Raison en bandoulière, Majid Oukacha arpente le Coran et ses contradictions

On savait Allah confus, contradictoire, pas très doué scientifiquement. Mais on ne savait pas à quel point. Un ex-musulman comble nos lacunes avec une rare rigueur.

Son style, c’est la sérénité, son outil c’est la raison. Dans son deuxième opus, Majid Oukacha passe au scalpel «100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran»… Ce livre saint dont Allah affirme pourtant qu’il est limpide et parfait.

Majid affectionne l’analyse minutieuse des incohérences qui se cachent dans les moindres recoins du «Livre saint», comme en témoigne sa chaîne YouTube qui compte plus de 150 vidéos et quelque 126'000 abonnés.

Pour lui, avec une démonstration rationnelle et logique, «la perfection attribuée au Coran et à son auteur divin s’effondre.» Comment et avec quelles conséquences? L’auteur se prête à l’interview.

Allah affirme qu’ il égare qui il veut, place qui il veut sur le chemin droit, dirige qui il veut, donne la sagesse à qui il veut, punit qui il veut, fait ce qu’il veut, crée ce qu’il veut, etc. Et pourtant, selon le Coran, Allah établit les places des humains dans le monde de l’au-delà, entre le paradis et l’enfer, en jugeant leur libre arbitre. Comment expliquer une thèse qui remet en cause l’ensemble de ses préceptes?

Si l’on en croit certains versets, Allah décrit les humains comme étant des êtres autonomes dans leurs actes et leurs croyances, donc capables de décider seuls de croire ou refuser de croire en l’islam. Pourtant, d’autres versets nient le libre arbitre humain car Allah y explique que les humains ne peuvent croire qu’avec sa permission et qu’un humain ne peut vouloir croire ou suivre le droit chemin que si Allah le veut au préalable.
On peut ainsi lire les propos suivants d’Allah, sourate 10, verset 100: « 
Il n’appartient nullement à une âme de croire si ce n’est avec la permission d’Allah », et sourate 6 verset 111, au sujet des mécréants: «Et si Nous faisions descendre les Anges vers eux, si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah veut.» Dès lors, pourquoi Allah envoie-t-il en Enfer les incroyants alors que sans son intervention, les humains ne peuvent croire en lui? Pire: Allah prétend qu’il empêche des humains de comprendre le Coran et donc d’être attentifs à la religion islamique prêchée par le prophète Muhammad. Il est d’ailleurs écrit sourate 6, verset 25: « Et il y en a parmi eux qui t’écoutent mais Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs qui les empêchent de comprendre et dans leurs oreilles est une lourdeur. Et même s’ils voyaient tous les signes, ils n'y croiront pas. » Et sourate 17, versets 45 et 46: «Et quand tu récites le Coran, Nous plaçons entre toi et ceux qui ne croient pas en l’au-delà un voile invisible, Nous avons mis des couvertures sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas, et dans leurs oreilles, une obstruction. » Allah se décrit donc comme le responsable de l’incroyance à cause de laquelle il criminalise des humains.

Certains versets ont toujours parus limpides. C’est le cas pour la polygamie: si un homme veut plusieurs épouses, Allah demande qu’il soit équitable envers chacune. C’est pourtant clair?

Le sujet du droit à la polygamie pour les hommes est une problématique de plus derrière laquelle on peut soupçonner le prophète Muhammad, en bon politicien qu’il était, d’avoir tenu des discours ambigus qui frôlent la contradiction. Le verset 3 de la sourate 4 du Coran autorise en effet les hommes à avoir jusqu’à deux, trois ou quatre épouses. Et dans ce même verset, Allah demande aux hommes qui craignent «de ne pas être équitables» entre leurs multiples épouses de n’en prendre qu’une seule. Mais cette «crainte» de ne pas être équitable est-elle à la discrétion de chacun?
Selon le verset 3 de la sourate 4, la polygamie est autorisée aux hommes qui se sentent capables d’être équitables envers plusieurs épouses. Et pourtant, toujours dans la sourate 4, mais au verset 129, Allah a dit « 
Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. » Dès lors, pourquoi Allah a-t-il fait de la polygamie un droit dont peuvent jouir les hommes qui démontreraient un comportement d’équité pourtant jugé impossible? Surtout quand on sait qu’Allah s’est choisi pour prophète du récit coranique un homme ayant eu près d’une dizaine d’épouses de son vivant.

En définitive, sur ce sujet juridique de la polygamie comme sur tant d’autres, je vois l’expression d’une parole humaine, singulière ou plurielle, qui semble dire tout et son contraire selon les circonstances et les opportunités.

Passons à l’aimable activité de fornication, soit faire l’amour avec un autre conjoint que le sien, ou sans être marié. Allah prévoit cent coups de fouet et sans indulgence. Là encore, la sanction est claire?

Le Coran semble définir des interdits à géométrie variable selon que vous soyez un homme ou une femme. En théorie, la fornication, c’est-à-dire le rapport sexuel entre deux personnes qui ne sont pas mariées ensemble, est formellement interdite. Sourate 17 verset 32, Allah a d’ailleurs dit «Et n’approchez pas la fornication. En vérité, c’est une turpitude et quel mauvais chemin!»
La fornication est interdite aux hommes comme aux femmes et Allah en condamne les auteurs à 100 coups de fouet, comme vous l’avez rappelé. Sourate 24 verset 2: «
La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez pas pris de pitié pour eux dans la religion d’Allah si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu’un groupe de croyants assiste à leur punition.»
Pourtant, du verset 1 au verset 7 de la sourate 23, Allah accorde aux hommes le droit d’avoir des rapports sexuels avec leurs esclaves: «
Ils ont certes réussi les croyants, ceux qui sont humbles dans leur Salat, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakat et qui se maintiennent dans la chasteté sauf avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment ils ne sont pas blâmables, mais ceux qui cherchent leur plaisir en dehors de cela sont des transgresseurs.»
Au verset 24 de la sourate 4, Allah autorise même les croyants à avoir des relations sexuelles avec les femmes mariées qui seraient leurs esclaves, car il leur y interdit «les femmes qui ont un mari sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété». Allah semble ici avoir inventé la «fornication halal» qui permet aux hommes d’«aller voir ailleurs» sous certaines conditions.
Une fois de plus, sur ce sujet comme sur tant d’autres, je démontre que le Coran est rempli d’exceptions à la règle qui autorisent parfois ce qui est pourtant formellement interdit. Allah s’y exprime comme un politicien habile et ambigu qui, après avoir trop insisté sur l’interdiction absolue de la fornication dont il ne peut se dédire, doit bricoler des compromis avec les hommes à ce sujet.

Les «savants musulmans» ont tenté d’éclairer le texte saint par des milliers de hadiths (actes et paroles de Mahomet), par l’explication des «circonstances des Révélations», par la distinction des versets abrogés et abrogeant, par les versets révélés à Médine ou à La Mecque... Ça ne suffit pas pour expliquer les erreurs?

