L’ancien ministre italien Matteo Salvini devant la justice pour « séquestration » de migrants

Accusé d'avoir empêché le débarquement de migrants sauvés en mer, l'ancien ministre de l'Intérieur italien Matteo Salvini comparaît samedi 3 octobre devant un juge en Sicile où sont prévues des manifestations de soutien au dirigeant d'extrême droite.

Matteo Salvini est poursuivi pour "abus de pouvoir et séquestration de personnes" pour avoir bloqué pendant l'été 2019 durant plusieurs jours 116 migrants à bord d'un navire des garde-côtes italiens, le Gregoretti.

Des migrants avaient pu être évacués pour raisons médicales mais 116 autres étaient restés sur le navire près d'une semaine, faute d'autorisation de débarquer de M. Salvini, alors ministre de l'Intérieur d'un gouvernement formé par la Ligue (son parti d'extrême-droite) et les anti-système du Mouvement 5 Etoiles (M5S).

En février dernier, le Sénat avait voté la levée de son immunité, ouvrant la voie aux poursuites.

Matteo Salvini, bouillonnant quadragénaire connu pour ses écarts de langage, avait alors crânement défendu sa politique.

"Je plaiderai coupable d'avoir défendu l'Italie et les Italiens", a-t-il récemment dit devant ses supporteurs.

Et mercredi sur son compte Twitter il a assuré qu'il irait au procès "la conscience tranquille, avec l'orgueil d'avoir défendu l'honneur de l'Italie".

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Monacomatin.mc

Le journal italien La Repubblica : « Supprimer Salvini »

Matteo Salvini : "Ils veulent me supprimer. Ils jouent les démocrates et ensuite ils incitent à la haine et à la violence."

A Casalecchio di Reno, le leader de la Lega a tenu un discours face aux journalistes et aux sympathisants en montrant la première page de La Repubblica. "Nous vivons dans un pays étrange où aujourd'hui l'un des principaux journaux en kiosque a pour titre "Cancellare Salvini". Je pense que c'est un titre d'une violence sans précédent".

 

 

"Ils se présentent comme étant des démocratiques. Mais ces messieurs sont les seuls qui incitent à la haine et à la violence, ils devraient avoir honte. Je me demande si l’Ordre des journalistes existe et s’il est normal qu’un journal qui vend des centaines de milliers d'exemplaires attaque personnellement, physiquement et moralement une personne en écrivant 'Supprimer Salvini'".

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Liberoquotidiano.it

 

Italie : le chant communiste Bella Ciao entonné dans une église

Bella Ciao n'est pas vraiment une chanson ecclésiastique. Cela ne fait aucun doute.

Sur Twitter, Matteo Salvini a écrit : "C'est de la folie. Chanter "Bella Ciao" à l'église un dimanche soir à Rome... Cela vous semble normal ?" Voici la vidéo publiée sur Facebook par l'ancien ministre de l'Intérieur et dirigeant de la Ligue.

 

 

 

 

Jusqu'à aujourd'hui,'Bella Ciao' avait été chanté sur les places et lors d'événements ou de commémorations. Comme la semaine dernière, lorsque Greta Thunberg est arrivée à Turin, puis avec les "Sardines" (NDLR : mouvement d'extrême gauche italien crée il y a quelques mois. A noter que les militants savent que Greta appartient bel et bien à l'extrême gauche.). Mais jamais auparavant ces notes et ces mots n'avaient résonné dans une église.

Mais c’est arrivé ce soir, comme en témoigne une vidéo récemment postée sur Facebook. L'occasion ressemble au classique concert de Noël dans l'église de San Luigi dei Francesi, l'une des plus célèbres au niveau artistique à Rome. Public nombreux, très attentif, et tout à coup les paroles de "Bella Ciao" résonnent à travers le silence général. "C'est dingue", commente le leader de la Ligue.

Mais pour ceux qui ne la connaissent pas, que représente l’église de San Luigi dei Francesi? Commencée à être construite en 1518 et terminée soixante-dix ans plus tard, la façade abrite les statues des grands de France. Comme Charlemagne, Saint Louis, Sainte Clotilde et Saint Jean de Valois.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Inews24.it / Viagginews.com

 


Rappel :

Des commissaires européens entonnent « Bella ciao », chant communiste par excellence

Des commissaires européens entonnent « Bella ciao », chant communiste par excellence

Bernard Lecomte écrit dans son ouvrage "L'Histoire du communisme pour les Nuls" : "Bella Ciao est un hymne de la Résistance italienne devenu un des airs communistes les plus chantés au monde (mais il est aussi chanté, parfois, par les anarchistes)."

