Angleterre: Une femme de 26 ans enlevée et violée par 6 réfugiés

Une femme de 26 ans a été  «enlevée et violée par un gang de six migrants en provenance d'Irak, de Syrie et du Bahreïn après qu'on ait mis de la drogue dans sa boisson».

  • La femme de 26 ans a déclaré qu'elle s'était réveillée dans une maison inconnue avec des coupures et des ecchymoses
  • Elle pense qu'on a mis de la drogue dans sa boisson lors d'une soirée à Sunderland 
  • L'agression a provoqué la manifestation de militants d'extrême-droite dans la ville  
  • A la suite du viol, la police a arrêté six hommes originaires d'Irak, de Syrie et du Bahreïn

Les fenêtres de la maison mitoyenne où la femme a déclaré avoir été agressée ont été brisées par des militants d'extrême droite une semaine après l'agression présumée. Deux hommes "asiatiques" (Nd Schwarze Rose: en anglais cela équivaut au Pakistan, au Bangladesh etc.) ont été blessés et cinq hommes ont été arrêtés pour des infractions lors de la manifestation.

Les six hommes accusés de viol sont en liberté sous caution jusqu'au 17 octobre.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

Portugal : immunité diplomatique pour les 2 fils de l’ambassadeur d’Irak qui ont écrasé un enfant avec un véhicule avant de s’acharner sur son corps

Au Portugal, un jeune garçon de 15 ans est actuellement entre la vie et la mort. Il a été écrasé par une voiture avant d‘être tabassé. Ses blessures sont tellement graves qu’il a été placé en coma artificiel et son visage reconstruit par chirurgie. L’affaire fait la une des journaux au Portugal car ces deux agresseurs présumés sont tout simplement les fils de l’ambassadeur d’Irak dans le pays.

 

Arrêté par la police, les frères, des jumeaux, ont été relâchés en moins de 24 heures. La fonction de leur père leur assurant l’immunité diplomatique. Personne ne peut confirmer où les deux adolescents de 17 ans se trouvent maintenant. En attendant, Lisbonne devrait demander officiellement à Bagdad de lever leur immunité afin de pouvoir lancer la procédure judiciaire. C’est désormais au gouvernement irakien de prendre la décision.

via Fdesouche.com

Génocide des chrétiens et lâcheté de l’Eglise

   
Michel Garroté - Les Etats-Unis ont dénoncé cette semaine les crimes de génocide perpétrés par le groupe Etat islamique (EI) contre les minorités de chrétiens, chiites et yézidis, dans leur "Tableau annuel des libertés religieuses dans le monde", dressé par le département d'Etat américain (Affaires étrangères). L'EI a poursuivi sa stratégie du massacre, que le secrétaire d'Etat John Kerry qualifie - à juste titre - d'être une stratégie de génocide depuis 2015, notamment contre les yézidis et chrétiens, dans les territoires qu'il contrôle.
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L'emploi du terme de génocide avait déjà été utilisé par Kerry et par des experts des Nations Unies pour qualifier les crimes perpétrés par les jihadistes du groupe EI en Irak et en Syrie. Dans ces deux pays en guerre, où l'organisation islamiste armée contrôle encore des pans de territoires, les jihadistes sont responsables d'actes barbares, comme des tueries, des actes de torture, de traite d'êtres humains, de viols et autres crimes sexuels contre des minorités religieuses et ethniques, a confirmé le Département d'Etat américain dans son rapport.
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L'EI et Boko Haram (le groupe terroriste islamiste au Nigeria) continuent de se ranger parmi les plus monstrueux auteurs d'abus contre la liberté religieuse dans le monde, a précisé la diplomatie américaine. A noter que de son côté, l'Eglise catholique -- contrairement aux courageuses églises orthodoxes et évangéliques -- fait preuve de lâcheté face à l'islam violent et conquérant.
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A ce propos et après les attentats, la volonté de l'Eglise catholique de pacification est inquiétante, estime Schmuel Trigano. Pour le philosophe, ce positionnement laisse une marge de manoeuvre à l'islamisme, notamment aux Frères musulmans. Pour mémoire, Schmuel Trigano -- qui est professeur émérite des Universités -- est philosophe, sociologue ainsi que spécialiste de la tradition hébraïque et du judaïsme contemporain.
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Schmuel Trigano  (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La réaction de l'Eglise de France comme du Vatican à l'assassinat pour motif religieux du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray est étonnante et pour tout dire extrêmement inquiétante, en tout cas du point de vue d'un observateur juif, autant sur le plan théologico-politique que sur celui de l'Etat et de la citoyenneté républicaine. Certes, la réaction officielle et celles que nous donnent à voir (sélectivement, comme on s'en doute) les médias ne recouvrent pas tout ce que pensent les catholiques et on ne peut pas préjuger de l'énorme pression que le pouvoir socialiste a dû exercer sur ses représentants pour adopter ce que l'on peut définir comme la posture du martyr et non celle du citoyen.
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Schmuel Trigano : Sublimer ce meurtre, en sortir par le «haut» - cette posture vertueuse et pleine de hauteur morale, stoïcienne en un mot - fournit, effectivement, à (très) court terme, le moyen d'éviter une cassure et un clash dans la société française. L'assistance en signe de solidarité de quelques musulmans (et Juifs) à la messe dominicale, a été construite par les médias comme l'expression d'une concorde irénique. Cependant, si on pensait dans les termes de René Girard on constaterait qu'elle s'est nourrie du «sacrifice» du père Hamel, un sacrifice au propre, par la mort rituelle qui lui a été donnée, et au figuré : mort pour la « paix ». Sur sa mort, sur sa dépouille, le lien social se serait ressoudé. C'est ce que les médias veulent nous faire croire, selon un schéma anthropologique on ne peut plus classique.
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Schmuel Trigano : Cet état de fait est marqué néanmoins par un télescopage de la morale chrétienne et de la raison politique. Appliquée à la situation actuelle, cette morale s'avère effectivement problématique sur le plan de la Cité. J'ai entendu un ecclésiastique aborder l'événement sur le mode du « nous sommes tous coupables » (explicitement formulé de la sorte) et appris qu'une prière avait été dite, dans l'Eglise même du drame, pour les deux assassins. Nous avons entendu le pape déclarer que ce n'était pas cela l'islam (étrange qu'il puisse parler en son nom) et que le christianisme était aussi violent que l'islam, en disant donc une chose et son contraire). Qui est coupable ? Qui est innocent ? On ne le sait plus.
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Schmuel Trigano : Nous retrouvons, certes, là le discours du « politiquement correct » qui déresponsabilise le monde musulman au lieu de le pousser à se confronter à la maladie qui le ravage et met en danger la paix, un discours qui brise aussi la capacité morale et intellectuelle à la combattre, en accusant les victimes d'être à la source de la violence qui les frappent. Nous croyions que cette « morale » sans réciprocité relevait de l'idéologie dominante de notre temps, le post-modernisme, mais nous découvrons qu'elle peut aussi se développer dans l'Eglise.
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Schmuel Trigano : On comprend que le signal qu'envoie l'Eglise puisse trouver un écho favorable dans les milieux islamistes et je pense avant tout aux Frères Musulmans qui en sont la vitrine distinguée et « politique », interlocuteur du Pouvoir en France. Un écho dont nous pouvons mesurer la portée dans la tribune publiée par des « intellectuels musulmans », ainsi définis par eux-mêmes, dans le Journal du Dimanche du 3/7/2016. Je me réfère au fait que cette quarantaine de personnalités a tout simplement « oublié » les victimes juives dans les actes terroristes commis au nom de l'islam, qu'elles condamnent par ailleurs.
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Schmuel Trigano : C'est comme si la « pacification » consécutive au meurtre du père Hamel se faisait sur la base du refoulement des effets de la haine principale des islamistes : les Juifs. C'est gros! Et c'est encore plus affligeant de voir les critiques de cet oubli ne mentionner que le massacre de Merah et de l'Hyper casher, en « oubliant » eux aussi, les centaines d'agressions antisémites commises depuis 2001, et sur lesquelles eux-mêmes avaient gardé le silence. Depuis 2001, en tout cas, nous n'avons entendu aucune condamnation claire et institutionnelle des agressions antisémites commises, si ce n'est celle de quelques individus (comme l'imam Chalgoumi ou l'Algérien Boualem Sansal).
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Schmuel Trigano : La condamnation quand elle existe «équilibre» souvent la reconnaissance du caractère antisémite des actes avec l'accusation d'Israël, rendu responsable de cet état de fait, argument dont s'est prévalu en somme Mérah, vengeant (dixit) « les enfants de Gaza ». C'est comme si la condamnation des actes antisémites ne pouvait se faire qu'au prix du « dédouanement » que permet un antisionisme de rigueur. Or, cette tournure rhétorique devient de moins en moins possible, au regard de ce que révèle la réalité.
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La façon dont les signataires de la lettre en question tentent de rendre compte de leur silence abyssal jusqu'à ce jour est ainsi plutôt spécieuse. « Nous musulmans étions silencieux parce que nous avions appris qu'en France la religion est une affaire privée ». On se demande s'il faut rire ou pleurer. Agresser des concitoyens relèverait de la sphère privée ? La burka dans l'espace publique, une affaire privée ? L'antisémitisme n'est pas un aspect marginal de la crise actuelle. Il en fut le vecteur originel et structurel. L'abnégation de l'Eglise fait miroiter la possibilité d'une « pacification » sociale, mais c'est aux dépens d'un tiers et de la confrontation avec le problème central auquel doit faire face l'Etat et lui seul, conclut Schmuel Trigano (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.cicad.ch/node/21072/
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http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/08/10/31003-20160810ARTFIG00132-le-discours-moral-de-l-eglise-peut-il-fonctionner-face-a-l-islamisme.php
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EI – Des décennies de combats nous attendent