La quantité innombrable d’ouvrages humains devant préciser le sens du Coran démontre que de simples mortels sont obligés d’expliquer, plus clairement que son auteur officiel, tous ces versets qu’Allah n’aurait pas suffisamment bien expliqués. Que ces versets relèvent du dogme, du jugement de valeur ou du normatif, beaucoup de musulmans semblent en tout cas avoir normalisé le fait qu’entre leurs personnes et le Coran, des intermédiaires humains seraient nécessaires pour déchiffrer ou compléter la parole d’Allah.
Tous ces hadiths qui se contredisent entre eux, ces exégèses, ces commentaires de texte et autres fatwas, sans lesquels la parole d’Allah serait inapplicable dans le réel, démontrent qu’Allah n’est pas un dieu supérieurement intelligent capable d’expliquer clairement et intelligiblement ce qu’il attend des humains. Dans le Coran, l’essentiel manque ! Où y trouve-t-on la chorégraphie, ainsi que la liste complète des formules à réciter, durant la salât ? Où y trouve-t-on une explication simple et claire de tout ce que le voile féminin doit couvrir ou ne pas couvrir ? Où y trouve-t-on la façon détaillée de pratiquer le Hajj à la Mecque ? Pour le savoir, vous allez devoir faire confiance à des œuvres humaines vis-à-vis desquelles Allah n’a rien garanti.
Toute cette usine à gaz, loin d’expliquer ou d’infirmer les erreurs que l’on peut trouver dans le Coran, en disent en réalité beaucoup sur ses innombrables lacunes.

N’est-il pas paradoxal d’examiner d’une manière rationnelle un texte basé sur la foi? Dans votre chaîne YouTube, des musulmans vous remercient de leur avoir ouvert les yeux. Pourtant, vous faites vous-même cette remarque: «J’ai longtemps cru que la démonstration du caractère à la fois indigent et alambiqué du contenu du Coran pouvait suffire à ouvrir les yeux de la plupart des musulmans sur les failles de ce livre (…) je me suis cependant rendu compte que c’était tout l’inverse qui se produisait, et que les versets du Coran les plus obscurs ou imprécis étaient autant de bénéfice du doute à la portée des musulmans.» Qu’en tirez-vous comme conclusion?

Ces deux constats ne me semblent pas contradictoires. La plupart des anciens croyants que j’ai accompagnés, aidés ou inspirés dans leurs réflexions critiques vis-à-vis de l’islam ont apprécié mes analyses claires et précises sur le Coran. Quant aux croyants qui désapprouvent ces analyses, ils me reprochent en général le premier degré avec lequel je cherche à comprendre ou penser le Coran.
Lorsque j’ai commencé mon travail de militantisme intellectuel sur Youtube, je pensais que les imprécisions et la confusion dans les versets du Coran étaient un des meilleurs moyens de démontrer les faiblesses de son auteur prétendument divin. Je ne remets aucunement en cause la justesse de cette méthodologie qui s’adresse davantage à des esprits ultra-cartésiens comme moi.
Mais avec le temps, j’ai fini par questionner sa portée et son impact sur la majorité des croyants qui suivent mon travail. Et cela m’a aidé à réaliser que, de façon ironique, la plupart des croyants qui ont peur de douter du Coran sont au contraire ravis d’utiliser à leur avantage tout ce que ce texte ne dit pas ou dit mal. Si la précision du verbe «tuer» ou «frapper» dans le Coran les dérange, ils prétendront qu’Allah sous-entendait tacitement que «frappez-les» signifierait «frappez-les doucement et symboliquement». Ou bien ils diront que «tuez les mécréants où que vous les trouviez» serait une ellipse signifiant de façon pompeuse «tuez les mécréants qui tentent de vous tuer sur le champ de bataille durant une guerre que ces mécréants ont entrepris contre vous».

C’est pourquoi le travail que j’opère dans mon nouveau livre s’attache à exposer les contradictions et erreurs scientifiques du Coran qui se basent le plus possible sur des preuves objectives et binaires. Par exemple, Allah raconte un même événement historique à deux reprises, entre deux sourates du Coran: le moment où Il fait annoncer par ses Anges à Zacharie que ce dernier aura un fils Jean. Mais l’humain qui se cache derrière Allah a fait l’erreur, dans chacune de ces deux sourates, de décrire cet événement en utilisant des verbatims. Ainsi, qu’a répondu Zacharie lorsqu’Allah lui a fait parvenir l’annonce de la naissance de Jean? Selon le verset 40 de la sourate 3, Allah affirme que Zacharie, surpris, lui aurait alors répondu «Mon Seigneur, comment aurais-je un garçon alors que j’ai atteint la vieillesse et que ma femme est stérile?». Pourtant, au verset 8 de la sourate 19, Allah affirme que Zacharie à ce même moment avait alors dit «Mon Seigneur, comment aurais-je un garçon alors que ma femme est stérile et que j’ai atteint l’extrême vieillesse?». Ces deux citations contenant des déclarations à la première personne du singulier devraient pourtant être identiques au mot près, entre les sourates 3 et 19, car elles racontent toutes deux un même événement précis de la vie de Zacharie. Chaque version contredit et invalide l'autre pourtant censée être tout autant divine et véridique.
La discordance entre les verbatims, dont je parle dans le sous-chapitre de mon livre répertoriant les contradictions narratives dans le Coran, fait partie de cet arsenal logique que j’utilise afin de démontrer que si l’auteur du Coran est capable de contredire sa propre œuvre, même les plus fervents de ses croyants peuvent y arriver.

Amazon: «100 contradictions et erreurs scientifiques dans le Coran

Ouvrage précédent (interview): "Le Coran prospère sur la peur et l'ignorance"

États-Unis : quand une professeure d’université voit un islamophobe derrière chaque buisson…

par Andrew E. Harrod

Dalia Fahmy, professeur à l'université de Long Island, affirme que les musulmans d'Amérique sont "charitables" et "civiques", alors que leurs voisins non musulmans sont rongés par le "sectarisme".

Dalia Fahmy, professeure agrégée de sciences politiques à l'université de Long Island, a pour objectif de "briser l'industrie de l'islamophobie". C'est ce qu'elle a déclaré lors du séminaire en ligne du 24 avril intitulé "L'islamophobie et la communauté musulmane américaine". Son ressassage d'informations déformées sous le terme inventé d'"islamophobie" a constitué le gros de cet événement organisé par l'Institution musulmanaméricaine (AMI) à l'occasion du ramadan.

Le directeur exécutif de l'AMI, Shahid Rahman, a introduit le débat en affirmant que pendant le ramadan "nous avons vu notre communauté musulmane américaine se montrer à la hauteur de sa réputation de peuple le plus charitable."

Pourtant, une étude de 2019 de la Philanthropy Roundtable a montré que "les Mormons sont les Américains les plus généreux… Les chrétiens évangéliques viennent ensuite. Viennent ensuite les protestants traditionnels. Les catholiques sont à la traîne." Des universitaires musulmans ont même constaté dans une étude de 2018 que "les dons des musulmans américains aux causes et institutions religieuses sont loin derrière ceux des autres groupes religieux américains." Entre autres raisons, ils relevaient que les musulmans américains sont moins riches. De plus, la charité soulève des conflits doctrinaux au sein de l'islam pour savoir si les musulmans doivent aider ou non les non-musulmans.

De son côté, Fahmy s'est efforcée de présenter les musulmans américains comme des citoyens modèles, citant notamment une statistique selon laquelle les femmes musulmanes constituent le deuxième groupe minoritaire religieux le plus éduqué d'Amérique. Ainsi, "les Américains musulmans sont des individus productifs, éduqués et dotés d'un esprit civique". Elle s'est bien gardée de rappeler que les musulmans sont surreprésentés dans les prisons américaines.

"Plus vous comprenez le Coran, plus vous êtes pro-justice", a-t-elle poursuivi, citant son ancien directeur de thèse à l'université de Princeton, ce qui ne manquera pas d'étonner les victimes de l'oppression de la charia islamique à travers l'histoire. Ignorant la division islamique du monde en Dar al-Harb (maison de la guerre, les pays non musulmans) et Dar al-Islam (maison de l'islam, les terres déjà conquises), elle a affirmé que l'oumma musulmane "est un seul corps, et quand une partie du corps souffre, c'est toute l'humanité qui souffre" (ndt: citation d'un poète médiéval persan, et non de Saint Paul, qu'alliez-vous penser?). C'est pourquoi "il faut considérer les questions musulmanes comme des questions humaines".

