La banalisation des attentats djihadistes par les médias en Suisse romande

Albert Coroz: 20minutes.ch est le journal le plus lu en Suisse romande: "Trois millions de lecteurs séduits par «20 minutes»."

L’attentat djihadiste à Rambouillet a eu lieu le vendredi 23.04.2021.

Sur l'édition papier de 20 minutes, la nouvelle de l'attentat djihadiste de Rambouillet est traitée le 26.04.2021 en page 8, insérée entre celle d'une infirmière en Allemagne qui a confondu les diluants avec le vaccin et celle d'un homme tué par un requin à la Nouvelle-Calédonie.
Ces trois articles sont de la même taille.

L'égorgement de la policière de Rambouillet est mis au même niveau que l'information "tué par un requin"

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Quant à la couverture médiatique de la RTS, pas un mot sur l'attentat de Rambouillet durant toute la semaine de l'émission "Forum".

En ce qui concerne le TJ du 19h30, c'est seulement le 26.04.2021, et que 2:10 minutes y sont consacrées sur les 30 minutes d'émission (voir résumé ci-dessous: l'exemple est très éloquent sur la manière dont l'attentat a été traité par les journalistes du service public.)

TJ - 19h30 - 26.04.2021 - l'attentat djihadiste de Rambouillet, durée consacrée à l'attentat: 2:10 sur 30 minutes de TJ

 Résumé de la séquence:
"A une année de la Présidentielle" - c'est ainsi que commence et se termine le reportage sur l'attentat de Rambouillet.

"Ce week-end, un islamiste armé d'un couteau a tué une agente de police près Paris. Un attaque terroriste, qui a ravivé les thèmes de débats,qui sont chers à Marine Le Pen, à qui les sondages promettent une présence au second tour face à Macron."

Anne Fournier, envoyée de la RTS, Paris: Hommage partout en France,... une nouvelle victime dans une France très meurtrie ces derniers mois par la gestion du terrorisme (sic!).
Mais cette fois, la compassion a vite laissé place à l’argument politique.

L'enjeu, selon le reportage, serait la polémique déclenchée par l'attentat. C'est Marine Le Pen qui ferait un lien entre terrorisme et immigration, et l'enjeu serait aussi sa présence au 2e tour.

Le porte-parole du gouvernement Macron reproche à Le Pen son tweet, trop tôt posté après l'attentat, qui parle des "mêmes horreurs qui se succèdent, mêmes profils coupables de cette barbarie, les mêmes islamistes; on n'en peut plus...".
En plus, le porte-parole du gouvernement reproche à Le Pen d'avoir passé sur les plateaux de télé trop rapidement, attitude qu'il qualifie  de "vautour" et d'"indécente". 

Mais Anne Fournier rassure: Macron a passé dans les "quartiers chauds", (AOC de la RTS pour no-go-zones). Il veut prouver par là qu'il n'est pas laxiste.
Mais la surenchère pourrait lui coûter cher car à Gauche, on veut déjà lui barrer le chemin...  
(2:10 de reportage)
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Les subventions pour nos médias sont revendiquées au nom du service public, sous prétexte que les médias remplissent un rôle essentiel, une fonction sociale et d'utilité publique. Ils affirment jouer un rôle primordial dans la cohésion sociale et être essentiels pour la diffusion des connaissances et la formation de l'opinion.

Or nos médias nous ont prouvé une fois de plus que le  lavage de cerveau prime sur toutes les mission revendiquées.

Dans l'ensemble, nos services publics et les médias subventionnés pratiquent à large échelle l'ingénierie sociale ou la manipulation des masses. Tout semble viser à vouloir  imprégner et maintenir par le contrôle mental l'idéologie dominante.
La cohésion sociale, pour nos propagandistes, signifie que nous devons tous penser pareil, ce qui va totalement à l'encontre d'un système démocratique. Autrement dit, nos médias détruisent notre démocratie,... et la Suisse historique avec.

 ***

Extraits de notre article sur la stratégie journalistique visant à unifier l'opinion au lieu de nous laisser libres de nous décider:

Concernant l'attentat de Boulder, USA: [...] Pourquoi ce stratagème, et que veut obtenir par là l’establishment qui règlemente la parole autorisée ? [...]

[...] Non seulement la RTS, dans cette émission d’actualité politique, n’a pipé mot durant toute la semaine de l’attentat islamiste de Boulder, mais elle a programmé, comme souvent, un spécialiste pour attirer l’attention des auditeurs sur les dangers provenant des « nationalistes blancs »...[...]

[...] A présent, la page est tournée, les journalistes et les spécialistes ont expliqué que les loups solitaires sont partout, que djihadistes ou suprémacistes blancs, c’est du pareil au même.[...]

La réalité est que les  journalistes ont transformé cette tuerie en un non-événement, parce que les victimes sont des Blancs et que l’assassin de masse est un musulman, inexploitable pour la convergence des luttes ...[...]

[...] des méthodes du journalisme progressiste. Celui-ci ne s’arrête pas à la censure, il déforme aussi les faits de telle façon qu’ils correspondent au narratif, et la représentation de la réalité devient le résultat de procédures de manipulation de masses.

Lorsqu’un crime est commis par une personne appartenant à une minorité protégée, ces journalistes conduisent méthodiquement leur public sur de fausses pistes. Puis, seulement si cela n’est plus tenable, progressivement, le voile est levé sur l’identité de «l’espèce protégée». [...]

[...] Une fois que l’émotion initiale est retombée, le sursaut nécessaire pour réagir ne se produira pas – on évite ainsi que la grenouille ne se sauve de la casserole mise sur le feu.

Détourner l’attention, colporter des fictions pour servir des idéologies, cela détruit bien plus que la crédibilité des journalistes concernés : cela sert à détruire la capacité de réaction de la population. [...]

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Ci-dessous les sujets traités par la RTS, TJ+FORUM, durant la semaine du 13-29 avril 2021, après l'attentat islamiste de Rambouillet

RTS - TJ - 19h30 - 23.04.2021, jour de l'attentat

Accord-cadre: Guy Parmelin, en visite à Bruxelles, n'a pas réussi à s'entendre avec Ursula Von der Leyen.

Accord-cadre: les précisions d'Isabelle Ory, à Bruxelles.

Accord-cadre : Les réactions des acteurs politiques et économiques suisses.

Accord-cadre: l'analyse d'Esther Mamarbachi, cheffe de la rubrique politique de la RTS!

L'encaveur valaisan Dominique Giroud a été condamné à une peine de prison de six mois avec sursis par le Tribunal de Genève.

Le chef du pôle Enquête de la RTS Gilles Clémençon sur la condamnation de Dominique Giroud.

VD: Une maman de jour a été condamnée à ne plus garder d'enfants, à cause du bruit.

En Méditerranée, aucun survivant après le naufrage d'un bateau transportant 130 migrants.

La lutte contre le changement climatique sort renforcée du sommet international convoqué par Joe Biden.

Le commentaire du journaliste Pascal Jeannerat sur la conférence climatique demandée par le président américain Joe Biden.

Dix ans après l'incendie, la forêt protectrice de Viège pousse lentement mais sûrement.

Covid-19: la Task Force encourage désormais l'usage de capteurs CO2 pour mesurer la qualité de l'air intérieur

L'UEFA a annoncé aujourd'hui la liste définitive des villes qui accueilleront l'Euro de football

Mission Alpha: les astronautes ont décollé pour l'ISS.

