A cause de ses “normes culturelles et sociales”, UNICEF France remet en cause les capacités du Maroc à prendre en charge ses mineurs isolés en France et demande à ce qu’ils restent ici

Alors qu’une circulaire en date du 8 février dernier précise les modalités de cette coopération, UNICEF France s’interroge sur la conformité des solutions envisagées à l’intérêt des enfants et alerte sur les conditions de mise en œuvre du retour, notamment lorsqu’il aura lieu de manière forcée. Si le retour peut constituer une solution durable, les modalités de mise en œuvre prévues et les conditions de prise en charge au Maroc ne semblent pas apporter aujourd’hui de garanties suffisantes pour les enfants et adolescents concernés.

UNICEF France rappelle que les mineurs non accompagnés sont des enfants en danger et que des solutions doivent d’abord être trouvées en France.

Les arguments liés à la politique migratoire, aux difficultés pour les services de protection de l’enfance à adapter leur intervention ou la particulière visibilité – notamment médiatique-  des troubles à l’ordre public causés par une partie des mineurs isolés marocains dans certaines grandes villes françaises ne sauraient justifier l’élaboration de mécanismes considérant le retour comme la solution à privilégier. Par ailleurs, la coopération ne mentionne à aucun moment la situation des mineurs victimes ou à risque de traite, ce qui est le cas de nombreux mineurs isolés marocains, souvent contraints à commettre des délits notamment.  Il convient de souligner que la perspective du retour risque de dissuader davantage les mineurs de solliciter une protection, aggravant ainsi leur vulnérabilité.

Il appartient au juge des enfants de prendre des mesures d’assistance éducative pour les protéger, de personnaliser et d’adapter la réponse pénale en cas d’infraction. Une protection renforcée doit être garantie pour les mineurs victimes ou à risque de traite et d’exploitation. UNICEF a développé des propositions en ce sens, afin d’améliorer le repérage, « l’aller vers », l’orientation et l’accès à une protection effective de ces mineurs, là où ils se trouvent : « Au-delà de la survie ».

UNICEF France rappelle que si la réunification familiale peut être dans l’intérêt de l’enfant, elle ne doit être envisagée que si elle ne met pas en danger l’enfant, si la famille a la capacité d’assurer sa prise en charge et si elle est volontaire.

Or l’analyse sociologique du projet migratoire, des conditions et déterminants du départ de ces jeunes laissent supposer que leurs liens familiaux sont souvent détériorés ou distendus. Si les schémas de procédure prévoient la possibilité pour la France de demander une enquête sociale aux autorités marocaines sur la famille de l’enfant, il convient de s’interroger sur la nature des autorités ici visées, leurs compétences en matière d’intervention sociale, les conditions de ce recueil et selon quelles garanties pour l’enfant et sa famille.

D’autre part, dans le cas où le mineur est retourné dans sa famille, il convient également de s’interroger sur la capacité des autorités à assurer un suivi du jeune au sein de son milieu familial.  Au Maroc, la détection des situations de danger ne mène pas automatiquement à une protection, en raison du manque de ressources disponibles et de mesures de suivi.

 

La signification et la perception des problématiques de protection dépendent fortement des normes culturelles et sociales qui déterminent le niveau de compréhension – et de tolérance – des familles – et de la société en général – envers les différentes problématiques affectant les enfants.

 

A cet égard il n’y a pas, au Maroc, de consensus social sur le fait que les violences à l’égard des enfants constituent des violations de leurs droits, ce qui limite largement les possibilités de signalements. La loi n’interdit pas les châtiments corporels qui demeurent un phénomène très répandu, et normalisé dans le milieu familial, comme dans les institutions.

UNICEF

Via Fdesouche

Lohmar (All.) : “Ils ont eu du plaisir à tuer”. 2 requérants d’asile marocains condamnés pour meurtre par torture

  • Deux hommes sont accusés d'avoir torturé et assassiné un homme de 45 ans pendant des heures.
  • Un accusé a été condamné à la réclusion à perpétuité. Le deuxième homme a été condamné à 11 ans de prison.
  • "Les deux personnes ont eu du plaisir à tuer", stipule le verdict.

Lors du procès d'un meurtre par torture dans un foyer de réfugiés à Lohmar (district de Rhein-Sieg), le tribunal de district de Bonn a condamné un prévenu à la réclusion à perpétuité. Un complice a été condamné à onze ans d'emprisonnement - en raison de sa consommation massive de drogues et d'alcool, il a été considéré comme ayant une capacité diminuée au moment du crime. Lundi, les deux accusés ont été reconnus coupables de meurtre cruel.