Pour les militants musulmans de la justice sociale selon Fahmy, "les questions musulmanes sont les soins de santé, la garantie que les pauvres sont pris en charge, que les affamés sont nourris, qu'il y a un accès égal à l'éducation." Apparemment, les musulmans de gauche devraient "aller dans les centres-villes, briser les frontières du privilège et dire que nous ne pouvons pas nous battre pour les droits des musulmans tant que nous ne nous battons pas pour les droits de tous". Elle a vantéune "corrélation positive entre l'engagement des musulmans dans leur mosquée locale et leur engagement civique en tant qu'Américains". Pourtant, sa défense de la représentante musulmane extrémistes et antisémite Ilhan Omar (qui, dit-elle, "a subi une campagne de haine et de diffamation"), montre plutôt son désir de "blanchir" ce type d'activisme musulman.

Pour Fahmy, "l'islamophobie est une peur infondée ou irrationnelle à l'égard de l'islam et des musulmans". Cependant, ses accusations de sectarisme anti-musulman sont elles-mêmes largement infondées. Elle a cité plusieurs incidents survenus en 2015, dont "l'arrestation de jeunes gens, comme ce garçon qui avait simplement une horloge." Ce "garçon à l'horloge", un lycéen musulman de quatorze ans d'Irving, au Texas, a déclenché une alerte à la sécurité dans son école en apportant en classe de science qui ressemblait beaucoup à une bombe. Sa famille a riposté par une série d’actions en justice, dont la dernière a été rejetée "avec préjudice" par le tribunal en 2018, tout en refusant "toute réparation par le plaignant."

Fahmy a aussi dénoncé le "meurtre semblable à une exécution de trois jeunes gens à [Chapel Hill] en Caroline du Nord", mais un homme dérangé, antireligieux et gauchiste a assassiné ces trois musulmans à cause d'une dispute de stationnement, et non par "islamophobie". Elle a cité l'"incendie criminel" d'une école islamique de Houston, mais le sans-abri alcoolique ayant un casier judiciaire qui a été condamné a déclaré que la destruction de l'école était un accident causé par un feu qu'il avait allumé pour se réchauffer par une nuit froide. […]

Étant donné que les activistes comme Fahmy n'ont pas une définition cohérente de l'"islamophobie", il n'est pas surprenant que ses concitoyens américains ne partagent pas son indignation biaisée. […]

Fahmy a également dénoncé le "langage politique selon lequel les États-Unis sont une nation judéo-chrétienne, sous-entendant que l'islam n'est pas présent ici ou que l'on ne peut pas faire confiance aux musulmans". Cela reviendrait, selon elle, à "exclure les musulmans de la définition de ce que signifie être américain." Pourtant, des juifs, des chrétiens et d'autres personnes de diverses confessions, voire des athées, ont reconnu que la moralité de l'Amérique en tant que société respectant les droits de tous découle de son héritage biblique.

La professeure déplore déjà l'"islamophobie" du roman de 1919 Le Cheik, dont on a tiré en 1921 un film muet à succès avec Rudolph Valentino. Elle critique la biographie de Mahomet publiée par Washington Irving en 1849, alors que des musulmans eux-mêmes ont fait l'éloge de cette œuvre. Elle condamne le récit de voyage de 1869 de Mark Twain, Le Voyage des innocents (Innocents Abroad), mais ne dit pas ce qu'il y aurait d'inexact dans sa description très dure de l'Empire ottoman dans des endroits comme la Palestine. Elle n'a fourni aucune preuve de ce que "l'industrie de l'islamophobie" soit "bien financée" et "non réglementée", comme elle l'affirme, oubliant que le Premier amendement (la liberté d'opinion et de parole) s'applique aussi à ceux qui parlent de l'islam.

Fahmy a déploré les résultats d'enquêtes montrant l'impression négative des Américains à l'égard de l'islam et des musulmans, mais ses sophismes biaisés et superficiels ne feront que renforcer les raisons de ces impressions. Les universitaires spécialisés dans les études du Moyen-Orient comme elle rendent un mauvais service aux musulmans préoccupés par le sectarisme quand ils refusent de critiquer honnêtement les questions difficiles au sein même de l'islam. Ces questions vont de ce que le regretté Samuel P. Huntington, de Harvard, a appelé "les frontières sanglantes de l'islam", à la mauvaise volonté de beaucoup d'immigrants musulmans en Occident à s'assimiler à leur culture d'accueil. Une amitié et une compréhension véritables ne peuvent se développer qu'au moyen de discussions franches et sincères sur ces problèmes et sur d'autres encore - des vertus qui font cruellement défaut dans la présentation biaisée qu'en a faite la professeure Fahmy.

Source: Prof’s Ramadan Rant: An ‘Islamophobe’ Behind Every Bush

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Traduction automatique de l’article entier (avec liens) ici.

Le dimanche de Pâques, le 24Heures publie un article sur l’islam mettant en doute le récit biblique de la mort de Jésus

Et si Jésus n’avait jamais été crucifié, mais qu’un autre avait pris sa place sur l’infâme croix? C’est l’hypothèse à laquelle adhère la majorité de la communauté musulmane, Jésus détenant en islam un statut tout particulier. Explications avec l’islamologue français Guillaume Dye, qui a codirigé l’ouvrage «Le Coran des historiens» (Éd. Cerf, 2019).

(...)

Entre l’hypothèse d’un sosie ou d’une illusion collective, laquelle a été retenue par la tradition?

L’interprétation la plus courante en islam opte pour l’idée d’un sosie – on évoque souvent Judas, que Dieu aurait transformé en sosie de Jésus pour qu’il soit ainsi crucifié à sa place et puni de sa trahison. Mais ce n’est pas la seule lecture.

(...)

24Heures.ch


L'article est écrit par 

 

Pendant que cette protestante préfère propager la vision de l'islam un dimanche de Pâques (pense-t-elle un seul instant qu'un imam en ferait de même lors du Ramadan?) :

Pakistan : accusé de blasphème pour avoir dit : « Jésus est le dernier prophète »

Au Pakistan, les Chrétiens n’ont accès qu’aux métiers considérés comme « tout en bas de l’échelle sociale »

Indonésie : une cathédrale visée par un attentat-suicide après la messe des Rameaux. Au moins 14 blessés.

Un prêtre raconte les persécutions des chrétiens d’Orient : « Des pères et des grands-mères ont été égorgés, jetés dans des puits, des femmes ont été accrochées par les seins… »

Belgique : Les auteurs des attentats du 22 mars ont commis un « assassinat test » auparavant. L’islamiste souriait lorsqu’il racontait le meurtre.

Un plan d’attentat islamiste à Lausanne prévoyait de lâcher une bombe sur le quartier du Flon

Berlin : un migrant syrien demande à de jeunes Allemands d’embrasser le coran aux cris d’Allah Akbar. En échange, ils reçoivent des produits électroniques

La scène : l'Alexanderplatz, très animée, à Berlin. Dans sa dernière vidéo, Kanfash donne des iPhones et des MacBooks aux jeunes.

Mais le youtubeur, qui vient de Damas et qui est arrivé en Allemagne en 2016, attend quelque chose en retour : les adolescents doivent embrasser le Coran. Trois fois. S'ils réussissent le pari, on entendra crier "Allahu Akbar" en arrière-plan.