 

TJ - 19h30 - 24.04.2021

L'Inde est frappée par la vague fulgurante d'un variant du coronavirus

Variant indien: les explications de Laurent Kaiser, chef du service des maladies infectieuses aux HUG

Portrait d'une sommité mondiale de la traque aux variants du Covid-19, Emma Hodcroft, rencontrée chez elle à Bâle

Hautement recommandé, l'autotest peine à s'imposer au moment de partir en soirée

Fermées, rouvertes et envahies, ce soir les terrasses en terrain connu, avec Théo Jeannet

Anciennement Parti démocrate chrétien, le Centre a étrenné en ligne son nouveau nom en assemblée des délégués

Les 40 jours de confinement volontaire en ont paru durer plutôt 30 aux cobayes de Christian Clot

Les travaux de la THT en Valais avancent. Certains espèrent

Giulia Steingruber, championne d'Europe du saut de cheval

Yves Rénier, l'acteur qui a incarné pendant près de 40 ans le commissaire Moulin s'est éteint cette nuit à l'âge de 78 ans

Une série de performances artistiques réalisées dans des restaurants vides à savourer sur Instagram en attendant la réouverture

 

TJ - 19h30 - 25.04.2021

La pandémie a fait exploser le nombre d’emplois précaires. Exemple: le licenciement de plus d'une centaine de livreurs à Genève

Lonza, à Viège, pointée du doigt par Moderna pour expliquer les retards de livraison des vaccins. La Confédération intervient

Face à la progression des variants et l'incertitude sur la durée d'immunité, la vaccination en trois doses et au-delà se précise

Des accrochages ont opposé samedi soir Palestiniens et forces de l'ordre israéliennes à Jérusalem

Gwendoline Debono revient sur l'escalade des tensions à Jérusalem

Après la visite de Guy Parmelin à Bruxelles, 4 ministres sont invités à s'expliquer devant des commissions parlementaires

Regain d'intérêt des jeunes pour la politique en 2020/2021. Le Covid semble avoir eu un effet accélérateur sur leur engagement

La Suisse a retrouvé ses terrasses. Une boisson est particulièrement prisée : la bière

Les Rencontres du 7e art se feront en ligne et au cinéma à Lausanne. Entretien avec l'acteur et réalisateur Vincent Perez, créateur des Rencontres

Le 7e art a été touché de plein fouet par la pandémie. Bilan, à l'heure de la réouverture des salles de cinéma

Vincent Perez, acteur et président des Rencontres du 7e art, revient sur la crise qui touche le secteur du cinéma

Après deux ans et demi de travaux, le château de la Sarraz a rouvert ses portes au public ce weekend

La chronique photo revient sur Loujain Al-Hathloul, militante

France: le meurtre d'une policière crée un clivage de la classe politique sur les moyens mis dans la sécurité

Accord-cadre: Ignazio Cassis et Guy Parmelin ont été auditionnés par les deux commissions de politique extérieure de la coupole

Accord-cadre: l'analyse de Rouven Gueissaz, journaliste parlementaire

Un ex-employé de l'Office fédéral des routes et deux importateurs de voitures sont déférés devant la justice

Le canton de Vaud ouvre la vaccination anti-Covid à tous les adultes sans distinction d'âge

Vaccination: les précisions de Laurent Kurth, conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la santé

Rapperswil (SG): 4000 personnes rassemblées pour protester contre les mesures sanitaires

En Italie, on a célébré la réouverture progressive des écoles, des restaurants ou des musées. Reportage à Venise

[voir résumé attentat plus haut]

Des agences genevoises de relocation demandent des centaines de francs à des locataires potentiels pour visiter des appartements. Polémique

Christian Dandrès: "Ces pratiques parasitaires et scandaleuses commencent à fleurir lorsqu'on a des crises du logement"

La ville de Genève présentait lundi ses objectifs pour 2030 en matière de végétalisation: 30% de surface arborée

Lauréat de deux oscars, "The Father" a été produit par une

 

TJ - 19h30 - 28.04.2021

Après une phase de test, les grandes manifestations jusqu'à 3000 personnes pourront être autorisées dès le mois de juillet

Le retour du public annoncé pour cet été par le Conseil fédéral soulage certains organisateurs d'événements culturels

Michael Drieberg: "Ça fait une année qu'on réclame ces concerts tests. (…) C'est incroyable qu'on ait perdu autant de temps."

Certains camarades socialistes ont écrit à la tête du parti pour clarifier la politique européenne du PS

La Suisse tente d'obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies. Plongée dans la campagne menée par Pascale Baeriswyl

L'Inde est submergée par la nouvelle vague de coronavirus. Les hôpitaux souffrent notamment d'une pénurie d'oxygène

Une enquête a été ouverte à l'encontre de Boris Johnson. Une affaire qui s'ajoute à d'autres accusations

La délinquance des jeunes est en augmentation partou

Nathalie Kocherhans: "Un jeune pourrait attendre deux ans avant d'avoir une place dans un établissement fermé."

PSG - Manchester City, les enjeux d'une rencontre qui vont bien au-delà du sport

Cédric Adrover: "On ne sait pas encore si Ajoie va accepter sa promotion en cas de victoire".

"Drunk" de Thomas Vinterberg vient de recevoir l'Oscar du meilleur film étranger

TJ - 19h30 - 29.04.2021

Le Jura, premier canton à offrir la vaccination dès 16 ans. Quant au vaccinodrome de Genève il manque de doses.

Un test sérologique nouvelle génération pourrait bientôt mesurer l'immunité protectrice individuelle contre le Covid-19.

Delphine Gianora: le point sur les personnes immunisées.

Logitech enregistre des résultats exceptionnels pour l'exercice 2020-21.

Discours et plan de relance des 100 jours de la présidence de Joe Biden.

Avec l'arrivée de la Verte Fabienne Fischer, le Conseil d'Etat genevois passe à une majorité de gauche.

Pierre Maudet "Je me sens libre. C'est une page qui se tourne. Je ne prendrai pas la retraite politique"

Les candidats au Conseil d'Etat neuchâtelois affûtent leurs armes pour le second tour.

Naters (VS) Fouille de 3'500 mètres carrés pour écrire l'histoire du Néolithique.

Hockey sur glace: le HC Ajoie fait son retour dans la cour des grands.

Gary Sheehan "C'est un groupe très uni, résilient, soudé face à un grand défi"

Sarah Carp est photographe de l'année. Elle est consacrée pour sa série d'images réalisée pendant le semi-confinement.

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  • 1Forum (vidéo) - Présenté par Esther Coquoz et Mehmet Gultas 59:59  Minutes

  • 2 L'accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne dans une impasse 03:38  Minutes

  • 3 L'accord-cadre dans une impasse: interview de Céline Amaudruz et d'Olivier Feller 04:38  Minutes

  • 4 L'accord-cadre entre la Suisse et l'UE dans une impasse: interview d'Andreas Schwab 07:11  Minutes

  • 5 Dominique Giroud condamné au sursis pour sa tentative de piratage 02:51  Minutes

  • 6 Retrait des troupes russes de la frontière ukrainienne: interview d'Isabelle Facon 04:58  Minutes

  • 7 L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny arrête sa grève de la faim 02:29  Minutes

  • 8 La Suisse s'oppose à des exceptions sur les brevets: interview de Patrick Durisch 03:57  Minutes

  • 9 Votation sur la loi CO2 (5/5): les certificats d’émission de CO20 2:54  Minutes

  • 10 Le débat - Loyers commerciaux: le dialogue est-il suffisant? 17:09  Minutes

  • 11Forum des idées - La psychologie positive

Union européenne: Bruxelles veut ramener l’ordre dans le «Far West» numérique

24.11.2020

Les géants comme Google, Facebook ou Amazon sont accusés de tuer la concurrence, de menacer les libertés et la démocratie. La commission européenne veut légiférer.
Haine en ligne et désinformation, pratiques anticoncurrentielles et loi du plus fort... La Commission européenne doit présenter le 9 décembre un projet de législation pour mieux encadrer le monde numérique.
Le texte sera étudié et négocié pendant plus de deux ans avec le Parlement et les Etats membres, rendant le résultat final très incertain.

