Economiesuisse représente de moins en moins les PME suisses mais davantage les entreprises internationales.

L'organisation de tutelle économique donne la priorité aux intérêts des entreprises actives au niveau mondial dans les secteurs pharmaceutique et financier. Les associations de PME insatisfaites s'en détournent donc de plus en plus.

Il y a quelques semaines, Hans-Ulrich Bigler, directeur de l'Association suisse du commerce (SGV), et Monika Rühl, directrice d'Economiesuisse, ont eu une violente dispute au sujet de l'initiative sur la responsabilité des entreprises. Il s'est avéré que le conflit ne se limitait pas à des animosités personnelles entre les hauts fonctionnaires des deux associations. Au contraire, certaines parties de l'économie des PME à vocation nationale se détournent de l'organisation faîtière économique parce qu'elles ne se voient plus représentées par elle. Avec Auto Schweiz, Swiss Retail et Avenergy, l'ancienne association pétrolière, pas moins de trois associations de PME ont mis fin à leur adhésion à Economiesuisse au cours des dernières semaines et des derniers mois, selon une étude de la NZZ.

Les trois associations sont des acteurs influents de l'économie organisée : Auto Schweiz représente les intérêts des importateurs de voitures avec un total de 4000 concessionnaires de marques, dont Amag. Swiss Retail regroupe les intérêts des détaillants suisses, à l'exception de Migros et de Coop. Les entreprises, dont de grandes chaînes comme Aldi, Lidl, Manor et Ikea, ont un chiffre d'affaires annuel de 19 milliards de francs suisses et fournissent au total 46 000 emplois. Enfin, Avenergy représente les intérêts des importateurs et des fournisseurs de combustibles fossiles, y compris les exploitants de stations-service.

Industrie pharmaceutique et financière privilégiée
Les trois associations mettent fin à leur coopération avec Economiesuisse parce qu'elles ne considèrent pas l'organisation faîtière comme un défenseur de leurs propres intérêts. "Nous avons constaté que les intérêts des transports privés motorisés ne figurent pas en tête de liste des priorités comme ceux de l'industrie pharmaceutique et financière", déclare Andreas Burgener, directeur d'Auto Schweiz. C'est pourquoi les conséquences ont été tirées. La décision de départ a été approuvée par les membres.

L'adhésion d'Auto Schweiz à Economiesuisse a longtemps été controversée. Le débat sur la législation en matière de CO2 a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Economiesuisse veut rendre le trafic motorisé plus responsable et fait campagne pour l'introduction d'une taxe sur le CO2 sur l'essence et le diesel, comme c'est déjà le cas pour les carburants tels que le mazout et le gaz. L'organisation faîtière franchit ainsi une ligne rouge pour les concessionnaires automobiles. "Nous n'avions plus le sentiment d'être représentés par Economiesuisse dans cette présentation centrale", résume le responsable de l'association, Burgener.

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(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Nzz.ch

 


Comme on s'en doutait depuis longtemps, la fameuse organisation Economiesuisse que nos médias nous vendent sans cesse pour s'opposer aux initiatives UDC ne représente plus la défense de l'économie de notre pays mais bien celle des entreprises internationales qui se fichent des conséquences pour la Suisse.

Rappels :

Suisse : Economiesuisse veut l’accord-cadre !

Suisse : Un spot contre l’initiative sur les juges étrangers d’Economiesuisse (Vidéo)

Economiesuisse veut plus d’Europe

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Le Conseil fédéral doit signer l'accord-cadre cette année encore, demande mardi la faîtière de l'économie, economiesuisse, lors de sa conférence de presse annuelle. La place économique suisse est sous pression, notamment à cause de l'initiative de limitation de l'UDC.

Cette initiative sonne le glas de la voie bilatérale. Mais les relations stables sont indispensables, estime economiesuisse. Le vote du 17 mai est le plus important de l'année. Et la faîtière s'est dite prête à mener une campagne de votation intense.

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20min.ch

Ndlr. Notre analyse qui prévoyait cette prise de position et l'immense propagande à venir d'Economie suisse et des "think tank" "neutres", "indépendants", "progressistes",etc. et  financés  précisément, entre autres, par Economiesuisse! :
l'article, ici
https://lesobservateurs.ch/2020/01/26/la-democratie-en-danger-surpoids-politique-et-mediatique-des-minorites-agissantes-grand-patronat-et-propagande-de-masse/

Suisse : Un spot contre l’initiative sur les juges étrangers d’Economiesuisse (Vidéo)

Les Suisses voteront sur l'initiative de l'UDC sur les juges étrangers le 25 novembre prochain. Mais la campagne démarre déjà cet été. En effet, ses opposants viennent de publier un spot pour dénoncer le texte.

 

 

Le clip, signé par le réalisateur alémanique Martin Guggisberg, doit être diffusé dès ce mardi soir dans les cinémas open-Air de toute la Suisse. Il a été financé par Economiesuisse, selon le Blick.

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Source et article complet

Nos remerciements à Wilhelm's Back

9 février: economiesuisse veut une « clause de protection »

Pour mettre en oeuvre l'initiative contre l'immigration de masse, le président d'economiesuisse, Heinz Karrer, propose d'instaurer une clause de protection.

La clause de protection agirait de manière temporaire et serait utilisée dans certaines situations uniquement. Elle pourrait constituer une piste de réflexion, au niveau des débats qui ont suivi le 9 février. L'idée présente l'avantage de ne pas mettre à mal le principe de la libre circulation, a indiqué ce dimanche 5 janvier Heinz Karrer dans une interview accordée à la NZZ am Sonntag.

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