Suisse. Djihadisme : Ils demandent le retour de leurs enfants détenus en Syrie

Deux pères domiciliés dans le canton de Genève s’adressent directement à tous les élus fédéraux à Berne. Dans un courrier postal daté du vendredi 12 mars dernier, les papas demandent aux 246 parlementaires d’intervenir auprès du Conseil fédéral pour rapatrier en Suisse le plus rapidement possible Malika* (14 ans) et Kamar* (9 ans).

Les filles, nées à Genève, sont actuellement détenues dans le camp de Roj, dans le nord de la Syrie. Elles y vivent avec leur mère, une Vaudoise, qui les avait enlevées en 2016, avant de rejoindre l’État islamique en Syrie.

(...)

24Heures.ch

Procès d’un Vaudois, d’origine bosniaque, pour djihadisme à Paris. Il aurait prévu un attentat à Lausanne

Le procès d'un djihadiste présumé, qui a longtemps habité à Yverdon-les-Bains, s'ouvre lundi devant la Cour d'assise spéciale de Paris aux côtés de sept autres accusés.

Goran*, Vaudois d'origine bosniaque, a été arrêté il y a trois ans alors qu'il se rendait en France. Durant cette opération anti-terroriste franco-suisse, d'autres individus ont été interpellés en région parisienne ainsi que dans le département des Alpes-Maritimes.

Pendant des mois, les huit hommes radicalisés ont parlé d'attentats et de comment réaliser de tels projets, sur une messagerie cryptée très prisée par les sympathisants du groupe Etat islamique. Voilà en substance ce que la police infiltrée parmi ces apprentis terroristes a découvert.

[...]

Allusions d'attentats en Suisse

Goran n'aurait pas forcément parlé à ses complices français de projets en Suisse. En revanche, la mise sur écoute de son logement suisse et de son véhicule révèle des propos pour le moins inquiétants. Il parle avec sa femme de se faire exploser, de faire dérailler un train, de déposer un sac d'explosifs dans une gare ou encore d'attaquer une boîte de nuit à Lausanne.

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Rts.ch


Rappels :

Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Le socialiste Alain Berset veut agir avec fermeté et rapidité contre le racisme des Suisses. « La diversité est une richesse pour la Suisse. »

Pour l’UDC Guy Parmelin, « La diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte »

Attaque au Tessin : «Elle lui a pratiquement tranché la gorge»

Un témoin de l'incident s'est exprimé sur RSI. [...]

Pensant qu’il s’agissait d’abord d’une dispute, elle a remarqué qu’une des femmes saignait abondamment et que l'autre avait un «énorme couteau» entre les mains. La femme au sol a crié et a essayé de se défendre avec ses bras. «Puis l'agresseur l'a lâchée et a attaqué une vendeuse», raconte la cliente témoin de l’attaque.

Le couteau utilisé pour l’attaque aurait été récupéré directement dans les rayons du grand magasin. «C'était un long couteau à viande. L'étiquette était toujours dessus (…) Elle lui a pratiquement tranché la gorge entière. C'était une scène terrible.»

[...]

20Min.ch

 


LUGANO - La femme qui a blessé deux personnes à l'intérieur du magasin Manor de Lugano hier, agissant pour des raisons prétendument terroristes, avait tenté sans succès de se rendre en Syrie en 2017. À son retour en Suisse, elle avait été admise dans une clinique psychiatrique.

 

 

Ce matin, Fedpol a fourni de nouvelles informations sur la femme de 28 ans de Vezia qui a provoqué une panique à Lugano en blessant deux personnes avec un couteau. Les enquêtes menées en 2017 ont révélé que la femme était tombée amoureuse sur les réseaux sociaux d'un combattant djihadiste qui se trouvait en Syrie. Ce n'était pas seulement un amour "à distance". Elle avait tenté de rejoindre l'homme, mais elle avait été arrêtée par les autorités turques à la frontière entre les deux États et elle avait ensuite été rapatriée en Suisse.

À l'époque, elle souffrait de problèmes psychologiques. C'est pourquoi, à son retour, elle a été placée dans un établissement psychiatrique. Par la suite, la jeune femme de 28 ans n'est plus apparue dans les fichiers de Fedpol relatifs au terrorisme.

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

20minuti.ch

 


Le chef du Conseil d'Etat tessinois Norman Gobbi ne se dit pas surpris par cette attaque: "On avait fait un rappel à tous les corps de la police cantonale il y a quelques semaines, après les attaques de Morges et de Vienne. On savait que la menace pouvait augmenter", indique-t-il dans le 12h30 de la RTS.

Il pointe une marge de manoeuvre trop restreinte pour la surveillance de personnes suspectes: "C’est un problème législatif, au niveau fédéral, qui ne permet pas d’enfermer des personnes de manière préventive.

[...]

RTS

 

Djihadisme. L’horreur sur un terrain de foot au Mozambique : une cinquantaine de civils décapités

Plus de 50 civils mozambicains ont été décapités, plusieurs d’entre eux démembrés, lors d’une nouvelle attaque terroriste dans la province du Cabo Delgado.

Un nouveau cap dans l’horreur a été franchi. Plusieurs médias, dont le site lusophone Plataforma Media, le bulletin mozambicain Media Faxou encore la chaîne britanniqueBBC rapportaient ce mardi 10 novembre que “plus de 50 Mozambicains ont été décapités par des terroristes dans le Cabo Delgado”. Les faits, qui datent de la semaine dernière, avaient été rapportés vendredi 7 novembre par le site d’informations mozambicain Pinnacle News.

 

Que peut-on faire aujourd’hui face aux radicalisés ? Hugo Micheron n’imagine pas la moindre solution

Publié par Mireille Vallette le 13 septembre 2020

Le chercheur nous propose une minutieuse analyse, nouvelle, des liens que des salafistes ont noués avec le Levant. Il ne répond cependant pas à la question que chacun se pose : qu’auraient pu faire les autorités si elles avaient su ce qu’il dévoile ?

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Plus de 8000 personnes sont inscrites au «Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste» a annoncé Gérald Darmanin le 31 août. Une déclaration faite à la veille du procès lié à Charlie Hebdo.

Cette actualité m’a rappelé le livre de Hugo Micheron -grand succès de presse- qui explique comment le djihadisme a évolué, et reproche aux autorités et aux chercheurs de n’avoir pas compris ce qui se passait.

«Aucune recherche empirique de grande ampleur n’a été menée pour expliquer l’attrait de cette guerre sainte.» Sauf la sienne. Micheron fait partie avec Rougier de «l’école» de Gilles Kepel, son directeur de thèse.

Pour décrire ces forges de l’horreur califale dans Le jihadisme français : Quartiers, Syrie, prisons*», Micheron a consulté une immense masse d’informations, réalisé de nombreuses interviews, dont celles de quelque 80 jihadistes. Son livre, dense, fourmille d’informations.

J’ai cependant ressenti la même frustration qu’en lisant Bernard Rougier et ses « Territoires conquis de l’islamisme« *. Une semblable question se pose : si les autorités avaient su ce que le chercheur nous explique, qu’auraient-elles pu faire ? Et que peut-on faire aujourd’hui face aux radicalisés ? Micheron, après cinq ans de recherches, estime qu’il a réalisé un travail exceptionnel, ouvert de nouvelles clés de compréhension. Mais son diagnostic n’indique à aucun moment une voie à prendre. Et lorsque qu’un député LR cite un passage de son livre pour s’opposer au rapatriement des djihadistes, il condamne cette «logique de récupération politique prisée d’individus qui ne savent pas de quoi ils parlent». On excusera le député, car si Micheron sait de quoi il parle, il ne répond pas clairement à la question.

Sa seule indication, c’est qu’il ne faut pas envisager la solution «uniquement sous l’angle sécuritaire.» Bien… Sommes-nous plus avancés ?

Enclaves et «phalanstères»

Hugo Micheron

La thèse du chercheur est qu’en France, quelques idéologues ont créé dans des terreaux favorables des «phalanstères» (communautés fermées) ou des enclaves communautaires. Ils ont «salafisé» leur petit territoire. Ainsi dans le village d’Artigat, département de l’Ariège, ou au Grand Mirail à Toulouse. Les jihadistes originaires de ces micro-communautés se retrouveront dans l’EI. L’analyse de cette configuration permettrait de «comprendre la diffusion du phénomène jihadiste dans l’Europe du début du XXIe siècle».

En 2010 les autorités mentionnent déjà la présence de 1000 salafistes militants. Selon Micheron, la tuerie de Merah en 2012 est réduite au geste d’un fou alors qu’il est «au cœur du pôle jihadiste violent des Izards» qui enverra nombre d’enragés en Syrie et en Irak.

Mais pourquoi, selon ses observations, seule une quinzaine de zones en France sont-elles massivement touchées par ces départs ? La réponse tient à l’histoire et à la «géo-politique» de ces quartiers. Il en a étudié une demi-douzaine (les mêmes que Rougier), a parlé avec 80 jihadistes.

Au total, quelque 2000 Français ont rejoint l’EI.

Beaucoup de jihadistes partent de ces enclaves où les liens avec le Levant sont déjà anciens, et cette dynamique se retrouve «partout ailleurs sur le vieux continent», en Belgique, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Une généralisation audacieuse.

L’absurdité idéologique

L’«idéal» de ces obsédés a été mille fois décrit : la croyance en un modèle politique et religieux parfait, celui du prophète à Médine, qu’il faut ressusciter. Une approche «millénariste» qui consiste en l’attente du retour du sauveur et l’extermination de la mécréance. «Au prisme de cette logique, les attentats les plus abominables trouvent toujours justification.» C’est une croyance mâtinée de superstitions. Ainsi les désenvoûtements (roquia), se pratiqueront largement dans l’EI.

En 2012, les enquêteurs prennent Mohamed Merah pour une petite frappe, sans considérer, selon Micheron, son endoctrinement. Globalement, avant 2015, la justice sanctionne mollement. Les adeptes du phalanstère et de l’enclave, «bulle de pureté au cœur de la société détestée», ne sont pas inquiétés. Mais, se prend-on à réfléchir : que faire face à un écosystème qui ne pratique pas (encore) la violence ? La législation actuelle les protège. Par exemple, les frères Kouachi, auteurs des meurtres de Charlie Hebdo étaient sous écoute jusqu’en 2014. Elles avaient été abandonnées, car rien ne présageait un passage à l’acte. L’endoctrinement est hélas rarement pénalement condamnable.

Daech émerge à l’été 2013, il annonce le rétablissement du califat en juin 2014. Celui-ci implique d’enclencher le djihad partout dans le monde. L’apogée de l’EI se situe à l’été 2015 parallèlement à l’ouverture de la campagne d’attentats en Europe.