Sont visés les géants comme Google, Facebook ou Amazon, accusés de tuer la concurrence, de menacer les libertés et la démocratie. «L’internet ne peut rester un Far west», affirme le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, qui porte le dossier avec la vice-présidente de la Commission, Margrethe Vestager.

Haine en ligne et désinformation
L’assassinat en France du professeur Samuel Paty, ciblé sur les réseaux sociaux, a souligné les dangers de l’anarchie numérique. La désinformation via les plateformes avait été dénoncée après l’élection américaine de 2016 ou le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni.
Sous l’étiquette «Digital Services Act (DSA)», la nouvelle législation imposera «à tous les services numériques le devoir de coopérer avec les régulateurs" pour retirer des contenus dangereux, a expliqué Mme Vestager. Elle imposera des obligations dans la modération des contenus.

[...]

Transparence des algorithmes
Les grandes plateformes devront «fournir plus d’informations sur le fonctionnement de leurs algorithmes», a expliqué Mme Vestager.
Elles «devront nous dire comment elles décident des informations et produits qu’elles nous recommandent, et de ceux qu’elles cachent, et nous donner la possibilité d’influencer ces décisions. Elles devront nous dire qui paye pour les publicités que nous voyons et pourquoi nous avons été ciblés».
Google est accusé de paramétrer son moteur de recherche pour rendre ses offres plus visibles que celles des concurrents. La nouvelle loi «visera l’interdiction de l’auto-préférence», affirme Mme Vestager.
Partage des données
Certaines contraintes «concerneront les données et le partage de données», a expliqué la vice-présidente de la Commission.
«Les personnes qui contrôlent les données, contrôlent les algorithmes et donc la nouvelle économie», a expliqué à l’AFP Alexandre de Streel, professeur de droit à l’Université de Namur, spécialiste du numérique. «Si on veut instaurer une concurrence à armes égales, le remède, c’est le partage des données», estime cet expert.
[...]
(AFP/NXP)

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/bruxelles-veut-ramener-lordre-dans-le-far-west-numerique-982975740966

La désinformation peut aller jusqu’à la vie ou la mort

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Michel Garroté -- En mai 2018, de grands médias américains ont publié des articles tel que par exemple « Une petite fille meurt dans la brume de Gaza » (« A Baby Girl Dies in the Haze of Gaza »), articles qui racontaient l’histoire de Layla Ghandour, une Palestinienne de huit mois qui aurait été tuée par l’inhalation de gaz lacrymogènes utilisés par les Forces de défense d’Israël.
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Cette histoire était tragique et bouleversante. Elle était aussi fausse, comme l'a révélé une enquête d'Adam Milstein (voir les sources en bas de page). Le "Los Angeles Times", le "New York Times", le "Washington Post" et d’autres grands médias ont publié des articles similaires, accusant Israël et les soldats israéliens de tuer des enfants, amplifiant le faux récit du Hamas sur la mort de Layla.
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À la suite de cette vague d’expositions médiatiques, le cousin de Layla a admis que le Hamas avait payé ses proches pour mentir aux médias au sujet de la cause de la mort de Layla. En réalité, Layla est décédée d’une pathologie sanguine préexistante. Bien sûr, la famille d’un bébé décédé mérite la sympathie de toute personne rationnelle, mais lorsque les médias suivent la propagande du Hamas qui utilise la mort d’un bébé innocent pour dégrader Israël, personne, à l’exception du Hamas, ne gagne.
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Aujourd’hui encore, cette histoire continue d’être accessible à un large public qui peut la lire et s’y référer, sans qu’elle ne soit assortie d’aucun avertissement selon lequel elle repose sur des informations falsifiées. En France, l’Agence France Presse (AFP) diffusa largement la fausse nouvelle avant de faire tardivement machine arrière en réaction à une analyse démontrant avec précision les invraisemblances du récit.
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Par la suite, pendant les manifestations de la "Grande Marche du Retour" de l'été 2018, dont chacune était une tentative violente de franchir les frontières d’Israël et de tuer des civils, le "Los Angeles Times" rapporta le 18 juin qu’« environ 130 manifestants ont été tués par les troupes israéliennes ». En fait, ce groupe de « manifestants » consistait en un nombre important de combattants armés et actifs du Hamas.
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Le "Los Angeles Times" a ignoré ce fait ainsi que le but de cette marche, alors qu’un haut responsable du Hamas avait admis auparavant que la plupart des Gazaouis morts lors des manifestations étaient des membres du Hamas, des terroristes : la désinformation peut aller jusqu’à la vie ou la mort.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://www.jpost.com/Opinion/The-grave-danger-of-media-bias-565343
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http://infoequitable.org/bebe-palestinien-asphyxie-la-piste-de-la-fake-news-se-confirme/
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Médias-Mensonges. La réinformation selon Radio France : un exemple scandaleux de mensonge et de désinformation journalistique digne des commissaires politiques des régimes totalitaires

Le rendez-vous du médiateur. La "ré-information", comment cela fonctionne ?

Emmanuelle Daviet la médiatrice des antennes reçoit le journaliste Thomas Huchon de "Spicee" sur le thème de la ré-information.

franceinfo Emmanuelle DavietRadio France

Mis à jour le 29/09/2018 | 10:09
publié le 29/09/2018 | 10:09

 

La ré-information, c'est le thème du rendez-vous de la médiatrice de Radio France, Emmanuelle Daviet. Avec les précisions du journaliste Thomas Huchon.

À quel moment est apparue la notion de "ré-information" ?

C'est une notion qui est apparue dans les années 2000 et qui a été popularisée notamment par l'extrême droite afin de qualifier une opération qui voudrait ré-informer les citoyens. Cela part du postulat que les médias professionnels mentent à la population. La ré-information est ce qu'on appelle aujourd'hui "fake news", la théorie du complot.

Ces sites de ré-information font-ils partie de la "complot-sphère" ?

La complot-sphère est l'agrégation de tous les sites qui prétendent ré-informer les gens, qui vont diffuser les théories du complot. Ils sont très liés à l'extrême droite. Ce sont des personnalités qui estimaient ne pas pouvoir s'exprimer suffisamment dans les médias qui ont créé leur propre média et des espaces où ils vont pouvoir tenir des propos beaucoup plus libres. La complot-sphère représente à peu près 400 à 600 sites internet environ, très liés à une idéologie d'extrême droite ou à des courants de pensées qui s'en approchent.

Qui sont actuellement les représentants de la "ré-information" dans les médias en France ?

