Sondage : Les Suisses favorables à un accord-cadre avec l’UE

D'après l'enquête réalisée en ligne et publiée mercredi par la RTS, 59% des électeurs se déclarent favorables à un accord-cadre avec l'UE, alors que 38% s'y opposent.

Le soutien est particulièrement marqué dans le camp socialiste (86%), chez les Verts (79%) et les Vert'libéraux (82%). Côté PDC (75%), PLR (75%) et PBD (64%), le oui est également clair mais moins massif.

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20 Minutes.ch

 

Nos remerciements à Josée-Christine Lavanchy-Trépey

La Suisse veut un accord de libre-échange avec Londres dès le Brexit

Le ministre suisse de l'Economie veut conclure un accord de libre-échange avec le Royaume-Uni dès l'entrée en vigueur du Brexit et le départ de ce pays de l'Union européenne, rapporte dimanche le journal suisse Blick.

"Mon objectif est clair. Il ne doit pas se passer un jour, après la sortie de la Grande-Bretagne (de l'UE), sans un nouveau règlement en vigueur", déclare Johann Schneider-Ammann. "Il doit être au moins aussi bon" que le présent accord, poursuit le ministre dans cet entretien.

Le quotidien rappelle que lors du récent Forum économique de Davos, le ministre britannique du commerce Liam Fox s'était dit très intéressé par un accord avec la Suisse.

Toutefois, le gouvernement britannique n'est pas autorisé à négocier de nouveaux accords commerciaux tant que le Royaume-Uni reste membre de l'UE. Les négociations du Brexit avec Bruxelles pourraient durer jusqu'en 2019.

Le ministre suisse suggère malgré tout d'organiser des discussions entre Londres et Berne "en arrière-plan et en parallèle aux discussions de sortie" de l'UE.

"Je serais personnellement très heureux si nous étions l'un des premiers pays à conclure un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne post-Brexit", ajoute M. Schneider-Ammann.

Interrogé sur les relations avec la nouvelle administration américaine du président Donald Trump, le ministre se veut prudent.

"Nous attendons de voir ce qui va se passer avec l'accord de libre-échange transatlantique TTIP entre l'UE et les Etats-Unis", dit-il. En cas de succès, la Suisse pourrait rejoindre l'accord.

Mais le président Trump a à plusieurs reprises exprimé ses réticences à l'égard des accords de libre-échange.

Source Via le Facebook du PNS

Suisse: Une commission du National refuse de lier accord de réadmission et visas car contraire à Schengen

Actuellement, la suppression du visa peut être imposée par l'Union européenne avant même la conclusion d'un accord de réadmission entre Berne et le pays concerné, critique la conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC/GE). Et de pointer du doigt le risque que la Suisse doive admettre sur son sol des personnes qu'elle n'est pas sûre de pouvoir renvoyer au terme légal de leur séjour.

La majorité de la commission se dit consciente du problème mais il n'est pas question pour elle de remettre en cause les accords de Schengen. Une acceptation de l'initiative contraindrait la Suisse à les dénoncer faute de les appliquer.

La conclusion d'accords de réadmission avec des pays qui ne sont pas démocratiques et dans lesquels on constate des violations des droits de l'homme pourrait en outre être mal interprétée sur le plan politique, fait valoir la commission.

Source

 

 

Pourquoi le lobby de la recherche veut-il l’accord sur la Croatie?

Par Felix Müri  conseiller national UDC (LU)

Ledit "Protocole sur la Croatie" sera débattu en Suisse dans les mois à venir. Il s'agit de l'extension de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l'UE à la Croatie, nouveau membre de l'UE. Depuis que la Constitution fédérale comporte une disposition exigeant que la Suisse gère de manière autonome l'immigration sur son territoire, ce protocole ne peut pas être signé, car il viole cette même Constitution. C'est du moins ainsi que le Conseil fédéral argumentait jusqu'ici. Mais quel rapport y a-t-il entre cet accord et la politique de la recherche scientifique? Après l'acceptation de l'initiative populaire contre l'immigration de masse, Bruxelles a mis la Suisse sous pression en la menaçant de suspendre la coopération scientifique. Et le lobby de la recherche participe joyeusement à ce petit jeu malsain pour pouvoir lui aussi puiser dans ces milliards d'euros d'argent des contribuables.

Le Conseil fédéral a donc décidé de faire passer le protocole sur la Croatie par un coup de force au Parlement. Après l'acceptation de l'initiative contre l'immigration de masse il avait encore argumenté que cette extension de la libre circulation des personnes à la Croatie était contraire à la Constitution, donc impossible.

