Hijab : gauche et verts complices de l’islamisme au parlement européen

 

François-Xavier Bellamy a proposé, avec ses collègues du PPE, d’interdire que la Commission européenne finance de nouvelles campagnes pour promouvoir le hijab. La gauche et les verts ont empêché que cet amendement soit mis aux voix ! La complicité avec l’islamisme s’affiche à visage découvert. François-Xavier Bellamy a martelé « « La liberté est dans le hijab. » Ce message n’est pas diffusé par une organisation islamique, mais par le Conseil de l’Europe. Un symptôme parmi d’autres d’une dérive très grave, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère, où se mêlent entrisme, complaisance et détournement…. » Tout est dit.

https://streamable.com/im819p

Avec l’argent des contribuables européens, le Conseil de l’Europe (à différencier du Conseil européen, institution de l’UE qui regroupe les chefs d’État et de gouvernement des pays membres) a mis à disposition sur son site plusieurs dizaines de visuels en anglais et adaptés au format des réseaux sociaux dans le cadre d’une campagne de communication visant à «lutter contre les discours de haine antimusulmans».

Alors que les femmes de nombreux pays arabes tentent de s’émanciper du hijab, cette campagne de communication de l’Europe, en faveurs de traditions musulmanes inventées, est cofinancée par l’Union européenne via son programme «Droits, Égalité et Citoyenneté». Doté de 439 millions d’euros, ce programme inadmissible prétexte contribuer à ce que «l’égalité et les droits des personnes tels qu’ils sont inscrits dans le Traité, la Charte et les conventions internationales des droits de l’homme, soient promus, protégés et effectivement mis en œuvre».

«Comment le Conseil de l’Europe peut-il publier que «la liberté est dans le hijab» quand tant de femmes dans le monde, et même en Europe, sont menacées ou persécutées dès qu’elles tentent de se découvrir ?», s’insurge le philosophe et député européen LR François-Xavier Bellamy, qui s’alarme et dénonce une «complaisance qui touche au déni de réalité». «Quand le conseil de l’Europe fait la promotion du voile islamique c’est une négation de nos racines judéo-chrétiennes, de notre civilisation, de l’esprit des Lumières», explique aussi Éric Ciotti.

Centrées principalement sur le hijab, les affiches mais aussi des vidéos de l’Europe ont mis en avant le voile islamique comme «un choix» et «un droit humain». « Avec le voile islamique, «je peux être moi-même sans devoir me cacher» », clamaient, haut et fort, les panneaux au format Instagram, quand un autre revendiquait, de manière mensongère, « à côté d’une femme voilée souriante la «liberté religieuse en tant que femme européenne»…. ».

Depuis des années, des hauts fonctionnaires, des politiques, des universitaires, des chercheurs alertent sur les stratégies d’entrisme qu’ils observent de la part d’une nébuleuse islamiste qui, sous couvert d’antiracisme, prend place dans l’environnement des institutions européennes : des associations, des fédérations, des organisations non gouvernementales proposent des projets et obtiennent des financements européens énormes, indécents.

Scène ordinaire sur une plage du sultanat d’Oman, royaume régi par la charia. Décryptage : ils n’ont pas de Jean-Luc Mélenchon ou d’Éric Piolle à Mascate pour imposer le hijab ou le burkini. Les femmes d’Oman se baignent en maillot de bain.

Ces nébuleuses islamistes utilisent les mots-clés en vogue : défendre l’inclusion, promouvoir la diversité, contrer les « discours de haine »… Et, au nom de la « lutte contre l’islamophobie », elles parviennent à imposer leurs thèses. Le meilleur exemple est le projet « dialogue sur la radicalisation et l’égalité » (DARE), financé dans le cadre du programme de recherche européen Horizon 2020, qui a conclu au fait que la « radicalisation » (le mot islamisme n’est jamais cité) s’expliquait par les « discriminations structurelles » en Europe. Improbable retournement : les pays victimes d’une série d’attentats en deviennent soudain les coupables…

Le meilleur exemple pour dénoncer les dérives dangereuses du parlement européen, sous l’influence de nébuleuses islamiques est le royaume d’Oman, jouxtant l’Arabie Saoudite et le Yémen. Certes, Oman pratique officiellement la charia, c’est-à-dire que le droit religieux est la source principale du code pénal. Cependant, il s’agit dans ce pays kharidjite d’une vision de la loi religieuse extrêmement différente de ce qui se pratique dans les pays wahhabites voisins (Arabie saoudite, Qatar), et la liberté de culte est garantie. Les femmes peuvent travailler ou conduire et n’ont pas d’obligation légale de porter le voile.

Et le pays possède des tribunaux modernes qui ne connaissent ni lapidation ni condamnations anachroniques. Les couples non mariés peuvent partager une chambre d’hôtel, l’alcool et les cigarettes sont disponibles dans des boutiques spécialisées (mais leur consommation sur la voie publique est régulée), et le pays bénéficie de plages où les femmes peuvent se baigner librement en maillot de bain. N’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon et à Éric Piolle, maire écolo de Grenoble, qui devraient s’offrir quinze jours de vacances à Oman, pour découvrir d’autres horizons, d’autres musulmans que ceux des banlieues grenobloises ou des banlieues de Seine-Saint-Denis.

Un des supports de communication payé par l’Europe pour favoriser l’islamisme et le hijab dans les pays membres. Un déni de réalité !

 

Lire aussi ces articles qui constituent un complément d’information :

https://lesobservateurs.ch/2022/05/12/djellabas-et-voiles-interdits-pour-rencontrer-les-dirigeants-doman/

https://lesobservateurs.ch/2022/07/06/ayatollahs-verts-de-la-mairie-de-grenoble-ils-privent-les-enfants-de-viande-et-poisson/

Pour Lucia Dahlab, l’élue voilée qui siègera au Conseil municipal, son voile ne pose aucun problème

Le Courrier./TDG - 14.05.2021 -Vernier (GE) Lucia Dahlab, l’élue voilée qui siègera au Conseil municipal

[...]

Elle avait finalement quitté la politique après un désaccord avec son parti sur le mariage pour tous.

ATS

article complet et image de Lucia Dahlab en "uniforme":
https://www.tdg.ch/lucia-dahlab-lelue-voilee-qui-siegera-au-conseil-municipal-443380492302

*****

voir aussi: Mireille Vallette: Lucia Dhalab ou l’impossible aveu des liens entre islam et violence

Suède : le hidjab élu «look de l’année »

par Judith Bergman

En janvier, les lectrices de l’édition suédoise du magazine Elle ont choisi Imane Asry (photo), une influenceuse portant le hidjab et comptant 150'000 abonnés sur Instagram, comme lauréate de son concours «Look de l’année».

Les lectrices sont évidemment libres d’élire qui elles veulent comme «look de l’année». Mais cela laisse tout de même perplexe que dans une nation qui se proclame féministe, elles choisissent une femme voilée, alors qu’une étude commandée par les autorités suédoises a montré que pour de nombreuses femmes et filles en Suède, le port du hidjab est loin d’être un choix volontaire.