 

 

Cette opération soulève une question : Où le bénéficiaire de Hartz IV [NDLR : système d'aide sociale et de chômage], qui prétend ne pas être islamiste, trouve-t-il l'argent pour ces produits électroniques coûteux ?

Vendredi soir déjà, la police se trouvait chez lui à Luckenwalde (Teltow-Fläming). "Nous avons fouillé l'appartement" a déclaré un porte-parole de la police au journal Bild. Le but exact de la perquisition était inconnu dans un premier temps. Le policier n'a pas voulu donner de détails. Le fait est que les agents ont saisi le téléphone portable et les relevés bancaires du youtubeur.

Le motif était lié à la vidéo qu’il avait récemment diffusée. Celle-ci montrait une course-poursuite mise en scène avec des tirs truqués et des individus habillés en policiers. La vidéo a provoqué des remous médiatiques.

Selon le rapport, Kanfash a remis le pistolet d'alarme et les munitions directement aux policiers. Le youtubeur (actuellement 1,02 million d'abonnés) veut faire son entrée dans l'industrie du cinéma avec ses vidéos douteuses.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tag24.de / Bild.de

A Genève, les profs aussi craignent certains sujets : « Les problèmes avec certains élèves musulmans datent du milieu des années 90 »

Olivier May, ex-enseignant d’histoire-géo et ex-doyen au Collège de la Florence, aujourd’hui à la retraite, relève que les problèmes avec certains élèves musulmans datent du milieu des années 90 avec l’arrivée du concept d’islamophobie: «Avant, on pouvait rire de tout en classe et on se moquait même sans souci du Pape.»

Selon lui, «tout a changé avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York, puis de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. À l’époque, j’avais pris connaissance d’une dizaine de versets lus par les terroristes avant de prendre le contrôle des avions qui ont notamment réduit en poussière les Twin Towers. Ces textes d’une violence inouïe appelaient à tuer les infidèles. Or, certains de mes élèves niaient leur validité, ripostant qu’ils ne figuraient pas dans le Coran. Un père m’avait même dit qu’il ne fallait pas se fier aux traductions françaises du Coran. C’était la première fois que je constatais une tentative de reprise en main de la religion!»

[...]

Tdg.ch


Rappels :

Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Le socialiste Alain Berset veut agir avec fermeté et rapidité contre le racisme des Suisses. « La diversité est une richesse pour la Suisse. »

Pour l’UDC Guy Parmelin, « La diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte »

Lorsque le chef de l'ODR, Jean-Daniel Gerber ordonnait aux Suisses d'accepter l'immigration du Kosovo : «La Suisse a un devoir de solidarité envers les réfugiés du Kosovo»

 

 

Malmö (Suède) : Violentes émeutes en cours aux cris de « Allah Akbar », après qu’un militant anti-islam a brûlé un Coran en public

Suède – Plusieurs centaines personnes se sont rassemblées dans le quartier Rosengård à Malmö pour protester contre l’incendie d’un Coran plus tôt dans la journée. La police dit que la situation est hors de contrôle. Les services de secours ont fait l’objet d’attaques.

« Nous avons des émeutes violentes en cours que nous tentons de gérer. Nous n’avons pas la situation sous contrôle et elle est inquiétante dans toute la zone », explique Rickard Lundqvist, porte-parole de la police à SVT.

 

 

 

 

Les émeutes ont commencé vers 19 heures vendredi soir. La police a d’abord indiqué qu’elle avait la situation sous contrôle, mais les émeutes se sont aggravées au cours de la soirée, selon Aftonbladet. Des feux d’artifice ont été lancées et des objets ont été jetés sur la police. De plus, plusieurs voitures ont été incendiées. Une personne a été arrêtée.

Selon la police, la raison des émeutes est que le Coran a été brûlé plus tôt dans la journée dans la zone industrielle d’Emilstorp par des représentants du parti d’extrême droite danois Stram Kurs.

 

 

Le chef d’un parti danois d’extrême droite, Rasmus Paludan, connu pour ses provocations anti-musulmanes, a été interdit d’entrée sur le territoire suédois pour deux ans car il représente une « menace aux intérêts fondamentaux de la société », ont indiqué vendredi les autorités.

Rtbf

Via Fdesouche


Rappel :

[Vidéo] Suède : des militants mettent le feu à un Coran et provoquent de violentes émeutes

Soudan : Colère de la rue parce que le gouvernement a adopté des amendements abolissant la peine de mort pour apostasie et criminalisant l’excision

Le gouvernement de transition a adopté des amendements abolissant la peine de mort pour apostasie, criminalisant l'excision et autorisant les non-musulmans à importer, vendre et consommer de l'alcool. Des décisions contestées dans la rue à Khartoum.

Plusieurs dizaines de Soudanais ont manifesté ce 17 juillet à Khartoum contre des réformes adoptées récemment par le gouvernement de transition et qu'ils jugent anti-islamiques.

Le 10 juillet, le gouvernement de transition – arrivé au pouvoir après la chute de l'ancien président Omar el-Béchir – a adopté une série d'amendements abolissant la peine de mort pour apostasie, criminalisant l'excision et autorisant les non-musulmans à importer, vendre et consommer de l'alcool pour la première fois depuis 1983.

[...]

Francais.rt.com

Nos remerciements à Aldo Sterone

 

Bjurbäck (Suède) : Des écoliers imitent une prière musulmane et écoutent le Coran en arabe

Les étudiants ont été forcés d'exécuter la prière musulmane en arabe - les filles ont été placées au fond de la salle

En Suède, un établissement scolaire a décidé de familiariser ses élèves avec la religion musulmane. Le professeur leur récitait un verset coranique tandis qu’ils imitaient une prière, à genoux et face à La Mecque. Un «jeu de rôle» qui a suscité la polémique.

Une «leçon de religion» quelque peu atypique a été tenue à l'école de Bjurbäck, dans le sud de la Suède, raconte le journal local Samhallsnytt.

C’est un parent en colère qui a dénoncé les méthodes des enseignants pour familiariser les enfants avec l’islam. Les élèves devaient faire face à la Kaaba, lieu le plus sacré de l'islam situé à La Mecque, s’agenouiller sur des tapis de prière et écouter des versets du Coran lu par l’enseignant.

La classe était divisée par sexe: les filles à l'arrière de la salle, les garçons à l’avant.

Un père indigné a confié que ses filles «ne voulaient même pas être là parce qu'elles ne pouvaient pas comprendre un mot de ce que le professeur lisait en arabe du Coran». Après l’imitation de la «prière», les collégiens «dansaient sur de la musique arabe et mangeaient des gâteaux arabes» pour reproduire l'Aïd el-Fitr, festivités musulmanes marquant la fin du jeûne obligatoire.

Réponse de l’école

Les autorités locales ont confirmé les faits au média. Confrontée à des parents en colère, la direction de l’établissement a défendu l’activité, la qualifiant de «jeu de rôle». Mais cette explication n’a pas convaincu le père en question qui voulait des excuses et la suspension du directeur.

«Appeler cela un jeu de rôle n'est pas correct car cela me blesse en tant que parent», a-t-il déclaré au journal. «C’est moi, pas l’établissement scolaire, qui élève mes enfants... ils y vont pour apprendre des choses qui resteront avec eux pour le reste de leur vie.»

Indignation des internautes

L'histoire a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux.

«Bien sûr, la suite de cette histoire est que des étudiants musulmans apprennent la prière du Seigneur et assistent à une messe catholique», a suggéré une personne.

«Forcer les mineurs à se soumettre est désastreux. Il faut choisir une religion par soi-même», a écrit un autre.