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Michel Garroté - L'EI aurait perdu près de la moitié du terrain conquis en Irak et environ 20% en Syrie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Les "experts" prévoient bien une "chute" du "califat" autoproclamé par les jihadistes en Syrie et en Irak, mais le groupe s'est renforcé par ailleurs, en incitant ses partisans à commettre des attaques à travers le monde.
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"Il s'agit d'une organisation qui a réalisé une transformation très réussie vers une organisation terroriste traditionnelle qui n'a alors de cesse de reconstruire ses capacités", explique Charles Lister, analyste au Middle East Institute (MEI). L'EI a revendiqué cette année des attentats en France, en Belgique, ou encore aux Etats-Unis. "On mène un combat perdu d'avance si on s'attend à détruire (l'EI) entièrement", a-t-il assuré. "Je pense que des décennies d'efforts nous attendent", ajoute Charles Lister.
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Lorsque Washington s'était lancé dans la bataille, les responsables assuraient que l'engagement américain serait de courte durée. Et Barack Hussein Obama, élu sur la promesse de mettre fin aux guerres en Irak et en Afghanistan, avait insisté sur le fait que son pays pouvait apporter un soutien aérien et des conseils militaires, mais que la guerre devait être "remportée par les forces locales"...
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Quelque 6'500 militaires de la coalition, principalement des Américains, sont déployés. La plupart se trouvent en Irak, même si des forces spéciales ont été déployées aux côtés des combattants kurdes et arabes en Syrie, où les frappes russes en appui au régime de Bachar al-Assad ont complexifié un peu plus la guerre qui dure depuis plus de cinq ans.
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"Les quelques-uns d'entre nous qui ont observé le développement de ce groupe entre 2010 et 2014 savaient pertinemment que ça allait être une bataille sur le très long terme, et l'idée qu'aucun soldat américain ne soit impliqué était de l'ordre du fantasme", estime Charles Lister.
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En dépit du grand nombre de pays impliqués dans la coalition, les Américains et quelques Etats piliers réalisent l'essentiel du combat. Les bombardements ont aussi concerné l'Afghanistan ou plus récemment la Libye, où le Pentagone a laissé entendre que les raids se poursuivraient "pendant des semaines, pas des mois". Le coût des opérations contre l'EI représente environ 11,9 millions de dollars par jour, soit quelque 8 milliards de dollars jusqu'à présent.
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A noter qu'un porte-parole des rebelles islamistes a reconnu que ceux-ci reçoivent de l’aide britannique et américaine : « Nous recevons l’entraînement des forces spéciales de nos partenaires britanniques et américains. Nous recevons aussi des armes et de l’équipement du Pentagone ainsi qu’un soutien aérien », a-t-il confié (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Merci Barack Hussein Obama...
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http://www.courrierinternational.com/depeche/deux-ans-apres-le-lancement-de-la-campagne-contre-lei-pas-dissue-en-vue.afp.com.20160809.doc.e69lc.xml
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Les mariages forcés en hausse en Suisse: Les mariées mineures sont érythréennes, somaliennes, irakiennes, afghanes et syriennes

Les autorités constatent un nombre croissant de cas de mineurs mariés avant leurs 16 ans. Certains ne sont que des enfants.

De 2005 – année de création du centre – jusqu’en 2015, seuls cinq cas avaient été découverts. Ces sept derniers mois, 26 victimes en dessous de 16 ans ont été signalées. Il y a l’histoire de cette Somalienne de 10 ans, qui, bien que fréquentant une école comme tous les enfants de son âge, a déjà été mariée.

Les mariées mineures proviennent en majorité des communautés érythréenne, somalienne, irakienne, afghane et syrienne installées en Suisse.

Source

Autonomie pour les chrétiens dans la plaine de Ninive

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Michel Garroté - Un référendum à venir visant à établir la pleine indépendance du Kurdistan irakien et l’assurance que les chrétiens pourront retourner « en maîtres » vivre dans les villages de la plaine de Ninive conquis par les miliciens du prétendu « Etat islamique » lorsque ceux-ci seront vaincus et que Mossoul sera, elle aussi, libérée (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Tels sont quelques-uns des points clefs évoqués, à Erbil, entre le Président de la Région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, et les représentants des partis politiques et mouvements formés par des responsables et activistes chrétiens opérant dans la région.
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Les contenus de la rencontre, mentionnés également dans les communiqués diffusés par la Présidence de la Région autonome du Kurdistan, font état de l’intention du Président Barzani d’impliquer ces formations politiques dans l’élaboration d’un plan préliminaire concernant la forme politique future de la Région, avant la reconquête de Mossoul et la libération définitive des terres actuellement contrôlées par le prétendu « Etat islamique », tenues pour escomptées et imminentes.
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Se référant aux hommes politiques chrétiens, M. Barzani a réaffirmé que « ces personnes ont le droit de déterminer leur avenir propre » et les a invités à demeurer des sujets actifs du processus politique concernant l’ensemble de la zone.
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L’hypothèse préfigurée dans le cadre des entretiens consiste toujours à faire de la plaine de Ninive une « province autonome à majorité chrétienne » pour permettre ensuite aux habitants de ladite Province de choisir, par référendum, leur encadrement juridique au sein d’un Kurdistan irakien indépendant ou d’un Etat irakien fédéral.
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Le communiqué de la Présidence de la Région autonome du Kurdistan irakien, parvenu à l’Agence Fides, souligne l’urgence de trouver un accord préalable concernant le futur profil politique de la zone, profil qui pourra garantir aux groupes minoritaires de vivre en paix et dans la sécurité sans être exposés aux violences et discriminations subies à plusieurs reprises au cours des différentes phases historiques.
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Le dessein stratégique kurde semble être de reconnaître une autonomie administrative aux zones dans lesquelles sont concentrées les minorités, dans le cadre d’une affirmation progressive du projet indépendantiste. Pour cela, il est demandé aux groupes en question de s’engager également militairement aux côtés des forces kurdes Peshmergas dans la libération de Mossoul et des terres se trouvant encore entre les mains des djihadistes.
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La conquête de Mossoul et de la plaine de Ninive de la part du prétendu « Etat islamique » a provoqué l’évacuation de quelques 120.000 chrétiens, dont une grande partie se trouve à Erbil et dans d’autres zones du Kurdistan irakien (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.fides.org/fr/news/60476-ASIE_IRAQ_Recherche_de_l_appui_des_chretiens_en_ce_qui_concerne_l_independance_du_Kurdistan_irakien_de_la_part_du_President_de_la_Region_autonome
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Sur WhatsApp, le marché aux esclaves de l’Etat islamique

Les jihadistes se livrent à un sinistre commerce avec les jeunes Yézidies, enlevées en masse en 2014, qu’ils abusent sexuellement.