«En Iran, les autorités utilisent toute la machinerie de l’État pour écraser l’opposition au hidjab obligatoire, mais avec plus de la moitié de la population opposée à cette obligation, le courant leur est de plus en plus contraire.» - Hadi Ghaemi, directeur exécutif du Centre pour les droits de l’homme en Iran, 19 août 2019

«Celles d’entre nous qui ont fui les dictatures de l’apartheid sexiste, où des femmes risquent leur vie pour protester contre le voile, savent et ont fait l’expérience de ce que signifient les lois sur la chasteté... notre gouvernement féministe choisit de faire primer les droits religieux collectifs sur les droits humains des filles et des femmes... Tant que des journalistes qui font autorité considéreront l’apartheid des sexes comme une «culture»... l’oppression fondée sur l’«honneur» se poursuivra». - Maria Rashidi et Sara Mohammad, militantes des droits de l’homme, Dagens Samhälle, 14 décembre 2019.

Le 1er février, la Journée mondiale du hidjab sera célébrée dans des pays du monde entier, y compris en Suède. Quelqu’un profitera-t-il de cette occasion pour défendre les nombreuses femmes et filles qui ne veulent pas le porter ?

Le 20 janvier, l’unique médaillée olympique iranienne, Kimia Alizadeh, a fait défection. «Je suis l’une des millions de femmes opprimées en Iran qu’ils ont fait jouer pendant des années», a-t-elle écrit.

Le même mois, la championne d’échecs iranienne, Mitra Hejazipour, 27 ans (photo), a ôté son hidjab en plein tournoi d’échecs à Moscou et a été promptement exclue de l’équipe nationale. Elle avait décidé «de ne plus prendre part à cet horrible mensonge et de ne plus jouer au jeu du «Nous aimons le hidjab et n’avons plus de problème avec lui»... Le hidjab crée de nombreuses restriction pour les femmes et les prive de leurs droits fondamentaux. S’agit-il d’une protection ? Je réponds non, c’est purement et simplement une restriction.»

[…]

En Suède, les écoles et autres autorités locales ne savent pas comment gérer les défis créés par les islamistes radicaux.

Par exemple, lorsqu’une écolière musulmane a voulu enlever son foulard pour jouer à la coiffeuse avec d’autres enfants, le personnel de l’école suédoise ne le lui a pas permis par respect pour la volonté des parents. Autre exemple : dans une école maternelle, une petite fille ne voulait pas porter son foulard, mais le personnel suédois l’a forcée à le faire, « même si cela lui semblait mal », parce que c’était le vœu des parents.

[…]

Article entier et liens : Gatestone Institute
Traduction Cenator

La compagnie ferroviaire de Norvège dévoile son uniforme rehaussé d’un hijab

Vy, la compagnie ferroviaire norvégienne a présenté son uniforme comportant un hijab.

Alors que rares sont les pays voisins qui raccrocheront leurs wagons au train respectueux de l’altérité, à bord duquel l’islamité visible du personnel féminin ne sera plus gommée, ni proscrite, la Société nationale des chemins de fer de Norvège ne dévie pas de sa trajectoire.

Sûre d’être sur les bons rails, ceux de la tolérance, de l’ouverture et des compétences, sa direction vient de dévoiler les nouveaux uniformes à ses couleurs et emblématiques de sa politique interne. Parmi eux, l’uniforme vert rehaussé d’un hijab bleu foncé, conçu sur mesure pour les hôtesses d’accueil de confession musulmane, a attiré tous les regards. […]

oumma

Via Fdesouche


Rappel :

Suisse : La Poste et les CFF permettent à leur personnel de porter le voile au guichet

Suisse : La Poste et les CFF permettent à leur personnel de porter le voile au guichet

Les collaboratrices du géant jaune et des CFF peuvent porter un voile au guichet. Les détaillants [NDLR : Coop et Migros] sont davantage réservés.

Dans l'une des succursales de la Poste, dans une ville de Suisse orientale, une femme portant un voile tient le guichet. "Nous avons autorisé la collaboratrice en question à porter le voile sur son lieu de travail", a confirmé La Poste Suisse. Le géant jaune justifie cela par le "droit constitutionnel à la liberté de religion et de conscience". Le facteur décisif pour l'emploi d'une personne n'est "pas sa foi ou le port du voile qui lui est associé, mais son aptitude à la fonction en question", déclare le porte-parole François Furer.

Les collaborateurs des CFF sont également autorisés à servir les clients au guichet en portant un couvre-chef. Toutefois, comme l'apparence doit être uniforme, le voile doit correspondre à la couleur du vêtement.

La Fédération des organisations faîtières islamiques s'en félicite. "(Seule) la compétence devrait décider si quelqu'un obtient un emploi, et pas les vêtements (qu'il porte)", a déclaré son porte-parole Önder Günes.

Hermann Lei, avocat thurgovien et député UDC, n’apprécie guère le règlement de la poste. «Le voile n’est pas un symbole religieux, il est synonyme de l'oppression des femme», a-t-il déclaré.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

20Minuten.chTagblatt.ch / Aargauerzeitung.ch

Au Conseil national, une initiative parlementaire contre le voile des élèves

L’initiative est déposée, les député(e)s s’apprêtent sans doute à la refuser. Mais dans cette lutte contre l'islamisation et le fondamentalisme, Jean-Luc Addor s'obstine. 

Par Mireille Vallette

Il l’avait annoncé, il l’a fait: le conseiller national UDC Jean-Luc Addor a déposé une initiative parlementaire lors de la dernière session. Elle demande la création d'une base constitutionnelle permettant d'imposer aux élèves d’être tête nue dans les écoles publiques du pays. Le Valaisan et son parti mènent ce combat depuis plusieurs années. Rappelez-vous:

- En décembre 2017, le Grand Conseil valaisan déclare irrecevable une initiative populaire cantonale qui a abouti. Elle exige une loi qui oblige les élèves à être tête nue dans les écoles publiques du canton.

- En août 2018, le Tribunal fédéral confirme l'irrecevabilité. Il considère qu'une disposition ayant pour but d'empêcher le port du voile aux élèves porterait une atteinte disproportionnée à la liberté religieuse garantie par la Constitution fédérale.

- A la rentrée scolaire 2018, cette démission permet une offensive des prosélytes de l’archaïsme musulman dans un village valaisan. Elle témoigne aussi que la facture des contribuables due à ces provocations est salée.

Il s’agit d’une fille syrienne, jusqu’ici tête nue, qui arrive en foulard en classe à la rentrée 2018. Probablement a-t-elle eu ses règles, puisque l’islam prescrit que c’est à leur survenue que les filles doivent  se couvrir la tête et le corps dès qu’elles mettent les pieds dehors et pour le reste de leur vie.

La nouveauté est mal reçue par de nombreux élèves et la presque totalité des parents. Les autorités mobilisent une demi-douzaine de professionnels pour tenter d’éteindre les braises, dont le directeur de l’école, la Déléguée à l'intégration du canton et une traductrice. De plus, l’intervenante en «éthique et cultures religieuses» et un médiateur conduisent «une activité en classe en présentant les différentes facettes des religions monothéistes et tirant des parallèles entre les différents voiles portés dans ces religions.» Et le clou du délire: la jeune fille peut faire la démonstration en classe, sur son tapis, de la manière dont elle prie Allah.