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Sept des neuf commissaires, tous socialistes, ont chanté «Bella Ciao», dans la salle du Parlement de Strasbourg, juste après le vote qui a donné le coup d’envoi à la Commission européenne conduite par Ursula von der Leyen.

 

 

 

 

 

Parmi les sept individus, le commissaire aux affaires économiques Paolo Gentiloni, le Néerlandais Frans Timmermans, qui est également vice-président exécutif, la Portugaise Elisa Ferreira, la Maltaise Helen Dalli.

La polémique a éclaté en Italie – après la diffusion de la vidéo prise avec un téléphone portable. La présidente des Frères d’Italie, Giorgia Meloni, a publié un message sur Facebook intitulé «Union soviétique européenne».

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

24.ilsole24ore.com

Italie : Matteo Renzi, politicien de gauche, est très fier d’avoir renvoyé Salvini à la maison « Je veux faire la guerre à Salvini »

L'ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi, l'un des hommes forts de la gauche dans la péninsule, a annoncé mardi son départ du Parti démocrate (PD) pour créer son propre mouvement, afin de mieux combattre les idées du leader de l'extrême droite Matteo Salvini.

Il a cependant assuré que lui-même et les élus qui le suivront continueraient à apporter leur soutien parlementaire au nouveau gouvernement de Giuseppe Conte, formé du PD et du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème).

"Aujourd'hui, le PD est un ensemble de courants" politiques "et je crains qu'il ne soit pas en mesure de répondre seul aux agressions de Salvini et à la difficile cohabitation avec les 5 Etoiles", a justifié M. Renzi dans une interview à La Repubblica, un quotidien de gauche.

Selon sa propre estimation, une trentaine d'élus, entre députés et sénateurs, sur les quelque 160 que compte le PD au Parlement, devraient le suivre dans sa nouvelle aventure qui n'a toujours pas, officiellement du moins, de nom.

Le combat contre Matteo Salvini, le chef de la Ligue (extrême droite souverainiste), revient comme un leitmotiv tout au long de l'interview.

"Je veux passer les prochains mois à combattre le +salvinisme+ dans les rues, dans les écoles, dans les usines. Avoir renvoyé à la maison Salvini restera dans mon CV comme l'une des choses dont je suis le plus fier", a-t-il souligné.

"Je veux faire la guerre à Salvini, pas à Nicola Zingaretti", le nouveau chef du PD, a assuré Matteo Renzi.

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Lepoint.fr

 

Rappel :

Vidéo inédite des magouilles entre Merkel et Guiseppe Conte (politicien italien) pour piéger Salvini

 

Matteo Salvini part en guerre contre le nouveau gouvernement italien

Matteo Salvini, écarté du gouvernement italien à l'occasion d'un spectaculaire changement de coalition, a annoncé que la Ligue allait déclencher une série de référendums pour tenter de faire barrage aux réformes projetées par le nouvel exécutif.
L'ex-ministre de l'Intérieur, qui réunissait ses troupes en Lombardie, a par ailleurs accusé de trahison ses anciens alliés du Mouvement 5 Etoiles (M5S), avec lesquels il a gouverné pendant quatorze mois.

"Nous défierons ces traîtres qui sont retranchés dans leurs bureaux", a-t-il dit à plusieurs milliers de ses partisans rassemblés à Pontida, une petite ville du nord de l'Italie, fief originel de la Ligue. "Dans quelques mois, il y aura un gouvernement du peuple", a même promis Matteo Salvini.

 

 

 

Référendum en cas d'annulation du blocage des ports italiens
Le chef de la Ligue se dit notamment prêt à initier un référendum sur le projet de réforme de la loi électorale que porte la nouvelle coalition formée par le M5S et le Parti démocrate (centre gauche).

Il tentera aussi de passer par la voie référendaire si le gouvernement Giuseppe Conte II annule le décret-loi qu'il a pris le mois dernier pour bloquer l'accès des ports italiens aux navires humanitaires secourant des migrants en Méditerranée.

La législation italienne prévoit qu'un référendum doit être organisé si ses promoteurs réunissent au moins 500'000 signatures.

80'000 fidèles réunis
D'après la Ligue, 80'000 partisans avaient fait dimanche le déplacement vers Pontida. C'est dans cette même ville qu'un Matteo Salvini triomphant avait annoncé l'an dernier que la Ligue allait gouverner l'Italie pendant les trente années à venir.

