("Calais, mon amour", ed. Kero): "j'ai amené un bateau sur une plage. Point. Je l'ai fait par amour (...), ça ne m'a rien rapporté".

Mais selon l'accusation, les mis en cause faisaient bien partie d'une structure organisée de passeurs de migrants, occasionnant de juteux profits pour certains d'entre eux.

En outre, Béatrice Huret aurait déposé deux autres Iraniens dans un bois du Pas-de-Calais (face aux côtes anglaises) à proximité de camions mi-juillet, bien après le passage de Mokhtar.

"Ma cliente a fait tout ça pour raison humanitaire. Je ne vois pas comment on va pouvoir retenir la bande organisée", a indiqué à l'AFP Me Marie Hélène Calonne, qui plaidera la relaxe.

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Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

Lorsque Sylvie Goulard, nouvelle ministre des Armées, était humiliée en direct par le frontiste Florian Philippot

Sylvie Goulard "Si vous étiez plus au Parlement Européen, vous sauriez qu'on est en train de la réviser Monsieur."

Florian Philippot "Mais Madame Goulard, je suis 24ème en France au classement du Parlement Européen. Vous êtes 40ème. 16 plages derrière moi."

Sylvie Goulard "Sur quels critères Monsieur?"

Florian Philippot "Mepranking, c'est le plus officiel qui a toujours été utilisé par les journalistes. (...) Je n'ai pas de leçons à recevoir de vous."

 

 

Bon sang mais où donc va le Front National ?

