États-Unis : quand une professeure d’université voit un islamophobe derrière chaque buisson…

par Andrew E. Harrod

Dalia Fahmy, professeur à l'université de Long Island, affirme que les musulmans d'Amérique sont "charitables" et "civiques", alors que leurs voisins non musulmans sont rongés par le "sectarisme".

Dalia Fahmy, professeure agrégée de sciences politiques à l'université de Long Island, a pour objectif de "briser l'industrie de l'islamophobie". C'est ce qu'elle a déclaré lors du séminaire en ligne du 24 avril intitulé "L'islamophobie et la communauté musulmane américaine". Son ressassage d'informations déformées sous le terme inventé d'"islamophobie" a constitué le gros de cet événement organisé par l'Institution musulmanaméricaine (AMI) à l'occasion du ramadan.

Le directeur exécutif de l'AMI, Shahid Rahman, a introduit le débat en affirmant que pendant le ramadan "nous avons vu notre communauté musulmane américaine se montrer à la hauteur de sa réputation de peuple le plus charitable."

Pourtant, une étude de 2019 de la Philanthropy Roundtable a montré que "les Mormons sont les Américains les plus généreux… Les chrétiens évangéliques viennent ensuite. Viennent ensuite les protestants traditionnels. Les catholiques sont à la traîne." Des universitaires musulmans ont même constaté dans une étude de 2018 que "les dons des musulmans américains aux causes et institutions religieuses sont loin derrière ceux des autres groupes religieux américains." Entre autres raisons, ils relevaient que les musulmans américains sont moins riches. De plus, la charité soulève des conflits doctrinaux au sein de l'islam pour savoir si les musulmans doivent aider ou non les non-musulmans.

De son côté, Fahmy s'est efforcée de présenter les musulmans américains comme des citoyens modèles, citant notamment une statistique selon laquelle les femmes musulmanes constituent le deuxième groupe minoritaire religieux le plus éduqué d'Amérique. Ainsi, "les Américains musulmans sont des individus productifs, éduqués et dotés d'un esprit civique". Elle s'est bien gardée de rappeler que les musulmans sont surreprésentés dans les prisons américaines.

"Plus vous comprenez le Coran, plus vous êtes pro-justice", a-t-elle poursuivi, citant son ancien directeur de thèse à l'université de Princeton, ce qui ne manquera pas d'étonner les victimes de l'oppression de la charia islamique à travers l'histoire. Ignorant la division islamique du monde en Dar al-Harb (maison de la guerre, les pays non musulmans) et Dar al-Islam (maison de l'islam, les terres déjà conquises), elle a affirmé que l'oumma musulmane "est un seul corps, et quand une partie du corps souffre, c'est toute l'humanité qui souffre" (ndt: citation d'un poète médiéval persan, et non de Saint Paul, qu'alliez-vous penser?). C'est pourquoi "il faut considérer les questions musulmanes comme des questions humaines".

Pour les militants musulmans de la justice sociale selon Fahmy, "les questions musulmanes sont les soins de santé, la garantie que les pauvres sont pris en charge, que les affamés sont nourris, qu'il y a un accès égal à l'éducation." Apparemment, les musulmans de gauche devraient "aller dans les centres-villes, briser les frontières du privilège et dire que nous ne pouvons pas nous battre pour les droits des musulmans tant que nous ne nous battons pas pour les droits de tous". Elle a vantéune "corrélation positive entre l'engagement des musulmans dans leur mosquée locale et leur engagement civique en tant qu'Américains". Pourtant, sa défense de la représentante musulmane extrémistes et antisémite Ilhan Omar (qui, dit-elle, "a subi une campagne de haine et de diffamation"), montre plutôt son désir de "blanchir" ce type d'activisme musulman.

Pour Fahmy, "l'islamophobie est une peur infondée ou irrationnelle à l'égard de l'islam et des musulmans". Cependant, ses accusations de sectarisme anti-musulman sont elles-mêmes largement infondées. Elle a cité plusieurs incidents survenus en 2015, dont "l'arrestation de jeunes gens, comme ce garçon qui avait simplement une horloge." Ce "garçon à l'horloge", un lycéen musulman de quatorze ans d'Irving, au Texas, a déclenché une alerte à la sécurité dans son école en apportant en classe de science qui ressemblait beaucoup à une bombe. Sa famille a riposté par une série d’actions en justice, dont la dernière a été rejetée "avec préjudice" par le tribunal en 2018, tout en refusant "toute réparation par le plaignant."

Fahmy a aussi dénoncé le "meurtre semblable à une exécution de trois jeunes gens à [Chapel Hill] en Caroline du Nord", mais un homme dérangé, antireligieux et gauchiste a assassiné ces trois musulmans à cause d'une dispute de stationnement, et non par "islamophobie". Elle a cité l'"incendie criminel" d'une école islamique de Houston, mais le sans-abri alcoolique ayant un casier judiciaire qui a été condamné a déclaré que la destruction de l'école était un accident causé par un feu qu'il avait allumé pour se réchauffer par une nuit froide. […]

Étant donné que les activistes comme Fahmy n'ont pas une définition cohérente de l'"islamophobie", il n'est pas surprenant que ses concitoyens américains ne partagent pas son indignation biaisée. […]

Fahmy a également dénoncé le "langage politique selon lequel les États-Unis sont une nation judéo-chrétienne, sous-entendant que l'islam n'est pas présent ici ou que l'on ne peut pas faire confiance aux musulmans". Cela reviendrait, selon elle, à "exclure les musulmans de la définition de ce que signifie être américain." Pourtant, des juifs, des chrétiens et d'autres personnes de diverses confessions, voire des athées, ont reconnu que la moralité de l'Amérique en tant que société respectant les droits de tous découle de son héritage biblique.

La professeure déplore déjà l'"islamophobie" du roman de 1919 Le Cheik, dont on a tiré en 1921 un film muet à succès avec Rudolph Valentino. Elle critique la biographie de Mahomet publiée par Washington Irving en 1849, alors que des musulmans eux-mêmes ont fait l'éloge de cette œuvre. Elle condamne le récit de voyage de 1869 de Mark Twain, Le Voyage des innocents (Innocents Abroad), mais ne dit pas ce qu'il y aurait d'inexact dans sa description très dure de l'Empire ottoman dans des endroits comme la Palestine. Elle n'a fourni aucune preuve de ce que "l'industrie de l'islamophobie" soit "bien financée" et "non réglementée", comme elle l'affirme, oubliant que le Premier amendement (la liberté d'opinion et de parole) s'applique aussi à ceux qui parlent de l'islam.

