Bavière : Violée par un réfugié d’Érythrée à deux reprises, une Allemande est abandonnée par l’administration de son propre pays

Daniela R., 27 ans, kinésithérapeute en formation, a été violée en août. Jusqu'à aujourd'hui, elle est sans abri, sans argent et sans perspectives d'avenir. Jusqu'à récemment, son assurance maladie ne voulait même pas payer son test VIH.

Munich - Daniela R. rencontre le jeune homme le 10 août au pont de l'Isar à Bad Tölz* autour d'une cigarette [NDLR : dans un autre article, le journaliste précise qu'il s'agit d'un réfugié d'Erythrée]. Elle l'accompagne à son appartement. Là, le jeune homme de 22 ans l'attaque, la maltraite, l'étrangle, la viole et la menace de mort. Secrètement, face à la crainte de la mort, Daniela R. écrit à ses colocataires. Ce sont des messages WhatsApp* désespérés auxquels personne ne répond. Le jeune homme de 22 ans la viole une seconde fois, puis s'endort. À un moment donné, Daniela R. ose composer le 911. Elle est secourue par la police.

Entre-temps, l'auteur du délit a été condamné*. Sept ans d'emprisonnement pour viol aggravé. Alors dossier clos ? Pour l'agresseur, peut-être. Pour la victime, la nuit du crime a marqué le début d'une lutte pour la survie qui se poursuit encore aujourd'hui.

Daniela R., cheveux blonds, yeux bleus, 27 ans, semble organisée et ordonnée. Seuls ses yeux qui rougissent de plus en plus et les traits doux de son visage, soudainement déformés par la douleur, laissent deviner le poids du traumatisme.

Violée, puis abandonnée par tout le monde

Non seulement parce qu'elle a été violée, mais aussi parce qu'elle a d'abord été victime et ensuite abandonnée par tout le monde. Daniela ne veut pas de pitié. Elle veut que son histoire soit entendue afin qu'une telle chose n'arrive à personne d'autre. Par exemple, le choc à la pharmacie, lorsque Daniela doit payer la pilule du lendemain et qu'elle craint de ne pas avoir assez d'argent sur son compte. 35 euros. Daniela vit de l'allocation chômage II et elle est complètement fauchée. Des secondes angoissantes. Puis ça lui revient. Elle vient de gagner son recours contre l'agence pour l'emploi. Il y a assez d'argent pour la pilule du lendemain. Juste assez. C'est la première fois que Daniela R. se sent complètement impuissante et très seule depuis que la police l'a secourue.

Le viol n'est pas une raison : l'assurance maladie ne veut pas prendre en charge le test de dépistage du VIH

Daniela et son gynécologue ne savent pas encore qu'elle doit également payer les frais de laboratoire pour tous les tests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, y compris le test VIH. Avec les coûts des séjours hospitaliers, cela représente 500 euros. Depuis, Daniela se bat pour être remboursée.

Violée - et deux jours plus tard SDF - Daniela devient une vagabonde

Le 13 août, ses colocataires mettent Daniela R. à la porte de son appartement de Tölz parce qu'ils ne veulent pas avoir affaire à la police. Daniela ne dispose pas d'un bail régulier. Deux jours après avoir été violée, Daniela devient une sans abri.

Depuis ce jour, Daniela ne vit plus dans un appartement à elle. Elle devient une vagabonde au milieu de la Haute Bavière. Et la peur l'habite toujours. La panique de devoir aller dans un endroit où elle vit sans protection avec des hommes étrangers. "J'avais incroyablement peur. Tout le temps." A l'époque, les seules personnes de confiance étaient les fonctionnaires de la police judiciaire de Weilheim. "Il n'y a que là que je me suis sentie en sécurité." Bien sûr, ils ne peuvent pas non plus l'aider à trouver un endroit où vivre. Elle n'était pas autorisée à dormir dans les cellules.

Un refuge pour femmes ? Daniela R. n'y a pas droit

Daniela R. appelle le service d'urgence pour les femmes. Là, on lui dit qu'elle n'a pas droit à une place dans un foyer pour femmes. Les places y sont réservées aux victimes de violences domestiques. Ce n'est pas le cas de Daniela.

Dans sa détresse, Daniela est admise dans une clinique. Là-bas, on lui dit qu'elle a besoin d'un soutien psychologique pour gérer le traumatisme. Mais les places sont entièrement réservées. Daniela reste dans le service normal pour les patients psychiatriques.

Accusations dans la clinique : "Ce n'est pas un refuge pour sans-abri", déclare une infirmière.

[...]

La clinique n'est pas un refuge pour sans-abri, lui dit une infirmière. De vrais patients auraient besoin de son lit. "Je me suis sentie comme une coupable à ce moment-là." Daniela emménage avec un ami. Il n'y a qu'une seule pièce, un seul lit, aucune intimité. Pourtant, pour la première fois, Daniela se sent en sécurité - et en même temps, elle sait qu'elle doit aller de l'avant.

L'organisation der Weisse Ring [NDLR : Association à but non lucratif qui aide les personnes ayant été victimes d'un crime.] la soutient depuis le début. Elle souhaite prendre en charge les frais de laboratoire et les frais médicaux. Daniela demande à l'agence pour l'emploi si elle est autorisée à accepter l'allocation ou si les vivres lui seront alors coupés. On lui répond qu'elle devrait le justifier dans une demande. Daniela écrit plusieurs pages. La demande est rejetée.