Jean-Luc Addor proteste auprès du Conseiller d’Etat Christophe Darbellay, mais celui-ci défend fermement son attachement au radicalisme musulman. Cette illustration exemplaire de ce qu’entendait éviter l’initiative convainc le politicien de poursuivre le combat au Conseil national: «Je ne me fais d’illusion ni sur la décision que prendra la commission qui doit examiner cette initiative, ni sur le vote en plenum du Conseil national. Mais il est nécessaire de maintenir la pression.»

La Suisse est en effet constamment en proie aux nouvelles avancées de la stratégie islamiste, celle que conduisent avec habileté les Frères musulmans et leurs benêts alliés. Ces alliés qui préfèrent toujours choisir le pire plutôt que le meilleur… si celui-ci vient de l’UDC. Mais d’eux hélas, sur ce genre de sujets, on ne voit jamais rien venir.

La majorité soutiendra donc ce symbole d’inégalité dont sont victimes les filles. Quant aux élèves masculins qui ne partagent pas la croyance de leur petite camarade, ils comprendront peu à peu qu’ils sont considérés comme ses prédateurs potentiels et que cette partie de l’humanité leur est interdite.

Les députés ne voudront toujours pas savoir que depuis 1400 ans, ces dévots croient avoir trouvé le moyen de résister à leur désir, et ils ne seront toujours pas gênés qu’aujourd’hui, ce soient les femmes elles-mêmes qui exigent de se couvrir la tête en invoquant leur «pudeur» au lieu d’invoquer la vraie guerre qu’elles nous mènent, le djihad culturel.

Ces musulmanes tête couverte qui s’infiltrent partout pensent, malgré ce signe d'une immense régression et d'un communautarisme en pleine fermentation, représenter l’avenir de l’humanité. Et en plus du voile, les fondamentalistes ouvrent sans trêve de nouveaux fronts et créent sans cesse de nouveau conflits. Ils nous imposent le niqab, le burkini, la lutte contre la mixité, le halal, leurs prières dans l’entreprise, la finance islamique, l’arabe, la suppression du porc et de l’alcool…

Ils sont aussi sans cesse plus nombreux dans toutes les sphères de nos sociétés. Par exemple l'armée: durant cette dernière session, Jean-Luc Addor a aussi défendu sa motion "Une sanction pénale contre le port à l'armée d'insignes communautarismes ou d’États étrangers".  En fait la sanction existe, mais comme de juste, les autorités militaires choisissent toujours la mesure disciplinaire, malgré un communautarisme qui s'étend là aussi.

Qu’a voté la grande majorité des conseillers nationaux? Comme d’habitude!

 

Source : Boulevard de l’islamisme

Corse : un professionnel de santé menacé avec une arme pour avoir demandé à une femme d’enlever son voile islamique

Un professionnel de santé en Haute-Corse a été menacé mercredi par un homme armé qui s’est présenté comme le mari d’une femme voilée à laquelle le soignant avait demandé de retirer sa burqa, selon des sources concordantes.

Une enquête pour violence volontaire avec arme a été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Penta di Casinca (Haute-Corse), a indiqué la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot.

Le 5 septembre, le mari en question serait venu dans le cabinet de ce professionnel de santé et l’aurait menacé avec une arme de poing », a-t-elle ajouté, précisant que les enquêteurs cherchaient à déterminer si la femme voilée souhaitait être examinée ou si elle accompagnait juste son enfant.

Le praticien « a déposé plainte le 5 septembre » et a « parlé d’un voile qui pourrait ressembler à une burqa (un voile intégra) », a ajouté la magistrate.

 

Source

Suisse : Le Tribunal fédéral balaye l’initiative anti-foulard à l’école

Le Tribunal fédéral a confirmé l'invalidation de l'initiative «Pour des élèves têtes nues dans les écoles publiques valaisannes» prononcée par le Grand Conseil en décembre 2017.

(...)

La cour fédérale rappelle sa jurisprudence concernant la portée de la liberté de conscience et de croyance et les restrictions imposées dans le cadre de l'école publique. Le port du voile est l'expression d'une conviction religieuse protégée par la Constitution. Une restriction imposée à une élève constituerait une atteinte grave à ce principe.

20Minutes.ch

Allemagne : un curé catholique porte un voile pendant la messe pour protester contre l’AfD

Le curé Wolfgang Sedlmeier a fait sensation dimanche dans l’église Notre-Dame de Aalen [Bade-Wurtemberg] en portant un voile pendant la messe de Pentecôte. Les paroissiens l’ont applaudi après son sermon. Celui qui discrimine les personnes qui ont choisi de se couvrir la tête en raison de leur foi, va à l’encontre de la dignité humaine et donc de l’esprit de l’évangile de Pentecôte, a déclaré Sedlmeier.

Pour exprimer sa protestation contre ces discriminations  telles qu’elles se sont manifestées publiquement ces derniers temps, il s’est lui-même mis un voile sur la tête et c’est ainsi vêtu qu’il a rejoint l’autel. Sa critique, selon ses dires, est dirigée « contre une députée, et donc une femme élue, qui a parlé au Bundestag de façon condescendante et offensante des porteuses de voile ».

 

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Sedlmeier se référait […] à Alice Weidel, présidente du groupe de l’AfD qui[…], lors du débat de politique générale au Bundestag mercredi de la semaine dernière, s’est exprimée de la manière suivante : « Mais je peux vous dire que burqas, filles voilées, hommes au couteau vivant de l’aide publique et autres vauriens n’assureront pas notre prospérité, la croissance économique et encore moins l’État social. » […]

[…]

Sur les réseaux sociaux, la nouvelle du curé portant le voile a par contre suscité des critiques parfois violentes. « Ce prêtre catholique défend le voile qui est un symbole de l’oppression de la femme« , écrit une utilisatrice de Facebook.

[…]

(Traduction Fdesouche)

Source

Autriche. Le gouvernement veut interdire le port du voile à l’école primaire

Le gouvernement conservateur autrichien a annoncé, mercredi, son intention d'interdire le port du voile aux petites-filles dans les écoles.

Le gouvernement autrichien du conservateur Sebastian Kurz, allié à l'extrême droite FPÖ, a indiqué ce mercredi préparer une loi à valeur de « symbole » pour interdire le port du voile aux fillettes au jardin d'enfant et à l'école primaire.

Le projet de texte devrait être finalisé avant l'été, a précisé le ministre de l'Education Heinz Faßmann lors du conseil des ministres, expliquant qu'il voyait dans cette initiative « une mesure symbolique », indépendamment du nombre d'enfants concernés dans les écoles maternelles et primaires.

(...)

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Le port du voile compatible avec le règlement vestimentaire de l’armée selon Parmelin: “Ce n’est pas un voile, c’est un foulard.”

Pour la première fois, une femme portant le foulard fait son école de recrues en Suisse. Il n'y a aucune contre-indication par rapport au règlement de l'armée, a précisé le conseiller fédéral Guy Parmelin.

Le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a répondu lundi au Conseil national à une question en ce sens de l'UDC valaisan Jean-Luc Addor.