Fahmy a déploré les résultats d'enquêtes montrant l'impression négative des Américains à l'égard de l'islam et des musulmans, mais ses sophismes biaisés et superficiels ne feront que renforcer les raisons de ces impressions. Les universitaires spécialisés dans les études du Moyen-Orient comme elle rendent un mauvais service aux musulmans préoccupés par le sectarisme quand ils refusent de critiquer honnêtement les questions difficiles au sein même de l'islam. Ces questions vont de ce que le regretté Samuel P. Huntington, de Harvard, a appelé "les frontières sanglantes de l'islam", à la mauvaise volonté de beaucoup d'immigrants musulmans en Occident à s'assimiler à leur culture d'accueil. Une amitié et une compréhension véritables ne peuvent se développer qu'au moyen de discussions franches et sincères sur ces problèmes et sur d'autres encore - des vertus qui font cruellement défaut dans la présentation biaisée qu'en a faite la professeure Fahmy.

Source: Prof’s Ramadan Rant: An ‘Islamophobe’ Behind Every Bush

Traduction libre Albert Coroz pour LesObservateurs.ch

Traduction automatique de l’article entier (avec liens) ici.

« L’islamisme s’est répandu dans certaines parties de notre société ».

Les partis CDU/CSU demandent la fin de la coopération de l'État avec les associations islamiques influencées par les islamistes et de leur financement. Cela concerne plusieurs grandes organisations faîtières dont les associations membres sont surveillées par l'Office pour la protection de la Constitution - y compris le Conseil central des musulmans.

Le débat sur l'islamisme en Allemagne est souvent réduit à la violence et à la terreur. A présent, le groupe parlementaire CDU et CSU veut se concentrer davantage sur la base idéologique.

"L'islamisme politique, qui agit superficiellement de manière non violente, mais attise la haine, l'agitation et la violence et aspire à un ordre islamique dans lequel il n'y a pas d'égalité des droits, pas de liberté d'opinion et de religion et également pas de séparation de la religion et de l'État, s'est répandu dans certaines parties de notre société", peut-on lire dans une prise de position du groupe parlementaire, que le WELT a pu consulter et qui devrait être adoptée mardi.

Dans ce document, les démocrates-chrétiens et les chrétiens-sociaux demandent de "mettre fin à la coopération de l'État et aux relations contractuelles avec les organisations de l'islamisme politique". Cela s'applique en particulier aux associations et organisations islamiques qui sont surveillées par l'Office fédéral de protection de la Constitution.

Toutes les contributions financières, les subventions, les relations contractuelles et les coopérations avec ces organisations devront être revues et interrompues. Cela inclut également des avantages fiscaux légaux dans le sens d'un statut d'organisme sans but lucratif.

Cela affecte indirectement plusieurs grandes organisations faîtières telles que le Conseil central des musulmans et le Conseil islamique pour la République fédérale d'Allemagne, dont les plus grandes associations membres sont surveillées par l'Office fédéral de protection de la Constitution.

"Dévalorisation des Kurdes et du judaïsme en particulier".

Par exemple, l'Office fédéral pour la protection de la Constitution considère que l'Union des associations culturelles turco-islamiques en Europe (Atib) fait partie des Loups gris turcs d'extrême droite, dont l'exagération de la turcité conduit "à une dévalorisation systématique d'autres groupes ethniques ou religions, notamment les Kurdes et le judaïsme" [NDLR : Les chrétiens sont également visés par les loups gris, notamment les Arméniens mais ils n'ont aucune importance pour les médias mainstream comme on peut le constater dans cet article puisqu'ils ne sont même pas mentionnés!].

D'autres membres du Conseil central sont également surveillés par les services de renseignement nationaux. Une enquête de WELT AM SONNTAG a montré l'année dernière que plusieurs ministères fédéraux et états fédéraux soutiennent les projets du Conseil central.

Les demandes de la CDU/CSU portent également sur la création de chaires universitaires sur l'islamisme dans toute l'Allemagne, une étude scolaire à grande échelle sur les influences islamistes, la création d'un "Centre de documentation sur l'islamisme politique en Allemagne et en Europe" et d'un groupe d'experts correspondant au sein du ministère fédéral de l'intérieur, ainsi que la divulgation des flux financiers étrangers pour les associations de mosquées.

[...]

"Nous respectons la liberté de foi sans compromis, mais nous ne voulons pas permettre à des gouvernements étrangers ou à des forces de l'islamisme politique d'utiliser le prétexte de la liberté de religion pour œuvrer en faveur d'un ordre dirigeant en Allemagne, soumettant la société, la politique, la culture et le droit aux normes islamiques", a déclaré Monsieur de Vries.

Les valeurs fondamentales de base telles que l'égalité, la protection des minorités et la priorité des lois sur les règles religieuses ne sont pas négociables. Il ne peut y avoir de "rabais religieux" sur ces derniers.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de


Note : Nombre de crimes antisémites causés par des extrémistes musulmans sont enregistrés comme provenant de l'extrême droite alors que c'est la gauche qui a voulu cette société multiculturelle favorisant ainsi l'arrivée de ces individus. Le même multiculturalisme que la droite nationale a justement toujours combattu. Les statistiques criminelles sont donc biaisées. L'article démontre également qu'entre l'islam et l'islamisme, il n'y a que peu de différences.

Rappels :

Grégoire Nappey, rédacteur en chef du Matin: « Il faut accepter que l’univers musulman fasse partie de notre paysage »

Un islamiste jugé en Allemagne pour un meurtre homophobe. Il était venu en tant que réfugié.

Allemagne/Autriche : Des islamologues turcs publient un livre sur l’islam faisant l’apologie du meurtre des blasphémateurs

Dans les centres pour réfugiés, les musulmans déclarent qu’ils veulent islamiser l’Allemagne

Allemagne : Les clans criminels se fichent de la Constitution : « Nous ne suivons que la loi islamique »

350 membres de l’Etat islamiques de retour en Allemagne

Nasir Ahmad : « L’islamisation est positive. Plus les musulmans sont présents en Allemagne, plus ils prennent de l’espace aux nazis »

Zurich : Des enseignants n’osent pas critiquer l’islam de peur d’être traités de racistes

Le terme "islamiste" est déconseillé" - Dans certaines écoles de Zurich, le fondamentalisme musulman est un sujet tabou.

A Zurich, certains enseignants n'osent pas aborder ouvertement l'islamisme et la migration. Le sujet est tabou dans les manuels scolaires et dans les universités.

