Par Dominique Schwander
"Seul un pays qui contrôle son propre destin peut jouer pleinement son rôle dans le monde"
Theresa May, Davos 2017
En Europe, nous ne sommes plus dans le cas de figure de 1979 et de 1948 des droits du citoyen qu’il faut protéger des abus de son Etat, mais des droits du peuple Souverain d’être défendu par son Etat contre la présence envahissante de ressortissants d’autres peuples, d’autres civilisations, d’autres religions, d’autres morales, d’autres idéologies, d’autres étendards, d’autres vertus, d’autres habitudes de comportement et de consommation, d’autres criminalités, même d’autres impiétés.
La Déclaration de 1789 des droits de l’homme fut une déclaration morale pas un code légal; ses créateurs et la République française d’alors n’ont jamais voulu en faire une norme juridique ou une nouvelle « religion » remplaçant nos religions chrétiennes occidentales. Ces Droits de l’homme de 1789 n’avaient pas de valeur juridique mais relevaient du droit naturel. Selon le droit des gens à cette époque puis après, l’État protège ses citoyens nationaux, leur donne la préférence et les discrimine en leur accordant plus de droits qu’aux étrangers, droit de séjour, non extradition, droit de vote, préférence nationale à l'embauche, diverses prestations sociales.
Les Droits de l’homme de 1948, aussi, ont été instaurés afin de protéger les individus de l’arbitraire étatique. Dévoyés, ils sont devenus une rationalisation ayant l’objectif de justifier les caprices de l’ego d’individus uniformisés et d’arracher les racines de notre culture, de nos valeurs, de nos vertus et des hommes, sans lesquels il n’est point de civilisation. En UE, les droits dévoyés de l’homme sont clamés à tout vent, sans tenir compte ni des devoirs qui les précèdent, ni des responsabilités du nouveau citoyen uniformisé et mondialisé mais que de droits d’individus, que ces derniers soient justes ou injustes.
Ces Déclarations sont devenues une idéologie « religieuse » universaliste, supra nationaliste et mondialiste, dans laquelle la notion de citoyen a disparu, alors que c’était bien lui qu’on avait voulu protéger des abus de l’Etat. Ce citoyen n’est même plus consulté, les légitimes préférences nationales et celle de notre civilisation ont disparu. Les juges-prêtres légifèrent à la place du peuple Souverain et menacent ses élus. Il en résulte toute une coûteuse et croissante industrie du social: assistants sociaux, associations immigrationistes et antiracistes (dont beaucoup sont subventionnées par l’Etat et donc ne sont plus des ONG!), psychologues, pédagogues, animateurs sociaux, médecins et une pléthore d’avocats et d’interprètes qui vivent de l’immigration. Cette « religion civile de l’humanité » ou encore « religion séculaire mondiale » des droits de l’homme est devenue un instrument de domination mondialiste et de destruction massive des nations occidentales. En UE et aux USA à la Barack Hussein Obama, les musulmans exploitent cette « religion » des droits de l’homme contre les droits des citoyens et détournent la justice au nom de communautés extra-nationales.
L’idéologie droit-de-l’hommiste a succédé au communisme et à la dictature du prolétariat. Il ne s’agit plus de supprimer toute propriété mais d’un funeste mêmisme niant toute différence entre les êtres humains et entre les pays, mêmisme idéologique de l’indifférenciation entre tous les êtres humains, tous les consommateurs, toutes les nations, faisant obligation de faire abstraction de tout ce qui différencie les individus les uns des autres, évidemment sans le manifester ouvertement ou que les citoyens/consommateurs s’en aperçoivent. C’est le dogme du « tous pareils » (voir dans l’autre le même que soi), du « vivre ensemble » et de l’interchangeabilité de tous les êtres humains, voir même de leur sexe. Des extra-européens sont encouragés à venir chez nous remplacer les Suisses pour faire mieux fonctionner la Suisse et son industrie productrice; utopie puisque c’est la coûteuse industrie du social qui prospère! Notre nation, notre civilisation, notre culture, nos vertus devraient disparaître pour se fondre, heureuses et souriantes, dans la fraternité humaine mondialisée et céder la place à d’autres. Ce suicide collectif de notre nation au profit des autres nous est vendu par les exaltés et les enragés droit-de-l’hommistes comme un devoir moral légalisé, pas comme un choix moral individuel. Les pacifiques angéliques droit-de-l’hommistes consentent à leur propre suicide et à la ruine de leur nation en étant tout fiers de leur supériorité morale et en éprouvant une émotion valorisante, la main sur le coeur, bien entendu en dépensant l’argent des autres. Même si ce sont des ennemis qui nous font la guerre, nous envahissent et nous colonisent, au nom de l’amour frénétique des autres, la culpabilisation, la repentance, le mépris de soi jusqu'à la haine de soi et des siens, l’émotion de se sentir moralement supérieur parmi les siens, le rêve du paradis vachement humanitaire droit-de-l’hommiste sur terre (tout comme le paradis terrestre toujours à venir du communisme) ont pour conséquence que ces angéliques droit-de-l’hommistes font de plus en plus de victimes. An nom de la parfaite égalité, de l’amour des autres et de la haine des siens, l’Etat privilégie des minorités extra-européennes non choisies et au QI bas, supprime la libre expression pour les autochtones, interdit le débat, la liberté de pensée, les libertés publiques, comme au temps de l’Inquisition catholique. Bien entendu, tous les Etats ont des devoirs envers l’humanité, mais leurs devoirs prioritaires sont envers la nation, le pays, la patrie, les intérêts de ses citoyens, leur sécurité et la prospérité, ce qu’oublient la majorité de nos élus, tant ils sont préoccupés par leur arrivisme personnel, leurs émotions valorisantes, leurs exaltations passagères et leur totale incapacité à trouver le juste équilibre entre idéalisme et réalisme.