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Marine Le Pen présidente en 2017, je pense que personne n'y a vraiment cru, et, que, certains, en revanche, la voyaient faire un très bon score, au second tour, avec, peut-être, l'espoir qu'elle gagne en 2022. Mais ce que personne n'avait imaginé, pas même ses nombreux ennemis dans leurs plus beaux rêves, c'est qu'elle soit nulle à ce point, lors du fameux "débat" avec Macron.
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Maintenant, les yeux sont tournés vers les législatives de juin ; et, juin, c'est bientôt là. A suivre les médias, y compris les médias Internet favorables au FN, l'ambiance au parti de la droite nationale, n'est (toujours) pas, au beau fixe. La jeune Marion s'est tirée, officiellement, pour s'occuper de sa fille.
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Florian Philippot lance son propre mouvement, ce qui déplaît à Louis Aliot, vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen. Celle-ci Marine est finalement la candidate du FN aux législatives, mais elle aura cependant, face à elle, une candidate, soutenue par son père, Jean-Marie Le Pen soi-même. D'où la question : bon sang, mais où donc va le Front National ?
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Comment ça va, la famille Le Pen ?
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Le beau-frère de Marine Le Pen, Philippe Olivier, sera le candidat du FN à Calais aux législatives de juin, tandis que Damien Philippot, frère du numéro deux du parti, se présentera à Laon dans l'Aisne. Ces deux circonscriptions ont donné une majorité à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle le 6 mai.
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De leur côté, Jean-Marie Le Pen, Carl Lang (Parti de la France) et Civitas (un groupe catho très traditionaliste) se sont alliés pour former 'l’Union des patriotes', une plateforme qui présentera entre 150 et 200 candidats aux législatives de juin.
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Plus largement, 'l’Union des patriotes' est formée par les 'Comités Jeanne', le 'Parti de La France' de Carl Lang, 'Civitas' d’Alain Escada, et, dans une moindre mesure, par le 'Siel' de Karim Ouchikh (qui proclamait récemment : "le FN doit abandonner l’attitude de mépris systématique dans ses relations avec les autres formations politiques").
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Marine Le Pen candidate aux législatives à Hénin-Beaumont :
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Si Marine Le Pen est finalement la candidate du FN aux législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, à Hénin-Beaumont, elle aura, cependant, face à elle, une candidate soutenue par son père. La candidate dissidente, Monique Delevallet, a été investie par Carl Lang et son Parti de la France (PDF), ennemi historique de Marine Le Pen et allié de premier plan de Jean-Marie Le Pen depuis leur réconciliation en 2015, après la marginalisation puis l’exclusion du père par la fille.
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Monique Delevallet du PDF a déjà affronté un candidat FN aux cantonales en 2015, lui dérobant 3,3% des voix et refusant de se rallier à lui au second tour. Une attitude qui illustre les divergences profondes entre le FN et les autres mouvements patriotiques français.
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Florian Philippot lance son propre mouvement :
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Alors qu'il s'est clairement fait remettre à sa place par Nicolas Bay, Florian Philippot lance son propre mouvement comme le révèle Béatrice Houchard sur son blog de l'Opinion. Béatrice Houchard y voit "un premier pas vers son indépendance" : "C’est une association logée au sein du Front national, baptisée "les Patriotes", que va créer cette semaine le vice-président du parti. Elle aura pour objet de "défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle".
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A savoir engager "une transformation profonde" du Front national pour créer "une nouvelle force politique". Les "Patriotes" seront présidés par Florian Philippot, par ailleurs candidat aux législatives dans la 6e circonscription de Moselle. L’association aura trois vice-présidents : Sophie Montel, eurodéputée ; Franck de Lapersonne, le comédien qui a rallié le FN en février ; enfin, Maxime Thiebaut, directeur adjoint de cabinet de Nicolas Dupont-Aignan à Debout la France.
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Un certain nombre d'élus frontistes (y compris Louis Aliot, vice-président du FN et compagnon de Marine Le Pen), ainsi que des patrons de groupes FN dans des conseils régionaux, plusieurs responsables départementaux, conseillers régionaux et candidats FN aux législatives, ont critiqué, le mercredi 17 mai, le lancement par Florian Philippot de "Les Patriotes", une "association dans le FN". L'objectif de Florian Philippot est-il loin d'être aussi neutre qu'il le dit ? Certains cadres évoquent même une volonté de sa part de faire scission.
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Le FN réinvestit tous ses candidats :
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Aux législatives, le FN réinvestit tous ses candidats suspendus après le ralliement de Dupont-Aignan. Donc, pas de retrait et de soutien réciproque entre le Front national et Debout la France lors du premier tour des élections législatives. En effet, le Front national a annoncé à ses cadres qu’il réinvestirait tous ses candidats aux législatives dont la candidature avait été suspendue après le ralliement du président de Debout la France (DLF) au second tour de la présidentielle.
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Et les médias nous racontent qu'aucun retrait réciproque dès le premier tour des élections législatives. Que l’accord politique conclu avec les partenaires de Debout la France n’inclura aucun retrait réciproque dès le premier tour des élections législatives. Que le Front national présentera donc des candidats dans la totalité des 577 circonscriptions. Que de son côté, DLF sera également présent dans de nombreuses circonscriptions et que cela n’empêchera pas l’unité au second tour, comme ce fut le cas à la présidentielle.