En octobre dernier, dans une banlieue de Paris, l'enseignant Samuel Paty a été décapité par un islamiste pour avoir montré en classe les caricatures de Mahomet provenant du magazine satirique "Charlie Hebdo". Depuis lors, l'influence de l'islam et de l'islamisme sur les écoles publiques a été débattue dans certains pays européens.

De nombreuses personnes se demandent si des sujets tels que la liberté d'expression, le conflit au Moyen-Orient ou l'Holocauste peuvent être discutés ouvertement en classe, et dans quelle mesure une image patriarcale des femmes façonne le quotidien scolaire.

La situation à Zurich n'est pas comparable à celle de la France. Là-bas, des conflits surgissent sans cesse dans la vie quotidienne de l'école parce que les élèves musulmans rejettent le concept de laïcité. En 2018 déjà, l'institut de sondage Ifop avait constaté qu'un peu moins de 40 % des enseignants français s'étaient déjà autocensurés en classe pour éviter de tels conflits avec les élèves.

L'association des enseignants zurichois, en revanche, ne voit pas de problèmes structurels liés à la religion, selon son président Christian Hugi. Il décrit ces incidents comme des "cas individuels" qui peuvent généralement être résolus lors de discussions. L'association des organisations islamiques de Zurich (VIOZ) n'a pas non plus connaissance, à l'heure actuelle, de cas concrets de conflits dans les écoles en rapport avec l'islam.

Cependant, si l'on creuse un peu plus, on entend des enseignants zurichois dire que le sujet est assez virulent. Mais presque personne ne veut faire de commentaires publics à ce sujet.

Tabou dans la formation des enseignants

Quelle est la raison de cette réticence ? Certains éléments indiquent que le tabou des problèmes liés à l'Islam s'est transformé en une sorte d'angle mort institutionnalisé. Cette impression est donnée, entre autres, par le guide "Genre et diversité dans la communication" publié en 2018 par la Haute École intercantonale d'éducation spécialisée basée à Zurich.

Plusieurs enseignants rapportent à la NZZ que les sujets de la migration et de l'islam sont déjà tabous pendant la formation des enseignants. Le politicien et enseignant UDC zurichois Stefan Urech a perçu le traitement de cette question à la Haute école pédagogique de Zurich (PHZH) comme "hautement politisé" : "Le multiculturalisme y est présenté exclusivement sous ses aspects positifs. Je n'ai pas connu de dialogue ouvert à ce sujet." Il aimerait voir davantage d'études sur le sujet. Toutefois, selon lui, il est essentiel que les enseignants soient interrogés de manière anonyme afin qu'ils ne subissent pas de pression pour donner des réponses politiquement correctes.

(...)

Les manuels laissent de côté les questions essentielles

Les manuels publiés par Lehrmittelverlag Zürich remettent également en question la possibilité de mener un discours ouvert sur l'éducation. Il y a quelques années déjà, l'éditeur a été critiqué par les partis bourgeois du Conseil cantonal : son matériel pédagogique était coloré idéologiquement par la gauche. Les publications sur le thème de l'Islam soulèvent également des questions d'équilibre.

Le manuel "Blickpunkt 3 - Religion und Kultur" (accent 3 - religion et culture) est destiné à familiariser les élèves du secondaire avec les religions du monde. Sous le titre "Die Scharia – den richtigen Weg finden", les auteurs consacrent une double page à la jurisprudence islamique. Il explique comment "les meilleurs érudits" discutent de questions controversées sur la base du Coran et des hadiths et parviennent à un verdict. Le fait que dans certains pays arabes, ces jugements conduisent à des châtiments corporels tels que la lapidation ou la flagellation n'est pas mentionné. Il n'est pas non plus fait mention du système des fatwas, dans lequel des érudits appellent au meurtre des détracteurs de l'islam sur la base de la charia.

L'encadré d'information sur le sujet du «Jihad» reste vague: alors que le «Grand Jihad» est décrit comme «l'effort intérieur des gens pour être le plus proche possible de Dieu», le «Petit Jihad» est détaillé ainsi : «Il y a des musulmans radicaux qui interprètent le jihad de telle manière qu'ils sont censés attaquer les non-croyants afin de faire d'imposer la domination de l'islam." La grande majorité des musulmans rejette cette conception.

Le manuel fait sans cesse référence à cette "majorité de musulmans" qui s'intègre sans problème. Le fait que l'influence des minorités sur les normes applicables est également importante pour les sociétés n'est pas débattu.

Le livre d'accompagnement destiné aux enseignants est encore plus clair : il n'y a "aucune raison de croire que les musulmans ne peuvent pas s'intégrer dans les sociétés occidentales démocratiques". Il convient d'insister sur ce point, car dans l'Islam, comme dans d'autres religions, il existe aussi des "personnes ou des groupes" qui ont des opinions fondamentalistes et "reçoivent souvent beaucoup d'attention dans les médias".

Les enseignants craignent d'être accusés de racisme

On peut se demander si les enseignants peuvent oser critiquer publiquement l'influence de l'Islam sur la vie quotidienne de l'école dans une telle atmosphère. Nous avons parlé à quatre enseignants zurichois dans le cadre de cette recherche, à savoir qu'ils ne veulent pas faire de commentaires par crainte de détriments professionnels et d'accusations de racisme, à l'exception du politicien UDC Stefan Urech.

Pourtant en principe, ils ne rejettent pas l'immigration ni l'islam. Par exemple, une enseignante de l'école secondaire de Winterthur affirme que les histoires personnelles de migration des élèves pourraient enrichir les cours. Néanmoins, une image unilatérale est parfois véhiculée dans la formation des enseignants : Lorsque les étudiants arrivent ensuite dans les écoles, ils sont dépassés et surpris de constater que le multiculturalisme peut être non seulement un enrichissement mais également un fardeau.

Les problèmes se posent surtout avec les garçons issus de familles musulmanes ayant un faible niveau d'éducation. En tant que femme, vous devez clarifier le rapport de force dès le départ et les affronter pour être prise au sérieux. Les jeunes enseignantes, en particulier, trouvent souvent cela difficile. Un jour, un élève musulman a déclaré à une collègue féminine : "Je ne reçois pas d'ordres des femmes. Il s'agit d'une exception, mais cela arrive.

Dans beaucoup de ces familles, les mères n'ont pas grand-chose à dire sur l'éducation, elles sont surtout responsables du bien-être physique, dit l'enseignante. En général, seuls les pères, qui sont terriblement fiers de leurs fils, se présentent aux réunions parents-enseignants. Si les pères sont confrontés au fait que les choses ne vont pas aussi bien à l'école qu'ils le pensent, on doit faire attention à ne pas blesser leur fierté.

