La Gauche et nos médias sont en deuil: la fin du monde est proche

Chaque jour amène son lot de malheurs annoncés par nos médias. Mercredi, la recherche suisse était aux abois, bien que la Suisse apporte plus à l'UE qu'elle n'en reçoit. Hier, nous avons appris que les Tribulations ont débuté, car il y aura de telles taxes douanières que plus personne ne pourra vendre ou acheter. Aujourd'hui, c'est l'avenir de la jeunesse estudiantine qui serait compromis: plus d'Erasmus et en plus, les diplômes suisses ne seraient plus reconnus à l'étranger! Mais heureusement, nos caricaturistes sont là et grâce à leur sens de l'humour hors pair ils nous empêchent de sombrer dans le désespoir.

Nous nous souvenons que durant des années, dans 24heures, Burki a représenté Christoph Blocher comme un chien agressif ou comme un nazi. Des abjections sans limite, qui salissaient la personne la plus diabolisée alors par la Gauche. C'était censé être de l'humour.

Ludovic Monnerat a écrit en 2007: [...] L'Union Démocratique du Centre, parti de droite nationaliste dont la figure de proue reste le Conseiller fédéral Christoph Blocher (je précise pour les lecteurs peu au fait du microcosme politique suisse), n'a pas son pareil pour faire perdre la boule à ses adversaires. Regardez le dessin ci-dessus, publié aujourd'hui par 24heures, et qui associe ouvertement Blocher au nazisme : comment peut-on parvenir à de telles extrémités ? Comment un quotidien grand public et son dessinateur Burki peuvent-ils traiter de nazi un membre du Gouvernement pour la simple raison qu'il ne partage pas leurs opinions et poursuit une politique opposée ? A croire que la presse suisse souffre toujours d'une sorte de Blocher Derangement Syndrome étrangement similaire au BDS originel. [...] http://www.ludovicmonnerat.com/archives/infosphere/

Burki out, Benedicte in et la même saleté continue, avec le talent en moins.

Agir de la sorte, c'est trahir totalement ce que la caricature politique devrait être. L'insolence, le sens critique ne s'applique presque qu'à la Droite; au final, lécher les bottes de la Gauche serait quasiment le seul rôle de ces fonctionnaires subventionnés.

Lorsqu'on songe que durant les années totalitaires, la tradition des caricaturistes reflétait le courage d'exprimer par l'image ce qui était inexorablement censuré dans l'écrit, nous pensons que les "Bénédictes" et autres "bouffons du roi" déshonorent profondément cette profession.

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L'humour selon Bénédicte: Parmelin serait même incapable de planter un clou.

 

Ci-dessous, l'éditorial de  publié à côté du dessin de Bénédicte:

Face à l’Europe, Berne se la joue No Future

Le Conseil fédéral ne peut pas se contenter de mettre un terme aux négociations institutionnelles avec l’Union européenne sans esquisser des perspectives d’avenir.

«Ce qui choque, au fond, c’est moins l’échec que l’incapacité du Conseil fédéral, des partis ainsi que des cantons à se projeter.»

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Roger Nordmann: C'est un mercredi noir

Débordant d'originalité, Roger Nordmann, du PS vaudois, siégeant au Conseil national depuis 2004, copie la fameuse phrase de Jean-Pascal Delamuraz du 6 décembre 1992: "C'est un dimanche noir" – verdict rendu lorsque le peuple suisse a refusé l'adhésion de la Suisse à l'Espace Économique Européen.

Conversation  Roger Nordmann@NordmannRoger

C'est un mercredi noir.

Image

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Aujourd'hui, presque 30 ans plus tard, nous savons que M. Delamuraz avait tort. Par son refus de l'EEE, la Suisse s'en est mieux tirée.

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Enterrement de l’accord-cadre: «Mercredi noir», «aveu de faillite» ou «meilleure issue»

par Gilles Martin - 20minutes.ch

[...]

«C’est un mercredi noir» a twitté mercredi le socialiste vaudois Roger Nordmann      ¨[...]  Pour son parti, «il est regrettable que le Conseil fédéral n’ait pas examiné sérieusement d’autres voies de négociations, [...]

