Confiance et indépendance

29. juillet 2021, Guy Parmelin, conseiller fédéral, Bursins

À l’occasion de ce 1er août, je partage avec vous trois aspirations pour les temps à venir : je souhaite d’abord la cohésion par-delà les régions et les générations, je souhaite ensuite la recherche constante de solutions communes, je souhaite enfin l’ouverture au dialogue. Restons pragmatiques et saisissons chaque opportunité qui s’offre à nous. Indépendants et sûrs de notre force.

Nous célébrons cette année le 730e anniversaire de la Confédération. Cela signifie que nous nous sommes affranchis du joug des forces étrangères il y a plus de 700 ans. Nous traçons depuis notre propre chemin. Nous trouvons sans cesse de nouvelles solutions pour continuer sur cette voie et garantir notre indépendance.

Nous sortons d’une période agitée. La pandémie nous tient à la gorge depuis des mois. Nous avons dû relever des défis sanitaires. L’économie est toujours en proie aux conséquences de la crise, tout comme chacun d’entre nous. Bon nombre de personnes sont inquiètes, parce qu’elles ont perdu leur travail, parce qu’elles sont tombées malades ou simplement parce qu’elles appréhendent l’avenir.

Un anniversaire est aussi toujours l’occasion de réfléchir à ce que l’on attend de l’année à venir. Pour la Suisse, et donc pour nous tous,

  • j’aspire à une bonne cohésion entre les jeunes et les aînés, entre la ville et la campagne, à une cohésion qui dépasse le « Röstigraben » et le « Polentagraben ». Nous avons besoin les uns des autres en cette période éprouvante ;

 

  • j’aspire à l’ouverture d’esprit, de sorte que nous puissions trouver les solutions ensemble. La pandémie nous a montré que nous avons besoin de solutions communes. Pensons par exemple aux petits-enfants qui se font vacciner pour protéger leurs grands-parents. Pensons à l’entreprise qui donne rapidement à ses employés la possibilité de télétravailler. Pensons à l’État, qui soutient les programmes pour les cas de rigueur, aide à compenser la réduction du temps de travail par des indemnités et met à disposition des crédits transitoires et des cautionnements ;

 

  • j’aspire au dialogue, à l’ouverture à la discussion. Il y a quelques semaines, le Conseil fédéral a décidé de mettre fin aux discussions autour d’un accord institutionnel avec l’UE. La décision était juste. Les choses sont claires. Mais il nous faut maintenant renouer le dialogue avec l’UE, avec nos voisins. Soyons ouverts à l’échange, soyons pragmatiques et saisissons chaque opportunité qui s’offre à nous. Indépendants et sûrs de notre force.

Si ces trois vœux se concrétisent au cours de la 731e année de la Confédération, nous n’aurons aucune peine à poursuivre sur notre voie. Car la Suisse a tout ce qu’il faut : la stabilité politique, une main-d’œuvre qualifiée et d’excellentes conditions-cadres dans de nombreux domaines.

Viva la Svizzera – Vive la Suisse – Viva la Svizzra – Es lebe die Schweiz !

source: https://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/2021-2/franc-parler-juillet-2021/confiance-et-independance/

Guy Parmelin veut donner un nouvel élan aux discussions sur l’accord-cadre : « Je représente l’avis du Conseil fédéral et non celui de l’UDC »

Le président de la Confédération Guy Parmelin (61 ans, UDC) affirme qu'il ne cherche pas à faire un coup d'éclat lors de la rencontre prévue avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (62 ans) à Bruxelles. "Je ne vais pas jouer à Boris Johnson", a déclaré Guy Parmelin dans une interview au journal.

La situation de la Suisse n'est pas comparable au Brexit ou à la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, a déclaré M. Parmelin au journal dominical suisse romand "Le Matin Dimanche". La Suisse ne veut pas "se retirer d'un accord, mais trouver une solution pour le développer davantage".

Le ministre de l'Economie a également déclaré que le Conseil fédéral cherchait "depuis longtemps" des alternatives en cas d'échec sur l'accord-cadre. Son parti, l'UDC, ne veut pas d'accord-cadre, mais M. Parmelin a assuré qu'il représenterait l'avis du Conseil fédéral, «quelle qu'en soit l'issue».

M. Parmelin va rendre visite à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, vendredi prochain à Bruxelles. La réunion au niveau présidentiel a pour but de donner une nouvelle impulsion aux discussions sur l'accord-cadre.

Le projet est sur la table depuis fin 2018. L'accord vise à réglementer l'adoption d'une nouvelle loi et le traitement des litiges. Aujourd'hui, le réseau de contrats comprend une vingtaine d'accords bilatéraux centraux et plus d'une centaine d'autres contrats.