Au cours de sa formation d'enseignant, Stefan Urech, politicien de l'UDC, a également fait l'expérience de la façon dont les visions du monde musulman peuvent changer l'enseignement quotidien. Lors d'un stage dans une école secondaire de Winterthur, il a remarqué pour la première fois à quel point il était privilégié en tant qu'homme dans certaines situations. "Mes collègues féminines devaient faire beaucoup plus d'efforts pour obtenir le respect et l'attention des étudiants musulmans que l'on me donnait naturellement."

Les "raisons culturelles" comme excuse

Même avec des élèves plus jeunes, une interprétation stricte de l'Islam conduit souvent à des conflits, nous dit une pédagogue lors d'une conversation. Elle travaille dans une école primaire de la région de Zurich, qui accueille de nombreux élèves issus de l'immigration musulmane. Elle aussi ne veut pas que son nom soit visible dans le journal. Trop souvent, dit-elle, elle s'est heurtée au rejet de ses collègues ou a été accusée de racisme lorsqu'elle a tenté de susciter un discours critique sur l'islam. Pourtant, elle est elle-même issue de l'immigration ; ses parents, âgés d'une quarantaine d'années, sont originaires du Chili.

Il y a quelques années, elle a encadré une jeune fille musulmane originaire de Somalie qui ne participait jamais aux fêtes de classe et autres événements. Elle a noté "plus de contacts avec les pairs" comme objectif de soutien. Cependant, la mère a réagi de manière indignée à ce sujet lors de l'entretien avec les parents. L'objectif de soutien a été abandonné. Rien n'a changé pour la jeune fille, mais pour la pédagogue : le cas lui a été retiré et c'est désormais une collègue qui en est responsable.

La psychologue scolaire qui a pris cette décision a invoqué des "raisons culturelles". Peu de temps auparavant, la mère musulmane avait regretté que "la charia ne s'applique pas encore ici". . .". Pour la pédagogue, la raison pour laquelle la fille doit rester isolée est évidente : Les parents auraient voulu empêcher tout contact avec les "non-croyants" et craignaient que, lors des nuitées avec la classe, les enfants ne soient pas strictement séparés selon leur sexe.

Certains sujets sont exclus de l’enseignement

Une autre fois, la pédagogue a lu en classe un extrait d'un livre de mythes scandinaves. Un élève musulman de quatrième année s'est opposé avec véhémence à l'idée qu'il y ait plus d'un Dieu. Dans de telles situations, elle entend presque toujours les autres enseignantes dire qu'il faut l'accepter, car "c'est comme ça dans leur culture". Néanmoins, elle essaie d'échanger des idées avec ses collègues - même après l'assassinat de Paty. Mais sa suggestion de commémorer la victime du meurtre dans la salle des professeurs par une minute de silence a été rejetée.

Mais sa suggestion de commémorer la victime du meurtre dans la salle des professeurs par une minute de silence a été rejetée.

 

La pédagogue parle d'un "aveuglement" du corps enseignant. Au nom d'une supposée tolérance, certains sujets politiques ont été exclus, tandis que d'autres, comme le mouvement "Black Lives Matter" aux États-Unis, ont bénéficié de cours entiers. À cela s'ajoute la crainte d'une éventuelle agression de la part des parents musulmans. Pour cette raison, la directrice n'a pas voulu parler publiquement de ces problèmes. En privé, cependant, la directrice est d'accord avec elle sur de nombreux points. La pédagogue déclare : "Le sujet de l'islam vous isole."

 

À cela s'ajoute la crainte d'une éventuelle agression de la part des parents musulmans.

 

 

Détourner le regard est dangereux

Susanne Wiesinger, institutrice viennoise, connaît également ce sentiment d'isolement. Son cas illustre pourquoi les enseignants osent rarement critiquer publiquement l'influence de l'islam. En 2018, Susanne Wiesinger a publié le livre "Kulturkampf im Klassenzimmer : Wie der Islam die Schulen verändert" (Guerre culturelle dans la salle de classe : comment l'islam change les écoles), qui a fait grand bruit en Autriche. Après sa publication, la plupart de son entourage s'est détourné d'elle, déclare Susanne Wiesinger. Seuls quelques amis proches sont restés. Sur le plan professionnel aussi, elle a dû supporter des inconvénients : Certains collègues la considéraient comme raciste ou islamophobe. D'autres sont d'accord avec elle et sont reconnaissants que "quelqu'un dise enfin la vérité" - mais seulement lors de conversations privées entre deux personnes.

En particulier dans les milieux de gauche, les aspects problématiques de la migration sont souvent passés sous silence. Susanne Wiesinger est également issue d'un milieu de gauche et s'est donc longtemps interdit toute réflexion critique sur le multiculturalisme. Cependant, en tant qu'enseignante, elle se sent également responsable envers les enfants musulmans dont les libertés sont restreintes par une éducation islamique parfois stricte. Elle dit : "Nous ne devons pas détourner les yeux."

Cependant à Zurich, rien ne permet de penser qu'un examen plus approfondi sera effectué à l'avenir. La pédagogue de la région de Zurich mentionnée plus haut observe même une tendance inverse : parmi ses collègues, on constate une peur croissante d'être considéré comme raciste. (...)

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nzz.ch

L'article a été trouvé par Madame SaïdaKeller-Messahli

Terrorisme: la Suisse est prête à faire face à une menace

 Les 52 heures d’exercice antiterroriste effectuées en novembre 2019 ont été concluantes. Le Conseil fédéral mettra en œuvre huit recommandations et les cantons agiront dans d’autres domaines, notamment le processus de conduite intercantonaux.

La Suisse est prête à faire face à une menace terroriste au niveau opérationnel. C’est ce qui ressort du rapport final sur l’exercice du Réseau national de sécurité mené en 2019. Plusieurs recommandations sont cependant adressées à la Confédération et seront mises en œuvre, a décidé mercredi le Conseil fédéral.

[...]

Lacote.ch

Berlin : Opération anti-terroriste de grande ampleur contre un Syrien de 15 ans, qui aurait été sur le point de commettre un attentat islamiste dans les transports en commun

Allemagne – Des perquisitions ont été réalisées dans la matinée dans le quartier de Berlin-Marzahn dans le cadre d’éventuels préparatifs d’un attentat islamiste. L’opération a rassemblé 190 policiers dont la cible était un Syrien de 15 ans.

