Un dangereux djihadiste genevois arrêté en Syrie. Il prévoyait de faire un attentat en Suisse.

Voilà ce que l'islam a apporté à notre pays, spécifiquement pour Genève qui est si fière de son multiculti...

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Daniel D, a rejoint les rang de l'Etat islamique en 2015. Il aurait été arrêté en Syrie, où il serait retenu au nord du pays. [...]

Avant de rejoindre l'Etat islamique en 2015, il s'était radicalisé en Suisse et avait fréquenté la mosquée du Petit-Saconnex à Genève, au même titre que les deux individus impliqués dans le meurtre des touristes scandinaves au Maroc. Toujours selon le quotidien alémanique, il semble que Daniel D. était en contact avec eux depuis la zone de conflit syro-irakienne et leur avait demandé de l'aider pour rentrer en Suisse, où il prévoyait de faire un attentat.

Allemagne : La justice exige le rapatriement d’une jihadiste et ses trois enfants

C’est une première juridique. Un tribunal allemand vient d’imposer en référé aux autorités allemandes de rapatrier une femme jihadiste et ses trois enfants actuellement dans un camp dans la partie de la Syrie dominée par les Kurdes. Sans imposer un tel rapatriement, le jugement pourrait faire jurisprudence. Plusieurs dizaines de ressortissants allemands partis faire le jihad sont concernés. Comme d’autres pays, l’Allemagne a une politique des plus réservées sur le retour de ces personnes en raison du danger qu’il pourrait constituer.

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Pour la première fois, la justice allemande impose au gouvernement d’organiser le rapatriement de jihadistes. Dans ce cas concret, il s’agit d’une femme originaire de Basse-Saxe et de ses trois enfants mineurs. La famille se trouve actuellement dans un camp en Syrie. Le tribunal a fondé son jugement en recourant au principe constitutionnel imposant à l’État un devoir de protection au profit de ses citoyens.

Berlin ne voulait rapatrier que les trois enfants en raison des conditions humanitaires dans le camp de al-Hol, jugées catastrophiques. En revanche, le ministère des Affaires étrangères ne se sentait pas obligé de rapatrier la mère des enfants.

Le tribunal administratif de Berlin ne tranche pas sur le principe ou non de rapatrier tous les jihadistes allemands, et laisse pour cela aux autorités une large marge d’appréciation. Dans ce cas concret toutefois, les juges ont estimé que le retour des seuls enfants sans leur mère serait dommageable pour ces derniers.

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RFI via Fdesouche.com

Naturalisation enrichissante: Un jeune jihadiste « suisse » d’origine bosniaque veut rentrer

Christian Hofer: A noter le titre ubuesque du 20 Minutes: "Un couple jihadiste de Lausanne veut rentrer". Comme si ces individus partageaient quoi que ce soit avec nous...

Des individus qui pourraient tuer les Suisses, non musulmans par définition, deviennent nos compatriotes par la magie d'un système laxiste à outrance, comme le voulait tant la gauche.

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Un jeune Suisse d'origine bosniaque est parti en août 2015 rejoindre les rangs de l'Etat islamique. Il ne veut plus combattre et chercherait à rentrer.

Sur un des documents saisis, Ajdin apparaît en photo et il est précisé qu'il ne veut plus combattre, peut-être pour des raisons de santé. Pour les autorités helvétiques, le jeune homme est considéré comme dangereux et un mandat d'arrêt international a été émis à son encontre peu après l'apparition des documents saisis en Irak.

Source et article complet

France: «Même déçus, les islamistes de retour de Syrie conservent des convictions jihadistes»

Le journaliste de RFI David Thomson a rencontré des Français de retour de Syrie et d’Irak. Selon lui, nombre d’entre eux restent favorables aux attentats. Il livre leurs témoignages dans «les Revenants».
(…)

Ceux qui rentrent sont tous déçus, mais la majorité conserve des convictions jihadistes. Ils n’en ont pas une mauvaise image. Dans mon livre, je parle d’une jeune femme, rentrée à l’été 2015, aujourd’hui libre. Elle dit toujours que l’attentat contre Charlie Hebdo était le plus beau jour de sa vie et elle rêve qu’un attentat soit commis en France par une femme, tout en racontant qu’elle a vécu les pires injustices au sein de l’EI (elle a été emprisonnée, battue, privée de ses biens, etc.).

