Depuis décembre 2014, je publie mes articles sur Les Observateurs, à raison d'un ou deux billets par semaine. Auparavant, en fait depuis avril 2007, je publiais déjà mes analyses sur Internet. Je dois avouer que l'année 2015 qui s'achève fut particulièrement riche en événements. Au plan mondial, notamment dans le conflit en Syrie, Poutine a décidé de prendre les choses en mains, face à l'islamo-gauchiste Obama. En Europe, la migration mahométane de peuplement est devenue massive.
Au Proche et au Moyen Orient, ainsi qu'en Libye, l'Etat Islamique (EI), malgré la nouvelle stratégie de Poutine, continue de dominer, pour l'instant du moins, le théâtre des opérations. L'EI contrôle une partie de la Libye, à 300 km seulement de l'Europe, et, il infiltre les rangs des "migrants". Une Europe qui a résolument choisi le camp de l'islamisme conquérant et violent, allant jusqu'à alléguer que le problème majeur sur le Vieux continent, c'est "l'islamophobie" et "l'extrême-droite".
Je suis impressionné par le degré de stupidité et de sectarisme atteint dans les médias européens au cours des douze derniers mois. Ils sont devenus un appareil répressif qui "tue" toute personne osant écrire ne serait-ce que quelques vérités de simple bon sens. Le quatrième pouvoir est devenu le premier pouvoir et il glisse toujours plus vers le totalitarisme. Il risque, à force d'en rajouter, de faire régner le chaos, et, même, de déclencher une guerre civile européenne. Le journaliste-type en 2015 ne ressemble pas aux idiots utiles du temps de la Guerre froide. Non. le journaliste-type en 2015 va plus loin.
Le journaliste-type en 2015 fait, purement et simplement, partie de la nomenklatura et son appareil bureaucratique. Il n'est pas un simple idiot utile. Il est un fonctionnaire journaleux dans le système répressif et au service du système répressif. Il est un apparatchik. Nous sommes entré dans l'ère du Stasi-journalisme ouest-européen. Nous sommes des dissidents et des insoumis que l'on déporterait volontiers dans l'Archipel d'Allah, dans le Daesh-goulag, dans les camps du réchauffement islamique de la planète, une sorte de retour vers l'enfer du désert syro-irakien et son napalm vert-coranique. Apocalypse Now : this is the end my friend.
Sur son blog, Christian Vanneste, président de La Droite Libre, un laboratoire d’idées conservateur et libéral (voir lien en bas de page), écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : On ne peut toutefois qu’être frappé par la disparition de toute cohérence entre la réalité et les discours, de toute logique dans les discours eux-mêmes. On assiste à une fragmentation de la pensée, à une fragilité des idées qui se chassent les unes les autres, sans exclure toutefois certaines obsessions qui, elles, reviennent régulièrement.
Christian Vanneste : On peut même constater l’accueil complaisant de certains délires. Certes, la mauvaise foi idéologique peut les expliquer. Certes, leur raison d’être peut se trouver dans un souci de se mettre en valeur par des propos excessifs, ou par le service, rémunéré ou non, à rendre à certains groupes de pression, mais jamais le « viol en réunion » du bon sens n’a atteint un degré si provoquant, comme si à force d’abêtir l’opinion, désormais tout était possible.
Christian Vanneste : Un récent article du « Monde » ( 24/12/2015) en donne une illustration saisissante. Le titre affirme que « La presse internationale critique l’extension de la déchéance de la nationalité. » A la lecture, il s’avère que cette presse se réduit au Wall Street Journal, au Temps suisse, à La Libre Belgique et… à un site saoudien, Arab News, qui dénonce le cadeau fait au FN. Cette leçon de démocratie venue de la monarchie absolue wahhabite laisse pantois. Le journal financier américain s’alarme en spécialiste pour les valeurs françaises, comme l’égalité. Le quotidien helvète s’inquiète pour le Président qui risque de « perdre son âme ».