Entre les jihadistes de quartiers salafisés et l’EI, les allées et venues sont nombreuses. «Les premiers de cordée installent des passerelles qui vont être exploitées dans les deux sens en vue des départs pour le Levant mais aussi des «retours».

L’utopie vire au cauchemar

Daech organise un contrôle absolu sur les habitants. «Un processus de déshumanisation est au cœur de la machine jihadiste». Arrivés au califat, les Européens sont fichés, triés, envoyés dans des camps d’entraînement. Et Micheron fait une analogie osée : «Les dirigeants du califat les confinent [les djihadistes étrangers] dans un ordre totalitaire comparable au système carcéral.»

Le califat destiné à être universel n’exercera son pouvoir que sur huit millions d’habitants, mais ses conquêtes auront coûté d’immenses pertes humaines. Le quotidien est entièrement consacré à la guerre. Hicham, un recruteur : «Les Lunellois, ils ont été envoyés à Deir-ez-Zor, la durée de vie là-bas à l’automne 2014 était d’une heure…» Les moins entraînés tombent rapidement, beaucoup d’autres cherchent à fuir. Les déserteurs sont envoyés au front.

Les prisons de l’EI donnent l’occasion aux sadiques de se muer en tortionnaires. Les séances de désenvoûtements (roqia) réservés à ceux qui ont des problèmes, y compris médicaux, se transforment en séances de torture. Les exorcistes estiment que « des djinns » sont à l’œuvre.

On apprend aussi que les Syriens exprimaient une «curiosité teintée de racisme envers les Noirs». Et qu’ils se méfiaient aussi de leurs frères étrangers. «Les Syriens ne voulaient pas qu’on épouse les Syriennes», raconte un revenant. Les femmes manquaient, ce que la capture des yézidies palliera en partie après que des dizaines de milliers d’hommes yézidis aient été massacrés. Les femmes sont gardées loin du champ de bataille, elles doivent enfanter les futurs soldats. Les revenantes évoquent surtout l’ennui. Mais comme le montre Thomson, elles n’expriment aucune empathie pour les victimes.

Certaines réflexions de Français revenus de ce champ d’horreur laissent pantois :

«…Par exemple, l’adultère en islam est puni par lapidation. Si la personne reconnaît les faits, on va pas se choquer de l’avoir lapidée. Mais il faut vraiment pas avoir de cœur pour être heureux quand quelqu’un se fait lapider. Là-bas, les gens jubilent.»

En France les revenants ne sont pas systématiquement arrêtés. Ça changera à partir des attentats de Charlie Hebdo. Dès lors, les départs pour la Syrie deviennent très difficiles. L’EI lance une nouvelle campagne d’attentats en Europe : métro de Bruxelles et aéroport de Zaventem, assassinat d’un couple de policiers, carnage de Nice, prêtre égorgé. Mais pour Daech, c’est le début de la fin. Des jihadistes sont acheminés dans des camps de prisonniers gérés par les Kurdes. Le califat perd ses derniers territoires fin 2017 pour l’Irak et en mars 2019 pour la Syrie.

Les revenants s’organisent

Selon les revenants, dont beaucoup seront prochainement libérés, Daech a commis des erreurs, mais la doctrine reste intacte. Dans les prisons, les jihadistes se liguent et créent une perpétuelle agitation, en particulier en 2016 : mutineries, incendies volontaires, promenades en vêtements noirs du jihad, agressions de gardiens, etc. Le prosélytisme bat son plein. Les droits communs sont intimidés.

«C’est stressant, parce que si vous vous manquez sur un truc religieux, ils sont violents. Si vous dites un mot approximatif, ils vous tombent dessus.»

Les jihadistes incarcérés fascinent, en prison comme dans les quartiers d’où ils viennent. «C’est un délire. Y a un succès de ouf à être jihadiste en prison…». Les revenants de Syrie sont considérés comme des «demi martyrs».

Les surveillants vivent un enfer. Un directeur :

«Les individus dont on parle, c’est une encre dont la toxicité est telle qu’une simple goutte suffit à troubler tout le verre. Si vous ne versez pas l’encre à côté, vous perdez le verre. Vous perdez la détention…»

Quelques nouveaux idéologues apparaissent. Selon eux, Daech aurait eu une mauvaise appréciation du rapport de force. Ils distinguent deux phases de l’action jihadiste : la première correspond à la période mecquoise, encore relativement pacifique. La seconde, médinoise, est l’affirmation du nouveau pouvoir musulman et l’extermination des mécréants. L’EI a voulu entrer trop vite dans cette phase médinoise, avec l’affrontement armé.

Priorité à l’éducation !

Aujourd’hui, affirme un prisonnier,

«on est la génération «sacrifiée», mais celle de nos enfants, on est en train de l’éduquer pour que quand ils auront nos âges, le rapport de force face à l’État leur soit favorable, qu’ils soient tellement nombreux que l’État ne puisse même plus les mettre en prison…»

Ça commence par de nouveaux comportements dans l’habillement, la nourriture, l’éducation des jeunes. «C’est déjà pas mal avancé. À long terme, ça va changer la société…»

Revenons à notre question : que faire devant la menace ? Pour Micheron, d’abord produire des savoirs nouveaux et «les mettre au service d’un diagnostic global, préalable à toute recherche de solutions». Car la catastrophe menace surtout «si rien d’autre que le renforcement de l’ordre sécuritaire et la stigmatisation n’est formulée en guise de réponse définitive.» A le lire, de même que Rougier, c’est bien l’ordre sécuritaire qui a toujours manqué.

Alors, quoi d’autre ? «Mener un débat serein», «s’approprier le savoir», «sortir du déni généralisé qui nourrit l’hystérisation», ne pas «confondre l’idéologie salafiste avec l’islam», poursuivre ce genre de recherches, celle-ci n’étant que «la première étape de cette réflexion»…

… Surtout qu’on peut avoir confiance :

«L’État et ses différents services, de l’éducation nationale à la justice en passant par la multitude d’acteurs sociaux, disposent de milliers d’intervenants quotidiens qui ont les capacités de faire face à l’activisme de quelques centaines d’individus.»

Rappelons que Darmanin ne parle pas de centaines, mais 8000 radicalisés liés au terrorisme, et tous sont loin d’être répertoriés.

Il a donc fallu cinq ans de recherche à Micheron pour en arriver à cette envolée rassurante… que la réalité dément quotidiennement.

Enfin, il affirme que les Frères musulmans ont passé au salafisme. Comme si l’extension de la doctrine jihadiste avait effacé leur présence et leur stratégie (voir entre mille autres «Qatar Papers» pour se convaincre du contraire»), stratégie plus pacifique d’infiltration politique et culturelle.

Mais au final, les deux mouvances œuvrent à un même objectif : l’islamisation de la société. Qui est effectivement bien avancée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Mireille Valette

source: https://www.dreuz.info/2020/09/13/que-peut-on-faire-aujourdhui-face-aux-radicalises-hugo-micheron-nimagine-pas-la-moindre-solution/

Lire sur le même sujet le post de Maurice Ruben à propos de l’ouvrage d’Eric Delbecque «Les silencieux».

Clémence pour deux djihadistes britanniques

Les États-Unis acceptent les exigences britanniques et ne requerront pas la peine de mort contre deux djihadistes de l’État islamique

Les États-Unis ont renoncé officiellement à requérir la peine de mort contre deux militants de l'État islamique soupçonnés d'avoir décapité des otages occidentaux.

C’était une condition imposée par Londres pour accepter de communiquer des informations au sujet de El Shafee Elsheikh et Alexanda Kotey.

Les deux Britanniques, capturés il y a deux ans par une milice dirigée par des Kurdes et soutenue par les États-Unis, sont accusés de participation à l'État islamique, groupe terroriste connu pour ses décapitations et le traitement barbare de travailleurs humanitaires, de journalistes et d'autres otages en Syrie.

Elsheikh et Kotey ont été transférés aux Etats-Unis en octobre dernier, quand la Turquie a envahi la Syrie pour attaquer les Kurdes, qui avaient pourtant combattu l'État islamique aux côtés des forces américaines. Ils sont détenus actuellement dans un autre pays, mais ce n'est qu'une solution provisoire.

La Grande-Bretagne a maintenant jusqu'au 15 octobre pour fournir aux autorités américaines les preuves qu'elles demandent. Sinon, les deux « Britanniques » seront jugés en Irak, a averti Washington – qui a cependant promis de ne pas livrer à des pays tiers susceptibles d'appliquer la peine de mort les preuves qu'ils ont reçues ou qu'ils pourraient recevoir du Royaume-Uni.

Les autorités britanniques avaient d’abord accepté de fournir des preuves aux États-Unis même sans avoir l'assurance que les deux hommes ne seraient pas condamnés à mort. Mais en juillet 2018, après que les avocats d'Elsheikh aient demandé une révision de la décision de permettre qu’ils soient jugés aux États-Unis, le ministère britannique de l'Intérieur a temporairement suspendu sa coopération avec les autorités américaines. Puis, en mars, la Cour suprême britannique a jugé qu'il était illégal pour le Royaume-Uni de fournir à un pays étranger des preuves pouvant être utilisées dans une procédure pouvant déboucher sur une peine de mort.

Source : US agrees to UK demands, won’t seek death penalty for two Islamic State jihadis suspected of beheading hostages
Résumé Cenator

 

Et voici le portrait des deux Britanniques :

Suisse : Une djihadiste « vaudoise », mère de famille, est déchue de sa nationalité

Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la nationalité suisse est retirée à une femme. Cette trentenaire se trouve dans un camp en Syrie avec ses filles.

«La nationalité suisse de Madame Sahila F.*, née le 25 mars 1989, de nationalité suisse et française, originaire de Berolle, actuellement sans domicile connu, est retirée.» [...]

En septembre 2019, le SEM a aussi privé de sa double nationalité un Turco-Suisse, condamné par le Tribunal pénal fédéral pour appartenance à Daech. [...]

Sahila F. fait la une des journaux depuis plusieurs mois. Jusqu’ici, il ne s’agissait pas tant de sa nationalité mais plutôt du retour de ses filles genevoises au pays qui, elles, conservent leur passeport à croix blanche.

[...]

Sahila F. a épousé un djihadiste tunisien qui a aussi grandi à Genève.

[...]

24Heures.ch


Rappel :

Le Danemark va priver de nationalité les enfants de djihadistes

 

Six djihadhistes d’origine marocaine perdent leur nationalité belge

Il s'agit d'hommes qui disposaient de la double nationalité belgo-marocaine. [...]

La décision est rendue publique jeudi dans divers quotidiens flamands. La Cour d'appel a retiré la nationalité belge de six militants de Sharia4Belgium, qui avaient été condamnés par contumace en 2015 pour terrorisme. Il s'agit des frères Ali et Said El Morabit, Ilyass Boughalab, Bilal Elhamdaoui, Azdine Tahiri et Fouad Akrich. Certains seraient morts en Syrie, mais le sort d'autres reste inconnu.