En fait, les bénéficiaires d'allocations de chômage sont autorisés à accepter des dons. C'est simplement que les travailleurs sociaux ne le savent pas toujours. (...) "Daniela R. a eu beaucoup de chance là-bas. Vous n'imaginez pas le nombre d'affaires de viols qui sont abandonnées." déclare Andrea Hölzel, membre de l'Anneau blanc, qui s'occupe de Daniela.

Six mois après le crime, l'assurance maladie paie

Entre-temps, plus de six mois après le crime, Daniela a reçu un contrat de location pour un appartement social. La caisse d'assurance maladie a également pris contact, après que Daniela a accumulé une longue correspondance avec elle, avec l'Association bavaroise des médecins de l'assurance maladie obligatoire et même avec l'Ordre des médecins bavarois. On lui a dit que les coûts seraient finalement couverts. Il s'agissait d'une "décision au cas par cas". Daniela a remboursé le don reçu de l'Anneau Blanc.

Alors au final, tout va bien ? Dossier clos ? Daniela hésite, regarde le ciel ensoleillé de Munich. "Je ne sais pas." La jeune femme de 27 ans apprend actuellement le métier de kinésithérapeute, mais un jour, elle devra avoir un contact physique étroit et quotidien avec des inconnus, "je ne sais pas si je le pourrai". Daniela est traumatisée. Il est difficile de dire si c'est à cause du crime de la mi-août ou de ses expériences des mois suivants.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Merkur.de (1) / Merkur.de (2)


Note : Depuis de nombreuses années, il est plus facile de vivre en tant que réfugié en Europe qu'en tant qu'Européen pauvre. Si un racisme systémique existe, il est dirigé contre les autochtones et ce sont nos propres gouvernements qui l'organisent, avec notre argent. Nos dirigeants nous imposent une immigration criminelle et patriarcale que nous ne voulons pas et nous abandonnent face à leurs violences sous couvert "d'enrichissement multiculturel" alors qu'ils connaissent la vérité.

Zurich : Une Suissesse blessée à coups de couteau. Un demandeur d’asile débouté arrêté.

Vers 15h30, une femme a signalé à la police cantonale de Zurich qu'elle venait d'être attaquée sur une route de campagne à Otelfingen par un homme qu'elle ne connaissait pas et qu'elle avait été poignardée.

La Suissesse de 38 ans a subi des blessures non précisées et elle a été transportée à l'hôpital en ambulance.

Les opérations de recherche effectuées immédiatement ont conduit à l'arrestation d'un suspect peu de temps après. Il s'agit d'un demandeur d'asile de 22 ans, originaire d'Érythrée, dont la demande avait été rejetée. L'auteur présumé de l'infraction a été emmené dans un commissariat de police pour une enquête plus approfondie. (...)

Outre la police cantonale zurichoise, la police municipale de  Limmattal a participé à la chasse à l'homme. Les forces d'intervention ont été soutenues par l'hélicoptère de la police.

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Nau.ch

Suisse : Un demandeur d’asile soupçonné d’avoir enlevé des femmes au Soudan

Un demandeur d'asile érythréen aurait aidé à kidnapper des femmes au Soudan.

Il a été reconnu par une des femmes à Zurich.

Le tribunal de district de Bülach traitera mardi prochain un cas inhabituel d'extorsion. Un demandeur d'asile érythréen âgé de 25 ans, dont la demande a été rejetée, et qui est accusé par le procureur général de prise d'otages qualifiée, se présentera devant les juges.

Le crime remonte à avril 2015. A cette époque, deux jeunes femmes avaient fui l’Érythrée vers un camp de réfugiés en Ethiopie. De là, elles ont voyagé avec un groupe d'environ 50 réfugiés dans le but d'atteindre l'Europe. Après être passé en République du Soudan, le groupe a été attaqué par une bande armée de nomades arabes de la tribu des "Rashaidas".

Ces bandes de voleurs se sont spécialisées dans le kidnapping de réfugiés. Les hommes ont pris six femmes du groupe, dont les deux femmes mentionnées. Ils ont emmené les victimes en camionnette vers un lieu inconnu, vraisemblablement au Soudan du Sud.

Selon l'acte d'accusation, pendant les semaines suivantes, ils ont gardé les victimes à l'extérieur, sous un soleil de plomb et la plupart du temps attachées.

Les hommes ont battu, maltraité et violé les femmes. Les ravisseurs ont exigé par téléphone une rançon de 15'000 dollars à chacun des parents. L'accusé a servi d'interprète, car il parlait l'arabe en plus de sa langue maternelle, l'érythréen.

Libérées après huit semaines

Les trafiquants ont menacé les proches de tuer les femmes ou de les revendre dans un autre pays où les organes seraient prélevés. Durant des appels téléphoniques, les filles enlevées devaient également parler à leurs parents et étaient frappées par les hommes. Par la suite, les trafiquants ont réduit leurs exigences à 3'000 dollars car les parents et les proches ne parvenaient pas à réunir les 15'000 dollars. Cette somme a pu être payée.

Après avoir reçu l'argent, les victimes ont été libérées dans la région d'un camp de réfugiés au sud du Soudan au bout de six à huit semaines de captivité. Les deux femmes ont fui vers l'Europe.