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Dieudonné, Soral et Moualek :
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A noter les récentes déclarations de Ahmed Moualek. D’après Ahmed Moualek, essayiste français, "après 10 ans de campagne pour le Front National, Dieudonné et Soral retournent leur veste". Membre fondateur de la "dissidence" aux cotés de Dieudonné et de Soral, Ahmed Moualek "connait le milieu". Après une série de désaccords, Moualek quitte le mouvement et ouvre sa propre chaine Youtube, dévoilant jour après jour les coulisses de la dissidence mais aussi de l’islam de France.
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Selon Moualek, la dissidence est financée par l’Iran et la Russie et elle baigne dans une idéologie fasciste à des fins mercantiles uniquement. Ahmed Moualek s'était révèle être la "surprise" de l’année 2016, ayant dénoncé de nombreuses vérités sur le milieu "dissident", vérités confirmées également par par l'excellent site Europe-israel.org.
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Le départ de Marion Maréchal Le Pen (1ère partie) :
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Dans un entretien avec l'hebdo de droite 'Valeurs Actuelles', Marion Maréchal Le Pen déclare : "J’appartiens à la 'droite Buisson'', faisant référence à l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. J’ai "été très marquée, récemment, par son livre 'La Cause du peuple', dans lequel j’ai vu exposés de manière claire les fondements de cette droite nationale, identitaire, sociale qui est la mienne".
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La présidente du FN et M. Philippot, de leur côté, récusent le terme de "droite" et estiment que le FN a plutôt vocation à se placer dans un nouveau clivage, qui oppose "patriotes" et "mondialistes".
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Marion Maréchal Le Pen rend hommage aux trois hussards de cette "droite hors les murs", Philippe de Villiers, Éric Zemmour et Patrick Buisson. "J'écoute ce qu'ils disent, je les lis, confie-t-elle. Ils sont assez complémentaires. Philippe de Villiers mène un combat culturel, Éric Zemmour un combat journalistique et Patrick Buisson un combat idéologique. Ils incarnent cette droite intellectuelle à qui la gauche au pouvoir a permis de réémerger, mais c'est trop peu, ils sont trop peu nombreux, et il reste encore beaucoup à faire".
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En outre, Marion Maréchal Le Pen dénie aux élites, qu'elle qualifie "d'émigrés spirituels", la moindre appartenance à la patrie : "Ils ne sont plus nos compatriotes". Elle désigne l'ennemi : "l'idéologie du progrès", faisant d'Emmanuel Macron son premier promoteur. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen, lectrice de Charles Péguy et de Simone Weil, reconnaît tenir un discours générationnel, "raide", n'en déplaise à sa tante, Marine Le Pen. Elle indique que c'est sa génération qui va devoir se retrousser les manche [déclarations faites dans 'Valeurs Actuelles' reprises par 'Le Point'].
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La "ligne Patrick Buisson" :
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Patrick Buisson qui, le jeudi 16 mai, livrait son analyse politique du dernier scrutin présidentiel : "Ils étaient 20 millions à marcher le 7 mai. Vers où ? Vers quoi ? Ça n'a aucune importance, ils sont en 'mouvement'. C'est le règne du 'bougisme', de l'homme interchangeable, de la personne dissoute dans la matière. 2017 aura vu l'apogée des 'médiagogues'".
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Patrick Buisson ajoute : "Pour la 1ère fois tous les médias se sont mis au service d'un candidat. Avec la télé-gouvernance, nous sommes passés des démagogues aux médiagogues. La tyrannie ancienne "s'arrêtait" à l'asservissement des corps. Le travail des adeptes de l'émancipation s'attachent à asservir la pensée. Adrénaline et moraline sont les deux substances que secrète la médiacratie afin de produire du consensus".
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Les "décus de Marine" :
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Côté "décus de Marine", Étienne Lahyre, sur Polémia, écrit notamment : Le soir du 7 mai 2017, Marine Le Pen dansait. Sa défaite était consommée. Et la présidente du FN en était presque soulagée. Et ce 7 mai, alors qu’elle obtenait 10 millions de voix de moins que son adversaire et que l’espoir de la voir un jour accéder à la présidence avait quitté les plus candides, c’est la mine goguenarde de Marine Le Pen que les militants frontistes abattus durent supporter. Le calice jusqu’à la lie. C’est un immense sentiment de gêne, voire de honte nationale qu’ont éprouvé les patriotes à l’issue de la performance indigente de leur candidate, conclut Étienne Lahyre.
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Le départ de Marion Maréchal Le Pen (2ème partie) :
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Les habitants de Carpentras (Vaucluse) ont accueilli la décision de Marion Maréchal-Le Pen (députée FN du Vaucluse à l'Assemblée nationale) de se mettre en retrait de la vie politique comme ils avaient appris son parachutage en 2012 dans leur circonscription : avec étonnement. Mercredi 10 mai, le téléphone a sonné plus qu’à l’accoutumée à la permanence Front national de Carpentras, où de vieilles affiches de campagne de Jean-Marie Le Pen ont la part belle.
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"Des sympathisants nous ont appelés pour faire part de leur tristesse après l’annonce de notre députée", fait savoir Thierry d’Aigremont, secrétaire départemental du FN dans le Vaucluse, qui reconnaît à demi-mot que certains de ces appels étaient teintés de déception. La veille au soir, la députée de Vaucluse avait officialisé sa volonté d’abandonner l’Assemblée nationale, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et le bureau politique du FN.