 

 

Pour Guy Parmelin, le voile est tout à fait réglementaire, tant qu'il est dissimulé sous le couvre-chef officiel. "Mais ce n'est pas un voile dont il s'agit en la question, c'est un foulard", précise-t-il.

(...)

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Iran: 2 ans de prison pour avoir ôté son voile en public. “Cette femme “a encouragé la corruption morale” en public”

Une Iranienne ayant ôté son foulard en public pour protester contre l'obligation du port du voile a été condamnée à 24 mois de prison, dont trois fermes, a rapporté aujourd'hui l'agence Mizan online, qui dépend du pouvoir judiciaire. Le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, qui a annoncé la condamnation, n'a pas donné l'identité de cette femme mais a indiqué qu'il allait faire appel du jugement, selon Mizan.

Cette femme "a encouragé la corruption morale" en public, a-t-il affirmé, critiquant le caractère essentiellement suspensif de la peine imposée. Le parquet va demander une peine d'emprisonnement ferme de deux ans, a-t-il laissé entendre. Plus d'une trentaine d'Iraniennes ont été arrêtées depuis la fin décembre pour avoir enlevé leur voile en public dans un geste de défi à la loi. Elles ont été libérées pour la plupart mais sont poursuivies par la justice.

La loi en vigueur en Iran depuis la révolution islamique de 1979 impose aux femmes, Iraniennes ou étrangères, et quelle que soit leur religion ou croyance, de sortir tête voilée et le corps couvert d'un vêtement ample plus ou moins long. Toutefois, le zèle de la police des moeurs sur ce sujet a nettement diminué depuis une vingtaine d'années et un nombre croissant d'Iraniennes, à Téhéran et dans d'autres grandes villes du pays, laissent apparaître nettement leur chevelure.

Dans certains quartiers de la capitale, on voit régulièrement des femmes conduire leur voiture avec leur voile tombé sur les épaules. M. Dolatabadi a assuré qu'il n'avait plus l'intention d'accepter un tel comportement et qu'il avait donné l'ordre d'"immobiliser" les véhicules des conductrices récalcitrantes au port du voile. Pour lui, une certaine "tolérance" est possible vis-à-vis des femmes qui portent le voile de manière relâchée, "mais il faut agir avec force contre les personnes qui remettent en cause délibérément les règles en matière du voile islamique", rapporte Mizan online.

Source

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

 

Foulard, islam et politique: interview d’une candidate au Grand Conseil genevois

Par Mireille Vallette

Les Verts proposent sur leur liste une femme musulmane voilée, tenue qui suscite la controverse. Interview.

Sabine Tiguemounine figure sur la liste des Verts pour les élections des députés genevois. Elle est déjà conseillère municipale à Meyrin où elle est très engagée et appréciée. D’origine française, elle a épousé un musulman et s'est convertie à l'islam il y a 28 ans. Elle est mère de 3 filles dont deux sont adultes, et travaille dans un EMS qui l’autorise à porter le foulard. Ce foulard associé à une "pudique" couverture du corps suscite la controverse. Je lui ai demandé une interview à ce propos qu’elle a, à ma grande surprise, acceptée. Et c’est avec chaleur et bonne humeur qu’elle s’est prêtée à l’exercice.

Pourquoi les Verts?

J’ai intégré le comité des Verts de Meyrin-Cointrin en 2011 et j'ai été élue en 2015. J’ai toujours été attirée par l'engagement politique, pour moi contribuer pour le bien commun est un devoir. Ce choix des Verts est dû avant tout à des militants que je connaissais. Je partage leurs valeurs: un environnement sain, une économie responsable et solidaire, une société plus juste où chacun trouve sa place. Peut-être aussi que ma tenue qui passe mieux chez eux. Ce débat n’a jamais été mis sur le tapis, et je ne peux que me réjouir d'une telle tolérance.

Pour quelle raison le portez-vous ?

C’est un cheminement spirituel. Convertie en 1990, je le porte depuis 1996. J’ai lu, je me suis informée et j’ai fait ce choix. Je me sens bien et épanouie ainsi. Mon voile est un élément de ma tenue vestimentaire qui rejoint une façon d'être dans mon comportement, ma posture, mon langage. Il y a en ce sens une cohérence avec ma spiritualité. Foulard, jeans moulant et maquillage... pas pour moi!

Mais pourquoi votre religion vous le demande-t-elle ?

C’est une protection qui conduit à la retenue, un respect de ma pudeur et de ma décence, en particulier auprès des hommes. Mon expérience m'a conforté dans ce sens: mes collègues et même les résidents ont une retenue, un respect beaucoup plus marqués, une limite naturelle dans les propos et les comportements. Des collègues disent par exemple: «Sabine est là, pas de gros mots! Pas de blagues malsaines!» Et en même temps, cette tenue me permet de faire tout ce que je veux: je travaille, je fais du sport, je conduis… Protection et non soumission!

Pour vous, y a-t-il une différence de nature entre foulard, tchador, burqa, burkini, etc.…

Ces appellations sont propres à la culture de certains pays, mais c’est la même chose: moi je porte le voile, d’autres le tchador, d’autres le jilbab qui comporte une longue robe… Le burkini c’est autre chose, c’est un costume de bain qui est approprié pour les femmes qui veulent se baigner.

Mais c’est aussi une manière de dissimuler le corps et les cheveux ?

Oui, tout à fait. Si j’avais envie de me baigner dans une tenue cohérente avec ma spiritualité, le seul moyen serait le burkini. Je trouve génial que des femmes qui ont cette spiritualité, cette pudeur, puissent ainsi se baigner, faire du sport, se faire du bien. Ça dérange le regard de l’autre, car il a un présupposé, il voit derrière ce vêtement une personne qui pourrait dissimuler une bombe comme on l'a entendu en France… Le débat a pris une ampleur démesurée.

Est-ce que le port de ces vêtements est lié aux interdits sexuels? Des jeunes ne doivent pas faire l’amour avant le mariage… Avec des châtiments particulièrement durs.

Oui, mais moi j’habite en Suisse, j’applique la loi suisse.

Mais est-ce que ces châtiments vous gênent ailleurs ?

Oui, je suis opposée à toute violence. On n’a pas à maltraiter une personne pour ses idées, ses convictions. Mais je trouve honorable qu’un garçon ou une fille puissent arriver au mariage en ayant eu cette retenue, cette pudeur. Je trouve beau de ne pas suivre le modèle que la société nous renvoie et le suivre comme des moutons, je ne partage le fait de dire: on fait ce qu’on veut, comme on veut, quand on veut.

Ici les hommes musulmans s’habillent à l’occidentale. Ils peuvent porter des habits légers, ils ont parfois une belle chevelure. Ils peuvent être sexy. Est-ce que demander uniquement aux femmes de dissimuler leurs charmes, ce n’est pas une manière de leur dire: «Merci pour eux, mais toi, débrouille-toi avec ton désir»?

Les publicités nous montrent que la femme est plus un sujet de séduction, même si maintenant les choses ont tendance à s’égaliser. On utilise beaucoup les femmes pour le désir, on met une femme nue pour vendre un yaourt… Pour moi, les femmes ont été émancipées en 68 et c’est positif sur beaucoup de points parce qu’il y avait beaucoup d’inégalités. Mais l’émancipation a mené à l’utilisation de la femme-objet et là-dessus, personne ne dit quoi que ce soit.