Reconnu à Zurich

Selon l'acte d'accusation, l'Erythréen de 25 ans est accusé d'être le principal acteur de la bande de preneurs d'otages, son implication dans le crime a dépassé le cadre d'interprète. Il est accusé d'avoir contribué à la planification et à l'exécution de l'enlèvement et d'avoir participé à l'abus sexuel et au viol des deux femmes, ou du moins d'avoir tenté de le faire.

L'homme, qui n'a pas avoué, se trouve en garde à vue depuis août 2019 - l'une des deux victimes l'avait reconnu à Zurich et l'avait dénoncé à la police. L'homme s'était également rendu en Suisse en tant que demandeur d'asile. Cependant, sa demande a été rejetée et il a vécu dans un logement d'urgence dans les environs de Zurich.

[...]

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

20Minuten.ch


Rappels :

Suisse : Les milieux ecclésiastiques demandent au Conseil fédéral d’accueillir 5000 demandeurs d’asile issus des camps grecs

Suisse : une Hongroise forcée à se prostituer par un Irakien qui profitait de notre aide sociale

France : un demandeur d’asile soudanais tue deux personnes et en blesse sept autres aux cris d’Allahu Akbar

Méditerranée : l’ONG Sea Eye annonce la reprise des opérations de secours de migrants au large de la Libye

France : Un Afghan demandeur d’asile armé d’un couteau menaçait la police.

Les Suisses paient 1,56 milliard par an rien que pour les Érythréens

Chaque mois, les Suisses doivent payer 130 millions de francs pour les seuls Érythréens, soit 1,56 milliard de francs par an.

Pratiquement aucun Érythréen ne retourne dans son pays d'origine - sauf en vacances - bien qu'une vie belle et paisible soit possible en Érythrée. La raison est simple. Rien qu'en 2017, les faux réfugiés et les migrants économiques d'Érythrée ont reçu 1,56 milliard de francs en espèces et en prestations de la part du contribuable suisse.

Le fait que cela n'incite pas à quitter la Suisse, où coulent le lait, le miel et l'aide sociale, est évident et ne constitue pas une surprise. Plus de 90% des 37 102 Érythréens vivant en Suisse ont bénéficié de l'aide sociale en 2017, ce qui aurait coûté environ 1,5 milliard de francs. Et ce, malgré le fait que les personnes admises temporairement pouvaient facilement exercer une activité lucrative.

En juillet 2018, le Tribunal administratif fédéral a statué qu'il ne serait généralement pas déraisonnable de renvoyer des Érythréens. La décision du Tribunal administratif fédéral est néanmoins inutile

Cette décision est inutile parce que l'administration le conçoit différemment. Dès que les "faux réfugiés" ont des enfants et que ceux-ci vont à l'école, le personnel de l'Office fédéral des migrations considère cela comme un stade avancé d'intégration. Un retour en Érythrée (en dehors de la période des vacances) est donc perçu comme inacceptable.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Vimentis.ch

Nos remerciements à Info

 

Argovie: Une famille érythréenne saccage l’appartement pour 13’000.- et ne s’intègre pas. Pour le PS, c’est la faute au manque de moyens.

A noter que le couple est socialiste et demande à ce que la commune passe à la caisse à présent.

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Ville de Windisch en Argovie.

Le loyer du logement était de 1485 francs, charges comprises.

Quatre ans plus tard, la famille a déménagé à nouveau - les chambres ont été laissées dans un état pitoyable. Les coûts de rénovation s'élevaient à 13 000 francs. L'assurance a pris plus de 6000 francs en charge.

Le couple de propriétaires a subi une double frustration. D'une part, la commune n'a pas participé aux 7000 francs restants. D'autre part, les autorités ne se sont pas occupées de la mère, qui après 10 ans en Suisse ne parle toujours pas allemand.

Par conséquent, Catarina und Ueli Rüegg avertissent tous les propriétaires avant une telle expérience: "Si une prise en charge complète et un soutien ne sont pas effectués dès le début, un réfugié reste un cas social."

Martina Birchler, UDC: Les gens sont bien intentionnés

La conseillère municipale Martina Bircher, qui connaît bien le sujet en tant que responsable des services sociaux d'Aarburg, n'est pas étonnée par l'histoire. "Je connais de tels cas", dit-elle. "Les gens pensent d'abord bien faire. Ensuite, ils sont déçus." D'une part, parce que les locataires de l'appartement n'y portent aucun soin ou que leur comportement provoque des réclamations de la part du voisinage en raison du bruit.

D'autre part, parce que les locataires ne voulaient pas s'intégrer, ne s'intéressaient pas aux cours d'allemand ou à la recherche d'un emploi. Par conséquent, la commune d'Aarburg a déjà rejeté des frais de remise en état ou de location. Le propriétaire supporte les risques.

Lorsqu'on questionne Martina Bircher sur le fait que les municipalités devraient mieux s'occuper des bénéficiaires de l'aide sociale, elle réplique: "C'est exactement la mauvaise façon de penser. Comment les communes devraient-elles faire cela? Nous n'avons absolument aucun pouvoir pour les forcer à s'intégrer. Ils n'ont aucune conséquence à craindre. Ils sont pratiquement protégés par le statut de réfugié.»

(...)

Dieter Egli, chef du Parti socialiste au Grand Conseil, est lui-même originaire de Windisch. Il ne connaît pas ce cas précis. Il déclare: "Les réfugiés ont besoin de soutien, pas seulement financièrement."

