La Ville de Lausanne arrose la presse locale avec l’argent des contribuables pour s’opposer à Blocher : 170’000 francs pour le journal «Lausanne Cités»

Et tout cela, sans que le citoyen n'ait jamais eu son mot à dire... la malhonnêteté de gauche dans toute sa splendeur.

A relever la tournure de l'article qui cherche à dédouaner l'utilisation honteuse des deniers publics prétendant que ce journal ne sera "aucunement impacté par l'idéologie socialiste". Mais oui, bien sûr...

Enfin, pour Jean-Marie Fleury, éditeur de Lausanne Cités, être financé par le biais de la gauche (mais pas avec l'argent de cette idéologie, rassurez-vous), ce n'est tout à coup plus un problème pour la "neutralité éditoriale".

Puisque ce n'est pas Blocher, le méchant populiste, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. On est rassuré.

Voici d'ailleurs un exemple d'impartialité de ce journal qui court donner la parole à Pascal Gemperli au sujet de l'affaire Tariq Ramadan, les pauvres musulmans étant "désemparés" selon Lausanne Cités.

Et les victimes?

 

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L'hebdomadaire qui avait été convoité par Christophe Blocher sera finalement soutenu par la municipalité lausannoise.

«Un montant forfaitaire de 170'000 francs sera nécessaire» et le partenariat avec «Lausanne Cités» est prévu sur 5 ans. Par ailleurs, un montant de 70'000 francs sera dédié à l'aide à la presse pour des achats d'annonces dans les médias papier couvrant l'actualité lausannoise.

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La perspective de voir le leader de l'UDC arriver dans la presse romande avait suscité le tollé, en particulier à gauche.

Source et article complet

Nos remerciements à Daniel Brand

Suisse: Manifestation contre Blocher dans le Jura

Une cinquantaine de personnes ont manifesté bruyamment mercredi soir à Glovelier (JU) contre la venue de Christoph Blocher. L'ancien conseiller fédéral était invité par l'UDC Jura pour une conférence publique. Son exposé n'a pas été perturbé.

Regroupés derrière une banderole avec l'inscription «Blocher les milliards de l'arrogance», les manifestants ont sifflé et hué les sympathisants de l'UDC qui venaient assister à la conférence. La situation a failli dégénérer lorsque le conseiller de ville UDC de Delémont Dominique Baettig a reçu un caillou à la tête.

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Source et article complet

 

Il y a 10 ans, Yvan Perrin était témoin du coup d’Etat contre Blocher. Interview

Ci-dessus, Widmer-Schlumpf embrassée par un socialiste lors de l'éjection de Blocher

Il y a 10 ans, Yvan Perrin se sentait bien seul, orphelin de ce conseiller fédéral qui lui avait tant appris. Alors vice-président de l’UDC, il nous livre son analyse après la non-réélection de Christoph Blocher en décembre 2007.

Vidéo de l'interview d'Yvan Perrin ICI

Zurich: Les jeunes socialistes bloquent l’accès à la maison de la fille de Blocher « Faisons un doigt d’honneur aux super-riches »

Un groupe des Jeunesses Socialistes (JuSo) a planté mardi sa tente devant le domicile de Magdalena Martullo-Blocher à Meilen (ZH). Les manifestants bloquent l'accès à la maison de la conseillère nationale et directrice générale d'Ems-Chemie, comme le rapporte 20 Minuten .

Cette action doit servir de lancement à l'initiative des 99% que les JuSo lancent officiellement ce mardi. Avec comme sous-titre: «Faisons un doigt d'honneur aux super-riches».

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Source

Rappels:

La socialiste Calmy-Rey s'offre un appartement à 3 millions de francs

La socialiste Calmy-Rey est membre du Conseil d'administration de l'International Crisis Group financé par le milliardaire Soros

Cesla Amarelle, petite-fille d'un banquier, propriétaire de journaux, et fille d'un radiologue et d'une directrice de soins

 

Entretien avec Blocher: « Le grogne monte parmi le peuple. Des gens en colère viennent à moi et disent qu’il faut mettre le feu au Palais fédéral. »

Christian Hofer: Voici le cadeau de fin d'année de notre traductrice Schwarze Rose: l'analyse sur la situation en Suisse par Monsieur Blocher.

Comme on le constate ici, Blocher est très loin d'être un extrémiste mais tous les médias ont entériné cette image mensongère afin de propulser le PS et autre PDC comme étant des partis "raisonnables" pour qui il fallait voter afin de "s'opposer au populisme".

Nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce très chargée.

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Le Blick: M. Blocher, la campagne pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) a frappé un grand coup - et a lancé l'initiative pour la résiliation de la libre circulation des personnes. Avez-vous conseillé?