[...]

Dhnet.be /  Bladi.net / 7sur7.be

Ann Heberlein, théologienne : La Suède est devenue un refuge pour les terroristes de l’Etat islamique

Dans le journal suédois Nyheter Idag, la théologienne Ann Heberlein met en garde contre les dangers de l'islamisme.

Elle écrit : "Le mal" sont des choses qui nous font penser que "cela n'aurait pas dû arriver".

Au milieu des préparatifs de Noël, le mal se manifeste - d'abord un acte de terreur sur un marché de Noël à Strasbourg. Un homme tire directement sur un groupe de personnes qui boivent du vin chaud et achètent des cadeaux de Noël. Cinq personnes meurent et dix sont blessées. Cela n'aurait pas dû se produire.

À peine une semaine après le massacre de Strasbourg, deux jeunes femmes, Norwegian Maren, 28 ans, et Danish Louisa, 24 ans, sont massacrées au Maroc.

Les deux amies allaient passer leurs vacances de Noël à faire de la randonnée dans les montagnes de l’Atlas. Ce qui devait être une aventure, un souvenir de vie, s’est terminé par leur mort. Plusieurs hommes ont été arrêtés, soupçonnés d'avoir tué les deux femmes. Cela n’aurait pas dû arriver.

Le dénominateur commun de ces actes s'appelle l’islamisme. Les coupables à Strasbourg, ainsi que les meurtriers au Maroc, ont été présentés comme étant des terroristes islamistes.

Aveuglés par le fanatisme religieux et la haine du mode de vie occidental qu'ils considèrent comme un péché, ils attaquent des innocents. Nous sommes leurs ennemis.

Aujourd'hui, la Suède représente pour les terroristes de l'Etat islamique ce que l'Argentine et le Brésil ont représenté pour les nazis après la Seconde Guerre mondiale : Un refuge où ils peuvent panser leurs blessures et recommencer une nouvelle vie sans subir les conséquences des agressions et des crimes qu'ils ont commis.

Au lieu d'être enfermés, les terroristes reçoivent la visite d'un Secrétaire social. Il est grand temps de changer d'attitude, déclare Ann Heberlein.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nyheteridag.se

Via Voice of Europe

Où en sommes-nous avec l’islam ?

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Par Michel Garroté  -  Ci-dessous, une liste certes incomplète et cependant éclairante sur l'islam aujourd'hui. Il manque la Syrie, l'Irak, l'Arabie saoudite et d'autres pays encore. En revanche, il y a dans cette liste des informations peu ou prou mentionnées par les médias.
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1- Le Liban sous la coupe de l’Iran
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A Beyrouth, au siège du parti Kataëb, Samy Gemayel, son président, disait (voir lien vers source en bas de page) : « L’Iran n’a plus besoin d’ambassade au Liban ; avec le général Aoun, plus que soutenu, complètement tenu par le Hezbollah, il est à la présidence de la République ; il est à la présidence de l’Assemblée nationale avec le chiite Nabi Berry ; il y dispose de la majorité avec ses alliés aounistes.
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Enfin, avec le Hezbollah, qui n’est pas seulement un parti mais est devenu plus qu’une milice, une armée qu’il a puissamment équipée, qu’il encadre et commande, l’Iran domine de fait, insupportablement, notre pays. Face à cela, nous maintenons et défendons coûte que coûte ce qui reste de liberté au Liban dont nous voulons réaffirmer le droit à la souveraineté ».
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Car, après le départ des occupants syriens en avril 2005, leur allié du Hezbollah libanais ne s’était pas volatilisé, au contraire, maintenant fortement ses positions dans la Bekaa et surtout au sud, le long de la frontière avec Israël.
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Le Hezbollah s’est fortement renforcé, recevant notamment des Pasdarans iraniens (« gardiens de la révolution ») une dotation de plusieurs milliers de missiles balistiques constituant un danger pour Israël malgré, jusqu’ici, le très efficace système de défense antimissiles de ce pays, ajoute Samy Gemayel (voir lien vers source en bas de page).
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/le-liban-toujours-plus-sous-la-coupe-de-liran.html
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2- Le mois du ramadan est le mois du djihad
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La publicité pour le ramadan est omniprésente, tant commerciale que politique. Faut-il s’en inquiéter ? Pour Joachim Véliocas, spécialiste de l'islam, ce marché en pleine croissance (10 à 15% par an) est un marqueur de l’avancée de l’islamisation en France.
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A ce propos, le spécialiste de l'islam Joachim Véliocas déclare notamment : Un des plus gros sites musulmans arabes nommés « islam web » basé au Qatar écrit beaucoup d’articles en anglais et en arabe. Il a publié une série d’articles sur l’axe du ramadan de cette année, l’année 1439 du calendrier occidental, dont certains m’ont été traduits par une amie islamologue. Le titre d’un des articles est "le mois du ramadan, c’est le mois du djihad".
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Ce qui est très inquiétant dans cet article, c’est qu’ils disent clairement que le djihad dans la voie d’Hallah est le devoir de l’islam le plus important, que lorsqu’on fait ce djihad, on gagne une force dans ce monde et dans l’au-delà, que le djihad est un des actes les plus méritoires et enfin que les musulmans ont été humiliés lorsqu’ils ont abandonné le djihad". Ils expliquent la déliquescence de la civilisation islamique au 19e siècle et au début du 20e siècle avec l’effondrement du califat par l’abandon du djihad. Le mois du ramadan est le mois du djihad, insiste Joachim Véliocas.
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http://bvoltaire.com/mois-ramadan-mois-djihad/
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3- Turquie - Derrière le soutien au Hamas, l’offensive d’Erdogan sur le monde musulman
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Alexandre Del Valle : Les raisons qui entrainent l'aversion d'Erdogan pour l'état d'Israël sont multiples :
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Raisons électoralistes, lié à sa politique interne. Car en condamnant Israël, Erdogan souhaite rallier et galvaniser son électorat radical islamiste, qui est anti-juif et anti kurdes, en les fidélisant autour de cet ennemi commun.
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Raison d'ambition personnelle. Erdogan, qui est allié aux frères musulmans (il en est un) souhaite établir comme finalité politique un nouveau califat dont il serait le chef. Il se rêve en "patron de l'islam". Sa politique contre Israël, c'est une politique de promulgation de l'idée ottomane, appelée politique néo-ottomane qu'il mène sur tous les fronts.
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Raison d'intérêts régionaux. Erdogan souhaite séduire les pays arabes voisins afin de redorer l'image des Turcs auprès de ces derniers. En effet, historiquement, les peuples turques ont successivement opprimés les populations arabes. Il cherche donc à redonner du prestige à l'identité turque auprès de ses alliés arabes : c'est une manière de renforcer son leadership régional.
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Erdogan utilise les affrontements réguliers entre les militants du Hamas et Israël (guerre des 33 jours en 2010 ou la flottille de gaza en 2008) qui font beaucoup de morts, étant donné l'asymétrie des moyens des deux forces (lance pierre contre missile) pour sensibiliser de manière virulente la communauté internationale. Celle-ci se rangeant généralement (excepté USA et quelques pays) du côté de la cause palestinienne, cela renforce de fait la voix d'Erdogan sur la scène internationale.
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https://fr.news.yahoo.com/turquie-derri%C3%A8re-boycott-d-isra%C3%ABl-l-offensive-n%C3%A9e-053259225.html
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4- Ne pas tomber dans le piège du Hamas
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Sous couvert de gens pacifiques qui désirent rentrer chez eux, il y a le Hamas, l’organisation islamiste qui règne à Gaza et dont la stratégie vise à détruire Israël. Que l’action du Hamas soit perverse dans ses intentions et tortueuse dans sa mise en œuvre ne fait guère de doute, puisqu’elle consiste à exposer sciemment des martyrs à la blessure ou à la mort, celles-ci étant, paraît-il, tarifées par de généreux donateurs. Si l’idéalisme juridique proclame toujours le souhait de deux États contenus dans les limites d’avant 1967 (ndmg : l'Etat d'Israël et l'Etat de "Palestine"), le réalisme sait que cette solution est aujourd’hui compromise. Il faut faire un peu d’histoire pour s’en rendre compte. D’abord, le cas de la Palestine n’a rien d’exceptionnel. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses populations ont été déplacées.
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Les habitants de Königsberg ne manifestent pas pour rentrer chez eux. La ville de Kant, en Prusse orientale, est maintenant Kaliningrad, capitale d’une enclave russe entre Pologne et Lituanie. Les déplacements de populations en Europe de l’Est ont été gigantesques aux alentours de 1945. De même, lors de la séparation entre l’Inde et le Pakistan, ce sont des millions de personnes qui sont passés d’un pays à l’autre au milieu des massacres. Les victimes de la décolonisation ne sont pas moins à plaindre. Les pieds-noirs avaient toute leur place en Algérie, de même que les harkis. Ils ont été obligés de choisir entre la valise et le cercueil. Si l’on remonte dans le passé, les nombreux Arméniens rescapés du génocide turc de 1915 n’exigent pas, non plus, de regagner la région de l’Empire ottoman où ils étaient majoritaires.
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http://www.bvoltaire.fr/israel-dhistoire-ne-tomber-piege-hamas/
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Islam, djihadisme et islamisme même combat ?