Un manque de soutien ou un soutien insuffisant pourrait être à l'origine du problème. Davantage d'encadrement pour les réfugiés, comme réclamé par le couple Rüegg - tout deux membres du PS - serait bien sûr souhaitable. Dieter Egli fait remarquer que "le problème c'est que les moyens pour cela sont généralement limités. »

(...)

 

Source Source2 Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Nos remerciements à Info

Suisse: Selon le consul honoraire suisse, 99% des réfugiés Érythréens sont des migrants économiques. Il propose 15’000.- pour l’aide au retour!

Article qui met en lumière le silence assourdissant des médias romands alors que les Observateurs.ch ont traduit et/ou publié nombre d'articles au sujet de l'escroquerie de ces migrants érythréens, imposant leurs violences dans notre pays, comme ici et ici ou encore ici et ici.

Il aura fallu de nombreuses années et des centaines de millions à nos dépens pour que nos politiciens s'en rendent compte, la situation ayant été cachée par la gauche immigrationiste et par Didier Burkhalter, ex-Conseiller fédéral qui bénéficie d'un salaire à vie sans qu'il n'ait de compte à rendre aujourd'hui.

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3'200 Erythréens doivent quitter la Suisse. L'aide aux réfugiés craint que les personnes concernées ne se cachent. Les bourgeois demandent un accord de réadmission avec l'Érythrée. (...)

"Aucun autre pays en Europe n'entretient une ligne aussi dure avec les réfugiés d'Erythrée. "Les chiffres de l'asile diminuent fortement. La Suisse devrait assumer sa responsabilité humanitaire et intégrer les gens au lieu de les pousser en marge de la société ", revendique Michael Flückiger, porte-parole de l'OSAR.

Toni Locher, consul honoraire de l'État érythréen en Suisse partage les craintes: «Personne n'est persécuté à son retour. Mais sans aide au retour et sans nouveaux emplois dans le pays, presque personne ne reviendra volontairement. » Il propose une généreuse aide de retour de CHF 15'000 sous forme de crédits.

 

 

Selon Locher, les personnes admises à titre provisoire seront poussées à la précarité par les mesures. "Ce n'est pas correct et c'est une conséquence de la politique erronée de Simonetta Sommaruga concernant l'Érythrée. Une grande partie des Érythréens bénéficient toujours de protection en Suisse, bien que 99% d'entre eux soient des réfugiés économiques. C'est à ce niveau là qu'une action s'impose au lieu de punir les gens qu'on a déjà attirés."

Le vice-président du PLR, Christian Wasserfallen, affirme que parmi les 3200 individus admis provisoirement, chaque cas doit être examiné individuellement. Mais il se félicite de la décision du SEM. Pour que les rapatriements soient possibles, la Suisse doit agir maintenant: « (...) On a besoin de gens sur place. Dans un premier temps, un accord de migration pourrait alors être conclu, après quoi un accord de réadmission serait possible à moyen terme.

(...)

Source Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

Rappels:

Réfugiés mineurs de Somalie et d’Erythrée en Suisse, les éducateurs n’en peuvent plus : les migrants réclament même du Dolce & Gabbana

La Suisse reprend sa collaboration avec l’Erythrée. Le Consul suisse, Toni Locher, est un ami personnel du dictateur.

Sommaruga exclut de renvoyer les Érythréens

« Réfugiés persécutés » d’Erythrée: Ils retournent en vacances chez eux. Comment la Suisse se fait gruger.

Les juges fédéraux s’opposent au renvoi de jeunes Erythréens. « Il y a systématiquement des recours contre les expulsions. »

Suisse: Selon la loi, de nombreux Érythréens n’auraient pas dû bénéficier de l’asile!

Rosenheim (Allemagne) : une jeune fille de 16 ans blessée de plusieurs coups de couteau, un migrant érythréen de 22 ans l’a attaquée sans raison

Tentative d’homicide à Rosenheim – Dans la nuit du samedi 10 mars, une jeune femme a été poignardée plusieurs fois dans une boîte de nuit par un migrant érythréen de 22 ans.

La victime, âgée de 16 ans, était sur la piste de danse d’une discothèque vers 00h45 environ, avec ses amis, lorsque l’attaque au couteau sans raison apparente a eu lieu.

La jeune fille a subi des blessures sur haut du corps qui ne sont pas mortelles. L’agresseur a été arrêté par le service de sécurité et remis à la police.

Rosenheim24.de via Fdesouche.com

Berne: Une fillette de 8 ans d’Érythrée a été maltraitée. Elle décède à l’hôpital. Deux personnes de son entourage arrêtées

Une enfant de 8 ans a perdu la vie la semaine passée à Berne. Une femme et un homme issus de son entourage ont été arrêtés.

Selon les premiers éléments, elle a subi des mauvais traitements. On ignore cependant encore si cela a mené à la mort de l'enfant, originaire d'Érythrée.

(...)

Source

Nos remerciements à Alain Jean-Mairet

La Suisse reprend sa collaboration avec l’Erythrée. Le Consul suisse est un ami personnel du dictateur.

Christian Hofer:

On se retrouve avec un Consul, ami personnel d'un président présenté comme étant un dictateur par notre propre administration:

"L’Érythrée est dirigée par Isaias Afeworki et son Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ), qui est un parti unique. Aucune élection n’y a eu lieu et la constitution votée en 1997 n’est jamais entrée en vigueur. Quiconque émet des critiques à l’encontre du gouvernement est généralement placé en détention sans être jugé. En outre, la liberté de culte est fortement restreinte."