«Le projet d’attaque était apparemment dirigé contre les transports en commun», a confirmé de son côté le parquet général de Berlin.

La police a été informée le 21 décembre au soir de la possible préparation d’un attentat dans la ville. Ainsi, le suspect aurait annoncé dans un chat qu’il était prêt à commettre un attentat à motivation islamiste dans le quartier à l’aide d’explosifs, fait savoir la police dans un communiqué pour la presse.

(…)

Sputnik

Via Fdesouche

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

Un témoin de l'incident s'est exprimé sur RSI. [...]

Pensant qu’il s’agissait d’abord d’une dispute, elle a remarqué qu’une des femmes saignait abondamment et que l'autre avait un «énorme couteau» entre les mains. La femme au sol a crié et a essayé de se défendre avec ses bras. «Puis l'agresseur l'a lâchée et a attaqué une vendeuse», raconte la cliente témoin de l’attaque.

Le couteau utilisé pour l’attaque aurait été récupéré directement dans les rayons du grand magasin. «C'était un long couteau à viande. L'étiquette était toujours dessus (…) Elle lui a pratiquement tranché la gorge entière. C'était une scène terrible.»

[...]

20Min.ch

 


LUGANO - La femme qui a blessé deux personnes à l'intérieur du magasin Manor de Lugano hier, agissant pour des raisons prétendument terroristes, avait tenté sans succès de se rendre en Syrie en 2017. À son retour en Suisse, elle avait été admise dans une clinique psychiatrique.

 

 

Ce matin, Fedpol a fourni de nouvelles informations sur la femme de 28 ans de Vezia qui a provoqué une panique à Lugano en blessant deux personnes avec un couteau. Les enquêtes menées en 2017 ont révélé que la femme était tombée amoureuse sur les réseaux sociaux d'un combattant djihadiste qui se trouvait en Syrie. Ce n'était pas seulement un amour "à distance". Elle avait tenté de rejoindre l'homme, mais elle avait été arrêtée par les autorités turques à la frontière entre les deux États et elle avait ensuite été rapatriée en Suisse.

À l'époque, elle souffrait de problèmes psychologiques. C'est pourquoi, à son retour, elle a été placée dans un établissement psychiatrique. Par la suite, la jeune femme de 28 ans n'est plus apparue dans les fichiers de Fedpol relatifs au terrorisme.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

20minuti.ch

 


Le chef du Conseil d'Etat tessinois Norman Gobbi ne se dit pas surpris par cette attaque: "On avait fait un rappel à tous les corps de la police cantonale il y a quelques semaines, après les attaques de Morges et de Vienne. On savait que la menace pouvait augmenter", indique-t-il dans le 12h30 de la RTS.

Il pointe une marge de manoeuvre trop restreinte pour la surveillance de personnes suspectes: "C’est un problème législatif, au niveau fédéral, qui ne permet pas d’enfermer des personnes de manière préventive.

[...]

RTS

 

Les ministres européens de l’Intérieur renoncent au mot “islamisme” pour parler de “terrorisme”

L’UE affirme que la lutte contre le terrorisme n’est pas dirigée contre la religion : « Notre lutte n’est pas dirigée contre les croyances religieuses, mais contre l’extrémisme violent », déclarent les ministres de l’Intérieur de l’UE dans un communiqué.

Les ministres de l’Intérieur de l’UE ont tenu vendredi une réunion virtuelle pour discuter des récentes attaques en France et en Autriche.

Les ministres ont publié une déclaration commune à l’issue de la réunion soulignant que « la lutte contre le terrorisme n’est dirigée contre aucune croyance religieuse ou politique ».

Avant la réunion de vendredi, la France et l’Autriche ont publié des projets, appelant à des efforts plus forts dans la « lutte contre l’islamisme », mais d’autres Etats membres se sont opposés à lier l’islam à la lutte contre le terrorisme, selon le portail d’information basé à Bruxelles Politico.

La déclaration souligne également l’importance de l’inclusion, de la cohésion sociale et de l’intégration dans la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme. […]

AA / Aftonbladet

Via Fdesouche


Pour ceux qui auraient un doute : le site du Conseil de l'Union européenne :

bbc.com / Consilium.europa.eu

 

 

Quel est le rôle du Conseil de l'Union européenne ?

Il négocie et adopte la législation de l'UE avec le Parlement européen, sur la base des propositions présentées par la Commission européenne. Il coordonne les politiques des pays de l'UE. Il développe la politique étrangère et de sécurité de l'UE, en s'appuyant sur les lignes directrices du Conseil européen.

Europa.eu/european-union

« Ne craignez pas d’être accusés de racisme en rejetant l’islamisme » : la lettre de professeurs en hommage à Samuel Paty

Le temps n'a pas détruit certaines craintes. Professeur d'histoire-géographie, celui que nous appellerons Laurent, insiste : pour ne pas « attirer de regards malveillants sur [son] lycée ou [lui]même, dans le contexte difficile dans lequel nous vivons », il préfère finalement rester anonyme et que l'on taise le nom de son établissement. Pourtant, l'initiative est louable, nécessaire. Et même « salutaire », d'après certains de ses collègues interrogés. À savoir, la rédaction d'une lettre, par ses soins, puis amendée par quelques enseignants de l'établissement, pour rendre hommage à Samuel Paty et reprendre son flambeau, en réaffirmant notamment certains principes.

[...]

Fier de cette lettre, de ce sursaut commun couché sur papier, le collectif l'a transmis aux collègues des établissements alentour pour qu'elle soit présentée conjointement le jour de la rentrée, ce lundi 2 novembre. Dans certains, elle a été lue. Dans d'autres, refusée, en tout cas en l'état. « Il y avait une gêne sur le fait de désigner nommément l'islamisme, indique Laurent. On m'a par exemple suggéré de parler plutôt de fanatisme religieux en général, ou d'évoquer les crimes du christianisme ». Suggestions rejetées. Par volonté d'enfin nommer les choses pour mieux les affronter. Cette lettre, nous la publions, en soutien.

[...]

Marianne.net

Mediapart parle d’attentats de «faible intensité», le Net en colère

Pendant que la France pleure les victimes de l’attentat de Nice et pense aux familles endeuillées, Mediapart publie l’article «Des attentats de “faible intensité” à très fortes répercussions». Dénonçant un titre «indécent», «honteux» et «ignoble», les internautes s’indignent.