- Christoph Blocher: Non, je ne suis pas là-bas pour conseils. L'UDC a un calendrier légèrement différent.

Vous sentez-vous floué en tant que fondateur de l'Asin?

- Je suis impatient que l'Asin soit une organisation indépendante. J'étais le président fondateur. L'Asin est une organisation de combat pour l'indépendance, car on ne peut pas faire confiance aux partis sur ce sujet. Par conséquent, l'ASIN doit agir de façon indépendante. Et il le fait maintenant.

Est-ce que l'UDC va soutenir l'Asin?

- La décision doit être prise en temps voulu. A présent, le Parlement a décidé de tolérer l'immigration de masse et de ne pas appliquer la Constitution.

A partir du 9 février 2017, le Conseil fédéral est donc obligé d'adopter un règlement qui met en œuvre le mandat constitutionnel. S'il ne le fait pas, la libre circulation des personnes serait résiliée comme l'a annoncé à plusieurs reprises le Conseil fédéral. S'il échoue également, les citoyens doivent agir. A ce moment-là, à mon avis, l'initiative pousse à mettre fin à la libre circulation des personnes. Il  faut que l'UDC décide à ce moment-là.

Au lieu de se plaindre sur la mise en œuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, l'UDC pourrait à présent aussi saisir le référendum contre la loi.

- Cela ne réduit pas l'immigration. Je suis pour une renonciation. Cependant, l'UDC doit encore prendre une décision.

Pourquoi votre veto?

- Le Parlement a adopté une solution nulle. Mais un référendum victorieux apporterait - en l'état actuel - également une solution zéro. Et après? Le Conseil fédéral s'est affilié à cette solution nulle au sein du parlement. Celui qui avance à genoux devant l'UE est incapable d'accomplir la volonté du peuple.

C'est une insinuation. Le Conseil fédéral devrait revenir sur sa proposition de clause de sauvegarde unilatérale. Et vous avez votre quota et votre plafonnement.

- Cela, il pourrait le faire automatiquement. Selon la Constitution, il est même obligé de le faire. Il ne le fait pas aujourd'hui, et il ne le fera pas demain non plus. Il a abandonné sa proposition au Parlement.

De toute façon, il y a un autre vote sur l'immigration. Le Conseil fédéral présentera la contre-proposition à l'initiative Rasa mercredi. À quoi faut-il s'attendre? 

- Moyennant une certaine réserve à l'égard des traités bilatéraux ou en général le droit international, le Conseil fédéral veut porter atteinte à l'article constitutionnel. Le droit international - droit communautaire - est placé au-dessus de la Constitution suisse et les citoyens sont désemparés. Une énormité que ne connaît aucun autre pays.

Par conséquent, une votation de base va avoir lieu: La libre de circulation des personnes - oui ou non? Si le Conseil fédéral gagne ce vote, allez-vous respecter la volonté du peuple et laisser l'initiative de résiliation disparaître?

- Bien sûr que non. A ce moment-là, l'initiative de résiliation est nécessaire plus que jamais. Dans le cas où le traité de la libre-circulation des personnes, en tant que loi internationale, est au-dessus de tout, il doit être éliminé de toute façon.

Et dans le cas où l'UDC gagne la votation Rasa?

- A ce moment-là, l'article actuel sur l'immigration s'applique. Mais si le Conseil fédéral et le Parlement ne l'appliquent pas - par crainte de l'UE -, cela nécessite l'initiative de résiliation. A ce moment-là, vous ne pouvez plus suivre l'UE. Sur cette question, nous avons perdu la confiance dans le Conseil fédéral et le parlement. C'est un coup d'état en cours qui enlève le pouvoir au peuple.

A ce moment-là, y aura-t-il deux votations fondamentales?

- Probablement. Il s'agit de l'indépendance de la Suisse, de l'application de la démocratie directe et de limiter l'immigration de masse.

Vous avez été rattrapé par la réalité. En 2016, il n'y a plus 80'000 personnes mais 60'000 personnes qui ont immigré en Suisse.

- Pfui! Dans les temps actuels, 60'000 personnes - cela n'est pas supportable pour la Suisse. Les gens sont partout licenciés et malgré ceci on recrute à l'étranger. A cela s'ajoute tout le domaine de l'asile. (...)

Quelle sera l’influence de la primauté du chômage adoptée par le Parlement ?

- Zéro. En outre, tous les citoyens de l'UE peuvent venir, s'enregistrer et bénéficier. Supposons que je voudrais absolument pour mon entreprise un étranger, je peux lui dire: Viens en Suisse et annonce-toi à l'Office régional de placement (ORP)! De cette façon, l'ORP pourra te recommander à moi! Mais pour être totalement honnête: Personne ne croit ce conte de fées, qu'avec cette décision de "non mise en œuvre", on aura un seul étranger en moins venant en Suisse. Je dirais même le contraire.