Le gouvernement suisse n'a pas signé l'accord pour le moment en raison des questions ouvertes et de la résistance féroce au parlement. Jusqu'à présent, l'UE a catégoriquement exclu les renégociations. Cependant, elle était prête à fournir des informations plus précises.

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch


Rappels :

Nomination de Christian Levrat à la tête de la Poste : il aurait obtenu le soutien de Parmelin et de Maurer

Le port du voile compatible avec le règlement vestimentaire de l’armée selon Parmelin: « Ce n’est pas un voile, c’est un foulard. »

Parmelin : « Refuser la nouvelle loi sur le renseignement c’est se rendre complice du terrorisme »

Attentat d’Orlando: L’UDC Parmelin critique la loi laxiste sur les armes aux USA mais pas l’islam

Guy Parmelin s’oppose à l’initiative UDC qui veut en finir avec la libre circulation

En porte-à-faux avec son parti sur l’initiative qui veut en finir avec la libre circulation, le ministre UDC avance en terrain miné sur l’immigration.

Pour l’UDC Guy Parmelin, les manifestations de Shaqiri et Xhaka sont simplement de l’émotion. « La diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte »

Question : quelle est la différence entre cet énergumène et une Sommaruga?

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En Suisse aussi, certains ont réagi à la gestuelle des deux buteurs. L'UDC zurichoise Natalie Rickli s'est demandée si les buts de l'équipe de Suisse ont été bien mis au nom du pays, «ou du Kosovo».

Pour le chef du Département fédéral des Affaires étrangères Ignazio Cassis, l'équipe de Suisse constitue un parfait exemple de mélange de différentes cultures. "Je ne doute pas que l'on puisse ressentir des émotions patriotiques pour la nation qui vous a accueilli, sans oublier ses racines", a commenté le Tessinois, lequel a également des origines italiennes.

D'autres UDC ont réagi de la même manière. Mais tant Guy Parmelin (ministre UDC des sports) que son collègue des Affaires étrangères Ignazio Cassis ont volé au secours des deux joueurs.

Selon Guy Parmelin la diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte et les manifestations de Shaqiri et Xhaka étaient simplement des manifestations d'«émotion» individuelle des joueurs après une très grande performance sportive.

"Toute personne qui a vécu l'ambiance électrique apprécie d'autant plus la performance de notre équipe nationale et peut comprendre les émotions qui envahissent un joueur", a déclaré l'UDC Guy Parmelin. Le conseiller fédéral chargé des Sports était présent vendredi dans le stade de Kaliningrad. "Créer maintenant une polémique autour d'émotions ne s'inscrit pas dans l'esprit sportif", ajoute le Vaudois (Nd Christian Hofer : Dans l'esprit de cet UDC, l'aigle bicéphale éminemment politique est donc sportif. On a rarement dit des choses aussi stupides."

Pour le chef du Département fédéral des Affaires étrangères Ignazio Cassis, l'équipe de Suisse constitue un parfait exemple de mélange de différentes cultures. "Je ne doute pas que l'on puisse ressentir des émotions patriotiques pour la nation qui vous a accueilli, sans oublier ses racines", a commenté le Tessinois, lequel a également des origines italiennes.

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Nos remerciements à JeanDa

Conseil fédéral: ni Ueli Maurer ni Guy Parmelin n’entendent suivre docilement la ligne de l’UDC

Le Conseiller fédéral Parmelin entend diriger son dicastère selon sa volonté. Ce qui ne plaît pas forcément à tout le monde à l'UDC.

 

L'UDC a décidément bien des problèmes avec ses Conseillers fédéraux. Alors que le parti de Christoph Blocher occupe désormais deux sièges, ni Ueli Maurer ni Guy Parmelin n'entendent suivre docilement la ligne du parti, comme l'explique le Blick dans son édition du 26 avril.

Une première fracture est apparue quand le Vaudois a renvoyé dans les cordes son parti qui voulait le voir accélérer l'acquisition du futur avion de combat. Et lors de l'assemblée des délégués de l'UDC à Langenthal (BE), il a clairement rejeté les exigences de la direction du parti d'aller plus vite et de critiquer le Conseil fédéral.

Certains n'hésitent plus à tirer une comparaison avec Ueli Maurer, coutumier de tels écarts. Son dernier coup, la nomination comme secrétaire d'Etat de Jörg Gasser, a fait grincer des dents. Jörg Gasser est en effet un intime d'Eveline Widmer-Schlumpf, l'ex-ennemie jurée de l'UDC.