Après l’attaque de la basilique Notre-Dame à Nice, Mediapart a publié une analyse sur le caratère des actes terroristes commis ces derniers temps. Expliquant que la plupart de ceux qui ont frappé la France ont été effectués au moyen d’une arme blanche, le journal a intitulé son article «Des attentats de "faible intensité" à très fortes répercussions».

 

[...]

Sputniknews.com


Rappel :

Gauche – Islam : l’union sacrée

 

Vincent Loquès, l’une des victimes de Nice : il prônait la paix et donnait à manger aux réfugiés

Ce vendredi 29 octobre, une attaque au couteau a fait trois morts au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. Parmi les victimes, Vincent Loquès, le sacristain, c'est-à-dire le gardien du lieu de culte.

Aimé et connu de tous les paroissiens, Vincent Loquès était un laïc de 55 ans, père de deux filles. 

"Il avait bon coeur"

Laura et Michelle, deux paroissiennes sont venues se recueillir après l'attaque. La mère et la fille pleurent leur sacristain. "C'est notre sacristain, je l'ai encore vu hier, comme tous les jours il aidait. Il donnait à manger aux réfugiés, il avait bon coeur".

[...]

France3-regions.francetvinfo.fr

La menace terroriste reste élevée en Suisse

Morges serait le premier attentat islamiste dans notre pays

Sur les six premiers mois de l’année, les actes de violence ont augmenté. Ils ont été majoritairement perpétrés à l’arme blanche par des auteurs isolés. Parmi ces attentats terroristes figure probablement le meurtre commis à Morges (VD) le 12 septembre dernier, indique le SRC. Il s’agirait de la première attaque à motivation djihadiste en Suisse.

Du côté des voyages à motivation djihadiste, le dernier départ de Suisse a été enregistré en 2017. Aucune personne motivée par l’idéologie djihadiste n’est revenue de Syrie ou d’Irak depuis 2016. À quelques exceptions près, les 16 personnes rentrées en Suisse de la zone de conflit dans ces deux pays se comportent de façon discrète, selon le SRC.

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20min.ch / Rapport de Sécurité


 

Dans le contexte du terrorisme djihadiste, l’ « État islamique » continue à donner le ton. La menace terroriste en Suisse reste élevée. De nouveaux attentats en Europe sont probables – en premier lieu des attentats inspirés par l’ « État islamique ». Aux yeux des djihadistes, la Suisse fait certes partie des cibles d’attentats légitimes, mais elle ne constitue pas une priorité.

Le potentiel de violence persiste aussi bien parmi les extrémistes de gauche que les extrémistes de droite. Au sein des milieux d’extrême gauche, les formes de violence plus graves comme les incendies intentionnels restent principalement limitées à des cibles considérées comme présentant un lien avec ce que ces milieux désignent par la « répression ». Lors de manifestations, une participation accrue à des actions violentes et une agressivité marquée, voire croissante, sont perceptibles. Les milieux d’extrême gauche tentent notamment de prendre la tête de nouveaux mouvements, comme ce fut le cas cette année lors des manifestations Black Lives Matter en Suisse, et de les instrumentaliser à leurs propres fins.

Les membres des milieux d’extrême droite font actuellement preuve de retenue vis-à-vis de l’usage de la violence, mais il convient de tenir compte d'indices faisant état d’entraînements à des sports de combat et de la possession d’armes fonctionnelles. En Suisse, le principal risque d’attaque motivée par l’extrême droite émane d’auteurs isolés partageant les convictions de ces milieux, mais qui ne sont pas membres à part entière de groupes extrémistes violents établis.

Vbs.admin.ch

Lorsqu’Amnesty International soutenait les islamistes Kamel Daoudi et Oussama Attar

Article du Monde au sujet d'Oussama Attar :

Oussama Atar, l’un des cerveaux présumés des attentats de Bruxelles, recherché par les autorités belges

Ce Belgo-Marocain de 32 ans, en fuite, a de nombreuses connexions avec les milieux terroristes qui ont agi en Belgique ces derniers mois.

[...]

Sa famille ayant choisi de médiatiser son cas dans l’espoir de le faire libérer, il avait à l’époque bénéficié d’une campagne de soutien de la part de personnalités politiques ou d’ONG, comme Amnesty International, qui le disaient atteint d’une tumeur au rein.

Le Monde

 


L'excellent article du journal belge La Libre au sujet d'Oussama Atar :

Arrêté en février 2005 à Ramadi, le ressortissant belgo-marocain a été condamné à vingt ans de prison pour usurpation d’identité et appartenance à Al-Qaïda, selon les autorités irakiennes.

C’est donc cet homme, présenté comme une victime de la dureté des prisons irakiennes et notamment celle d’Abou Ghraïb, qui a fait l’objet d’une campagne de libération intitulée « Sauvons-le ». Plusieurs parlementaires (Ecolo, CDH et PS) ont demandé sa libération. Le député MR Denis Ducarme, plus prudent, s’est contenté d’une question parlementaire.

Amnesty a lancé une action urgente "pour que des soins soient apportés en Irak à Atar". Ce type de campagne n’impose pas les vérifications auxquelles se livre systématiquement l’organisation de défense des droits de l’Homme dans les campagnes plus importantes. Elle serait bien inspirée de revoir ses règles de fonctionnement.

De même, il serait intéressant de connaître les raisons qui ont inspiré les Affaires étrangères de donner suite à la campagne de libération menée en Belgique.

[...]

Lalibre.be


Article du Figaro concernant Kamel Daoudi :

«La France doit refuser d’héberger des djihadistes»

Des manifestants ont protesté contre l’assignation à résidence de Kamel Daoudi, condamné pour ses liens avec des groupes terroristes, dans leur village. La spécialiste des questions de laïcité Laurence Marchand-Taillade déplore la faiblesse de la République dans son traitement des complices du terrorisme.

[...]

Condamné en 2005 pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, il avait été précédemment déchu de sa nationalité en 2002. Algérien, la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’était opposée à son extradition qui aurait pu lui faire courir le risque de torture.
[...]

Lefigaro.fr

 


La campagne d'Amnesty International en faveur de Kamel Daoudi :


 

Vu ce jour sur Fdesouche :

 

 

 


Rappels :

La Suisse pointée du doigt par Amnesty International, notamment en raison de ses lois anti-terroristes

Amnesty international : « La Suisse doit accueillir des réfugiés de Grèce »

Alors que les Suisses de souche deviennent minoritaires, Amnesty et Lisa Mazzone épinglent la Suisse pour le délit de solidarité

Malte : Amnesty International s’inquiète du risque de « prison à vie » pour trois migrants accusés d’avoir détourné un pétrolier

Suisse: Amnesty s’oppose à l’initiative de l’UDC et veut nous imposer les juges étrangers

Amnesty International s’attelle à la propagande auprès de nos filles: « Amir et Marlène, coup de foudre en 6ème »

Amnesty international diffuse une vidéo de séances d’hypnoses qui rendent pro-migrants

Farid Ikken, auteur d’une attaque terroriste sur le parvis de Notre-Dame, condamné à vingt-huit ans de réclusion criminelle. Il n’a aucun regret.