On peut citer Eric Zemmour ou Charlotte d'Ornellas qui nous a démontré par l'absurde récemment les limites de la ré-information. On est face à un phénomène sérieux. Utiliser des mensonges pour arriver à ses fins est une forme de manipulation.

Ces représentants de la réinformation bénéficient-ils d'une audience importante ?

Les principaux sites de la complot-sphère trouvent une audience importante ; exemple le site d'Alain Soral qui voit passer plusieurs millions de visiteurs par mois.

Quels dangers pour la démocratie ?

Il est impossible de ne pas voir un lien entre la montée des populismes en Europe et l'augmentation de l'audience de tous ces sites d'information. Il ne faut pas considérer cela comme un combat loyal, on est face à des menteurs qui cherchent à manipuler des populations pour attaquer la démocratie.
Il va falloir s'attaquer à ces propos et convaincre les indécis.

Pour écouter le journaliste gauchiste désinformateur en chef qui accuse ses concurrents sérieux de désinforamtion, ici

A titre d'exemple, notre site LesObservateurs.ch que les autres menteurs et désinformateurs du Décodex du Monde par exemple ont qualifié de peu fiables et ayant tendance à diffuser de fausses nouvelles, a publié plus de 58.000 articles en 7 ans et tous les jours des médias flics scannent notre site pour trouver en vain des fausses nouvelles. Il faudrait aussi rappeler toutes les incroyables, obsessionnelles, basses et scandaleuses méthodes que ces flics des médias et autres commissaires politiques utilisent pour tenter de  faire crever les sites de la vraie réinformation, toujours bien sûr au nom de la liberté et de la démocratie!

La rédaction, 30. 9. 2018

La RTS continue sa propagande: Fratelli d’Italia, CasaPound, Forza Nuova « ces partis héritiers du fascisme »

Pendant ce temps, les patriotes italiens sont menacés, agressés, insultés sans que cela ne gêne la RTS. Bien entendu, aucune de ces informations n'apparaitra jamais sur ce média.

Mieux, la violence de l'extrême gauche est logiquement présentée comme étant une réponse légitime, bénéficiant de facto d'une image très valorisante puisqu'elle s'oppose aux "fascistes", synonyme de "liberté". Un manichéisme savamment conçu pour être transmis le plus facilement possible au peuple désinformé.

Toute cette mascarade ne pourrait se faire sans une censure massive des atrocités commises par les migrants en Italie: il convient de donner la seule faute aux Italiens en évitant soigneusement de donner les raisons d'un tel vote.

Mais c'est la propagande que nos compatriotes ont choisie de financer désormais.

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Affrontements, intimidations contre les médias, débat sur l'immigration: les partis héritiers du fascisme bombent le torse à une semaine des élections législatives en Italie. Une manifestation antifasciste a lieu samedi à Rome.

Le climat se tend en Italie. Alors que la campagne des élections législatives, prévues le 4 mars, touche à sa fin, les incidents se multiplient. Depuis le début du mois de février et la fusillade raciste de Macerata, des affrontements mêlant militants antifascistes, extrémistes de droite et forces de l'ordre se sont produits à Palerme, Rome, Bologne, Pérouse ou encore Turin.

Sur le fond, le débat politique s'est lui aussi musclé, les partis se livrant à une surenchère de propositions pour freiner l'immigration, en forte augmentation dans le pays. Focus sur ces mouvements héritiers du fascisme, dont l'influence sur la vie politique italienne prend de l'ampleur.

(...)

Source et article complet

Nos remerciements à Remy Dlde

Les Français très sceptiques face aux médias

   
Michel Garroté - Sur Le Salon Beige, Michel Janva signale (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : les médias multiplient les instruments pour débusquer l'intox, le désintox, le décodex, sans s'apercevoir que cela ne renforce pas leur crédibilité. L'AFP vient de s'associer au réseau First Draft qui lance le projet CrossCheck et à Facebook avec son outil de fact-checking, intégré au réseau social. CrossCheck, lancé par le réseau First Draft et Google News Lab, est un outil collaboratif qui rassemble des partenaires médias, technologiques et académiques pour lutter contre la propagation de la désinformation en ligne et faciliter l’accès du grand public à une information vérifiée. Le réseau First Draft rassemble toujours les mêmes désinformateurs professionnels, jaloux de leur pré-carré et qui craignent pour leur suprématie intellectuelle.
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Samedi, Louis Aliot attaquait en direct sur BFMTV : "les médias parlent, mentent et manipulent". A droite, de nombreux militants de François Fillon accusent les mêmes médias d’avoir orchestré l’affaire Penelope. Le discrédit croissant du secteur éclate dans la dernière livraison de l’enquête sur "La confiance des Français dans les médias", publiée chaque année par le quotidien La Croix et la société Kantar.
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L’enquête réalisée début janvier montre que le divorce entre les Français et leurs médias s’aggrave : "Cette méfiance se manifeste d’abord par un certain désintérêt pour l’information, qui surprend en pleine campagne électorale. Plus d’un Français sur trois suit les nouvelles avec peu d’intérêt. Il faut remonter 30 ans en arrière, en 1987, pour retrouver une telle indifférence. Ensuite, la perte de confiance n’épargne aucun média. La radio reste le média le plus sûr, mais avec un taux de crédibilité de 52% seulement, en baisse de trois points sur un an. Suivent dans l’ordre, la presse (44% de crédibilité, -7 points) et la télévision (41%, -9 points, la plus forte baisse). Internet (26%, -5 points) ferme la marche: trois Français sur quatre ne font pas confiance aux informations venues du web.
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Tous les médias sont donc en baisse et tous, sauf la radio, évoluent sous la barre des 50% de crédibilité. Plus inquiétant encore, parmi les Français, les champions du scepticisme sont les moins de 35 ans. On ne sait pas comment les attraper, insistait le directeur de la rédaction de France Inter. "Tout un pan de l’opinion considère qu’on lui raconte des cracks et que la vérité se trouve dans des sites parallèles.
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Dans l’optique de la présidentielle, c’est une problématique sérieuse". Le discrédit de la politique a déteint sur les médias qu'ils ne ménagent pas. "Nous sommes mis dans le même sac que la classe politique que nous interviewons, constate le directeur général de BFMTV, Hervé Béroud. Pour beaucoup de Français, nous sommes du même monde et ce monde-là n’est pas le leur, ajoute Michel Janva (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, dans une allocution reprise par Polémia, Jean-Yves Le Gallou déclare notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé. Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire. Tout est fait pour promouvoir Macron.
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Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée.
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Pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.
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Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut ! Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».
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Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron : Avant le premier tour : la démolition de Fillon ; Entre les deux tours : l’hyper-diabolisation de Marine Le Pen. Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande, ajoute Jean-Yves Le Gallou (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://lesalonbeige.blogs.com
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http://www.polemia.com/cloture-de-la-8e-ceremonie-des-bobards-dor-intervention-de-jean-yves-le-gallou-president-de-polemia/
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Nouvelle farce liberticide – « Le Monde-Décodex »