Source

 

 

L’UDC Guy Parmelin ne voudrait pas envoyer l’armée aux frontières

Christian Hofer: Pendant que cet UDC de pacotille tergiverse sur la présence de l'armée aux frontières (présence qui ne servira qu'à enregistrer les migrants de toute manière et non à les stopper), Simonetta Sommaruga prend les rennes du pays sur la question migratoire sans que cela gêne les 2 pitres de l'UDC!

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100 jours Guy Parmelin a accordé sa première interview à «24 heures». Le conseiller fédéral parle de sa nouvelle vie à Berne, de rapports inquiétants sur l’asile et du futur avion de combat.

Le nombre de requérants est en forte hausse en début d’année. Aura-t-on besoin de l’armée aux frontières ou l’inquiétude est-elle exagérée?

Le Conseil fédéral doit réfléchir à tous les scénarios. Les rapports que l’on reçoit des services compétents sont relativement inquiétants. Même si la route des Balkans est fermée, on s’attend à un afflux en provenance de la Méditerranée. Je ne l’espère pas, mais on doit être prêt.

On ne sait toujours pas ce que fera exactement l’armée à la frontière.

Un éventuel engagement aux frontières nécessite une coordination entre le Secrétariat aux migrations, l’armée et les gardes-frontière qui se trouvent dans trois départements différents. Sans oublier les cantons. Ce qui est sûr, c’est que chaque personne qui entre dans ce pays doit être enregistrée. Mais pas question que j’envoie de ma propre initiative l’armée aux frontières. Le Conseil fédéral arrêtera ses décisions d’ici quinze jours.

Vous souhaitez cette intervention de l’armée aux frontières pour démontrer aussi son utilité?

Non. A titre personnel, je n’aimerais pas devoir envoyer l’armée aux frontières. Mais si c’est nécessaire pour la sécurité intérieure et celle de la population, je veux qu’on soit prêt et efficace. C’est ma responsabilité.

Source via le Facebook du PNS

Guy Parmelin: «On ne parviendra pas à déjouer tous les projets d’attentat»

Christian Hofer: On notera qu'il n'a pas un seul mot concernant l'immigration musulmane qui déferle aujourd'hui en Europe, ni sur la volonté de Sommaruga d'en accueillir sans limite. Alors qu'il sait pertinemment que l'asile et les attentats sont liés et que l'arrivée de dizaines de milliers de musulmans chez nous multiplie les risques, il se tait. Pas la moindre critique non plus au sujet de la politique catastrophique de sa collègue alors que la socialiste vilipende haineusement l'UDC à la moindre occasion. A quoi sert un tel UDC?

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Selon le ministre de la défense Guy Parmelin, qui se base sur des estimations de services de renseignement, «le terrorisme jihadiste, est malheureusement un fait qui va nous occuper à long terme» et d'autres attentats comme ceux de Paris ou de Bruxelles sont vraisemblables.

Ce phénomène ne va pas disparaître automatiquement avec la fin du groupe terroriste Etat islamique (EI), dont le déclin n'est d'ailleurs pas prévisible, a-t-il déclaré dans un entretien publié dans l'édition en ligne du «Blick».

Source

Guy Parmelin évoque la mobilisation de l’armée en cas de crise migratoire

L’armée pourrait être davantage mobilisée auprès des corps des gardes-frontière si la situation migratoire s'aggrave en Europe, a assuré le conseiller fédéral Guy Parmelin depuis Davos.

"La Suisse doit se préparer à toutes les éventualités", a déclaré jeudi le conseiller fédéral Guy Parmelin en marge du Forum économique mondial (WEF) à Davos.

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Guy Parmelin va à la Défense alors qu’Ueli Maurer passe aux Finances

Guy Parmelin sera ministre de la Défense dès le 1er janvier. Son collègue de parti Ueli Maurer lui a cédé ce portefeuille vendredi pour reprendre les Finances. Tous les autres ministres conservent leur dicastère.

Spécialiste au Parlement des assurances sociales, l'UDC Guy Parmelin aurait bien aimé reprendre le Département de l'intérieur des mains du socialiste Alain Berset, peu enclin à le lâcher en pleine réforme de la prévoyance vieillesse.

Le viticulteur vaudois s'était dit ouvert à tous les départements. A ceux qui pointaient du doigt son manque d'expérience de direction, l'UDC a maintes fois répété qu'il avait été caporal. Il s'agira désormais pour Guy Parmelin, en tant que chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), de porter la réforme de l'armée à son terme.

Gestion des services secrets

Le Vaudois sera vraisemblablement appelé à défendre devant le peuple la nouvelle loi sur le renseignement. Un référendum de gauche a été lancé contre ce projet qui vise à attribuer davantage de moyens aux agents de la Confédération en matière de surveillance.