Ce qui n'empêche pas cette même administration de collaborer!

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La Suisse a repris ses activités de coopération avec l'Erythrée. La Confédération soutient depuis le début du mois deux projets dans ce pays souvent épinglé pour son non-respect des droits de l'homme.

Depuis le début de ce mois, la Direction du développement et de la coopération (DDC) a repris des projets de coopération en Erythrée. Avec l'organisation non gouvernementale italienne Volontariato Internazionale per lo Sviluppo (VIS), mais aussi avec le Comité suisse de soutien à l’Erythrée (suke), une organisation privée à but humanitaire, active dans ce pays depuis les années 1970.

Jusqu'en 2019, la DDC lui versera environ 500'000 francs par année pour financer une école professionnelle. Il s'agira in fine d'inciter les jeunes Erythréens à travailler sur place et donc éviter qu'ils immigrent, ce qui est un objectif cher du régime d'Asmara. L'argent de la Suisse sera transmis au consul honoraire en Suisse, Toni Locher, également président de ce Comité suisse de soutien à l'Erythrée.

Ami personnel du président érythréen

Cette collaboration a de quoi surprendre. Toni Locher empêche, par exemple, l'octroi de visas aux journalistes suisses qui accusent le régime d'être une dictature. Ami personnel du président érythréen, ses positions progouvernementales lui valent les critiques d'une partie de la diaspora érythréenne en Suisse.

Toni Locher n'est pas le moins étonné d'avoir été choisi par la DDC. "Evidemment que la DDC a cherché un partenaire suisse sur place. Et notre organisation est active en Erythrée depuis une quarantaine d’années", relève l'intéressé, qui tempère: "Ce n’est pas décisif de savoir qui réalise ce projet, ce qui compte c’est son contenu, sa faisabilité."

Source

Nos remerciements à Mauron

Immigration: Merkel et Hollande “sont mentalement dérangés” déclare le président de l’Érythrée

Issaias Afeworki, le président érythréen était de sortie ce vendredi. Dans une de ses rares adresses à la télévision nationale, le chef de l‘État érythréen a dit tout le mal qu’il pensait de certains dirigeants occidentaux.

Dans sa ligne de mire, le président français François Hollande et la chancellière allemande Angela Merkel. Pour le président érythréen Issaias Afeworki, ils font partie de ceux qui encouragent le déplacement massif de sa jeunesse vers l’Europe.

C‘était ce vendredi, alors qu’il accordait une interview à la télévision nationale Eri-TV à l’occasion de son traditionnel message du Nouvel an. Entre point sur les infrastructrures du pays et autres projets pour son pays, Issaias Afeworki s’est penché sur l‘épineuse question de l‘émigration qui secoue son pays. Il s’est notamment emporté contre François Hollande qui déclarait il y a près d’un an que l‘Érythrée se vide de sa jeunesse.

“Qu’est-ce qu’il en sait ? s’est-il emporté. Qu’est-ce que ça peut bien lui faire ?”, a-t-il lancé.

La chancelière allemande Angela Merkel n’a pas été épargnée. Elle qui effectuait il y a quelques mois une visite chez l’ennemi ethiopien avec à la clé une importante aide financière pour recevoir les fugitifs érythréens. “(…) Lui et Angela Merkel (…) tout ce que je peux dire, a-t-il poursuivi, c’est que ces gens doivent être mentalement dérangés”.

Source et article complet

Nos remerciements à S. Dumont

Suisse: Le National veut conditionner l’aide suisse à l’Érythrée

Christian Hofer: Où l'on apprend que non seulement la Suisse accueille massivement ces ressortissants, non seulement ceux-ci vident nos caisses en se fichant totalement des conséquences pour les Suisses, non seulement des Erythréens agressent les autochtones mais encore notre gouvernement veut à présent aider financièrement ce pays.

Que l'Érythrée fiche enfin la paix à la Suisse: nous ne lui devons rien! Nous n'avons pas à signer "un accord de réadmission", ils n'ont aucun droit de venir chez nous! Ils n'ont aucun droit de refuser le retour de leurs propres ressortissants. La Suisse n'a pas à payer pour une chose qui devrait aller de soi! Depuis quand le pays d'émigration impose-t-il ses conditions aux autres pays? Et cela alors même que la Suisse n'a que très peu de liens avec l'Érythrée, sur tous les plans.

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La Chambre du peuple a adopté mardi, par 123 voix contre 62, une motion du groupe PLR chargeant le gouvernement de s'atteler aux démarches de négociations avec l'Érythrée, dans l'intérêt des deux pays. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Ces négociations devraient viser à conditionner le lancement de nouveaux projets d'aide au développement en Érythrée au respect des droits de l'homme dans le pays. Dans le même temps, l'accès des organisations internationales doit être garanti pour qu'elles puissent évaluer le respect de ces droits.

La motion pose un problème de taille: le Conseil fédéral ne peut pas garantir un succès, a martelé en vain le ministre des affaires étrangères Didier Burkhalter. Pour mener des négociations, il faut l'accord des deux parties, et l'Érythrée n'est pas prête (sic!).

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Les mariages forcés en hausse en Suisse: Les mariées mineures sont érythréennes, somaliennes, irakiennes, afghanes et syriennes

Les autorités constatent un nombre croissant de cas de mineurs mariés avant leurs 16 ans. Certains ne sont que des enfants.