Selon son analyse, le problème ne vient pas de la hiérarchie au sein de l’Etat islamique, mais des Français de l’EI, dit-elle, qui auraient importé leur «jahiliya» de cité, leur vie d’avant, préislamique, leurs codes sociaux de quartiers sensibles.

Libération

Permis de conduire gratuits et subventions: le plan de choc de la Suède pour réintégrer les jihadistes

Un conseil suédois veut offrir le permis de conduire financé par l'état et des subventions de logement aux combattants de l'Etat islamique pour les empêcher de commettre des actes de terrorisme.

Quelque 140 Suédois sont rentrés au pays après avoir combattu pour les organisations terroristes en Syrie et en Irak.

Lund County, dans le sud de la Suède, envisage maintenant d'offrir aux jihadistes déserteurs des mesures incitatives afin de se réintégrer dans la société.

Les avantages mentionnés sont des subventions au logement, de l'aide pour réintégrer le marché du travail et des permis de conduire gratuits.

La coordonnatrice contre l'extrémisme violent du comté de Lund, Anna Sjostrand, a déclaré que sa région traitera les islamistes radicaux de la même manière qu'ils traiteraient les criminels tentant de réintégrer la société.

Mme Sjostrand a déclaré: «Lorsque le premier jihadiste est revenu, nous avons pensé 'Oh mon Dieu, comment devrions-nous gérer cela?

"Mais nous nous sommes assez vite rendu compte que nous devrions traiter [les individus désertant l'Etat islamique] de la même manière [que nous traitons des gens provenant de gangs criminels]."

L'approche a été soutenue par un rapport du coordinateur national contre l'extrémisme violent.

L'auteur du rapport, Christoffer Carlsson, a déclaré qu'une personne qui veut quitter les milieux extrémistes a souvent besoin de soutien pour être en mesure de le faire.

(...)

«Quand les gens partent, ils veulent quitter pour autre chose, et s'ils ne disposent pas de ressources, cela pourrait être difficile de le faire."

D'autres conseils en Suède ont également débattu s'ils devraient prendre les mêmes mesures pour réintégrer les combattants jihadistes de retour.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

 

Rappels:

Suède: La journaliste Hagen déclare que ceux qui sont opposés à l’immigration musulmane sont des rats bruns qu’il faut exterminer

Suède: Un expert affirme que les migrants violent à cause de l’été chaud et favorable

Suède: Toutes les plaintes impliquant un demandeur d’asile sont désormais tenues secrètes

Suède: Le drapeau de l’Etat islamique n’est pas illégal selon un procureur

Suède : défection de centaines de policiers à cause du chaos migratoire

Suède: Selon une journaliste «Les migrants veulent instaurer la charia dans les zones interdites»

France: Pendant que les jihadistes bénéficient d’allocations, on retire le RSA à une maman qui a perdu sa fillette lors de l’attentat de Nice

Inadmissible, ignoble, choquant. Comment qualifier autrement ce qu’est en train d’endurer Margot, la jeune maman de Léana, deux ans et demi, décédée comme 85 autres personnes à Nice, sur la Promenade des Anglais le 14 juillet dernier ?