Cet ancien journaliste algérien de 43 ans était jugé pour avoir attaqué trois policiers sur le parvis de Notre-Dame en 2017. Il n’a manifesté aucun regret.

Les magistrats professionnels l’ont jugé coupable de tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs terroriste. Une interdiction définitive du territoire français à l’issue de sa peine a été prononcée à son encontre.

[...]

« Il vit pour le djihad »

En matière terroriste, rarement un accusé avait-il aussi longuement expliqué son cheminement intellectuel, son basculement vers l’islamisme radical. Diplômé en sciences de l’information, éternel étudiant aux nombreux échecs professionnels, Farid Ikken a parfois donné le sentiment, en pleine audience, de vouloir débattre de la situation au Moyen-Orient, voire de tenter de convaincre son auditoire du bien-fondé de son geste, qu’il ne regrette pas. Peu lui importaient les réactions de la cour quand il faisait l’éloge de l’organisation Etat islamique. « Il n’a pas d’autre perspective que le djihad, il vit pour le djihad », a résumé l’avocate générale.

[...]

LeMonde

Pays-Bas : 6 hommes condamnés pour avoir planifié un attentat islamiste de grande ampleur, ils prévoyaient de mitrailler la foule lors d’un festival

LA HAYE, Pays-Bas – Un tribunal néerlandais a condamné jeudi six hommes pour avoir planifié une attaque djihadiste de grand ampleur contre un événement public et les a condamnés à des peines de prison allant de 10 à 17 ans.

Le tribunal du district de Rotterdam a déclaré dans un communiqué que les hommes prévoyaient d’ouvrir le feu avec des fusils d’assaut AK-47 lors d’un festival et de faire exploser une voiture piégée à la fin de l’année 2018. Ils voulaient également porter des gilets explosifs et les faire exploser lorsque la police arrive.

Cependant, les agences de renseignement ont averti la police et un agent a pu infiltrer le groupe et finalement contrecarrer leurs préparatifs avant qu’une attaque n’ait lieu.

Le chef du groupe, un homme d’origine irakienne, a été condamné à 17 ans de prison. Les noms des accusés n’ont pas été publiés conformément aux règles de confidentialité.

Le groupe “voulait frapper la population civile et la police aux Pays-Bas avec une attaque sanglante qui aurait fait un grand nombre de victimes innocentes”, indique le communiqué du tribunal.

ABC News

Via Fdesouche

L’île de Vamizi prise en otage par des islamistes : Hôtels et villas brûlés

L'île de Vamizi, où Cristiano Ronaldo a passé des vacances paradisiaques, est désormais dirigée par les jihadistes de l'État islamique. Villas et hôtels de luxe ont été brûlés...

 

 

Le nord du Mozambique est le théâtre depuis 2017 d'une insurrection jihadiste qui a fait un millier de morts et entravé le développement de l'exploitation de ses réserves de gaz offshore.

Ces attaques ont déjà fait 1 300 morts et 210 000 déplacés. [...]

20Min.ch / The-sun.com


Nombre de stars ont passé leurs vacances sur cette île paradisiaque, dont le chanteur Bono du groupe U2 ou encore le Prince Albert de Monaco.

Rappel :

Italie : pour le chanteur Bono (U2), Salvini, Orban, Le Pen, « c’est le diable »

Un islamiste emprisonné en Iran a été aidé par le consulat allemand. De retour en Allemagne, il se trouve en liberté et est considéré comme une menace.

Au printemps, des milliers de prisonniers ont été libérés des prisons suite à une grâce massive du gouvernement iranien. Parmi eux se trouvait un islamiste de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est maintenant de retour en Allemagne.

En mars, le leader révolutionnaire iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a annoncé une amnistie pour 10 000 détenus, y compris ceux emprisonnés pour des actes politiques. Le Nouvel An iranien a été l'occasion officielle pour cette grâce. Toutefois, cette mesure était probablement aussi due à la pandémie du coronavirus et à la surpopulation carcérale. Un porte-parole des autorités judiciaires iraniennes a annoncé qu'elles avaient l'intention de "réduire le nombre de prisonniers compte tenu de la situation tendue dans le pays".

Selon les recherches de la WDR, un islamiste allemand a également profité du programme d'amnistie du régime iranien. Mohammed D., 23 ans, originaire de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a été libéré au printemps et est retourné en République fédérale.

Le cas est considéré comme étant inhabituel par les réseaux de sécurité. Selon l'Office pour la protection de la Constitution, plus de 1000 islamistes ont quitté l'Allemagne ces dernières années pour rejoindre des groupes terroristes en Syrie et en Irak. Cependant, le pays de destination de Mohammed D. aurait été l'Afghanistan. En 2018, le jeune Allemand qui, selon les milieux de la sécurité, serait bien implanté dans le paysage islamiste de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, s'est d'abord rendu en Turquie, puis en Iran. C'est là que Mohammed D. a été arrêté par les forces de sécurité iraniennes. En été 2019, un tribunal iranien a condamné l'Allemand à plusieurs années de prison, entre autres pour entrée illégale sur le territoire.

"Nous pouvons confirmer que l'ambassade allemande à Téhéran fournira une assistance consulaire à la personne concernée", a déclaré brièvement le ministère fédéral des affaires étrangères. Le ministère des affaires étrangères ne souhaite pas donner plus de détails. Grâce au programme d'amnistie du régime iranien, Mohammed D. a finalement été libéré au printemps 2020 et transféré en République fédérale d'Allemagne. Les diplomates allemands ont aidé à obtenir des papiers de remplacement pour le passeport.

De retour en Allemagne, l'islamiste est maintenant en liberté. Il est classé comme une "menace" par les autorités de sécurité. Interrogé, le ministère de l'Intérieur de Rhénanie-du-Nord-Westphalie n'a pas voulu se prononcer sur cette affaire.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Tagesschau.de

 

Allemagne : Un islamiste irakien fonce à la voiture-bélier sur l’autoroute. 6 blessés dont 3 graves. (Vidéo)

Plusieurs accidents ont eu lieu mardi soir sur une autoroute à Berlin, faisant six blessés. Ils sont le fruit d’un acte «islamiste», selon le Parquet allemand.