 

Lamiya, 18 ans, a essayé de s'échapper quatre fois avant d'y parvenir, en mars. Dans sa fuite, elle a été blessée par une mine antipersonnel.

Lamiya, 18 ans, a essayé de s'échapper quatre fois avant d'y parvenir, en mars. Dans sa fuite, elle a été blessée par une mine antipersonnel.

«Jolie vierge, 12 ans. Son prix a atteint 12 500 dollars.» Ce message en arabe est apparu sur la messagerie cryptée Telegram. Il a été intercepté par des membres de la communauté yézidie, dont environ 3000 femmes et enfants sont détenues comme esclaves sexuelles par le groupe Etat islamique (EI) depuis son offensive d’août 2014 dans le nord de l’Irak.

Mêlant pratiques barbares et outils ­numériques, les jihadistes négocient ces prises de guerre sur le Net. On trouve aussi les photos de jeunes Yézidies, apprêtées et maquillées, sur WhatsApp. Une mère et ses deux enfants en bas âge y sont proposés à 3700 dollars.

Source et suite de l'article

Irak : plus que 50 000 chrétiens ?

En 2003, sous le régime de Saddam Hussein, on comptait 1,4 million de chrétiens en Irak. L’ONG catholique Aide à l’Église en Détresse n’en estimait plus le nombre qu’à 300 000 en octobre 2015.

Mark Lattimer, qui dirige à Londres le Minority Rights Group, estime, selon la Thomson Reuters Foundation, que le nombre des chrétiens en Irak se situerait à moins de 250 000 et peut-être même autour des 50 000…

Source : The Christian Post, 5 juillet Via christianophobie.fr

Irak – Les chrétiens ont perdu tout espoir

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Il y a "urgence" à protéger la minorité chrétienne en Irak, qui a "perdu tout espoir" et est désormais "menacée de disparaitre", a averti mercredi à Paris une association de défense des chrétiens d'Orient, mettant en garde également contre les dangers d'un exode massif de réfugiés vers l'Europe (voir lien vers source en bas de page). A l'initiative du collectif "Chrétiens d'Orient en danger" (Chredo), une délégation d'une trentaine de personnes, dont sept parlementaires français (parti socialiste et Les Républicains), s'est rendue du 16 au 21 avril au Liban, en Syrie et au Kurdistan irakien. Il s'agissait d'une "mission d'étude et d'évaluation", avec notamment pour objectif de "faire un état des lieux de la situation des chrétiens" d'Orient, et d'"évaluer le risque migratoire pour la région et l'Europe", a expliqué au cours d'une conférence de presse le président de la Chredo, Patrick Karam.
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Malgré les mises en garde du Quai d'Orsay et sa demande d'abandonner l'étape syrienne, la délégation s'est rendue à Damas, mais "n'y a rencontré aucun responsable politique ou militaire pour éviter toute récupération du régime" de Bachar al-Assad, a souligné M. Karam, également vice-président (LR) du conseil régional d'Île-de-France. "Il y a urgence en particulier sur l'Irak, où nous allons vers la fin d'une présence chrétienne millénaire", a lancé M. Karam. Près de deux millions en 1977, les chrétiens irakiens seraient aujourd'hui entre 350.000 et 450.000, dont 100.000 déplacés récents, a-t-il précisé. "La plus grande partie d'entre eux veulent partir, en Europe, au Canada, aux Etats-Unis", a déploré le président de la Chredo, rappelant que les chrétiens n'étaient pas les seuls a être victimes d'exactions, citant en particulier la minorité Yézidi.
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"Selon tous les responsables rencontrés, les chrétiens d'Irak ne reconnaissent plus leur pays, ils n'ont plus confiance. Beaucoup disent avoir été dénoncés par leurs voisins sunnites (...) et ne s'imaginent pas revenir revivre à côté de ceux qui les ont trahis". En Syrie, la délégation du Chredo affirme avoir été "frappée" du soutien affiché par leurs interlocuteurs religieux chrétiens au régime, qui serait le "seul à pouvoir les protéger", même "si certains reconnaissent son caractère dictatorial". "Tous disent que la popularité de Bachar a considérablement augmenté", assure M. Karam. La délégation, parmi laquelle le député socialiste Gérard Bapt (président du groupe parlementaire d'amitié France-Syrie et soutien affiché de Bachar), est restée une journée en zone gouvernementale, avec un déplacement dans le village chrétien de Maaloula (contrôlé de fin 2013 à mars 2014 par des groupes rebelles islamistes).
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Le tout s'est déroulée sous la protection des forces de sécurité syriennes, a concédé M. Karam. Ce déplacement était organisé dans le sillage d'une tournée régionale du président François Hollande, qui a rencontré des membres de la délégation lors de son passage au Liban. En Syrie, "ce n'est pas seulement Daesh (Etat islamique) qui réprime les chrétiens, mais aussi tous les groupes islamistes armés", selon M. Karam. "Il existe néanmoins des différences suivant les mouvements (...). Mais les groupes avec des combattants étrangers dans leurs rangs sont toujours les plus impitoyables avec les chrétiens". "S'agissant de l'Europe et de la France, de nombreux responsables nous ont mis en garde sur les réfugiés qui arrivent en masse et risquent de déstabiliser les pays d'accueil", a dit M. Karam.
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"L'Occident joue avec le feu cen encourageant, par certaines déclarations irresponsables, l'exode de ces populations", s'est-il alarmé: "Cette politique suicidaire contribue à dépeupler ces régions de leurs élites, à les appauvrir et à en faire de véritables poudrières". "Beaucoup de responsables rencontrés ont demandé à l'Occident de ne pas favoriser le départ des habitants, chrétiens ou autres, et de s'abstenir de tout signaux qui pourraient être interprétés comme un appel d'air (...)", a insisté le président de la Chredo. Il a par ailleurs souligné les "risques réels d'infiltration de jihadistes parmi les réfugiés", appelant à une reprise de "la nécessaire coopération entre les services de renseignements français et du régime syrien", et exprimant ses "doutes" sur la politique menée par Paris depuis le début de la guerre en Syrie (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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https://twitter.com/LA_CHREDO?lang=fr
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“On le tue ou on le libère ?” L’armée irakienne lance un vote sur Instagram après la capture d’un jihadiste

Les faits sont à peine croyables... Après avoir capturé un djihadiste près de Mossoul, l'armée irakienne a posté sur son compte Instagram une photo accompagnée de ce petit texte très explicite. "Soit on le tue, soit on le libère, vous avez une heure pour voter. Prévenez vos amis, c'est le moment de prendre votre revanche sur Daech. Nous n'avons pas beaucoup de temps."

Bien qu'il ait rapidement été censuré, ce post a provoqué un tollé sur le réseau social. De nombreux internautes ont exprimé leur indignation.