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Un séisme pour un parti qui se relève à peine de sa défaite au second tour de la présidentielle, au terme d’une campagne décevante. En se retirant temporairement de la vie politique, Marion Maréchal-Le Pen laisse orpheline toute une partie du FN qui comptait sur elle pour porter une aile droite en interne et obliger Marine Le Pen à assumer seule le combat législatif.
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Le départ de Marion Maréchal Le Pen (3ème partie) :
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Dans un entretien de Daoud Boughezala (Causeur) avec Roger Holeindre, ancien grand reporter, ancien reporter de guerre, ancien vice-président du FN, celui-ci déclare : "J’aurais préféré que Marion Le Pen soit candidate à la place de Marine". Pour mémoire, Roger Holeindre est aussi ancien député de Seine-Saint-Denis et vice-président du Front national, vétéran des guerres d'Indochine et d'Algérie. Il préside le Cercle national des Combattants.
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Fidèle de Jean-Marie Le Pen aujourd'hui en rupture de ban avec le FN, Roger Holeindre est également président d'honneur du Parti de la France (PDF). De Roger Holeindre à Marion Maréchal Le Pen, le Front National ne s'est pas seulement limité - et ne se limite toujours pas - à Jean-Marie Le Pen et à Marine Le Pen (et pour ce qui me concerne, je souhaite q'un jour Marion Maréchal Le Pen revienne en politique). Ci-dessous, quelques extraits d'un récent entretien de Daoud Boughezala (Causeur) avec Roger Holeindre, qui lui a déclaré : "J’aurais préféré que Marion Le Pen soit candidate à la place de Marine".
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Daoud Boughezala : "Tous les attentats islamistes perpétrés en France depuis 2015 ont été le fait d’enfants d’immigrés. A votre avis, ce scénario était-il inéluctable ?"
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Roger Holeindre : "Ce que nous vivons est dû à des décennies d’immigration massive totalement abandonnée à elle-même. Tout a été fait pour que les enfants d’immigrés ne se sentent pas Français. Quand j’étais député de Seine-Saint-Denis, de 1986 à 1988, je suis monté des dizaines de fois à la tribune. Je parlais constamment de l’apprentissage et des mouvements de jeunes tandis que les autres députés criaient : "Holeindre nazi ! Jeunesse à Pétain !" et me traînaient dans la boue".
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Roger Holeindre : "Je voulais que l’apprentissage commence à 14 ans parce que si on laisse les gamins en échec scolaire mettre le boxon à l’école sans que personne ne s’occupe d’eux, il est trop tard à 16 ou 17 ans pour leur faire mettre les mains dans le cambouis. Il y a encore de bons ouvriers en France capables de former des jeunes. Or, un jeune auquel on montre un moteur de voiture complètement en rade et qui réussit huit jours plus tard à le faire marcher est sauvé pour la vie. La ministre du gouvernement Chirac chargée de l’apprentissage me répondait sans arrêt : "Mon cher ami, vous savez bien que ça n’est pas possible !" Pourquoi ? Je n’ai jamais eu la réponse".
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Daoud Boughezala : "Mais les enfants des banlieues ne sont pas totalement livrés à eux-mêmes, loin s’en faut. À la fin de votre dernier livre La réconciliation nationale. Dans Lettre ouverte aux Français musulmans (Apopsix, 2017), vous énumérez les plans d’aide successifs aux banlieues depuis vingt-cinq ans et arrivez au total de cent milliards d’euros".
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Roger Holeindre : "La banlieue n’a pas été abandonnée sur le plan financier. Mais ce n’est pas avec les 'grands frères' qu’on va régler le problème. Ces grands frères n’ont jamais eu aucune formation. Lorsque j’étais député de Sevran, Tremblay et Villepinte, j’ai bien vu comment les choses se passaient sur place. A l’époque, le maire communiste de Sevran m’a à plusieurs reprises envoyé des jeunes qu’il avait sous la main pour me casser la gueule. En cinq minutes, j’arrivais à les convaincre que j’avais raison contre leur laxiste de maire".
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Roger Holeindre : "Mais, depuis quarante ans, tout ce que propose Jean-Marie Le Pen a été assimilé à du nazisme, ce qui explique le marasme dans lequel la France est plongée" [ndmg - Sauf que Jean-Marie Le Pen a régulièrement plombé l'avancée du FN à cause de ses déclarations imbéciles sur la Seconde Guerre mondiale]. "Nous défendons pourtant les bases-mêmes d’une Nation -- frontières, peuple, préférence nationale -- que nos opposants critiquaient. Je crois en la France et n’ai rien contre les étrangers qui viennent chez nous, à condition qu’ils n’essaient pas de nous imposer leurs coutumes et ne crachent pas sur la France. Je demande simplement que les frontières soient moins ouvertes et qu’on accueille les immigrés dont on a besoin", conclut Roger Holeindre.
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https://www.marianne.net/politique/jean-marie-le-pen-soutiendra-une-candidate-face-marine-le-pen-henin-beaumont
-http://www.lefigaro.fr/elections/legislatives/2017/05/15/38001-20170515ARTFIG00052-legislatives-marine-le-pen-hesite-a-se-lancer-son-etat-major-partage.php
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http://www.20minutes.fr/politique/2067815-20170514-legislatives-fn-reinvestit-tous-candidats-suspendus-apres-ralliement-dupont-aignan
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http://www.causeur.fr/roger-holeindre-fn-le-pen-algerie-immigration-43602.html
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http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/11/a-carpentras-les-sympathisants-fn-esperent-un-retour-rapide-de-marion-marechal-le-pen_5125765_823448.html
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http://www.lengadoc-info.com/5070/politique/fn-cest-marion-se-retire/
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France: Ce maire qui identifie et intimide ses administrés votant FN