Corée-du-nord-Kim Jong-un

   
Michel Garroté - Tout récemment, sur 'Le Salon Beige', le chroniqueur Michel Janva signalait que 'Décodex' (cf. photos ci-dessus) venait d'être lancé par 'Le Monde' : "Le Décodex vient d'être lancé par Le Monde. Le quotidien de la pensée unique", informait Michel Janva, lance Décodex "afin de lutter (selon Le Monde) contre 'la diffusion virale de fausses informations et à aider les internautes à se repérer dans la jungle des sites producteurs ou relayeurs d’informations'". "Par exemple, selon Decodex, L'Humanité et Al Jazeera sont des sites sérieux". 'Le Monde-Décodex', c'est donc bel et bien une nouvelle farce liberticide, une de plus. Pauvre France !
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Déjà le regretté Jean Madiran, dans son livre 'Le Monde et ses faux', écrivait, à l'époque, à propos du quotidien parisien d'extrême-gauche (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : "Les pages que voici n’ont pas pour intention de tracer un portrait du Monde. Elles ne traitent que d’un objet très précis, très restreint, très particulier : le faux et l’usage de faux dont ce journal est incorrigiblement coutumier. On peut contester beaucoup de choses dans Le Monde. Les contestations, par nature, sont elles-mêmes contestables, et les débats les plus justifiés n’aboutissent pas toujours à des conclusions assurées".
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Jean Madiran : "Les faux (le faux matériel, le faux littéral, le faux chiffré, le faux par amputation ou par exérèse), en revanche, ont un aspect matériel qui en rend la constatation incontestable. Les faux du Monde sont-ils tous des faux au sens propre ? On pourra en discuter. Le seul qui n’en discutera pas, c’est Le Monde précisément, il substitue la répression judiciaire à la libre discussion. Peut-être plusieurs de ses faux avaient-ils des circonstances atténuantes, pourquoi pas ?".
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Jean Madiran : "Tous les crimes peuvent en avoir. Mais il refuse de s’expliquer. Peut-être certains faux n’étaient-ils des faux qu’en un sens figuré, voire métaphorique. Bien sûr, épingler une collection de faux n’est pas faire œuvre de doctrine politique ou de philosophie morale : mais on ne néglige pas ces grandes disciplines quand on estime qu’un faussaire ne mérite pas d’être attaqué de si haut. L’usage de faux n’est pas au Monde, comme il pourrait l’être ailleurs, un accident innocent et regretté. Il y est coutume et tradition".
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Jean Madiran : "Mais il n’est pas convenable de le dire. Il n’est pas convenable de s’en apercevoir. Il n’est pas convenable de seulement y penser. Les notables de l’univers politico-médiatique doivent être accoutumés à se regarder entre eux sans se sentir gagnés par une irrésistible envie de rire ou de mutuellement se mépriser".
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Jean Madiran : "Tout le monde a besoin du Monde dans le système oligarchique qui gouverne la République, sa politique, son économie, son financement culturel, ses autorités morales et religieuses. Il faut être un marginal, excommunié, exclu, paria, pour avoir l’indépendance matérielle et la liberté d’esprit de tenir sur Le Monde un langage sans entraves", ajoutait Jean Madiran dans son livre 'Le Monde et ses faux' (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.biblisem.net/historia/madimond.htm
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Le Matin, le degré zéro de l’information.

Christian Hofer: Voici un exemple d'article du "journal" le Matin, qui outre ses photos de nus, ses scandales de stars et autres inepties sportives a ajouté récemment une censure et un contrôle des commentaires que n'auraient pas reniés certains pays comme la Corée du Nord et son socialisme exemplaire. Un sentiment de nostalgie et de regrets sans doute...

Dans cet article, le Matin traite de l'attaque du commissariat français à Toulouse tout en évitant les sujets qui fâchent. La technique utilisée représente la ligne éditoriale depuis plusieurs années maintenant, éprouvée et pratiquement systématique:

Il ne faut pas que le moindre indice, la moindre information suggère qu'il existe un problème avec 1) l'immigration 2) le racisme anti-France puisque seuls les Européens sont les coupables 3) l'islam.

Dès lors, on se retrouve avec un article de cet acabit:

Le policier a été poignardé dans la zone d'accueil du commissariat de la rue du Rempart St-Etienne, en plein centre historique de Toulouse, a-t-on précisé de même source.

Un homme a été interpellé, a ajouté la police, sans donner dans l'immédiat plus de précisions sur les circonstances de l'attaque.

Source

En résumé, "quelqu'un quelque part a fait quelque chose." Aucun nom, aucun motif de l'attaque, aucune mention de l'origine de l'agresseur et surtout aucune mise à jour. Dormez bien braves Romands! Le Matin claironne même "qu'aucune précision n'a été donnée sur les circonstances" alors que la presse française avait relevé hier déjà le caractère anti-France de l'attaque et que, plus grave encore, la police avait bel et bien évoqué cette piste. En clair, Le Matin choisit de ne pas publier certaines informations qui vont à l'opposé de son idéologie.

De notre côté, l'article et les précisions que nous donnons dans les commentaires (nom du protagoniste, son motif, son origine) sont sans ambiguïté. On relève aujourd'hui que cet individu né en Algérie accusait déjà un passif en attaquant en 2014 une synagogue au cocktail molotov. Inutile de dire à quelle religion il appartient. Et puis un musulman qui tente d'égorger un kouffar ce n'est pas aussi grave que le refus d'un restaurateur face à des femmes voilées n'est-ce pas?

Même les médias bien-pensants français (qui sont dans un pays socialiste contrairement au nôtre je rappelle), sont bien plus diserts. Nous avons donc une chance inouïe avec cet organe de propagande Le Matin.

Il est vrai que lorsqu'on n'a plus d'articles pour vomir sur l'UDC ou sur Donald Trump, on sent comme un certain vide sur leur site...

matin
Encore un travail rondement mené dont les journalistes peuvent être fiers sur Le Matin: Ils ont pu glisser le mot "nazi" en première page!

Réflexions sur la déformation médiatique

Nous vivons encore un de ces moments de tourmente ou la violence des émotions tend à prendre le pas sur la réflexion.

C'est maintenant, plus que jamais lorsque nous subissons un état de choc que nous devons redoubler de vigilance face aux manipulations possibles des médias volontaires ou non.

Il nous faut prendre le recul nécessaire, nous détacher de l’immédiateté et tenter, je dis bien tenter de regarder au dessus du troupeau.

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Syrie: La RTS dénoncée pour sa désinformation et son soutien aux « gentils jihadistes »

Alep – L’information mensongère continue. Par Nabil Antaki

Nous avons demandé au Dr. Nabil Antaki si les informations rapportées depuis une semaine dans les pays francophones sur la situation à Alep correspondaient à ce qu’il constate sur place. Voici sa réponse.

Par Dr Nabil Antaki

Au sujet des récents événements, je constate que les médias [traditionnels, ndlr] continuent de mentir par omission. Depuis le début de la guerre à Alep il y a 4 ans, ils ne rapportent pas du tout les faits dans leur ensemble.

Alep est bombardée tous les jours depuis 2012 par des groupes terroristes causant des morts et des blessés. Personne n’en a jamais eu cure; si ce n’est pour se féliciter du « bon boulot qu’ils font» [allusion à la déclaration de Laurent Fabius, ndlr]. Il est temps que l’Occident se réveille et arrête de soutenir ces terroristes.