L'expérience a duré un an à peine, avant de tourner court sous l'impulsion de Matteo Salvini, qui pensait forcer un retour anticipé aux urnes en faisant éclater la coalition, mais n'avait pas anticipé la formation d'une coalition M5S-PD.

Face à ses troupes, il n'a pas plaidé l'erreur de calcul politique mais a au contraire suggéré qu'il avait été plutôt victime d'un complot ourdi par l'Union européenne.

RTS

via Fdesouche

Italie : Salvini à Terre, Mais Pas KO

Carola Rackete veut faire interdire les pages Facebook et Twitter de Matteo Salvini

Le conflit entre la capitaine du Sea Watch Carola Rackete et le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini ne cesse de s'intensifier !

A présent, Carola Rackete veut faire interdire le Facebook et le Twitter du Ministre italien. Cette femme de 31 ans accuse l'homme politique de droite d'inciter à la haine sur les réseaux sociaux dans le cadre d'un procès en diffamation. [...] L'action en justice doit être déposée auprès du ministère public à Rome.

Le patron de la Lega s'est rapidement moqué de ce procès. "La communiste allemande, celle qui a percuté le bateau de la police financière, a demandé au bureau du procureur de bloquer mes pages sur Facebook et Twitter. Il n'y a pas de limite au ridicule. Je peux utiliser Instagram ?"

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Bild.de

 

«Les Italiens donnent majoritairement raison à Salvini»

Le politologue  Christophe Bouillaud analyse la décision de Matteo Salvini d’avoir fait arrêter Carola Rackete, capitaine du navire humanitaire Sea Watch . Pour lui, le ministre de l’Intérieur a su tirer profit de cet épisode.

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Lefigaro.fr

Migrants refoulés en Italie par la France : Matteo Salvini envoie la police à la frontière

Le ministère italien de l'Intérieur a annoncé l'envoi de policiers pour patrouiller à la frontière française afin d'empêcher les refoulements de migrants, après s'être insurgé contre un épisode à Clavière, qualifié de normal par la France.

«L'énième abus des autorités françaises, qui ont aussi profité de la bonne foi de notre police, aura des conséquences : des voitures de patrouille ont été envoyées à Clavière pour contrôler et garder la frontière», a écrit Matteo Salvini sur les réseaux sociaux ce 20 octobre. Son annonce s'est accompagnée de photos montrant des policiers italiens, montant la garde à l'endroit même où, la veille au matin, une voiture de police française avait déposé trois migrants.

 

La veille, Salvini dénonçait une opération policière française, légale selon la préfecture des Hautes-Alpes

Dans la journée du 19 octobre, Matteo Salvini avait déjà diffusé sur les réseaux sociaux une vidéo montrant, avec une musique anxiogène en fond sonore, une voiture de police française sur le sol italien. On la voyait déposer trois personnes avant de repartir vers la France, à quelques dizaines de mètres de là. Commentant ces images, Matteo Salvini avait exprimé sa colère : «Vidéo incroyable ! Partagez autant que possible ! Tournée ce matin [le 19 octobre] à Clavière, à la frontière italo-française. Cette fois-ci aussi, la voiture de la police française s'était trompée de route ? Macron, réponds !»  Et l'homme fort du gouvernement italien concluait : «Des témoins locaux affirment que ces scènes se répètent depuis août. Assez de blagues, l'Italie demande des explications.»

 

 

La préfecture des Hautes-Alpes avait immédiatement réagi. «Contrairement à l’incident qui s’est produit le 12 octobre, et pour lequel les explications ont été données, cette vidéo montre une procédure de non-admission à la frontière en tous points conforme à la pratique agréée entre la police française et la police italienne, ainsi qu’au droit européen. Les personnes déposées apparaissant sur la vidéo ont été contrôlées au point de passage autorisé de Montgenèvre, 500 mètres plus loin sur la RN 94. En provenance directe d’Italie et démunies de documents de voyage, elles se sont vues notifier des refus d’entrée sur le territoire français. Conformément à la procédure, le commissariat de Bardonecchia a été informé immédiatement», avait-elle répondu.

La France a reconnu «une erreur» survenue le 12 octobre

Depuis une semaine, les incidents diplomatiques entre Rome et Paris se multiplient. Matteo Salvini avait déjà dénoncé «une offense sans précédent» après une incursion de la gendarmerie française pour déposer des migrants dans une zone boisée près de Clavière, le 12 octobre. Dans cette affaire, la France avait reconnu «une erreur» en expliquant que ces gendarmes ne connaissaient pas bien la région, mais un porte-parole du président Emmanuel Macron avait aussi dénoncé une «instrumentalisation politique» menée par Matteo Salvini.