(...)

En mars, un rassemblement "contre le mépris de la volonté populaire" se tiendra devant le Palais fédéral. Est-ce que l'UDC devrait y participer?

- Je ne sais pas. Lorsque le mouvement provient de la population, c'est déjà une bonne chose. Espérons que cela aide.

 Votre base n'a ni de culture ni de tradition pour les manifestations. 

- Nous sommes un parti libéral-conservateur. Prendre les rues n'est pas notre moyen principal. L'UDC a des représentants forts à tous les niveaux de l'Etat. Mais de toute évidence, le socialisme cultive davantage la culture de la manifestation. Lors de l'accord de l'EEE, il y avait aussi des rassemblements. A présent, cela bouillonne à nouveau au sein du peuple - du côté conservateur.

Sur quoi basez-vous votre affirmation?

- Je m'étonne de la grogne qui monte contre la Berne fédérale. Des gens en colère viennent à moi et disent qu'il faut mettre le feu au Palais fédéral.

Que dites-vous à ces gens qui choisissent probablement votre parti?

- Que je peux comprendre leur colère. Mais je ne crois pas aux idées révolutionnaires. Une révolution n'a jamais résolu un problème. Elle ne construit rien, mais au contraire détruit. Lorsque le peuple a dit 'Non' à l'EEE, le Conseil fédéral a voulu entrer dans l'UE, j'aurais pu dire "en avant marche." A ce moment, le Palais fédéral aurait brûlé.

Mais je suis persuadé qu'on peut tout résoudre autrement - aussi longtemps que le peuple est pris au sérieux. Si ce n'est pas le cas, les ennemis de la démocratie doivent être rejetés et remplacés par des amis de la démocratie.

Le nouveau parlement est actif depuis une année. Que pensez-vous de vos membres prometteurs comme Roger Köppel, Magdalena Martullo et Hans-Ueli Vogt?

- Un instant, il y en a encore d'autres. Franz Grüter de Lucerne est quelqu'un d'efficace, David Zuberbühler d'Appenzell fait un bon travail, la Conseillère nationale de Bâle Campagne Sandra Sollberger, mais aussi avec les nombreux nouveaux membres d'Uri, de Soleure, de Schwyz, de Vaud et d'autres, je suis très satisfait. Leur problème c'est le Parlement de centre-gauche.

C'est un non-sens Monsieur Blocher. En collaboration avec le PLR, votre partenaire de longue date, vous avez la majorité au Conseil national et au Conseil fédéral.

- Notre partenaire? Le PLR a dirigé la décision de non mise en œuvre et les syndicats ont guidé la main de Philipp Müller. Ils aident à renoncer à l'indépendance de la Suisse et "roulent dans la farine" (dialecte de verschaukeln) la population.

Quel est le problème avec le PLR? Petra Gössi semble faire de la politique de centre-droit.

- Vous devez demander cela aux libéraux. Je ne suis pas psychiatre.

Lors de l'initiative contre l'immigration de masse, le PDC était votre allié.

- C'est une exagération. Mais au moins, ils ont réalisé qu'ils ne peuvent pas effacer la violation de la Constitution même en se confessant. Au final, le PDC, par son abstention décisive, a fait en sorte que le modèle de Philippe Müller, sous l'influence des syndicats, soit accepté.

Le Conseil fédéral a étendu la libre circulation des personnes à la Croatie. Qu'en dites-vous?

- La Constitution est claire: "Il ne doit y avoir aucune conclusion d'accords internationaux qui vont à l'encontre de cet article." Donc, la décision est encore une violation de la constitution.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Blocher redoute une révolution avec incendie du Palais fédéral

Le ténor de l’UDC estime que si les autorités n’appliquent pas la Constitution pour instaurer des contigents et une vraie préférence indigène, des troubles graves ne sont pas exclus.

L’UDC a tiré à boulets rouges contre le Conseil fédéral et le parlement, accusés ne pas respecter la volonté populaire en présentant une gestion de l’immigration «light». «C’est du vent, a tempêté le chef de groupe Adrian Amstutz. Puisque l’UE ne veut pas négocier, alors il faut se résoudre à résilier l’accord sur la libre circulation des personnes. Et c’est au Conseil fédéral de le faire, comme il l’avait mentionné dans son message sur notre initiative fédérale.»

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Suisse: Une nouvelle votation réclamée sur l’immigration par l’UDC

Peut-on faire dire tout ce que l’on veut à la Constitution? C’est la question qui se pose après la décision de la Commission des institutions politiques du Conseil national à propos de la gestion de l’immigration. Vendredi, cette Commission a proposé une solution ultralight pour appliquer l’initiative UDC «Contre l’immigration de masse», qui, après le vote populaire de 2014, fait de facto partie de la Constitution suisse.