Source

Stopper le génocide des Chrétiens d’Orient

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Un jour, l'histoire jugera très sévèrement tous les prêtres, évêques et cardinaux pour leur silence sur le génocide à petit feu des Chrétiens d'Orient. Certes, il arrive que le Pape François fasse l'une ou l'autre allusion à cette tragédie. Mais le discours de l'Eglise catholique sur l'islam reste un vrai désastre.
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Après des décennies de dialogue interreligieux complètement stérile avec les musulmans, le clergé catholique aurait tout de même pu signaler aux disciples de Mahomet que trop c'est trop. Comment pouvons-nous tolérer la construction de mosquées chez nous, alors qu'en terre d'islam, les chrétiens n'ont quasiment pas accès à leurs églises ?
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Pire, le Chrétiens d'Orient se font massacrer tandis que nous accueillons des centaines de milliers - bientôt des millions - de musulmans en Europe. Des historiens tels Bat Ye'or et Alexande Del Valle disent et écrivent cela, documents et preuves à l'appui, depuis de très nombreuses années. Mais le clergé catholique, à quelques rares exceptions près, continue de radoter que l'islam serait, paraît-il, "une religion de paix".
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A ce propos, la philosophe catholique allemande Sophia Kuby écrit notamment (extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) : Le prétendu État Islamique tue, viole, torture, et réduit en esclavage toujours plus de monde en Syrie et en Irak et la communauté internationale voit cela et continue à rester passive. Nous vivons aujourd’hui un exode historique de toutes les minorités du Proche Orient et pourtant l’action tarde à prendre corps : « Réveillez vous ! », s’est exclamé le père Bazi d’Erbil, en Irak, la semaine dernière quand il était devant le Parlement européen. Il faut reconnaitre que là-bas et ailleurs des actes commencent à émerger : le 27 janvier les 47 États membres du Conseil de l’Europe ont reconnu que les monstruosités commises par l'Etat Islamique (EI) constituaient un génocide.
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Sophia Kuby : Peu de temps après, une résolution a été prise au parlement européen et qui dit les choses de manière suffisamment claire : les chrétiens, les yézidis et les autres minorités ethniques et religieuses sont persécutés de manière systématique. Ce qui se traduit par un nom que l’immense majorité des parlementaires a reconnu : c’est un génocide, c’est-à-dire l’extermination d’un peuple, qui a lieu en Orient. « Génocide » : il s’agit du concept le plus puissant qu’offre le droit international pour évoquer ce genre de meurtres de masses systématisés. On ne parlait jusqu’alors que de crimes contre l’humanité et d’épuration ethnique : des concepts proches mais pas aussi vastes et englobants que le terme génocide, qui inclut toutes ces dimensions dans l’horreur.
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Sophia Kuby : Que ce soit au Rwanda ou au Kosovo, c’est le fait de nommer le génocide en tant que tel qui avait permis à la communauté internationale de s’entendre pour agir : « les mots comptes ! », s’est exclamé le député suédois à l’origine de la résolution, Lars Adaktusson, devant l’assemblée plénière. Ce sujet est maintenant abordé de manière brûlante dans la chambre des Lords en Grande Bretagne. De nombreux Lords ont écrit un appel enflammé à leur premier ministre, pour faire en sorte qu’il agisse au niveau de l’ONU pour mettre un terme à ce massacre abominable.
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Sophia Kuby : Le congrès américain a lui aussi adopté une résolution de la sorte et fin décembre Hilary Clinton évoquait le génocide chrétien qui a lieu en Syrie et en Irak. Un consensus international semble enfin intervenir, lentement et bien tard, mais absolument nécessaire. Le patriarche catholique chaldéen de Babylone, Louis Sako, appelait début février le président du parlement européen Martin Schulz dans une lettre ouverte à faire « tout ce qu’[il peut] pour arrêter ce génocide avant qu’il soit achevé », conclut Sophia Kuby (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources en bas de page) .
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Michel Garroté
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http://www.katholisch.de/aktuelles/standpunkt/den-genozid-stoppen
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http://fr.aleteia.org/2016/02/28/il-faut-mettre-un-terme-au-genocide-des-chretiens-en-orient-lappel-dune-philosophe-allemande/
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Les États du golfe ne peuvent pas accueillir les réfugiés syriens… parce qu’ils sont trop riches pour cela!

et parce qu'ils sont de cultures différentes, font état de problèmes psychologiques etc. etc.

Par contre, refourguer des millions de musulmans aux Européens est tout à fait justifié. Les Européens sont coupables de tout: ils doivent donc payer pour leur racisme inné: nourriture, habits, logements, argent de poche...

On notera que ces Etats du Golf se fichent totalement des "Droits de l'Homme" sans que cela ne gêne Amnesty International et autres officines de gauche.

A contrario, vomir sur la Suisse et la France est tout à fait conseillé.

 

L’Europe vendue à l’islam

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Beaucoup parmi mes amis analystes sont aussi pessimistes que moi concernant l’Europe : pas ou plus de civilisation à défendre ; pas d’armées offensives ; et des défis insurmontables. L’éradication de toutes traces du christianisme dans les pays musulmans d’Orient ne suscite aucune réaction concrète et significative. La « libanisation » de la France ne va pas tarder à exploser, car les politiques, de droite comme de gauche, sont totalement « corrompus » à l’islamisme qu’ils favorisent. Enfin, l’arrivée du FN au pouvoir signifierait le début de la guerre civile. Je dois avouer que je partage assez toutes ces vues. Ci-dessous, je publie les extraits de deux analyses qui elles aussi vont dans ce sens. Je ne connais pas personnellement leurs deux auteurs. Je note simplement qu'ils vont, en gros, dans le même sens que mes amis analystes et moi-même.
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L'analyste Alain Wagner (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : 'La France est en guerre' est une formule en vogue. D’habitude quand on est en guerre, il est d’usage de scruter le ciel pour guetter les bombardiers, on cherche les uniformes ennemis, on examine les cartes pour voir les parties du pays envahies par les troupes ennemies. Ici pourtant, rien de tout cela. L’ennemi n’arrive pas de Syrie mais de Molenbeek en Belgique, il n’a pas d’uniforme et est majoritairement composé de Français. Certains observateurs firent remarquer que tous les membres des commandos mitrailleurs étaient musulmans, mais les autorités nous affirmèrent que cela n’avait aucun rapport.
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Alain Wagner : C’est quand même étrange que dans une guerre avec un Etat situé au Moyen Orient (ndmg - l'EI), ceux qui nous attaquent soient originaires de notre propre pays. C’est également étonnant que la France soit en guerre contre un Etat islamique qui n’est pas islamique, composé de musulmans qui ne sont pas musulmans et d’aller bombarder quelques baraquements en Syrie pour montrer qu’on défendra jusqu’au bout le droit d’aller au bistrot tranquille. C’est également étonnant qu’une partie non négligeable de nos citoyens (ndmg - musulmans) manifestent bruyamment leur soutien à l’ennemi sur les réseaux sociaux et de manière presque ouverte dans la rue et dans leurs comportements quotidiens.
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Alain Wagner : Notre gouvernement nous ment quand il prétend que nous sommes en guerre contre un Etat lointain. L’absurde concept de 'guerre au terrorisme' ne sert qu’à camoufler la désagréable réalité de la révolte islamique : cette rébellion de la charia en cours en France, comme dans toute l’Europe, si elle n’est pas reconnue pour ce qu’elle est et traitée de manière adéquate, ne fera qu’empirer et devenir la véritable guerre civile que beaucoup commencent à pressentir, conclut l'analyste Alain Wagner (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Le général Vincent Desportes (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La situation en Libye inquiète depuis longtemps. Il ne faut pas réitérer les erreurs de Nicolas Sarkozy : aller tout casser en Libye et repartir sans s'inquiéter de ce qui adviendra par la suite. Il faut s'interroger sur le jour d'après, sur les moyens que nous sommes prêts à consentir pour aider à installer un Etat (ndmg - libyen). Tous les efforts que nous menons contre l'EI en Irak et en Syrie seraient vains si nous laissions l'EI s'installer (ndmg - en Libye) à 300 kilomètres de nos côtes (ndmg - L'EI est déjà en Libye à 300 kilomètres de nos côtes).
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Le général Vincent Desportes : Il y a urgence. Si on laisse l'EI croître et dépasser une certaine taille, les milices locales (ndmg - libyennes), les plus à même de les combattre, ne seront plus en capacité de le faire. La question n'est pas quelles frappes il faut faire, mais que veut-on faire en Libye. Les modalités de l'intervention découleront de cet objectif. Tant que cela n'est pas résolu, on devra, au mieux, se contenter de contenir l'EI, comme on le fait au Moyen-Orient, conclut le général Vincent Desportes (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 3 février 2016
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http://verite-valeurs-democratie.over-blog.com/2016/02/la-france-est-elle-vraiment-en-guerre.html
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http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/libye-il-ne-faut-pas-laisser-daech-s-implanter-a-300-km-de-nos-cotes_1760004.html
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Ce à quoi je pense en cette fin d’année

FN-violences-3

 

Depuis décembre 2014, je publie mes articles sur Les Observateurs, à raison d'un ou deux billets par semaine. Auparavant, en fait depuis avril 2007, je publiais déjà mes analyses sur Internet. Je dois avouer que l'année 2015 qui s'achève fut particulièrement riche en événements. Au plan mondial, notamment dans le conflit en Syrie, Poutine a décidé de prendre les choses en mains, face à l'islamo-gauchiste Obama. En Europe, la migration mahométane de peuplement est devenue massive.
 