Scandale. Dans une lettre ouverte publiée sur Facebook, le maire de Saint-Priest-Bramefant explique aux 155 habitants de la ville qui ont voté FN pourquoi ils ont eu tort. Il les identifie, et menace ceux qui sont passés entre les gouttes de subir le même sort…

 

Eric Gold2

 

Dans une démocratie, le vote des citoyens est censé être secret. Le ministère de l’Intérieur le rappelle à juste titre, avant les élections : “Le passage par l'isoloir est obligatoire dans tous les cas afin de garantir le caractère secret et personnel du vote”. Mais certains élus estiment qu’ils peuvent sans conséquence révéler au grand jour le vote de leurs administrés.

Aux “155 St-priestois qui ont aidé à peindre la tache au nord du département en brun foncé”

 

C’est le cas du maire de Saint-Priest-Bramefant, une commune du Puy-de-Dôme, qui a écrit une lettre ouverte sur Facebook adressée aux “155 St-priestois qui ont déposé dimanche dernier leur bulletin dans l’urne et ainsi aidé à peindre la tache au nord du département en brun foncé”. Sans même évoquer l’aspect injurieux de cette référence historique, qui vaut à d’autres des poursuites judiciaires, la démarche du maire est choquante car elle avait pour objectif, dans l’entre-deux tours de l'élection présidentielle, de dissuader ceux qui seraient tentés par le vote Marine Le Pen face à Emmanuel Macron.

Source et article complet

Des militants de Greenpeace déploient une banderole anti-FN sur la Tour Eiffel

Des militants de Greenpeace ont dévoilé une banderole contre le Front national depuis le premier étage de la Tour Eiffel ce vendredi.

Marine Le Pen élue présidente. Et si c’était vrai ?