- Donc vous ne pensez pas qu’il y a une inégalité à ne demander cette contrainte qu’aux femmes?

Non, d’autant plus qu’il y a aussi des limites pour les hommes dans la spiritualité musulmane, ils ne peuvent pas porter des maillots de bain moulants, des shorts courts, ils doivent respecter certaines règles, mais c’est vrai qu’il y en a plus pour les femmes. Ce qu’il faut retenir, c’est que la tenue vestimentaire doit être un choix. Sinon ça va à l’encontre de la prescription.

La prescription dit, selon Hani Ramadan: «Dès la puberté, on ne doit plus voir que le visage et les mains.»

Mais la religion musulmane dit: «Nulle contrainte en religion». On n’a pas le droit de forcer une femme à mettre le voile comme on n’a pas le droit de la forcer à l’enlever. Le fait de forcer quelqu’un à faire quelque chose est proscrit dans l’islam.

verts-meyrin

Les cinq Verts de Meyrin choisis comme candidats à la députation, sur 76.

Mais tous les imams disent aux femmes qu’elles doivent le porter. De même qu’ils exigent que les femmes le portent dans le lieu de culte.

Pour le foulard, ce n’est pas à eux de le faire, mais dans un lieu de culte, je trouve normal, par respect. J'ai toujours vu ma grand-mère (paix à son âme), catholique, mettre un foulard sur sa tête pour entrer dans l'église.

Etes-vous favorable à l’interdiction du niqab –(ou burqa)?

Je suis pour le respect des libertés individuelles, chacun a le droit de s’habiller comme il le veut. Cela dit je n’en connais pas qui le portent à Genève.

Je suis étonnée que vous portiez un foulard pour dire «je suis musulmane et j’en suis fière» et que vous acceptiez en même temps ce symbole si honteux de votre religion.

Si vous parlez de la burqa, je n’ai pas dit que je l’approuvais, mais je respecte ce choix. Ici ça me gêne, car nous sommes en Europe. Je serais pour un dialogue avec ces personnes pour comprendre leur cheminement. Je pense qu’elles ont une lecture littéraliste qui pour moi n’est pas correcte.

Vous dites: pas en Europe. L’Afghanistan oblige à porter la burqa, l’Arabie saoudite le niqab, l’Iran le hidjab… Qu’en pensez-vous?

Quand les femmes du Moyen-Orient viennent ici en été, ça me fait drôle, Pour moi ce n’est pas une tenue décente pour la femme… Est-ce la tradition de ces pays qui veut ça ? Je ne sais pas.

En Iran, des femmes luttent pour se libérer du voile. Soutenez-vous cette lutte?

Je ne connais pas leur démarche. En tout cas, c’est leur droit de ne pas vouloir le mettre.

Donc l’Iran devrait supprimer la loi qui les y oblige?

Non, je n’ai pas dit ça, je ne connais pas les lois iraniennes. Mais je sais qu’il y a énormément de femmes au gouvernement, en tout cas beaucoup plus qu’en Suisse…. Qui suis-je, moi, Suissesse pour dire: je demande au gouvernement iranien de supprimer quelque chose. Je pense qu’on ne doit pas imposer à une femme sa façon de s’habiller. Après, chaque pays le gère comme il veut. Je n’ai pas à m’immiscer dans un pays que je ne connais pas.

Ne trouvez-vous pas gênant que partout le premier signe qu’une société se radicalise est l’extension du foulard et des voiles?

Je ne suis pas d’accord avec ça. Ce n’est pas un signe de radicalisation.

Et approuvez-vous l’autorisation du foulard à l’école?

Oui, bien sûr! A l’école et dans les milieux professionnels…Pour l’école, je serais opposée au fait d’exclure un enfant d’une formation à cause de son voile.

Il n’y a pas eu nécessité d’exclure en France. Seule une infime minorité ne suit pas l’école publique…

Dans le milieu professionnel, on a des compétences et des acquis et c’est ça qu’on doit mettre en avant. Je regrette que beaucoup que de brillantes universitaires se retrouvent devant un mur. Elles se retrouvent face à un dilemme qui touche à leur pudeur et elles en sont très affectées. Je connais par exemple beaucoup d’étudiantes en pharmacie qui ne trouvent pas de stage, parce qu’elles portent le voile. Ce sont des jeunes qui peuvent apporter une plus-value à cette société, et on les prive d’un avenir. Je me bats à leur côté pour faire tomber ces préjugés.

Une partie importante de notre population a de la peine à comprendre qu’ici les foulards et les voiles sont un signe de liberté alors que dans le monde musulman, au nom de l’islam et de la charia, ils sont un signe de discrimination…

Ces pays ne sont pas des modèles, ce sont des dictatures.

Donc pour vous, ils n’appliquent pas l’islam?

Pas du tout! Ce sont des pays qui oppriment leur peuple, qui le rabaissent.

Mais comment se fait-il que jamais un pays musulman ne décrète l’égalité entre hommes et femmes? Ce sont les mêmes préceptes qui sont appliqués partout. Ils viennent bien de l’islam?

Pour moi il n’y a aucun pays exemplaire qui applique la loi islamique. Ce sont des gouvernements qui utilisent la religion et ses lois pour arriver à leurs fins.

Comment expliquez-vous que pas un n’est arrivé à accorder des libertés aux citoyens comme le font les nôtres?

Je suis d’accord, là-bas les libertés sont bafouées… en tout cas dans les pays arabo-musulmans, je ne connais pas l’Asie.

Pensez-vous que si on compare, notre société est un exemple?

Ah oui, ma société suisse est un exemple! C’est le pays où le peuple est le plus souverain et je suis très fière d’être suisse. A la maison, voter est une obligation, c’est trop précieux.

Vous avez adhéré au Collectif contre l’islamophobie en France. Qu’est-ce pour vous que l’islamophobie?

Plus que la peur de l’islam et des musulmans, c’est la haine et le rejet de l’autre…. C’est en tout cas ce qu’on constate en France. En Suisse, on ne connait pas cette ampleur, mais il y a des insultes, des attaques, j’en ai subi plusieurs. Je les utilise comme une force, je n’aime pas cette position victimaire que certains musulmans prennent. Le fait qu’on m’insulte, par exemple, me donne l’opportunité d’entrer en dialogue. Je suis pour l’action et le dialogue plutôt que le repli sur soi et pleurer sur son sort.

Les atrocités, les crimes, les législations discriminatoires n’expliquent-elles pas cette hostilité?

Ce qu’on voit, c’est ce que les hommes ont fait de la religion. L’islam ne dit rien de tout ça. Toutes les religions monothéistes prônent des valeurs de paix, de respect, de solidarité. Ce sont les hommes qui déforment leurs fondements. Quand on parle avec des chrétiens ou des juifs, on constate qu’on a les mêmes préceptes. On veut l’ouverture, le respect, la dignité.

Durant quatre ans, la grande majorité des musulmans de Genève ont été représentés par Hani Ramadan, président de l’UOMG. Est-ce que ce n’est pas choquant ?