Le ministre italien de l'Intérieur avait alors répondu sèchement : «Abandonner des immigrants dans une forêt italienne ne peut être considéré comme une erreur. Ce qui est arrivé à Clavière est une offense sans précédent contre notre pays. C'est une honte internationale et Monsieur Macron ne peut rien prétendre. Nous n'acceptons pas les excuses.»

Matteo Salvini avait également pointé du doigt une certaine forme d'hypocrisie de la France et de l'Union européenne, généralement promptes à condamner la politique migratoire de l'Italie, notamment lorsque Rome refuse le débarquement de migrants par les navires. Matteo Salvini avait d'ailleurs repris un terme employé par Emmanuel Macron pour critiquer la politique italienne à propos du navireAquarius, afin de qualifier l'actuelle attitude de la France : «à vomir».

Si Emmanuel Macron se targue d'être un chef d'Etat «humaniste» et «progressiste», ce n'est donc pas l'avis du ministre italien de l'Intérieur. Nul doute, les tensions entre l'Italie d'un côté et la France et l'UE de l'autre sont aujourd'hui plus que jamais exacerbées.

RT

Le ministre luxembourgeois des affaires étrangères traite Matteo Salvini de fasciste.

Nous en parlions déjà ici.

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La polémique sur les migrants entre le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, et le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, s'est aggravée au cours du week-end, le second ayant traité le premier de "fasciste".

Les deux hommes se sont de nouveau affrontés verbalement par médias interposés. "Le ministre socialiste du paradis fiscal du Luxembourg, après avoir comparé nos grands-pères émigrés italiens aux clandestins d'aujourd'hui, après avoir interrompu mon discours en hurlant 'merde', me donne du 'fasciste' aujourd'hui", a écrit ce dimanche Matteo Salvini sur son compte Twitter. "Mais c'est quoi leur problème au Luxembourg ? Aucun fascisme, juste le respect des règles. S'il aime tant que ça les immigrés, qu'il les accueille tous au Luxembourg, en Italie on en a déjà trop accueilli", a ajouté le ministre, qui également le chef de la Ligue (extrême droite).

Jean Asselborn a accusé Matteo Salvini dans une interview accordée samedi au site internet du Spiegel d'"utiliser des méthodes et le ton des fascistes des années 30". Une pique du ministre italien de l'Intérieur sur l'importation d'"esclaves" africains avait provoqué vendredi à Vienne une réaction indignée du ministre luxembourgeois des Affaires étrangères. Dans une vidéo que son entourage a diffusée sur Facebook, on voit Matteo Salvini prendre la parole à une réunion des ministres européens de l'Intérieur et dénoncer l'idée apparemment formulée auparavant par M. Asselborn selon laquelle l'Europe vieillissante a besoin d'immigrés.

 

Jean Asselborn, très complice avec Juncker.

 

"Merde alors !"

Le ministre luxembourgeois a qualifié la polémique de vendredi à Vienne de "provocation calculée", peut-on lire sur le site internet du quotidien italien La Repubblica, affirmant que la vidéo reprenant la scène a été tournée par les collaborateurs de Matteo Salvini à l'insu des autres participants et diffusée sur Facebook. "Si on filme les rencontres des ministres de l'UE, ou même ceux des chefs d'Etat ou de gouvernement, alors il n'y aura plus jamais un débat ouvert", a déploré Jean Asselborn.

"J'ai une perspective complètement différente. Je pense être au gouvernement (...) pour aider nos jeunes à recommencer à faire des enfants (...) et non pour extirper le meilleur de la jeunesse africaine", avait dit à Vienne Matteo Salvini. "En Italie, nous ressentons l'exigence d'aider nos enfants à faire d'autres enfants. Et pas à avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous ne faisons plus".

Au premier plan sur la vidéo, Jean Asselborn avait commencé à réagir à Vienne : "Oh là, c'est abuser là !". Mais Matteo Salvini insiste : "Si au Luxembourg vous avez besoin d'une nouvelle immigration, moi je préfère garder l'Italie pour les Italiens et recommencer à faire des enfants". Son collègue luxembourgeois s'est alors emporté : "Au Luxembourg, cher Monsieur, on avait des dizaines de milliers d'Italiens ! Ils sont venus comme migrants, ils ont travaillé au Luxembourg, pour que vous, en Italie, vous ayez l'argent pour vos enfants, merde alors !".

