Les jeunes déboutés de l’asile végètent dans un no man’s land - par Maria Pineiro - 20minutes.ch - La situation ubuesque des jeunes déboutés de l'asile
Plusieurs associations dénoncent la situation dans laquelle se retrouvent les moins de 25 ans une fois à l’aide d’urgence.
«J’ai fait un préapprentissage durant un an. Après, j’ai dû faire recours pour mon permis, témoigne Mebrahtu, Erythréen de 22 ans, dans une vidéo tournée par deux associations actives dans le droit d’asile.
«On s’est battus et je suis le premier à avoir pu faire un apprentissage avec un papier blanc.» [...] Cette pièce officielle permet d’accéder à un logement et à des soins, et de recevoir 10 fr. par jour pour subvenir à ses besoins. En revanche, contrairement au statut de requérant qui permet d’occuper un emploi, les porteurs de papier blanc ne peuvent travailler. [...]
[...] Tout est bloqué», poursuit Luwam, Erythréenne de 23 ans. A Genève, une soixantaine de jeunes de moins de 25 ans se sont vu refuser le statut de réfugié. Leurs perspectives professionnelles ou scolaires se retrouvent entre parenthèses, parfois pour de longues années. «Ce sont pour la plupart des adolescents arrivés entre 2015 et 2016 [...]
[...] pour cas de rigueur, la demande est préavisée favorablement et transmise à Berne pour approbation fédérale». [...]
article complet: https://www.20min.ch/fr/story/les-jeunes-deboutes-de-lasile-vegetent-dans-un-no-mans-land-788486341698
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Voir aussi:
Les Suisses paient 1,56 milliard par an rien que pour les Érythréens
Les restrictions autour du droit à l’asile des Erythréens en Suisse font réagir
Sommaruga exclut de renvoyer les Érythréens
https://www.swissinfo.ch/fre/réfugiés-en-suisse_des-somaliens-en-quête-d-intégration/37012602
https://www.tdg.ch/suisse/Berne-veut-ameliorer-l-integration-en-Suisse/story/31699317
Asile des Erythréens: l’ONU critique la Suisse
Suisse: Selon la loi, de nombreux Érythréens n’auraient pas dû bénéficier de l’asile!
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Selon le gouvernement d’Érythrée, les Érythréens réfugiés en Suisse mentent pour profiter
Argovie: Deux agressions en peu de temps par des réfugiés érythréens
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Rediff: notre article publié le 16.11.2016
24 heures du 11 novembre 2016 consacre aux MNA sa manchette :
« Requérants mineurs: situation intenable dans les foyers d’accueil », son éditorial (p. 2) : Etre bon élève n’est pas suffisant et un grand article (p. 25-26) : Sept tentatives de suicide parmi les requérants mineurs
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Requérants d’asile mineurs non accompagnés (MNA)
Le vendredi 11 novembre, alors que toute l’attention des médias est accaparée par les élections US, nous apprenons que le budget MNA du canton de Vaud passera de 4,9 millions à 8 millions.
Hier soir (15.11.16), au TJ de 19h30, nous apprenons que le budget de l’EVAM (Etablissement vaudois d’accueil des migrants) va doubler en 2017.
En 2015, la Suisse a accepté 2740 MNA, six fois plus qu’en 2014, alors qu’en 2016, leur nombre serait de 1707 jusqu’au novembre, autrement dit un requérant d’asile sur quatorze serait un mineur.
Certains cantons n’ont aucune structure dédiée aux MNA. La journaliste Stéphanie Arboit, sur deux pages , développe son raisonnement et expose notre prétendue lourde responsabilité envers ces enfants que nous devrions traiter aussi bien que les « nôtres ».
Alors que les normes du Service de protection de la jeunesse sont de 1 éducateur pour 3 enfants, l’EVAM dispose d’un éducateur pour 6 enfants… « alors qu’ils ont traversé l’enfer ».
Dans le canton de Vaud, il y a actuellement 270 mineurs non accompagnés (MNA), dont 207 hébergés dans des foyers ad hoc. En 2015, il y avait 45 MNA hébergés en foyer.
L’EVAM dispose cette année de 384 plein-temps, dont 33 sont affectés aux MNA, soit 8%-9% des collaborateurs alors que cette population représente un pourcentage bien moindre.
De plus, deux foyers viennent de s’ouvrir depuis avril, portant à cinq le nombre de ces structures pour MNA. Mais le nombre des centres d’accueil semble insuffisant. Le budget cité plus haut ne comprend pas les frais liés à l’enseignement, aux soins médicaux pour ces chérubins exotiques, les frais (élevés) de justice, de police et d’incarcération… ni bien sûr les divers frais en aide sociale pour ces futurs assistés à vie.
La journaliste nous sert un long fleuve de sanglots :
« …Leur famille leur manque. Ils ont été envoyés avec une sorte de mission: dans le meilleur des cas, s’en sortir en se construisant un avenir meilleur. Dans le plus lourd des cas, renvoyer de l’argent. »
Nous apprenons qu’il y a des bagarres au couteau et que la police est appelée dans ces cas pour « désamorcer » les conflits, que « beaucoup de ces mineurs sont révoltés du décalage entre leurs espoirs de ce qu’on leur avait promis et la réalité. »
« Ils ont 13 ans et demi. Des gosses. Mais qui ont vu pendant leur périple pour rejoindre la Suisse plus de misère que d’aucuns, nés sous nos latitudes, n’en verront jamais en toute une vie. »
« …sept d’entre eux ont fait une tentative de suicide. Geste de révolte, de désespoir, mais aussi appel au secours. »
En 1995, le service des réfugiés, FAREAS, l’ancêtre de l’EVAM, a mis en place un service MNA avec 2 plein-temps pour une soixantaine de mineurs, dont un tiers habitaient en réalité avec leur parenté. Actuellement il y a plus de 270 MNA et l’EVAM emploie 33 plein-temps.
L’arrivée de ces mineurs n’a strictement aucun rapport avec les conflits dans le monde. L’offre suisse est maintenant connue en Erythrée, en Somalie, et dans chaque pays africain… et des parents de ces pays envoient leurs enfants « faire carrière » chez les Suisses qui sont riches et accueillants, tout comme une famille britannique envoie son rejeton à Eton College !
Souvent, il s'agit de personnes ayant un passé de délinquant, avec des problèmes de trouble de la personnalité.
Les MNA font des tentatives de suicide, ils seraient malheureux en Suisse… Mais le problème, c’est que leur adaptation à notre société a échoué ! Nous avons eu 25 ans de recul pour constater cela ! Leur encadrement est ruineux… et leur nombre explose !
Comment répondent nos élites « de gauche » à cette réalité ?
Donner plus d’argent de poche à ces jeunes clandestins, créer plus de structures, offrir toujours plus pour agrandir la machine a aspirer les clandestins « migrants ». Aucune limite n’est posée puisqu’il s’agit du respect du droit de l’enfant, de l’homme…
Le problème est que le réservoir de ces mineurs (et des faux mineurs) est infini, mais l’argent des contribuables ne l’est pas.
La seule manière de mettre fin à ces abus, à cette mascarade du droit d’asile, c’est de le supprimer largement.
A l’origine, le droit à l’asile politique était destiné aux personnes ayant mis leur vie en danger à cause de leurs opinions politiques. La gauche s’est emparée de la cause des « réfugiés » pour des raisons électoralistes, parce qu’être de gauche, c’est vivre sur le sentiment de la culpabilité des citoyens (et, en passant, de leur argent).
De la même manière, les gauchos grappillent partout où ils peuvent l’argent public car le but, la moralité, les principes d’un gaucho se résument à l’ambition d’être élu à un poste bien rémunéré, puis de s’y maintenir le plus longtemps possible, pour des raisons dites humanitaires. Ils s’adaptent à n’importe quelle réalité, mutent s’il le faut.
Un exemple de cette mutation: l’ancienne appellation FAREAS comportait encore un « R » pour « requérant d’asile ». Mais comme l’invasion actuelle n’a plus grand-chose à voir avec les lois de l’asile pour les réfugiés, ils se contentent de renommer l’institution, qui devient EVAM, où le « M » pour « migrant » remplace le « R »
La majorité de ces MNA seront des assistés, des fournisseurs d'emplois aux psychiatres et, au mieux, ils navigueront, toute leur vie, entre petits boulots et chômage-assistance sociale et seront à la charge des contribuables ou encore ils basculeront dans la criminalité, laissant plus de victimes sur leur passage que tous les Suisses réunis de leur génération.
Nous apprenons au TJ de ce soir (15.11.16) que 60%-80% des MNA présentent des troubles psychologiques.
Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des analphabètes, des irrécupérables !
Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des jeunes déjà délinquants chez eux !
Mais le TJ ne nous indique pas… le pourcentage des jeunes djihadistes formés par l’EI !
Comme tous ces MNA sont appelés à rester en Suisse (le TJ dit « devenir suisse »… ce qui restera quand même bien relatif), il faudrait faire d’eux une priorité pour y mettre les moyens.
La priorité serait plutôt de cesser d’augmenter les moyens pour les accueillir, et de les renvoyer chez eux manu militari… car un pays mettant ses priorités au soutien de n’importe quel profiteur débarqué, prétérite gravement sa population actuelle et à venir, qui devra assumer les conséquences d’une pareille irresponsabilité !
Cenator, 16 novembre 2016