Les autorités de la ville ont essayé de calmer les esprits, affirmant que, alors que cette «leçon portait sur l'islam et les rituels et traditions musulmans», il existe d’autres classes qui enseignent d'autres religions du monde.

La classe en question menait «une pédagogie du jeu de rôle où les élèves ont des rôles différents afin d'acquérir une meilleure compréhension» du sujet, a-t-on expliqué. Au cours de la leçon, aucun élève n'a exprimé sa préoccupation ou son insécurité, ont déclaré les autorités, ajoutant que la participation au jeu de rôle n'était pas obligatoire.

Sputniknews.com / Samnytt.se

Italie : « Apprenez le Coran ou je vous frappe. » Un Libanais menaçait ses enfants et maltraitait sa femme, une catholique dirigeante d’une organisation de l’ONU.

La dirigeante d'une organisation de l'ONU subissait la maltraitance de son mari musulman. Celui-ci forçait leurs enfants à apprendre les versets du Coran par cœur.

Après un procès long et éreintant, un Libanais de 52 ans a été condamné à trois ans de prison pour avoir maltraité sa famille. Sa femme, dirigeante d'une organisation des Nations Unies, est intervenue à plusieurs reprises au cours du procès pour raconter les années de souffrance vécues avec l'homme, un entrepreneur.

Comme le rapporte le journal italien Il Corriere, au début de leur histoire, l'homme a fait croire qu'il était une personne ouverte aux échanges culturels, et surtout libre de préjugés sur la foi professée par son épouse âgée de 45 ans. Mais avec l'arrivée de difficultés économiques, le Libanais a changé et est devenu de plus en plus autoritaire, forçant sa famille à vivre un cauchemar.

L'homme a forcé les enfants à apprendre les versets du Coran par cœur, imposant sa culture et sa religion par la force. De plus, il ne voulait en aucun cas que les enfants suivent la foi catholique et la culture de leur mère. Enfin, sa femme subissait des pressions plus en plus fortes : un contrôle toujours plus inquiétant du téléphone et l'interdiction de prendre un café avec les collègues au travail.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Ilgiornale.it / Roma.corriere.it

Nigeria : Plus de 300 garçons torturés et violés dans une école coranique

La police de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a découvert et secouru plus de 300 garçons de "nationalités différentes", dont des mineurs, victimes de torture et de viols dans un centre d'enseignement islamique, a déclaré vendredi à l'AFP un porte-parole de la police.

Un raid mené jeudi soir dans une maison du quartier Rigasa a conduit à la découverte des éleves et étudiants vivant dans "des conditions inhumaines et dégradantes sous couvert de leur apprendre le Coran et de les redresser", a expliqué le porte-parole de la police de l'Etat de Kaduna, Yakubu Sabo.

Le propriétaire de l'établissement et ses six assistants ont été arrêtés, a-t-il précisé.

"Nous avons trouvé une centaine d'étudiants, dont des enfants de neuf ans à peine, enchaînés dans une petite pièce, dans le but de les corriger et de les responsabiliser", a déclaré M. Sabo, précisant que beaucoup d'entre eux portaient des cicatrices sur le dos.

"Les victimes ont été maltraitées. Certaines d'entre elles ont déclaré avoir été violées par leurs professeurs", a déclaré Sabo.

La police a également trouvé une "chambre de torture", où des élèves étaient suspendus à des chaînes et battus lorsque les enseignants estimaient qu'ils avaient commis une faute.

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Atlantico.fr / 20min.ch

France : Après l’agression de l’Afghan, le maire juge « honteuse » la réaction de l’extrême droite

Le maire socialiste de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, a jugé "honteuse" dimanche la réaction de l'extrême droite après l'attaque au couteau dans sa ville samedi, celle-ci tentant selon lui "d'utiliser un événement dramatique à son profit".

 

 

Samedi soir, peu après l’annonce de cette attaque perpétrée par un Afghan de 33 ans qui a fait un mort et huit blessés dans cette ville de la métropole lyonnaise, la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen avait rapidement fustigé "le laxisme de la politique migratoire" française qui selon elle "menace gravement la sécurité des Français".

"C'est la réaction classique de l'extrême droite, qui tente d'utiliser un événement dramatique à son profit. C'est très peu glorieux pour ceux qui ont ces paroles, et qui se sont engouffrés d'une façon assez honteuse dans ce qui est un fait divers terrible", a réagi sur RTL le maire le Villeurbanne.

Laprovence.com

Nos remerciements à CretinusAlpestris

 

Rappels des manipulations de la gauche lorsqu'il s'agit des migrants :

Espagne: La crèche de l’église remplace l’enfant Jésus par Aylan, le garçon syrien noyé

Aylan, la photo que les médias diffusaient en boucle. Et celle du Bataclan qui est censurée…

L’image du jour: Le 20 Minutes essaie toujours d’instrumentaliser Aylan juste avant les élections

Mort de Aylan Kurdi. BHL s’en mêle : « les cons ça ose tout…Il prône l’accueil de 100 millions d’Africains…

 

 

 

Le Coran ne retient que la cause première : Allah

Outre la doctrine du Coran réservant à Allah la connaissance exclusive de toute chose, et donc de tout ce qui relève de la science, d’autres éléments tirés du Coran participent au blocage de la créativité au sein de l’Islam. Ayant été créé faible (Coran, 4, 28) par volonté divine, l’homme ne peut pas être le créateur de ses propres actes. Dans les domaines de la connaissance et de l’action, le Coran ne retient que la cause première, Allah, et, néglige toute cause seconde, l’être humain.

C’est Lui, Dieu, qui vous a créés, et tout ce que vous faites (Coran, 96, 37). En Dieu, tout est soumis à Sa puissance. Il exerce sur ses serviteurs une domination absolue. Il est le Sage, l’Informé (Coran, 6, 17-18). Le principe de l’impuissance humaine s’applique même dans le cadre du djihad où le musulman est amené à tuer les ennemis d’Allah. Ce n’est pas vous qui les avez tués ; mais Dieu les a tués.

Tu ne lançais pas toi-même les traits quand tu les lançais mais Dieu les lançait pour éprouver les croyants au moyen d’une belle épreuve venue de Lui (Coran, 8, 17). Le Coran ne laisse aucune autonomie au sujet humain, lequel ne dispose par conséquent ni de liberté ni de responsabilité personnelle. Selon le Coran, si Dieu est tout-puissant, personne d’autre ne saurait revendiquer une puissance créatrice. Le bonheur ou le malheur que Dieu veut à quelqu’un l’atteindront fatalement ; personne n’est capable de s’interposer (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

Adaptation de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch

Suisse: La distribution de corans ne sera pas interdite pour l’instant. Le Conseil fédéral s’y oppose.

Le recrutement via la distribution de corans dans la rue ou sur Internet devrait être prohibé. Ces plateformes visent à attirer des jeunes vers le djihadisme, selon le motionnaire Walter Wobmann (UDC/SO).

Le Conseil des Etats a suspendu l'examen du dossier pendant plus d'un an. Il veut attendre le projet de mesures policières contre le terrorisme actuellement en consultation et que le Conseil fédéral devrait remettre au Parlement au plus tôt au printemps 2019.

Le Conseil fédéral est opposé à la motion. Prises isolément, les actions de distribution du coran ne constituent pas en soi une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse. La liberté d'opinion et de croyance ainsi la liberté de réunion et d'association prévalent.

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Rappel:

Le Conseil National affirme que la Charia n’est pas incompatible avec l’ordre public suisse

Un ministre turc compare les Français qui veulent modifier les sourates antisémites du Coran à des islamistes de Daech.

