Suisse : Le conseil fédéral ne s’oppose pas au niqab. « Ce n’est pas une priorité pour le féminisme »selon Karin Keller Sutter

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter a lancé ce mardi la campagne contre l’initiative «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage». Pendant les quinze minutes de sa présentation, elle n’a à aucun moment parlé de questions de civilisation, de féminisme ou d’autre principe moral soulevé par le comité d’initiative. Le ton était très terre-à-terre et rationnel.

La ministre a commencé par expliquer que l’initiative était, aux yeux du gouvernement, inutile. «En Suisse, il y a une vingtaine ou une trentaine de femmes qui portent le niqab, et aucune qui ne porte la burqa, ce qui ne justifie pas de modifier la constitution.

 

Si on veut parler de féminisme, il y a des questions qui sont bien plus prioritaires que celle-ci

 

Karin Keller-Sutter, conseillère fédérale

 

(...)

20min.ch


Note : On va donc attendre, comme en France ou en Belgique, que la situation soit hors de contrôle pour prendre une décision, avec les conséquences que l'on connait : pressions, loi inapplicable, violences... C'est dire l'intelligence de ce Conseil fédéral.

En bonne PLR, Karin Keller-Sutter se fiche de notre civilisation, de nos us et coutumes, manipule les mots au lieu de protéger notre pays. On l'a bien compris, le féminisme n'est utilisé que lorsqu'il s'agit d'attaquer l'homme blanc et son histoire.

Rappels :

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Suisse. Coronavirus : Pour Karin Keller-Sutter « le regroupement familial devrait bientôt être possible »

L’Erythréen qui a tué un enfant à Francfort était recherché en Suisse. L’UDC interpelle la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter

Le conseil des Etats n’a pas écouté la ministre de la justice Karin Keller-Sutter qui s’est opposé en vain à la motion permettant l’expulsion de n’importe quel terroriste étranger.

Suisse : Karin Keller-Sutter s’oppose au retrait systématique de la nationalité pour les djihadistes

Cette motion enfonce des portes ouvertes, a rétorqué la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. [...]

Le Conseil national a nettement rejeté deux autres motions de l’élu Jean-Luc Addor (UDC/VS). L’une demandait le retrait systématique de la nationalité pour les voyageurs du djihad de nationalité suisse. La Suisse s’efforce d’empêcher le cas d’apatridie, a soutenu la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP).

L’autre voulait empêcher le retour au pays pour les voyageurs du djihad. La Suisse dispose de mesures précises pour ces retours, selon Karin Keller-Sutter.

[...]

20Min.ch


Note : A notre connaissance, les djihadistes de retour en Suisse sont libres. C'est sans doute ce que cette femme appelle des "mesures précises".

Rappels :

Suisse : Les rapatriés de l’Etat Islamique n’ont même pas été condamnés à de la prison ferme

« Jusqu’à ce que le drapeau de l’Etat islamique flotte sur Zurich » : Des djihadistes de retour en Suisse continuaient d’opérer

La Suisse romande est plus concernée par le djihadisme

Droits humains: l’ONU demande à la Suisse d’aider ses djihadistes détenus à l’étranger

Suisse : La jeune Albanaise de retour du jihad s’oppose à son jugement

Massacre des touristes suisses à Louxor en 1997 : le Ministère public suisse n’engage aucune procédure contre le cerveau des jihadistes. (Vidéo)

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

Expulsion des criminels étrangers : Encore davantage de criminels restent en Suisse. La Confédération dissimule les vrais chiffres depuis des années!

Note : Le Département de la justice et police dont fait partie le Secrétariat d'État aux migrations était dirigé par la socialiste Simonetta Sommaruga entre 2010 et 2018.

 


Près de la moitié des étrangers qui ont commis des délits sont autorisés à rester en Suisse malgré l'initiative d'expulsion. Et en réalité, il y en a encore plus. Le gouvernement fédéral dissimule le chiffre exact.

Mais ces chiffres existent, comme le montrent les recherches du Blick.

Tout cela est bien pire - mais personne ne doit le savoir : en 2019, seuls 58 % des étrangers criminels ont été expulsés du pays. Ce chiffre, récemment annoncé par l'Office fédéral de la statistique, suscite l'indignation, et non seulement de l'UDC.

Cela ne signifie pas pour autant que ces criminels quitteront effectivement la Suisse. Car les statistiques fédérales officielles ne montrent que le nombre d'expulsion qui ont été prononcées par les juges suisses.

Ils ne fournissent aucune information sur le nombre de ceux qui restent néanmoins dans le pays.

Les données existent...

Depuis des années, celui qui demande à la Confédération combien de criminels étrangers ont effectivement quitté la Suisse obtient comme réponse qu'aucune donnée n'est disponible.

Lors de la conférence de presse d'hier, l'ancien conseiller national de l'UDC Adrian Amstutz (66 ans) a accusé le Conseil fédéral de ne pas vouloir connaître la réponse à cette question. Cette accusation n'est pas une phrase vide de sens - mais elle ne va pas assez loin.