Mais le PS va plus loin: [...]

La question des négociations d’adhésion ne doit pas être taboue», indique-t-il dans un communiqué.

A droite aussi, certains regrettent cette décision. «Une très mauvaise nouvelle pour la Suisse et une décision qui pose plus de questions qu’elle ne donne de réponses», résume le conseiller national PLR valaisan Philippe Nantermod. [...] Les vert'libéraux qualifient cette décision d’«aveu de faillite du Conseil fédéral» après avoir «tergiversé pendant des années sur le dossier européen sans direction ni ligne claire».

[...]

Souverainistes ravis

[...]

L’UDC se dit «heureuse» de l’abandon de l’accord-cadre. [...] «C’est une victoire pour la démocratie directe», [...]

Vers une initiative proeuropéenne?

Chez les pro-européens, en revanche «c’est avec effroi et consternation» que le Mouvement européen suisse a pris connaissance de l’abandonner d'un «accord clé». Il dit étudier le «lancement d’une initiative populaire visant à garantir l’intégration européenne de la Suisse». Selon son président Eric Nussbaumer, «l’isolement n’est pas tenable pour une Suisse profondément incrustée dans le tissu européen».

https://www.20min.ch/fr/story/mercredi-noir-aveu-de-faillite-ou-meilleure-issue-818466025385

Article suivi de 211 commentaires. Les plus appréciés:

Homo helveticus - 27.05.2021

Ça ne peut plus durer avec cette libre circulation. Lors de la votation sur les bilatérales nos autorités parlaient d’une immigration de 8000 à 10000 personnes par an. On voit le résultat. Il y en a chaque année 10 fois plus.

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Ben 55 - 27.05.2021

Super! Maintenant la Suisse pourra négocier en bilatéral d’égal à égal, sans pression de L’UE. Bilatéral veut dire bien pour les deux parties. Si l’UE se cabre, on le fera aussi! Le transport terrestre et la libre circulation des personnes profitent aussi à nos voisins, je dirais: surtout. L’UE sait très bien ses intérêts avec nous. Donc: cool, négocions d’égal a égal. Pas sous le diktat.

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L’accord-cadre est mort. Que pensez-vous de l’interruption des négociations ?

Le Conseil fédéral a mis fin aux négociations avec l’UE sur l’accord-cadre institutionnel.

par Sibilla Bondolfi

[...]

Source: https://www.swissinfo.ch/fre/l-accord-cadre-est-mort--que-pensez-vous-de-l-interruption-des-n%C3%A9gociations-/46654642

L'article nous dirige vers:  "Les commentaires ont été désactivés pour cet article. ...

C'est certainement plus prudent...

Albert Coroz

Guy Parmelin veut donner un nouvel élan aux discussions sur l’accord-cadre : « Je représente l’avis du Conseil fédéral et non celui de l’UDC »

Le président de la Confédération Guy Parmelin (61 ans, UDC) affirme qu'il ne cherche pas à faire un coup d'éclat lors de la rencontre prévue avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (62 ans) à Bruxelles. "Je ne vais pas jouer à Boris Johnson", a déclaré Guy Parmelin dans une interview au journal.

La situation de la Suisse n'est pas comparable au Brexit ou à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a déclaré M. Parmelin au journal dominical suisse romand "Le Matin Dimanche". La Suisse ne veut pas "se retirer d'un accord, mais trouver une solution pour le développer davantage".

Le ministre de l'Economie a également déclaré que le Conseil fédéral cherchait "depuis longtemps" des alternatives en cas d'échec sur l'accord-cadre. Son parti, l'UDC, ne veut pas d'accord-cadre, mais M. Parmelin a assuré qu'il représenterait l'avis du Conseil fédéral, «quelle qu'en soit l'issue».

M. Parmelin va rendre visite à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vendredi prochain à Bruxelles. La réunion au niveau présidentiel a pour but de donner une nouvelle impulsion aux discussions sur l'accord-cadre.

Le projet est sur la table depuis fin 2018. L'accord vise à réglementer l'adoption d'une nouvelle loi et le traitement des litiges. Aujourd'hui, le réseau de contrats comprend une vingtaine d'accords bilatéraux centraux et plus d'une centaine d'autres contrats.