Au Proche et au Moyen Orient, ainsi qu'en Libye, l'Etat Islamique (EI), malgré la nouvelle stratégie de Poutine, continue de dominer, pour l'instant du moins, le théâtre des opérations. L'EI contrôle une partie de la Libye, à 300 km seulement de l'Europe, et, il infiltre les rangs des "migrants". Une Europe qui a résolument choisi le camp de l'islamisme conquérant et violent, allant jusqu'à alléguer que le problème majeur sur le Vieux continent, c'est "l'islamophobie" et "l'extrême-droite".
 
Je suis impressionné par le degré de stupidité et de sectarisme atteint dans les médias européens au cours des douze derniers mois. Ils sont devenus un appareil répressif qui "tue" toute personne osant écrire ne serait-ce que quelques vérités de simple bon sens. Le quatrième pouvoir est devenu le premier pouvoir et il glisse toujours plus vers le totalitarisme. Il risque, à force d'en rajouter, de faire régner le chaos, et, même, de déclencher une guerre civile européenne. Le journaliste-type en 2015 ne ressemble pas aux idiots utiles du temps de la Guerre froide. Non. le journaliste-type en 2015 va plus loin.
 
Le journaliste-type en 2015 fait, purement et simplement, partie de la nomenklatura et son appareil bureaucratique. Il n'est pas un simple idiot utile. Il est un fonctionnaire journaleux dans le système répressif et au service du système répressif. Il est un apparatchik. Nous sommes entré dans l'ère du Stasi-journalisme ouest-européen. Nous sommes des dissidents et des insoumis que l'on déporterait volontiers dans l'Archipel d'Allah, dans le Daesh-goulag, dans les camps du réchauffement islamique de la planète, une sorte de retour vers l'enfer du désert syro-irakien et son napalm vert-coranique. Apocalypse Now : this is the end my friend.

 
Sur son blog, Christian Vanneste, président de La Droite Libre, un laboratoire d’idées conservateur et libéral (voir lien en bas de page), écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : On ne peut toutefois qu’être frappé par la disparition de toute cohérence entre la réalité et les discours, de toute logique dans les discours eux-mêmes. On assiste à une fragmentation de la pensée, à une fragilité des idées qui se chassent les unes les autres, sans exclure toutefois certaines obsessions qui, elles, reviennent régulièrement.
 
Christian Vanneste : On peut même constater l’accueil complaisant de certains délires. Certes, la mauvaise foi idéologique peut les expliquer. Certes, leur raison d’être peut se trouver dans un souci de se mettre en valeur par des propos excessifs, ou par le service, rémunéré ou non, à rendre à certains groupes de pression, mais jamais le « viol en réunion » du bon sens n’a atteint un degré si provoquant, comme si à force d’abêtir l’opinion, désormais tout était possible.
 
Christian Vanneste : Un récent article du « Monde » ( 24/12/2015) en donne une illustration saisissante. Le titre affirme que « La presse internationale critique l’extension de la déchéance de la nationalité. » A la lecture, il s’avère que cette presse se réduit au Wall Street Journal, au Temps suisse, à La Libre Belgique et… à un site saoudien, Arab News, qui dénonce le cadeau fait au FN. Cette leçon de démocratie venue de la monarchie absolue wahhabite laisse pantois. Le journal financier américain s’alarme en spécialiste pour les valeurs françaises, comme l’égalité. Le quotidien helvète s’inquiète pour le Président qui risque de « perdre son âme ».
 
Christian Vanneste : Qu’un individu qui a plusieurs nationalités, qui est donc plus « égal » que les autres, perde celle qu’il aime au point de tuer « ses compatriotes » parce qu’ils sont français procède cependant du plus élémentaire bon sens. Cette mesure a été réclamée par de nombreux élus de droite dont je faisais partie. Elle n’appartient pas au FN. Quant au sacro-saint et républicain droit du sol, il est sauf pour les ignares, un droit monarchique retrouvé par la République pour se faire des soldats à bon compte. Le droit du sang est celui de la République, acté lors de la rédaction du Code Civil. Notre « quotidien de référence » n’hésite pas à reprendre une double réduction. Les idées de droite sont FN, et le FN, c’est le diable. Ce sont bien sûr les mêmes qui clament : « Pas d’amalgame ».
 
Christian Vanneste : Or, ce principe ne vaut qu’à sens unique. Certes beaucoup de musulmans pratiquants vivent leur foi paisiblement. Mais il faut s’isoler sur une île déserte, sans la moindre communication, et en se bouchant par précaution les yeux et les oreilles, pour ne pas voir que de l’Afrique jusqu’à Bruneï, en passant par le Moyen-Orient, le fanatisme et l’intolérance sont associés à l’Islam, pour ne pas percevoir les difficultés de l’intégration en France d’une population musulmane trop importante et trop éloignée culturellement, pour ne pas savoir que contrairement aux Evangiles, le Coran ne contient pas que de paroles de paix. « Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » ( S33 v61) n’est pas le précepte d’un Dieu d’amour.
 
Christian Vanneste : Négligeant ces évidences cruelles, une certaine Sophia Aram a récidivé dans l’amalgame vicieux commis par Bourdin. Celui-ci avait cru deviner une communauté d’esprit entre Daesh et FN ( Pas d’amalgame ! ). Manifestement très contente d’elle-même, celle qui porte si mal son prénom a renchéri. Aucun doute pour elle : ce qui est grave, ce n’est pas de commettre des atrocités, c’est de les montrer ou d’en parler. Le vrai danger n’est pas Daesh qui tue, mais le FN qui montre les tueries, et qui avoue sa vraie nature raciste, en retirant une des trois photos, celle du journaliste blanc américain en laissant les deux autres.  Amalgame au carré, inversion des valeurs, procès d’intention : un exemple caricatural donné par une prétendue journaliste, dont la vocation de commissaire politique ne fait aucun doute. La nullité satisfaite du discours a un mérite. Ensuite, on peut dire : « le vide existe, je l’ai rencontré ».
 
Christian Vanneste : Ainsi, tous les jours, le vieux bon sens cartésien des Français est-il bombardé, atomisé. Les nationalistes corses prétendent qu’il y a une nation corse, mais s’effraient dès que la boîte de Pandore du communautarisme s’ouvre avec fracas. Un traquenard est tendu à des policiers et des pompiers dans un « quartier sensible » d’Ajaccio, habité semble-t-il par de nombreuses personnes d’origine musulmane. En réaction, une salle de prières  est vandalisée. Pas d’amalgame, bien sûr… Mais qui ne voit qu’à force de favoriser le communautarisme, en laissant s’étendre les « communautés », ou en les reconnaissant comme telles, on crée les conditions de ces affrontements ?
 
Christian Vanneste : Lorsque des discours irrationnels essaient de justifier une politique absurde, on peut pronostiquer l’issue fatale. Depuis des années, les Français sont soumis à un bourrage de crâne pour leur faire croire que la dépense publique est une vertu et l’euro une monnaie géniale, que le sexe n’est qu’une invention sociale, l’Histoire de France, une suite de crimes dont il faut se repentir, et enfin, que leur pays se résume à un espace laïc et ouvert à tous pour y « vivre ensemble ». Le fait qu’un certain nombre d’entre eux gardent toute leur tête et résistent à la schizophrénie ambiante tient du miracle, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
De son côté, sur Riposte Laïque, Thierry Michaud-Nérard écrit (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Lu dans la presse : « Cohabitation (UMPS) dans les régions : entre eux, ça va faire des étincelles ! Dans plusieurs régions conquises par (l’UMPS), les nouveaux maîtres (des fraternités) doivent compter avec les puissants barons locaux (des fraternités) et les maires socialistes (des fraternités) des grandes villes ». Philippe Martinat, dans le Parisien, veut nous faire croire que Xavier Bertrand « ne mange pas dans la main » de Martine Aubry, pour tromper les électeurs du ch’nord, assujettis aux notables bourgeois de province.
 