Matteo Salvini : « Je suis payé par les Italiens pour aider nos jeunes à procréer et fonder une famille, pas pour les remplacer par de jeunes Africains »

Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini, chef de file de la Ligue (extrême droite), a comparé les migrants africains à des esclaves, jeudi 13 septembre, lors d’une conférence sur les migrations et la sécurité organisée par l’Autriche. La réplique du chef de la diplomatie luxembourgeoise, Jean Asselborn, a été cinglante. (…)

Matteo Salvini, vice-président du Conseil italien, a fait ses déclarations lors d’une session à huis clos d’une conférence sur les migrations et la sécurité, organisée par l’Autriche. « J’ai entendu quelqu’un dire que nous avions besoin de l’immigration parce que la population vieillit. Je vois les choses tout à fait différemment », a dit Salvini lors de cette conférence, dont des enregistrements vidéo ont été diffusés, vendredi 14 septembre.

« Je suis payé par les citoyens pour faire en sorte que nos jeunes aient de nouveau des enfants, comme c’était le cas il y a des années. Et non pas pour déraciner les meilleurs jeunes d’Afrique afin qu’ils viennent remplacer les Européens qui n’ont plus d’enfants […]. Peut-être, au Luxembourg, ce besoin existe-t-il. Mais en Italie, notre besoin, c’est de permettre à nos enfants d’avoir des enfants, et non pas d’avoir de nouveaux esclaves pour remplacer les enfants que nous n’avons pas », a expliqué Matteo Salvini.

« Allez, allez, allez ! »

Quelques places plus loin à la tribune, était assis le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Il l’a interrompu en français en répétant « Allez, allez, allez ! », laissant là percer son indignation. Puis le ministre luxembourgeois lui a répondu par ces mots : « Au Luxembourg, nous avons eu des dizaines de milliers d’immigrants italiens. Ils sont venus comme migrants, qui ont travaillé au Luxembourg pour que vous, en Italie, vous ayez de l’argent pour payer pour vos enfants ». Et le ministre de conclure, toujours en français : « Merde alors ! »

Source

Italie : qualifié de xénophobe par L’Express, Matteo Salvini envoie des «bisous» aux «bien-pensants»

Régulièrement la cible de critiques, le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini, a répondu avec ironie à la une de L'Express du 15 août qui le présentait comme un «xénophobe» et un «populiste» qui faisait «trembler l'Europe».

Après les différends entre Matteo Salvini et plusieurs pays de l'Union européenne concernant le traitement de l'Aquarius, le ministre italien de l'Intérieur s'est attiré les foudres de nombreux medias. Le 15 août, c'est l'hebdomadaire français L'Express qui a pris en grippe l'homme politique italien. Le qualifiant de «xénophobe» et de «populiste qui fait trembler l'Europe», le magazine ne s'attendait peut-être pas à recevoir une réponse de la part du numéro deux du gouvernement italien. Dans la journée du 19 août, c'est par un tweet que le leader de la Ligue a répondu, au quotidien. Celui qui «inquiète Macron» et «ravit Le Pen», selon L'Express, a déclaré : «En France aussi, ils ne savent plus quoi inventer pour m'attaquer. On leur envoie des bisous aux bien-pensants transalpins ?», ajoutant un petit emoji envoyant un bisou assorti d’un cœur.

 

 

 

Une réponse dans la droite ligne de la stratégie choisie par celui qui s'est imposé comme l'homme fort du nouveau gouvernement italien : manier l'ironie et se servir abondamment des réseaux sociaux dans sa communication.

Le 13 août, pour la deuxième fois en trois mois, l'Aquarius avait dû patienter en mer. En juin, le navire avait passé neuf jours en attente lorsque Matteo Salvini avait interdit aux navires humanitaires l'accès aux ports italiens, les accusant de complicité avec les passeurs. C'est la ville de Valence, en Espagne, qui avait ouvert ses portes aux 650 migrants présents à bord de l'Aquarius.

RT

Italie. Immigration : Matteo Salvini refuse à nouveau 450 migrants

L'Italie a de nouveau sommé en vain vendredi les autorités maltaises d'accueillir un bateau surchargé de migrants. Deux confrontations similaires ont déjà eu lieu avec Malte depuis que l'extrême droite est entrée au gouvernement italien, le 1er juin.

"Depuis ce matin, un grand bateau avec 450 immigrants clandestins à bord se trouve dans des eaux patrouillées par Malte, qui en a la responsabilité", écrit sur Facebook le ministre italien de l'intérieur, Matteo Salvini, qui est également chef de file du parti d'extrême droite la Ligue. "Mais, après plusieurs heures, personne n'a bougé et le bateau se dirige à nouveau vers l'Italie (...) Ce bateau ne peut pas et ne doit pas y arriver", a-t-il ajouté.