Les deux Marocains de 28 et 29 ans avaient ligoté et maltraité un homme de 45 ans dans sa chambre du logement municipal de Lohmar pendant plusieurs heures en juillet 2020. Entre autres, ils ont frappé le crâne de la victime plus de 20 fois avec un pied de table. Son visage a été complètement défiguré. L'autopsie a révélé 200 blessures cutanées sur tout le corps.

Un fonctionnaire a décrit sa première impression sur les lieux du crime avec ces mots: "C'était de la torture." Tout était couvert de sang. Au cours du procès, les accusés se sont largement appuyés sur les lacunes de leur mémoire.

(...)

Le président de la chambre a également déclaré que la frustration ne pouvait pas non plus être exclue. Les prévenus avaient précédemment appris que leur demande d'asile avait été rejetée. Puis ils ont rencontré la future victime. Ils ont bu et pris de la drogue pendant deux jours jusqu'à ce que "quelque chose se passe terriblement mal".

Après le verdict, les deux avocats de la défense ont déclaré qu'ils feraient appel.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Rnd.de

Toulouse : quatre “jeunes des banlieues” jugés pour le viol collectif de Manon, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, «tous ceux qui ont participé au viol ne sont pas dans le box»

Toulouse : Quatre hommes jugés après le viol collectif d’une femme, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux

[…]

Ses quatre violeurs présumés sont jugés à partir de ce lundi par la Cour criminelle de la Haute-Garonne. Immédiatement après les faits, ces jeunes des banlieues de la Ville rose, âgés de 19 à 25 ans, avaient fui en Espagne ou au Maroc

[…]

« Elle a du mal à se souvenir comment elle se retrouve sur le parking. Ensuite, son refus est clair, on voit sur les images qu’elle est tirée par les cheveux, portée à bout de bras, maintenue pendant l’acte », poursuit son avocate.

De leur côté, les accusés minimisent leur participation à l’agression, nient l’avoir violée ou affirment que les relations sexuelles étaient consenties.

[…]

L’article dans son intégralité sur 20 Minutes

Via Fdesouche

Pendant que la Suisse accueille n’importe quel migrant, un couple suisse refusé d’entrer au Maroc pour un passeport défectueux

Deux nuits dans le froid d’un terminal d’aéroport

Un couple suisse a quitté le canton de Vaud mercredi pour des vacances au Maroc. Mais, à cause d’un passeport défectueux, le séjour marocain de l’homme s’est limité à l’aéroport de Marrakech, dans des conditions difficiles.

(...)

20min.ch


Rappels :

Suisse : Un Marocain ne peut pas être expulsé malgré ses nombreux crimes. « Le Maroc ne coopère pas. »

Fribourg : Fâché du montant que la Suisse lui donne, un requérant d’asile marocain fait scandale

Vaud : 2 bagarres éclatent entre des bandes d’adolescents. « Les prévenus sont d’origine afghane, marocaine, somalienne, turque et suisse »

Suisse : deux délinquants marocains jugés pour tentative d’assassinat

Suisse : Un Marocain, demandeur d’asile débouté et délinquant récidiviste, fracasse plus de 50 véhicules pour voler.

Lausanne: Le violeur marocain condamné à 8 ans. « Dès son entrée en Suisse, il a commis des délits sans s’arrêter. »

 

La Mocro Mafia (mafia marocaine), réseau mafieux ultraviolent, frappe encore: 367 millions d’euros ont transité en Belgique dans une affaire de drogue !

L’incroyable enquête du parquet fédéral : l’argent de la drogue a été transporté dans des valisettes.

La justice belge a lancé trois mandats d’arrêt internationaux à charge de ressortissants marocain, hispano-marocain et pakistanais, dans un dossier de blanchiment chiffré à plus de 360 millions d’euros, géré à Bruxelles par le juge Michel Claise.

Dans ce dossier, le parquet fédéral veut renvoyer vingt suspects en procès devant le tribunal correctionnel, dont neuf femmes, pour participation à une organisation criminelle.

[...]

Dhnet.be

Nos remerciements à pierrebxl


A lire également :

Ces réseaux mafieux sont composés de plusieurs bandes, pour la majorité des Marocains issus de l'immigration en Belgique ou aux Pays-Bas. Ayant une relation proche avec les cartels colombiens, ils importent quotidiennement la drogue en Europe par les ports d'Anvers, les ports de Rotterdam et les ports d'Algésiras.