FRANCE-POLITICS-FN-YOUTH

   
Michel Garroté  --  Certains affirment que le Brexit ayant été plébiscité et Trump ayant été élu, ce que les médias considéraient comme totalement impossible, alors il n'est pas non plus exclu que Marine Le Pen soit élue présidente. Je peux comprendre ce raisonnement, même si je ne le fais pas mien (je suis citoyen suisse, je vis en Suisse et je ne vote donc pas en France). En fait, ce qui éveille ma curiosité, ce n'est pas tant de savoir, si oui ou non, Macron va gagner. Ce qui éveille ma curiosité, c'est plutôt de savoir quel sera son score et quel sera le score de Marine Le Pen.
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Gauche-caviar ou droite patriotique :
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Comme je l'ai déjà écrit sur ce blog, les électeurs vont devoir choisir, le dimanche 7 mai 2017, entre la gauche-caviar ou la droite patriotique. A ce propos, il est parfaitement exact, de dire ou d'écrire, que le FN et une partie des électeurs de la droite républicaine (LR) ont exactement la même vision de l'identité de la Nation, de l'indépendance nationale, de la mise en avant des racines judéo-chrétiennes de la France, de la volonté de lutter contre le terrorisme islamique et de la volonté de restreindre l'immigration.
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Droite républicaine et droite patriotique :
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Et, il tout aussi exact, de dire ou d'écrire, qu'une nette progression de Marine Le Pen s'est effectuée au lendemain du 1er tour, une fois que les électeurs de la droite républicaine se sont rendus compte de la trahison de leur leaders, qui, eux, ont annoncé, sans rougir, qu'ils voteraient pour Macron au second tour. En clair, le nombre de Français qui pourraient voter pour Marine Le Pen est plus élevé que ce qu'en disent la plupart des médias français. Et ceux d'entre les médias français qui annoncent un score plus élevé pour Marine Le Pen, ne font cela que pour "alarmer" les abstentionnistes et les pousser à voter Macron le dimanche 7 mai.
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Les médias roulent pour Macron :
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A ce propos, l'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) signale que, contrairement à la presse étrangère, les médias français ne font pas leur boulot. Dans une toute récente analyse, l'OJIM note (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ce qui frappe à la consultation des médias français, c’est la très faible place accordée aux sujets de fond par rapport à l’espace démesuré voué aux petites phrases, aux futilités, aux mesquineries, aux ragots de concierges, aux sujets extraits des caniveaux et aux petites histoires complètement en marge des enjeux du siècle, alors même qu’il semble bien que l’histoire, la grande, avance à grands pas.
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Or il semble que la volonté la plus élémentaire d’informer sérieusement et de sonder les grands événements de l’époque ait complètement déserté des médias français concentrés entre quelques mains largement liées au pouvoir, sans aucun pluralisme, et qui ne vivent plus de leurs lecteurs ou spectateurs, mais surtout des subventions d’État – avec la dépendance politique et l’absence de pluralisme que cela implique, conclut l'OJIM (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Le scénario dans lequel Marine Le Pen l'emporte :
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A ce sujet, le chroniqueur Alexis Feertchak écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Selon le physicien Serge Galam, un phénomène d'«abstention différenciée» pourrait entraîner la victoire de Marine Le Pen sans que les sondages se trompent sur l'estimation des intentions de vote. Ce scénario illustre les forces et faiblesses du front républicain. Serge Galam n'est pas sondeur, mais physicien et chercheur au CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Sciences Po.
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Alexis Feertchak : Inventeur de la sociophysique, il a prédit l'élection de Donald Trump et la défaite d'Alain Juppé à la primaire de la droite. Alors que les sondages annoncent une large victoire pour Emmanuel Macron, malgré un léger resserrement, le scientifique estime que Marine Le Pen peut l'emporter. Marine Le Pen aurait une alliée de poids, l'abstention, qui pourrait retourner la situation. Serge Galam met en évidence ce qu'il nomme l'«abstention différenciée», qui rend compte d'une forme d'abstention cachée ou honteuse et qui lui fait dire que la victoire de Marine Le Pen est possible.
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Alexis Feertchak : Si 90% des électeurs du FN se déplacent le jour du vote, mais seulement 65% de ceux d'En Marche!, alors Marine Le Pen l'emporte à la fin avec 50,07%. Pour Macron, le seuil de mobilisation pour atteindre les 50% est alors de 65,17%. L'hypothèse d'une si faible mobilisation des électeurs d'En Marche ! peut paraître improbable, mais le physicien démontre que plus les intentions de vote en faveur de Le Pen sont fortes, plus l'abstention différenciée joue en sa faveur.