Un homme a provoqué mardi soir des accidents en série avec sa voiture sur une autoroute qui traverse la ville de Berlin, blessant six personnes dont trois grièvement, dans un acte «motivé par l’islamisme» selon le parquet.

 

 

Selon plusieurs médias, l'auteur des faits est un Irakien de 30 ans qui a hurlé «Allah Akbar» («Dieu est le plus grand») en sortant de son véhicule, après avoir percuté plusieurs voitures et motos sur l'autoroute urbaine vers 18H30 locales (16H30 GMT). «Que personne ne s'approche, sinon vous allez tous mourir!», a-t-il aussi crié selon des témoins cités par le quotidien Bild, en menaçant de détenir un engin explosif. Il a été interpellé par les forces de l'ordre arrivées en nombre sur place.

[...]

20min.ch / Lefigaro.fr


Depuis 2013, le nombre d'islamistes considérés comme dangereux se trouvant en Allemagne a été multiplié par cinq pour s'établir actuellement à 680.

Celui des salafistes est lui évalué à environ 11.000, soit deux fois plus qu'en 2013.

La chancelière allemande Angela Merkel a été souvent accusée, notamment par l'extrême droite, d'avoir contribué à ces attentats en ayant ouvert généreusement les frontières de son pays à des centaines de milliers de réfugiés et migrants en 2015.

Europe1.fr


Rappels :

350 membres de l’Etat islamiques de retour en Allemagne

Allemagne : Les Antifas se préparent à attaquer des policiers et des opposants politiques

Le djihad par les rails : Allemagne, deux « réfugiés » syriens frappent un homme sans raison, le poussent sur les rails et l’empêchent de remonter sur le quai

Nasir Ahmad : « L’islamisation est positive. Plus les musulmans sont présents en Allemagne, plus ils prennent de l’espace aux nazis »

Allemagne : 10 individus, « réfugiés » pour la plupart, condamnés pour avoir violé une jeune autochtone

Allemagne : des islamistes travaillent dans la sécurité ferroviaire

Allemagne : 5 demandeurs d’asile d’Afghanistan, d’Iran et d’Irak jugés pour avoir violée une jeune adolescente à 10 reprises

La Suisse pointée du doigt par Amnesty International, notamment en raison de ses lois anti-terroristes

Amnesty International condamne… ceux qui ont vaincu l’EI !

 

Attentats: mode d’emploi pour journalistes subventionnés

Attentat : 2 morts dans la Drôme, embarras dans les médias

Rediffusion estivale 2020. Première diffusion le 6 avril 2020

Alors que la France est arrêtée par le coronavirus, un attentat meurtrier commis par un demandeur d’asile soudanais a eu lieu en fin de matinée le 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère, petite ville de la Drôme. Courte et instructive revue de presse.

Dans le « direct » du Dauphiné Libéré, principal organe de presse locale de la région, on évoque rapidement la nationalité soudanaise du suspect ainsi que son statut de réfugié. Le journal s’empresse de relayer le communiqué de presse de la maire LR de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, qui mentionne pudiquement un « individu » dont « on ignore pour l’heure les raisons de son geste ».

Pourtant, FranceInfo évoque plusieurs éléments passés sous silence dans le papier du Dauphiné Libéré : le suspect aurait crié « Allahu Akbar » à plusieurs reprises, selon des témoins différents. De plus, selon une « source policière », « l’homme était agenouillé sur le sol et psalmodiait une prière en arabe » au moment où il a été interpellé.

Du profil du tueur et de ses motivations, la plupart des médias disent ne pas savoir grand-chose. Chez Europe 1, le Journal de la mi-journée de Fabienne Le Moal évoque simplement un « homme âgé d’une trentaine d’années » dont on attend d’avoir des « éléments consolidés sur le profil ». C’est tout. Le site internet de la radio, qui pourtant dispose logiquement des mêmes sources, mentionne bien la nationalité soudanaise de l’homme. Quant à la radio RTL, qui titre « Ce que l’on sait du drame qui a fait deux morts à Romans-sur-Isère », elle n’en sait pas beaucoup plus. Mensonge par omission ?

Libération, qui évoque un « homme, aux motivations encore floues » (sic), ne fait aucunement mention du cri « Allahu Akbar » entendu par plusieurs témoins. Ce n’est qu’en fin d’article que l’on apprend que si « l’assaillant s’est présenté comme un réfugié soudanais », il n’est « pas connu des services de police ». La même réserve est de mise chez L’Express qui sans mentionner aucun des éléments qui pourrait amener à penser à une attaque terroriste, conclut son papier par un bref rappel de différentes attaques terroristes en France, dont celle de la mosquée de Bayonne. Cette dernière figure en effet en bonne place après différents attentats djihadistes, car si « le Parquet National Anti-Terroriste n’a pas été saisi », elle avait été « qualifiée de terroriste par l’avocat des victimes ». Chez CNews non plus, l’on n’évoque aucune de ces données possiblement polémiques, et l’on décrit un homme dont on sait « peu de choses » et dont on « ne connait pas les motivations ». En revanche, cela n’empêche pas Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de la Moselle d’alléguer que « si l’enquête nous dit qu’il est déséquilibré, on ne pourra pas faire grand-chose ».

Le Monde dans une alerte se contente de signaler le nombre des victimes et que le parquet national anti-terroriste se saisit de l’affaire, en ajoutant en sous-titre « L’auteur présumé des faits, inconnu des services de police, a été placé en garde à vue ». Pour le lecteur rapide qui ne lit que les titres, c’est d’une discrétion de violette.

Il n’y a guère que chez BFMTV que les possibles motivations du tueur sont plus précisées. Interviewé, David-Olivier Reverdy (secrétaire général adjoint d’Alliance police nationale), ajoute même que l’assaillant aurait demandé à être tué par les forces de police lors de son interpellation. Un élément qui n’est « pas anodin dans le procédé », et qui ajouté aux autres, lui permet de conclure que « tous les ingrédients sont réunis » pour étayer la thèse d’une attaque terroriste. Cet entretien a été repris par Le Figaro.

Cet évènement intervient quelques jours après que 14 députés aient publié un communiqué de presse demandant la régularisation des immigrés pour mieux lutter contre l’épidémie de Covid-19.

source: https://www.ojim.fr/
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Voir aussi

  • Colombes : quand une attaque terroriste devient un “accident de la circulation”
    Écoles : la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme approche !
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