Le gouvernement suisse n'a pas signé l'accord pour le moment en raison des questions ouvertes et de la résistance féroce au parlement. Jusqu'à présent, l'UE a catégoriquement exclu les renégociations. Cependant, elle était prête à fournir des informations plus précises.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Rappels :

Nomination de Christian Levrat à la tête de la Poste : il aurait obtenu le soutien de Parmelin et de Maurer

Le port du voile compatible avec le règlement vestimentaire de l’armée selon Parmelin: « Ce n’est pas un voile, c’est un foulard. »

Parmelin : « Refuser la nouvelle loi sur le renseignement c’est se rendre complice du terrorisme »

Attentat d’Orlando: L’UDC Parmelin critique la loi laxiste sur les armes aux USA mais pas l’islam

Parmelin prêt à se rendre à Bruxelles pour négocier l’accord-cadre

Le président de la Confédération et ses collègues du Conseil fédéral auraient l’intention d’intervenir directement dans les négociations pour l’accord-cadre avec l’Union européenne. L’UDC n’applaudit pas.

Face au manque de progrès dans les négociations, «le Conseil fédéral doit et veut encore analyser la situation et mener des discussions avec l’UE elle-même. Si nécessaire, je me rendrai bien sûr à Bruxelles», a confirmé le président de la Confédération Guy Parmelin à la SonntagsZeitung du jour.

(...)

20min.ch

Accord-cadre avec l’UE : pour l’Union syndicale suisse, la protection des salaires n’est pas garantie

Le chef économiste de l’Union syndicale suisse (USS), Daniel Lampart, lance en effet une alerte cinglante: «Ce qui se négocie actuellement ne garantira pas la protection des salaires. Or nous ne pouvons pas accepter un traité sans protection des salaires, fixés de manière indépendante.»

(...)

Un accord institutionnel avec Bruxelles contraindrait la Suisse à intégrer le droit européen de façon quasi automatique, dans les domaines déterminant les possibilités d’accès au marché unique.

(...)

24Heures.ch


Rappels :

Simonetta Sommaruga : La trahison de la démocratie suisse ?

Ambassadeur de l’UE: pas question de faire des exceptions pour la Suisse

Suisse : Une force hors UDC veut couler l’accord-cadre avec l’UE

Suisse : L’accord-cadre est nécessaire, rappelle l’UE

Suisse : Economiesuisse veut l’accord-cadre !

« L’accord-cadre avec l’Union européenne est une trahison, car il signifierait la fin de la démocratie directe en Suisse »

Un scandale: le Conseil fédéral fait à l’UE un cadeau de 1,302 milliard de francs d’argent des contribuables

Etude: L’Union Européenne nuit à l’économie suisse par le biais de mesures illégales. 200 mesures nocives recensées contre… 37 favorables.

Bruxelles fait du chantage à la Suisse et lie la reconnaissance de la bourse à l’accord-cadre.

Suisse : Une force hors UDC veut couler l’accord-cadre avec l’UE

Un groupe d’entrepreneurs fortunés sortent du bois pour dénoncer un «mauvais» contrat et proposent une solution de rechange.

(...)

Que reproche-t-il concrètement au texte en négociation? «Il met la Suisse dans un état de dépendance par rapport à l’UE et à la Cour européenne de justice. Notre pays doit payer des compensations s’il s’oppose à l’évolution du droit. Une superguillotine menace aussi constamment tous les accords si nous disons non à l’un d’eux. C’est totalement inacceptable.»

(...)

24heures.ch

Déclaration du groupe concernant l’accord-cadre institutionnel entre la Suisse et l’Union européenne

Le succès du Brexit montre de manière frappante à quel point le Conseil fédéral défend mal les intérêts de la Suisse à Bruxelles. L’accord obtenu par la Grande-Bretagne avec l’UE offre des avantages décisifs par rapport au projet d’accord-cadre institutionnel. Le groupe parlementaire UDC invite donc le Conseil fédéral à renvoyer le projet d’accord-cadre et à mettre fin aux négociations.