Christian Vanneste : Qu’un individu qui a plusieurs nationalités, qui est donc plus « égal » que les autres, perde celle qu’il aime au point de tuer « ses compatriotes » parce qu’ils sont français procède cependant du plus élémentaire bon sens. Cette mesure a été réclamée par de nombreux élus de droite dont je faisais partie. Elle n’appartient pas au FN. Quant au sacro-saint et républicain droit du sol, il est sauf pour les ignares, un droit monarchique retrouvé par la République pour se faire des soldats à bon compte. Le droit du sang est celui de la République, acté lors de la rédaction du Code Civil. Notre « quotidien de référence » n’hésite pas à reprendre une double réduction. Les idées de droite sont FN, et le FN, c’est le diable. Ce sont bien sûr les mêmes qui clament : « Pas d’amalgame ».
Christian Vanneste : Or, ce principe ne vaut qu’à sens unique. Certes beaucoup de musulmans pratiquants vivent leur foi paisiblement. Mais il faut s’isoler sur une île déserte, sans la moindre communication, et en se bouchant par précaution les yeux et les oreilles, pour ne pas voir que de l’Afrique jusqu’à Bruneï, en passant par le Moyen-Orient, le fanatisme et l’intolérance sont associés à l’Islam, pour ne pas percevoir les difficultés de l’intégration en France d’une population musulmane trop importante et trop éloignée culturellement, pour ne pas savoir que contrairement aux Evangiles, le Coran ne contient pas que de paroles de paix. « Ce sont des maudits. Où qu’on les trouve, ils seront pris et tués impitoyablement » ( S33 v61) n’est pas le précepte d’un Dieu d’amour.
Christian Vanneste : Négligeant ces évidences cruelles, une certaine Sophia Aram a récidivé dans l’amalgame vicieux commis par Bourdin. Celui-ci avait cru deviner une communauté d’esprit entre Daesh et FN ( Pas d’amalgame ! ). Manifestement très contente d’elle-même, celle qui porte si mal son prénom a renchéri. Aucun doute pour elle : ce qui est grave, ce n’est pas de commettre des atrocités, c’est de les montrer ou d’en parler. Le vrai danger n’est pas Daesh qui tue, mais le FN qui montre les tueries, et qui avoue sa vraie nature raciste, en retirant une des trois photos, celle du journaliste blanc américain en laissant les deux autres. Amalgame au carré, inversion des valeurs, procès d’intention : un exemple caricatural donné par une prétendue journaliste, dont la vocation de commissaire politique ne fait aucun doute. La nullité satisfaite du discours a un mérite. Ensuite, on peut dire : « le vide existe, je l’ai rencontré ».
Christian Vanneste : Ainsi, tous les jours, le vieux bon sens cartésien des Français est-il bombardé, atomisé. Les nationalistes corses prétendent qu’il y a une nation corse, mais s’effraient dès que la boîte de Pandore du communautarisme s’ouvre avec fracas. Un traquenard est tendu à des policiers et des pompiers dans un « quartier sensible » d’Ajaccio, habité semble-t-il par de nombreuses personnes d’origine musulmane. En réaction, une salle de prières est vandalisée. Pas d’amalgame, bien sûr… Mais qui ne voit qu’à force de favoriser le communautarisme, en laissant s’étendre les « communautés », ou en les reconnaissant comme telles, on crée les conditions de ces affrontements ?