Maroc : Les chrétiens doivent pratiquer leur foi en secret

Le malikisme est une école du droit musulman sunnite et la religion officielle du Maroc. À l’exception du judaïsme, les autres religions ne sont pas reconnues par les autorités marocaines. La petite communauté chrétienne se trouve donc dans une position difficile, comme l’explique Jawad El Hamidi, président de l’Association marocaine des droits et libertés religieuses (AMDLR) dans un entretien avec l’AED.

« Le Code pénal stipule que tous les Marocains sont musulmans, de sorte que ceux qui se convertissent au christianisme voient non seulement leur sécurité menacée, mais sont en plus confrontés à des problèmes juridiques », affirme Jawad El Hamidi. « Les chrétiens marocains pratiquent secrètement leur foi dans des églises domestiques pour éviter les sanctions de la part des autorités ou d’être harcelés par la société. » Ils ne pratiquent pas leur foi en public, car ils risqueraient d’être accusés de prosélytisme, ce qui est illégal au Maroc.

Il existe deux communautés chrétiennes au Maroc : les étrangers qui vivent et travaillent dans le pays, et les Marocains qui se sont convertis de l’islam au christianisme. Les chrétiens marocains vivent une situation difficile, car seuls les chrétiens étrangers jouissent de la liberté de culte, en n’ayant néanmoins pas le droit d’exprimer leur foi face à quiconque. Environ 30 000 résidents étrangers sont catholiques, tandis que 10 000 personnes appartiennent au culte protestant. Le nombre de chrétiens marocains est estimé aux alentours de 8 000 personnes. Certaines sources avancent même qu’il pourrait s’agir plutôt de 25 000 personnes. Le Maroc compte 34,6 millions d’habitants.

ÉGLISES TRANSFORMÉES EN SALLE DE RÉUNION

Le pays compte environ 44 églises construites à l’époque du protectorat français entre 1912 et 1956. Entre-temps, certaines de ces églises ont été transformées en salles de réunion et en bâtiments administratifs municipaux. Selon Jawad El Hamidi, le gouvernement n’accorde aucun permis pour la construction de nouvelles églises.

Selon Jawad El Hamidi, les responsables ecclésiastiques reçoivent toutes les semaines un avertissement de la part des autorités leur enjoignant de ne pas accueillir de Marocains dans leurs églises sous peine d’être tenus responsables de tentatives d’évangélisation. Le clergé étranger, par crainte d’être accusé de prosélytisme et de poursuites pénales, découragerait les chrétiens de fréquenter leurs églises. « Lorsqu’un Marocain franchit le seuil d’une église, deux choses peuvent advenir : soit cette personne est arrêtée par un policier assis devant l’église, soit le religieux en charge de l’église demande à cette personne de partir – sauf s’il s’agit d’une visite touristique », explique El Hamidi.

[...]

Aed-france.org

Via Observatoire de la christianophobie

Pays-Bas : Les employés d’un centre pour migrants affirment que des criminels nord-africains se font passer pour des “mineurs non accompagnés”.

Les employés des centres d'accueil pour migrants aux Pays-Bas affirment que les criminels nord-africains se font passer pour des "mineurs non accompagnés" afin de mieux exploiter le généreux système d'asile néerlandais.

Plusieurs employés anonymes de l'Agence centrale pour l'accueil des demandeurs d'asile (COA) affirment que des migrants criminels originaires du Maroc, de Tunisie et d'Algérie se faisant passer pour des mineurs non accompagnés font de leur vie un enfer.

Les employés de la COA se sentent en danger et impuissants face à ce groupe de Nord-africains "mineurs" qui n'ont aucune chance d'obtenir un permis de séjour. Ils le savent, c'est tout. Ils nous chient vraiment dessus".

"Tout le monde en a fini avec eux, y compris les employés, eux-mêmes. Ils détruisent des choses, ils se battent encore et encore, et ils volent tout ce qu'ils peuvent", a expliqué un travailleur au journal néerlandais Dagblad van het Noorde.

Beaucoup de Nord-Africains se présentent et prétendent être mineurs, de sorte qu'ils peuvent bénéficier d'avantages et de protections supplémentaires qui ne sont pas accordés aux migrants adultes, a poursuivi l'employé chargé des demandes d'asile.