« Depuis le 13 décembre et le second tour des élections régionales, de drôles de cohabitations (UMPS) sont en train de se chercher entre certains maires (UMPS) socialistes de très grandes villes qui règnent aussi parfois sur leur métropole et les nouveaux présidents de régions, élus (UMPS) de droite. « S’ils peuvent se retrouver sur certains points, ces couples pacsés, contre leur (plein) gré, vont aussi probablement (faire semblant de) s’affronter sur d’autres (quand leur) point commun (est) la détestation du Front national. Au lendemain de sa victoire acquise… grâce au désistement de la liste PS, Xavier Bertrand, le président (UMPS) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a demandé à rencontrer Martine Aubry.
 
« Où ? » a questionné la maire de Lille. « Dans votre mairie », a répondu (le) conciliant Bertrand… en souvenir des gaufres qu’Aubry lui avait offertes pour le remercier de son aide au CHU de Lille, lorsqu’il était ministre… L’entretien, auquel assistait Pierre de Saintignon, a été « franc, cordial et direct », selon Bertrand ». Et finalement, Philippe Martinat nous propose, dans le Parisien, un conte de Noël : « Mais tout ne sera pas toujours sucré entre les deux barons de la gauche et de la droite. Bien qu’il s’en défende (mollement) « Je ne veux pas partir à la conquête de Lille ». Bertrand (UMPS de droite) y sera peut-être mécaniquement poussé par la dynamique en faveur de la droite (de Marine Le Pen) dans cet ancien bastion de gauche du Nord.
 
« Après avoir conquis la métropole de Lille, le département du Nord puis la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le prochain domino est le beffroi de Lille », pronostique un socialiste (UMPS de gauche) du cru. « Même si l’interlocuteur naturel du patron de la région, sur les dossiers économiques, est la métropole de Lille, dirigée par Damien Castelain, un maire de sensibilité centre droit, élu (UMPS de droite) avec l’aval d’Aubry (et) soutenu par la droite (UMPS), la capitale régionale fait de sa maire un partenaire incontournable. Bertrand a promis de la consulter régulièrement au sein d’une conférence territoriale régionale (UMPS) ».
 
Les médias, grassement subventionnés, doivent rendre crédible le mythe de la discorde (UMPS). C’est la « rivalité négociée par les bourgeois UMPS », pour le partage en commun des rentes et des privilèges. Les bourgeois UMPS se connaissent bien et ils déjeunent ensemble sur le dos des contribuables. Ils se sont amusés à tromper les électeurs assoupis, avec leur hystérie anti-FN, ce dont Marine s’est offusquée à bon droit. Les bourgeois UMPS se complaisent à ces fausses échauffourées, alors que les relations entre les irresponsables politiques, UMPS de gauche et UMPS de droite, que rien n’oppose, sont au beau fixe. On veut nous faire croire que tout opposerait l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, dans le style et sur le fond, quand on a vu les attitudes de l’UMPS, après les fausses attaques et les copinages en fin de campagne.
 
L’UMPS de gauche et l’UMPS de droite se rejoignent dans une antipathie commune envers Marine, la seule à représenter « un vrai chef de file de l’opposition », dont elles ne goûtent, ni sa manière de faire de la politique de manière concrète, ni sa personnalité, courageuse et déterminée, ni sa moralité. Comme de pures mystifications politico-médiatiques, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite voudraient faire semblant d’avoir des désaccords, notamment sur le « financement du logement pour les migrants et les sans-papiers », jusque dans les quartiers bourgeois de la capitale. Personne ne croit que l’UMPS fera l’erreur d’être transparente.
 
C’est pourquoi on n’attend aucune vérité « des intrigues et manipulations des fraternités GOF-UMPS ». On peut suggérer à Marine l’idée d’établir des « tests de dépistage » des intrigues occultes des fraternités GOF-UMPS, qui œuvrent en sous-main, et en confiance, dans l’entourage de Hollande et de l’État-PS. Le point commun des élus des fraternités GOF-UMPS, c’est qu’ils ne sont pas rivaux. Après avoir fait semblant de s’opposer, les uns contre les autres, sur les plateaux des télés, durant les régionales, l’UMPS de droite a invité l’UMPS de gauche à la séance inaugurale des nouveaux conseils régionaux. La poignée de main de l’UMPS de droite a été pour l’UMPS de gauche, une fois élue à la présidence des régions.
 
« Une main lave l’autre et on s’entend comme larrons en foire », alors que les pommes de discorde sont des enjeux factices entre l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, comme dénoncées par Philippe de Villiers. Il s’agit avant tout de ne représenter aucun danger électoral pour les ambitions des élus de l’UMPS qui tiennent beaucoup à « tous les avantages indus de leur misérable carrière politicienne ». Ils n’ont donc pas à craindre la moindre critique, sur tous les aspects de la corruption des élus, dans la gestion obscure des régions et dans les « subventions pour l’aide aux entreprises amies », celles qui soutiennent les politiciens, façon Gattaz.
 
L’UMPS de gauche est, semble-t-il, sévèrement sur ses gardes, quand l’UMPS de droite ne cesse de progresser dans les régions. L’UMPS de gauche, consciente de la tactique de l’UMPS de droite, sait bien où elles veulent toutes les deux en venir, en effet, pour tromper les électeurs par leur « hystérie anti-FN ». En clair, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite sourient en catimini et rient sous cape, conscientes de la tactique des fraternités GOF-UMPS destinée à planter Marine. Pourtant, la ligne Bleu-Marine est la seule puissante force d’opposition au système corrompu de la fausse alternance gauche-droite. Elles ont en partage une vraie compétence commune, celle qui est de faire élire des copains des fraternités GOF-UMPS, tactique destinée à maintenir le système UMPS en place. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes aux nouveaux élus des régions, qui sont des adeptes convaincus des « entreprises occultes des fraternités GOF-UMPS ».
 
La fausse division du système UMPS en place n’est pas de favoriser la civilisation. Elle doit susciter des groupes de copains des fraternités GOF-UMPS qui, sans elle, n’existeraient pas. Elle joue le même rôle que les maffias, où elle est la source de cohésion des clans maffieux. La solidarité maffieuse des fraternités GOF-UMPS a pour but principal de faire élire des copains, pour contourner les règles démocratiques. Le lien de solidarité des fraternités GOF-UMPS est celui dont « la réfutation des règles démocratiques constitue le vrai crime ». On saura donc ce qu’est le système UMPS, si l’on sait ce qu’est « son crime contre la démocratie », conclut Thierry Michaud-Nérard (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
 
Introduction et mise en page par Michel Garroté
 
http://www.christianvanneste.fr/2015/12/26/une-societe-schizophrene/

 

http://www.ladroitelibre.fr/nos-publications/communiques-de-presse/apres-le-desastre-la-refondation/

 

http://ripostelaique.com/lumps-de-gauche-lumps-de-droite-et-le-grand-orient-en-ordre-de-bataille.html
   

Noël – Entre sapins et kalachnikovs

Syrie-Chrétiens-3

   
Depuis mars 2014, la résistance chrétienne armée en Syrie et en Irak ne cesse de s'intensifier. En ce temps de Noël 2015, des Chrétiens d'Orient et d'Ocident vont sans doute verser leur sang et mourir en résistant aux djihadistes génocidaires, ils vont sans doute mourir en évitant que l'EI n'extermine des femmes et des enfants du seul fait qu'ils sont Chrétiens d'Orient en terre dite d'islam. Pendant ce temps, en France, de nombreuses mairies interdisent les crèches de la Nativité et même les sapins de Noël dans les lieux publics au nom de la "laïcité". Pendant ce temps, les "migrants" arrivés chez nous, ne veulent pas qu'il y ait des signes chrétiens dans les lieux d'hébergement, en Allemagne et ailleurs en Europe.
 
En septembre 2014, je signalais que, menacés d’extermination par l’avancée de l’Etat islamique (EI), des chrétiens d’Irak, commençaient à former leurs propres groupes de résistance armés, estimant que parfois, même les forces kurdes et irakiennes, ne suffisaisent pas à les protéger, face aux djihadistes qui avaient pris plusieurs villes et villages chrétiens, tel Sharafya, dans le nord de la plaine de Ninive, au nord. Les djihadistes qui avaient pris ce village en avaient été délogés mi-août 2014, mais un mois plus tard, ses rues étaient toujours vides.
 
