Initiatives sur la santé. Les politiciens cachent-ils les coûts engendrés par l’immigration ?

Chacun le sait la Suisse est confrontée à un grave problème de financement des coûts de la santé, une part grandissante de la population n’arrive plus à payer les primes.

Lors des dernières élections au parlement en 2023 les candidats se sont pressés au portillon pour nous dire qu’ils avaient des solutions, celles-ci ont été mises sur la table, il s’agit des initiatives du PS et du Centre.

Le problème que posent ces deux initiatives c’est qu’elle contiennent toutes les deux les ingrédients nécessaires pour niveler notre système par le bas.

L’initiative du Centre d’abord, parce qu’avec son mécanisme vague et général de mesures pour réduire les coûts le citoyen n’a aucune certitude que demain on ne lui réduira pas le catalogue des soins remboursés. L’initiative du PS ensuite, parce qu’elle modifie la structure du financement des primes en augmentant la part financée par l’impôt, ce qui aura pour effet d’alourdir la charge des cantons économes et d’alléger la charge des cantons dépensiers, ce qui revient donc à lisser le montant des primes entre les bons et les mauvais élèves, soit encore une fois, à déshabiller Paul pour habiller Jean.

Lors des débats les politiciens du Centre ont affirmé que leur solution (donc fédérale) permettrait de réduire jusqu’à 20 % les coûts de la santé. Et alors, en bonne logique, le citoyen est en droit de se demander si ces mesures du Centre sont vraiment nécessaires dans un pays où les coûts de la santé peuvent être jusqu’à 66 % plus élevés dans certains cantons par rapport aux plus économes.

Autrement dit, ne convenait-il pas d’abord de chercher d’où viennent ces différences cantonales et d’en expliquer les causes dont le potentiel d’économie pourrait donc être considérable. Si un canton peut avoir des coûts de la santé 66 % moins élevés qu’un autre il doit quand même y avoir des raisons.

Au cours des débats il est cependant apparu que cette question de différence de coûts entre les cantons n’était pas volontiers abordée par les politiciens, ou alors du bout des lèvres, quand elle n’était pas tout simplement noyée sous un écran de fumée par les journalistes. Tout autant d’éléments donc qui nous incitaient à chercher à en savoir plus. Et autant vous le dire d’emblée, ce qu’on y a trouvé est particulièrement alarmant.

LE CONSTAT QUE NOUS AVONS FAIT

Les cantons ont des systèmes de santé séparés et des coûts qui varient fortement de l’un à l’autre mais ils ont aussi des variables de population qui différent fortement selon l’âge et l’origine.

Que l’âge soit un facteur déterminant des coûts de la santé n’est un secret pour personne, plus une population est âgée et plus les coûts de sa santé sont élevés, restait à savoir si l’origine des habitants d’un canton – un grand tabou – pouvait aussi avoir un effet sur les coûts.

Et là, l’étude croisée de ces variables nous a fait tomber de très très haut. Nous n’avons pas les moyens ni les ressources nécessaires pour mener une étude complète et définitive sur cette question mais les résultats que nous avons trouvés méritaient absolument d’être connus du citoyen.

Alors que l’on peut poser par principe que plus un canton à une population jeune plus il devrait avoir des coûts de la santé peu élevés, ou inversement, que plus un canton a une population âgée plus ses coûts devraient être élevés, nous avons découvert des résultats totalement opposés où la seule variable d’explication à ce stade était une très forte immigration.

Et la question est alors, pourquoi ne le dit-on pas ?

Il ne s’agit ici de stigmatiser ni les uns ni les autres, ni les personnes âgées, ni les malades, ni les personnes issues de l’immigration, tout le monde a le droit d’être soigné.

Ce que l’on stigmatise ici ce sont ces parlementaires qui abusent constamment de la crédulité du peuple en dissimulant une partie des problèmes qu’engendre dans notre pays l’immigration de masse.

Mais plutôt que de faire de longues digressions sur cette hérésie politique qui consiste à cacher une partie des problèmes venons-en aux faits. Voici donc deux constats qui vous permettront de comprendre ce qui est caché au peuple.

(1) Dans aucun rapport du Conseil fédéral sur les coûts de la santé il n’existe de considérations ni même de questions posées sur les effets possibles de l’immigration de masse sur les coûts de la santé. C’est une hypothèse qui n’y existe même pas.

(2) Lorsque des publications de l’Office fédéral des statistiques (OFS) s’interrogent tout de même sur la santé des migrants c’est sur la base de simples enquêtes téléphoniques pour en conclure que :

(a) Lorsque les migrants arrivent jeunes jusqu’à l’âge de 45 ans ils sont dans un état de santé identique à celui des Suisses de souche.

(b) Lorsque les migrants vivent en Suisse au-delà de 45 ans leur santé se péjore et devient plus mauvaise que celle des Suisses de souche. [1]

Autrement dit, si l’on suit bien les raisonnements de l’OFS, les migrants arrivent en Suisse dans une santé aussi bonne que celle des Suisses mais c’est leur vie en Suisse qui les rend malades !