"Souvent, ces Marocains, Tunisiens et Algériens ne sont pas mineurs du tout, mais ils possèdent de faux papiers. Ou alors, ils n'ont pas de papiers du tout. On leur assure alors qu'ils auront un abri jusqu'à leurs 18 ans. Ils essaient simplement, et souvent ça marche".

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Voiceofeurope.com / Dvhn.nl

Marrakech : cinq jeunes risquent la prison pour avoir mangé pendant le ramadan

La police a procédé à l’arrestation de cinq jeunes dont deux filles qui fumaient en plein jour et en public à Marrakech. Il leur est reproché d’avoir violé le ramadan et le confinement.

Après leur arrestation, ces cinq jeunes, résidant au quartier El Mellah dans l’ancienne médina de Marrakech, ont été placés en garde à vue au commissariat du seizième arrondissement de police, rapporte Al Massae. Ils seront présentés devant le juge chargé des affaires de flagrant délit au tribunal de première instance de Marrakech. Leur procès se déroulera à distance en raison de la crise sanitaire liée au covid-19.

Les mis en cause seront poursuivis en vertu de l’article 222 du code pénal marocain. Cet article stipule que tout individu, connu pour son appartenance à l’islam et rompant ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le ramadan, est passible d’un à six mois d’emprisonnement et d’une amende. Ils seront également poursuivis pour violation du confinement imposé par les autorités afin de freiner la propagation du coronavirus dans le royaume.

Bladi.net

Nos remerciements à pierrebxl

 

Coronavirus : l’UE fait don de 450 millions d’euros au Maroc et de 250 millions d’euros à la Tunisie

L’Union européenne (UE) appuiera le budget marocain en réallouant immédiatement 150 millions d’euros, spécifiquement dédiés aux besoins du Fonds spécial pour la gestion de la pandémie Covid-19 créé à l’initiative du roi Mohammed VI.

De même, l’UE entreprendra de réorienter 300 millions d’euros des fonds alloués au Maroc vers la réponse à la pandémie en accélérant leur mobilisation pour répondre aux besoins budgétaires exceptionnels du royaume, indique un communiqué conjoint entre le Maroc et les Vingt-Sept.

Celui-ci a été rendu public à la suite de l’entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères, de la coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le Commissaire à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Oliver Varhelyi. […]

Yabiladi

L’Union européenne (UE) a annoncé samedi octroyer 250 millions d’euros à la Tunisie pour l’aider à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus et ses conséquences socio-économiques.

AFP / Mediapart

 

 

 

 

Via Fdesouche


Rappel :

En Tunisie, il est très difficile pour une musulmane d'épouser un non musulman

Suisse : Un Marocain ne peut pas être expulsé malgré ses nombreux crimes. “Le Maroc ne coopère pas.”

Moestafa K.* a commis plusieurs crimes entre 2018 et 2019. Et cela alors qu'il aurait dû quitter la Suisse déjà en 2016. Mais K. ne veut pas retourner dans son pays. Et comme il ne possède pas de documents de voyage valides et que le Maroc ne l'a pas identifié, la Suisse ne peut pas l'obliger à quitter le pays.

Le demandeur d’asile marocain aurait dû quitter le pays depuis 2016, car il n’a pas obtenu l’asile. Pourtant, Moestafa est resté ici, et il est devenu un véritable problème.

Il est coupable de plusieurs vols, ainsi que d'agressions à l'encontre de fonctionnaires.

En décembre 2018, il a commis un vol manqué sur deux commerçants à Frauenfeld, Rudolf Naef âgé de 69 ans et Brigitte Peyer âgée de 61 ans. Les deux victimes ont même été blessées. Malgré cela, Moestafa a pu à nouveau se cacher en mai de cette année. Le procureur de Schaffhouse abandonne la plainte pour coups et blessures. Pire : Au lieu de cela, il accuse les victimes d'être en partie responsables de leur situation. [...]

Cependant, K. a été reconnu coupable de tentative de vol. Comme prévu, il n'a pas été en mesure de payer le montant de l'amende (160 jours-amende à 30 francs). Aucune "détention administrative" n'a été ordonnée à son encontre.

Rien d'étonnant : L'exemple de Moestafa K. montre à quel point il est difficile d'appliquer de telles mesures coercitives aux demandeurs d'asile déboutés. Spécifiquement lorsqu'ils viennent de pays qui ne coopèrent pas avec la Suisse dans le processus de rapatriement, comme le Maroc dans le cas présent.

Malgré ses nombreux crimes, K., ne peut pas être emprisonné pour une durée indéterminée. Cela est dû à la Convention européenne des droits de l’homme, que la Suisse a ratifiée.