Or les élus n’entendent pas introduire, conformément au texte, de contingents ni de plafonds pour limiter la main-d’œuvre en provenance de l’UE. Aussi bien l’UDC que les pro-européens de RASA demandent que la question soit tranchée par un nouveau vote populaire. Le plus remonté par cette non-application de l’initiative, c’est le ténor de l’UDC Christoph Blocher. Il pilonne ses cousins PLR dans le Tages-Anzeiger. «Pour le PLR, l’UE est plus importante que le peuple suisse.

Il craint la dénonciation des accords bilatéraux bien que l’UE n’y ait aucun intérêt. Le PLR, c’est le parti des poules mouillées.» Son parti va-t-il lancer le référendum sur la loi d’application? Blocher n’en voit pas l’intérêt car aucune solution ne serait proposée. Il menace, en revanche, de lancer une nouvelle initiative fédérale pour dénoncer les Bilatérales si le Parlement adopte la solution douce de la Commission du National.

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Pour Burkhalter «Blocher met en péril le bilatéralisme»

Le stratège UDC et ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a lancé vendredi une campagne contre ce projet d'accord. Son comité contre une «adhésion insidieuse à l'UE» craint avant tout la reprise automatique de la législation européenne et la prévalence du droit européen sur le droit suisse.

Didier Burkhalter défend, lui, le principe d'un accord-cadre institutionnel. «Si nous avons accès au marché européen, nous ne pouvons pas utiliser notre propre législation, il faut les mêmes règles pour tous», relève-t-il. Et si celles-ci changent, il faut alors aussi adapter les lois suisses. «En combattant cet accord, Christoph Blocher met en péril le bilatéralisme».

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Interview de C. Blocher : «La Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu’elle veut»

Traduction de l'interview de l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher parue ce dimanche dans le journal alémanique « Schweiz am Sonntag ». Il s'exprime notamment sur les conséquences du Brexit et les dangers d'une reprise automatique par la Suisse du droit UE.

Monsieur Blocher, vous êtes-vous attendu au Brexit?
Christoph Blocher: J'ai sous-estimé les Britanniques. Jamais je n'ai pensé qu'ils auraient la force de quitter l'UE compte tenu des douleurs de séparation qui avaient été manifestés au préalable. Voilà pourquoi je suis – une fois de plus – déçus par moi-même.

Une fois de plus? Pourquoi dites-vous cela?
En 1992, avant le vote sur l'adhésion à l'EEE/CE j'ai aussi sous-estimé le peuple suisse. Je pensais qu'il était impossible que les Suisses prennent une telle décision alors qu'on les menaçait de conséquences économiques aussi graves.

La Grande-Bretagne a opté pour le Brexit malgré toutes les menaces.
La situation était encore plus difficile pour la Grande-Bretagne que pour la Suisse à l'époque. La Suisse était et est toujours à l'extérieur de l'UE. Il est plus facile de ne pas épouser quelqu'un que de divorcer. D'un point de vue objectif cependant, la décision devait bien aller dans ce sens.

Qu'est-ce qui vous fait dire cela?
Qu'est-ce que l'UE? Une erreur de construction idéologique. Ce constat est de plus en plus évident avec l'euro, Schengen, Dublin, la migration, la crise grecque. Et il y a toutes ces formules vides lancées par le personnel de direction de l'UE. Aujourd'hui chacun fait à peu près ce qu'il veut. Les habitants de la majorité des Etats membres n'aimeraient plus être dans l'UE, mais ils sont obligés d'y rester. Chacun a compris aujourd'hui que cette construction est mauvaise pour les citoyens.

Croyez-vous que l'UE va s'effondrer?
Le Brexit est un signe de plus de la désintégration de l'UE. Les forces centrifuges vont augmenter. La Grande-Bretagne était jusqu'ici le seul pays dans lequel il était permis à la population de discuter ouvertement du maintien dans l'UE ou du départ.

Des demandes de référendum ont aussi été lancées aux Pays-Bas, en France, en Tchéquie et au Danemark.

Le Brexit a changé beaucoup de choses. Même les partis traditionnels – comme les conservateurs en Angleterre – adoptent des positions critiques à l'égard de l'UE. C'est réjouissant. Il n'est désormais plus possible de qualifier cette position d'extrémiste de droite.

Gérard Araud, ambassadeur français aux Etats-Unis, a déclaré que l'UE avait besoin de réformes: "reforme or die".

Je suis également de cet avis. L'UE doit revenir sur son erreur de construction, faute de quoi je ne lui donne aucune chance de survie. Et je ne dis pas cela que depuis jeudi dernier.