Christian Vanneste : Lorsque des discours irrationnels essaient de justifier une politique absurde, on peut pronostiquer l’issue fatale. Depuis des années, les Français sont soumis à un bourrage de crâne pour leur faire croire que la dépense publique est une vertu et l’euro une monnaie géniale, que le sexe n’est qu’une invention sociale, l’Histoire de France, une suite de crimes dont il faut se repentir, et enfin, que leur pays se résume à un espace laïc et ouvert à tous pour y « vivre ensemble ». Le fait qu’un certain nombre d’entre eux gardent toute leur tête et résistent à la schizophrénie ambiante tient du miracle, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
De son côté, sur Riposte Laïque, Thierry Michaud-Nérard écrit (extraits adaptés ; voir lien en bas de page) : Lu dans la presse : « Cohabitation (UMPS) dans les régions : entre eux, ça va faire des étincelles ! Dans plusieurs régions conquises par (l’UMPS), les nouveaux maîtres (des fraternités) doivent compter avec les puissants barons locaux (des fraternités) et les maires socialistes (des fraternités) des grandes villes ». Philippe Martinat, dans le Parisien, veut nous faire croire que Xavier Bertrand « ne mange pas dans la main » de Martine Aubry, pour tromper les électeurs du ch’nord, assujettis aux notables bourgeois de province.
« Depuis le 13 décembre et le second tour des élections régionales, de drôles de cohabitations (UMPS) sont en train de se chercher entre certains maires (UMPS) socialistes de très grandes villes qui règnent aussi parfois sur leur métropole et les nouveaux présidents de régions, élus (UMPS) de droite. « S’ils peuvent se retrouver sur certains points, ces couples pacsés, contre leur (plein) gré, vont aussi probablement (faire semblant de) s’affronter sur d’autres (quand leur) point commun (est) la détestation du Front national. Au lendemain de sa victoire acquise… grâce au désistement de la liste PS, Xavier Bertrand, le président (UMPS) de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a demandé à rencontrer Martine Aubry.
« Où ? » a questionné la maire de Lille. « Dans votre mairie », a répondu (le) conciliant Bertrand… en souvenir des gaufres qu’Aubry lui avait offertes pour le remercier de son aide au CHU de Lille, lorsqu’il était ministre… L’entretien, auquel assistait Pierre de Saintignon, a été « franc, cordial et direct », selon Bertrand ». Et finalement, Philippe Martinat nous propose, dans le Parisien, un conte de Noël : « Mais tout ne sera pas toujours sucré entre les deux barons de la gauche et de la droite. Bien qu’il s’en défende (mollement) « Je ne veux pas partir à la conquête de Lille ». Bertrand (UMPS de droite) y sera peut-être mécaniquement poussé par la dynamique en faveur de la droite (de Marine Le Pen) dans cet ancien bastion de gauche du Nord.
« Après avoir conquis la métropole de Lille, le département du Nord puis la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le prochain domino est le beffroi de Lille », pronostique un socialiste (UMPS de gauche) du cru. « Même si l’interlocuteur naturel du patron de la région, sur les dossiers économiques, est la métropole de Lille, dirigée par Damien Castelain, un maire de sensibilité centre droit, élu (UMPS de droite) avec l’aval d’Aubry (et) soutenu par la droite (UMPS), la capitale régionale fait de sa maire un partenaire incontournable. Bertrand a promis de la consulter régulièrement au sein d’une conférence territoriale régionale (UMPS) ».
Les médias, grassement subventionnés, doivent rendre crédible le mythe de la discorde (UMPS). C’est la « rivalité négociée par les bourgeois UMPS », pour le partage en commun des rentes et des privilèges. Les bourgeois UMPS se connaissent bien et ils déjeunent ensemble sur le dos des contribuables. Ils se sont amusés à tromper les électeurs assoupis, avec leur hystérie anti-FN, ce dont Marine s’est offusquée à bon droit. Les bourgeois UMPS se complaisent à ces fausses échauffourées, alors que les relations entre les irresponsables politiques, UMPS de gauche et UMPS de droite, que rien n’oppose, sont au beau fixe. On veut nous faire croire que tout opposerait l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, dans le style et sur le fond, quand on a vu les attitudes de l’UMPS, après les fausses attaques et les copinages en fin de campagne.