La détention administrative est réservée aux demandeurs d'asile déboutés qui doivent quitter le pays et dont le départ est prévu. Elle vise à empêcher la disparition de ces personnes.

Toutefois, la détention administrative est également subordonnée à la mise en œuvre effective de l'expulsion. «Le secrétariat d’État aux migrations (SEM) indique que «si l’impossibilité d’expulser est établie, le but de la détention n’est pas atteint et ne doit pas être ordonné».

C’est ici que réside le problème. Le Maroc ne coopère pas avec la Suisse pour la reprise des demandeurs d’asile déboutés qui, comme Moestafa K., ne possèdent pas de documents de voyage. Moestafa doit encore être identifié à Rabat, ce qui, selon SEM, est excessivement long. Une détention administrative serait inadmissible parce qu’elle durerait éternellement.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch (1)Blick.ch (2)

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Adil El Miloudi, un chanteur marocain : “Celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme”

C'est l'indignation générale : Adil El Miloudi, un chanteur populaire marocain, a récemment profité d’une interview dans l’émission Kotbi Night diffusée sur la chaîne Chada TV pour faire l’apologie des violences contre les femmes.

Le 29 juin, lors de l’émission Kotbi Night diffusée sur la chaîne Chada TV, un chanteur marocain populaire, Adil El Miloudi, affirme que "celui qui ne tabasse pas sa femme n’est pas un homme".

Il a également affirmé qu’il "tabassait toujours" son épouse, et en a profité pour revenir fièrement sur sa garde à vue en Espagne pour violences conjugales. "Elle a dit aux flics que je ne lui ai rien fait, il m’ont relâché 24 heures après. Au Maroc, cela est normal, chacun peut faire ce qu’il veut de sa femme, la frapper, la tuer…" a-t-il affirmé.

Cette séquence, abjecte, vient de refaire surface sur les réseaux sociaux. Le hashtag #AdilElMiloudi était largement relayé ce samedi matin sur Twitter.

 

 

Les internautes appellent notamment à ce que Adil El Miloudi soit banni des médias, et demandent à la justice d’intervenir. La fachosphère n'a pas manqué de s'emparer de l'information pour la détourner, assurant, à tort, que la religion du chanteur était en cause.

A noter que l'autre invité de l'émission n'était autre que l'acteur franco-algérien Samy Nacéri, qui prend les propos d'Adil El Miloudi sur le ton de la plaisanterie. En octobre 2014, le héros de "Taxi" avait été poursuivi pour violences sur son ex-compagne. Des faits pour lesquels il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris en septembre 2015.

Leprogres.fr

 

Rappel :

Suisse. Sondage : pour 1 jeune musulman sur 5, taper une femme est légitime

Maroc : les femmes se protègent du harcèlement en fuyant les plages. L’islam pointé du doigt.

«Se baigner à la plage n’est plus un loisir pour une femme : j’ai été harcelée juste parce que je portais un maillot de bain». Au Maroc, de nombreuses femmes sont prêtes à faire un long trajet pour profiter de la Grande piscine de Rabat, inaugurée il y a peu, où vigiles et policiers veillent à leur tranquillité.

«Ici (à la piscine), il n’y a pas de harcèlement», explique ainsi l’un d’entre elles à l’AFP, après avoir parcouru 150 kilomètres pour s'y rendre. Alors que de nombreuses femmes ne se sentent plus en sécurité sur les plages, la soixantaine de vigiles et de policiers en civil de la nouvelle piscine leur offre un peu plus de tranquillité. Même si beaucoup n’ose toujours pas s'y mettre en maillot de bain. Une mère de famille explique ainsi préférer le short/débardeur et garder son une-pièce «pour les plages sauvages du Maroc ou pour l’étranger».

Ce phénomène de stigmatisation du maillot de bain est apparu «sur certaines plages de Casablanca dans les années 90», selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous. Il s’est depuis étendu. Une régression, selon elle, «principalement liée à la propagation des idées salafistes importées de l’étranger».

LES FEMMES AUSSI CRITIQUES QUE LES HOMMES

Symbole des difficultés de cohabitation qui existent dans ces lieux de détente, un homme, venu à la piscine de Rabat avec sa femme voilée et sa fille, estime pour sa part que les femmes en maillot de bain portent une «tenue irrespectueuse» et que ce sont elles «qui harcèlent les hommes et les familles». Un discours qui se retrouve de plus en plus chez d'autres femmes, qui se mettent à critiquer ou commenter ostensiblement le port de ce vêtement, qu’elles estiment de débauche.