Mais depuis jeudi dernier ce constat a une autre signification.
Le Brexit a fait la preuve: la population de l'Etat membre dont l'économie est la deuxième plus importante de l'UE ne croit plus que la construction de l'UE est supportable pour la Nation. Si l'UE écoutait ces voix, elle serait forcée de se dire qu'il faut revoir sa stratégie et se demander si elle est encore une Europe pour les citoyens.

«Take back control»: ce slogan a séduit les Britanniques. L'UDC s'en sert aussi pour l'immigration et la protection des frontières. S'agit-il là des points névralgiques?

Absolument. Mais la Suisse est confrontée à une question encore plus importante: devons-nous nous rattacher à l'UE, voire y adhérer? La population suisse est opposée aux deux options. Le dernier rapport de l'EPFZ sur la politique de sécurité indique que la proportion des Suisses acceptant de se rapprocher de l'UE est tombée à 16%. Or, la Berne fédérale a préparé un document prêt à la signature qui vise exactement cet objectif.

Vous parlez de l'accord-cadre institutionnel.
Exactement. L'UE veut nous contraindre de reprendre son droit sans que la Suisse n'ait un mot à dire. En cas de litige, nous devrions reconnaître les jugements de la Cour de justice UE, donc des juges étrangers. Le Conseil fédéral doit stopper cette procédure s'il a le moindre bon sens.

Il ne le fera sans doute pas. Il n'existe plus qu'une divergence, les mesures de compensation.

Il ne le fera pas pour la simple raison que la Berne fédérale est dirigée par un personnel incompétent à la botte de l'UE. Il s'agit de quelque chose de fondamental: avec cet accord, la Suisse cède sa compétence législative à l'UE. Dans le marché intérieur, nous devrions reprendre toutes les dispositions légales de l'UE. Nous céderions notre démocratie directe via le régime juridique.

La démocratie directe serait touchée?
Elle serait supprimée dans une large mesure.

Vous peignez les choses en noir.
Pas du tout. Nous n'aurions plus de souveraineté. C'est comme pour les accords Schengen/Dublin. Si l'UE décide d'abolir l'obligation du visa pour les Turcs, nous devrions en faire autant, que nous le voulions ou non.

L'opposition à l'accord-cadre est votre "grande bataille".
Oui, car cet accord ferait de la Suisse une colonie de l'UE, puis finirait par la faire entrer dans l'UE sans vote populaire.

Que doit faire la Suisse pour appliquer l'initiative contre l'immigration de masse? L'UE n'a plus guère de temps pour la Suisse.

Nous sommes les spectateurs d'une pièce de théâtre. Vous ne croyez tout de même pas sérieusement que les choses auraient été facilitées si la Grande-Bretagne avait décidé de rester dans l'UE? C'est absurde.  Le fond du problème est le suivant: la Suisse ne dit pas à Bruxelles ce qu'elle veut.

Le Conseil fédéral veut négocier une clause de sauvegarde avec l'UE.
Oui, mais il se garde bien de dire ce qu'il y aura dans cette clause de sauvegarde. L'UDC a un avis très clair sur la question

Et quel est-il, cet avis?
Nous sommes d'accord avec une clause de sauvegarde qui réduit l'immigration moyennant les instruments prévus à cet effet dans la Constitution fédérale, à savoir la préférence nationale, les contingents annuels et les plafonds. De plus, il faut limiter l'accès aux institutions sociales, donc introduire un délai de carence pour obtenir des prestations.

L'UDC ne sait pas non plus ce qu'elle veut. Elle demande des contingents, mais votre fille, Magdalena Martullo, ne veut des contingents que dans des situations extrêmes.

Nous n'avons pas de divergence d'opinion.

Faut-il des contingents ou non?
Bien sûr qu'il en faut. Dans les domaines où il existe un important potentiel national de main-d'œuvre, les contingents doivent être bas. La préférence nationale sera ainsi prise au sérieux.

S'agit-il là d'une "situation extrême"?
Oui. Dans les professions où l'offre de main-d'œuvre suisse est quasiment égale à zéro, il faudra des contingents plus généreux. Par exemple, les entreprises ayant besoin de chimistes doivent souvent se tourner vers l'étranger.

Trouverez-vous sur cette base un accord avec les associations économiques et les partis de droite?

Je ne le sais pas, mais je l'espère.

Avec le système de la clause de sauvegarde que vous avez esquissé, une solution entre partis de droit paraît difficile.