Le ministre turc des Affaires européennes s'est emporté dimanche contre le "manifeste des 300 contre le nouvel antisémitisme" appelant à modifier des versets du Coran. Des "barbares" dignes de Daech, a accusé Ömer Çelik.

L'appel remonte à deux semaines mais c'est ce dimanche que le ministre turc des Affaires européennes, en charge des négociations avec l'UE dans le processus d'adhésion, y a répondu vertement. Ömer Çelik, membre du parti islamiste du président Recep Tayyip Erdogan, l'AKP, a publié une série de tweets dans lesquels il accuse les signataires d'un manifeste "contre le nouvel antisémitisme" d'avoir une "idéologie barbare", dressant un parallèle avec les combattants du groupe terroriste Etat islamique.

Ce "manifeste des 300", publié par Le Parisien le 22 avril, dénonçait une "épuration ethnique à bas bruit" en France et relevaient que des juifs ont ces dernières années été "assassinés - et certains torturés - parce que juifs par des islamistes radicaux". Les signataires réclamaient notamment "que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques" de l'islam. Ce texte, à l'initiative de l'ancien directeur de Charlie Hebdo Philippe Val, avait été signé par des personnalités de premier plan comme l'ex-Président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni-Sarkozy, les anciens Premiers ministres Manuel Valls, Jean-Pierre Raffarin et Bernard Cazeneuve, des personnalités politiques comme Laurent Wauquiez et Christian Estrosi mais aussi des artistes et intellectuels comme Charles Aznavour, Gérard Depardieu, Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut.

Une "affinité idéologique avec Daech"

Mais pour le ministre turc, cet appel est "l'exemple le plus frappant de la violence intellectuelle et de la barbarie" qui peut sévir de la part d'intellectuels et politiques "au coeur de l'Europe". "Ces gens", en "première ligne dans le sectarisme", n'auraient pas pu "montrer plus ouvertement leur affinité idéologique avec Daech", a poursuivi Ömer Çelik.

"Il est facile d'identifier des liens directs avec Daech. Mais ceux qui se parent d'un tel déguisement intellectuel et politique sont les plus dangereux", a-t-il insisté dans six tweets successifs au moment du lancement de la campagne électorale en Turquie, pour les élections présidentielle et législatives anticipées du 24 juin.

 

 

!omer Celik

 

 

L'appel en question a été loin de faire l'unanimité en France. De nombreux représentants de l'islam en France se sont élevés contre ce texte évoquant un "antisémitisme musulman". Et une autre tribune signée par 120 premiers signataires - dont le président de SOS Racisme Dominique Sopo et l'historien Benjamin Stora - et publiée dans Le Monde reprochait également une focalisation "sur le seul antisémitisme des islamistes". "Non seulement nous ne stigmatisons pas, mais nous avons un certain nombre d'imams qui ont signé avec nous et qui sont eux-mêmes horrifiés par ce qui se passe", s'était défendu à l'inverse sur France Inter l'essayiste Pascal Bruckner, signataire du premier manifeste.

Source

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Le Conseil fédéral rejette l’interdiction de distribuer des corans dans les rues

La distribution de corans dans la rue ne doit pas être interdite. Le Conseil fédéral soutient néanmoins les efforts menés pour mettre un terme aux activités de la campagne "Lies!". Il prévoit en outre de revoir la loi.

Dans une motion, le conseiller national Walter Wobmann (UDC/SO) demande l'interdiction en Suisse de "Lies!" et d'autres organisations poursuivant les mêmes objectifs. Prises isolément, les actions de distribution du coran ne constituent pas en soi une menace pour la sécurité intérieure ou extérieure de la Suisse, fait valoir le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi.

L'exécutif met par ailleurs en avant la liberté d'opinion et de croyance ainsi que la liberté de réunion et d'association. Pour pouvoir interdire "Lies !", il faudrait pouvoir prouver l'existence d'une structure organisationnelle en Suisse. La seule distribution de corans ne suffit pas.

Contribue à la radicalisation

Le Conseil fédéral tient toutefois la campagne dans son viseur, estimant probable qu'elle contribue à la radicalisation et au recrutement de djihadistes.

Un nombre important de voyageurs du djihad suisses, présumés ou reconnus, a des liens avec "Lies!". Plusieurs procédures pénales sont en cours.

Source

Suisse: Interdire la distribution du Coran est irréalisable car « cela n’affecte pas la sécurité de la Suisse ».

Il est vraisemblable que la distribution de corans dans l'espace public par la campagne «Lis!» a pu contribuer ou contribue à radicaliser des personnes et à les recruter pour effectuer des voyages à motivation djihadiste, selon le SRC.

Mais du point de vue du droit, ces distributions de Corans ou de biographies de Mahomet ne posent aucune menace fondamentale pour la sécurité extérieure ou intérieure de la Suisse. Les groupes islamistes qui propagent une vision et un usage radicaux du Coran ne peuvent pas être surveillés par le SRC de manière préventive, tant qu'il n'y a pas usage de la violence.

(...)

Source et article complet

Pour une nouvelle lecture du Coran

Par Sami Aldeeb

Ceux qui suivent

peuvent constater mon grand intérêt pour le Coran.

Les croyants s’indignent parce qu’ils voient dans mon activisme une critique du Coran et une volonté d’éloigner les gens de l’Islam – et ils ont raison.

Mais cela nécessite des éclaircissements.

La critique est la base de tout progrès social, intellectuel et économique. L’enseignant qui montre à l’élève ses erreurs contribue à son développement. Sans cela, l’élève reste dans l’ignorance. Au lieu de maudire son enseignant, il devrait le remercier pour la correction de ses erreurs, car l’intention de l’enseignant n’est pas de l’humilier mais de développer ses talents.

C’est la raison pour laquelle j’ai lancé une pétition «pour la création du Prix Nobel de l’idiotie» https://goo.gl/lv4OqO dont le but est de dénoncer ceux qui contribuent à la régression du monde arabe et musulman et empêchent son progrès social et scientifique. Un tel prix devrait être décerné chaque année à cinq personnes ou institutions qui se sont illustrées par leur idiotie. Et le premier lauréat à mes yeux devrait être l’Azhar.

En ce qui concerne l’islam, je crois qu’il constitue un obstacle fondamental à l’avancement de notre société. Je vois que la position du monde arabe et musulman, qui se répète comme un perroquet, nous a conduit aux flots de sang et aux destructions que nous constatons. Dans ce domaine, j’ai lancé une autre pétition «pour la nomination d’un nouveau prophète» https://goo.gl/X1GQUa visant à choisir un nouveau prophète en lieu et place de Mahomet, étant donné que Mahomet, l’islam et le Coran du VIIe siècle ne sont pas adaptés à notre siècle. Et je ne suis pas le seul à le dire. Le regretté Mahmoud Mohammad Taha a suggéré de laisser de côté le Coran et l’islam de Médine et de réactiver le Coran et l’islam de La Mecque. Je termine actuellement un livre en arabe et en français sur ce penseur qui a été pendu en 1985 à l’instigation de Al-Azhar et de la Ligue islamique mondiale.

Ma critique du Coran n’équivaut pas à un manque de respect. Je suis contre le fait de brûler le Coran ou de le piétiner comme le font certains musulmans et chrétiens. Le Coran fait partie de la civilisation humaine, et il ne se limite pas aux musulmans. Mais il est erroné de le sacraliser comme le font les musulmans. Je recommande de le lire d’une nouvelle façon, comme l’ont fait les Occidentaux avec l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. À l’heure actuelle, j’enregistre de nombreuses vidéos sur les erreurs et les sources du Coran ainsi que pour favoriser la compréhension du Coran.