L'UE fait pression par le biais de la recherche
Dans le poker qui se joue entre la Berne fédérale et Bruxelles, l'UE avait, juste après l'acceptation de l'initiative, lié de manière totalement arbitraire la poursuite de la coopération dans le cadre du programme de recherche Horizon 2020 à la poursuite intégrale de la libre circulation des personnes. Ces menaces ont eu l'effet escompté. Il n'existe cependant aucun lien formel entre ces deux dossiers, si bien que même des pays sans libre circulation des personnes avec l'UE peuvent pleinement participer à ce programme de recherche. Quant au lobby suisse de la recherche, il a poussé de hauts cris et annoncé la fin de la recherche scientifique en Suisse si notre pays était coupé du programme de recherche UE. Il faut noter à ce propos que la recherche suisse est parfaitement en réseau au niveau mondial et qu'elle a atteint un degré très élevé par ses propres forces. Des scientifiques suisses participent à de nombreux programmes européens et internationaux en dehors d'Horizon 2020 et continueront de le faire.

De l'argent des contribuables par milliards
Personne ne refuse de l'argent de l'Etat pour son domaine politique, sa branche ou son groupe. Il est donc compréhensible que le lobby de la recherche tienne absolument à participer au programme-cadre de recherche UE Horizon 2020. Il y a à la clé beaucoup d'argent qui, via la bureaucratie UE, revient en Suisse. On peut cependant relever à ce propos deux aspects problématiques: premièrement, plus d'argent ne signifie pas forcément meilleure recherche; deuxièmement, il est inquiétant que le lobby de la recherche permette que l'on abuse de lui pour atteindre des objectifs politiques par le biais d'une violation crasse de la Constitution fédérale. Face à une UE qui fait pression sur la Suisse à la suite d'une décision démocratique parfaitement légitime, il est incompréhensible pour moi qu'un groupe ou des personnes dont les intérêts particuliers sont touchés ne contribuent pas à défendre le pays contre pareils chantages. Au lieu d'être ouvert de manière pragmatique et créative à de nouvelles solutions, ce lobby s'accroche avec acharnement aux subventions via Bruxelles en prétextant des clichés du genre "coopération scientifique internationale" ou "avenir de la recherche scientifique suisse". Au lieu d'admettre honnêtement qu'on veut tout simplement plus d'argent des contribuables pour réaliser ses propres projets.

Quel genre de recherches?
En observant les dépenses suisses pour la recherche, on constate que c'est avant tout l'économie privée qui investit beaucoup d'argent dans la recherche et le développement. Et c'est très bien ainsi. Ce mode de financement garantit que l'argent de la recherche soit effectivement utile à la société et à l'économie. Il n'en est pas ainsi des programmes de recherche de l'UE où les activités des scientifiques sont télécommandées en fonction de motivations politiques. Au moins 60% des fonds dont dispose le programme Horizon 2020 sont placés sous le slogan politique à la mode de "développement durable", dont 35% pour la protection du climat. Ainsi, des milliards d'euros sont engagés sous des titres aussi vagues qu’"énergies renouvelables", "protection du climat", "exploitation durable de ressources", économie agricole et sylvicole durable", "éco-investissements", "transports ménageant l'environnement" ou encore "systèmes de santé et sociaux durables". Il va de soi que toutes ces recherches visent aussi à appliquer systématiquement le principe de l'égalité des chances. Pour moi, il ne s'agit pas là d'une recherche scientifique libre et indépendante.

Editorial UDC du 10 avril 2016

Europe : libre circulation des Turcs grâce à l’accord sur les migrants

...] Demandez à un Turc ce qui motive son intérêt pour l’Union européenne, il vous répondra d’abord et avant tout «libre circulation». Autrement dit, être européen, c’est pour la grande majorité des Turcs, avoir le «droit de circuler librement» en Europe. Et grâce à l’accord UE-réfugiés, ils vont peut-être pouvoir réaliser ce rêve dans quelques semaines au contraire des migrants syriens, afghans, irakiens, africains et autres qui reflueront vers la Turquie.

Pour les Turcs, ce rêve s’est heurté pendant des décennies aux longues files d’attente devant les portes des consulats européens pour l’obtention aléatoire d’un visa. Il manquait toujours quelque chose dans le dossier: une garantie, une photo, un papier… Excédés, des professeurs renommés, des artistes, des Turcs renonçaient à venir en Europe –où environ 4 millions d’entre eux vivaient déjà à la fin 2010– plutôt que de passer par les fourches caudines humiliantes des services consulaires. [...]

Or grâce à l’accord sur les réfugiés conclu le 18 mars par l’UE avec la Turquie, et qui doit entrer en vigueur ce 4 avril, le rêve des Turcs, se rendre en Europe sans avoir besoin de demander de visa, pourrait devenir réalité dans quelques semaines. Car la libre circulation des Turcs est l’un des «prix à payer» demandé par la Turquie à l’UE pour l’application de cet «accord de la honte», ainsi qu’Amnesty International le qualifie.