C’est une faitière comme il en existe dans d’autres cantons, c’est en quelque sorte l’institution de contact, car on nous fait toujours ce reproche de n’avoir pas de représentativité, de ne pas savoir à qui s’adresser si on veut des renseignements. Hani Ramadan a été président durant quelques années, maintenant c’est quelqu’un d’autre. Il a été élu par toutes les associations et les gens ne se battent pas pour être président. C’est une responsabilité.

Hani Ramadan s’est exprimé sur de nombreux sujets… Ce n’est pas quelqu’un que vous pourriez critiquer.

Non, il fait partie de la communauté musulmane… Tout le monde est critiquable, mais pas lui spécialement.

sabine tiguemounine,grand conseil 2018Nous vivions dans une société séculière, pacifiée. Les communautés musulmanes réclament de réintroduire des rites, des préceptes, des vêtements religieux dans l’espace public et dans nos institutions. Ces revendications déchirent tous les pays occidentaux. Comprenez-vous qu’une partie importante de la population n’a aucune envie d’en revenir à ces marqueurs religieux?

Non, je pense que toutes les religions doivent avoir leur place. J’ai beaucoup d’amis chrétiens ou de religion juive et je trouverais dommage qu’on les relègue dans un coin, sans visibilité.

Vous êtes les seuls à revendiquer. Les juifs, les chrétiens ne réclament rien. Et vous le faites au moment où il se passe tant d’atrocités, d’attentats au nom de l’islam…

Je trouve dommage que les juifs et les chrétiens n'aient que peu, voire pas du tout cette visibilité. J'ai travaillé à Fribourg auprès de religieuses de Saint Vincent de Paul et cela a été une riche expérience et de belles années. J'ai participé à Meyrin à des rencontres entre jeunes chrétiens qui préparaient leur confirmation et jeunes musulmans. Ma fille, présente, a réalisé qu’une des filles, copine de classe, était chrétienne, elle ne le savait pas. Et inversement. Les jeunes n’osent même plus parler de leur religion entre eux parce que c’est devenu soi-disant ringard, ça doit rester du domaine privé. Je trouve ça regrettable!

Venons-en au cœur du sujet, le Coran. Il est considéré comme la parole de Dieu, directe, sans déformation. C’est votre cas?

Tout à fait.

Le Coran comprend de multiples aspects choquants. La discrimination des femmes, l’acceptation de l’esclavage, des châtiments inhumains, le viol des captives…

C’est bizarre, on n’a pas les mêmes sources! L’islam est venu abolir l’esclavage, abolir les discriminations faites aux femmes: durant l’époque pré-islamique, les nouveaux nés filles étaient enterrés vivants. Je n’ai donc pas la même analyse que vous.

Ce sont les versets que j’ai lus

Alors, c’est une fausse interprétation. Pour moi, le Coran n’est qu’amour et miséricorde.

Ce qui m’a frappé aussi, ce sont les menaces contre les non musulmans qui sont à de multiples reprises condamnés à l’enfer pour le simple fait qu’ils ne sont pas musulmans.

Croyez-vous que j’aurais choisi cette religion si elle enseignait de telles choses? J’étais athée et ma découverte de la foi s’est faite par l’islam.

Pour vous il n’y a pas ce rejet dans le Coran ?

Non, pas du tout. Au contraire, pour moi l’islam a un respect total de toutes les religions.

A propos de Tariq Ramadan, est-ce que vous remettez en question son discours ?

Eh bien, son discours il est bien muselé! Le Tribunal médiatique l'a déjà condamné et dans cette société, le tribunal médiatique est plus important que le tribunal judiciaire. Pour moi, ça n'a pas été un guide spirituel. Mais les accusations sont très graves, il faut que la justice puisse faire son travail en toute impartialité… et j’ai des doutes sur cette impartialité. Dans cette affaire, je pense surtout à sa famille, c'est une épreuve difficile qu'elle traverse et le traitement qui lui est réservé n'est pas humain à mon sens. Pour moi, c’est une affaire de plus qui va entacher la justice française.

Avis aux commentateurs: Il fallait un certain courage pour accepter cette interview d'autant que la candidate sait que ce n'est pas dans ce blog qu'elle trouvera de nouveaux électeurs.  Je vous prie donc d'être courtois.

Mireille Vallette

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Barbie lance sa première poupée à hijab pour «inspirer les filles partout dans le monde»

Pour la première fois dans l’histoire de la célèbre poupée, le groupe Mattel vient de créer une Barbie qui porte le hijab, à l’effigie de l'escrimeuse Ibtihaj Muhammad, la première athlète voilée à représenter les États-Unis aux JO de Rio, en 2016.

En 2016, la gymnaste noire américaine Gabby Douglas, championne olympique lors des jeux de Londres en 2012, se voyait devenir le modèle d’une poupée Barbie. Le groupe Mattel réitère actuellement en ajoutant une seconde championne à sa collection Sheroes.

Cette fois ci, il s’agit de l’escrimeuse Ibtihaj Muhammad, la première athlète voilée ayant participé aux Jeux Olympiques en 2016, à Rio, vainqueur du bronze avec l'équipe de sabre sous la bannière des Etats-Unis. La société a dévoilé la nouvelle poupée le 13 novembre, durant la soirée Women of The Year Award organisée par le magazine Glamour.

«Nous sommes si heureux d’honorer Ibtihaj Muhammad avec une Barbie unique. Ibtihaj continue à inspirer les femmes et les filles partout dans le monde pour qu’elles repoussent les limites», a publié Barbie sur son compte Twitter.

Ravie d’avoir inspirée la poupée, l’athlète américaine a partagé sa joie sur Twitter. Elle écrit : «Je suis fière de savoir que les petites filles dans le monde entier puissent aujourd’hui jouer avec une Barbie qui a choisi de porter le hijab ! C’est un rêve d’enfance qui devient réalité.»

Sur une vidéo diffusée par le site de Glamour, l’athlète fait remarquer qu’elle n’avait pas beaucoup de possibilités lorsqu’elle était enfant de jouer avec des poupées qui lui ressemblaient. «C’est un grand moment non seulement pour moi mais pour les petites filles partout dans le monde.» La championne monte sur scène aux côtés de la mannequin grande taille Ashley Graham, découvre la poupée à son effigie et se remémore son enfance. Elle raconte que sa mère n'achetait à sa sœur et elle que des Barbie de couleur afin qu'elles puissent se reconnaître en leurs jouets.

https://youtu.be/ix0iwfaGPgI

Ibtihaj Muhammad se souvient également qu’elle cousait même des petits hijabs sur ses Barbies. «Je suis fière de savoir que des petites filles qui portent le hijab peuvent jouer avec une Barbie qui a choisi de le porter. J’espère que les petites filles de couleur ou les petites Ashley Graham seront inspirées d'épouser ce qui les rend uniques», conclut-elle.

«Barbie correspond à tous les styles de femmes maintenant, et c'est pour cela que c'est si grisant de contribuer à ce travail. On chérit ce qui rend différente, ce qui fait sortir du lot. Et c'est ce que Mattel veut : des femmes qui mettent en avant leurs différences», a de son côté déclaré le mannequin qui a aussi une poupée à son image.