La civilisation moderne, occidentale et non occidentale, dont nous bénéficions des réalisations scientifiques, techniques et matérielles, s’est construite notamment sur la critique des livres saints. Cette année, l’Allemagne commémore le 500e anniversaire de la réforme du christianisme entreprise par Martin Luther (1483-1546). Luther a initié cette réforme par la traduction de la Bible en allemand afin que les gens puissent la lire et la comprendre, cassant ainsi le monopole du clergé dans ce domaine. Un rôle similaire a été joué par William Tyndale (né en 1494 et étranglé sur décision de l’Église en 1536). Celui-ci a commencé la traduction anglaise de la Bible dans même but. Ces deux traducteurs des livres saints ont vécu pendant la même période, et l’Église les a persécutés parce qu’ils ont permis au peuple de mieux comprendre les livres sacrés et de briser le pouvoir de l’Église.

Bien sûr, je ne me place pas au même niveau de ces deux traducteurs, mais j’essaie de poursuivre le même but: faciliter la compréhension du Coran par le peuple afin qu’il dépasse le stade de la répétition mécanique pour passer à celui de la compréhension. Il est connu que le monde arabe et musulman grouille de centres pour la mémorisation du Coran, mais il n’y a aucun centre pour la compréhension du Coran.

Récemment, j’ai cherché un Coran audio en arabe permettant de l’entendre sans la récitation psalmodiée, mais je n’ai trouvé aucun enregistrement. Cela en soi est une indication du refus du clergé à ce que les musulmans puissent comprendre le Coran. Ils veulent que le Coran soit entouré par l’aura de sainteté que procure la psalmodie. Vous pouvez être subjugué par la beauté de la voix du cheikh Abdul Basit Abdul Samad psalmodiant le Coran … mais qui sait ce qu’il dit? Les pays arabes et musulmans publient le Coran dans un bel ouvrage doré séduisant, mais sans aucun effort typographique permettant sa compréhension. Il n’y a ni point, ni virgule, ni point d’interrogation, ni paragraphes distincts. Ils veulent donner au musulman une œuvre d’art qu’il peut exposer chez lui, sans rien y comprendre.

On observera à cet égard la belle calligraphie des versets du Coran sur les parois des mosquées et ailleurs, où les lettres sont enchevêtrées dans des arabesques magnifiques, mais que personne ne peut lire.

On remarquera aussi le refus des autorités musulmanes de traduire le Coran en dialecte arabe, la langue originale du Coran étant largement incompréhensible au commun des mortels. Certains ont entrepris une telle traduction, mais ils ont été sévèrement critiqués. Il est certain qu’une telle traduction dialectale contribuerait à lever le caractère sacré du Coran. Ce qui constitue une étape essentielle pour le raisonnement. Voir cet article en arabe https://goo.gl/grYntG

Il y a donc insistance sur la forme, plutôt que sur le contenu du Coran.

Pour briser cette méthode stupide digne d’un perroquet dans la présentation du Coran, j’ai réalisé une édition arabe du Coran dans laquelle j’ai introduit pour la première fois dans l’histoire la ponctuation moderne (point, virgule, point d’interrogation etc.), en indiquant les «circonstances de la révélation», les versets abrogés et abrogeants, le sens des mots difficiles, les erreurs linguistiques (plus de 2500 erreurs), les variantes du Coran et les sources juives, chrétiennes et autres du Coran.

C’est aussi la première fois dans l’histoire que le Coran (en arabe) est présenté dans l’ordre chronologique – au lieu de l’ordre absurde actuel du Coran selon la langueur des chapitres. Une telle présentation chronologique permet de distinguer l’évolution du Coran, d’un texte plus ou moins pacifique pendant la période mecquoise à un texte violent et contraire aux droits de l’homme pendant la période médinoise. Et je ne suis pas le seul à le penser. Les Professeurs Mohamed Ahmed Khalaf Allah et Hamed Abu Zayd et Sayyid Al-Qimni avaient proposé la publication du Coran dans l’ordre chronologique. Mais personne n’a osé le faire. J’ai eu le privilège de mettre en pratique cette idée.

J’ai mis mon édition arabe gratuitement à la disposition des lecteurs. J’ai aussi publié un ouvrage consacré aux 2500 erreurs linguistiques conjointement au texte arabe du Coran. Il s’agit de l’unique livre de ce genre dans l’histoire. Je ne prétends pas à l’infaillibilité. Je cherche simplement à ouvrir la porte à une compréhension, une étude et un enseignement du Coran de façon nouvelle qui je l’espère sera adoptée par les universités arabes, musulmanes et occidentales dans le proche avenir. Et pour faire parvenir aux Occidentaux cette idée relative à l’ordre chronologique du Coran, j’ai traduit le Coran en français, en anglais et en italien (actuellement sous presse) dans l’ordre chronologique, avec indication des sources du Coran, ses variantes et ses versets abrogés et abrogeants, devenant ainsi le premier traducteur du Coran en trois langues. Le lecteur trouve ces livres aux adresses suivantes:

Traduction française https://goo.gl/wIXhhN
Édition arabe https://goo.gl/nKsJT4
English translation https://goo.gl/wQ6Twq
Linguistic errors in the Koran (in Arabic) https://goo.gl/QCKIax

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Face à cet effort, des gens m’accusent de recevoir un financement de la part d’organismes étrangers et d’être un agent franc-maçon, un sioniste, un impérialiste, etc. au service d’un agenda secret. D’autres pensent que je dirige une institution immense pour la réalisation de mes ouvrages et mes traductions.

Mais en fait, tout ce que je fais est un effort personnel. C’est un don de ma personne pour tous ceux qui veulent comprendre et sortir de la cage des perroquets. Mon bureau (ou pour ainsi dire ma cellule) est ouvert à tout journaliste ou à toute télévision qui veut vérifier ce fait. En ce qui concerne l’agenda secret que je poursuis, il s’agit d’un projet exposé à tous: éclairer les esprits. Ce qui irrite énormément ceux qui estiment que le meilleur moyen pour dominer les autres est de les maintenir dans l’ignorance.

Oui, je fais tout cela par effort personnel. Mais je ne refuse pas que certains fassent un don pour soutenir ce projet de réactivation de la raison, pourvu que cela soit sans conditions. Vous pouvez faire un don pour soutenir mes recherches ici https://www.paypal.me/aldeeb ou me contacter à mon adresse [email protected]

Dr Sami Aldeeb, Professeur des universités
Directeur du Centre de droit arabe et musulman
Traducteur du Coran en français et en anglais, et auteur de nombreux ouvrages

Pierre Maudet et «la laïcité ouverte»

Par Mireille Vallette

 

Oui au foulard, oui à la burqa, oui à la vente de Corans, non au lien entre islam et terrorisme: le magistrat incline à la complaisance davantage qu'à la fermeté.

Invité par la LICRA vendredi  23 juin sur le thème de la laïcité, le conseiller d’État Pierre Maudet a rappelé quelques dispositions qui figurent dans son projet de loi, et rapporté le climat de tension qui règne au sein des députés qui le traitent.

La Constitution genevoise prévoit que «l’État doit reconnaitre les communautés religieuses et entretenir des relations avec elle». C’est le cadre de ces relations que pose le projet de loi actuellement discuté par la Commission des droits de l’homme. Pierre Maudet en a rappelé quelques ingrédients et a énoncé quelques idées personnelles.