On connaît bien deux des lignes de la «facture» acceptée par Bruxelles: 6 milliards d’ici 2018 pour l’accueil et l’entretien des réfugiés sur le sol turc et la reprise des négociations d’adhésion (laquelle est pourtant de moins en moins probable dans la configuration actuelle de l’Union européenne à vingt-huit, ce que tout le monde sait mais personne ne dit).

Mais on parle beaucoup moins du «troisième prix à payer»: la levée de l’obligation de visa imposée aux ressortissants turcs désirant voyager sur le territoire de l’UE. Si les négociateurs turcs obtiennent son application en juin, comme cela est prévu, n’importe quel Turc pourvu d’un passeport biométrique pourra se rendre librement en Europe pour un maximum de trois mois. Ce qui vaudra au pouvoir turc et au président Erdogan un énorme satisfecit populaire bien au-delà du camp islamo-conservateur. [...]

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L’accord-cadre avec l’UE détruirait la formation professionnelle suisse

Par Felix Müri, conseiller national lucernois

Le Conseil fédéral projette de conclure un accord-cadre sur le rattachement de la Suisse aux institutions de l'UE. Ce traité permettrait à Bruxelles d'ouvrir des procédures judiciaires contre la Suisse. Les conséquences en seraient fatales, notamment pour notre système de formation professionnelle qui a fait ses preuves. La Suisse pourrait en effet être contrainte de reconnaître des diplômes professionnels de pays membres de l'UE, ce qu'elle refuse aujourd'hui parce que ces filières sont plus courtes et comportent moins de formation pratique que l'apprentissage professionnel suisse.

Actuellement, la Suisse et la France se disputent concernant la reconnaissance de diplômes professionnels.  Notre voisine reproche à la Suisse de ne pas reconnaître suffisamment de diplômes professionnels et de violer ainsi l'accord de libre circulation des personnes. Quelle ironie quand on sait à quel point les pays de l'UE se moquent des traités internationaux (par ex., accord de Schengen, le traité de Maastricht concernant les déficits publics, etc.)! Les autorités suisses adoptent le point de vue parfaitement compréhensible que les formations professionnelles françaises concernées par ce litige sont trop courtes et trop théoriques. Pour protéger les clients, mais aussi dans l'intérêt de la sécurité, elles refusent donc de mettre ces diplômes sur pied d'égalité avec la formation professionnelle suisse axée, avant tout sur la pratique.

C'est la pratique qui compte en Suisse
L'UE, en revanche, multiplie les beaux diplômes et titres et exige une équivalence alors que celle-ci n'existe pas. Aujourd'hui, la Suisse peut encore agir de manière autonome. En revanche, si elle conclut un accord-cadre sur le rattachement institutionnel à l'UE, cette dernière pourra la traîner devant la Cour de justice UE. Résultat: notre système fort et efficace de formation professionnelle serait nivelé par le bas et, finalement, détruit.

Alignement sur un mauvais système
Visé par le Conseil fédéral, le rattachement politique et institutionnel de la Suisse à l'UE par le biais d'un nouvel accord-cadre aurait pour effet l'adaptation de la solide formation professionnelle suisse au système inefficace de l'UE. Cet alignement pourrait être exigé par la Cour de justice UE. La formation professionnelle est aujourd'hui peu ancrée dans de nombreux pays membres de l'UE. Il est dès lors normal que ces diplômes professionnels ne puissent être reconnus tels quels par la Suisse. La qualité de notre système a son prix, mais, en contrepartie, la Suisse ne souffre pas d'un chômage élevé des jeunes. En Suisse, la qualité de la formation compte plus que les beaux titres universitaires. Cela changerait forcément avec l'égalitarisme aveugle qu'imposerait un accord-cadre institutionnel. Le souci de protéger notre formation professionnelle, dont la qualité exceptionnelle est incontestable, est donc une raison de plus de s'opposer à la conclusion d'un accord-cadre rattachant la Suisse aux institutions de l'UE.

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UE: Accord sur la répartition volontaire des migrants sur deux ans

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont mis d'accord sur un mécanisme de répartition volontaire de migrants, a confié vendredi matin la chancelière allemande Angela Merkel. Les Etats membres accueilleraient ainsi 60'000 demandeurs d'asile en deux ans.

Le texte stipule que les dirigeants de l'UE «donnent leur accord à la relocalisation sur deux ans de 40'000 personnes arrivées en Italie et en Grèce et ayant besoin d'une protection provisoire, et à la réinstallation de 20'000 réfugiés» de plus. Il n'impose aucune obligation, mais la formule vaut engagement contraignant, a-t-on expliqué de source européenne.

 

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ND Ch. H. A noter que rien n'est dit au-delà de ces 2 ans. Encore une fois, l'UE démontre qu'elle ne maîtrise absolument rien, que chaque pays essaie de s'extraire de ces contraintes et que cette Union crée un appel d'air criminel contre les autochtones.