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Source et article complet

Italie. Matteo Salvini : “Soros veut remplir l’Europe de migrants parce qu’il aime les esclaves”

On rappelle que la socialiste et ancienne présidente de la Confédération Micheline Calmy-Rey travaille en compagnie de Soros ,entre autres, à l'International Crisis Group,

Source Wikipedia

Source Université de Genève

En outre, Soros soutiendrait également les extrémistes de gauche No Borders.

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Le ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini s'en prend au milliardaire George Soros.

Le chef de file de la Ligue du Nord ne mâche pas ses mots. Matteo Salvini a accusé Georges Soros, lors d'une interview pour l'émission transalpine In Onda, de vouloir remplir l'Europe et l'Italie de migrants, "parce qu'il aime les esclaves".

Ce n’est pas sa première attaque

Le ministre de l'Intérieur italien accuse celui qui est à la tête d'organismes philanthropiques de financer l'arrivée de migrants en Europe. Notamment via les ONG qui parcourent les côtes de la Libye en bateau pour récupérer les migrants avant les gardes-côtes pour les transporter en Europe.

 

 

Ce n'est pas la première fois que Salvini s'en prend à George Soros. Mais cette fois, par l'intermédiaire d'un communiqué de sa fondation Open Society Foundation, le milliardaire a demandé à ce que le ministre italien « cesse immédiatement les attaques répétées à son encontre », tout en rappelant les investissements réalisés en Italie par sa fondation. « L'Open Society Foundation ne finance pas les opérations de recherches et secours des migrants en mer Méditerranée, bien qu’elle encourage ces efforts humanitaires », a tout de même précisé l’organisation de Georges Soros.

Source

 

Italie. Matteo Salvini: « Le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises. »

Le leader de la Ligue, devenu vice-Premier ministre italien chargé de l'Intérieur, engage Rome dans une lutte impitoyable contre l'immigration clandestine. Pour ce faire, il devra notamment multiplier les accords avec les pays d'origine des migrants.

«Le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire les valises», a prévenu le chef de la Ligue et membre du nouveau gouvernement italien, Matteo Salvini, le soir du 2 juin, lors d'un meeting à Vincenza, dans le Nord de la péninsule. «Les Etats doivent recommencer à faire leur travail et plus aucun "vice-passeur" ne doit accoster dans les ports italiens», a-t-il aussi martelé, dans une attaque claire contre les ONG de secours en mer, qu'il accuse régulièrement de complicité avec les réseaux de passeurs.

Luigi Di Maio, le chef de file du Mouvement 5 Etoiles (M5S, en coalition gouvernementale avec la Ligue) et vice-Premier ministre chargé du Développement économique et du Travail, a lui aussi traité ces ONG de «taxis de la mer», même si le discours de son mouvement reste plus tempéré que celui de la Ligue sur l'immigration.

«Un bon coup de ciseaux» dans le budget consacré à l’accueil des demandeurs d'asile

Pour accélérer les expulsions – il y en a eu seulement 6 500 en 2017 –, Matteo Salvini devra multiplier les centres de rétention et les accords avec les pays d'origine, dont beaucoup ne sont pas pressés de voir revenir leurs ressortissants. Pour trouver rapidement des fonds, il réclame «un bon coup de ciseaux dans les cinq milliards d'euros» consacrés chaque année à l'accueil des demandeurs d'asile.

En 2017, l'ancien gouvernement italien avait annoncé un budget de 4,2 milliards d'euros pour les migrants, dont 18% pour les secours en mer, 13% pour l'assistance sanitaire et 65% pour les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, qui hébergent encore actuellement près de 170 000 personnes.

C'est en particulier le coût de ces centres que dénonce Matteo Salvini. Ils sont payés en moyenne 35 euros par jour et par personne pour fournir gîte, couvert, cours d'italien, soutien juridique et psychologique... Beaucoup jouent le jeu et génèrent ainsi un regain d'activité à des communes rurales en déshérence. D'autres rognent sur tous les frais pour augmenter leurs bénéfices.

Et au-delà de l'Italie, le leader de la Ligue est attendu ce 5 juin à Luxembourg pour une réunion des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne. Au menu : la révision de l'accord de Dublin, qui oblige les migrants à déposer leur demande d'asile dans le premier pays européen où ils arrivent.