Le thème est si chaud (vu les innombrables revendications juives et chrétiennes que nous connaissons) que les députés ne sont pas loin de s’étriper. Les divisions traversent la plupart des partis, les débats sont interminables. Après six mois, la commission n’en est qu’à l’article 8 (sur 13) du projet. Nul ne sait si elle terminera ses travaux avant la fin de l’année. Si elle le fait, le débat parlementaire risque de tomber en pleine campagne électorale, ce qui échauffera encore les esprits. Et au cas où les députés ne pourraient pas rendre leur copie avant l’échéance du 31 mai, la loi sera abandonnée. Enfin, si le délai est tenu, un référendum n’est pas exclu.

La route de la «laïcité ouverte», comme l'appelle le magistrat, est longue et escarpée.

Pour être reconnues, les organisations religieuses devront, c’est bien le moins, respecter l’ordre juridique et les valeurs fondamentales de notre société. Mais comment vérifier? Exemple donné: les aumôniers des hôpitaux, des foyers pour requérants d’asile et des prisons –où est détenue, rappelle le magistrat, «une forte proportion de musulmans». La question s’est posée avec l’imam-aumônier de Dituria, association albanaise qui vient d’inaugurer sa nouvelle mosquée: pas de maitrise du français (il s’y est mis sérieusement pour obtenir le titre); formation en Égypte: quels rites défend-il? qui paie ses services? Pierre Maudet n’est pas opposé à une certaine intrusion qui évite le risque d’extrémisme.

Un débat «homérique» divise les commissaires, la dissimulation des cheveux et du visage des femmes. Le foulard sera interdit aux fonctionnaires qui sont en relation avec le public. Des députés voudraient, comme nombre de citoyens, interdire le foulard pour toutes. Quant à l'avilissante «burqa», le Conseil d’État est opposé à son interdiction dans nos rues. Sauf, précise le projet, si ce vêtement conduit à des «troubles à l’ordre public». C’est une manière d’éviter, explique le magistrat, «un vote similaire à celui du Tessin» qui l'a banni de ses rues.

Les troubles pourraient se manifester par des «braquages à la burqa», ce qui justifierait «une entorse à des principes fondamentaux comme celui de s’habiller comme on veut». Un rien contradictoire, le ministre affirme à un autre moment qu’on ne doit pas transigera «sur des valeurs telles que montrer son visage ou serrer la main.» Il aurait pu ajouter qu’on ne transige pas sur une valeur telle que la dignité des femmes, et pas non plus sur un des symboles les plus radicaux de cette religion. Pas un mot non plus sur la discrimination des sexes qui règne dans les mosquées. Conforme à nos valeurs?

Contrairement à son homologue vaudois Pierre-Yves Maillard, partisan de l’interdiction de la «burqa», Pierre Maudet communie avec toutes les mosquées, leurs imams et porte-parole et regrette amèrement que «l’interdiction de la burqa a été reconnue comme conforme à la Constitution fédérale».

Quant au burkini, qu’il refuserait d'interdire, le magistrat divague légèrement: «C’est un costume de bains qui, si on regarde bien, fait référence à des pratiques du début du siècle dernier. Il n’est pas inintéressant de voir ce qu’était la mode à ce moment-là.» Le burkini? Juste un effet de mode, rien à voir avec les autres moyens de dissimuler le corps féminin.

Le projet de loi prévoit aussi l’enseignement du fait religieux afin de «lutter contre l’ignorance»… Au cas où sans ces cours, des ignorants penseraient que l’islam n’est pas une religion d’amour et de tolérance?

A propos du terrorisme (qui ne concerne pas la loi), le spécialiste Maudet explique: «Le ministre de la police que je suis n’est pas très rassuré quand il voit qu’on découvre des armements dans les caves des cités… d’immigrés de la 4ème génération qui n’ont strictement aucune perspective et dont le trait d’union complètement artificiel est soi-disant la religion.» Les innombrables études sur la question montrent au contraire que nombre de djihadistes possédaient un travail et un avenir, ce qui ne les a pas empêchés de partir en Syrie ou de  tuer en France, tous au nom de l'islam. Et c’est justement au sein de la jeune génération musulmane que les problèmes de radicalisme sont les plus aigus.

Le magistrat ne voit pas de problème à la distribution du Coran dans les rues (une interdiction de la Ville de Genève avait été cassée par les juges) pour autant qu’il n’y ait «pas de prosélytisme, qu’on n’oblige pas les gens à le prendre». Le Tages Anzeiger rappelait hier que sur les 72 djihadistes listés en Suisse, «onze d'entre eux ont également milité avec l'organisation «Lis!» qui promeut un prosélytisme agressif avec la distribution de Corans dans les rues

Désireux d’anticiper les riches relations qu’il se promet d’entretenir avec les organisations religieuses, le ministre aurait bien voulu se rendre à l’inauguration de la mosquée de Plan-les-Ouates. «Pour moi, c’est très important de faire sortir des caves des musulmans de rite balkanique, beaucoup moins «fort» que d’autres, mais qui à un moment sont obligés de s’empiler, voire de déborder sur le domaine public. Ça va juste pas.» Malheureusement, de très nombreuses mosquées albanaises -sorties des caves?- sont liées à l’islam wahhabite.

Question inauguration, Pierre Maudet a dû rester à la maison, la majorité de ses collègues du Conseil d’État étant opposé à infliger cette balafre à la laïcité.

Enfin, le magistrat est enchanté par la toute nouvelle chaire de l’université consacrée à des formations pour imams et qui bénéficie de la générosité du mécène Charles Pictet. «Nous aimerions la développer, mais c’est très contesté, pour la formation et l’information sur un islam de Suisse. Ça me semble fondamental.»

Le rêve d’un islam de Suisse qui s’éloigne de l’islam tout court?

 

Source : Boulevard de l'islamisme

La Ville de Zurich autorise la distribution de corans dans la rue

La Ville de Zurich a autorisé une distribution de corans samedi. Elle n'a pas suivi les recommandations du canton. Pour la municipalité, il n'y avait pas d'indice d'une dangerosité de la part de l'association "Lies!".

Il n'y a aucune preuve ou décision de justice contre les militants de "Lies!" ("Lis!" en français), juste des présomptions, a indiqué mardi le responsable de la Sécurité Richard Wolff (gauche alternative) sur les ondes de SRF.

"Nous devons garantir les droits fondamentaux et ne pas interdire sans raison des activités", a-t-il dit.

Conditions d'autorisation

L'action est autorisée sous condition qu'il n'y ait pas plus de 5 membres de "Lies!" à distribuer les corans et que ceux-ci donnent leurs coordonnées aux autorités.

En mai, le conseiller d'Etat zurichois Mario Fehr (PS) avait recommandé aux communes de ne pas autoriser la distribution de corans. Il invoquait la sécurité de la population. Il s'agit d'empêcher tout prosélytisme.

Selon certains indices, ces actions "Lies!" organisées par l'organisation "Die wahre Religion" (La vraie religion) viseraient à recruter des candidats pour le groupe Etat islamique (EI). L'organisation est interdite en Allemagne depuis novembre.

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Source RTS

Suisse: Il veut interdire la distribution du Coran

Les instigateurs de l'initiative populaire pour une interdiction nationale de la burqa en Suisse veulent aussi interdire la distribution du livre sacré de l'islam.

«Il ne doit pas être possible que des livres aussi extrêmes que le Coran, qui s'attaquent à nos systèmes sociétal et juridique, soient distribués», argue le conseil national Walter Wobmann (UDC/SO) auprès des journaux alémaniques «Ostschweiz am Sonntag» et «Zentralschweiz am Sonntag».

 

Source