Selon la sociologue Soumaya Naamane Guessous, ce phénomène «touche l’espace public en général» dans le pays. Alors qu’il bénéficie d’une image de tolérance dans le monde arabo-musulman, une étude de l’ONU-Femmes avait indiqué en 2017 que 78% des Marocaines et 72% des Marocains estimaient qu’une «femme habillée de façon provocante mérite d’être harcelée».

Au début du mois d’août, un instituteur marocain avait même appelé à décapiter de jeunes bénévoles belges qui travaillaient en short dans le sud du pays. En février 2018, le harcèlement a pour la première fois été mentionné dans une loi contre les violences faites aux femmes. Les sanctions restent cependant rares.

Cnews.fr

 

Egalement à lire :

Un compte Facebook culpabilise les Marocaines en bikini

Maroc: des bénévoles belges en short menacées de décapitation pour leur tenue «légère»

 

Sur les réseaux sociaux, un instituteur a appelé à décapiter deux jeunes filles en short sur un chantier. Un député a quant à lui dénoncé leur tenue «de baignade».

Des jeunes bénévoles belges travaillant en short sur un chantier dans le sud du Maroc ont provoqué des réactions virulentes: un instituteur a été arrêté après avoir appelé à les décapiter, tandis qu'un député dénonçait leur tenue «légère». L'instituteur âgé de 26 ans a été arrêté lundi pour «avoir publié sur Facebook un message haineux» contre ce groupe composé majoritairement de jeunes filles travaillant en plein air dans un village près de Taroudant, a annoncé mardi un communiqué de la Sûreté marocaine (DGSN).

 

 

Publié après la diffusion d'un reportage vidéo montrant ces bénévoles terrasser un chemin en short sous un soleil de plomb, son message appelait à leur décapitation, en écho de l'assassinat de deux touristes scandinaves perpétré en 2018 par des Marocains radicalisés au nom du groupe Etat islamique, selon des médias locaux. Cet homme qui vivait dans le nord du pays va être poursuivi pour «incitation à des actes terroristes», selon la DGSN.

«Depuis quand les Européens font ils des travaux en tenue de baignade?» s'est pour sa part indigné Ali El Asri, un député du parti islamiste (PJD, à la tête de la coalition gouvernementale) sur sa page Facebook, suscitant des réactions indignées qu'il a qualifiées de «terrorisme laïc». Les bénévoles intervenaient en liaison avec une association locale, comme l'expliquent des participants dans ce reportage. «Les gens sont très gentils et très amicaux, j'adore le Maroc !», déclarait notamment Luna, une des jeunes interrogées dans cette vidéo.

La plupart des commentaires sur la vidéo saluent toutefois le «dévouement» des ces bénévoles qui «sont venus faire le boulot à la place des responsables locaux». Le Maroc qui met volontiers en avant son image de pôle régional de stabilité et sa culture de tolérance arrive régulièrement en haut de tableau dans les classements consacrés aux pays dangereux pour les femmes faisant du tourisme seules.

Le Figaro

Le Maroc propose de rapatrier ses mineurs clandestins à condition que l’Espagne paye leur éducation

C’est une demande qui peut paraître étrange mais elle aurait été formulée par le ministre de l’Intérieur marocain Abdelouafi Laftit en visite la semaine dernière en Espagne.

Le responsable marocain aurait proposé à l’Espagne de rapatrier la majorité des mineurs marocains en situation irrégulière à condition que les autorités espagnoles mettent la main à la poche et financent leurs études mais aussi leur formation jusqu’à leur majorité. Cette proposition a été faite à Madrid au ministre de l’Intérieur espagnol Fernando Grande-Marlaska, rapporte Diario de Sevilla.

Les autorités espagnoles auraient déjà sorti la calculatrice pour en évaluer les coûts mais il semble que les dépenses pourraient être plus élevées que prévu, affirme le journal, qui déplore que des accords similaires signés avec le Maroc dans le passé n’aient pas été respectés.

 

Le Maroc, une société attardée qui ose encore exiger de l'argent aux pays européens pour prendre soin de sa racaille.

 

En 2007, plusieurs régions espagnoles ont construit des centres pour les mineurs au Maroc mais les autorités marocaines ont rechigné, explique le journal, à reconnaître les mineurs et à retrouver leurs familles au royaume. De plus, beaucoup d’enfants sont partis clandestinement en Espagne sans avoir prévenu leurs parents et n’éprouvent aucune envie de retourner dans leur pays.