Oui, et c'est bien pour cela que nous discutons. On verra bien si l'économie et les partis de droite veulent réellement restreindre l'immigration de masse. Tous se sont prononcés publiquement contre les dangereuses mesures d'accompagnement. Tout le monde semble aussi d'accord pour dire que seuls les étrangers dont nous avons besoin et que nous ne trouvons pas dans le pays peuvent venir en Suisse. Nous sommes d'accord sur les objectifs, mais les mesures concrètes à prendre sont controversées.

Ce n'est donc pas impossible pour vous?
La question est de savoir si on veut trouver une solution commune ou non. Les partis de droite doivent trouver un accord. Tous devront faire des concessions pour qu'on puisse trouver un compromis. Prenez par exemple Kaiseraugst.

A l'époque vous avez réussi à faire accepter une solution. Et aujourd'hui?
Je ne peux pas encore le dire. Mais il faut une limitation.

Existe-t-il un chiffre à ce propos?
Avec le système de l'immigration contrôlée entre 1970 et 2007 nous avions une immigration nette de 20 000 personnes par an, mais non pas de 70 000!

Qu'attendez-vous de l'application?
La Suisse s'est donné un article constitutionnel. Elle a ouvert la porte à l'UE pour une adaptation des accords. L'UE a affirmé pendant deux ans qu'elle ne négocierait pas. Donc, nous devons appliquer l'article de manière autonome.

Ne faut-il pas plus de temps?
Non. Le délai de trois ans doit être respecté. Voyez les négociations de sortie entre l'UE et la Grande-Bretagne. On ne se donne que deux ans.

Mais ces délais ne sont pas un tabou.
Nous ne devrions pas recommencer à repousser les délais. Il faut les appliquer. Il faut savoir que l'UE a peur que la Suisse fasse un seul pas.

Quel pas?
Que nous résiliions l'accord de libre circulation des personnes.

Comment pouvez-vous dire cela?
Je le sais des milieux de l'UE. Il y aurait une réaction en chaîne dans d'autres pays. C'est comme pour le Brexit: Bruxelles craint que d'autres pays suivent l'exemple.

C'est pour cette raison que l'UE réagit très durement?
A la place de l'UE je chercherais à me mettre d'accord très vite avec la Suisse avant qu'à ce niveau également les choses n'échappent au contrôle.

Vous menacez indirectement?
Non, ce sont des conséquences naturelles. Après le Brexit la Suisse doit enfin exploiter les grandes chances stratégiques qui s'offrent à elle.

Source UDC/Suisse

Blocher s’inquiète… de la montée de l’extrême-droite en Europe

SonntagsBlick: Le stratège de l'UDC Christoph Blocher est préoccupé par la victoire dans le monde entier "de l'extrêmisme, qui rejette une politique ordonnée".

Le renforcement de ce mouvement montre que les citoyens ont perdu la foi en la politique établie, explique l'ancien conseiller fédéral dans une interview avec le journal alémanique SonntagsBlick.

Selon lui, en Suisse, il n'est pas possible pour des partis d'extrême-droite comme l'AfD (Allemagne), le Front National (France), l'UKIP (Grande-Bretagne), le FPÖ (Autriche) ou pour des sympathisants du candidat à la présidentielle américaine Donald Trump de se développer. Et ce grâce à la démocratie directe et à l'UDC, argue-t-il.

Source

Attitude anti-UDC dans nos médias: Blocher compare les médias aux nazis

Dans une interview, l'ancien conseiller fédéral a estimé que l'attitude des médias envers l'UDC lui rappelait les méthodes nazies envers les juifs. Embarras jusqu'au sein du parti.

Interrogé sur les raisons qui le poussent à plaider pour que l'UDC lance à l'avenir moins d'initiatives, Blocher a eu d'abord ces mots: «Si tous les médias et les autres partis ne font que calomnier, discriminer et descendre en flèche l'UDC, alors il n'est plus possible de voter sur les questions de fond.» Voilà pour la partie classique de la critique. Mais il ne s'en est pas tenu là et a continué: «La campagne contre l'initiative de mise en oeuvre (ndlr: sur le renvoi des criminels étrangers) a atteint un pic sans précédent. La fronde contre l'UDC, du Blickà la NZZ, m'a rappelé, dans sa radicalité, les méthodes des nazis contre les juifs.»

Source

Rappels:

UDC bashing et mépris des chrétiens persécutés : la grosse artillerie médiatique

Dessins anti-UDC: Le 20 Minutes.ch les « offre à ses lecteurs ».