Annuler ce projet pour sauvegarder la souveraineté!

Le groupe UDC présente avec détermination les exigences suivantes au Conseil fédéral:

  • la Suisse doit suivre l’exemple de la Grande-Bretagne et mener des négociations avec assurance comme ce doit être le cas entre partenaires égaux en droits.
  • le présent projet d’accord-cadre institutionnel doit être renvoyé.
  • l’idée d’un accord-cadre institutionnel doit être immédiatement et définitivement abandonnée.
  • le Conseil fédéral a le devoir de respecter la Constitution fédérale et de sauvegarder l’indépendance de la Suisse et les droits du peuple.

Le Conseil fédéral doit suivre l’exemple de la Grande-Bretagne

L’accord Brexit entre la Grande-Bretagne et l’UE prouve qu’il est parfaitement possible de mener avec Bruxelles des négociations entre partenaires égaux en droits. Le premier ministre Boris Johnson a clairement fait comprendre à l’UE qu’il pouvait également envisager un échec des négociations. Le succès britannique dans ces négociations montre à l’évidence qu’il suffit d’agir avec assurance pour atteindre son objectif. Des années durant le Conseil fédéral a adopté une attitude de soumission face à l’UE – mais il n’a rien obtenu. Par rapport au projet d’accord-cadre institutionnel, l’accord de commerce et de coopération (TCA) conclu entre Londres et Bruxelles offre des avantages déterminants:

  • pas de reprise automatique (« dynamique ») de droit UE
  • pas de juges étrangers, pas de subordination à la Cour de justice UE (CJUE)
  • pas de libre circulation des personnes; gestion autonome de l’immigration, du marché du travail et de l’accès aux prestations sociales
  • pas de droits à payer pour accéder au marché
  • pas de traité-bâillon avec des clauses de guillotine

Annuler le projet – sauvegarder la souveraineté!

Le triomphe du Brexit prouve à l’évidence que la Suisse n’a pas besoin d’un accord-cadre meilleur: elle n’a pas besoin d’accord-cadre du tout! Les objectifs que s’est fixés le Conseil fédéral pour ces négociations (aides publiques, directive sur la citoyenneté européenne, protection des salaires) sont superficiels et ne changent rien au défaut fondamental de ce traité: la Suisse y perd son indépendance. Elle devrait reprendre automatiquement du droit UE et se subordonner à la Cour de justice UE. Bruxelles aurait toujours le dernier mot en cas de litige. Le souverain suisse serait évincé.

Repousser cette attaque contre les fondements de la Confédération

L’accord-cadre institutionnel constitue une attaque contre les fondements de la Confédération. Il viole l’article qui définit le but de la Constitution fédérale, à savoir la garantie de l’indépendance du pays et des droits du peuple. L’UDC invite avec insistance le Conseil fédéral à mettre fin à des négociations, qui équivalent à une trahison de la patrie, et à poursuivre sur la voie bilatérale sans sacrifier la souveraineté et la démocratie directe de la Suisse. L’exemple britannique lui indique la voie à suivre.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/declaration-du-groupe-concernant-laccord-cadre-institutionnel-entre-la-suisse-et-lunion-europeenne/

voir aussi:

Michaël Buffat – Annuler ce projet pour sauvegarder la souveraineté!

Michaël Buffat – Annuler ce projet pour sauvegarder la souveraineté!

Le succès du Brexit montre de manière frappante à quel point le Conseil fédéral défend mal les intérêts de la Suisse à Bruxelles. L'accord obtenu par la Grande-Bretagne avec l'UE offre des avantages décisifs par rapport au projet d'accord-cadre institutionnel.
Le groupe parlementaire UDC invite donc le Conseil fédéral à renvoyer le projet d'accord-cadre et à mettre fin aux négociation

 

Accord cadre : la prise de position du Conseil fédéral auprès de l’UE reste confidentielle

Autonomiesuisse lance une campagne en faveur d’un meilleur accord-cadre avec l’Union européenne (UE). Ce nouveau mouvement, initié par plusieurs entrepreneurs et représentants de l’économie, estime que l’actuel projet d’accord-cadre ferait perdre à la Suisse ses avantages concurrentiels.