Dans un reportage sur France 3 côte d’Azur, la jeune femme raconte. « Ma fille, c’est ce que j’avais de plus cher au monde. J’ai laissé ma vie sur la Prom’. » Impossible de faire le deuil, ajoute la grand-mère, au bord des larmes, « je n’ai pas l’impression qu’elle est partie ». Depuis le drame, Margot, 22 ans, a déménagé, et s’est installée, avec ses parents, dans un autre quartier. « Dans ma tête, je me suis dit qu’ils (les services de secours) allaient la réanimer, comme dans les films », explique pudiquement le grand-père de Léana qui, le soir du drame, s’amusait avec son cousin en regardant le feu d’artifices. « On s’en est rendu compte quand le médecin a regardé sa montre et tiré le drap». Margot, selon ses propres mots, ne vit plus mais survit. Elle raconte comment elle attend de se plonger dans ses rêves pour revoir sa fille. « Elle aurait dû rentrer en petite section de maternelle. Je n’ai jamais pu lui faire son bisou. Je ne l’emmènerai jamais à l’école ». Pour cette famille terrassée par la douleur, le seul bref moment de réconfort fut celui de leur rencontre avec le Pape François, au Vatican. Margot et ses parents ont assisté à l'hommage national, rendu à Nice, le 15 octobre.

Comment reprendre dès lors le cours de sa vie ? Surtout lorsque l’administration s’en mêle, de la manière la plus sordide. En effet, Margot a renoncé à son nouveau travail, assistante maternelle, lorsque l’attentat est survenu. Le RSA qu’elle percevait jusque là lui a été retiré car elle n’a plus d’enfant à charge… A l’incompréhension s’ajoute la colère. « Quand je vois qu’une personne fichée S, récemment sortie de prison, a pu bénéficier du RSA et qu’on me le retire au profit de ce genre de personnes… Aujourd’hui, je n’ai plus rien. »

Un décalage obscène qu’avait dénoncé le député Gérard Bapt. "Il va être humainement douloureux pour les familles des victimes des attentats d’apprendre qu’un assigné à résidence, dont le nom apparaît dans plusieurs enquêtes judiciaires liées au terrorisme, bénéficie des droits de notre protection sociale (ndlr : demande effectuée en juillet à sa sortie de prison) ", expliquait-il. « Il va être difficile aussi à comprendre cette situation par les familles modestes qui ont vu leur demande de RSA refusée ou suspendue". Le parlementaire a interpellé le Garde des Sceaux et le ministre de l’Intérieur à ce sujet.

Jean-Jacques Urvoas, interrogé sur cette affaire a reconnu que « le ministère de la Justice a fait une erreur ». Le ministre a affirmé avoir engagé une procédure pour « recouvrer les sommes qui lui ont été indûment versées », ajoutant que, dans tous les cas, – mis en prison ou expulsé – cette personne ne touchera plus le RSA. Et Margot ?

Source

Rappels:

Le djihadiste présumé Farouk Ben Abbes a demandé le RSA et l’a obtenu

France: Les socialistes refusent de supprimer les allocations pour les jihadistes

Genève: Yaël Hayat, avocate, s’inquiète des mesures d’expulsion pour les jihadistes

Maître Yaël Hayat, avocate de Claude Dubois, a également été la défenderesse du braqueur de Thônex qui poursuivait la police qui lui avait tiré dessus

On retrouve cette femme toujours du côté des condamnés en dénonçant les conditions de vie de Champ-Dollon.

De plus, elle est l'ancienne présidente de l’association gérant la Pâquerette des champs, établissement pénitentiaire privé éclaboussé par des scandales.

Bien évidemment, notre RTS très à gauche, invite cette avocate dont le parti pris est évident. On ne sera pas surpris de voir cette avocate extrêmement contrariée parce que FedPol a eu le pouvoir d'annuler la libération du djihadiste irakien. Son discours démontre que sa préoccupation première n'est pas la sécurité de notre peuple, osant même prétendre qu'il faut "faire un pari" pour la libération conditionnelle de cet individu. Le peuple suisse n'a pas à subir la présence d'un terroriste en puissance sur son territoire!

Pour elle, les juges du Tribunal pénal de Bellinzone sont "objectifs". Or, ce ne serait pas la première fois qu'un jugement soit le reflet d'une idéologie politique orientée à gauche.

Toute sa rhétorique est un condensé des arguments que l'on retrouve chez les socialistes avec la fameuse "peur" et "l'opinion public" qui devient un problème alors que les juges n'ont jamais à subir les conséquences de leurs jugements.