Neutralité des médias: One FM invite un « humoriste » anti-UDC

Propagande anti-UDC dans nos médias: « Si l’on pense aux victimes, il faut voter non. C’est l’initiative UDC qui est criminelle. »

La RTS jubile après l’échec de l’UDC au référendum

Comment la RTS traite de manière totalement inégale Maurer et Sommaruga

Blocher, Chagaev et nous

 

L' article ci-dessous a été publié dans le journal L'Express-L'Impartial, Neuchâtel, le 2 septembre 2015, sous le titre "Chagaev, Blocher et nous",  et écrit par Patrick Vincent, professeur de littérature anglaise et américaine à l'université de Neuchâtel

 

"En mai 2011, à l'arrivée d'un nouveau voisin à la Maladière que la presse qualifiait poliment de "sulfureux", un petit groupe de professeurs, d'étudiants et d'autres utopistes hirsutes s'est réuni aux jeunes-Rives pour manifester son indignation et son inquiétude à voir la réputation de Neuchâtel être ternie. Vilipendée dans quelques blogs et au café du commerce, leur action un peu gauche (et un peu de gauche) est heureusement passée inaperçue. Huit mois plus tard, ce même voisin est parti en catimini, laissant derrière lui un club en faillite, un canton traumatisé, et beaucoup de factures impayées.

S'il vaut mieux oublier cette saga grotesque, il faut néanmoins savoir que le 14 septembre prochain viendra aux jeunes Rives un personnage bien plus sulfureux et dont la saga ne cesse de nous hanter depuis quinze ans. Cet homme a nui à la réputation non pas d'un canton, mais de tout un pays.

Se présentant sous les fausses couleurs de Tell en sauveur de la patrie, il n'a  fait que mimer le comportement agressif de tous les chefs de partis extrémistes en Europe, que ce soit au présent ou dans le passé. Mettant à mal l'idéal de la Suisse, terre d'asile, il a lancé des initiatives xénophobes et mené tambour battant des campagnes racistes afin d'accroître son pouvoir. Peu enclin au consensus, il a pourri notre climat politique avec des discours enflammés et démagogues, attisant les divisions et rendant monnaie courante l'intolérance et les propos violents. Obnubilé par une représentation historiquement fallacieuse du Sonderfall, il a nui à la compétitivité de notre économie et de notre recherche scientifique, tout en compromettant l'avenir de nos jeunes. Petite ironie de l'histoire, sa conférence se tiendra dans une aula universitaire le soir même de la reprise des cours. C'est un milieu que ses acolytes de parti cherchent à tout prix à voir disparaître, criant aux quatre vents que les études ne servent à rien, ceci malgré le fait que la Suisse soit première au monde dans le placement professionnel de ses diplômés et n'ait pour seule matière première que l'intelligence. Autre ironie, son public sera en partie le même qui a accueilli en sauveur le mécène tchétchène, préférant se voiler la face plutôt que de réfléchir de manière critique aux propos politiquement inacceptables de ce dernier ou à l'origine douteuse de ses fonds. Bulat Chagaev a cherché à dissimuler ses activité, à accroître sa popularité, et à flatter son ego en détournant les mythes chers aux Neuchâtelois. Christoph Blocher a fait de même avec nos mythes nationaux.

L'histoire ayant une fâcheuse tendance à se répéter, on peut imaginer qu'un autre groupe d'irréductibles voudra aller manifester sa colère aux Jeunes Rives le 14 septembre prochain, et on les comprend.

Nous invitons donc toutes celles et ceux qui partagent notre indignation face à celui qui a piraté notre identité suisse et mis en péril l'avenir de nos enfants à ne pas lui accorder ce privilège. Pour une fois, exauçons le souhait de l'UDC et transformons la faculté des Jeunes-Rives en désert."

Patrick Vincent, professeur de littérature anglaise et américaine à l'université de Neuchâtel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les antifas veulent saboter la venue de Christoph Blocher à Genève

Appel contre la venue de Blocher et de Freysinger à Genève

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Christophe Blocher et Oskar Freysinger sont invités à Genève le lundi 31 août 2015 par la section genevoise de l’UDC. Ce meeting UDC pour préparer les éléctions du 18 octobre s’intitule “Rester libre” et est prévu à la Salle des fêtes de Carouge.

Ce parti bourgeois, populiste et islamophobe invite pour l’occasion ces deux sinistres personnages adulés par une bonne partie de l’extrême-droite européenne.

Christophe Blocher, le millionaire néo-conservateur

Blocher animait dans les années 80′ les activités du “Club des amis de l’Afrique du Sud”, une association suisse de soutien aux racistes sud-africains et contre la fin de l’Apartheid. En 2006, Christoph Blocher, alors ministre de la Justice, avait décidé de fermer de nombreux lieux de transit et d’hébergement pour limiter la capacité d’accueil des migrantEs.