 

 

«L’accord-cadre actuel met en péril le modèle de réussite suisse», écrit dans un communiqué de presse le mouvement qui dit militer pour une Suisse «ouverte au monde, performante, libre». Il s’exprime un jour après que la présidente de la Confédération a informé son homologue de la Commission européenne de la position de la Suisse sur cet accord-cadre. Une position décidée mercredi par le Conseil fédéral, mais gardée confidentielle.

[...]

20Min.ch

L’UDC invite le Conseil fédéral à la transparence

Il semble que le Conseil fédéral ait décidé de poursuivre les négociations sur l’accord-cadre institutionnel avec l’UE et qu’il ait donné à la secrétaire d’Etat Livia Leu un mandat de négociation comportant quelques précisions. L’UDC juge inacceptable que le Conseil fédéral refuse d’informer le peuple suisse sur le contenu de ce mandat. Elle exige que le gouvernement fasse preuve de transparence et qu’il refuse explicitement que la Suisse soit contrainte de reprendre du droit UE et de se subordonner à la juridiction UE.

Le projet d’accord-cadre institutionnel Suisse-UE connu à ce jour ferait perdre à la Suisse sa souveraineté, car elle serait contrainte de reprendre automatiquement du droit UE et de se soumettre à la juridiction UE. Portant atteinte à l’indépendance de la Suisse, ce traité viole la Constitution fédérale et les valeurs et principes essentiels du peuple suisse et de son économie. Pour toutes ces raisons, l’UDC s’oppose catégoriquement à cet accord. Elle invite le Conseil fédéral à bien faire comprendre à l’UE que la Suisse est certes intéressée à de bonnes relations sur un pied d’égalité avec l’UE, mais qu’elle ne peut pas signer un accord qui viole l’article définissant le but de la Constitution fédérale, donc qui garantit l’indépendance du pays et les droits du peuple.

Des cachotteries qui semblent servir à tromper le peuple

Depuis quelque temps les critiques fondamentales lancées contre cet accord se font de plus en plus insistantes: l’ancien conseiller fédéral Johann Schneider Ammann, le président du PDC Gerhard Pfister, mais aussi des dirigeants notables de l’économie mettent en garde contre une perte de l’indépendance nationale. L’attitude du Conseil fédéral est d’autant plus incompréhensible face à ces prises de position. Il semble que le gouvernement ait donné aujourd’hui un mandat de négociation à Livia Leu, négociatrice en chef avec l’UE, mais il refuse d’informer sur son contenu. On ne sait donc pas si le Conseil fédéral s’engage pour la sauvegarde de l’indépendance de la Suisse ou s’il cherche simplement à obtenir quelques améliorations concernant des points secondaires comme la directive sur la citoyenneté UE, la protection des salaires ou les aides publiques.

Ces cachotteries, dont on a du mal à imaginer qu’elles visent autre chose qu’à tromper le peuple, sont intolérables aux yeux de l’UDC. Cette dernière invite donc le Conseil fédéral à la transparence et à prendre un engagement clair et net en faveur de la souveraineté de notre pays.

source: https://www.udc.ch/actualites/articles/communiques-de-presse/ludc-invite-le-conseil-federal-a-la-transparence/

Suisse : L’accord-cadre est nécessaire, rappelle l’UE

Le nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Suisse, Petros Mavromichalis, rappelle samedi la volonté de Bruxelles de signer l’accord-cadre avec Berne. «Là où il y a une volonté, il y a un moyen», déclare-t-il, interrogé par le journal zurichois «Tages-Anzeiger».

«L’UE est prête à faire un pas, si le Conseil fédéral dit enfin clairement ce qu’il veut exactement», a souligné le diplomate en poste en Suisse depuis septembre. Berne et Bruxelles pourraient alors trouver une solution, «bien que l’UE ait déjà été très accommodante envers la Suisse dans de nombreux domaines».

[...]

20min.ch

Nos remerciements à Info

Suisse : Economiesuisse veut l’accord-cadre !

Le Conseil fédéral doit signer l'accord-cadre cette année encore, demande mardi la faîtière de l'économie, economiesuisse, lors de sa conférence de presse annuelle. La place économique suisse est sous pression, notamment à cause de l'initiative de limitation de l'UDC.