Le Blick s'est renseigné auprès de différents organismes fédéraux. Ils ont transmis la demande de renseignements de bureau en bureau, comme une patate chaude. Personne ne voulait être responsable.

Finalement, après des demandes persistantes, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a cédé: Oui, le gouvernement fédéral possède les données ! Les recherches effectuées par le Blick montrent que l'administration fédérale recueille des données sur l'exécution des expulsions depuis trois ans.

...mais le gouvernement fédéral ne veut pas publier les chiffres

Néanmoins, le gouvernement fédéral ne fournit aucune information sur le nombre d'expulsions de délinquants étrangers qui ont effectivement eu lieu. Le SEM avance l'excuse suivante : il ne dispose pas encore des "conditions techniques" nécessaires pour établir des statistiques.

La façon dont la Confédération s'y prend pour ne pas avoir à remplir son devoir d'information semble peu crédible. Le Secrétariat d'État aux migrations devrait également disposer d'un programme de tableur tel qu'Excel.

En outre, comme il l'a maintenant démontré, le gouvernement fédéral est également en mesure de fournir des chiffres fiables sur le taux de reconduite aux frontières. Et l'Office fédéral de la statistique puise ces données dans la même base de données qui enregistre également quand et dans quelles circonstances une personne a effectivement quitté le pays : à savoir dans le système d'information sur les casiers judiciaires Vostra.

Ce moment où le gouvernement fédéral tente de cacher des informations importantes au public est particulièrement explosif : Dans deux mois, la Suisse votera sur l'initiative de l'UDC en matière de limitation de l'immigration. Cela implique l'abolition de la libre circulation des personnes avec l'UE. Mais comment la population doit-elle se prononcer sur l’initiative de limitation si l'on dissimule le fait que les violeurs sans passeport suisse devront effectivement quitter le pays ?

Keller-Sutter communique via Twitter

Le SEM fait référence à une modification législative en cours. Ce n'est qu'après la mise en œuvre de cette mesure qu'il sera possible de dire combien d'étrangers condamnés ont effectivement été expulsés. Le fait est que la révision ne change rien au fait que la Confédération dispose déjà des données sur lesquelles l'UDC insiste depuis sept ans. Thomas Aeschi (41 ans), responsable de l'UDC, accuse le Conseil fédéral de jouer avec le temps.

Ce qu’il faut constater, c’est que la communication est différente. La nouvelle stratégie de communication du département de la justice de Karin Keller-Sutter (56 ans), dont fait partie le SEM, en est la preuve. Son département a gardé le silence jusqu’à hier sur les demandes des médias concernant les chiffres des expulsions.

Hier, le département de la justice a soudainement admis la nécessité d’agir. Keller-Sutter discutera des mesures avec les cantons à l’automne. Le département l’a déclaré sur Twitter.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à Info

 


Rappels :

Simonetta Sommaruga : La trahison de la démocratie suisse ?

Serment du Conseil fédéral après sa réélection : Sommaruga refuse toujours de lever les 3 doigts

Simonetta Sommaruga veut continuer à accueillir des réfugiés particulièrement coûteux et inassimilables

Opération Papyrus de Maudet avec le soutien de Sommaruga : Validation de dossiers malgré des soupçons de fraude, ingérence de Maudet, absence de directives…

Sous la baguette de Sommaruga, le Conseil des Etats veut une aide à la presse. Seule l’UDC s’y oppose.

Grèce : Le Conseil fédéral veut rapidement accueillir les demandeurs d’asile mineurs ayant des liens familiaux en Suisse

Le Conseil national a approuvé une motion demandant au gouvernement de s'engager au niveau européen dans une réforme de l'accord de Dublin.

La situation des migrants dans les îles grecques de la mer Égée n'est pas viable. Le Conseil national en est convaincu et a approuvé une motion demandant au gouvernement de s'engager au niveau européen, notamment pour promouvoir une réforme de l'accord de Dublin.

Jusqu'à 80 000 personnes se rendent aux frontières extérieures de l'UE en Grèce, a-t-on rappelé au cours du débat. L'apparition de l'épidémie du coronavirus a rendu la situation encore plus difficile. "Il s'agit d'une véritable urgence humanitaire", a déclaré Tiana Angelina Moser (Parti Vert Libéral/ZH) au nom de la commission parlementaire à l'origine de l'acte parlementaire.

Le Conseil fédéral partage également les préoccupations soulevées dans la motion, a déclaré la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter. C'est un défi pour toute l'Europe, qui doit être relevé conjointement, a ajouté la ministre de la justice et de la police, en précisant que le gouvernement fédéral accueillera rapidement en Suisse les mineurs non accompagnés ayant des liens familiaux en Suisse.

L'UDC s'oppose à cette motion. Il y a quinze ans, au moment du vote, on promettait que le système de Dublin serait favorable à la Suisse car peu de migrants viendraient chez nous étant donné la position centrale de la Confédération en Europe, rappelle Barbara Steinemann (UDC/ZH). La motion, au contraire, vise à promouvoir l'immigration, a-t-elle ajouté.