Oskar Freysinger, le chou-chou des identitaires

Invité d’honneur lors des «Assises contre l’Islamisation de nos pays» organisé par le Bloc Identitaire à Paris le 18 décembre 2010, il a depuis collaboré à plusieurs reprises avec cette formation d’extrême-droite française. En 2013 des journalistes avaient remarqué la présence du drapeau du II Reich allemand (utilisé comme emblème par les néonazi), au domicile d’Oskar Frysinger, alors qu’il venait d’être fraichement élu conseiller d’Etat valaisan. Il a également eu des liens avec les ultra-nationalistes Filip Dewinter (Vlaams Belang) et Robert Spieler (Nouvelle droite populaire).

Freysinger et Fabrice Robert (ancien néo-nazi d'Unité Radicale, fondateur et leader du Bloc Identitaire)

 

Nous appellons à la mobilisation pour annuler cet événement et le saboter si nécessaire.

Il faut absolument mettre la pression sur la ville de Carouge et sur l’UDC afin qu’ils comprennent que Blocher et Freysinger ne sont pas les bienvenus!

Si la ville de Carouge et l’UDC n’annulent pas l’événement, les idées de sabotage peuvent être multiples et variées (transport, éléctricité, aération, …etc, utilisez votre imagination et votre créativité!).

Voici toutes les informations utiles pour participer à cette campagne contre l’UDC, et la venue de Blocher et de Freysinger:


 

Salle des fêtes de Carouge

Rue Ancienne 37, 1227 Carouge

Parking
Parking du Centre communal (accès rue Joseph-Girard 13 )
Parking Sardaigne

Contact
Service constructions, entretien et sports
Tél.: 022 307 89 60
Du lundi au vendredi, 8h30-11h30
Fax: 022 307 89 69
E-Mail: [email protected]

 

La mairie de Carouge

Nous appellons donc tous les K-rougeois et les K-rougeoises, les Genevois et les Genevoises, les corbeaux noirs et les moutons noirs, la gauche radicale et la gauche réformiste, les jeunes et les vieux/vieilles, à se mobiliser contre la tenue de ce meeting! Nous ne voulons pas d’islamophobes et de racistes à Carouge comme à Genève!

Noyons d-emails et de fax la mairie de Carouge! Occupons leur ligne téléphonique! Harcelons l’UDC!

 

Pas de cis-tra à Rouge-K! Contre l’UDC, Freysinger et Blocher!

Solidarité avec les migrantEs! A bas la xénophobie et l’islamophobie!

Nous sommes tous et toutes des Heimatmüde!

 

RAGE – Réseau d’Agitation Genève

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Christoph Blocher dénonce «un coup d’Etat» contre le peuple suisse

Devant les plus de 550 personnes présentes à l'assemblée des délégués de l'UDC à Nottwil (LU), Christoph Blocher s'est une nouvelle fois insurgé contre la lente perte de souveraineté de la Suisse.

La reprise automatique du droit européen ou encore les juges étrangers: Christoph Blocher a réitéré ses attaques contre la Berne fédérale qui a pour but de faire perdre son indépendance à la Suisse, a-t-il déclaré.

«Le peuple va moins bien», constate aussi le Zurichois. Les gens gagnent moins et les entreprises font moins de bénéfices. «Les citoyens et citoyennes doivent avoir le dernier mot pour que les politiciens ne puissent pas commettre d'idioties».

 

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Blocher de retour à Lausanne dans un lieu secret par mesure de sécurité

L'UDC Vaud accueillera le «leader spirituel» du parti, début mars, pour une conférence qui se tiendra dans un lieu tenu secret, par mesure de sécurité.

Annoncé via Facebook, l'événement vise à «lancer» les Élections fédérales suisses de 2015 tout en «mobilisant les troupes», selon les termes du secrétaire général de l'UDC Vaud, Kevin Grangier. 3000 invitations ont été envoyées, précise-t-il.

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Rappel:

AUSSCHREITUNGEN, RANDALIERER, RANDALE, DEMONSTRATION GEGEN CHRISTOPH BLOCHER, PROTEST, WAADTLAENDER HERBSTMESSE, 88. COMPTOIRE SUISSE, MESSE,

Des manifestants jettent des bouteilles dans les rues du centre-ville de Lausanne, mardi 18 septembre 2007 à Lausanne contre la présence du Conseiller fédéral Christoph Blocher lors de sa visite au Palais de Beaulieu de Lausanne.

« Taxer les travailleurs étrangers n’est pas eurocompatible »

La taxe sur les travailleurs étrangers, proposée pour appliquer l'initiative «contre l'immigration de masse», et reprise par Christoph Blocher, n'est pas eurocompatible, estiment la Confédération et une experte.

«Toute régulation qui discriminerait un citoyen de l'Union européenne sur le marché du travail n'est fondamentalement pas compatible avec l'Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP)», a déclaré mercredi 15 octobre une porte-parole de l'Office fédérale des migrations (ODM).

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