Actuellement, quelque 10.000 mineurs Marocains sont pris en charge par les différents centres de protection en Espagne, principalement en Andalousie (40%), Melilla, Madrid, la Catalogue, le Pays Basque et Sebta.

Bladi

Le Maroc abandonne à leur sort des milliers de migrants à la frontière avec l’Algérie

Le Maroc aurait abandonné des milliers de personnes «dans des zones isolées proches de la frontière algérienne ou dans le sud du pays», a annoncé l'ONG de défense des droits de l'Homme Amnesty International, jugeant la situation «choquante» et appelant à respecter les droits des migrants.

Plusieurs milliers de migrants auraient été abandonnés par le Maroc sur certains secteurs de la frontière avec l'Algérie, a indiqué Amnesty International citée par des médias africains.

Alors que le Maroc connaît un afflux de migrants qui rêvent de gagner l'Europe, l'ONG de défense des droits de l'Homme a noté, citant l'Association marocaine des droits humains (AMDH), que «quelque 5.000 personnes ont été arrêtées depuis juillet, entassées dans des bus et abandonnées dans des zones isolées proches de la frontière algérienne ou dans le sud du pays».

Toujours selon Amnesty International, la police, la gendarmerie royale et les forces auxiliaires marocaines ont procédé depuis fin juillet à des raids dans les quartiers de plusieurs villes où vivent les migrants, notamment dans les provinces du nord du pays de Tanger, Nador et Tétouan.

La situation est qualifiée de «choquante» par Amnesty International qui affirme que «les autorités marocaines doivent immédiatement mettre fin à ces arrestations discriminatoires et défendre les engagements positifs pris ces cinq dernières années concernant le respect des droits des migrants».

Ces derniers temps, l'Espagne est devenue une destination privilégiée en Europe pour de nombreuses embarcations de réfugiés. Une cinquantaine d'entre eux à bord d'un bateau en caoutchouc ont pu se rendre fin août du Maroc en Espagne, prenant d'assaut la plage de Barrosa près d'un hôtel de luxe sur la costa de la Luz. En juillet, une scène similaire s'était produite sur une plage de Zahora, à quelques kilomètres de la plage de Barrosa.

Récemment, une centaine de migrants ont forcé la frontière entre le Maroc et l'Espagne à Ceuta, une ville autonome sur la côte nord de l'Afrique.

Source

Maroc : quand des élus locaux islamistes se servent de leur visa Schengen pour rester illégalement en Europe

En à peine quelques mois plusieurs élus sous la bannière du Parti de la justice et de développement (PJD), d’idéologie islamiste, se sont installés définitivement et surtout clandestinement en Europe après avoir profité de leur visa Schengen rapporte le journal Aujourd’hui le Maroc, qui fait part d’une inquiétude croissante de la part du parti islamiste.

Tout a commencé en mars dernier lorsqu’une conseillère communale âgée de 26 ans a décidé de rester en France malgré l’expiration de son visa d’entrée. Entre temps, elle s’est désengagée de toutes ses responsabilités locales.

Quelques semaines plus tard, un autre élu du PJD de la commune d’Aït Melloul s’est installé illégalement en France et ne veut plus revenir au Maroc.
Le mois dernier, un autre cas a été enregistré, toujours dans la même région et issu du même parti. Un élu de la ville de Taroudant siégeant au conseil communal de Machraa El Aïn n’est pas revenu au Maroc après l’expiration de son visa de tourisme.

 

Source

«Sois un homme» : au Maroc, une campagne contre les «tenues indécentes» des femmes suscite un tollé

Un message diffusé le 9 juillet sur Facebook appelant les hommes à empêcher leurs épouses de revêtir des «tenues indécentes» a provoqué une vague d’indignation dans le royaume chérifien alors que la saison estivale bat son plein.

 

 

«Sois un homme et ne laisse pas tes femmes sortir dans des tenues indécentes» : telle est la campagne diffusée le 9 juillet par plusieurs pages Facebook marocaines dont certaines ouvertement pour le port du voile intégral, rapporte le HuffPost Maroc. Partagé plusieurs dizaines de milliers de fois, le message polémique a été rapidement suivi par d’autres, légèrement différents, à l’instar de celui-ci :«Sois un homme et ne laisse pas tes femmes et tesfilles sortir dans des vêtements serrés, collants, choquants.»