Cette initiative sonne le glas de la voie bilatérale. Mais les relations stables sont indispensables, estime economiesuisse. Le vote du 17 mai est le plus important de l'année. Et la faîtière s'est dite prête à mener une campagne de votation intense.

[...]

20min.ch

Ndlr. Notre analyse qui prévoyait cette prise de position et l'immense propagande à venir d'Economie suisse et des "think tank" "neutres", "indépendants", "progressistes",etc. et  financés  précisément, entre autres, par Economiesuisse! :
l'article, ici
https://lesobservateurs.ch/2020/01/26/la-democratie-en-danger-surpoids-politique-et-mediatique-des-minorites-agissantes-grand-patronat-et-propagande-de-masse/

L’UE veut faire payer davantage d’aide sociale à la Suisse. « Alain Berset s’est fait snober par Juncker. »

L’UE n’exige pas seulement un assouplissement des mesures d’accompagnement helvétiques. Elle réclame également des droits sociaux supplémentaires pour ses propres citoyens qui s’installent dans notre pays.

Cette nouvelle intervient après une semaine éprouvante pour les représentants suisses. Son chef négociateur, Roberto Balzaretti, a tiré le masque mardi à sa sortie des bâtiments de l’UE, se refusant à répondre à toute question. Quant au président de la Confédération, Alain Berset, il s’est fait snober vendredi par Jean-Claude Juncker lors de sa visite dans la capitale belge.

Ce qui est plus surprenant, c’est le deuxième point de divergence: le droit des citoyens de l’UE. Cela fait référence à une directive européenne visant à empêcher toute discrimination d’un citoyen de l’UE dans les pays membres. Elle prévoit notamment des droits en matière d’aide sociale et de regroupement familial. La Suisse s’est toujours opposée à reprendre cette directive de l’UE par crainte de devoir payer des centaines de millions, voire des milliards supplémentaires.

(...)

24heures.ch

Nos remerciements à Marie-France

 

Rappels :

Suisse-Union europénne: Cassis veut libérer 1,3 milliard pour l’UE

Malgré l’humiliation infligée par l’Union Européenne, le Conseil fédéral veut toujours verser 1,3 milliard de francs

Quand Jean-Claude Juncker vient relever les compteurs

La Suisse annonce une mesure de rétorsion contre l’UE. L’Union Européenne rétorque qu’elle veut un accord institutionnel.

Didier Burkhalter voulait verser les 1,3 milliard de francs exigés par l’UE sans contrepartie!

Malgré 1,3 milliard offert à l’Union Européenne, la Suisse est placée sur la liste « grise » des paradis fiscaux

Un scandale: le Conseil fédéral fait à l’UE un cadeau de 1,302 milliard de francs d’argent des contribuables

Micheline Calmy-Rey explique pourquoi la Suisse devrait intégrer l'UE

 

Sondage : Les Suisses favorables à un accord-cadre avec l’UE

D'après l'enquête réalisée en ligne et publiée mercredi par la RTS, 59% des électeurs se déclarent favorables à un accord-cadre avec l'UE, alors que 38% s'y opposent.

Le soutien est particulièrement marqué dans le camp socialiste (86%), chez les Verts (79%) et les Vert'libéraux (82%). Côté PDC (75%), PLR (75%) et PBD (64%), le oui est également clair mais moins massif.

(...)

20 Minutes.ch

 

Nos remerciements à Josée-Christine Lavanchy-Trépey

Union Européenne: Roberto Balzaretti veut convaincre les Suisses de l’intérêt de l’accord-cadre porté par Ignazio Cassis.

Alors que l’ancien conseiller fédéral Burkhalter faisait de la discrétion une condition sine qua non des négociations avec l’UE, le nouveau secrétaire d’État aux affaires européennes prend le pari inverse.

L’objectif du nouveau négociateur en chef avec l’UE est clair: rétablir la confiance et convaincre. Il parle ainsi d’un changement de paradigme. «Dans le passé, il y avait d'abord des consultations et des négociations secrètes, puis les résultats étaient publiés.