L’UMPS de gauche et l’UMPS de droite se rejoignent dans une antipathie commune envers Marine, la seule à représenter « un vrai chef de file de l’opposition », dont elles ne goûtent, ni sa manière de faire de la politique de manière concrète, ni sa personnalité, courageuse et déterminée, ni sa moralité. Comme de pures mystifications politico-médiatiques, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite voudraient faire semblant d’avoir des désaccords, notamment sur le « financement du logement pour les migrants et les sans-papiers », jusque dans les quartiers bourgeois de la capitale. Personne ne croit que l’UMPS fera l’erreur d’être transparente.
C’est pourquoi on n’attend aucune vérité « des intrigues et manipulations des fraternités GOF-UMPS ». On peut suggérer à Marine l’idée d’établir des « tests de dépistage » des intrigues occultes des fraternités GOF-UMPS, qui œuvrent en sous-main, et en confiance, dans l’entourage de Hollande et de l’État-PS. Le point commun des élus des fraternités GOF-UMPS, c’est qu’ils ne sont pas rivaux. Après avoir fait semblant de s’opposer, les uns contre les autres, sur les plateaux des télés, durant les régionales, l’UMPS de droite a invité l’UMPS de gauche à la séance inaugurale des nouveaux conseils régionaux. La poignée de main de l’UMPS de droite a été pour l’UMPS de gauche, une fois élue à la présidence des régions.
« Une main lave l’autre et on s’entend comme larrons en foire », alors que les pommes de discorde sont des enjeux factices entre l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite, comme dénoncées par Philippe de Villiers. Il s’agit avant tout de ne représenter aucun danger électoral pour les ambitions des élus de l’UMPS qui tiennent beaucoup à « tous les avantages indus de leur misérable carrière politicienne ». Ils n’ont donc pas à craindre la moindre critique, sur tous les aspects de la corruption des élus, dans la gestion obscure des régions et dans les « subventions pour l’aide aux entreprises amies », celles qui soutiennent les politiciens, façon Gattaz.
L’UMPS de gauche est, semble-t-il, sévèrement sur ses gardes, quand l’UMPS de droite ne cesse de progresser dans les régions. L’UMPS de gauche, consciente de la tactique de l’UMPS de droite, sait bien où elles veulent toutes les deux en venir, en effet, pour tromper les électeurs par leur « hystérie anti-FN ». En clair, l’UMPS de gauche et l’UMPS de droite sourient en catimini et rient sous cape, conscientes de la tactique des fraternités GOF-UMPS destinée à planter Marine. Pourtant, la ligne Bleu-Marine est la seule puissante force d’opposition au système corrompu de la fausse alternance gauche-droite. Elles ont en partage une vraie compétence commune, celle qui est de faire élire des copains des fraternités GOF-UMPS, tactique destinée à maintenir le système UMPS en place. Cela ne devrait pas poser trop de problèmes aux nouveaux élus des régions, qui sont des adeptes convaincus des « entreprises occultes des fraternités GOF-UMPS ».
La fausse division du système UMPS en place n’est pas de favoriser la civilisation. Elle doit susciter des groupes de copains des fraternités GOF-UMPS qui, sans elle, n’existeraient pas. Elle joue le même rôle que les maffias, où elle est la source de cohésion des clans maffieux. La solidarité maffieuse des fraternités GOF-UMPS a pour but principal de faire élire des copains, pour contourner les règles démocratiques. Le lien de solidarité des fraternités GOF-UMPS est celui dont « la réfutation des règles démocratiques constitue le vrai crime ». On saura donc ce qu’est le système UMPS, si l’on sait ce qu’est « son crime contre la démocratie », conclut Thierry Michaud-Nérard (fin des extraits adaptés ; voir lien en bas de page).
Introduction et mise en page par Michel Garroté
http://www.christianvanneste.fr/2015/12/26/une-societe-schizophrene/
http://www.ladroitelibre.fr/nos-publications/communiques-de-presse/apres-le-desastre-la-refondation/
http://ripostelaique.com/lumps-de-gauche-lumps-de-droite-et-le-grand-orient-en-ordre-de-bataille.html