L'initiative controversée a reçu un écho favorable auprès de nombreux internautes. Pour la légitimer, certains d'entre eux n'ont pas hésité à utiliser des références religieuses: «Le hadith [tradition islamique relative aux actes et aux paroles de Mahomet] qui a été rapporté par l'Imam Ahmad, Ibn Majah et al-Hakim de Aisha [...] dit : "Toute femme qui enlève ses vêtements en dehors de la maison de son mari, en vérité elle a dévoilé la sutrah [voile] entre elle et son Seigneur..."»

(...)

Source et article complet

 

 

68% des Marocains sont pour sanctionner les non-jeûneurs pendant ramadan

Un peu plus des deux tiers des Marocains (68%) sont favorables à la sanction de ceux qui mangent, fument ou boivent en public pendant ramadan, comme le prévoit l’article 222 du code pénal. C’est le résultat d’une enquête publiée mercredi 6 juin par le journal L’Économiste, menée avec la société de sondages Sunergia auprès de 1.000 personnes dont 604 issues du milieu urbain et 396 du milieu rural.

Néanmoins, un peu plus d’un Marocain sur cinq (22%) est contre la sanction des non-jeûneurs, et 7% pensent que “cela dépend des cas”. 3% ne se prononcent pas.

Cette enquête nous renseigne également sur les catégories de personnes les plus intolérantes à ceux qui ne pratiquent pas le jeûne. Ainsi, selon les résultats du sondage, les jeunes de 25 à 34 ans et les personnes âgées de 65 ans et plus sont les plus tolérantes envers les non-jeûneurs, puisque 28% des sondés parmi ces deux tranches d’âge sont contre la sanction de ceux qui mangent en public.

Ceux qui ont le plus tendance à vouloir punir les “déjeûneurs” pendant ramadan sont les hommes de 45 à 54 ans, appartenant principalement aux classes socioprofessionnelles moyennes ou pauvres, originaires du monde rural. Un peu plus de la moitié des catégories socioprofessionnelles élevées (51%) sont tout de même favorables à la sanction des non-jeûneurs.

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Ce que dit la loi

L’article 222 du code pénal punit d’un à six mois d’emprisonnement et d’une amende de 200 à 500 dirhams quiconque “notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion”.

Source et article complet

Nos remerciements à 

Maroc : accusée de relations sexuelles pendant le ramadan, elle est tabassée par la foule

Un groupe d’hommes s’en est pris violemment à une jeune femme soupçonnée d’avoir eu des relations sexuelles pendant le ramadan dans la région de Safi (Maroc) si l’on en croit une vidéo publiée aujourd’hui sur les réseaux sociaux.

 

 

 

La jeune femme, qui se trouvait à l’intérieur d’une fourgonnette de transport clandestin, a le visage en sang, suppliant la foule d’arrêter de s’en prendre à elle. Elle affirme qu’elle se trouvait en sa compagnie dans le cadre d’un travail de recherche en tant qu’étudiante. Le chauffeur aurait également été agressé par le groupe d’hommes encagoulés et armés de bâtons que l’on aperçoit sur cette vidéo.

«Mais c’est le ramadan», justifie l’un d’eux …

bladi

Maroc. Marrakech : Arrestation d’un imam qui a violé 7 filles dans la mosquée

Au début de l'année, un autre imam avait également été appréhendé mais cette fois dans la ville marocaine de Témara.

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L’imam de la mosquée « Bihalwane », dans la commune de Sti Fadma à Marrakech a été traduit en justice pour des viols sur plusieurs mineures âgées entre 9 et 16 ans.

Selon une source de Le Site Info, le mis en cause, 40 ans, profitait des séances coraniques qu’il donnait pour violer les mineures du Douar. L’affaire a éclaté il y a quelques jours lorsqu’une de ses victimes, âgée de 16 ans, s’est enfuie à quelques heures de ses fiançailles de peur que sa famille n’apprenne qu’elle a été violée par l’imam.

Après plusieurs recherches, la gendarmerie a réussi à l’intercepter à la gare routière d’Oulad Ziyane, à Casablanca.

La même source a ajouté que la jeune fille n’avait d’autres solutions que d’avouer le scandale à sa famille et à la gendarmerie royale qui a immédiatement inculpé l’imam. Ce dernier a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte, sous la supervision du parquet général, pour élucider les circonstances de ce viol.

L’arrestation de l’imam a vivement choqué les habitants du Douar lorsqu’ils ont appris qu’un frustré rôdait dans les parages et violait leurs filles depuis 20 ans.

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