De 2005 – année de création du centre – jusqu’en 2015, seuls cinq cas avaient été découverts. Ces sept derniers mois, 26 victimes en dessous de 16 ans ont été signalées. Il y a l’histoire de cette Somalienne de 10 ans, qui, bien que fréquentant une école comme tous les enfants de son âge, a déjà été mariée.

Les mariées mineures proviennent en majorité des communautés érythréenne, somalienne, irakienne, afghane et syrienne installées en Suisse.

Source

Le Tessin a vu 1300 personnes passer illégalement sa frontière en… une semaine

Plus de 1300 personnes ont été arrêtées par les gardes-frontières au Tessin durant la première semaine de juillet après être entrées illégalement en Suisse, un nouveau record. La majorité proviennent d'Erythrée.

Selon les chiffres provisoires publiés lundi par le Corps des gardes-frontière, 1321 personnes sont entrées en Suisse via le Tessin entre le 4 et le 10 juillet. Parmi eux, 665 Erythréens.

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Vaud. Scolarisation: Les structures sont complètement saturées par l’arrivée des jeunes migrants.

Faute de place, des mineurs, dont certains ont moins de 15 ans, doivent se contenter des cours de l’EVAM.

L’arrivée massive d’adolescents, venus en majorité d’Erythrée et d’Afghanistan, met sous pression tout le dispositif vaudois de formation. Le nombre de mineurs non accompagnés (MNA) vivant dans le canton ne cesse d’augmenter: une cinquantaine au printemps 2015, 250 fin novembre et 320 aujourd’hui. Un 2e foyer d’accueil pour MNA a ouvert en urgence au mois de septembre.

Scolariser les centaines de jeunes requérants d’asile qui arrivent sur le sol vaudois relève du casse-tête pour les autorités. Le dispositif est saturé.

«L’école obligatoire et post­obligatoire va devoir impérativement se donner les moyens nécessaires pour assumer sa mission», réagit Anne Dentan, présidente de l’Association vaudoise des enseignants en structures d’accueil.

Plein de tous les côtés

Si les moins de 18 ans ont envahi les bancs de l’EVAM, c’est que le système peine à leur faire une place ailleurs. Pour les plus de 15 ans, c’est l’Organisme pour le perfectionnement scolaire, la transition et l’insertion professionnelle (OPTI) qui entre en jeu. Problème: il est surchargé lui aussi.

Source

«L’Erythrée est une prison, ne vous y trompez pas!»

 

«L’Erythrée est une prison, ne vous y trompez pas!» 

Interview

Opposant politique, le juriste Daniel Mekonnen s’insurge contre ceux en Suisse qui jugent bénigne la dictature

 

Par Andrés Allemand

Daniel Mekonnen n’est pas requérant d’asile. Cet ancien juge a quitté l’Erythrée en 2001 déjà, grâce à une bourse de la Banque mondiale, pour aller faire en Afrique du Sud un Master en droit. Il en a profité pour fonder deux organisations d’opposants au régime d’Asmara: l’une pour réunir les jeunes contestataires (Eritrean Movement for Democracy and Human Rights) et l’autre pour associer tous les juristes en exil (Eritrea Law Society).

A présent, il est l’un des «Ecrivains en exil» hébergés par le Centre PEN de Lucerne, après avoir occupé des postes de recherche dans diverses universités en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Irlande, en Grande-Bretagne et en Norvège. Marié l’an passé à une réfugiée érythréenne à Genève, l’homme a fait une demande de regroupement familial. Il était ce mardi au huitième Sommet mondial pour les droits de l’homme et la démocratie organisé à Genève par une vingtaine d’ONG.

 

Des politiciens suisses revenus d’une visite en Erythrée disent que la situation n’est pas aussi grave qu’on le dit...

Mais comment peut-on dire une chose pareille? C’est une insulte aux victimes du régime! Ces politiciens ont fait un voyage sponsorisé par le consul d’Erythrée. Ont-ils visité une seule prison? Non. Savez-vous qu’il y en a plus de 300 dans un pays qui compte peut-être 5 millions d’habitants, soit à peine les deux tiers de la population suisse? Personne ne peut rendre visite aux détenus. Ni les familles, ni les avocats, ni même le Comité international de la Croix-Rouge. A votre avis, le système carcéral aurait-il quelque chose à cacher? La plupart de ces établissements sont inaccessibles même à la police et à la justice érythréennes. Des commandants de l’armée les gèrent à l’abri des regards. Or, à partir du grade de colonel, un officier a le droit de tuer n’importe qui…

Que se passe-t-il, selon vous, derrière ces barreaux?

D’innombrables témoignages le disent: les conditions de détention sont épouvantables, avec des gens parfois entassés à 200 dans une petite salle sans accès aux toilettes, mais aussi des passages à tabac, de la torture, des exécutions pures et simples… Certains sont incarcérés sans même savoir pourquoi. Ils passent des jours, des mois, voire deux ou trois années en détention, puis sont libérés sans la moindre explication. S’ils demandent pourquoi, ils retournent au trou.

Les politiciens suisses veulent que Berne négocie le retour d’Erythréens dans leur pays. Quel sort les y attendrait?