Elle a également souligné l'échec de la politique de l'UE en la matière, étant donné que la Pologne et la Hongrie ne veulent pas accueillir les migrants qui sont arrivés en Italie et en Grèce. Au lieu de cela, la Suisse a fait sa part en accueillant 1 500 réfugiés, a rappelé Steinemann en vain.

L'acte parlementaire est maintenant devant le Conseil des Etats.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Ticinonews.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappels :

Viola Amherd veut que les étrangers puissent intégrer l’armée suisse, indépendamment de leur religion

Genève : De violentes bandes de jeunes, majoritairement issus d’Afrique du nord, effraient les habitants

Suisse. Coronavirus : Pour Karin Keller-Sutter « le regroupement familial devrait bientôt être possible »

Les villes craignent, quant à elles, que le déconfinement progressif ne provoque des conflits, indique la NZZ am Sonntag. L'utilisation de l'espace public sera discutée au sein de l'Union suisse des villes, explique dans le journal Renate Amstutz, la directrice de l'association. Des conflits peuvent éclater, par exemple, sur l'utilisation des zones de circulation, des trottoirs, aux arrêts de bus ou devant certains magasins, ajoute-t-elle. Une enquête menée auprès des villes montre qu'elles sont prêtes à accepter des files d'attente pour lutter contre la propagation du virus.

La NZZ am Sonntag affirme également qu'un assouplissement des conditions d'entrées aux frontières de la Suisse est envisagé. Le regroupement familial devrait bientôt être possible, confirme, dans le journal, un porte-parole de la ministre de la justice Karin Keller-Sutter.

[...]

Lenouvelliste.ch

Berne propose d’accueillir des migrants mineurs

Des mineurs non accompagnés ayant de la famille en Suisse pourraient être transférés depuis la Grèce.

La Suisse entend accueillir des réfugiés mineurs venus de Grèce. Elle a proposé son aide à Athènes, a indiqué, hier, la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, peu avant le début d’une rencontre des ministres européens à Zagreb, en Croatie.

Le Département fédéral de justice et police (DFJP) a assuré la Grèce que Berne accueillera un certain nombre de mineurs non accompagnés [...]

Le Nouvelliste

Nos remerciements à Josée-Christine Lavanchy-Trépey

Suisse : le CF veut serrer la vis aux terroristes potentiels. Les ONG s’y opposent et invoquent les droits de l’homme

Loi créée dans l'urgence par nos "élites" qui sont censées "prévoir" alors que le problème couvait depuis de nombreuses années.

Ces mêmes politiciens s'offusquaient lorsque les patriotes demandaient de limiter l'immigration ou mettaient en garde contre l'islam, tout en clamant sans cesse que le "populisme est le véritable problème".

Berset tout comme Sommaruga ou encore Parmelin ont affirmé que la diversité est une richesse. Pourquoi de telles lois dans ce cas?

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Le Conseil fédéral souhaite que la police dispose de plus de possibilités dans la lutte contre le terrorisme.

Plus d'une centaine d'agents ont perquisitionné les domiciles de personnes soupçonnées de terrorisme dans plusieurs cantons cette semaine. À l'avenir, la police devrait également être en mesure d'intervenir plus tôt contre les terroristes potentiels [...].

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter prévoit entre autres les mesures suivantes :

- Obligation de se présenter: Les personnes représentant un danger doivent se présenter au poste de police.

- Interdiction de contact : les personnes âgées de 13 et plus, qui représentent une menace, peuvent être interdites de tout contact avec l'environnement radicalisé

- Assignation à domicile : En dernier recours, une personne âgée de 16 ans ou plus ne devrait pas être autorisée à quitter son domicile. On pourrait la contrôler au moyen d'un bracelet électronique.

Mais à présent, une opposition se fait entendre : La «Plateforme des ONG suisses pour les droits humains» veut dégommer la loi. Patrick Walder d'Amnesty International en explique la raison.

"La police fédérale pourrait prendre de nouvelles mesures, de la localisation des téléphones portables en passant par l'assignation à résidence contre les personnes représentant un danger. [...] En fin de compte, ce sont des soupçons qui ouvrent la porte à l'arbitraire. Les mesures préventives toucheront des personnes qui ne sont pas dangereuses du tout.

Nous exigeons que la détention préventive à domicile pour les personnes dangereuses soit retirée de la loi parce qu'elle n'est pas compatible avec la Convention européenne des droits de l'homme. Il est également très problématique que des mesures de police préventive soient utilisées contre les enfants âgés de 13 ans et plus et que des mesures de détention à domicile soient appliquées contre les jeunes âgés de 16 ans et plus. Les enfants sont particulièrement protégés en Suisse ; le pouvoir judiciaire ne doit pas les stigmatiser et les criminaliser, mais doit favoriser leur réinsertion sociale [NDLR : C'est ce qui avait été fait pour le jeune Albanais Vedad mais visiblement Amnesty International est prêt à réitérer ces erreurs sur le dos des Suisses.].

Non, nous n'avons pas de cœur pour les terroristes. Ce sont des criminels - et en tant que tels, ils devraient être poursuivis et punis. Cependant, les droits de l'homme fondamentaux ne doivent pas être restreints dans la lutte contre le terrorisme.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose et Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

20min.ch