   
Michel Garroté - Oui, l'islam, le djihadisme et l'islamisme, c'est un seul et même combat. Oui, le djihadisme et l'islamisme, depuis quatorze siècles, se basent sur le coran, les hadits et les écrits de penseurs musulmans. Les musulmans ne sont pas tous des terroristes djihadiques. Mais tous les terroristes sont musulmans. On parle de réformer l'islam, on parle d'un islam réformé et modéré, mais nos dirigeants se soumettent à la volonté : de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ; de l'Arabie saoudite ; du Qatar ; des organisations proches des Frères musulmans et de celles proches de l'Etat Islamique (EI) ; des organisations proches du Hamas, du Hezbollah, des Salafistes et même de l'Iran. Alors cessez de nous mentir : vous, nos gouvernants, vous êtes complices, depuis plusieurs décennies, de la Terreur islamique, et, un jour, l'Histoire vous jugera comme tels.
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A ce propos, l'excellent Alexandre Del Valle écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Si certains estiment que le djihadisme n’a pas grand-chose à voir avec l’islam, c’est mal connaître les textes sacrés de l’islam et le cadre théologico-juridique qui encadre cette religion depuis des siècles. N’en déplaise aux discours d’apaisement présentant l’islam comme un intégrisme « nihiliste » et extrémiste totalement étranger à l’islam, nombre de grands penseurs musulmans réformistes et pas seulement athées ou laïques ont démontré les fondements islamiques « orthodoxes-canoniques » du djihad et de l’intolérance islamiste.
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Djihad et de l’intolérance islamiste qui sont enseignés légalement non seulement dans les monarchies islamiques sunnites du Golfe que nous considérons comme des « amies » que dans nos centres islamiques d’Occident tenus par les Etats et pôles de l’islamisation mondiale (Organisation de la Coopération islamique – OCI – Ligue islamique mondiale, Frères musulmans, Milli Görüs turc, Tabligh indo-pakistanais, et autres wahhabites) qui distillent jusque sur le sol des sociétés ouvertes un totalitarisme théocratique islamiste expansionniste.
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Pour pouvoir affirmer que l’islamisme djihadiste qui a frappé ces derniers mois en France et à Bruxelles, et qui continuera de faire couler du sang pendant encore longtemps, n’a « rien à voir avec l’islam », il conviendrait tout d’abord de « désacraliser » tout un pan du corpus islamique sunnite orthodoxe, jamais revisité et réforme depuis le Xème siècle et toujours enseigné dans le cadre d’une véritable théologie de la domination et de la violence au nom de Dieu.
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Car les origines profondes du totalitarisme islamiste résident dans les fondements mêmes de l’orthodoxie islamique, enseignée dans les grandes Universités musulmanes du monde entier. Ceci n’est pas une affirmation « islamophobe », mais une vision réaliste-réformiste partagée par la plupart des grands penseurs progressistes du monde musulman, comme Abdel Razeq, Taha Hussein, Kamel Daoud, Adonis, Mohamed Charfi, etc.
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C’est parce que le djihad est chargé d’une considérable légitimité islamique que tous les islamistes contemporains (Mawdoudi, El-Banna, Qotb, Kichk, Farag, Oussama Ben Laden, Calife Ibrahim, etc.) en ont fait leur leitmotiv central. Nier cette réalité permettra-t-elle d’éviter de nouveaux attentats ? Rien n’est moins sûr, car les causes profondes de l’échec du réformisme musulman, et donc de la résurgence islamiste, sont à rechercher dans le caractère indiscutable des textes sacrés musulmans et dans le refus, typiquement islamique, de toute innovation (bidaà) théologique, ajoute Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.atlantico.fr/rdv/geopolitico-scanner/tout-que-avez-toujours-voulu-savoir-djihadisme-et-totalitarisme-islamiste-alexandre-del-valle-2904974.html/page/0/1
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http://www.europe-israel.org/2016/12/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-djihadisme-et-le-totalitarisme-islamiste-par-alexandre-del-valle/
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L’islam, un semblant de religion marqué par le djihadisme et que les ingérences de l’Occident contribuent à radicaliser

Par Mahin Nezam.

Les six croyances fondamentales de l’islam, copiées-collées du judaïsme, sont: croire en Allah, aux anges, aux écritures « sacro-saintes » de l’islam-idéologie, aux apôtres, au jour du jugement et à la prédestination. Ces six croyances existent parce que, un jour au VII ème siècle, à une certaine heure et dans un certain endroit, Mahomet le messager d’Allah aurait affirmé que ces six croyances étaient fondamentales, ce qui a été reporté, par la suite, dans un des très très nombreux « hadith » ou dires de Mahomet.

Depuis cette époque lointaine, le seul choix « religieux » offert aux jeunes hommes musulmans qui ne sont pas fortunés est soumission à l’islam-idéologie et révolte ou razzias contre les non-musulmans, tout particulièrement contre tout envahisseur du monde musulman; ce qui empêche toute évolution et intégration équilibrées et sereines, tout humanisme, toute réforme, tout débat et toute avancée. Comme Albert Einstein avait raison de dire que « La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

Les cinq piliers ritualistes musulmans pour éviter d'aller en enfer et s'ouvrir les portes du paradis ou « djina », rites dont tout musulman estime sacrilège de questionner le sens, sont rappelés ci-après; il s’agit plutôt de bonnes manières musulmanes pratiquées généralement par tous les musulmans, que de pratiques religieuses.

Réciter les prières, ou plutôt les suppliques prescrites, en nombre prescrit, cela aux moments prescrits et dès la petite enfance, sous peine de châtiment corporel. Mahomet aurait ordonné « enseignez à vos enfants à prier dès l’âge de 7 ans et battez-les si à 10 ans ils ne prient pas ». Les fréquentes prières quotidiennes que Mahomet et ses successeurs exigeaient transformèrent la foi des musulmans en mode de vie. Mahomet et surtout les premiers califes insistèrent à associer le pouvoir politique au pouvoir « religieux » pour enlever à leur expansionnisme guerrier son caractère impérialiste et pour faire de l’islam-idéologie une obligation sacrée de tous. Dès l’époque de Mahomet, le musulman fait le « djihad » qui est une obligation imposant aux musulmans la propagation de leur foi par la résistance et la lutte, soit « par son cœur, par sa langue, par ses mains ou par l’épée ». Comme le rappelle Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh dans son ouvrage « La fatiha et la culture de la haine. Interprétation du 7e verset à travers les siècles »: « en droit musulman, celui qui nie l’obligation de prier est considéré comme apostat et passible de la peine de mort. Et celui qui ne prie pas par paresse est considéré comme un pécheur, et doit être contraint de prier. Puis, s’il refuse, il peut être mis à mort ».  De plus, toujours selon le droit musulman, les cinq prières quotidiennes que doit réciter tout musulman ne sont valides que si la « fatiha » y est récitée. La « fatiha » est la sourate d'ouverture du coran qui comprend sept versets, dont les 6e et 7e versets comportent l’invocation haineuse suivante: «Dirige-nous vers le chemin droit. Le chemin de ceux que tu as gratifiés, contre lesquels (tu n’es) pas en colère et qui ne sont pas égarés », les gens contre lesquels Allah est en colère étant les juifs, et les gens égarés étant les chrétiens. Comme le confirme l’étude de Sami A. Aldeeb Abu-Sahlieh, ces versets priés tels qu’ils sont « compris par la quasi-totalité des exégètes musulmans, y compris Mahomet, sèment la haine ... »

Ces versets sont « loin de constituer la seule composante discriminante de la prière musulmane. On n’a à cet égard qu’à écouter les prêches du vendredi, qui comportent souvent des invocations demandant à dieu de détruire les mécréants, de rendre veuves leurs femmes, et orphelins leurs enfants, et de les frapper par des maladies incurables. De tels prêches sont entendus et diffusés non seulement dans les pays arabes et musulmans, mais parfois aussi dans les lieux de culte des pays occidentaux ». Pour tout bon musulman le minimum obligatoire est de 17 récitations de cette «fatiha» haineuse par jour. La tradition veut que les musulmans sachent, en arabe classique, au moins une sourate par cœur. Comme la « fatiha » est courte et indispensable pour la prière (« salat »), elle est en général apprise par coeur dès l'enfance dans les écoles coraniques (« madrasas ») et dans le milieu familial. Elle est récitée au début de chaque unité (« rak’ah ») de prière; en fin de prière est ajouté le terme « amin » (amen).

Charité, mais pour les musulmans exclusivement, et pas pour accueillir des réfugiés syriens musulmans, à proximité en Arabie Saoudite et au Quatar. La charité est une arme de combat bien commode, dès lors qu’on l’emploie à sens unique. On se demande pourquoi le chrétien (?), récemment marié à une Druze, George Clonney donnerait au Darfour ses revenus publicitaires de Nestlé. L’objectif de l’aumône légale est de permettre de développer les activités caritatives avec lesquelles les musulmans riches contrôlent les populations musulmanes pauvres et déshéritées, avant tout en finançant le prosélytisme et le «jihad». Le pape Francois, adepte de la théologie de la libération et leader lui d’une religion authentique, que des musulmans menacent d’assassiner alors qu’il leur a apporté son soutien, a mis en garde les chrétiens contre ce travers malfaisant de tout don.

Pèlerinage ou « hadj » à la Mecque ou « Mekke » en Arabie Saoudite.

Actions accomplies conformément à des règles traditionnelles et faisant partie d'un cérémonial comme par exemple le jeûne du « ramadan ».

Et surtout, déclarer Mahomet comme le seul et unique messager de Allah le seul dieu de tout l’univers.

Ces rituels musulmans sont fondés sur les modèles juifs; prière rituelle, jeûne, abattage rituel, forme de la « shahada » ou profession de foi, étaient pratiqués par les juifs, cela bien des siècles avant la naissance de Mahomet. Pas étonnant puisque, avant d’être messager de Allah et de l’islam, Mahomet fut un propagandiste judéo-nazaréen.

Pèlerinage ou «hadj», aumône légale ou «zakat» et quelques autres actions traditionnelles contraignantes, tels que fêtes musulmanes, «ramadan», jeûne, «halal», ont tous comme objectifs de faire peser sur la société musulmane une chape dominatrice infaillible de communautarisme et d’entrisme, (stratégie d’organisation et arme favorite des musulmans dit modérés), communautarisme et entrisme qui ont pour but de renforcer le pouvoir de contrôle et de coercition du groupe sur l’individu et d’empêcher la société d’évoluer, tout comme dans la chrétienté de l’inquisition. Ces traditions contraignantes de l’islam enseignent à l’homme « le droit chemin », ainsi qu’il est écrit dans la première sourate du coran, c’est-à-dire les bonnes manières musulmanes.

A ces cinq rituels, il ne faut pas oublier d’y inclure le devoir de prosélytisme et de « jihad » ou guerre « sainte » musulmane qui est l’acte de dévotion suprême et qui a comme objectif d’écraser les mécréants et de reconquérir le monde que selon l’islam-idéologie, Allah avait créé, à l’origine, entièrement musulman. « Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez » (coran, sourate 8, verset 65). "Celui qui quitte la religion de l’islam, tuez-le."(Hadith Bukhari, volume 9, livre 84, numéro 57). Pour Allah, les associateurs sont « les pires » de toute la création tandis que les musulmans, eux, sont « les meilleurs de toute la création ».

Tant que ce n’est pas par la guerre dont des actes terroristes et en détruisant notre civilisation occidentale et nos démocraties, il n'y a rien de condamnable à ce que l’islam et l’impérialisme des USA désirent prendre la première place dans le monde. C’est une aspiration que l’on peut comprendre. Les Chinois, qui eurent un passé glorieux, désirent, eux aussi, reprendre cette position qui fut la leur. Mais les Chinois n’ont pas choisi la voie de la destruction de la civilisation occidentale; ils imitent notre civilisation, nos progrès et nos valeurs, avec l'intention de parvenir à nous surpasser. Avec une vision à long terme, les Chinois se tournent vers l’avenir alors que les musulmans ne parviennent pas à surmonter leur passé et font au monde une guerre asymétrique, idéologique, archaïque et barbare, pendant que les Américains et les Français font des guerres illégales ou fondées sur leurs mensonges. C’est très dangereux.