Pour retourner en Erythrée, il faut d’abord signer des «aveux»: on reconnaît avoir quitté le pays clandestinement et on accepte d’être puni en conséquence. Certains sans doute n’auront pas plus d’ennuis que cela, à condition qu’ils se taisent et qu’ils marchent droit. Mais gare à eux s’ils se mettent à critiquer le gouvernement ou n’importe qui dans l’administration! Ceux-là disparaissent un beau jour, tout simplement, pour quelque temps…

En réalité, il n’y a même pas besoin de se mêler de politique. Je connais le cas d’un homme qui se disputait avec son voisin au sujet du mur mitoyen. Il a porté l’affaire devant une cour et a eu gain de cause. Quelques jours plus tard, il a disparu. Quand sa famille l’a vu réapparaître, plus d’un an plus tard, il était à l’agonie. Il est mort une semaine plus tard. Personne ne sait pourquoi il avait été incarcéré. Ce qui est sûr, c’est que son voisin compte un haut gradé parmi ses proches parents.

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de requérants érythréens?

La plupart sont très jeunes. Parfois même mineurs. Ils ne veulent pas être enrôlés dans l’armée. Les soldats travaillent sans solde sur des chantiers publics mais aussi pour des entreprises privées, par exemple pour la ferme d’un commandant, et cela parfois durant dix ans. Ce n’est pas une vraie armée, c’est une mafia! Certains de ces commandants, j’en suis convaincu, sont même de mèche avec des passeurs de clandestins.

Le pays est pauvre. Quelle est la part de réfugiés économiques?

C’est difficile de faire la distinction. L’économie, en Erythrée, est un outil de contrôle politique. Le secteur privé n’existe pas vraiment. Pour acheter du pain ou du lait, il faut des coupons du gouvernement. Si vous ne manifestez pas d’enthousiasme envers le régime, vous ne recevez pas de coupons.

Il faut comprendre que c’est un Etat sans Constitution, sans Parlement, pas même fantoche! Selon l’ONU, 5000 personnes quittent le pays chaque mois. A mon avis, 40% de la population vit en exil.

Cela peut-il continuer ainsi indéfiniment?

Les Erythréens sont très patriotiques, très nationalistes. Or, le régime est directement issu de la guerre d’Indépendance. Même moi, il y a quinze ans, je considérais le président comme un héros. Mais il me semble que le vent commence à tourner. L’an dernier, quand j’ai organisé une grande marche de protestation à Genève, nous avions 5000 manifestants. Quelques jours plus tôt, les partisans du régime n’ont pu réunir que 2000 personnes***. Il n’y a pas si longtemps, les proportions auraient été inversées. (TDG)

 

Créé: 23.02.2016 / Article paru simultanément dans la TDG et 24 heures

Commentaire de Cenator :

*** Ces 2000 manifestants partisans du régime, sont-ils aussi des « réfugiés politiques »?

Et ceux qui rentrent en vacances avec un statut de réfugié en Suisse, ils sont dans quel camp ?

Ce que cet importateur de « réfugiés » omet de dire : la grande majorité de ces Erythréens n’ont jamais fait la moindre action politique dans leur pays, ils viennent pour vivre à nos crochets. Les mineurs sont envoyés par leurs parents comme les bonnes familles envoient leurs enfants dans une école à l'étranger, pour un avenir meilleur. La majorité de cette communauté est composée de parasites inadaptables... même après 20 ans de séjour en Suisse. Et ça commence à se savoir, par nous, pauvres contribuables.

Pourquoi nos élites imposent-elles ce fléau, depuis 20 ans, à la petite Suisse surpeuplée ?

 

 

 

 

Les politiciens de retour d’Erythrée veulent rencontrer Sommaruga

Le groupe de politiciens suisses qui s'est rendu en Erythrée veut rencontrer Simonetta Sommaruga. Une lettre a été envoyée à la ministre de la justice, a annoncé à son retour samedi Susanne Hochuli, conseillère d'Etat argovienne.

Après son atterrissage à Zurich, Susanne Hochuli, a partagé devant les médias ses "nombreuses impressions positives" sur son voyage en Erythrée. "Je n'ai jamais eu l'impression de me faire instrumentaliser." Elle s'est notamment dit impressionnée par ses visites dans les écoles et les hôpitaux.

Parler avec les Erythréens, tant dans la capitale que dans le pays, n'a posé aucun problème. "Mais dès que la discussion portait sur la politique, ils se bloquaient. Il était impossible de parler des prisons", a-t-elle reconnu. Aucune visite de prison, de poste de police ou de camp d'entraînement militaire n'a d'ailleurs pu être effectuée par la délégation suisse.

Voyage polémique

La conseillère d'Etat verte faisait partie d'un groupe de parlementaires suisses qui se sont rendus en Erythrée afin d'y évaluer la situation politique et économique. Le pays constitue la première provenance des requérants d'asile en Suisse. Parmi eux, les conseillers nationaux Thomas Aeschi (UDC/ZG), Yvonne Feri (PS/AG), Claude Béglé (PDC/VD) et Christian Wasserfallen (PLR/BE).

Ce voyage a créé la polémique dès le départ. De nombreuses critiques ont été émises par le milieu politique, qui a vu ce séjour comme une action de propagande du régime dictatorial.

 

Une autre vision du pays

La délégation helvétique a fait dans son ensemble un bilan qui contraste avec les nombreux rapports très critiques sur ce pays de l'Afrique de l'Est.Simonetta Sommaruga rappelait l'été dernier que de nombreux rapports et informations sur l'Erythrée étaient unanimes pour décrire ce pays comme une dictature et un Etat de non-droit, où même le CICR n'a pas accès aux prisons.Une résolution de l'ONU condamne de graves violations "massives et systématiques" par le gouvernement d'Asmara (tortures, exécutions, disparitions, etc). Sans parler des prisons secrètes, ainsi que l'enrôlement indéfini dans l'armée, le plus souvent sans salaire, pratique assimilée à du travail forcé.