Ces droit-de-l’hommistes seraient des idéalistes; les collabos français pendant la deuxième guerre mondiale l’étaient aussi. Tous ces idéalistes nuisent à nos nations européennes.
Pour se blâmer et s’effacer devant les autres, en abandonnant leurs intérêts et leurs modes de vie, les mondialistes supra nationalistes, immigrationistes, islamo-collabos méprisent leur nation, leur civilisation, leurs racines, leur histoire, leurs croyances. Le projet de la haine de soi et de son pays est devenu la pensée officielle du politiquement correct de l’idéologie droit-de-l’hommiste. Tant de Suisses ne se sentent plus le droit de s’aimer, de se s’estimer, de défendre les petits blancs autochtones, d’expulser les criminels étrangers, mais se sentent obligés d’aimer tous les autres en particulier tous les immigrants, même les illégaux, les faux réfugiés et les criminels. Ces Suisses aveuglés refusent de voir que la « religion » ou idéologie séculière droit-de-l’hommiste est aussi dangereuse que les « religions » ou idéologies séculières nazie, marxiste, maoïste, castro-chaviste, etc, qui veulent toutes instaurer impitoyablement le bien paradisiaque sur terre et une société internationaliste, parfaite selon elles.
Ayant mis leur foi dans la « religion » droit-de-l’hommiste, les pseudo-démocraties de l’UE cultivent le mondialisme, le supranationalisme, le multiculturalisme, l’obsession de l’ouverture aux autres, l’inclusion des autres et surtout leur non-assimilation, avec comme conséquence la dévalorisation de la souveraineté de leurs peuples et la paralysie de toute vraie démocratie. Pire, des élus interdisent aux médias de dire ce qui se voit, d’investiguer, de chercher par le débat la vérité, de dénoncer et créent sournoisement une société liberticide, une dictature silencieuse, un troupeau de moutons et des piètres journalistes lâches, ignares, copieurs-colleurs, sans éthique professionnelle, sans conscience, ces « prostituées intellectuelles » comme les appelait le 25 septembre 1880 John Swinton alors chef du « New York Times » (avant que ce journal soit devenu d’extrême gauche!) et les ont même subventionnés! En Suisse, les journalistes avec conscience, comme Roger Köppel de la « Weltwoche » deviennent exception.
La morale des droits de l’homme a été dévoyée en une obsession légale intolérante de non-discrimination, une nouvelle « religion » d’Etat avec paradis sur terre, en instaurant l’amour des autres jusqu’au mépris de soi et des siens, au nom de la fraternité uniformisée mondialiste devenue « sacrée » et soumise à la « justice » de ses juges-prêtres.
Dans une société, la prohibition de toute discrimination détruit l’Etat de liberté fondé sur la reconnaissance d’une sphère privée protégée où la loi ne peut pas et ne doit pas pénétrer et s’immiscer. Telle prohibition transforme l’Etat en une dictature où l’inquisition policière et judiciaire viole de plus en plus la sphère privée des citoyens. L’amour unilatéral de l’autre, en particulier de l’étranger et de l’immigrant incarne la sainte humanité de la nouvelle inquisition droit-de-l’hommiste qui nous contraint à renoncer à notre amour de la patrie, à la liberté, à notre sécurité, à nos intérêts, à nos familles, à la vraie justice, à notre histoire, à nos vertus.
Religieux ou athées, en répudiant nos racines, notre histoire, notre culture judéo-chrétienne, notre héritage chrétien, nos vertus et notre morale, en facilitant la naturalisation, nous nous trahissons radicalement et nous transformons notre pays en un dépotoir. Il nous faut revenir aux vrais droits de l’homme qui protègent le citoyen-contribuable-autochtone d’un pays, respecte la préférence nationale, contrôle le pouvoir abusif de l’Etat et assure au peuple Souverain de s’exprimer librement, de s’estimer, de communiquer sa pensée, de débattre puis de décider.
PD. Dr. Dominique Schwander, février 2017