La journaliste souligne aussi qu'une soixante de dossiers pour soutien au terrorisme sont en attente de jugement en Suisse mais pour cette avocate, le seul souci est le bien-être de cet Irakien.

Enfin, en France l'un des deux Albanais suspectés d'avoir fourni le pistolet au terroriste avait été arrêté le 2 mai et était sous le coup d'une mesure de reconduite à la frontière... non exécutée. Cela prouve que le danger va au-delà de ce que la justice peut percevoir et que cette même justice dans son laxisme met en danger la population qu'elle est censée protéger.

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« On le tue ou on le libère ? » L’armée irakienne lance un vote sur Instagram après la capture d’un jihadiste

Les faits sont à peine croyables... Après avoir capturé un djihadiste près de Mossoul, l'armée irakienne a posté sur son compte Instagram une photo accompagnée de ce petit texte très explicite. "Soit on le tue, soit on le libère, vous avez une heure pour voter. Prévenez vos amis, c'est le moment de prendre votre revanche sur Daech. Nous n'avons pas beaucoup de temps."

Bien qu'il ait rapidement été censuré, ce post a provoqué un tollé sur le réseau social. De nombreux internautes ont exprimé leur indignation.

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Une maman jihadiste est de retour en Suisse: Elle traitait d’infidèle sa propre famille suisse

Une ressortissante helvétique a été arrêtée début janvier à la frontière gréco-turque. Elle voulait rejoindre le groupe EI en Syrie avec son fils. Le Ministère public de la Confédération a ouvert une enquête contre elle

Originaire de Winterthour (ZH), Franziska vivait depuis plusieurs années au Caire où elle s'est mariée à Mahmoud A. Les deux s'étaient rencontrés à Paris.

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Plus de contact avec sa famille suisse

Interrogée par la chaîne de télévision égyptienne Dream, la grand-mère de la Suissesse pense que Franziska a fait la rencontre de mauvaises personnes au Caire. C'est ainsi qu'elle se serait radicalisée petit à petit. Sa famille en Suisse a par ailleurs coupé tous les ponts avec Franziska parce qu'elle n'arrêtait pas de les traiter d'infidèles.

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L’un des terroristes du Bataclan s’était entraîné légalement en France

L’un des assaillants du Bataclan s’était entraîné dans un stand de tir de la police

L’enquête autour des assaillants du 13 novembre dernier n’en finit pas de livrer des surprises. Après nous avoir appris que certains des terroristes étaient arrivés par la filière syrienne d’immigration clandestine ou encore que d’autres étaient déjà connus des services de police pour différentes raisons dont radicalisation et tentative de départ vers la Syrie ou le Yémen, nous apprenons aujourd’hui que l’un d’entre eux s’était entraîné au tir de manière parfaitement légale. En effet, Samy Amimour, qui avait été placé sous contrôle judiciaire en 2012 après avoir tenté de rejoindre le Yémen, possédait une licence de tir de la Fédération française de tir pour la saison 2011/2012 et s’entraînait au stand de tir de l’Association nationale de tir de la police.

Qu’est ce que cela signifie pour les chasseurs et les tireurs sportifs ?

C’est une nouvelle inquiétante pour tous les chasseurs, les tireurs sportifs et les citoyens soucieux de la liberté de posséder une arme. En effet, cette nouvelle pourrait avoir des répercussions graves pour ces catégories, tout d’abord en provoquant un tollé médiatique quant à la sécurisation des stands de tir, mais aussi en donnant du grain à moudre à l’argumentaire sécuritaire déployé derrière l’état d’urgence. En effet, certaines mesures de l’état d’urgence permettent à l’Etat de réquisitionner toutes les armes déclarées par les chasseurs et les tireurs sportifs bien que ces derniers aient plus souvent le profil de citoyens soucieux de leur sécurité, de leurs traditions et du respect des lois que le profil de bandits et de terroristes de cité armés jusqu’aux dents. Rappelons d’ailleurs que les restrictions autour de l’acquisition légale d’armes à feu sont nombreuses, et que les chasseurs et les tireurs sportifs sont soumis à un contrôle rigoureux de l’Etat. Néanmoins, ce nouvel élément pourrait pousser les pouvoirs publics à finir de désarmer légalement la population en utilisant l’état d’urgence.