Les combattants de l’EI n'étaient qu’à quelques kilomètres, dans le village de Tel Kef, et seuls quelques hommes en uniformes arpentaient  le secteur. A quelques kilomètres du village irakien de Sharafya se trouve la ville chrétienne d’Al-Qosh, posée à flanc de montagne, à l’ombre du monastère Rabban Hermizd. Aucun membre de l’EI n’avait posé un pied à Al-Qosh, mais la population avait fui début août 2014, quand les djihadistes s'étaient emparés de plusieurs villages en contrebas.
 
Au premier abord, les groupes armés chrétiens irakiens ressemblent aux peshmergas, les forces kurdes : uniforme kaki et kalachnikov en bandoulière. Mais brodé sur la manche ou porté fièrement sur la poitrine, un écusson les distingue : le drapeau chrétien assyrien, barré de deux fusils. Ces hommes appartiennent à une toute nouvelle brigade de protection des Assyriens, un peuple chrétien installé depuis deux mille ans dans la plaine de Ninive. Formée le 11 août 2014, la brigade a été baptisée Dwekh Nawsha dans la langue araméenne locale. Elle compte une centaine d’hommes, selon le lieutenant-colonel Odicho. Et 2’000 hommes se sont déjà portés volontaires pour organiser la résistance armée face aux mercenaires l’EI.
 
Afin de renforcer les rangs, une délégation de chrétiens assyriens irakiens s’est rendue au Liban pour rencontrer des membres du parti chrétien des Forces libanaises (FL), issu du principal groupe de résistance chrétienne aux Syriens durant la guerre au Liban de 1975 à 1990. La création de Dwekh Nawsha en Irak rappelle l’engagement des Assyriens en Syrie voisine, où ils ont formé le Conseil militaire syriaque, qui se bat activement aux côtés du parti YPG des Kurdes syriens.
 
Aujourd’hui, à Al-Qosh, au milieu des rues désertes, impossible de rater le bâtiment du Mouvement démocratique assyrien. Son violet – la couleur du parti – tranche avec la couche de sable qui recouvre une grande partie de la région. A l’intérieur d’un bâtiment, des hommes en uniformes, armes au pied, sont assis autour de thés fumants. Ils sont tous chrétiens, civils dans leur immense majorité, et ont décidé de rester pour défendre Al-Qosh. Une centaine de chrétiens en tout patrouillent de jour, et restent en alerte la nuit. Des peshmergas sont revenus, et gardent désormais l’entrée du village. « Peut-être qu’ils vont fuir à nouveau, alors on reste », dit Athra Kado, membre d’un groupe de résistance chrétien irakien.
 
A ce même propos, on peut lire, en décembre de cette année 2015, dans Christianophobie Hebdo (extraits adaptés) : En mai, une force de sécurité nommée Forces de Protection Gozarto (GPF) a été fondée en Syrie. Il est à signaler que les GPF arborent le même logo que les Unités de Protection de la plaine de Ninive (NPU), force de sécurité assyrienne du nord de l’Irak, bien que ces deux entités n’aient pas le même patronage politique.
 
Les GPF et la Sootoro, son unité de sécurité locale, ont immédiatement pris part à la défense d’Hassaké en mai et juin. Malgré les disparités d’état général entre l’Irak et la Syrie, on trouve des parallèles entre les NPU et les GPF. Ces deux forces cherchent à agir indépendamment du contrôle des nationalistes kurdes, et tentent d’obtenir reconnaissance et soutien des gouvernements centraux.
 
En novembre, les GPF ont été aéroportées par des avions russes pour participer à la défense de Sadad, ville syriaque orthodoxe au nord-est de Damas, qui avait été investie par le Front al-Nosra en octobre 2013. Le déploiement des GPF pour aider l’Armée Arabe Syrienne (AAS) indique la possibilité d’un plus large engagement avec le régime et traduit le problème en personnels de l’AAS. Les GPF ont reçu un accueil chaleureux lorsqu’ils sont rentrés de Sadad à Kameshli. Les forces locales de sécurité des Gardiens de Khabour et des Gardiens de Tel-Tamar viennent récemment d’annoncer leur fusion, conclut Christianophobie Hebdo.
 
En mars 2014 je signalais par ailleurs que des Occidentaux rejoignaient diverses milices chrétiennes pour combattre l’État islamique en Irak et en Syrie. Je signalais notamment que l’organisation armée « Dwekh Nawsha », expression araméenne qui signifie « futurs martyrs », compte dans ses rangs plusieurs combattants occidentaux, comme Tim Locks, 38 ans, cet Anglais qui a tout plaqué pour se battre contre l'EI. Sur le terrain, Dwekh Nawsha appuie l’armée kurde et défend les villages chrétiens menacés par l’État islamique. Sur les réseaux sociaux, le groupe attire des recrues venues du monde entier. Parmi eux, plusieurs Français se renseignent : «Comment fait-on pour rejoindre votre groupe ? », demande l’un d’eux. « Y a-t-il beaucoup de Français ? », interroge un autre. « Sur le départ oui ! Là-bas très peu pour l’instant mais beaucoup plus pour les mois à venir ! », répondait en mars 2014 le responsable de la page Facebook de Dwekh Nawsha.
 
Un autre Français, Christophe Cattier, a souhaité s’engager, en mars 2014, après avoir regardé plusieurs reportages sur ces volontaires qui partent combattre l'EI. « Je sais que je vais devoir payer l’armement et mon équipement, par contre, le logement et la nourriture sont pris en charge par l’organisation », expliquait le quadragénaire. Pour financer son engagement, il a compté sur ses petites économies. Combien de temps souhaite-t-il partir ? « Ça peut être 6 mois, un an, trois ans. Tant qu’il y aura de la résistance, je serai là », assurait-il. « Je le fais pour tous les chrétiens. Ma priorité est de faire cesser le massacre et je suis prêt à sacrifier ma vie pour ça », insistai-t-il.
    
Michel Garroté, 23 12.2015
   

Le Moyen‑Orient : une guerre froide régionale

Il y a une semaine, 25 chars turcs et des centaines de soldats ont franchi la frontière irakienne. Bagdad avait alors demandé expressément à Ankara de rappeler ses troupes, sous peine de faire appel au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le gouvernement turc, toujours présent sur place, affirme que ses troupes ne visent qu’à « former » des soldats contre les terroristes. Légalement, cette intervention viole toutes les lois internationales : l’Irak n’a pas fait appel aux troupes turques, et ces dernières refusent de partir malgré les protestations souveraines du pays. La Turquie, consciente du vide juridique de son intervention, tente de se justifier en prétendant répondre à l’appel des anciens maire et gouverneur de la province de Mossoul. Que cela soit exact ou non, aucune caution du droit international ne peut justifier l’intervention de personnalités n’étant plus dans l’exercice de leurs fonctions.

Avec la fin de l’occupation étatsunienne de l’Irak, ce pays est devenu, à cause de la casse de sa souveraineté, une proie pour les voisins turcs, saoudiens et iraniens

La Turquie, qui possède de nombreux intérêts économiques dans le pays, craint une prise d’influence iranienne. Ces derniers pourraient, s’ils se renforçaient dans la région, utiliser les forces kurdes, ennemies jurées de la Turquie, afin de contenir les progressions stratégiques turques en Irak. Le gouvernement irakien, soucieux de plaire à l’Iran, ne souhaite pas le départ de Bachard Al Assad de Syrie, départ que soutient très fortement Ankara. Aussi, le coup de force turc pourrait être une manière d’avertir Bagdad des conséquences d’un trop grand rapprochement avec Téhéran. Pourtant, une telle stratégie pourrait encore davantage attiser les critiques à l’égard de la politique turque. Enfin, il se pourrait que le pétrole situé au nord de l’Irak soit l’une des raisons de la présence turque dans la région.

