Mattel, le créateur de Barbie, lance sa première poupée non-genrée

Des poupées ni fille, ni garçon, personnalisables à l'envie. Le fabriquant de jouets Mattel, à qui l'on doit la célèbre Barbie, a annoncé, mercredi 25 septembre, le lancement d'une nouvelle gamme de poupées non genrées, baptisée "Creatable World" ("monde créatif"). "C'est une gamme pensée pour éviter les étiquettes et inclure tout le monde", explique la marque sur Twitter.

 

Concrètement, aucune de ces poupées ne présente d'élément distinctif traditionnellement associé aux garçons ou aux filles. C'est l'enfant qui peut choisir de donner un genre ou non à son jouet, grâce aux accessoires – perruques, chapeaux, vêtements – fournis avec la poupée. La gamme propose six modèles de base, avec différentes couleurs de peau et différents types de cheveux. [...]

Francetvinfo.fr

Nos remerciements à Wilhou

 

 

Barbie lance sa première poupée à hijab pour «inspirer les filles partout dans le monde»

Pour la première fois dans l’histoire de la célèbre poupée, le groupe Mattel vient de créer une Barbie qui porte le hijab, à l’effigie de l'escrimeuse Ibtihaj Muhammad, la première athlète voilée à représenter les États-Unis aux JO de Rio, en 2016.

En 2016, la gymnaste noire américaine Gabby Douglas, championne olympique lors des jeux de Londres en 2012, se voyait devenir le modèle d’une poupée Barbie. Le groupe Mattel réitère actuellement en ajoutant une seconde championne à sa collection Sheroes.

Cette fois ci, il s’agit de l’escrimeuse Ibtihaj Muhammad, la première athlète voilée ayant participé aux Jeux Olympiques en 2016, à Rio, vainqueur du bronze avec l'équipe de sabre sous la bannière des Etats-Unis. La société a dévoilé la nouvelle poupée le 13 novembre, durant la soirée Women of The Year Award organisée par le magazine Glamour.

«Nous sommes si heureux d’honorer Ibtihaj Muhammad avec une Barbie unique. Ibtihaj continue à inspirer les femmes et les filles partout dans le monde pour qu’elles repoussent les limites», a publié Barbie sur son compte Twitter.

Ravie d’avoir inspirée la poupée, l’athlète américaine a partagé sa joie sur Twitter. Elle écrit : «Je suis fière de savoir que les petites filles dans le monde entier puissent aujourd’hui jouer avec une Barbie qui a choisi de porter le hijab ! C’est un rêve d’enfance qui devient réalité.»

Sur une vidéo diffusée par le site de Glamour, l’athlète fait remarquer qu’elle n’avait pas beaucoup de possibilités lorsqu’elle était enfant de jouer avec des poupées qui lui ressemblaient. «C’est un grand moment non seulement pour moi mais pour les petites filles partout dans le monde.» La championne monte sur scène aux côtés de la mannequin grande taille Ashley Graham, découvre la poupée à son effigie et se remémore son enfance. Elle raconte que sa mère n'achetait à sa sœur et elle que des Barbie de couleur afin qu'elles puissent se reconnaître en leurs jouets.

https://youtu.be/ix0iwfaGPgI

Ibtihaj Muhammad se souvient également qu’elle cousait même des petits hijabs sur ses Barbies. «Je suis fière de savoir que des petites filles qui portent le hijab peuvent jouer avec une Barbie qui a choisi de le porter. J’espère que les petites filles de couleur ou les petites Ashley Graham seront inspirées d'épouser ce qui les rend uniques», conclut-elle.

«Barbie correspond à tous les styles de femmes maintenant, et c'est pour cela que c'est si grisant de contribuer à ce travail. On chérit ce qui rend différente, ce qui fait sortir du lot. Et c'est ce que Mattel veut : des femmes qui mettent en avant leurs différences», a de son côté déclaré le mannequin qui a aussi une poupée à son image.

Depuis quelques années, à la suite de critiques sur ses poupées perçues comme représentant des femmes anorexiques, la société Mattel s’est ouverte à la fabrication de poupées à la morphologie voulue comme plus réaliste. La collection Shero, qui représente 5% des ventes de la marque, incarne ainsi des femmes dont l’histoire se veut inspirante.

Source

USA : Des mères de famille vont commercialiser des foulards islamiques pour poupée Barbie afin de diffuser la « tolérance ».

RT est allé à la rencontre de trois femmes qui veulent révolutionner le monde de la poupée en vendant des hijabs sous forme d'accessoires pour poupées. Selon elles, un tel objet permettrait de diffuser un esprit de tolérance auprès des enfants.

A Pittsburgh, aux Etats-Unis, trois mères de familles ont décidé de combattre l'islamophobie avec des foulards «Barbie-compatible», spécialement conçus pour couvrir la tête et les cheveux des célèbres poupées Barbie.

Aux côtés de Safaa Bokhari et Kristen Michaels, Gisele Fetterman doit officiellement lancer «Hello Hijab» le 1er avril. Le foulard islamique pour poupée coûtera 6 dollars pièce et sera commercialisé par une organisation non lucrative For Good Pittsburgh, créée par les trois femmes. L'accessoire mi-religieux, mi-ludique sera par ailleurs vendu avec une notice explicative.

Paradoxe ? C'est une femme de confession non-musulmane, Gisele Fetterman, qui est à l'origine du projet. Interviewée par Ruptly, l'agence vidéo de RT, elle s'est dit convaincue de l'utilité du projet qui doit permettre, selon elle, de répondre à un vrai besoin, ainsi qu'inculquer un esprit de tolérance et d'ouverture aux nouvelles générations.

Pour Gisele Fetterman, il faut habituer les enfants à jouer avec des poupées différentes les unes des autres pour faire émerger une «génération plus gentille». «[Les nouvelles générations] verront [le hijab] comme un doux souvenir de leurs jeux d'enfance», a-t-elle ajouté.

Lors d'un entretien accordé à Ruptly, Kristen Michaels et Gisele Fetterman ont également expliqué que le hijab «miniature» serait fabriqué à partir de foulards «recyclés» et de matériaux neufs. Elles ont ainsi indiqué avoir reçu des «dizaines de hijabs de la part de femmes qui veulent que [le tissu des foulards] soit réutilisé de cette manière».

Après avoir expliquer que les enfants jouaient à la poupée Barbie «à travers le monde», Kristen Michaels a déclaré : «Il y a des femmes musulmanes aux Etats-Unis qui sont des Américaines portant le hijab, et il y aussi des femmes musulmanes aux Etats-Unis qui ne sont pas Américaines et qui portent le hijab. Elles devraient être les bienvenues ici [aux Etats-Unis]».

En 2016, le compte Instagram d'une jeune Nigériane qui publiait régulièrement des photos de sa «Hijarbie» – une Barbie habillée d'un hijab «fabriquée maison» – était très vite devenu la cible d'attaques islamophobes. Un an après, le lancement à un niveau quasi industriel d'un «hijab pour poupée» pourrait de nouveau provoquer un déferlement de propos haineux sur les réseaux sociaux.

Source