D’ailleurs, on parle de prendre certaines mesures à l’échelle européenne…

En effet, la Commission européenne a déposé le 18 novembre des propositions pour durcir la législation en matière de détention d’armes. Ainsi, parmi les mesures proposées, on retrouve des amendements visant à rendre plus difficile l’acquisition d’armes à feu, augmenter la traçabilité des armes et échanger des informations à l’échelle européenne sur les détenteurs d’armes. En fin de compte, ce sont les citoyens soucieux du respect de la loi et de leur sécurité qui vont payer les politiques sécuritaires visant les terroristes et les criminels. Pendant que la population est désarmée par l’Etat, les criminels continuent à s’armer sur le marché noir.

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Il y a « plusieurs dizaines de milliers » de « musulmans radicaux » qui soutiennent les djihadistes

Thibault de Montbrial déclare sur RMC dans les grande gueule émission du 18/11/2015 que d’après les renseignement généraux il y aurais plusieurs dizaines de milliers de sympathisants et de soutien logistique potentiel dans la population musulmane française pour les jihadites des attentats.

Via Fdesouche.com

Ligne 1 : Salah Abdeslam (recherché), Bilal Hadfi (kamikaze), Ahmad al Mohammad (?) (kamikaze), Brahim Abdeslam (kamikaze).

Ligne 2 : Abdelhamid Abaaoud (cerveau présumé), Samy Amimour (kamikaze), Omar Mostefai (kamikaze).

Ils prêtent allégeance à Daech en plein centre-ville de Bruxelles

Des observateurs on été surpris par la présence de terroristes dans la capitale de l’Union européenne. Pourtant ceux-ci n’agissent pas en cachette.

Dans ces images tournées il y a quelques mois des sympathisants de Daesh prêtent allégeance au Calife au coeur de Bruxelles.

Le reportage est en arabe mais les jeunes intégristes s’expriment en français.

 

https://youtu.be/ynpGb35zG0o

« Les réseaux sociaux facilitent la transformation d’un brave paysan catholique du Sud-Ouest en un jihadiste »

Le président du Crif, Roger Cukierman, est revenu dimanche 15 novembre sur RTL sur les attentats de vendredi 13 novembre à Paris et ses conséquences.

Roger Cukierman souhaite une réponse virulente face à l’Etat islamique, à commencer à l’intérieur des frontières françaises. « Il est malsain qu’en France des mosquées soient financées par des pays étrangers« , juge-t-il.

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Un jihadiste suisse retient sa femme en Syrie

Un terroriste de Suisse orientale retient depuis six mois sa femme, une Allemande de 22 ans, en Syrie. C'est ce que rapporte mercredi la chaîne alémanique SRF.

Cela fait près de 6 mois qu'un Suisse a rejoint l'organisation terroriste Jabhat al-Nusra en Syrie. Sa femme, une Allemande de 22 ans, y serait retenue contre son gré, révèle mercredi la télévision alémanique SRF dans son émission «Rundschau».

Suite

La Suisse et ses djihadistes

Le Ministère Public de la Confédération a lancé des procédures contre une vingtaine de cas de djihadistes suisses partis en Syrie ou en Irak. Les efforts portent aussi sur d’autres fronts, comme la propagande sur internet.

La Suisse se lance dans le combat contre l’islamisme radical. Le Ministère Public de la Confédération (MPC) a confirmé pour la première fois qu’il a lancé des procédures «pour une vingtaine de cas de djihadisme» mais il n’en dira pas plus en raison du secret de l’instruction,explique le Tages-Anzeiger dans son édition du 15 septembre 2014.