Différentes prescriptions impératives du coran font clairement obligation à tout musulman de pratiquer le «jihad». Cette obligation ne souffre d’aucune dérogation. Dans son Petit livre vert, l’Ayatollah Khomeini affirme haut et fort: « La guerre sainte signifie la conquête des territoires non-musulmans ». Se battre et se faire tuer pour l’islam-idéologie est, depuis le VII ème siècle, un point fondamental et considéré comme incontestable de l’islam-idéologie. Pourquoi les musulmans crient-ils à la nécessité du sacrifice et à la fatalité de l’hécatombe? L’islam-idéologie promet aux jihadistes leur part du butin et à ceux qui meurent au combat, des récompenses éternelles au paradis. Lors de ses raids et razzias, Mahomet avait droit au cinquième du butin qu’il partageait avec Allah, affirmait-il. Admirable répartition pour que tous les autres, même si ils étaient très nombreux ne se plaignent pas de ne se répartir que quatre cinquièmes.

Au XXI ème siècle, la guerre consiste en des rapports conflictuels qui se règlent par une lutte armée, en vue de défendre un territoire, un droit ou de les conquérir, ou encore de faire triompher une idée. Le droit international humanitaire classe les conflits armés en deux catégories:

1. Le conflit armé international qui se caractérise par des opérations de guerre entre deux ou plusieurs États souverains.

2. Le conflit armé non international qui survient lorsque des groupes opposés s'affrontent à l'intérieur du territoire d'un même pays.

Il y a toujours situation de guerre quand les agresseurs entreprennent des actions afin d’imposer aux agressés un système politique, un système de gouvernement, une invasion, une religion, une idéologie, une loi fondamentale, en totale contradiction avec leur volonté et leurs valeurs. Normalement, mais plus en UE et aux USA, en réaction et légitimement, les agressés font que leur armée et leurs citoyens s’opposent aux agresseurs et évidemment ils ne les accueillent pas chez eux.

Une guerre asymétrique est une guerre qui oppose la force armée d'un État à des combattants matériellement « insignifiants », dont les stratégies se servent des points faibles de l’adversaire et utilisent des armes et des tactiques non-
conventionnelles pour parvenir à un but souvent ethnique, politique ou idéo-
religieux. Les guerres asymétriques englobent notamment terrorisme, guérilla et razzia et se distinguent des guerres conventionnelles classiques entre États.

Traditionnellement, une guerre est un état de droit avec ses lois, un espace et un temps bien définis et des belligérants identifiés; dans ce cadre, une guerre asymétrique est celle du faible au fort. L’attaquant et l’attaqué possèdent des ressources militaires plus ou moins de même nature, mais dont les puissances et les capacités belliqueuses et financières sont inégales et, surtout, dont les stratégies sont fort différentes.

Une guérilla urbaine est une guerre asymétrique qui consiste en actions entreprises par des groupes violents constitués sur des bases ethniques, idéo-religieuses ou mafieuses. Elle consiste en des incendies de véhicules, de commerces, de cages d’escaliers, d’édifices publiques, d’agressions répétées à l’égard de résidents de la zone urbaine, de caillassages, d’attaque des transports en commun, d’embuscades tendues aux services de polices, de pompiers et de secours, de razzias dans les supermarchés et les centres commerciaux, etc, et d’actes terroristes.

Le jihadisme musulman est une guerre asymétrique, totale, multiforme, de type révolutionnaire, irrégulière, de guérilla et subversive qui utilise tant des armes dites par nature (fusils, canons, armes chimiques, biologiques et atomique, etc,) que les armes dites par destination, c’est-à-dire tout objet ou technique qui peut servir à blesser quelqu’un ou à détruire quelque chose, même si ce n’est pas son usage premier ou principal (sciences humaines, guerre psychologique, manipulation, persuasion, contrainte, chantage, technologies de l’information et de la communication, stratégie indirecte, affreuses mutilations et tortures comme celles de victimes du Bataclan en 2015, etc). Cette guerre de type asymétrique est une confrontation entre une ou des armées régulières d’Etats et des groupes armés pour lesquels les lois de la guerre et les conventions de la Croix-Rouge n’ont ni sens, ni valeur et que ces groupes armés ne respectent évidemment pas. Guerres irrégulières et de guérilla, donc « jihad", sont toujours intensément politiques et idéologiques. L’objectif de toute stratégie de guerre asymétrique, comme par exemple celle des talibans (étudiants sunnites en religion) ou de DAESH (état islamique), est de durer plus longtemps que les forces qui s’y opposent, de ne jamais faire la paix et d’avoir toujours l’intention de vaincre.

Pour les wahhabistes, la stratégie du «jihad» consiste habituellement en une islamisation ou une re-islamisation par la force et la violence alors que pour les frères musulmans, la stratégie consiste d’abord en une infiltration des états et des nations afin d’assurer à la fraternité musulmane une prise de pouvoir plus ou moins en douceur, en infiltrant des agents de subversion et des terroristes. Les chiites iraniens, qui ne sont pas des arabes mais des perses, ne sont pas des djihadistes envahisseurs mais réagissent premièrement par des déclarations puis ensuite par des actes aux agressions de l’Occident en particulier celles des USA.

Quelque soit l’orientation des diverses stratégies du «jihad» l’objectif est toujours, comme au VII ème siècle, la vengeance, l’envahissement, la mise sous contrôle des citoyens occidentaux, la neutralisation des opposants à la fraternité musulmane et à son islam-idéologie, l’établissement d’une complicité du silence, par exemple avec des assassinats spectaculaires de braves gens musulmans ou non-musulmans, la menace d’attentats ou d’attaques avec par exemple des armes bactériologiques ou atomiques, le contrôle psychologique des citoyens occidentaux et des musulmans accueillis en Occident en les manipulant et en les intoxiquant, la mobilisation de tous les musulmans vivants en Occident et la démobilisation des citoyens des pays occidentaux. A cela il faut ajouter les déclarations de dirigeants occidentaux déconnectés des réalités et des aspirations des peuples européens et/ou islamo-collabos, peuples qu’ils ne consultent même pas, tout cela pour que, premièrement, le pouvoir islamique s’oppose aux ingérences et aux agressions guerrières illégales de l’Occident et, secondairement, pour qu’il s’implante en Occident et que les musulmans augmentent leur emprise sur l’Occident.

Winston Churchill l’avait bien déclaré en 1938, à Londres, à la Chambre des communes, au Premier Ministre alors en exercice Neville Chamberlain et en impliquant aussi le français Daladier, à propos des Accords de Munich: «Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le séshonneur. Et vous aurez la guerre tout de même. » (The Official Report, House of Commons (5th Series), Hansard, 13 May 1940, vol. 360, c. 1502). Comme Chamberlain, Daladier, Pétain et d’autres face au nazisme, nombre des élus européens actuels, confrontés à l’islam-idéologie sont ambigus; ils sont incapables de dire, clairement et fermement aux musulmans que, à l’exemple de l’Arabie Saoudite, on ne veut pas qu’ils s’ingèrent chez nous (principe de réciprocité). Pour ne pas offenser les musulmans, ils croient sauver la paix en reculant devant leurs exigences et leurs attaques, quand ce n’est pas en les décorant de la légion d’honneur ou en nommant l’Arabie Saoudite à la présidence du comité des droits de l’homme de l’ONU, etc.

Alors que, pour un Occidental au XXI ème siècle, la guerre asymétrique et la violence n’ont rien à faire dans une religion, l’islam compte classiquement cinq types de « djihad » : par le cœur, par la langue, par la main, par le sexe et par l'épée. Le djihad par le cœur invite les musulmans à résister et à "combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société". Le terme «djihad» aurait deux significations dans l’islam, la première: guerre «sainte» et résistante; la deuxième guère différente: dépassement de soi, soit une qualité qu’un guerrier kamikaze musulman se doit de posséder. Ces dernières définitions du terme « jihad» sont les définitions politiquement correctes francophones. En réalité, selon le coran «jihad» signifie toujours combat et résistance, combat qui est impérativement qualifié d’acte «religieux». «Ô Prophète, incite les croyants au combat. » (coran, sourate 4, verset 89). Le terme de «jihad» n’aurait été introduit en islam que vers l’an 1000. Le frère de Tariq Ramadan, un guide musulman de Genève disciple des frères musulmans, Hani Ramadan a prêché une troisième signification, plus acceptable pour apitoyer les calvinistes et socialistes genevois: « une aide humanitaire destinée à soulager les souffrances des victimes palestiniennes », aide humanitaire qui est, avant toute chose, transformée en effort de guerre contre les peuples du livre, c’est évident.

Beaucoup de citoyens occidentaux ne perçoivent pas cette guerre «sainte» qui leur est faite, en particulier parce que tant la «taqiya» musulmane que les «useful idiots» les manipulent et les trompent. Quand à la majorité des élus, par manque d’imagination, de culture historique et de clairvoyance, ils sont incapables de comprendre les barbaries de fervents musulmans et supposent que leurs discours et actes extrémistes sont des métaphores voir des arguments de négociation.

De nos jours il y a plusieurs variétés ou pratiques de la guerre sainte musulmane qu'est le «jihad».