Depuis quelques années, à la suite de critiques sur ses poupées perçues comme représentant des femmes anorexiques, la société Mattel s’est ouverte à la fabrication de poupées à la morphologie voulue comme plus réaliste. La collection Shero, qui représente 5% des ventes de la marque, incarne ainsi des femmes dont l’histoire se veut inspirante.

Source

Voile des fillettes: un député s’indigne

Blog de Mireille Vallette

Une réaction rare, celle de Pierre Gauthier, député d'extrême gauche, président du tout nouveau Parti radical socialiste. Voici sa démonstration et ses questions, aussi brillantes que lucides.

 

Secrétariat du Grand Conseil                                     

Question présentée par le député : Pierre Gauthier

Date de dépôt : 3 juillet 2017

Question écrite urgente

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Fête des écoles en Ville de Genève
le DIP lutte-t-il contre la maltraitance des enfants?

Madame la Conseillère d’État, Messieurs les Conseillers d’État,

J'ai assisté en ma qualité de Conseiller municipal au cortège de la fête des écoles primaires organisé en Ville de Genève l'après-midi du mercredi 28 juin 2017.

Quelles ne furent pas ma surprise et mon étonnement de constater qu'une fillette de l'école « Liotard » défilait vêtue d'un voile islamiste intégral qui la couvrait de la tête aux pieds, laissant toutefois apparaître son visage'.

De nombreuses organisations familiales, sociales, parentales, féministes ou associatives luttent sans relâche et parfois au péril de la vie de leurs membres contre la maltraitance dont sont victimes les enfants, notamment pour des raisons religieuses. Les voix les plus respectables et les plus avisées s'élèvent dans le monde entier pour dénoncer les crimes dont les femmes et les fillettes sont victimes, notamment dans les cas où leurs droits et leur intégrité physique et psychique sont violés.

Notre pays est signataire de nombreux traités et conventions internationales garantissant aux femmes et aux enfants l'intégralité de leurs droits et, notamment, interdisant la maltraitance opérée sur les plus faibles d'entre nous que sont les enfants en bas âge.

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Photo de la Ligue des musulmans du Tessin.

Malgré cela, il apparaît que l'école genevoise - lieu où l'enfance devrait être particulièrement protégée - accepte qu'une fillette puisse subir une maltraitance inacceptable que représente l'obligation du port d'un vêtement stigmatisant, limitant les mouvements et mettant en danger le développement physique et psychique de celle à qui on impose de le porter. Cette stigmatisation, cette limitation des mouvements, qui pourrait être assimilée à de la contrainte au sens de l'article 181 du Code pénal', et ces obstacles inacceptables mis au développement de la santé des fillettes sont expliqués avec une grande pertinence dans plusieurs documents de référence émanant de l'ONG « Regards de Femmes' ».

Dans un de ses textes publiés sur son site Internet, cette ONG dénonce sans ambiguïté le voilement des fillettes'. La Docteure Saïda Douki Dedieu - professeure émérite de psychiatrie à la Faculté de médecine de Tunis, ancienne professeure associée de psychiatrie à l'Université Claude Bernard de Lyon, présidente de la Fédération des psychiatres arabes de 2001 à 2008 - et deux autres femmes expliquent:

« L'imposition du port du voile à une enfant est une maltraitance qui doit être signalée aux autorités compétentes.

L'Association tunisienne des droits de l'enfant a dénoncé le voilement des petites filles comme « un crime contre l'enfance » (janvier 2013).

En effet, le voilement précoce contrevient à toutes les dispositions de la Convention relative aux droits de l'enfant. Il bafoue ses quatre principes fondamentaux : la « non-discrimination » (traitement différencié des genres), « l'intérêt supérieur de l'enfant » (bafoué par celui des parents et de la communauté), « le droit de vivre, survivre, se développer » (ce dernier gravement menacé) et « le respect des opinions de l'enfant » (qui ne se limitent pas à être le clone de leur mère).

Le voilement précoce enfreint plusieurs droits de l'enfant, tels : « Le droit d'être protégé des maladies, (...), le droit d'être protégé de la violence, de la maltraitance (...), le droit d'être protégé contre toutes formes de discrimination, le droit de jouer et d'avoir des loisirs, le droit à la liberté d'information, d'expression et de participation ».

L'imposition du port du voile bafoue surtout le droit de l'enfant de décider de son propre devenir et le compromet gravement. Le voile n'est pas un simple ornement vestimentaire, mais l'imposition d'un véritable style de vie, qui implique un mode d 'existence singulier. »

Le premier alinéa de l'article 11 de notre Constitution fédérale dit que : « Les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement. » Inquiet de constater que le DIP semble incapable de respecter et de faire respecter concrètement ce principe, mes questions sont donc les suivantes :

Quelles dispositions allez-vous prendre afin de faire immédiatement cesser la maltraitance des fillettes scolarisées à Genève et obligées de se soumettre à des pratiques barbares contraires à leurs droits les plus élémentaires ?

Comment allez-vous intervenir auprès des autorités scolaires placées sous votre contrôle afin que cesse sans délai la complaisance dangereuse qu'elles manifestent envers des comportements ou des dogmatiques contraires au droit supérieur et qui mettent en grave danger l'intégrité physique et psychique d'enfants sans défense ?

Quelles mesures allez-vous mettre en œuvre pour intervenir fermement auprès de parents qui s'autorisent des comportements inacceptables de nature à mettre en danger la santé de leurs enfants ?

Avec mes remerciements pour les réponses pertinentes que vous ne manquerez pas d'apporter à ces questions, je vous prie de recevoir, Madame la Conseillère d'Etat, Messieurs les Conseillers d'Etat, l'expression de ma haute considération.

Pierre Gauthier, député

http://www.lemanbleu.ch/replay/video.html?VideoID=32595, voir à 4'23''

https://www.admin.ch/opc/fr/classified­compilation/19370083/index.htmIlla181

http://www.regardsdefemmes.fr/

https://www.50-50magazine.fr/2016/10/18/le-voilement-des-...

Pierre Maudet et «la laïcité ouverte»

Par Mireille Vallette

 

Oui au foulard, oui à la burqa, oui à la vente de Corans, non au lien entre islam et terrorisme: le magistrat incline à la complaisance davantage qu'à la fermeté.

Invité par la LICRA vendredi  23 juin sur le thème de la laïcité, le conseiller d’État Pierre Maudet a rappelé quelques dispositions qui figurent dans son projet de loi, et rapporté le climat de tension qui règne au sein des députés qui le traitent.

La Constitution genevoise prévoit que «l’État doit reconnaitre les communautés religieuses et entretenir des relations avec elle». C’est le cadre de ces relations que pose le projet de loi actuellement discuté par la Commission des droits de l’homme. Pierre Maudet en a rappelé quelques ingrédients et a énoncé quelques idées personnelles.