Source

100’000 soldats étrangers déployés en Irak

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Près de 100.000 militaires étrangers, dont 90.000 provenant des pays arabes et du Golfe, devraient être envoyés en Irak afin de lutter contre l'Etat islamique. Des troupes étrangères à hauteur de 100.000 soldats, dont 90.000 d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Qatar et de Jordanie et 10.000 soldats américains seraient ainsi déployés dans l'ouest de l'Irak. Si l'information se confirmait, cela signifierait qu'Obama, les Saoudiens, les Qataris et les Irakiens se sont mis d'accord pour contrebalancer le rôle militaire de la Russie en Syrie voisine.

A noter dans ce contexte que des groupes politiques et militaires de l'opposition syrienne tentent, jeudi 10 décembre 2015, de se mettre d'accord sur une transition politique en dépit des divergences sur le sort de Bachar al-Assad, au deuxième jour d'une conférence à Ryad, dirigée par l'Arabie saoudite. Ce rassemblement d'une centaine de délégués s'inscrit dans le cadre d'un processus censé amener l'opposition et le régime à la table des négociations pour mettre fin à un conflit qui dure depuis 2011.

Les participants sont convenus, au premier jour de leurs discussions, de quelques principes devant régir la transition. Ils ont ainsi convenu que la transition politique relève de la responsabilité des Syriens, formule destinée à contourner les divergences sur le futur rôle de Bachar al-Assad. Outre l'attachement à l'intégrité territoriale de la Syrie, ils sont également d'accord sur la préservation des structures de l'Etat, la restructuration des organes militaires et de sécurité, le refus du terrorisme et le refus de la présence de combattants étrangers.

L'Arabie saoudite et le Qatar, qui soutiennent la mouvance islamiste, y compris, quoi qu'ils disent, l'Etat islamique (EI), ont exprimé leur soutien à un règlement politique en Syrie, lors d'un autre sommet des monarchies du Golfe qui se tenait parallèlement dans la capitale saoudienne. En clair, il y a deux sommets, mais c'est celui des Saoudiens et des monarchies du Golfe qui décide.

Une vingtaine d'autres groupes de l'opposition, qui ne remettent pas en cause le régime Assad, se sont réunis à un autre sommet, celui-là Damas, et, ils ont retenu une liste de 10 à 20 représentants chargés de négocier avec le gouvernement sous l'égide de l'ONU. Cela nous fait donc, au total, trois sommets différents au même moment.

Un autre sommet - le quatrième - a réuni des groupes kurdes et arabes de l'opposition dans le nord-est de la Syrie pour élaborer un scénario de transition politique. Ils ont annoncé au terme de leurs discussions la création du Conseil démocratique syrien, qui sera la branche politique de la coalition militaire en première ligne dans la lutte contre l'Etat islamique (EI).

Les débats à Ryad se déroulent dans le cadre d'un processus relancé en octobre à Vienne par 17 pays, dont les Etats-Unis, la Russie, l'Arabie saoudite, l'Iran, des puissances européennes et trois organisations internationales. Ces acteurs internationaux ont fixé un calendrier prévoyant d'une part, une rencontre à compter du 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime avant un cessez-le-feu, et d'autre part, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois.

La Russie, les Etats-Unis et l'ONU doivent se retrouver, vendredi 11 décembre 2015 (cinquième sommet), à Genève pour discuter du processus de transition politique en Syrie, une semaine avant une nouvelle réunion internationale (sixième sommet) prévue à New York.

Michel Garroté, 10 .12.2015
   

L’armée française s’en va-t-en guerre contre Daech… sans munitions !

Alors que le président François Hollande était ce vendredi à bord du porte-avions Charles De Gaulle, le navire-amiral de la marine française, actuellement stationné en méditerranée orientale et engagé dans les opérations en Syrie et en Irak, mais aussi en Libye, le journal Le Monde rapporte que l'Armée Française serait déjà à court de munitions. Après avoir largué 680 bombes depuis le début de l'opération « Chammal », le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a du acheter en urgence plusieurs centaines de bombes à guidage laser aux Américains.

Si une telle commande de munition était déjà prévue, celle-ci ne devait avoir lieu qu'à la fin de l'année 2016 !

Pire encore, une partie des stocks de l'armée française en bombes à guidage laser GBU a été cédée par la France à … l'Arabie Saoudite ! Inutile de rappeler que ce pays a été un des principaux soutiens de l’État Islamique.

Ironie du sort, pour les Américains la France n'est aujourd'hui pas prioritaire dans la livraison. En effet, les États-Unis doivent d'abord livrer 8 000 bombes GBU à... l'Arabie Saoudite !

Jordi Vives, 4 décembre 2015

Syrie, Irak, il faut une solution politique radicale, pas des bombardements aériens !

Ce n'est pas un secret militaire, une guerre ne se gagne jamais dans les airs mais sur terre. Depuis l’avènement de l'aviation, toute l'histoire militaire démontre qu'un conflit ne peut être définitivement gagné sans une intervention de troupes au sol. Les bombardements massifs de la Seconde Guerre Mondiale, au Vietnam, durant la guerre du Golfe ou encore au Kosovo n'ont jamais fait plier ceux qui les ont subis. Au mieux, ces bombardements ont réduit le potentiel militaire de l'adversaire, au pire ils ont poussé les peuples à s'unir derrière leurs dirigeants.

Ce constat historique, il est désormais nécessaire de le prendre en compte dans le conflit syrien, alors que les lignes de fracture tendent à bouger suite, notamment, aux attentats du 13 novembre. Désormais, l'éventualité d'une « coopération » entre la coalition menée par les États-Unis et les forces armées russes déployées dans la région, peut être envisagée. Bien sûr, tous n'ont pas les mêmes objectifs, ni les mêmes intérêts, pour autant une ligne de convergence semble apparaître avec la reconnaissance d'un ennemi commun à toutes les forces en présence, à savoir l’État Islamique. Cet « objectif commun » doit désormais permettre la coordination des moyens mis en œuvre. Sans aller jusqu'à dire que l’État Islamique représente le seul danger en Syrie (et en Irak), il devient évident qu'aucune résolution du conflit actuel ne peut aboutir tant que ce groupe jihadiste devenu un proto-état, existera.

Pour vaincre Daech, il convient aujourd'hui d'établir une stratégie militaire cohérente disposant de moyens à la hauteur du défi. Pour cela, les frappes aériennes de la « nouvelle coalition » (intégrant la Russie), doivent certes viser les ressources des jihadistes pour les affaiblir mais également appuyer les offensives des troupes au sol qui les combattent. Ces troupes terrestres sont bien sûr, l'Armée Arabe Syrienne et ses milices alliées, les différents groupes armés kurdes mais également certains mouvements rebelles opposés au pouvoir de Bachar El Assad. Des accords devront être trouvés entre ces différents acteurs, accords qui pourront reposer par exemple sur l'établissement d'élections libres ou en offrant plus d'autonomie à certaines communautés.

Mais pour rétablir une paix durable dans cette région du monde, il serait avisé de repenser en profondeur des États dont les frontières reposent essentiellement sur le découpage artificiel réalisé à l'époque coloniale, dont les accords Sykes-Picot sont une parfaite illustration. Car le problème fondamental que pose l’État Islamique, au-delà du caractère jihadiste particulièrement exacerbé, c'est que cet « État » repose quasiment sur une base « communautaire ». En effet, Daech n'a pu avoir l'ampleur qu'on lui connaît actuellement qu'en s'appuyant sur une population arabe sunnite qui a tout perdu depuis l’avènement du régime d'Hafez El Assad en Syrie et la chute de Saddam Hussein en Irak alors même qu'ils représentent 75 % de la population syrienne et presque 40 % de la population irakienne. Sans un changement politique radical mais concerté, les bombardements aériens menés actuellement ne peuvent qu'aboutir à une impasse. Comme le disait Charles Maurras, « politique d'abord » !

Jordi Vives, 27 novembre 2015

L’État islamique cède du terrain dans le nord de l’Irak

 

Dans son dernier compte-rendu concernant l’opération Chammal, l’État-major des armées (EMA) a confirmé la reconquête de la ville de Baïji, dans le nord de l’Irak, par les Forces de sécurité irakiennes (FSI), sans toutefois préciser que ces dernières ont été appuyées par plusieurs milliers de combattants du Hachd al-Chaabi, (Unités de mobilisation populaire), une milice […]

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