Le «djihad» militaire ou guerrier, en particulier le terrorisme musulman qui représente toujours une déclaration de guerre à une population ou à une nation, laquelle, quoi qu’en disent les angéliques, se doit alors de se défendre. Il est impossible de trouver un terrain commun d’entente tant que des pays occidentaux comme les USA et la France multiplient leurs ingérences dans des nations étrangères, déclenchent des guerres préemptives illégales contre des pays comme la Libye ou la Syrie et que les terroristes musulmans continuent de croire qu’ils peuvent gagner. Nos gouvernants angéliques ou «buenisimos » comme le disent les Espagnols, font tous les mêmes erreurs stratégiques (ou plutôt n’ont pas de stratégies mais que des tactiques) avec les terroristes qu’ils soient musulmans, FARC, ETA, etc, mais aussi « petits » terroristes qui sévissent partout en Europe, même dans nos petites villes. Ces élus et les angéliques malfaisants, le plus souvent «useful idiots» de gauche, ont une vision candide et historique de la colonisation musulmane et de la lutte des classes et interprètent le terrorisme musulman pas comme une guerre déclarée mais comme une rébellion de pauvres peuples ignorants soumis dans la pauvreté et blessés par la colonisation européenne passée et par la confrontation entre leur triste réalité et le monde des riches en particulier l’impérialisme américain. Ces élus, ces «useful idiorts» et toute la bien-pensance sont en complet décalage avec la réalité; d’une part ingérences de l’Occident en pays musulmans et d’autre part déni de réalité, minimisation et sociologisme sont leur crédo, alors que l’on sait depuis une génération qu’il y a, par exemple en France, 700 quartiers violents que l’on dénomme maintenant « sensibles » alors qu’ils sont en réalité de non-droit, ce qui est intolérable pour une nation démocratique. De plus on sait que nombre des ingérences guerrières de l’Occident sont fondées sur des mensonges. Dans ces conditions ces élus ignorent complètement les raisons, la nature et l’étendue réelle des problèmes que cause le terrorisme musulman dans le monde et n’ont pas de stratégies contre le terrorisme. D’une part, ils continuent à agresser les pays musulmans et, d’autre part, envoient aux terroristes dont les attentats sont de plus en plus meurtriers, des messages de faiblesse en faisant croire à la population que ces terroristes partagent avec eux une aspiration à faire la paix, alors même que ces terroristes n’envoient aucun vrai signal qu’ils sont disposés à abandonner les armes, bien au contraire. De plus, même si il y a des musulmans opposés au radicalisme, ces musulmans et les angéliques de tout poil fuient toutes polémiques et confrontations avec les musulmans radicaux, à cause des connotations « religieuses » que ces radicaux font valoir. En effet les radicaux leur affirment s’appuyer sur une interprétation dévote et stricte des textes musulmans « sacro-saints » ou plutôt idéologiques pour justifier le «jihad» contre l’Occident dont ils craignent et haïssent l’hégémonie. Leur guerre sainte ne permet ainsi aucun dialogue, même avec les musulmans dits modérés. Le « jihad» barbare et aveugle de califats du XXI ème siècle est comme une sorte de psychopathologie endogène; il se nourrit de lui-même de la haine; haine des juifs, des chrétiens, des athées, des femmes, de la société démocratique, de l’humanisme, des USA, de la France et de la modernité de l’Occident. Face à cette haine musulmane éprise de vengeances et de victoires, qui convertit le suicide de ses propres terroristes en martyrs «religieux», les prises de position des angéliques et leurs mass-médias contribuent à ce que la haine idéologique, ethnique et nationaliste de cette lutte armée musulmane divinise et ritualise les comportements criminels de musulmans.

Encore actuellement, ce «djihad» militaire n’est pas plus dangereux pour nos démocraties occidentales et leurs citoyens que les autres «djihad» mais il ne mobilise pas seulement des soldats mais aussi une partie des forces de police et de justice européennes contre les menaces d’attentats dans leurs propres pays et ces forces ne peuvent pas se consacrer aux autres tâches indispensables, tel le contrôle des frontières. Tout acte terroriste consiste à frapper des braves gens de la population civile afin de les couper de leur dirigeants, de les monter contre eux quand ce n’est pas de les faire voter pour un autre plus islamo-collabo. Par une action tactique, tout acte terroriste veut atteindre des objectifs stratégiques. Il n’en reste pas moins que depuis le 9 septembre 2011 les musulmans ont conduit plus de 30.000 attaques terroristes, soit environ 5 par jour; 5 par jour, cela représente des pressions fortes et répétées de la fraternité musulmane pour liquider les islamolucides. Cette liste d’attaques terroristes, signalée dans le site www.religionofpeace.com, est incomplète parce que les mass médias internationaux se gardent de citer tous les actes terroristes conduits. Il en est de même des cartes des méfaits commis par les réfugiés militants ou économiques: https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=z12D0zt-V4iI.kXGfjpzjOS1Q.

Le « jihad » dit civil, en réalité une forme de guérilla urbaine, soit:

- Les intolérables violences et le vandalisme des espaces publics tels que voitures brûlées, boutiques pillées, profanation de tombes et d’églises chrétiennes, attaques de commissariats de police barricadés, plaques d'égouts de routes enlevées et vendues comme vieux fer. A noter que si il s’agit d’une mosquée, les médias parlent bien de profanation mais si il s’agit d’une église ou d’une tombe catholique, les médias parlent de dégradation, voir de vandalisme.

- Les déprédations des logements.

- La délinquance.

- Les agressions.

- Les razzias et les raids.

- Les émeutes et la guérilla urbaines.

- Les insultes.

- Les intimidations.

- Le harcèlement sexuel.

- Les viols.

- Le pouvoir islamo-mafieux des trafiquants de drogues.

- La joie de détruire, de casser, de raider, de se battre, et autres comportements asociaux.

Soit toutes ces intolérables incivilités (en novlangue) systématiques et quotidiennes qui sont de fait une guérilla urbaine permanente et des raids violents contre les autorités (services sociaux, assurance chômage, ambulances, police, pompiers, armée, lieux de cultes chrétiens, bâtiments publics, etc.) et la propriété privée. Les médias et des élus parlent pudiquement d’incidents alors que se sont des violences intolérables. De plus sans ce «jihad» civil, il y aurait beaucoup plus de places dans les prisons, beaucoup moins de bénéficiaires des diverses prestations sociales, de diverses allocations et de l’assurance chômage, des prestations considérées comme une nouvelle version des razzias du XXI ème siècle dans l’esprit de très nombreux musulmans.

Le «djihad» civil est perpétré par de nombreux musulmans qui, la plupart du temps, ne sont même pas perçus comme des musulmans par les non-musulmans des pays occidentaux. Ce «djihad» civil est encouragé par les guides religieux musulmans, les écoles coraniques, le milieu familial musulman qu’il soit radical ou dit «modéré» et le laxisme des autorités policières, juridiques, morales, religieuses et militaires. Les traditions et les textes de l’islam-idéologie contiennent tout ce qu’il faut pour inciter subtilement à l’agression anti-occidentale et anti-démocratique, sans pour autant recourir à des discours idéologiques ouvertement incendiaires ou incivils. Ainsi pour les immigrés musulmans, il est légitime de transgresser les lois d’un pays d’accueil mécréant quand c’est pour la bonne cause religieuse» musulmane.

Le «djihad» politique de victimisation, soit les revendication ininterrompues de privilèges et de concessions sans cesse plus nombreux, qui étendent l’emprise de tous les musulmans, tant territoriale que dans la société, qui augmentent de facto leur poids politique bien au-delà de ce qui découle de nos lois, de nos valeurs et vertus démocratiques et surtout de leurs apports à la société, et qui se transforment sournoisement en autant d’obligations et de restrictions imposées aux non-musulmans comme par exemple:

- Port du voile.

- Ramadan.

- Alimentation « halal », sans porc, ni boudin, etc, et préparées par des musulmans.

- Prière ou plutôt supplique dans les lieux publics, dans les entreprises et dans les établissements d’enseignements.

- Interdiction de l’alcool.

- Tribunaux islamiques.

- Finance islamique.

- Occupation autoritaire ou illégale d’espaces publiques.

- Refoulement progressif dans nos villes des non-musulmans au-delà des zones occupées, par les musulmans.

- Maîtrise de leurs quartiers par les musulmans et expulsion de la police.

- Zones de non-droit dans les villes; les médias appellent pudiquement ces zones de non droit « quartiers populaires » ou « quartiers sensibles ». Ces zone de non-droit aussi appelées pudiquement «zone islamique» se peuplent majoritairement de personnes d’origine immigrée. Un nouveau droit d’origine tribale ou idéologique (« charia ») s’y impose.

- Place de la femme et des enfants dans notre société.

- Harassants et coûteux contrôles de sécurité dans les aéroports et ailleurs.

- Infiltration des organes de pouvoir : police, armée, services publics, postes d’élus municipaux, organisations communautaires, services sociaux, enseignement, etc.

Le « djihad » politique est perpétré par des musulmans que les non-musulmans perçoivent, souvent à tort, comme “modérés”, mais aussi, à l’évidence, par des musulmans radicaux.

Le «djihad» juridique soit le dépôt de plaintes pour n’importe quel motif contre n’importe qui émettant la moindre critique contre l’islam-idéologie, son messager Mahomet et des musulmans, afin de contraindre les non-musulmans à perdre temps et argent pour se défendre, tout en grignotant notre démocratie et notre liberté d’expression. Ce qui, entre autre et inévitablement, amène certains non-musulmans à être condamnés pour erreurs de procédure ou parce qu’ils tombent sur des juges censeurs ou talibans aux idées peu claires sur ce qu’est la liberté d’expression, voir l’humour, et qui cherchent à donner des gages de dhimmitude aux musulmans en condamnant des non-musulmans.

Cet djihad juridique antidémocratique amènent les moins courageux des chrétiens et des athées à s’autocensurer, ou à n’oser s’exprimer qu’en privé, alors qu’ils devraient débattre de la réciprocité et dire fermement ce qu’ils ne veulent pas tolérer. Le «djihad» juridique permet aussi aux musulmans dits « modérés » de désigner les cibles à abattre aux musulmans radicaux, crimes d’honneur inclus, cela sous le couvert du respect de leurs « droits ».

Le « jihad » du sexe soit comme l’a admis par exemple, en septembre 2013, le Ministre de l’intérieur tunisien que des femmes et des adolescentes avaient réussi à quitter la Tunisie pour se rendre en Syrie pour y assouvir les désirs sexuels des combattants djihadistes. Il faut ajouter que l’agression sexuelle, dont le viol punitif, est une arme de guerre musulmane et l’enfantement par le nombre est le «djihad» des épouses bonnes musulmanes et soumises.

Ces cinq modes de « djihad » sont tous dangereux et se renforcent mutuellement. Vu que la menace d’attentats terroristes du « djihad » militaire n’est jamais partiellement anticipée, écartée et combattue mais fait surtout les scoops des médias, le « djihad » civil, le « djihad » politique, le « djihad » juridique et le « djihad » du sexe rencontrent bien trop peu de résistance de la part des démocraties, de leurs tièdes dirigeants et de nos médias, à l’exception de sites de réinformation comme par exemple www.lesobservateurs.ch, http://newobserveronline.com/, www.thedailybell.com, ou  www.ripostelaique.com. De tels sites de réinformation qui, jour après jour, remettent en question le politiquement correct et dénoncent les ingérences en pays musulmans de gouvernements occidentaux, sont les piliers de la « réforme due à l'Internet» soit comment l'information révélée sur l'Internet est en train de changer la façon dont fonctionne notre société du XXI ème siècle. Seul un site de réinformation ose souligner que le pays musulman le plus démocratique est la Tunisie et cela justement parce que ni les USA, ni la Grande Bretagne ni la France n’y sont entrés avec leurs armées pour s’y ingérer. Le choix de ces sites de réinformation est devenu énorme comme le prouve à chacun une recherche en français sur Google « site web de réinformation » qui donne plus de 70.000 résultats.

Le danger et le vrai risque de la politique en démocratie sont l’endormissement d’élus dans leur médiocrité abyssale et du peuple Souverain dans sa passivité alors qu’un pays « associé » déclare une guerre illégale à un pays, par exemple la Syrie. Trop de tièdes dirigeants et de journalistes sont intimidés, ne s’opposent pas aux gouvernements occidentaux qui s’ingèrent illégalement mais cèdent aux musulmans qu’ils croient « modérés » alors que tous les musulmans ont un rôle dans cette guerre de prosélytisme et de conquête de l’islam-idéologie. A part quelques modernistes, ces dits musulmans « modérés » sont tant un paravent pour leurs condisciples musulmans radicaux qu’une cinquième colonne dans nos démocraties.