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Le dossier est en effet explosif et les enquêteurs doivent redoubler de précaution, ne serait-ce que pour leur propre sécurité. Exemple avec un Kosovar habitant en Argovie qui avait écrit sur un de ses profils Facebook «Mort aux juifs, tuez-les tous! C’est ce qu’ils font avec nous. Heil Hitler».

Condamné à des jours amendes

Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) a enquêté sur les actes antisémites de l’individu et le procureur de Lenzburg (AG) a ouvert une enquête. L’homme a reçu la visite des forces de l’ordre peu avant Noël 2012 et il a alors braqué une arme à air comprimé sur les jambes des fonctionnaires. L’agent de police a dégainé son arme de service et ce n’est qu’à la deuxième sommation que le Kosovar a lâché son Smith & Wesson.

L’homme a été reconnu coupable d’incitation à la violence, de discrimination raciale, d’infraction à la loi sur les armes, de menaces contre des fonctionnaires et d’autres délits. Il a été condamné à 150 jours amende à hauteur de 90 francs chacun.

Le djihadiste de Guin

Le MPC enquête aussi sur le soutien aux organisations extrémistes sur internet qui font l’apologie du terrorisme. En mai, le tribunal pénal fédéral (TPF) avait condamné deux frères kurdes pour propagande. Ils avaient géré des forums de discussions sur Internet en lien avec une organisation salafiste-djihadiste proche d’Al-Qaïda. Les deux frères, originaires d’Irak, avaient obtenu l’asile à Bâle.

La Suisse n’est pas directement concernée par la terreur islamique et elle n’est pas encore visée nommément. Mais elle n’est pas épargnée par l’internationalisation des radicaux musulmans. Jusqu’à présent, la justice a surtout eu à traiter le cas de réfugiés déjà radicaux et en contact avec des groupes terroristes dans leurs pays d’origine.

Le cas plus célèbre est celui du tunisien Moez Garsallaoui, éliminé en octobre 2012 par un tir de drone américain dans le Waziristan du Nord, dans les zones tribales du Pakistan. Il avait relayé la propagande d’Al-Qaïda depuis la ville de Guin (Düdingen) dans le canton de Fribourg.

Voyages pour le djihad

La Suisse n’échappe pas non plus à la radicalisation de ses «secondos», dont les parents proviennent de pays musulmans. Ces jeunes s’auto-radicalisent souvent à la lecture de forums extrémistes sur internet.

Ce sont ces dossiers qui inquiètent le plus les autorités. Selon le SRC, une quarantaine de personnes sont impliquées dans les combats sur le terrain et la Syrie agit comme un aimant. En mai, le SRC avait connaissance de cinq voyages confirmés pour le djihad et ils sont maintenant une dizaine, a ajouté la porte-parole Isabelle Graber.

Lorsque le SRC a connaissance, via ses sources, d’activités de militants suisses, il transmet alors un rapport officiel au MPC. Quatre dossiers d’activistes en Syrie sont actuellement en cours. Comme celui de cet enfant adopté dans le canton de Vaud qui a rejoint l’Etat islamique et y serait même devenu un émir.

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Canada: Déjà 80 jihadistes sont revenus au pays

Environ 80 jeunes Canadiens seraient rentrés au pays après avoir été combattre au Moyen-Orient aux côtés d'organisations islamistes dans les dernières années, selon le rapport annuel du ministère de la Sécurité publique sur la menace terroriste au Canada.

Au début de l'année 2014, plus de 130 Canadiens qui se trouvaient hors du pays étaient soupçonnés de prendre part à des activités terroristes, dont une trentaine en Syrie.

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Le phénomène inquiète Ottawa, qui souhaite s'attaquer aux racines de la radicalisation dans un pays où les libertés individuelles sont pourtant au coeur de la vie citoyenne. Pour ce faire, le gouvernement canadien compte miser sur les lois antiterrorisme, mais aussi sur la prévention.

Le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, a indiqué que le gouvernement fédéral s'attaquait au problème.

« Il poursuit un important dialogue que nous avons amorcé avec les Canadiens et permet de garder les communautés informées à l'égard de cette menace très réelle. »— Steven Blaney

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