Il devra aussi gérer ce service, maintes fois décrié ces dernières années et dont le rôle pourrait prendre de l'importance avec la menace terroriste.

Premier ministre UDC des Finances

Ueli Maurer sera le premier conseiller fédéral UDC en charge des Finances. Contrairement à Eveline Widmer-Schlumpf, le Zurichois n'est pas un spécialiste de la finance internationale même s'il est comptable.

Secret bancaire, programme d'économies, imposition des entreprises: la Grisonne laisse de lourds dossiers à son successeur. Le nouveau ministre des Finances devra se jeter à l'eau rapidement car le peuple se prononce le 28 février sur l'imposition des couples.

ats/gax/tmun

La Défense, chasse gardée de l'UDC

La Défense est une vieille chasse gardée de l'UDC. Le premier conseiller fédéral de ce parti, Rudolf Minger, a dirigé ce département de 1930 à 1940. Ce fut le cas également de Rudolf Gnägi de 1968 à 1979. Adolf Ogi a repris le flambeau en 1995. Depuis, aucun autre parti n'a dirigé le DDPS. Si ce n'est le PBD pendant un an, Samuel Schmid n'ayant pas terminé sa carrière comme démocrate du centre.Au Département des finances (DFF), c'est aussi une page de l'histoire qui se tourne. Depuis 1960, le DFF a été dirigé pendant 26 ans et demi par le PLR, 16 ans par le PS, 8 ans et demi par le PDC et 5 ans par le PBD.

Une répartition sans conflit

La répartition des Départements fédéraux s'est faite sans conflit et dans la collégialité. Il s'agit d'un bon départ pour le Conseil fédéral dans sa nouvelle composition et cela devrait continuer ainsi, a commenté vendredi la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga."J'ai discuté avec tous les conseillers fédéraux et me suis fait une image claire", a expliqué la socialiste devant la presse. Cinq ministres voulaient conserver leur département. Seul Ueli Maurer a souhaité changer et passer aux Finances.

Tout ça pour ça…

 

Tout ça pour ça… L’élection de Guy Parmelin, qui ne peut bien évidemment que réjouir les Vaudois, fut finalement une élection «normale», après une campagne qui le ne fut vraiment pas.
Rarement le climat préélectoral n’aura été aussi crispé, tendu, et particulièrement irritant pour le public des médias. On doit reprocher à ces derniers un acharnement détestable à dramatiser artificiellement la situation, en rapportant avec empressement – voire en créant de toutes pièces – des complots, des manoeuvres, des «coups». On est allé débusquer et cuisiner de prétendus outsiders qui n’avaient rien demandé à personne; La Première s’est soudain prise d’amour pour Schaffhouse, réservoir bien connu de brillants politiciens (!), pour tenter de déstabiliser l’Assemblée fédérale. On est allé fouiller dans le passé des candidats mais, bien qu’ils fussent UDC, on n’a pas trouvé de cadavres dans les placards, ni même pu prouver que Parmelin… picolait !

Au chapitre des infâmes petitesses, on décernera à Christian Levrat la palme de la mauvaise foi et du mépris de l’adversaire, les trois candidats UDC étant traités de deuxième, voire troisième garniture – ce qu’il aurait dit de tout autre candidat de toute façon; comme d’autres forces de gauche, tout particulièrement les Verts, les socialistes ont pratiqué sans vergogne la discrimination et l’exclusion, les uns refusant par principe de voter pour un membre de la Lega, les autres, refusant par principe de voter pour un UDC. Dans la bouche de politiciens prônant l’ouverture à l’autre et le respect des règles démocratiques, ces attitudes bornées et méprisantes sont consternantes, et montrent que dans le consensus helvétique si souvent célébré, ils s’excluent eux-mêmes sans s’en rendre compte. Que dirait M. Levrat, si un groupe parlementaire de droite refusait par principe d’élire un ou une socialiste, jugé infréquentable comme tel ? Ce serait un scandale énorme, et à juste titre.
Le pourquoi de cette campagne détestable d’un bout à l’autre est évidemment à chercher dans la popularité et les succès électoraux de l’UDC, qui sont insupportables aux yeux de la gauche, politiciens et journalistes confondus. Alors, on se venge, on exhale sa rancœur et sa hargne, et pour un peu, on en viendrait à douter du peuple, voire de la démocratie…
Le fiel généreusement répandu dans cette campagne laissera des traces. Gageons que l’élection du relativement consensuel Guy Parmelin fera baisser la température. Il est temps d’oublier les enfantillages de la campagne, et de se mettre au travail.

Philippe Barraud

Source Commentaires.com