Les journalistes tant de la presse écrite que de la radio et de la télévision sont devenus, pour la grande majorité, de pâles copistes de la propagande de l’UE, des USA, de la fraternité musulmane et des communiqués de presse des gouvernants. Sans imagination, répartie, culture historique et stratégie, à l’image de trop d’élus ils sont médiocres, bâclent leur travail et concoctent tous le même article ou exposé politiquement correct. Le métier de journaliste n’est plus d’enquêter puis de décrire le vrai mais de recommander le « bien » et le « vivre ensemble », de faire acte d’allégeance au système, d’empêcher les citoyens de percevoir la réalité et de rendre impossible toute pensée déviante (crime par la pensée) ou dissidente, cela par la munition linguistique fumigène du politiquement correct. Ces journalistes bannissent les mots tabous. Ainsi le terme « élitiste » est devenu un injure; ce n’est que chez des skieurs et des gymnastes artistiques que le politiquement correct permet de parler d’une élite. Pour désinformer, élus et journalistes inventent de nouvelles expressions et de nouveaux sens à de nombreux mots. Comme nombre d’élus, ces journalistes abusent des mots sidérants, des mots trompeurs, des mots marqueurs et des mots subliminaux. Ils s’obligent à écrire dans la presse et à parler à la radio et à la télévision en novlangue, pour obliger les gens à penser conformément à la ligne des dirigeants politiques au pouvoir et au politiquement correct. Ce terme de novlangue inventé par Georges Orwell dans son roman prophétique « 1984 », publié en 1949 déjà, est une tromperie, sur et par le langage, devenue réalité avec le politiquement correct. Les journalistes pratiquent le politiquement correct aussi pour empêcher que les citoyens conceptualisent leurs pensées dissidentes, débattent et réfléchissent par eux-mêmes. Ces journalistes partiaux et soumis ont grand succès parce que la majorité souvent invisible des citoyens occidentaux ne cherchent pas à savoir ce qu’ils pensent vraiment; ils répètent ce que leurs politiques et leurs médias politiquement corrects disent qu’ils pensent! Leur nouvelle idéologie n’est pas plus religieuse que l’islam-idéologie, le salut et la fraternité par l’euro la sainte monnaie unique et par les immigrants, la rédemption des nationalismes et des colonisations occidentales culpabilisés et repentants, la solidarité des consommateurs compulsifs et manipulés par la publicité, la nouvelle religion du saint marché mondialisé à la sauce américaine, la fraternité avec les musulmans et la soumission à l’islam-idéologie. Considérer, comme la gauche, que le nationalisme est un faux visage trompeur du racisme et du militarisme, alors que la globalisation et l’interventionnisme humanitaire ne sont pas simplement la politique à la mode mais sont sanctifiés, est non seulement une absurdité antidémocratique mais un mensonge manipulateur tout comme la « reductio ad hitlerum » des partis de droite. Un député au Parlement européen n’est plus le représentant de son pays à Bruxelles et le défenseur de son pays mais un représentant bruxellisé des eurocrates de Bruxelles dans son pays. On ne raisonne plus. On inverse les valeurs. On accomplit. On se soumet, d’une part à l’UE, aux USA et à leurs mensonges et, d’autre part, aux exigences de la fraternité musulmane.

Il faut toujours inclure dans les cinq rituels musulmans le devoir de prosélytisme qui est un des piliers de l’islam et la colonne du « jihad". Contrairement à ce que croient les musulmans contemporains, comme l’était et l’est encore la religion juive, l’islam du premier siècle musulman n’était pas une religion prosélytique mais une alliance entre tribus. Depuis Médine sa cité refuge en Arabie, Mahomet réussit à rallier les tribus d’Arabie, non par la puissance de la parole mais par des razzias et des raids victorieux, barbares et surtout enrichissants pour sa tribu.

On pourrait aussi rajouter à ces cinq rituels l’hédonisme purement matérialiste et consumériste qui fleurit entre autres en Arabie Saoudite et au Qatar, où faire du shopping plusieurs fois par jour est le nouveau piétisme affairiste. Ce consumérisme des centres d'achat qui sont les cathédrales de la nouvelle religion de la consommation et la consommation en général ressemblent trait pour trait à l’addiction. Un drogué ne peut pas s’empêcher d’augmenter les doses et de rapprocher les prises. Un client consommateur, c’est la même chose. Parents et société, évitons de plonger nos enfants occidentaux dans la logique musulmane du manque. Plus on a une vie intérieure riche, plus on est structuré par de vraies valeurs, non seulement humanistes, morales et éthiques, mais aussi culturelles et spirituelles, plus on a de sens critique, moins on éprouve le besoin de consommer à tout propos et plus on protège l’environnement. Plus les valeurs traditionnelles sont inexistantes ou disparaissent, plus on est dans l’addiction, plus on s’adonne sans défense à la logique de la consommation, plus on est manipulé par la publicité et plus on détruit la nature. Selon notre culture judéo-chrétienne et greco-romaine, qui veut tout avoir s’expose à tout perdre, qui ne veut vivre que pour soi et sur soi n’arrive qu’au dépérissement et à l’hébètement.

Bien qu’il y ait eu, avant l’islam, une culture arabe qui s’exprime en langue arabe classique, il n’y a pas de culture islamique. L’héritage arabe d’avant la colonisation musulmane n’a rien à voire avec l’héritage musulman. L’islam n’est qu’une idéologie envahissante née au VII ème siècle et peaufinée par les califes les siècles suivants pour asseoir fermement leur pouvoir et leur domination sur le peuple. Pour arriver à leurs fins et nous islamiser, les musulmans ont inventé récemment une soit-disante culture islamique; pour nous faire croire que l’islam est la « religion » de paix qui nous fait cruellement défaut et qui va éliminer le mal dans le monde, ils tentent de transformer leur idéologie totalitaire en culture dominante (pour des nuls?). Des politiciens occidentaux ignorants et/ou collabos comme Barack Hussein Obama, des « useful idiots », croient facilement ces mensonges et les propagent. Ainsi par exemple, Ibn Ruchd ou Averroes, le traducteur d’Aristote, n’est pas un musulman cultivé qui a influencé la culture européenne, comme le raconte maintenant des guides musulmans qui veulent nous faire croire qu’il existerait une culture islamique. La vérité est que les leaders idéologiques musulmans de l’époque ont exilé Averroes, avaient fait brûler ses livres, ont interdit tant ses enseignements que ceux d’Aristote et de toute la science gréco-sassanide en langue arabe. Du reste à ce jour, Averroes n’a jamais été réhabilité en pays musulmans. L’islam a toujours persécuté la science et la philosophie, puis il a fini par les étouffer. A partir de 1275 environ, deux mouvements apparaissent dans le monde: d’une part les pays arabes musulmans plongent dans la plus triste décadence intellectuelle et culturelle, de l’autre l’Europe occidentale se passionne avec résolution et courage pour la recherche scientifique de la vérité.

Autre exemple, le « ramadan » n’est pas une pratique culturelle libre mais une pratique idéologique imposée par l’islam-idéologie. Le jeûneur du ramadan, si il reste confiné chez lui, il ne gêne personne, malgré le nombre important de ceux qui, déshydratés et épuisés, s’évanouissent le jour et vomissent ou souffrent d’indigestion la nuit quand ils se goinfrent bruyamment pour compenser leur jeûne diurne. Par contre, si le jeûneur sort de chez lui, c’est comme avec les drogues, il y a incompatibilité, par exemple faiblesse au volant, irritabilité à l’égard des autres, improductivité au travail, inattention et irritabilité à l’école et au volant, incivilités dans les immeubles locatifs, etc, entre ce rituel idéologique et les activités humaines, qu’elles soient professionnelles ou autres.

Selon l’islam-idéologie l’animal qui doit être égorgé (boucherie « halal » ou abattage rituel) doit être bien conscient, soit en possession de tous ses moyens. Dans le coran, Allah ordonne impérativement, à tous les musulmans, de ne pas consommer la viande de porc qui leur est interdite (sourate 2, verset 173) ni le vin, « abominable péché», (sourate 2, verset 219). Dieu merci dans le cochon tout est bon et production non « halal » et consommation de porc augmentent dans le monde. Ce type d’interdit alimentaire est un héritage des religions polythéistes qui existaient avant le judaïsme, le christianisme et l’islam-idéologie. L’abattage rituel, lui, n’est ni un rituel religieux, ni une valeur culturelle, mais une sauvagerie incompatible avec nos valeurs occidentales, puisque en Europe depuis une génération, on exige des bouchers d’insensibiliser l’animal avant de le tuer. L’abattage rituel, c’est-à-dire égorger et saigner les animaux alors qu’ils sont conscients et les laisser mourir d’hémorragie, ce qui prend, par exemple, un bon quart d’heure ou d’avantage de souffrances pour un bovin, est aussi la cause d’un problème d’hygiène sanitaire: tout particulièrement la contamination de la viande par une redoutable Eschérichia coli (bactérie présente dans les intestins de l’animal) qui est un danger pour les consommateurs, tout particulièrement les enfants.

Quelle valeur ont la liberté et la responsabilité de chacun dans une communauté dans laquelle il y a des interdictions à foison comme dans la fraternité musulmane? Si une religion ou une idéologie prescrit à ses adhérents tout ce qu’il doivent faire et manger, alors ces personnes ne sont plus considérées comme des personnes responsables qui répondent de leurs actes et raisonnent. Dans une telle communauté, moins la responsabilité individuelle est mise en avant, plus il faut créer de nouveaux interdits et plus il faut investir dans de coûteuses mesures préventives, ce qui est à l’opposé des Lumières, de la Réforme et de l’innovation.

L’islam-idéologie est donc principalement une anti-religion moyenâgeuse; ceci rapproche l'islam du communisme, du nazisme, du maoïsme et d’autres idéologies totalitaires. Ce qui est important pour l’islam-idéologie, c'est que le peuple obéisse à la tribu, à l’état musulman, au calife le lieutenant de Allah, à la « charia », etc, tout en pratiquant accessoirement les commandements ritualistes rappelés ci-dessus, pour lui donner un semblant de religion. Le nazisme allemand avait aussi ses rituels « religieux », comme le rappelle Milton Mayer dans son livre « They Thought They Were Free: The German 1933-1945 ». Tout comme l'islam-idéologie, le marxisme et toutes les idéologies cohérentes et structurantes, le socialisme-national nazi avait pour objectif de fonctionner comme une « religion ». Ainsi, non sans raison, on parle de vulgate nazie, de vulgate marxiste, etc. Le communisme international fut en quelque sorte l'église matérialiste dont le Saint-Siège était à Moscou. On a même dit que le marxisme était devenu une nouvelle religion, « un opium des intellectuels ». Déjà en 1928, Joseph Goebbels qui était fanatiquement dévoué à Hitler qu'il considérait comme le sauveur de la nation allemande, écrivait dans son journal: « Le socialisme-national est une religion. Il ne lui manque que le génie religieux... Il nous manque le rite... Il faudrait que le socialisme-national devienne un jour la religion d’Etat des Allemands... Mon Parti est mon Eglise, et je crois servir le Seigneur...». Toutes les idéologies, même les plus absurdes, inutiles et barbares, ont leurs partisans.

L’islam-idéologie est très proche du communisme par la manipulation du langage. Pendant plusieurs générations, le communisme s’est maintenu en URSS et se maintien encore avec fermeté et violence à Cuba et ailleurs, parce que certains mots y étaient ou y sont encore interdits; et voilà que nous en Occident nous n’osons plus maintenant prononcer certains mots sans être accusés d’islamophobie et/ou d’europhobie. Nous sommes bien enferrés dans cette situation en Europe puisque pour nombre de juges européens, l’islamophobie n’est plus une opinion, c’est un délit et du racisme; mais la christianophobie, la cathophobie, l’antisémitisme et la démocratiophobie restent, elles, des opinions! Même poser une question ou débattre sur l’islam, est poursuivi pour islamophobie; poser une question ou débattre de l’UE est une europhobie alors qu’un europhobe est lui plus réaliste que naïf idéaliste. L’islamisation de l’Europe se fait en douceur dans l’eurobéatitude. L’UE cache ainsi aux citoyens que l’immigration n’est plus une immigration de travail mais une fort coûteuse invasion migratoire économique et militante de peuplement. Les terroristes musulmans ont déclaré ouvertement une guerre asymétrique aux pays de la coalition occidentale alors que les USA, l’Angleterre, la France, etc, sont entrés en guerre contre l’Iraq, la Libye, la Syrie, etc.. Quoiqu’en disent les angéliques multiculturalistes, il n’en reste pas moins que cette islamisation et son terrorisme musulman sont déjà une guerre asymétrique généralisée et bientôt mondiale; en Occident c’est encore une guerre d’intimidation et d’exigences, en Orient c’est une guerre d’élimination. C’est la guerre. Elle n’a pas été évitée. Elle se généralise et fera rage dans tout l’Occident. L’avenir de notre monde occidental est sinistre.

Question guerres, les Occidentaux ont-ils été, jusqu’à ce jour, opérationnellement et moralement meilleurs que les musulmans? Au lecteur de juger lui-même. Malgré d’énormes dépenses (plus de 5 trillions d’USD pour la lutte contre le terrorisme), vu leur manque de stratégies les USA ont des capacités opérationnelles limitées, inefficaces et guère efficientes. De plus, ils n’ont pas compris dans quel type de guerre ils se sont engagés successivement de l’Afghanistan à la Syrie. Contrairement à la Russie, leur armée croit taper fort, préemptivement, avec une stratégie limitée et peu de résultats. De plus, depuis bien trois générations, les USA sont toujours entrés en guerre après en avoir créé, au préalable, eux-mêmes les conditions, le plus souvent en appliquant la doctrine du 1% de Dick Cheney et en exigeant de leurs services de renseignement non pas de renseigner et d’éclairer les décisions stratégiques des gouvernants américains mais de fournir des arguments aux décisions tactiques de politiciens et de conduire pas seulement des engagements mais aussi des opérations « sous fausse bannière ». Les USA ont ainsi imaginé dangerosité de l’adversaire, menace, légitimité et consensus euro-atlantique en culpabilisant les pays qui ne participent pas à leurs guerres préemptives et à leurs boycotts. Habituellement, de tels gouvernements qui déclenchent des conflits et des boycotts sont des gouvernements affaiblis qui cherchent à se consolider, ou plutôt à renforcer et rendre plus populaires leurs dirigeants, tout en distrayant leurs électeurs, par exemple à l’approche d’élection, comme la France de Hollande et les USA de Obama.

Ni les USA, ni leurs satellites européens n’ont respecté la souveraineté des états et l’interdiction du crime d’agression soit l’article deux de la Charte des Nations Unies: « Interdiction de la menace ou de l’emploi de la force dans les relations internationales » et le principe six des « Principes du droit international consacrés par le tribunal de Nuremberg » émis en 1950 suite au procès soit:

« Les crimes énumérés ci-après sont punis en tant que crimes de droit international.

a. Crimes contre la paix:

i) Projeter, préparer, déclencher ou poursuivre une guerre d'agression ou une guerre faite en violation de traités, accords et engagements internationaux;

ii) Participer à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes mentionnés à l'alinéa i.

b. Crimes de guerre:

Les violations des lois et coutumes de la guerre qui comprennent, sans y être limitées, les assassinats, les mauvais traitements ou la déportation pour les travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction perverse des villes ou villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

c. Crimes contre l'humanité:

L'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation ou tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions sont commis à la suite d'un crime contre la paix ou d'un crime de guerre, ou en liaison avec ces crimes. »

Ces violations ne sont-elles pas les raisons pour lesquelles, depuis 2001, les USA perdent beaucoup plus de vétérans par suicide que de soldats au combat? Leurs soldats ont un problème de motivation, d’indication à ces guerres dites préemptives, d’éthique guerrière, de confiance dans leur pays et leurs dirigeants, d’insatisfaction et de pénible remise en question. De plus on se demande à quoi servent les 60 milliards annuels dépensés pour le renseignement pour des politiciens qui sont devenus aussi revanchards que les terroristes musulmans et qui, de plus, abandonnent leurs propres vétérans.

Au lieu de lutter contre le terrorisme, les USA et leurs satellites ont encouragé le terrorisme et adopté de nombreuses mesures simplistes si ce n’est rocambolesques, coûteuses et inefficaces pour tenter d’intercepter les terroristes mais n’ont pas appliqué de vraies stratégies pour lutter avec succès contre le terrorisme et éviter sa légitimité. Les USA n’ont rien appris de leurs erreurs commises dès l’été 1979 quand le Président Carter (de gauche évidemment) a donné (indépendamment du gouvernement afghan!) l’autorisation à la CIA d’aider les moudjahidines islamistes afghans (Opération Cyclone des USA qui força l’URSS à intervenir en décembre de la même année), puis en 1998, en 2001, etc. La France, dès 2015, répète à souhaits les erreurs des USA de 2001; avec arrogance la France prétend exporter par ses vaillants soldats et ses avions de combat l’idéologie droit de l’hommiste, la « religion » de l’Autre, la mondialisation sans frontières et la démocratie décadente de l’UE et des USA.

Comme dans tout conflit asymétrique, au lieu de contribuer à la lutte contre le terrorisme musulman, les faibles succès tactiques obtenus, par exemple dernièrement par les USA et la France en Syrie ont renforcé et nourri les avantages stratégiques des terroristes musulmans, leur ont donné légitimité et, avec l’aide des mass-médias occidentaux, ont facilité et avantagé le recrutement des djihadistes dans le monde entier. De plus comme dans toute combat asymétrique, les pertes des djihadistes apportent des victoires à tous les musulmans. La force des frappes américaines et leurs effets collatéraux n’ont pas eu d’effet dissuasif mais renforcent le djihadisme et ses réponses guerrières et terroristes. Même les actions humanitaires en pays musulmans, comme celle de la Suisse en Iraq, et la mondialisation représentent pour les musulmans des ingérences qui ne compensent pas, ni ne font pardonner les invasions guerrières et l’ingérence des USA mais ont mis la Suisse dans le groupe de la coalition qui agresse et menace la Syrie et l’Iraq. La formation d’imans, prévue à à l’Université de Fribourg et ailleurs en pays chrétiens, ne fera qu’attiser encore plus le sentiment des musulmans que l’Occident veut tout décider pour eux et les tyranniser.

L’islam-idéologie tout comme l’impérialisme USA avec l’UE son satellite se sont mis tous deux dans un contexte mondialisé sans frontières et ne peuvent dès lors que s’affronter partout dans le monde. D’autant plus que pour les musulmans le « djihad » cherche à défendre leur foi absolue en l’unique Allah. Ce qui fait qu’il est devenu encore plus difficile que les citoyens et leurs gouvernants d’un pays occidental énoncent clairement leurs conditions strictes et impératives d’acceptabilité et de réciprocité dans leur propre pays pour toute pratique « religieuse », idéologique ou culturelle introduite par des immigrants qui veulent s’établir dans ce pays. Il ne s’agissait pas d’attendre que ces immigrants soient installés chez nous pour les punir et les domestiquer mais d’anticiper les problèmes, de communiquer avec clarté et fermeté nos exigences et nos vertus et d’appliquer le principe de réciprocité dès le début des années septante. Malheureusement, début des années septante, les gouvernants européens, en particulier les français ne rêvaient que de favoriser la création de la grande Eurabia qui allait être plus puissante que les USA et la Russie..

Mahin Nezam

 

 

 

 

Manuel Valls annonce son plan anti djihadisme

Nos dirigeants continuent de surexploiter ce marronnier politique qu’est devenue la lutte contre le djihadisme. C’est en effet un combat qui semble mettre tout le monde d’accord. Manuel Valls vient donc de présenter un nouveau plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme.

50 nouvelles mesures, 80 mesures en tout qui doivent faire reculer le péril islamiste dans notre pays

Un mot d’ordre : prévenir, détecter, traquer la radicalisation. La prévention devrait se porter sur les milieux scolaires. Manuel Valls veut imposer un contrôle plus strict des écoles hors contrats et de l’éducation à domicile. Il propose aussi, je cite : « Une éducation aux medias, car elle est la meilleure arme contre le complotisme ».

Mise en place de psychologues labellisés, de nouveaux centres de déradicalisation, arrêt des aides sociales aux familles de djihadistes. Rien de révolutionnaire.

Un plan d’action qui semble oublier les causes profondes de la montée de l’islamisme dans notre territoire

A titre indicatif, aucune mention n’est faite de l’invasion de clandestins que connaît notre pays. Or les attentats de novembre à Paris ont montré que certains de ces clandestins représentaient une véritable menace islamiste.

Evidemment, aucun mention n’est faite du lien entre immigration et islamisme.

Un plan qui fait écho à celui de 2014 dont l’efficacité s’est révélée particulièrement faible comme le prouvent les attentats de janvier et novembre 2015

Et qui en plus d’être inefficace pourrait se révéler dangereux. La mise en place du principe et d’outils de contrôle plus stricts des écoles hors contrat par exemple pourrait vite dépasser le cadre de la lutte anti terroriste et mener à une mise sous verrou des derniers espaces de liberté de notre société.

Source

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