Nous sommes très révoltés ici à Alep par le manque d’impartialité et d’objectivité des médias. Ils ne parlent que des souffrances et des pertes humaines dans la zone Est de la ville contrôlée par al-Nosra, un groupe terroriste affilié à al-Qaïda, qu’ils qualifient toujours de « rebelle » ce qui est une manière de le rendre respectable. Et ils restent muets sur les pertes et les souffrances endurées quotidiennement dans nos quartiers de l’Ouest d’Alep à cause des tirs d’obus lancés par ces terroristes. Ils ne parlent pas davantage du blocus et des coupures totales d’eau et d’électricité qu’ils nous infligent…

Les médias n’ont rien dit des bombardements continus et des carnages qui ont eu lieu depuis une semaine, dans la partie Ouest de la ville [où habite le Dr. Nabil], où aucun quartier n’a été épargné et où il y a tous les jours des dizaines de morts. Ces omissions sont d’autant plus révoltantes que ces quartiers représentent 75 % de la superficie d’Alep et comptent 1.5 millions d’habitants – contre 300.000 dans la partie Est occupée par les groupes terroristes.

Cette information tronquée laisse entendre que les groupes terroristes qui nous attaquent sont les victimes. Pire, les médias ont détourné notre appel « SAUVER ALEP » en laissant croire que cet appel exigeait l’arrêt des hostilités par « les forces d’Assad ». Ce qui est faux. D’ailleurs, il n’y a pas de «forces d’Assad » : il y a les forces de l’armée régulière syrienne qui défendent l’Etat syrien.

Ils [les médias traditionnels, ndlr] auraient pu au moins avoir la décence de mentionner les carnages causés par les tirs des terroristes qui ont fait de nombreux morts. Comme cela s’est encore produit hier, vendredi, où un de leurs tirs a frappé une mosquée à l’heure de la prière. Les attaques et les pertes dont nous souffrons sont présentées de manière à laisser le public dans le flou quant aux véritables responsables de ces crimes (1) (2).

Depuis trois jours les médias accusent le « régime Assad » et les Russes d’avoir bombardé et détruit un hôpital soutenu par l’ONG Médecins sans Frontières à l’Est de la ville. Ils affirment que le « dernier pédiatre d’Alep » a été tué dans ce bombardement (3)(4). Nous avons encore de nombreux pédiatres à Alep. Cela montre bien que, pour les médias, seule compte cette partie Est occupée par les rebelles, et que les trois quarts de la ville d’Alep administrée par l’Etat syrien, où pratiquent encore de nombreux pédiatres, ne comptent pas.

L’hôpital mentionné n’est pas sur la liste des hôpitaux de Syrie établie avant la guerre par le ministère de la santé. Donc, s’il existe, il a été installé après la guerre. Je ne crois pas que les forces gouvernementales ou l’aviation russe bombardent délibérément un hôpital. Il n’y va pas de leur intérêt.

Nous avions constaté la même partialité quand le plus grand hôpital d’Alep Al Kindi, avait été frappé par les obus terroristes d’al-Nosra, puis incendié intentionnellement en 2013. Ils n’y avaient pas prêté attention. Nous sommes écœurés et révoltés par cette désinformation permanente.

La destruction du vrai hôpital Al Kindi par le Front al-Nosra, n’avait pas fait la Une des médias traditionnels, contrairement au fauxhôpital de MSF – Voir la Vidéo 

https://www.youtube.com/watch?v=KCwWgTUpGpE

Nabil Antaki, 30 avril 2016

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La brutalité du « régime syrien ». Vraiment ?

Par Silvia Cattori

Les deux exemples, ci-dessous – tout comme les propos tenus par les archevêques Mgr Boutros et Mgr Antoine Audo plus loin – illustrent l’information déséquilibrée dénoncée par le Dr Antaki.

(1)Deux commentaires du TJ, 19.30 par la RTS le jeudi 28 avril, qui illustrent le biais que dénonce plus haut le Dr Nabil Antaki.

Journaliste: « La trêve en vigueur depuis le 27 février est en train de voler en éclats. Les forces d’Assad préparent une offensive majeure pour reprendre les quartiers rebelles d’Alep. C’est ce qui explique ces bombardements meurtriers qui ont fait plus de cent morts en une semaine« .

Un homme, qui de toute évidence sert la propagande des gentils « rebelles », dit : « Les missiles russes ainsi que ceux d’Assad ont perpétré deux massacres. Ces attaques ont pris pour cible des civils femmes et enfants et ont fait des dizaines de martyrs.. ».

Journaliste: « De leur côté les rebelles répliquent au mortier, comme ici dans ce village au nord d’Alep». Les « rebelles répliquent ». Il n’est pas précisé que les gentils « rebelles » bombardent de leur côté les quartiers d’Alep où vivent 1,5 millions de Syriens.

Chacun peut se rendre compte que tout dans les commentaires vise à convaincre les téléspectateurs que les Russes et Assad sont des meurtriers qui massacrent délibérément des civils [en fait, les sympathisants et les familles des terroristes. Les habitants de cette zone qui n’avaient pas de lien avec les groupes armés, se sont réfugiés dans la partie contrôlée par le gouvernement, ou ont fui Alep].

Les groupes armés -composés, faut-il le rappeler, essentiellement de mercenaires financés par les monarchies du Golfe que le peuple rejette en sa grande majorité – ne feraient que de « riposter » selon la rédaction du TJ de la télévision Radio suisse romande (RTS); alors que leur présence même à Alep est une agression contre l’Etat syrien.

http://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/syrie-la-treve-nest-plus-du-tout-respectee?id=7684776_

Source

A propos du Donald

Il y a bien longtemps au tout début des années 60, j’étais tombé par hasard sur un jeune homme qui venait de s’échapper de Roumanie et qui comme bien des Roumains parlait le Français. Durant la discussion il me dit soudain « Vous avez quelqu’un de très bien en France et c’est le General …Salan». Pour ceux à qui cela ne dit rien, le dit General Salan était l’un des quatre officiers qui avaient commis une tentative de coup d’Etat contre de Gaulle quelques mois avant.

Quelque peu interloqué, je lui dis, « Certes, certes, mais pourquoi ? »La réponse fut sublime de profondeur. « Voyez-vous, me dit-il, la radio Roumaine officielle ne cesse d’en dire du mal. »Et c’est la que je compris pour la première que dans les pays où la liberté d’information n’existe pas et où sévit un « Ministère de la Vérité », la population pour se faire une opinion n’a pas d’autre moyen que de prendre le contrepied de la vérité officielle. L’ennui bien sur est qu’en termes logiques, le contraire d’une erreur peut ne pas être la vérité, mais une autre erreur, mais cela reste utile.

Je n’ai jamais oublié cette leçon et je l’applique depuis avec bonheur.

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USA: investiture républicaine: les médias pris en flagrant délit de mensonge

Les médias n'ont décidément aucune, mais alors aucune honte à raconter n'importe quoi. Les médias de ces derniers jours ont ainsi triomphalement annoncer une chute spectaculaire de Donald Trump dans les intentions de vote des supporters républicains: la côte de celui-ci aurait en effet dégringolé de 12% en l'espace d'une semaine passant de 43% le 22 novembre à 31% le 27 novembre.

Les journaux ayant diffusé cette information sont légion. On trouve ainsi en vrac:

le figaro

l'express

Sputnik France

L'Agefi (actualités au fond)

TheGuardian

etc...

Et d'enchaîner sur les explications de cette descente aux enfers: la conséquence de moqueries sur un handicapé pour les uns ou de déclarations fracassantes sur la création d'une base de données pour ficher les musulmans américains pour les autres. Bref, le petit monde de la gauche journalistique internationale jubile (ne manque que les nôtres…), le vilain méchant Trump se mange une gamelle.