Et de prendre l’exemple de l’accord institutionnel, désormais porté par Ignazio Cassis. «Nous avons commencé à expliquer ce que nous voulons atteindre et nous continuerons à le faire.»

(...)

Source et article complet

Accord-cadre avec l’UE: le Conseil fédéral accepte que l’UE légifère en Suisse

Communiqué de presse UDC du 5 mars 2018

L'extension du mandat de négociation sur un accord-cadre institutionnel avec l'UE annoncée aujourd'hui confirme que le Conseil fédéral entend franchir dans la précipitation une nouvelle étape dans la mauvaise direction. La majorité du gouvernement veut toujours accepter que l'UE légifère désormais en Suisse. Ces ministres renoncent ainsi à une caractéristique essentielle de la Suisse, c'est-à-dire au droit inaliénable des citoyennes et des citoyens de décider définitivement des règles et des lois dans le cadre de la démocratie directe.

S'il en va selon le Conseil fédéral, la Suisse devrait accepter automatiquement du droit UE dans un plus grand nombre de domaines que prévu initialement sans que le peuple et les cantons n'aient un mot à dire. Concernant le marché de l'électricité, par exemple, le gouvernement est prêt à reprendre les règles UE et à créer de nouvelles instances de surveillance. Là encore, le Conseil fédéral sacrifie les structures fédéralistes qui ont fait la force de la Suisse. Il délègue de fait le droit de vote des Suissesses et des Suisses à Bruxelles. A quoi sert-il de pouvoir voter si on est sous la menace de sanctions ou de résiliations d'accords? En votant avec le couteau sur la gorge, le citoyen n'est évidemment plus libre de décider (voir aussi l'accord de Schengen et le droit suisse des armes).

L'interprétation des lois reprises automatiquement par la Suisse et leur application seraient surveillées par des tribunaux arbitraux. Là encore un exercice alibi, puisque ces tribunaux arbitraux seraient finalement tout de même liés aux jugements de la Cour de justice UE et que l'UE se réserve le droit de prendre des sanctions contre la Suisse en cas de désaccord. La Suisse abandonnerait ainsi les nombreux avantages que lui offre sa position en dehors de l'UE. Le traité de soumission qu'envisage de conclure le Conseil fédéral sonnerait le glas d'une Suisse indépendante et autodéterminée. Et le pire, c'est que cet accord-cadre ne répond à aucune nécessité économique et ne justifie donc absolument pas le sacrifie de la souveraineté nationale.

Les seuls profiteurs de cet accord seraient les politiciens et les fonctionnaires qui pourraient s'adonner aux joies du tourisme conférencier, se profiler comme interlocuteurs de l'UE et appliquer leurs décisions sans avoir à rendre des comptes aux citoyennes et citoyens concernés. Les citoyens, les cantons et les communes supporteraient les conséquences de ces agissements. Est-il possible que certains conseillers fédéraux et leurs fonctionnaires dirigeants aient fait des promesses précipitées et irréfléchies à Bruxelles? Voilà qui expliquerait la hâte aussi soudaine qu'injustifiée manifestée par le Conseil fédéral.

L'UDC invite une fois de plus le Conseil fédéral à stopper enfin les négociations sur un accord-cadre avec l'UE. Parallèlement, l'initiative UDC pour la limitation de l'immigration vise à redonner à la Suisse les moyens de gérer à nouveau de manière autonome l'immigration sur son territoire.

Pour Burkhalter «Blocher met en péril le bilatéralisme»

Le stratège UDC et ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a lancé vendredi une campagne contre ce projet d'accord. Son comité contre une «adhésion insidieuse à l'UE» craint avant tout la reprise automatique de la législation européenne et la prévalence du droit européen sur le droit suisse.

Didier Burkhalter défend, lui, le principe d'un accord-cadre institutionnel. «Si nous avons accès au marché européen, nous ne pouvons pas utiliser notre propre législation, il faut les mêmes règles pour tous», relève-t-il. Et si celles-ci changent, il faut alors aussi adapter les lois suisses. «En combattant cet accord, Christoph Blocher met en péril le bilatéralisme».

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