Cet accord pénalise fortement l'Italie, qui a vu arriver plus de 700 000 migrants depuis 2013. D'autant que si la majorité poursuivaient quand même leur périple vers le nord les premières années, l'Union européenne a imposé une procédure d'identification à l'arrivée en Italie et les pays frontaliers ont mis en place des contrôles systématiques.

(...)

Source et article complet 

Source2

«Que les Français s’occupent de la France»: Matteo Salvini répond au ministre français de l’économie Bruno Le Maire

Le patron de la Ligue Matteo Salvini a jugé dimanche "inacceptables" les avertissements du ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, inquiet pour la stabilité de la zone euro.

"Un ministre français +avertit+ le futur gouvernement: ne changez rien ou il y aura des problèmes. Encore une invasion de terrain inacceptable", a tweeté dimanche Matteo Salvini, qui doit soumettre lundi au président italien un projet de gouvernement commun avec le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème).

"Je n'ai pas demandé les votes et la confiance pour continuer sur la route de la pauvreté, de la précarité et de l'immigration: les Italiens d'abord!", a ajouté le chef de la Ligue, proche du Front national français.

 

"Que les Français s'occupent de la France et ne mettent pas leur nez dans les affaires des autres", a-t-il encore lancé à la presse dimanche après-midi, devant l'un des stands où la Ligue a invité ses sympathisants à se prononcer sur l'accord de gouvernement conclu avec le M5S. "Parlons plutôt de Vintimille et des migrants arrêtés à la frontière" en provenance de l'Italie, a-t-il ajouté. La Ligue et le M5S ont dévoilé vendredi un "contrat de gouvernement" qui n'évoque pas une sortie de l'euro comme ses premières ébauches mais tourne résolument le dos à l'austérité et aux "diktats" de Bruxelles et promet la plus grande fermeté contre l'immigration. "Si le nouveau gouvernement prenait le risque de ne pas respecter ses engagements sur la dette, le déficit, mais aussi l'assainissement des banques, c'est toute la stabilité financière de la zone euro qui serait menacée", a mis en garde dimanche Bruno Le Maire lors de l'émission "Le Grand Rendez-vous" Europe 1-Les Echos-CNEWS.  

 

"Chacun doit comprendre en Italie que l'avenir de l'Italie est en Europe et nulle part ailleurs, et pour que cet avenir soit en Europe, il y a des règles à respecter", a encore souligné M. Le Maire.

"Les engagements qui ont été pris par l'Italie (...) valent quel que soit le gouvernement. Je respecte la décision souveraine du peuple italien, mais il y a des engagements qui dépassent chacun de nous", a-t-il martelé.

Source

Matteo Salvini : « L’Italie subit une invasion migratoire financée par Bruxelles et avec la complicité de Rome »

L’Italie subit une invasion de migrants financée par l’Union européenne, a déclaré lundi Matteo Salvini, leader anti-immigration du parti de la Ligue du Nord.

« Vous ne pouvez plus parler d’immigration mais d’une invasion organisée, financée et planifiée par Bruxelles avec la complicité de Rome », at-il dit.

« Les appels de Bruxelles et de Strasbourg pour respecter le programme des migrants sont ridicules. »

« J’attends les élections pour que l’Italie puisse défendre ses frontières à nouveau. Donnez moi le ministère de l’Intérieur pendant trois mois et vous verrez quel ordre et propreté je ramène du nord au sud dans toute l’Italie. »

« Je n’attendrais pas Strasbourg, ni Bruxelles ni Merkel ».

Ansa Via Fdesouche.com

Nos remerciements à Victoria Valentini

Un franco-algérien insulte Salvini : « Fasciste ! Ils doivent te pendre »

 Prise de bec entre Matteo Salvini et un immigré à la gare centrale de Milan.  "Le seul endroit pour toi est "il piazzale Loreto"" a clamé l'immigré (ndt : il piazzale Loreto est l'endroit, à Milan, où a été exposé le cadavre de Mussolini)

Vidéo (traduction sous la vidéo)


Milano la lite tra Matteo Salvini e un... par gazzettadellasera

A la gare centrale de Milan,  la police était engagée dans une intervention contre les immigrés en situation irrégulière  qui bivouaquent sur l'esplanade d'en face, constamment en état de siège.

Matteo Salvini s'y trouvait au même moment et une violente prise de bec a démarré avec un franco-algérien au moment où Salvini, engageait la conversation sur l'élection présidentielle française avec l'individu, qui a déclaré "qu'il ne pourrait jamais voter Le Pen une fasciste comme lui (Salvini). Pour les fascistes, il n'y a qu'une solution, il piazzale Loreto".