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Alexis Feertchak : Ainsi, toujours dans l'hypothèse où 90% de l'électorat de Marine Le Pen vote, le seuil de mobilisation nécessaire pour qu'Emmanuel Macron franchisse les 50% n'est plus de 65,17% mais de 70,71% quand les intentions de vote sont de 44% pour Marine Le Pen et non plus de 42%. Pour 2 points d'intentions de vote de plus en sa faveur, le seuil de mobilisation nécessaire pour lui augmente de 5 points.
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Alexis Feertchak : Il y aurait ainsi une forme d'«abstention inavouée» comme il existait un vote honteux pour le FN. Serge Galam estime que l'absence de position de Jean-Luc Mélenchon et l'apparition du hashtag #Sansmoile7mai sur les réseaux sociaux «donne un socle de solidité important» à son hypothèse. D'autant que Marine Le Pen pourrait en user: elle peut favoriser l'aversion pour Emmanuel Macron pour augmenter encore l'amertume de la pilule, conclut Alexis Feertchak (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Marine Le Pen n’a aucune chance d’être élue. À moins que :
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De son côté, le chroniqueur Yves-Marie Adeline écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La gauche modérée proprement dite disparaît peut-être avec le Parti socialiste. Pour l’instant, le projet de Macron, consistant à réunir des gens de droite et de gauche, semble avoir échoué : à part quelques personnalités centristes, Macron a surtout mobilisé des socio-démocrates du Parti socialiste, et personne véritablement classable à droite. Le risque, pour lui, est évidemment de se laisser enfermer dans une posture centriste de type giscardien, qui le conduira bientôt à devoir subir les attaques et de la gauche et de la droite, dans un climat socio-économique tendu.
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Yves-Marie Adeline : D’ailleurs, sera-t-il en mesure d’obtenir une majorité parlementaire, alors même qu’il est menacé d’échouer à donner à la politique française les « nouvelles têtes » promises, lui qui jusqu’à présent n’a pu que sortir de leur retraite de vieux chevaux de retour (Bayrou, Cohn-Bendit, etc.) ? En principe, Marine Le Pen n’a aucune chance d’être élue. Cela dit, un chercheur éminent, Serge Galam, a formulé le concept « d’abstention différenciée », donc de niveau différent d’un camp à l’autre, qui, s’il est valide, provoquerait une victoire de la candidate, conclut  Yves-Marie Adeline (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Les chances de succès de Marine Le Pen en hausse :
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Enfin, le chroniqueur Roland Hureaux, quant à lui, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le second tour de l’élection présidentielle se présente de mieux en mieux pour Marine Le Pen. Parler de défaite retentissante à son sujet est donc exagéré. Dans un contexte national et européen d’effondrement des partis de gouvernement, Les Républicains s’en sont même bien mieux tirés que les socialistes.
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Roland Hureaux : Imputer l’échec de Fillon à Sens commun est absurde. Le ralliement à Macron d’électeurs du centre a précédé de beaucoup l’intervention de ce mouvement, d’ailleurs très exagérée. C’est à gauche que, dans la dernière ligne droite, Macron a gonflé son score, par la volonté de Hollande et de son entourage. Pour le second tour, le résultat est plus serré qu’on ne pense : Macron + Hamon + ¼ de Fillon + ¼ de Mélenchon + Arthaud = 40,91 %. Le Pen + NDA, Lassalle, Asselineau, Cheminade + 50% Fillon + 10% Mélenchon = 40,21%.
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Roland Hureaux : Le silence pesant de Mélenchon laisse supposer qu’une partie de ses voix manqueront à Macron. Les jeunes en recherche de radicalité que le brillant tribun de la France insoumise a attirés dans les derniers jours de la campagne au point d’approcher, lui aussi, les 20% semblent plutôt attirés par Marine Le Pen. Combien de mélenchonistes s’abstiendront est une variable cruciale. Les contorsions sociales de dernière minute n’y changeront rien : ils suivront leur propre logique.
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Roland Hureaux : L’expérience de terrain montre que, par le bouche-à-oreille, ils virent facilement d’Emmanuel Macron à Marine Le Pen, dont ils partagent – les sondages le montrent – à peu près toutes les idées. Au total, 90% des électeurs de Fillon peuvent basculer vers Marine Le Pen dans les derniers jours, pour peu qu’ils soient travaillés au corps à cet effet. Or, il semble bien que beaucoup de militants, issus de LR, s’en chargent, conclut Roland Hureaux (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ojim.fr/dossier-les-medias-allemands-sont-ils-plus-serieux-quen-france-lexemple-trump/
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http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/27/35003-20170427ARTFIG00376-le-scenario-dans-lequel-marine-le-pen-l-emporte.php
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http://www.bvoltaire.fr/principe-marine-pen-na-aucune-chance-detre-elue-a/
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http://www.bvoltaire.fr/chances-de-succes-de-marine-pen-hausse/
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