Petit problème: le sondage du 22 novembre mettant Trump à 43% n'existe pas! En date du 23 novembre CNN annonçait en effet un sondage dans lequel Trump se baladait à 32% et non à 43%. On trouve d'ailleurs confirmation de cette information sur le site RealClearPolitics.com qui donne l'ensemble des derniers sondages parus aux Etats Unis. Pour le 22 novembre et au sujet de la nomination du candidat républicain à la présidentielle, les sondages disponibles sont celui d'ABS/Washington Post (Trump à 32%) et de FoxNews (Trump à 28%).

Comme il n'est nulle part question d'un sondage où Trump caracole en tête à 43%, il faut donc croire que les médias reprennent tous en choeur une information non confirmée. Ou plutôt une claire et nette désinformation dont je n'ai pas, jusqu'ici, pu détecter la source. On dira ce qu'on voudra, mais ce n'est pas possible qu'il s'agisse d'une erreur non volontaire: le chiffre de 43% n'apparaissant nulle part de près ou de loin associé au nom de Trump.

Mais il y a encore plus fort. Je vous disais un peu plus tôt dans cet article que certains ont attribué cette chute à la volonté de Trump de créer une base de données pour ficher les musulmans américains. Or, ce coup-ci, c'est CNN qui est incriminé pour avoir trafiqué une information. Un rapide coup d'oeil sur le blog conservateur Breitbart montre comment CNN essaie de tromper son monde.

On y trouve cette vidéo:

Observez bien ce qui se passe à la 20ème seconde: l'image est coupée, Trump est en train de répondre à une question et hop, le journaliste insère dans la conversation une autre question afin de profiter de faire dire au candidat républicain ce qu'il ne dit pas. Vous trouverez sur Breitbart également une retranscription écrite de ce qui a été réellement dit.

Quand une entreprise de désinformation d'une telle malhonnêteté se met en place, il faut croire que le milliardaire US dérange méchamment et que certains sont prêts à n'importe quoi pour le faire chuter.

En ce qui me concerne, ne suivant la chose que de loin, j'ai bien de la peine à émettre un avis sur la personne de Donald Trump. Mais il n'empêche que quand je vois une tel torrent de bile se déverser, je me dit qu'il ne peut pas être si mal que cela...

Revue de presse internationale, désinformation locale

Les élections fédérales du 18 octobre ont eu lieu dimanche dernier, comme chacun sait. Les médias étrangers ne sont pas tendres avec la Suisse. Citons par exemple ce qu'en rapporte la RTS, dont le chapeau de l'article donne le ton:

De manière générale, la presse étrangère est moins surprise par le résultat de l'UDC que par son ampleur. Certains rappellent que la Suisse n'est que peu concernée par la crise migratoire.

Les médias étrangers s'attendaient donc à une victoire de l'UDC (même si les sondages donnaient la plus grande marge de progression au PLR) et "certains" rappellent que la Suisse n'est que "peu concernée" par la crise migratoire. Apparemment, ces gens-là n'ont semble-t-il jamais entendu le vieil adage "gouverner c'est prévoir". Les médias francophones confirment cette position:

En France, Le Monde titre sur la confirmation de la "poussée de la droite populiste", alors que le Figaro parle d'une "progression spectaculaire" des démocrates du centre. Le journal donne la parole à la candidate socialiste Rebecca Ruiz pour qui "les gens ont voté guidés par la peur".

Libération met en relation la centralité de la question de l'immigration durant la campagne électorale et le fait que pour le moment "la Suisse a été épargnée par la vague de migrants qui arrivent en Europe".

Diable. Les Suisses auraient voté sur des problèmes imaginaires qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Zoom sur la presse étrangère

En allant voir les articles en détail, la sentence est confirmée. Le Figaro, un des plus modérés sur le parti UDC de la "droite populiste", publie un texte de l'AFP retouché par la rédaction, incluant l'inévitable commentaire d'une haut gradée de l'Armée du Bien:

"Les gens ont voté guidés par la peur", selon une candidate socialiste, Rebecca Ruiz, ajoutant que le thème des réfugiés et de l'immigration, favori de l'UDC, avait été "malheureusement très dominant dans la campagne".

Eh oui, que voulez-vous, les médias ont un peu parlé de la crise des réfugiés ces derniers jours, c'est ballot, il aurait peut-être fallu attendre le 19 octobre pour évoquer le sujet et ne pas nuire aux chances électorales des socialistes?

L'article est d'ailleurs involontairement comique en évoquant un "système complexe de proportionnelle" pour expliquer le "décalage" entre le score de l'UDC (29,5% de l'électorat) et sa représentation au Conseil National - 65 sièges au lieu des 59 mathématiques. Repensant à la représentativité de leur propre assemblée législative vis-à-vis du Front National, les Français apprécieront!

Du côté de Libération, on fait dans le convenu ; l'article explique le succès de l'UDC par ses affiches provocatrices (sachant que l'électeur de droite, particulièrement stupide, ne vote que pour l'affiche qu'il voit le plus souvent). Mais comme le texte du quotidien de gauche n'est qu'une reprise banale d'agence de presse, ne nous attardons pas outre mesure.

élections du 18 octobre 2015
Karl Marx, Rosa Luxembourg, Friedrich Engels: l'affiche des jeunes socialistes genevois
annonçait pourtant la couleur. Pourquoi n'a-t-elle pas séduit l'électorat?

(cliquez pour agrandir)

A tout seigneur tout honneur, concluons avec Le Monde, qui lui aussi regrette la "poussée" de la "droite populiste" - pardon, ai-je dit populiste? On trouve encore mieux dans le texte:

 ...le parti d’extrême droite Union démocratique du centre (UDC)...

Le "journal de référence" n'a pas osé le terme néo-nazi mais le cœur y était. Suit le commentaire obligatoire d'une autre perdante de gauche, Mme Thorens des Verts:

Les Verts et les Verts libéraux subissent de leur côté une défaite cuisante en perdant respectivement 5 et 6 sièges au Conseil national. La coprésidente des Verts suisses, Adèle Thorens Goumaz, se dit « inquiète, car c’est le prochain Parlement qui devra voter la stratégie énergétique du pays… ».

Fermez le ban.

Une sous-traitance bien pratique

On pourrait s'amuser des imprécisions de la presse étrangère lorsqu'elle parle de la Suisse. La même presse qui étale en permanence sa grande connaissance des dossiers face au bas peuple incapable de s'informer... Mais derrière les approximations l'hostilité envers l'UDC est palpable.

La plupart des articles ne sont que des reprises à peine retouchées de dépêches publiées par des agences de presse. Ce n'est d'ailleurs pas une excuse, car l'agence de presse dispose de journalistes permanents sur place, théoriquement capables de fournir une information locale exacte sans tomber dans des préjugés entretenus depuis l'extérieur. Le moins que l'on puisse dire est que le résultat n'est pas au rendez-vous.

Des trois articles des principaux quotidiens français, seul l'un d'eux est signé, celui du Monde, par "Marie Maurisse (Genève, correspondance, avec AFP)". C'est aussi le seul à oser qualifier l'UDC de parti d'extrême-droite, l'accusation la plus exagérée de tous ces compte-rendus électoraux.