En somme, pour cet immigré, Salvini devrait être pendu et son cadavre exposé ensuite aux lazzis de la foule. Mais Matteo Salvini n'a pas perdu pas le nord et a rétorqué : "Voilà un véritable démocrate, applaudissez ! Tu es fantastique".  L'immigré a alors renchéri : "Tu es la honte de l'Italie, via dall’Italia. Va-t-en de l'Italie”.  

Source en italien

 

 

 

Matteo Salvini: « Vous, au Parlement européen, vous ne réussissez plus à contrôler les cerveaux des gens et vous en devenez fous. Votre seule réponse est la censure d’Internet. » (Vidéo virale)

Christian Hofer: On remarquera toute l'hypocrisie de ce vice-président qui ose parler de démocratie alors que leurs mesures à l'encontre des réseaux sociaux sont exactement le contraire du respect de la démocratie.

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Une vidéo est en train de faire le buzz sur Internet.

Aujourd'hui (Nd Schwarze Rose: le 6 avril 2017), le leader de la Ligue du Nord s'est lancé dans un acte d'accusation sévère à l'encontre du Parlement européen et des lois qui sont discutées et votées à Strasbourg.

Matteo Salvini, commence ainsi:

« Merci Monsieur le Président.

Je présente mes excuses au public qui écoute ces délires. À mon avis, vous n'êtes pas normaux.

En Europe il y a 20 millions de chômeurs, il y a le terrorisme islamique, l'immigration est hors de contrôle. Et vous, avec quels sujets vous occupez le Parlement européen, par ailleurs désert le mercredi après-midi? Le bâillonnement de Facebook et les fake news! Vous, vous devez être traités par de bons médecins! (Applaudissements)

Moi j'aimerais savoir si (il est interrompu par David Sassoli, vice-président du Parlement européen)

- Je peux continuer?

- Non, vous devez m'écouter. Vous devez être respectueux, non seulement de la décision de l'aula qui a décidé démocratiquement de discuter de ce thème mais aussi des collègues qui sont intervenus. Monsieur Salvini, je vous invite à faire attention aux paroles que vous utilisez. Merci.

 

 

- Alors cette menace ne me fait ni chaud ni froid. Car pour le peuple européen être contre le terrorisme islamique signifie être islamophobe, être contre l'adoption des homosexuels signifie être homophobe, Vous désirez fermer le campement Rom ou bloquer l'invasion de clandestins signifie être raciste. Non cela signifie avoir du bon sens! Cela signifie être des hommes libres.

Vous ne réussissez plus à acheter les cerveaux, à contrôler les journaux, les téléjournaux, les radios. En Grande-Bretagne, aux USA, en Italie, ils ont voté comme ils l'ont voulu. Vous êtes en train de devenir fous. Et vous qu'avez-vous inventé? Le bâillonnement de Facebook, le bâillonnement d'Internet.

Les amendes: 1 million, 5 millions, 50 millions. Vous inventez le ministère de la Vérité de George Orwell. Le ministère de la propagande.

Moi j'attends seulement que le Parlement européen introduise encore une psycho-police afin de persécuter ceux qui ne sont pas encore aliénés à la pensée unique et à la monnaie unique. Vous pouvez inventer tous les bâillons que vous voulez. Mais l'unique chose que vous pouvez faire est de préparer vos valises et d'aller chercher un véritable travail. Parce que personne n'arrête la liberté. Vive le Web, vive Facebook."

 

Source Source2 Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Matteo Salvini: « L’Europe est attaquée par l’islam et doit se préparer à la guerre »

M. Salvini est catégorique: le principal problème auquel l'Europe doit faire face est l'Islam, dogme qu'il croit incompatible avec les sociétés européennes.

Il craint que l'Europe soit "en train de perdre ses valeurs" et qu'elle se montre "déficiente sur le plan de la sécurité" étant donné l'augmentation des attaques terroristes violentes au cours des dernières années.

Il a déclaré: "Nous sommes attaqués et nous devons résolument expulser les personnes qui ne disposent pas d'un droit légal de résidence ici.

«Si vous voulez vivre en paix, vous devez préparer la guerre."

L'homme politique de droite, âgé de 43 ans et originaire de Milan, souhaite également que l'Europe trouve un accord avec les pays africains pour endiguer le flux des migrants économiques.

Il a déclaré que l'UE avait "jeté l'argent par la fenêtre" en logeant les immigrants du Mali, du Nigeria, de la Gambie et du Sénégal en Italie.

(...)

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch