Qui contrôle Gaza ?

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Michel Garroté -- En complément à l'article paru sur lesobservateurs.ch sous le titre "Comment l'Iran a planifié le contrôle de Gaza", rappelons ici qu'une aide de 16 milliards de dollars a été fournie, depuis 2012, par l’Iran, aux entités suivantes : à Bachar al-Assad en Syrie ; au Hezbollah libanais ; à divers organisations terroristes palestiniennes ; à des milices chiites actives notamment en Irak, en Syrie, au Yémen, dans la bande de Gaza, en Judée-Samarie (dite "Cisjordanie") et à la Force Al-Quds, utilisée par les Gardiens de la Révolution iranienne pour les opérations menées hors d’Iran.
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Par conséquent, il est faux d'attribuer tous les tirs de roquettes effectués depuis la Bande de Gaza sur Israël au seul Hamas. Il existe d'autres groupes terroristes, sunnites et chiites, qui, eux aussi, envoient des engins de mort sur des zones civiles israéliennes depuis Gaza.
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Certes, le Hamas est sunnite. Mais l'Iran chiite, lui aussi, tente d'utiliser et de manipuler les terroristes du groupe sunnite. Et de ce fait, un éventuel "accord" conclut par Israël avec le Hamas ne met pas l'Etat hébreu à l'abri de tirs de roquettes, d'obus de mortier ou de missiles.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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https://lphinfo.com/laide-iranienne-au-terrorisme-16-milliards-de-dollars/
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Petite guerre nocturne israélo-russe

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Michel Garroté -- La défense antiaérienne syrienne (cf. sources en bas de page) a abattu, lundi 17 septembre 2018 au soir, un avion espion russe qui, après une courte mission dans le ciel syrien, s'apprêtait à rejoindre sa base de Hmeimim, située sur la côte méditerranéenne syrienne. L'appareil, un Ilouchine 20 avait disparu des écrans radar vers 23 heures, heure de Moscou, alors qu'il se trouvait à 35 kilomètres des côtes syriennes.
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Des F-16 des forces aériennes israéliennes, dont la principale mission est de combattre l'influence iranienne en Syrie - concrètement, des objectifs militaires, la plupart appartenant aux Gardiens de la révolution iranienne - auraient volé dans le sillage de l'avion espion russe. Et c'est par erreur que Damas a abattu ce dernier, une version des faits confirmée dans la nuit par le Pentagone. Plusieurs pays sont engagés dans des opérations militaires en cours en Syrie, avec des forces au sol ou pratiquant des frappes aériennes ou faisant croiser des navires en Méditerranée.
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Dans certains cas, ces pays soutiennent des parties opposées dans le conflit syrien. Des lignes d’assistance téléphonique sont en place pour permettre à ces pays de partager des informations opérationnelles sur leurs déploiements, mais les diplomates et les planificateurs militaires estiment qu’il existe toujours un risque élevé qu’un État frappe par inadvertance les forces d’un autre pays, y compris, comme dans ce cas, son meilleur allié (cf. sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5353468,00.html
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https://www.rt.com/news/438686-syria-russia-s200-il20/
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http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/18/01003-20180918ARTFIG00145-damas-abat-un-avion-de-son-allie-russe-moscou-accuse-israel.php
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http://www.jforum.fr/la-syrie-abat-un-iliouchine-russe-en-le-prenant-pour-israelien.html
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“Israël attaque l’Iran” – Et si c’était vrai ?

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Michel Garroté -- L'Iran ne cesse de livrer des missiles balistiques à ses milices chiites alliées en Syrie, au Liban et en Irak. Or, les Iraniens connaissent les capacités israéliennes et savent que l'Etat Hébreu possède des bombes anti-bunker intelligentes fabriquées par les Etats-Unis pour frapper les bases de missiles balistiques en Iran, en Syrie, au Liban et en Irak et pour frapper les sites nucléaires iraniens. A noter que le programme nucléaire iranien est dispersé sur tout le pays, le nombre de sites varie de 12 à 20, voire plus. Les installations ont été construites en gardant à l'esprit les capacités américaine et israélienne et sont protégées par un système de défense antiaérienne moderne russe. L'élément essentiel du programme nucléaire iranien est sans doute l'usine de Natanz.
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1'600 à 1'900 km à vol d'oiseau :

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Le cœur de ce site est la zone des centrifugeuses, installées sous terre dans une structure renforcée. Mais même si Israël limitait ses cibles, il faudrait quand même qu'il attaque d'autres sites. Par exemple, l'usine d'enrichissement d'uranium de Fordo - elle a accueilli 3,5 % de l'uranium enrichi de Natanz - près de Qom, qui est hautement fortifiée. Ou l'usine de conversion d'uranium d'Ispahan, l'usine de production d'eau lourde à Arak et les centrifugeuses qui sont situées près de Téhéran. Il y a près de 1'600 kilomètres à vol d'oiseau entre Israël et le site de Natanz. Comme les deux pays n'ont pas de frontière commune, les avions ou les missiles israéliens devraient survoler un espace aérien étranger - et hostile - pour parvenir à leur objectif. La méthode la moins risquée pour toucher Natanz, serait d'envoyer des missiles balistiques à moyenne portée Jéricho I ou III.

Cependant, pour aller aussi loin, les missiles devront avoir une tête plus légère et on peut douter que celle-ci puisse s'enfoncer suffisamment dans le sol pour obtenir le degré de destruction souhaité. L'option la plus probable reste donc l'envoi de chasseurs bombardiers fabriqués aux Etats-Unis. Les Israéliens possèdent vingt-cinq F-15 l et une centaine de F-16 l. Le F-15 l peut transporter quatre tonnes de carburant dans ses réservoirs internes, ses réservoirs conformes et des réservoirs détachables. Ce qui lui permet de parcourir environ 4'450 kilomètres. Il pourrait encore étendre son rayon d'action en se ravitaillant en vol. Le F-16 l a un rayon d'action plus grand qui permettrait à l'aviation israélienne d'attaquer des objectifs situés bien à l'intérieur du territoire iranien sans devoir se ravitailler.
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Réaction saoudienne :

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Si on part du principe que l'attaque se ferait par avion, reste à savoir par où les appareils passeraient pour toucher des objectifs situés à 332 kilomètres à l'intérieur du territoire iranien. Ils peuvent passer soit par l'Arabie Saoudite, soit par l'Irak, peut-être même par la Jordanie. Chacune de ces routes représente un aller de 1'600 à 1'930 kilomètres. Dans l'option Arabie Saoudite, les avions partiraient du sud d'Israël, entreraient dans l'espace aérien saoudien par le golfe d'Aqaba, le survoleraient sur 1'287 kilomètres pour arriver à hauteur du Golfe puis feraient 483 kilomètres dans l'espace aérien iranien. Comme l'armée de l'air israélienne ne possède pas d'avions furtifs, on peut raisonnablement s'attendre à ce que les appareils soient détectés pendant qu'ils survolent l'Arabie Saoudite.
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L'Arabie Saoudite craignant le programme nucléaire iranien, elle détournera les yeux et affirmerai n'avoir rien remarqué. L'Arabie saoudite a déjà fait savoir qu'elle n'est pas hostile à des frappes israéliennes en Iran. Si Israël choisit de passer par l'Irak, sa force de frappe partira du sud d'Israël, fait 483 à 644 kilomètres dans l'espace aérien saoudien, ou à la fois saoudien et jordanien, pénètre dans l'espace aérien irakien le plus tôt possible, puis parcourt les 805 kilomètres de l'Irak au Golfe persique. Passer par l'espace aérien irakien risque de poser des problèmes politiques.
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Même si les troupes américaines ont officiellement quitté les lieux, une traversée du pays ne pourra se faire sans que les Etats-Unis ne le sachent et même sans leur autorisation. La question, c'est de savoir si les chasseurs bombardiers israéliens peuvent mener cette mission sans se ravitailler. Le rayon d'action de combat - la distance qu'un appareil peut parcourir aller et retour sans se ravitailler - est difficile à calculer et dépend de l'armement embarqué, des réservoirs de carburant externes, du profil de la mission, etc. Le rayon d'action de combat d'un F-15 l ou d'un F-16 l équipé de deux réservoirs conformes, de deux réservoirs d'aile, d'un armement correct est selon les meilleures estimations de près de 1'690 kilomètres.
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Chacune des deux routes possibles fait 322 kilomètres de plus. L'appareil pourrait être équipé d'un réservoir externe supplémentaire mais cela nécessiterait une réduction de l'armement, ce qui ne serait peut-être pas un problème compte tenu de la précision des armes dont dispose Israël. Reste la solution du ravitaillement en vol, mais ce serait délicat car il devrait se faire en terrain hostile. Les Israéliens peuvent réussir en théorie, mais le risque d'échec est élevé. S'ils décident d'attaquer le site de Natanz, ils devront causer des dégâts suffisamment importants dès la première attaque parce qu'ils ne pourront pas procéder à des frappes sur les autres installations. Ce dernier point est encore sujet à discussion.
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Les ethnies minoritaires en Iran :

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Enfin, précisons que l’Iran n’est pas un bloc ethniquement ou religieusement homogène. Si le cœur du pays et la majorité de la population sont persans chiites (65% de la population totale), le reste est composé de minorités diverses que l'Etat d'Israël peut armer et soutenir s'il le souhaite.
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Il y a les Azéris, en majorité chiites, qui représentent à peu près 15% de la population totale. Il y a aussi les Kurdes, qui vivent pour la plupart dans la province kurde de l’Ouest, ou les Baloutches, dans le Sistan-Baloutchistan, près de la frontière avec le Pakistan, deux communautés sunnites - les sunnites représentent 10% de la population iranienne - ainsi que les Arabes chiites de la province du Khouzistan dans le Sud-Ouest, à la frontière avec l’Irak. Tous ces groupes se plaignent de discrimination. Dans le Sistan-Baloutchistan par exemple, alors que les sunnites représentent 75% de la population, ils n’ont que 6% des postes gouvernementaux. Quant au Kurdistan, le taux de chômage pour les jeunes de 15 à 24 ans y est de 41%, alors que la moyenne nationale est de 25%.
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Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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L’armée israélienne va intervenir à Gaza et au Liban

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Michel Garroté -- Le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, a déclaré, lundi 13 août 2018, que la prochaine confrontation entre Israël et le groupe terroriste Hamas à Gaza est inévitable. "La question n'est pas de savoir si oui ou non mais quand, a-t-il ajouté.
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Le ministre israélien a organisé lundi une réunion avec le chef d'état-major de l'armée israélienne et le coordinateur des activités gouvernementales le long de la Bande de Gaza et dans les territoires disputés de Judée-Samarie. "Je suis certain que nous ferons tout ce qu'il faut et de la meilleure manière qu'il soit. Nous menons une politique sécuritaire fiable et puissante. Nous sommes prêts et nous savons quoi faire et à quel moment le faire", a-t-il précisé.
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D'autre part, l'armée israélienne se prépare à une nouvelle guerre contre le groupe terroriste Hezbollah, allié stratégique de l'Iran au Liban. L'armée israélienne utilisera d'inédites technologies et tactiques lors d’exercices militaires effectués dans le nord du pays. Plusieurs unités de l'armée dont la brigade d'infanterie Golani ont déjà pris part aux exercices.
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"Nos unités ont fait d'incroyables progrès. Si vous regardez dans un périmètre de 150 km autour de nous, vous ne trouverez pas d'armée aussi forte que la nôtre", a déclaré le chef de l'état major de l'armée Gadi Eizenkot. Le Hezbollah a considérablement renforcé ses capacités militaires, avec un arsenal de 120.000 roquettes et missiles à courte et moyenne portée, ainsi que plusieurs centaines de missiles à longue portée capables de frapper la métropole de Tel Aviv.
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Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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Pendant que Leuthard exige des Suisses “qu’ils soient ouverts et restent humbles”, le 24 Heures fait l’apologie de l’identité juive.

Un article à comparer avec le traitement réservé aux Suisses lors du 1er Août et avec le texte du même 24 Heures sur les identitaires, qualifiés d'extrémistes par cette presse bien-pensante.

Cette femme a évidemment le droit de retrouver les siens et d'être fière de ce qu'elle est. Tout le monde l'aura compris, le grief ne se trouve pas là.

Cette dame peut rejoindre un pays qui lui ressemble, où les siens gardent leur histoire et leurs rites, où chaque élément se trouve à sa place, tel un point de repère dans le temps et l'espace, le sentiment d'être chez soi sans jamais devoir se justifier : ce qui est impensable pour un Européen! Jamais nos médias ne défendraient un tel point de vue s'il s'agissait d'un Helvète.

La même attitude serait  définie comme étant un repli sur soi coupable, de la xénophobie... si notre population en faisait de même. Or c'est un droit que chaque peuple doit posséder, celui d'être avec les siens sans qu'aucune pression ne s'exerce.

Que cela soit durant la guerre des Balkans ou avec les migrants qui déferlent actuellement, les Suisses n'ont tout simplement pas droit à la parole. Leur démocratie est prise à la gorge par des socialistes qui invoquent l'urgence humanitaire pour nous imposer ce que nous ne voulons pas. Le droit à l'autodétermination issu de la première Guerre Mondiale pour éviter tout nouveau conflit est tout simplement jeté aux orties.

Petit rappel: nous, nous n'avons pas de "pays de rechange". Nous devons nous battre pour garder notre pays et nos traditions.

 

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Jeune Lausannoise, Mikhal a décidé d’être au plus près de sa culture juive en partant s’installer à Jérusalem.

Aspiration identitaire

«Je pense aussi aux fêtes juives qu’on fêtait en famille et au sein de la communauté. Mais ce n’est qu’en vivant en Israël que j’ai ressenti toute l’émotion qui va avec. Les préparatifs, les décorations dans les rues, jusqu’aux actions dans les supermarchés pour les spécialités traditionnelles, tout cela donne l’impression de faire partie de quelque chose de plus grand.»

«Dans l’éducation que j'ai reçue, transmettre la culture juive à ses enfants est essentiel. Pour cela, il faut trouver quelqu’un qui y accorde au moins la même importance.

24 Heures

 

Rappels :

Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand, municipal de la Sécurité, banalise la présence des dealers africains.

Alain Berset : « Cette équipe de football multiculturelle représente la Suisse. »

Vaud. Pascal Gemperli, suisse converti à l’islam. « Il faut se rappeler que l’islam fait partie de la Suisse »

Suisse multiculturelle : Abu Wael al-Swissri, d’origine bosnienne, s’est radicalisé à la mosquée de Lausanne

Suisse multiculturelle: L’ « imam suisse » évoquait un attentat pire qu’en 2015

Simonetta Sommaruga: « La Suisse sera toujours plus multiculturelle »

Israël : Benyamin Nétanyahou veut créer des villes purement juives

Le projet de loi «sur l'État-nation du peuple juif» soulève en Israël une levée de boucliers.

Le premier ministre israélien défend bec et ongles un projet de loi qui a tout des allures de paria. Ce texte que Benyamin Nétanyahou veut à tout prix faire adopter avant la fin de la session du Parlement la semaine prochaine définit Israël comme «l'État-nation du peuple juif». Mais c'est surtout un de ses articles qui passe très mal en Israël et à l'étranger. Ce texte permettrait de créer de nouvelles localités exclusivement réservées aux Juifs, autrement dit interdites aux Arabes israéliens, une minorité qui représente 17,5 % de la population.

«La grande majorité du peuple veut préserver le caractère juif (...)

Source et article complet

 

Rappels :

La Licra et SOS Racisme saisissent leur commission juridique contre Robert Ménard pour qui être Français, c’est « être européen, blanc et catholique ».

Russie 2018. Racisme anti-Blanc : pour la Licra, la Croatie « est dramatiquement uniforme », « sans couleur » (message effacé par la suite)

Facebook: La Licra fête la censure des identitaires: « 120000 fans évaporés en quelques secondes. C’est Noël avant la date ! »

France : la Ligue des droits de l’Homme et la Licra soutiennent Cédric Herrou, le passeur de clandestins

Suisse. La Licra met en place « un outil contre les commentaires racistes sur Internet. »

France: la Licra veut l’inéligibilité en cas de condamnation pour racisme

Il existe une approche judéo-chrétienne de la guerre

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Michel Garroté -- Le terrorisme, concrètement, c'est l'emploi de la terreur. Et, par conséquent, la lutte contre le terrorisme, c'est la lutte contre l'emploi de la terreur. Vu sous cet angle, il existe une approche judéo-chrétienne de la guerre. Les pays libres et laïcs de culture (et non pas de "religion") judéo-chrétienne, sont, du fait de cette culture, en droit de faire la guerre au terrorisme, de faire la guerre à l'emploi de la terreur, de résister, par les armes, à l'emploi de la terreur, de porter cette résistance armée au-delà de leurs frontières, comme le font les Etats-Unis et Israël.
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Le problème, c'est que dans les pays libres et laïcs, les médias, et, une partie de la classe politique, voudraient "une guerre qui ne fasse pas de victimes". Dès que les Etats-Unis et Israël mènent une guerre de résistance à l'emploi de la terreur, une résistance armée à l'emploi de la terreur, nos médias, et, une partie de notre classe politique, parlent de "riposte disproportionnée" (d'une "guerre qui fait des morts" en quelque sorte). Résultat : le Hamas, le Hezbollah et les Pasdaran (par exemple) agissent en toute impunité, sachant qu'en Occident, les faiseurs d'opinion leur délivrent un droit de tuer et nous interdisent de riposter.
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A ce propos, le colonel François-Régis Légrier vient de publier un essai sur la guerre juste, intitulé "Si tu veux la paix, prépare le guerre" (cf. sources en bas de page). Par delà les traités d’histoire militaire et de stratégie, voici l’étude des principes qui doivent guider toute action politique au sujet de la guerre « afin de l’éviter quand il le faut ou de la mener à bien quand c’est nécessaire ». Son fil directeur reprend l’antique devise de l’actuelle école de guerre française : "si vis pacem, para bellum". Pour l’avoir oublié par négligence ou idéologie, notre pays a plusieurs fois payé très cher son amnésie. Oui, il existe une approche toute inspirée de sagesse évangélique pour concevoir et faire la guerre, et c’est toute l’actualité de la doctrine de la guerre « juste ».
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A propos des guerres contre les "dictateurs" de Serbie comme d'Irak, l'auteur écrit par exemple, "La guerre étant un acte politique, la dialectique consistant à assimiler un chef d'Etat à un brigand et la guerre à une opération de police est une aberration lourde de conséquences. En effet, loin de pacifier les relations internationales, cette dialectique, négation du politique, contribue à faire disparaître l'état de paix et l'état de guerre au profit d'un état de crise permanent. Elle exacerbe le sentiment d'injustice chez les peuples considérés comme des Etats-voyous ou faillis et met donc en mouvement des forces qu'il est de plus en plus difficile de contrôler. Ensuite, en assimilant la guerre à une opération de police, cette dialectique tend à confondre police et armée."
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Autre sujet d'actualité, la fameuse "guerre contre le terrorisme" :
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"Le terrorisme est un concept désignant un mode d'action - l'emploi de la terreur. Dans ces conditions, "lutter contre le terrorisme" ne veut rien dire. On combat un Etat, une organisation, mais pas un concept. Faire la guerre à un concept est une chose qui risque de durer longtemps. A cet égard, l'expression "lutte contre le terrorisme" est surtout révélatrice de l'incapacité à nommer l'ennemi et donc à l'affronter. On peut craindre que cette capitulation sémantique soit le prélude à une capitulation plus générale."
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Enfin, sur le concept même de guerre juste, qui peut choquer quelques chrétiens, l'auteur écrit : "Certes, on trouve dès l'origine du christianisme une tendance pacifiste prenant appui sur certaines phrases de l'Evangile telles que : "Je vous dis de ne pas résister aux méchants" (Matthieu 5, 39) ou encore : "Ceux qui frappent par l'épée périront par l'épée" (Matthieu 26, 52).
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Mais cette tendance, prônée notamment par Tertullien et Origène, ne sera pas reprise dans la doctrine de l'Eglise, laquelle affirme clairement l'usage légitime de la force contre les fauteurs de troubles intérieurs et extérieurs. Au IVe siècle, saint Ambroise rappelait notamment que "celui qui, en mesure de le faire, n'écarte pas de son prochain une injustice, est autant coupable que celui qui commet l'injustice" et est aussi "pleine de justice la force qui, à la guerre, protège la patrie contre les barbares" (cf. sources en bas de page).
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Adaptation & Mise en Page de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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L'article :
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/oui-il-existe-une-approche-toute-inspir%C3%A9e-de-sagesse-%C3%A9vang%C3%A9lique-pour-concevoir-et-faire-la-guerre.html
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Le livre :
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https://www.les4verites.com/produit/si-tu-veux-la-paix-prepare-le-guerre
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Poutine et Assad veulent pousser l’Iran hors de Syrie

Poutine-3

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Michel Garroté  --  Il y a des pays dont des soldats et des officiers sont présents - de fait illégalement - sur le territoire syrien du point de vue du droit international (ndmg - l'Iran). Par contre, il y a des pays qui sont dans un état de coopération technique et militaire avec la Fédération de Russie et se trouvent légalement en Syrie sur invitation des autorités du pays.
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De fait, Moscou, Damas et Jérusalem aimeraient voir les Iraniens quitter la Syrie. On peut raisonnablement supposer que la question de la présence iranienne en Syrie – c’est-à-dire sinon le départ de ses forces, du moins la baisse significative de leurs prétentions – fait d’ores et déjà partie de la grande négociation planétaire avec Téhéran. A ce propos, Gil Mihaely, sur causeur.fr, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Mercredi dernier, Vladimir Poutine a rencontré Bachar Al-Assad à Sotchi.
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À la suite de leurs échanges, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a informé les journalistes : « Des pourparlers assez approfondis ont eu lieu », le président russe a félicité le président syrien pour les succès de l’armée gouvernementale syrienne dans la lutte contre les groupes terroristes, qui ont permis de créer des conditions supplémentaires en faveur d’une activation du processus politique à grande échelle ». Le président Poutine a estimé qu’ « avec le début du processus politique dans sa phase la plus active, les forces armées étrangères (ndmg : notamment l'Iran) vont se retirer du territoire syrien ».
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Poutine n’a pas précisé à quelles « forces étrangères » il faisait référence. S’agit-il des Turcs qui occupent la ville d’Afrine ? Des forces américaines présentes aux côtés des Kurdes ? Ou bien sont-ce les forces iraniennes (pasdarans, milices chiites et Hezbollah) ? L’ambiguïté du communiqué de presse russe ne peut être comprise autrement que comme un signal envoyé à Téhéran.
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Et, pour rendre le message encore plus clair, Vladimir Kujine, un conseiller du président Poutine chargé des coopération militaires et techniques, a déclaré il y a huit jours, soit 24 heures après la visite de Benyamin Netanyahou à Moscou, que la vente à la Syrie des systèmes de défense aérienne S-300 n’était plus à l’ordre du jour. Motif invoqué ? « L’armée syrienne dispose de tout ce dont elle a besoin pour faire face à ses ennemis ».
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Si on traduit ces subtilités diplomatiques en français, cela signifie que les Russes ont accepté la position israélienne. Ainsi, ils ne pensent pas que Tsahal vise les Syriens (lesquels n’ont donc pas besoin d’améliorer leurs défenses aériennes). Israël a donc obtenu le droit de faire respecter par la force des lignes rouges bien comprises par Moscou.
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Autrement dit, puisque la guerre civile est terminée, les Iraniens sont de trop en Syrie. Y compris aux yeux des Russes. Il faut dire que la survie d’Assad pose de nouvelles questions stratégiques. Pour le président syrien, l’objectif est évident : retrouver la situation d’avant mars 2011, ajoute Gil Mihaely sur causeur.fr (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.causeur.fr/poutine-assad-syrie-iran-israel-151384
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“Manifestation” ne correspond pas à ce qui se passe entre Israël et le Hamas

Palestiniens-3

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Michel Garroté  --  Ci-dessous, à propos de Gaza et Israël, quelques petits extraits d'un excellent entretien avec Gil Mihaely, historien franco-israélien et directeur de la publication de "Causeur". Cela nous change des médias, français notamment, qui prennent la défense du groupe terroriste Hamas et qui vomissent, une fois de plus, sur Israël.
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Que se passe-t-il exactement depuis des semaines à la frontière entre la bande de Gaza et Israël ? Le mot « manifestation » ne correspond pas du tout à ce qu’il se passe sur la frontière entre Israël et la bande de Gaza depuis le 30 mars. Il s’agit d’une campagne organisée et dirigée par le Hamas dont l’objectif est de forcer la barrière séparant la bande de Gaza d’Israël pour ensuite pousser la foule vers la brèche puis à l’intérieur du territoire israélien. Je rappelle d’ailleurs que ce secteur de la frontière est reconnu par la loi internationale et n’est pas mis en cause par l’Autorité palestinienne.
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Des commandos de la branche militaire du Hamas, souvent armés, se faufilent vers la barrière et essaient d’ouvrir une brèche avec des explosifs et des ciseaux. Derrière eux, des militants renvoient vers la brèche les gens amassés quelques centaines de mètres plus loin, dont la plupart sont des jeunes gens, parfois, comme l’a relaté Le Figaro, incités à désobéir à leurs parents pour se rendre sur la zone frontalière et servir de chair à canon.
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Une fois une brèche ouverte dans la barrière, la situation devient difficilement contrôlable car la foule attend la moindre occasion pour s’y précipiter en masse. Or, certains villages israéliens ne sont qu’à quelques centaines de mètres de la barrière. Il n’est pas difficile d’imaginer ce qu’une foule palestinienne risquerait d’y faire.
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La seule façon d’empêcher une course folle de milliers voire de dizaines de milliers de personnes vers la barrière est d’empêcher l’ouverture de brèches. C’est pour ne pas avoir à gérer une foule notamment composée de femmes et d’enfants qu’Israël défend l’intégrité de la barrière en visant les meneurs, les individus armés et les groupes de coupeurs de barbelés.
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Le retrait de Gaza en 2005 et le démantèlement de toutes les colonies de la région n’ont pas été mis à profit pour créer un îlot palestinien prospère entre Israël et l’Egypte mais une plateforme pour la lutte armée contre Israël menaçant également l’Egypte. D’ailleurs, la frontière de Gaza avec Israël est plus ouverte que celle avec le voisin égyptien.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Source :
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https://www.causeur.fr/israel-gaza-hamas-trump-iran-151309
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En direct : au moins 41 morts à Gaza le jour de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem

C'est la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014: au moins 41 Palestiniens ont été tués et plus de 900 autres blessés par l'armée israélienne à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, jour du 70e anniversaire de la création de l'Etat hébreu et au moment de l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem.

 

https://youtu.be/hL0sEdVJs3U

Une délégation américaine assiste en ce moment à l'inauguration à Jérusalem de l'ambassade des Etats-Unis, qui se trouvait jusqu'ici à Tel Aviv, la communauté internationale ne reconnaissant pas Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu. Cette délégation comprend notamment le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, la fille du président Donald Trump, Ivanka, et le mari de cette dernière, Jared Kushner.

 

 

Au moins 41 morts à la frontière avec Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué "un jour émouvant pour le peuple et l'Etat d'Israël". Jason Greenblatt, émissaire de Donald Trump au Proche-Orient, a estimé sur Twitter que l'installation de l'ambassade américaine à Jérusalem, "mesure longtemps attendue", était une "condition nécessaire" à l'élaboration d'une "paix durable" dans la région.

"Le monde doit entendre notre message, même s'il doit y avoir beaucoup de martyrs aujourd'hui. Nous allons franchir la clôture et prouver à Israël que le monde n'accepte plus cette occupation."

Mais plus au sud, à la frontière avec la bande de Gaza, on assiste plutôt à des scènes de guerre ce lundi. 41 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens à la frontière, où des dizaines de milliers de personnes manifestent contre le transfert à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël. Selon un nouveau bilan du ministère de la Santé local, ces décès portent à 89 le nombre de Palestiniens tués dans la bande de Gaza depuis le début d'un mouvement de protestation massif le 30 mars. Ils font aussi de cette journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014 dans l'enclave. Il n'y a eu aucun mort côté israélien.

Dans la petite enclave palestinienne de Gaza, les haut-parleurs des mosquées ont appelé les fidèles à se rendre en masse près de la clôture de séparation, dans le cadre des manifestations de la "Grande Marche du Retour". Ce mouvement de protestation doit culminer ce mardi 15 mai, jour que les Palestiniens appellent la "Nakba" (la "catastrophe"), marquant l'expulsion de centaines de milliers de Palestiniens lors de la création de l'Etat d'Israël en 1948. Ismaël Haniyeh, chef de file du Hamas dans la bande de Gaza, a promis une "marée humaine".

"C'est le grand jour, nous allons franchir la clôture"

L'armée israélienne a largué lundi des tracts sur l'enclave palestinienne, exhortant la population à ne pas se laisser "manipuler" par le Hamas et à ne pas se rendre près de la frontière. "Nous sommes prêts à répondre aux menaces du Hamas qui veut perturber les célébrations de l'ouverture de l'ambassade des Etats-Unis", a écrit sur Twitter le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman. "Mon conseil aux habitants de Gaza: ne vous laissez pas aveugler par (le dirigeant du Hamas Yehya al) Sinouar, qui envoie inutilement vos enfants à la mort", a-t-il ajouté.

Les manifestants palestiniens ont une nouvelle fois brûlé des pneus le long de la frontière, d'où s'élèvent de longs panaches de fumée noire. "Le monde doit entendre notre message, même s'il doit y avoir beaucoup de martyrs aujourd'hui. C'est le grand jour, nous allons franchir la clôture et prouver à Israël que le monde n'accepte plus cette occupation", selon Ali, un professeur de sciences.

La mort de dizaines de manifestants depuis un mois et demi a été dénoncée par de nombreux pays à travers le monde mais les Etats-Unis en rendent responsable le mouvement Hamas, qui dirige depuis plus de dix ans la bande de Gaza. Le Royaume-Uni a fait savoir lundi qu'il n'avait pas l'intention de transférer son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, soulignant qu'elle désapprouvait toujours l'initiative des Etats-Unis.

Pour le président turc Recep Tayyip Erdogan, les Etats-Unis, en transférant leur ambassade à Jérusalem, se sont discrédités en tant que médiateur dans le conflit israélo-palestinien. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dit craindre que l'initiative américaine n'attise les tensions dans la région. Les représentants permanents des Etats membres de la Ligue arabe se réuniront mercredi pour évoquer ce dossier, soit le jour où le Guatemala doit ouvrir à son tour son ambassade à Jérusalem. Le Paraguay devrait suivre dans le courant du mois.

Source Source2

 

Les USA et Israël offensifs au Moyen Orient

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Michel Garroté  --  Des missiles israéliens ont donc bel et bien frappé - en Syrie - un dépôt d’armes appartenant aux milices iraniennes et au Hezbollah libanais. Les missiles ont atteint une base militaire au sud de Damas et ils ont liquidé neuf combattants appartenant aux Gardiens de la Révolution iranienne et aux milices chiites pro-iraniennes dans le secteur de Kesswa.
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La Syrie a reconnu que les dépôts d’armes ciblés appartenaient à la Garde révolutionnaire iranienne. De plus, en raison d'activités inhabituelles des forces iraniennes en Syrie, notamment sur le plateau du Golan, des systèmes de défense ont été déployés dans le nord d'Israël et des réservistes des unités du renseignement israélien  ont été mobilisés.
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Après la décision du président américain de sortir de l’accord sur le nucléaire iranien, les députés iraniens ont manifesté leur mécontentement au Parlement. En effet, mercredi 9 mai, les parlementaires iraniens ont brûlé un drapeau en papier des Etats-Unis, en plein hémicycle, tout en criant "Mort aux Etats-Unis !". Quelles sont  les lacunes ce traité ?
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Ivan Rioufol note que, de fait, "l'accord a permis à l’Iran des mollahs de multiplier les essais balistiques et de déstabiliser encore davantage le Yémen, la Syrie et le Liban. Il est donc loisible de constater, à ce premier stade, la légitimité des mises en garde de ceux qui s’inquiétaient de l’angélisme d’Obama et de la duplicité d’une dictature islamiste revendiquant vouloir la mort des Etats-Unis et d’Israël".
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Notons, aussi, un point de plus pour l'Iran et son allié syrien, au Liban. Vues à travers le prisme de l'affrontement irano-saoudien pour la suprématie au Proche-Orient, les élections législatives qui viennent de se dérouler au Liban ont permis à Téhéran de remporter une nouvelle manche.
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Son principal partenaire local, le Hezbollah chiite, a renforcé son emprise sur la scène politique libanaise tandis que le parti du Premier ministre Saad Hariri, qui est proche de Riyad, a perdu le tiers de ses sièges au Parlement.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Migrants africains : Netanyahou change d’avis et annule son accord avec l’ONU. Les pays qui devaient recevoir ces migrants ne semblaient pas au courant.

Nous en parlions ici.

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Malgré sa déclaration fracassante du 2 avril, Benjamin Netanyahou a décidé d'annuler l'accord passé avec l'ONU selon lequel Israël aurait expulsé une partie de ses migrants africains vers «des pays développés comme l'Allemagne et l'Italie».

Le 3 avril, le Premier ministre israélien a déclaré qu'il décidait finalement d'annuler purement et simplement l'accord qu'il avait déjà décidé de suspendre la veille au soir.

Le 2 avril, seulement quelques heures après l'avoir annoncé, l'Etat hébreu avait suspendu par surprise un accord conclu avec l'ONU et destiné à régler le sort de milliers de migrants africains vivant en Israël.

 

 

Cet accord prévoyait la réinstallation de plus de 16 000 Soudanais et Erythréens résidant sur le territoire israélien vers des pays occidentaux. En échange, Israël s'engageait à donner un titre de séjour à un nombre équivalent d'entre eux devant rester sur son territoire.

«J'ai décidé de suspendre l'application de cet accord et d'en repenser les termes», a écrit Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook le 2 avril au soir, affirmant avoir été attentif aux critiques de certains habitants de Tel-Aviv, où vivent la plupart de ces migrants, contre cet accord.

Certains de ces habitants dénonçaient le fait que des milliers de Soudanais et d'Erythréens soient autorisés à rester en Israël.

«Je suis attentif aux critiques et je vais rencontrer vos représentants demain matin», a affirmé Benjamin Netanyahou qui avait promis l'année dernière aux habitants de «rendre le sud de Tel-Aviv aux citoyens d'Israël.»

La classe politique israélienne s'inquiète

La suspension de l'accord avec l'ONU, annoncé en grande pompe le même jour, puis son annulation le lendemain, a surpris la classe politique.

Le député travailliste Itzik Shmouli (opposition) a évoqué sur Twitter «le mal de tête provoqué par les zigzags de Netanyahou», tandis que le chef de son parti Avi Gabbay a qualifié cette annonce d'«inquiétante».

L'accord avec le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) devait remplacer un projet gouvernemental d'expulsions très controversé, annulé officiellement le 2 avril.

Le HCR n'avait pas donné de détail sur les pays d'accueil mais le Premier ministre israélien, avait cité «des pays développés comme le Canada, l'Allemagne et l'Italie».

Les pays qui devaient recevoir ces migrants ne semblaient pas au courant...

Il n'existe «aucun accord» avec l'Italie dans le cadre du document signé entre Israël et HCR, pour la réinstallation de ces migrants, avait toutefois réagi le ministère italien des Affaires étrangères.

Le ministère allemand de l'Intérieur a assuré de son côté «ne pas avoir connaissance d'une demande concrète concernant une prise en charge de réfugiés vivant en Israël, en particulier originaires de pays africains.»

Le gouvernement israélien avait d'abord prévu de donner le choix à des milliers de migrants africains présents sur son territoire de partir d'ici à début avril – soit pour leur pays d'origine, soit pour un pays tiers – ou d'aller en prison indéfiniment.

Ce projet avait suscité de nombreuses critiques, notamment du HCR et d'ONG. Ces dernières semaines, des manifestations avaient réuni des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs villes du pays dont des survivants de la Shoah pour demander le retrait de ce projet.

Selon les autorités israéliennes, 42 000 migrants africains, vivent en Israël, mais femmes et enfants n'étaient pas concernés par ce plan.

Le Rwanda n'en voulait pas non plus

Ces migrants sont arrivés majoritairement après 2007 à partir du Sinaï égyptien. La frontière, à l'époque poreuse, avec l'Egypte a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre au sud de Tel-Aviv.

Israël admettait tacitement ne pas pouvoir renvoyer dans leur pays ces milliers d'Erythréens et de Soudanais sans mettre leur vie en danger. Le gouvernement érythréen a été accusé par l'ONU de crimes contre l'humanité «généralisés et systématiques».

Le gouvernement israélien avait donc imaginé les renvoyer vers un pays tiers qu'il n'avait jamais nommé jusqu'à aujourd'hui. Benjamin Netanyahou a dévoilé le soir du 2 avril qu'il s'agissait du Rwanda qui a refusé d’accueillir des «clandestins africains».

«Pour pouvoir les expulser légalement, il fallait l'accord d'un pays tiers et quand nous avons vu ces dernières semaines que cette option n'existait plus, nous avons dû trouver une autre solution», a expliqué Benjamin Netanyahou.

Israël : un «paradis pour les clandestins» ?

Le ministre de l'Education israélien Naftali Bennett, du parti nationaliste religieux Foyer Juif a dénoncé l'accord avec l'ONU, qui selon lui, «signifie qu'Israël va se transformer en paradis pour les clandestins».

Le ministre des Finances Moché Kalhlon, un des piliers de la coalition, a déclaré que «le gouvernement doit se réunir et décider d'une nouvelle trajectoire sur ce sujet».

Source

En accord avec l’ONU, Israël expulsera plus de 16’000 clandestins africains vers les pays occidentaux plutôt que vers l’Afrique

L’Etat hébreu et l'ONU ont signé un accord prévoyant le transfert de plus de 16 000 migrants africains vers des pays occidentaux, dont l'Allemagne. Arrivés illégalement en territoire israélien, ils étaient menacés d'expulsion ou d'emprisonnement.

Israël a annoncé le 2 avril avoir annulé un projet controversé d'expulsion de migrants africains et signé un accord avec l'ONU pour la réinstallation d'une partie de ces migrants dans des pays occidentaux.

«Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés et Israël sont arrivés à un accord permettant le départ d'au moins 16 250 migrants africains vers des pays occidentaux, tandis que l'Etat d'Israël réglera le statut de ceux qui resteront sur place», informe un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou. D'après celui-ci, les migrants en question iront notamment au Canada, en Allemagne et en Italie.

Le gouvernement israélien avait prévu de donner le choix aux migrants clandestins de partir d'ici à début avril – soit pour leur pays d'origine, soit pour un pays tiers – ou d'aller en prison indéfiniment. Ce plan gouvernemental avait suscité de nombreuses critiques, notamment du Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR). Selon le ministère de l'Intérieur israélien, 42 000 migrants africains, principalement originaires du Soudan et d'Erythrée, vivent en Israël, dont la moitié – des femmes et des enfants – n'étaient pas menacés par ce plan.

Ces migrants africains sont arrivés très majoritairement après 2007 en s'infiltrant à partir du Sinaï égyptien. La frontière avec l'Egypte, à l'époque poreuse, a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre dans les quartiers pauvres de Tel Aviv.

«L'accord signé avec le HCR permet l'annulation immédiate de l'expulsion vers un pays tiers prévue dans le plan précédent», précise le bureau du Premier ministre. Des milliers de migrants africains devraient obtenir un statut leur permettant de légaliser leur situation en restant en Israël, selon le communiqué.

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L’Iran innove avec un nouvel “axe de résistance” anti-israélien

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Michel Garroté  --  Le moins que l'on puisse dire, c'est que les médias francophones sont israélophobes (et souvent judéophobes par la même occasion). Quant à "l'antisionisme" des islamo-gauchistes, il est devenu la version "acceptable" de l'antisémitisme. Quand la presse parle d'Israël, c'est contre Israël. Et lorsque la presse parle des palestiniens, c'est en faveur des palestiniens. Ci-dessous, je publie une étude sur la guerre que l'Iran et ses alliés mènent contre Israël. On peut toujours me rétorquer que c'est une étude réalisée par un Juif Israélien, et, que, de ce fait, elle ne serait pas "neutre". Ce type de réaction me fait toujours sourire. Car elle insinue qu'un Juif Israélien, forcément, serait tendancieux, et, de ce fait, peu crédible, du seul fait qu'il est Juif Israélien.
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Dr. Doron Itzchakov, chercheur associé au Begin Sadat Center for Strategic Studies et à l' Alliance Center for Iranian Studies de l'université de Tel Aviv, écrit notamment : L'infiltration récente de l'espace aérien israélien par un drone iranien et les événements qui ont suivi se sont déroulés dans le contexte d'une transition de l'approche stratégique iranienne: elle est passée de l'intervention par des groupes supplétifs opérant secrètement à l’intervention directe d’un « axe de résistance » anti-israélien.  L'envoi d’un drone iranien dans le ciel israélien et l'escalade qui a suivi, ouvrent une nouvelle phase dans le conflit israélo-iranien, qui a jusqu'à présent été mené par des groupes supplétifs agissant dans le secret. Ce dernier incident introduit une nouvelle dimension dans le combat anti-israélien du régime islamique: la transition de l'implication indirecte à l'implication directe. Ce changement reflète entre autres, le renforcement de la confiance en soi du régime théocratique, un sentiment de réussite dans l'édification de «l'axe de la résistance» au cours des dernières années.
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Un examen de l'évolution de la politique anti-israélienne de la République islamique au cours des quatre dernières décennies illustre aisément l'ampleur du changement. Sur le plan idéologique, cette politique est conforme à la volonté du régime de faire preuve d'une loyauté sans compromis à la vision du monde du père fondateur de la République, l'ayatollah Khomeiny, avec ses aspects antisémites et antisionistes. Sur le plan stratégique, l'hostilité envers Israël donne au régime un puissant levier dans sa lutte pour l'hégémonie régionale et le leadership sur le monde musulman.
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Dans une large mesure, la création du Hezbollah en 1982 peut être considérée comme un signe précurseur de «l'axe de résistance» dirigé par l'Iran, terme inventé par Khomeiny après son plaidoyer en faveur du modèle wilayat al-faqih (gouvernance des docteurs de la foi) radicalement opposé aux normes du monde arabo-sunnite. La création du Hezbollah était une retombée du succès remporté par l'Iran, peu de temps auparavant, en fondant l’organisation Badr, composée de dissidents irakiens, qui combattirent à ses côtés pendant la guerre Iran-Irak (1980-88). La fidélité du Hezbollah à Téhéran était évidente, comme l’attestent une série de déclarations établissant clairement que fonctionner à partir d'ordres islamiques basés sur la wilayat al-faqih de Khomeiny était un des principaux aspects de sa vision du monde.
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Le Hezbollah a focalisé l'attention du public vers la fin 1983 avec une série d'attentats-suicides contre des cibles occidentales et israéliennes au Liban. Mais ses activités anti-israéliennes s'étendaient bien au-delà du pays des Cèdres. En mars 1992, pour se venger de l’élimination de Abbas Musawi un mois plus tôt, le Hezbollah provoqua une explosion dans l’enceinte de l'ambassade d'Israël à Buenos Aires. En juillet 1994, ce groupe lança une attaque terroriste contre le centre communautaire juif (AMIA) de la capitale argentine, qui fit 96 morts et plus de 50 blessés.
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Pour l'Iran, l'invasion de l'Irak par la coalition menée par les États-Unis en mars 2003 ouvrait l’opportunité de promouvoir un axe de la résistance en engageant des milices chiites opérant sous son égide. Peu de temps après l'invasion, Téhéran aida à la fondation de Jaish al-Mahdi (de Muqtada al-Sadr) et les milices Katay'b Hezbollah. Ces deux groupes lancèrent des opérations contre les forces de la coalition en Irak, dirigées par la Force al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGR). Un peu plus tard, en 2007, le CGR a créé la milice Asaib Ahl al Haq dirigée par Kais al Khazali. Sept ans plus tard, en juin 2014, après la conquête de la ville de Mossoul par l'État islamique, l'Iran déploya le groupe al-Hashd al-Chaabab, une organisation commune de 40 milices qui opéraient aux côtés de l'armée irakienne pour libérer les territoires occupés [par l’État islamique]. Le procédé consistant à utiliser des groupes opérant par procuration convenait à Téhéran car il lui permettait d'intervenir sur une vaste échelle en Irak sans laisser sa signature dans les combats. Au fil du temps, la présence militaire iranienne dans divers endroits du Moyen-Orient illustrait cette tactique d’intervention par procuration.
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La guerre civile de Syrie, qui a débuté en mars 2011, a conduit à un changement de la stratégie du régime théocratique et à l'avènement d'un nouveau modèle. Soucieux de préserver le régime de Bashar Assad, Téhéran a intensifié considérablement son engagement militaire, mais il a également engagé des forces militaires régulières, ce qui contraste grandement avec son mode opératoire en Irak. En effet, au début de la guerre, l'Iran a utilisé sa méthode habituelle d'implantation de milices principalement chiites opérant sous son égide, mais son implication directe est allée rapidement bien au-delà du modèle irakien.
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Dans la pléthore de milices mises en place par l'Iran, il y avait la milice Zainbayun, composée de combattants pakistanais; la milice Fatmiyun, dont la plupart des combattants sont d'origine afghane et vivent en Iran (la plupart du temps sans statut défini), Harakat Hezbollah al-Nujaba sous le commandement d'Akram al-Qa'abi qui a établi il n'y a pas longtemps un autre bataillon, l'Armée de libération du Golan, dont le but est d'arracher cette région à Israël; la milice Abu al-Fadl al-Abbas, qui a opéré en Irak et en Syrie, et enfin Asa'ib Ahl al-Haq susmentionnée, également active dans les deux pays.
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La situation d'Assad semblait initialement désastreuse, mais avec le temps, l'Iran et la Russie ont réussi à consolider progressivement son régime. Ce succès, rendu possible par la présence massive des forces iraniennes, a offert à la République islamique l'occasion d'atteindre son objectif d'édification d’un «croissant chiite» réunissant Téhéran, le Liban, la Syrie, l'Irak et le Yémen. Le régime théocratique a commencé à planifier un corridor terrestre, pour aboutir à une continuité territoriale de l'Iran à la Méditerranée, en passant par l'Irak, la Syrie et le Liban. Pour y parvenir, considérant son contrôle sur le Liban comme acquis, Téhéran a obtenu l’aide de ses milices clientes pour prendre le contrôle des passages frontaliers entre l'Irak et la Syrie.
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Un élément clé de la nouvelle approche consistait à établir des bases iraniennes en Syrie. Certaines d'entre elles ont été implantées dans des bases et des aéroports syriens, d’autres ont été mises en place avec le Hezbollah, et d’autres encore ne sont occupées en exclusivité par l'Iran. Selon les informations disponibles, Téhéran dispose d’une présence permanente dans des bases proches de Deir az-Zor, d'Alep, d'As-Safira, d'Al-Qusair, etc. La construction de ces bases et la continuité territoriale à laquelle elles ont abouti, montrent que l’Iran a l'intention de rester sur le sol syrien à longue échéance.
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De nombreuses déclarations des commandants des milices et de hauts responsables de la défense iranienne indiquent clairement que la présence de Téhéran en Syrie a deux objectifs: stabiliser le régime d'Assad et promouvoir l'axe de résistance anti-israélienne. Le modèle iranien implique la création d'une chaîne de forces inféodées en appui à cet axe de résistance le long de la frontière nord d'Israël, comme Khomeiny l’avait envisagé. Le commandant du CGRI, Ali Jafari, a parlé de l'établissement d'une force de «Basij» internationale qui prendrait ses ordres à Téhéran. Sa déclaration visait à rendre bien clair que toutes les milices sous le contrôle de l'Iran dans toute la région, que ce soit en Irak, en Syrie, au Yémen et au Liban, deviendront une force transnationale unique opérant sous un même parapluie.
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L'hostilité de la République islamique à l'égard d'Israël est un fait avéré, mais le régime théocratique semble adopter une tactique différente et passer à une nouvelle étape de la lutte. La succession de déclarations belliqueuses s’en prenant à l'existence même d'Israël est maintenant soutenue par des mesures opérationnelles suggérant que l’objectif est désormais la confrontation sur le terrain. Au début, le régime révolutionnaire s’en est pris à Israël principalement sur le plan idéologique, par exemple en proclamant la Journée internationale de Jérusalem. Par la suite, l'Iran a adopté une stratégie de substitution, pour éviter de laisser la preuve directe de ses actions. Actuellement, Téhéran met en œuvre un modèle de participation directe. De l'effondrement du régime Ba'ath irakien à nos jours, le CGRI a acquis une expérience considérable en matière de guerre conventionnelle et de guerre asymétrique. Cette expérience a donné confiance aux décideurs iraniens et les déclarations du régime sont maintenant plus explicites que par le passé : il faudrait les prendre au sérieux, conclut le Dr. Doron Itzchakov.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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https://besacenter.org/perspectives-papers/iran-anti-israel-resistance/
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http://fim13.blogspot.ch/2018/02/liran-innove-avec-un-nouvel-axe-de.html#more
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Auteur : Dr. Doron Itzchakov, chercheur associé au Begin Sadat Center for Strategic Studies et à l' Alliance Center for Iranian Studies de l'université de Tel Aviv.
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Date de première publication : 20 février 2018, in BESA Center Perspective Papers n° 747
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Traduction : Jean-Pierre Bensimon
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La ministre israélienne de la Justice : « La barrière frontalière nous a protégés d’une conquête rampante de l’Afrique. Israël doit rester majoritairement juif, même au détriment des droits de l’homme »

La population d’Israël doit rester majoritairement juive même au détriment des droits de l’homme.

Le ministre Ayelet Shaked a abordé la proposition de loi de l’État-nation, affirmant qu’Israël, en tant qu’État juif, doit administrer des droits civils égaux mais non nationaux.

Le ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a déclaré, lundi, que si la barrière de sécurité n’avait pas été érigée il y a quelques années à la frontière égyptienne, « nous verrions ici une sorte de conquête rampante de l’Afrique ».

La barrière a empêché de nombreux demandeurs d’asile venant d’Erythrée ou du Soudan d’entrer dans le pays.

Haaretz via Fdesouche.com

Genève: Manif contre l’expulsion israélienne de requérants. Un socialiste clame que l’UDC fait la même chose.

Le plan israélien d'expulser au moins 10'000 Erythréens et Soudanais, peut-être vers le Rwanda, s'attire une réprobation internationale. A Genève, des manifestants ont appelé mercredi Berne à le condamner. D'autres rassemblements étaient prévus ailleurs dans le monde.

«Il y a une extrême droite très forte en Israël», mais aussi dans des pays européens, renchérit un autre organisateur, le conseiller municipal PS genevois Emmanuel Deonna qui cible l'attitude de l'UDC en Suisse. «Partout, ce sont les mêmes mécanismes de rejet. Il y a beaucoup d'hypocrisie à l'égard des réfugiés», dit-il.

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Un journaliste israélien infiltré dans des mosquées de France

Le journaliste israélien Zvi Yehezkely, spécialiste du monde arabe pour la chaîne israélienne Aroutz 10, s’est infiltré ces derniers mois dans les mosquées des Frères musulmans en France, en Allemagne, en Turquie et aux Etats-Unis, pour son nouveau documentaire "Fausse identité".

A l’occasion de la diffusion du premier épisode le 30 janvier, Zvi Yehezkely a accordé une interview exclusive à i24NEWS, au cours de laquelle il explique que l'idée de ce documentaire est née d’un rapport commandé par le gouvernement français.

"Le gouvernement français a commandé à une société israélienne privée de renseignement un rapport sur l’activité des Freres Musulmans en France. C’est à partir des conclusions de ce rapport, que l’idée du doc est née", déclare-t-il.

Pendant plusieurs semaines, Zvi Yehezkely s’est mis dans la peau d’un cheikh ("Abu Hamza") appartenant aux Frères Musulmans afin de comprendre le fonctionnement de cette organisation, son enracinement en Europe, et son rôle dans ce qu'il appelle le "djihad silencieux".

"Le djihad silencieux en France consiste à profiter de la naïveté des Français pour disséminer son idéologie", affirme Yehezkely.

"Dans certaines mosquées françaises, j’ai entendu des imams interdire aux fidèles de souhaiter 'Joyeux Noel'", explique-t-il.

Au cours de son enquête, il a également tenté de lever le voile sur le financement de plusieurs organisations françaises liée à l'Islam dont le CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) et plus largement l'UOIF (Union des organisations islamiques de France).

Il explique notamment être allé à la rencontre de Samy Debah, fondateur du CCIF, qui lui a confirmé qu'une grande partie des fonds venaient du Qatar, la maison mère des Frères musulmans.

"Il m'a également parlé de la théorie de la victimisation des Musulmans de France", explique-t-il ài24NEWS.

"Aujourd’hui, l’Islam radical a compris que le djihad silencieux était plus efficace que le terrorisme. L’Europe s’est prémunie du terrorisme, mais pas de l’idéologie qui cherche à l’islamiser", estime le journaliste.

Afin de parfaire son identité, Zvi Yehezkely a dû être "briefé" et conseillé par le Shin Bet et le Mossad.

"Je me suis procuré un passeport syrien à Gaziantep grâce à une source qui était en contact avec les djihadistes de Daesh", déclare-t-il.

C'est grâce à une mini-caméra sophistiquée dissimulée dans un bouton de sa veste que le journaliste a pu réaliser ce reportage choc.

En 2012, le journaliste avait réalisé la série documentaire "Allah Islam"où il s’était fait passer pour un journaliste palestinien dans des milieux islamiques français, belges, britanniques et suédois.

Source

“Israël est un projet colonial qui n’a rien à voir avec les Juifs”

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Michel Garroté  --  L'OLP veut la suspension de la reconnaissance d'Israël ! "Israël est un projet colonial qui n'a rien à voir avec les Juifs", a tout récemment allégué le président de l'Autorité palestinienne (AP) et chef du Fatah, Mahmoud Abbas, lors d'une conférence au Conseil central de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont Abbas est également le leader. Les 120 membres du Conseil central de l'OLP se sont réunis à Ramallah pour examiner la riposte à la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël. Après avoir critiqué l'absence du Hamas et du Djihad islamique à cette conférence, Abbas a réitéré son opposition à toute intervention américaine dans les négociations entre Israéliens et Palestiniens.
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"Trump a effacé Jérusalem par un tweet", a-t-il lancé. "Nous disons à Trump que nous n'accepterons pas son plan, l'affaire du siècle s'est transformée en claque du siècle, et nous leur rendrons cette claque", s'est-t-il agité, faisant référence à l'offre de paix américaine. Abbas a également accusé les Européens d'avoir "placé les Juifs ici pour défendre leurs intérêts dans la région". "L’ambassadeur américain David Friedman est un colon opposé au terme d’occupation. C’est un être offensant, et je n’accepterai aucune rencontre avec lui", a ensuite fustigé Abbas. "Notre position est d’avoir un Etat palestinien avec les frontières de 67 [c'est une ligne de cessez-le-feu et non pas une "frontière"] et avec Jérusalem-Est comme capitale, ainsi qu’une solution juste pour les réfugiés", a-t-il ajouté.
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Quant à La situation faite aux Palestiniens dans les pays arabes n'intéresse personne, souligne un journaliste palestinien ! Les grands médias se moquent de la crise provoquée par la nouvelle loi irakienne et de l'exode de milliers de familles palestiniennes. Pour les journalistes, rien n'a d'intérêt hormis une poignée de Palestiniens lanceurs de cailloux près de Ramallah. Une Palestinienne qui gifle un soldat israélien focalise les caméras plus facilement que l'apartheid arabe contre les Palestiniens. Et les dirigeants palestiniens, ils sont bien trop occupés à souffler le feu contre Israël et Trump pour se préoccuper du traitement que les pays arabes réservent à leur peuple.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Crise migratoire: Israël veut expulser 40’000 migrants

Ce sont des dizaines de milliers de migrants considérés comme illégaux que le gouvernement israélien veut expulser. L'exécutif a approuvé ce mercredi en conseil des ministres un plan visant à pousser au départ 38 000 personnes vivant illégalement dans le pays. La très grande majorité d'entre eux sont des Africains, essentiellement des Erythréens et des Soudanais, entrés sur le territoire israélien par la péninsule égyptienne du Sinaï.

Israël partage une frontière terrestre avec l'Afrique et, face à l'arrivée de migrants africains sur le sol israélien, le Premier ministre Benyamin Netanyahu se félicite d'avoir mené, dit-il, deux « bonnes actions ».

« La première est d'avoir construit une enceinte de protection, une barrière, contre les infiltrations massives dans le pays depuis l'Afrique. Grâce à ce gros effort, nous avons réduit les infiltrations illégales en Israël à zéro », a annoncé le Premier ministre israélien. Aux yeux de Benyamin Netanyahu, ce sont des centaines de milliers de personnes qui ont ainsi été empêchées d'entrer illégalement en Israël.

Pour le Premier ministre israélien, la seconde « bonne action » est le plan approuvé ce mercredi 3 janvier 2018, par le gouvernement. Les 38 000 personnes vivant illégalement en Israël se verront proposer près de 3 000 euros pour rentrer ou partir vers un pays tiers. « Je pense qu'il est important que les gens comprennent que ce que nous faisons ici est complètement légal et tout à fait nécessaire. Les infiltrés ont un choix clair : coopérer et partir volontairement, de manière respectable, humaine et légale. Ou nous utiliserons d'autres moyens à notre disposition, qui sont eux aussi légaux. J'espère qu'ils choisiront de coopérer », a-t-il ajouté.

Les migrants clandestins ne voulant pas partir risquent l'incarcération. Ce plan du gouvernement israélien avait suscité, en novembre, l'inquiétude des Nations unies. Le HCR avait rappelé qu'Israël « a des obligations légales en ce qui concerne la protection des réfugiés ».

Source

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Etats-Unis et Israël : accord secret sur l’Iran

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Michel Garroté  --  Israël et les États-Unis ont élaboré, lors d'une rencontre secrète à la Maison-Blanche, un programme stratégique conjoint visant à contenir l'Iran. Le 12 décembre 2017, une délégation de fonctionnaires israéliens de la Défense, conduite par le conseiller israélien à la sécurité nationale Meir Ben-Shabbat, est arrivée aux États-Unis. Au cours de la visite, ils ont rencontré leurs collègues américains supervisés par le conseiller à la sécurité nationale du Président des États-Unis, Herbert McMaster.
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Au bout de deux jours de pourparlers, les États-Unis et Israël ont signé un Mémorandum de compréhension mutuelle (memorandum of understanding) sur le problème iranien. Le Mémorandum prévoit la création de quatre groupes de travail pour régler plusieurs questions clés relatives au programme offensif nucléaire et balistique iranien, et, à la livraison d'armes dans la région.
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Les quatre groupes de travail :
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Le premier groupe s'occupera d'une tâche secrète et diplomatique visant à contrer le volet militaire du programme nucléaire iranien. Le deuxième groupe travaillera à limiter la présence militaire de l'Iran dans la région, notamment en Syrie et au Liban. Le troisième groupe de travail cherchera à contenir le programme balistique de l'Iran et à limiter les tentatives de livrer des missiles iraniens au Hezbollah.
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Enfin, le quatrième groupe travaillera sur l'escalade de la tension dans la région qui est influencée par l'Iran. Des fonctionnaires israéliens de haut rang ont confirmé fin décembre 2017 que Washington et Jérusalem ont abouti à un accord stratégique sur le problème iranien.
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Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà annoncé en novembre 2017 que son pays interviendra militairement dans la guerre civile syrienne si le président Bachar venait à autoriser l’Iran à implanter des bases militaires en Syrie.
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Le volet russe :
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Le directeur des services russes de renseignements extérieurs, Sergueï Naryshkin s'était rendu à Jérusalem le jeudi 29 novembre 2017, où il avait examiné les moyens de rallier Israël au plan de paix russe pour parvenir à une solution politique à la guerre civile syrienne. Sergueï Naryshkin avait déjà abordé le sujet avec le ministre israélien de la Défense, Avigdor Lieberman, le chef du Mossad, Yossi Cohen et le conseiller israélien à la Sécurité nationale, Meir Ben Shabbat.
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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