Le thème est si chaud (vu les innombrables revendications juives et chrétiennes que nous connaissons) que les députés ne sont pas loin de s’étriper. Les divisions traversent la plupart des partis, les débats sont interminables. Après six mois, la commission n’en est qu’à l’article 8 (sur 13) du projet. Nul ne sait si elle terminera ses travaux avant la fin de l’année. Si elle le fait, le débat parlementaire risque de tomber en pleine campagne électorale, ce qui échauffera encore les esprits. Et au cas où les députés ne pourraient pas rendre leur copie avant l’échéance du 31 mai, la loi sera abandonnée. Enfin, si le délai est tenu, un référendum n’est pas exclu.

La route de la «laïcité ouverte», comme l'appelle le magistrat, est longue et escarpée.

Pour être reconnues, les organisations religieuses devront, c’est bien le moins, respecter l’ordre juridique et les valeurs fondamentales de notre société. Mais comment vérifier? Exemple donné: les aumôniers des hôpitaux, des foyers pour requérants d’asile et des prisons –où est détenue, rappelle le magistrat, «une forte proportion de musulmans». La question s’est posée avec l’imam-aumônier de Dituria, association albanaise qui vient d’inaugurer sa nouvelle mosquée: pas de maitrise du français (il s’y est mis sérieusement pour obtenir le titre); formation en Égypte: quels rites défend-il? qui paie ses services? Pierre Maudet n’est pas opposé à une certaine intrusion qui évite le risque d’extrémisme.

Un débat «homérique» divise les commissaires, la dissimulation des cheveux et du visage des femmes. Le foulard sera interdit aux fonctionnaires qui sont en relation avec le public. Des députés voudraient, comme nombre de citoyens, interdire le foulard pour toutes. Quant à l'avilissante «burqa», le Conseil d’État est opposé à son interdiction dans nos rues. Sauf, précise le projet, si ce vêtement conduit à des «troubles à l’ordre public». C’est une manière d’éviter, explique le magistrat, «un vote similaire à celui du Tessin» qui l'a banni de ses rues.

Les troubles pourraient se manifester par des «braquages à la burqa», ce qui justifierait «une entorse à des principes fondamentaux comme celui de s’habiller comme on veut». Un rien contradictoire, le ministre affirme à un autre moment qu’on ne doit pas transigera «sur des valeurs telles que montrer son visage ou serrer la main.» Il aurait pu ajouter qu’on ne transige pas sur une valeur telle que la dignité des femmes, et pas non plus sur un des symboles les plus radicaux de cette religion. Pas un mot non plus sur la discrimination des sexes qui règne dans les mosquées. Conforme à nos valeurs?

Contrairement à son homologue vaudois Pierre-Yves Maillard, partisan de l’interdiction de la «burqa», Pierre Maudet communie avec toutes les mosquées, leurs imams et porte-parole et regrette amèrement que «l’interdiction de la burqa a été reconnue comme conforme à la Constitution fédérale».

Quant au burkini, qu’il refuserait d'interdire, le magistrat divague légèrement: «C’est un costume de bains qui, si on regarde bien, fait référence à des pratiques du début du siècle dernier. Il n’est pas inintéressant de voir ce qu’était la mode à ce moment-là.» Le burkini? Juste un effet de mode, rien à voir avec les autres moyens de dissimuler le corps féminin.

Le projet de loi prévoit aussi l’enseignement du fait religieux afin de «lutter contre l’ignorance»… Au cas où sans ces cours, des ignorants penseraient que l’islam n’est pas une religion d’amour et de tolérance?

A propos du terrorisme (qui ne concerne pas la loi), le spécialiste Maudet explique: «Le ministre de la police que je suis n’est pas très rassuré quand il voit qu’on découvre des armements dans les caves des cités… d’immigrés de la 4ème génération qui n’ont strictement aucune perspective et dont le trait d’union complètement artificiel est soi-disant la religion.» Les innombrables études sur la question montrent au contraire que nombre de djihadistes possédaient un travail et un avenir, ce qui ne les a pas empêchés de partir en Syrie ou de  tuer en France, tous au nom de l'islam. Et c’est justement au sein de la jeune génération musulmane que les problèmes de radicalisme sont les plus aigus.

Le magistrat ne voit pas de problème à la distribution du Coran dans les rues (une interdiction de la Ville de Genève avait été cassée par les juges) pour autant qu’il n’y ait «pas de prosélytisme, qu’on n’oblige pas les gens à le prendre». Le Tages Anzeiger rappelait hier que sur les 72 djihadistes listés en Suisse, «onze d'entre eux ont également milité avec l'organisation «Lis!» qui promeut un prosélytisme agressif avec la distribution de Corans dans les rues

Désireux d’anticiper les riches relations qu’il se promet d’entretenir avec les organisations religieuses, le ministre aurait bien voulu se rendre à l’inauguration de la mosquée de Plan-les-Ouates. «Pour moi, c’est très important de faire sortir des caves des musulmans de rite balkanique, beaucoup moins «fort» que d’autres, mais qui à un moment sont obligés de s’empiler, voire de déborder sur le domaine public. Ça va juste pas.» Malheureusement, de très nombreuses mosquées albanaises -sorties des caves?- sont liées à l’islam wahhabite.

Question inauguration, Pierre Maudet a dû rester à la maison, la majorité de ses collègues du Conseil d’État étant opposé à infliger cette balafre à la laïcité.

Enfin, le magistrat est enchanté par la toute nouvelle chaire de l’université consacrée à des formations pour imams et qui bénéficie de la générosité du mécène Charles Pictet. «Nous aimerions la développer, mais c’est très contesté, pour la formation et l’information sur un islam de Suisse. Ça me semble fondamental.»

Le rêve d’un islam de Suisse qui s’éloigne de l’islam tout court?

 

Source : Boulevard de l'islamisme

Des vendeuses voilées chez H&M à Mandelieu, un courrier du maire crée la polémique

Il est daté du 24 avril et a été publié dans le dernier magazine municipal Henri Leroy, maire de Mandelieu vient d'écrire à la boutique H&M installée dans la galerie de Géant Casino.

Objet du courrier: "De nombreuses plaintes d'administrés et de clients gênés par la tenue vestimentaire à caractère religieux des salariés". En clair: il serait reproché à certaines vendeuses de porter le voile au travail.

hm-mandelieu-courrier

Pour Henri Leroy, le port visibles de signes religieux ou politique comme le foulard islamique est interdit par la Cour de justice de l'Union européenne. Le premier magistrat demande donc que ce dernier soit proscrit.

La lettre a été abondamment relayée et commentée sur les réseaux sociaux et le journal Libération en a fait état sur son site internet ce mardi 13 à 19 heures.

Beaucoup estiment que le maire outrepasse ses droits et d'ailleurs, "ne connaît pas la loi" ainsi que le commente la Ligue des droits de l'homme scandalisée par ce dossier.

A la boutique ce matin, le mot d'ordre donné aux employés était de ne surtout pas réagir aux remarques - quelles qu'elles soient - des clients.

La direction nationale d'H&M, qui n'en est pas à sa première remarque sur le sujet, a répondu au courrier du maire: "Notre règlement intérieur permet à chacun de nos collaborateurs de s'habiller comme ils le souhaitent dans les limites fixées par la loi. Notre règlement intérieur n’interdit rien que la loi n’interdise elle-même."

D'ailleurs hier à la boutique, chacun s'était habillé comme il ou elle le souhaitait...

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