Elle exige désormais un mandat fédéral pour une mission d'enquête au plus haut niveau, avec ses propres ressources.

Elle veut aussi que la Suisse installe une représentation permanente en Erythrée afin d'améliorer le dialogue diplomatique, le lancement d'un programme d'aide au développement et un dialogue sur la migration. Car sans relations diplomatiques, il n'y aura pas d'accord de réadmission avec l'Erythrée, selon la conseillère d'Etat verte.

Critiques d'Amnesty

L'ONG Amnesty Suisse a réagi samedi soir sur la RTS. "Nous n'avons pas critiqué le groupe avant qu'il ne fasse le voyage, nous leur avons transmis nos rapports sur ce pays". Mais nous sommes désormais très critiques en voyant son bilan, a déclaré en substance sa directrice, Manon Schick."Heureusement, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) fait ses propres recherches", a-t-elle poursuivi. Amnesty de son côté étudie ce pays depuis des années, grâce notamment à des informations livrées parfois au péril de leur vie par des activistes des droits humains, ou à des images satellites montrant des camps militaires."Aujourd'hui, en cas de renvoi forcé par la Suisse, des déserteurs passeraient des années en prison en Erythrée. Des enfants sont détenus de force. Les chrétiens évangéliques sont opprimés." C'est cela la réalité du pays, a conclu la directrice d'Amnesty.

Un voyage parlementaire en Erythrée très controversé

 

Ndlr : mais pourquoi donc controversé ?...

Durant ces prochaines semaines, trois parlementaires fédéraux vont se rendre tour à tour en Erythrée. Objectif: comprendre pourquoi autant d'Erythréens fuient leur pays et demandent l'asile en Suisse.

Ce déplacement en Afrique dérange, car l'organisateur n'est autre que Toni Locher, consul honoraire de l'Erythrée en Suisse.

Pour Cesla Amarelle, conseillère nationale socialiste vaudoise, ce déplacement n'est que de la pure propagande du régime erythréen, a-t-elle estimé mardi dans Le Journal du matin de la RTS.

Mais l'UDC zougois Thomas Aeschi, arrivé en Erythrée lundi, balaie ces critiques.

Un précédent

Voilà qui n'est pas sans rappeler le voyage de six parlementaires UDC en Iran en 2014. On avait alors parlé de manipulation de la part de Téhéran. De quoi relancer aussi le débat sur la portée diplomatique des voyages de parlementaires effectués à titre privé.

Pietro Bugnon/lan

Claude Béglé ira en Erythrée

Le PDC vaudois Claude Béglé, l'UDC zougois Thomas Aeschi et la socialiste argovienne Yvonne Feri feront le voyage en Erythrée, comme la conseillère d'Etat verte argovienne Susanne Hochuli.

Scandale: L’aide sociale suisse s’en va dans les poches de l’Érythrée: “L’Érythrée a un intérêt direct que les demandeurs d’asile viennent en Suisse»

L'Érythrée devrait continuer à percevoir des impôts en Suisse. Les politiciens sont outrés par la décision du procureur général.

L'Erythrée tire de ses citoyens vivants à l'étranger un impôt sur le revenu de deux pour cent. Ce serait punissable que si elle collectait ces impôts en faisant pression sur les Érythréens en exil en Suisse. Mais il n'y a pas de suspicion suffisante.

Pour la conseillère nationale Daniela Schneeberger du parti libéral-radical la décision du procureur général est incompréhensible: "Il n'est pas normal que des réfugiés qui viennent en Suisse et qui perçoivent de l'aide sociale ou de l'assistance sociale doivent payer des impôts au gouvernement érythréen."

"L'Érythrée a un intérêt direct que les demandeurs d'asile viennent en Suisse»

Le président du Groupe UDC Adrian Amstutz a critiqué la décision qui a pour conséquence que «ces pays ont un intérêt direct que de nombreux demandeurs d'asile viennent en Suisse, puis à encaisser sur leur assistance des taxes. Cela augmentera encore l'afflux des Érythréens. "Si les bases juridiques ne suffisent pas, il faut les créer précisément. Le fait que le gouvernement érythréen augmente les impôts des personnes qui avaient fui devant le même régime, démontre que, dans l'histoire "il doit y avoir quelque chose de très pourri."

De tels états ont un intérêt direct que beaucoup de demandeurs d'asile viennent en Suisse afin d'encaisser des impôts. Cela augmentera encore l'afflux des Erythréens. "Si les bases légales ne suffisaient pas, on devrait justement les créer."
Le Vert Louis Schelbert ne voit au contraire aucune raison à l'excitation : D'autres États, en particulier les États-Unis, exigent également de leurs citoyens à l'étranger de payer des impôts. "Si la Suisse veut empêcher cette pratique, cela doit être appliqué à tous."
Amstutz ne considère pas cet argument comme étant valable: "Les États-Unis ne collectent pas de taxes sur des gens qui vivent de l'assistance sociale suisse." Quand près de 90 pour cent des demandeurs d'asile érythréens sont sans travail et recourent tôt ou tard à l'aide sociale, il était évident que l'Érythrée exige de l'argent des recettes suisses.
Source Traduction Christian Hofer pour les Observateurs.ch