D'après sa page LinkedIn, Marie Maurisse est française, correspondante au Monde, et en Suisse depuis 2008. Cela fait donc sept ans qu'elle pratique le pays. La journaliste dispose d'un site personnel rarement mis à jour mais dont les articles permettent de se faire une idée des thèmes de prédilection de la jeune femme ; après un rapide survol nous trouvons pêle-mêle:

  • La Suisse, coffre-fort du dictateur érythréen
  • Trois raffineries suisses fondent pour l’or des cartels de la drogue colombiens
  • Cette Suisse qui craint l’invasion
  • La Suisse raffine l’or illégal de Madre de Dios
  • Corée du Nord : «Kim Jong-un a caché plus de 3 milliards de dollars en Suisse»
  • « Les capitaux français ont grandement profité à la place financière suisse »
  • Suisse: femmes enceintes, au boulot !

Et ainsi de suite... Marie Maurisse est aussi passée par Le Matin Dimanche, une autre officine médiatique romande fièrement anti-UDC, à l'instar de l'Hebdo ou du Temps.

A ce qu'il semble, le qualificatif d'extrême-droite employé à l'encontre de l'UDC helvétique par Le Monde n'a rien d'un accident.

Retour à l'envoyeur

Comment critiquer une élection sans déchirer les derniers lambeaux d'intégrité dont même le plus engagé des éditorialistes cherche à se parer? Comment, sans se dévoiler, dire du mal de ces citoyens qui ont si piètrement voté?

La Revue de presse internationale est un outil parfait pour cela. Au nom de l'information, les médias internationaux rendent compte de l'actualité helvétique et se servent de leurs relais locaux dans ce but - des journalistes professionnels, installés dans le pays, fréquemment engagés idéologiquement, et qui n'hésitent pas à livrer leur interprétation toute particulière des événements.

Une fois publiés dans la presse étrangère, ces mêmes articles reviennent au pays et servent à vilipender le citoyen: "à cause de votre vote, regardez ce qu'on dit de nous à l'étranger!"

Combien de gens réalisent-ils que "la voix de l'étranger" a une source tout à fait locale? Il suffit d'une toute petite coterie de journalistes pour obtenir des textes biaisés à souhait qui seront repris, échangés, cités, rassemblés comme lorsqu'on jette un caillou dans une mare et que les vaguelettes se propagent, reviennent et s'entrechoquent longuement après que la pierre a été avalée par les eaux.

Cela ne pourrait évidemment se faire sans complicité ; de la part des rédactions étrangères qui acceptent ces textes avec complaisance pour en faire des nouvelles officielles, mais surtout d'autres journalistes locaux qui se contentent ensuite de faire des synthèses aux titres outranciers pour ensuite culpabiliser le citoyen.

Et la boucle est bouclée.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur Lesobservateurs.ch, le 23 octobre 2015

La RTS ne nous informe plus

Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail

Le rôle de la RTS est d’imposer la pensée unique en Suisse.

Cette RTS fabrique les opinions selon les directives de leurs élites, de façon similaire au KGB durant les années des républiques socialistes (URSS). Il s’agit d’ingénierie sociale, une pratique connue et utilisée depuis plus d’un siècle. Les gouvernements dits « démocratiques » l’appliquent graduellement et obtiennent avec succès les changements d’opinion profonds escomptés.

Ce processus est d’autant plus effectif qu’il est mis en œuvre simultanément sur plusieurs fronts (médias, cinéma, TV, écoles, universités, etc...).

Les idiots utiles de ce système, dont font partie les journalistes RTS, seront, avec le reste de la population, victimes de la déconstruction systématique de nos valeurs, déjà en cours et dont nous sommes témoins. Seuls les élites et l’oligarchie, architectes de cet effondrement planifié et programmé, en sortiront vainqueur.

Ces idiots utiles préparent un futur misérable pour leurs propres enfants, et pour les nôtres également. Leur endoctrinement a été bien plus intensif durant leurs études supérieures. Ils ont passé par un broyeur d’idées redoutablement efficace, formatés à la pensée unique.

Ils sont donc sincères lorsqu’ils nous matraquent quotidiennement avec leur idéologie socialiste totalitaire.

Ces journalistes n’ont plus comme but la quête de l’objectivité, ou la vérification des faits, mais l’avancement de l’idéologie dictée par les élites.

Leurs outils furtifs de désinformation (ou de communication persuasive) sont nombreux, bien connus et quotidiens, dont par exemple :

Proscription : Passer sous silence des informations non compatibles à leur ligne éditoriale. Taire des événements contraire à la pensée imposée rend ces derniers invisibles donc inexistants. Bien plus effectif que de les condamner.

Associations absurdes : Assembler des idées ou concepts incompatibles (amalgamer) lorsque cela pousse les gens vers une conclusion erronée mais idéologiquement conforme à la politique rédactionnelle.

Illusion d’autodétermination : Séquencer des sujets avec soin pour effectivement influencer la réflexion des auditeurs vers un bilan inexact mais concordant avec la doctrine éditoriale. C’est donner à l’auditeur l’illusion d’être parvenu à former sa propre conclusion.

La non-contradiction : La majorité des invités de la RTS (toutes émissions confondues) ne présente aucun conflit d’opinion, une solution élémentaire pour éviter la radiodiffusion d’idées contradictoires au dogme imposé par la police de la pensée.

La répétition : Il est possible de forcer l’acceptation d’une idée sans jamais la vérifier en la répétant de façon continue. C’est la preuve par l’affirmation répétée.

Un développement salutaire mais utopique serait le suivant : Que les idiots utiles de la RTS redeviennent des journalistes. Qu’ils retrouvent le goût de l’investigation, le désir de divulguer, le besoin d’informer, de défier, de contredire, de risquer leur confort en retrouvant l’éthique journalistique qui peut-être était le fondement de leur motivation originelle, et oser faire face à leur direction soumise aux élites.

Incontestablement, cela exige une bonne mesure de courage, et c’est pourquoi ce raisonnement relève de l’utopie. Il n’en reste pas moins que ce faisant, ils seraient en mesure de reconquérir la confiance des auditeurs de Suisse romande.

Abandonnons cette chimère et examinons des éléments de solution concrets :

1. Voter : Ne pas permettre à cette situation d’empirer et dans l’immédiat, voter non à la LRTV le 14 juin 2015.

2. Supprimer Billag : Le « débat sur le service public » ne produira aucune réforme profonde du rouleau compresseur à opinions qu’est la RTS. Il deviendra pertinent de soutenir l’initiative populaire pour la suppression de Billag. C’est le chemin qui garantira la refonte du paysage médiatique Suisse. Ce sera douloureux pour les milliers d’employés de la RTS, mais un véritable bienfait pour notre intelligence. Le rétablissement d’un service public honnête nous permettra de nous affranchir de la démesure, de l’outrance que représente la RTS aujourd’hui. Les nombreux érudits qui aujourd’hui sont ignorés parce qu’ils sont porteur d’idées contraires à doctrine officielle seront à nouveau entendus.

3. Remise en question : Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail. C’est à nous de devenir son propre chroniqueur grâce à la démocratisation de l’information sur internet. Il s’agit pour chacun de remettre en question chaque morceau d’information, son contexte, sa véracité en utilisant ces outils puissants : mot-clé – moteur de recherche. En évitant l’écueil des multiples théories fumeuses diffusées sur la toile, on arrivera sans peine à découvrir la vraie nature et signification de l’information, avant que celle-ci n’ai passé par le concasseur de la RTS.

Ian Smith, Zurich, le 27 mai 2015

(nom connu de la rédaction)