Qui peut donc croire une chose pareille ? Alors que nous avons l’une des législations sur la protection du travail et un des systèmes de santé les plus développés du monde.

Non content de ces constats, l’OFS rajoute, toujours sur la base de son enquête téléphonique (puisque les statistiques ethniques sont de fait interdites en Suisse) que dans tous les cas les migrants ne recourent pas plus que les Suisses aux prestations médicales. Et cet office laisse même entendre que ce serait plutôt le contraire puisque les migrants recourent moins que les Suisses à des spécialistes.

En synthèse donc, si on lit bien ces conclusions de l’OFS, l’immigration ne saurait être en Suisse un facteur déterminant propre à influencer l’augmentation des coûts de la santé. Autant dire qu’une telle conclusion nous a plongé dans un profond scepticisme.

NOS DONNEES MONTRENT EXACTEMENT LE CONTRAIRE

Afin d’en avoir le cœur net on a donc cherché à voir si au-delà de cette image statique et vague de l’OFS (un cliché approximatif pris à un moment donné) reposant sur de simples enquêtes téléphoniques, il n’existait pas d’autres données plus dynamiques donnant une image plus concrète (et surtout plus évolutive et plus récente) de la situation de la santé des migrants en Suisse.

Le résultat ? Et bien c’est que les indicateurs trouvés sont plutôt inquiétants et qu’ils montrent exactement le contraire des conclusions de l’OFS.

Que ce portait du migrant jeune et toujours en bonne santé et qui coûterait moins cher que le Suisse de souche n’est en tout cas plus valide ni recevable et que les indicateurs trouvés montrent au contraire que la tendance semble drastiquement être en train de s’inverser.

On s’est ainsi intéressé en premier lieu à l’évolution des maladies chroniques (c’est-à-dire celles qui durent plus de six mois), c’est un indicateur assez parlant sur l’état de santé d’une population.

Sans surprise le nombre total de personnes atteintes de maladies chronique progresse en Suisse, cela s’explique naturellement par l’augmentation du nombre de personnes âgées qui vivent de plus en plus longtemps, et qui est bien le facteur principal de l’augmentation des coûts de la santé dans notre pays.

Il n’empêche que lorsque l’on entre dans le détail des chiffres de l’évolution des maladies chroniques il y a des progressions qui ne manquent pas d’inquiéter, et qui à tout le moins devraient interdire de les enfouir dans un « trou noir » ou de se cacher la tête dans un sac.

Si bien évidemment les Suisses de souche âgés, en raison donc de leur grand âge, représentent de loin la plus forte proportion de personnes atteintes de maladies chroniques, l’observation dynamique, c’est-à-dire l’évolution dans le temps de la population en Suisse montre une toute autre perspective.

Les groupes qui en Suisse ont connus ces dernières années la plus forte augmentation de malades chroniques ou de maladies qui durent plus de six mois sont en réalité les jeunes de première génération issus de l’immigration

Le tableau ci-dessous en montre l’évolution en pourcent entre 2012 et 2021.

La plus forte progression de malades chroniques se trouve dans le groupe de la classe d’âge 15-24 ans issue de la migration en 1re génération (+ 36.6 % de malades chroniques entre 2012 et 2021, en jaune dans le tableau). Ce qui laisse à penser que l’immigration de masse est en train de faire entrer dans le système de santé suisse de jeunes migrants de moins en moins en bonne santé.

Et ici, en tout état de cause, et du point de vue politique, il semble évident que si l’on veut traiter des problèmes actuels et futurs des coûts de la santé ce n’était certainement pas des données qui pouvaient être écartées et enfouies dans un trou noir comme le font les rapports du Conseil fédéral et les discours politiques des partis immigrationnistes.

Le second tableau qui suit montre que si le nombre de malades chroniques a globalement augmenté de 5 % pour les Suisses de souche (c’est-à-dire la population non issue de de la migration), il est littéralement en train d’exploser parmi les migrants de première génération provenant de pays hors Europe (+ 40 %) ainsi que dans la population de seconde génération issue de l’Europe de l’Est et du Sud-Est (+ 53.7 %).

Ce tableau montre clairement que l’état de santé de la population migrante est de moins en moins bon. Et encore une fois, ce n’est pas en passant sous silence ces faits que l’on pourra résoudre les problèmes. Et il semblerait que les Suisses devraient quand même avoir le droit de le savoir.

Pour aller plus loin, nous avons cherché à explorer cette question avec d’autres indicateurs.

La particularité de notre système de santé étant qu’il est découpé de manière cantonale, on a donc cherché à savoir si l’on pouvait corréler les coûts de la santé cantonaux au taux d’immigrants par canton. Et là aussi on peut dire que c’est sans ambiguïté.

Plus un canton a de personnes issues de l’immigration et plus le montant de la prime maladie est élevé.

Bien sûr les primes par cantons ne sont pas directement comparables, la part des coûts de la santé payés par l’Etat et par les assurés varient selon les cantons, de même le point de tarification des prestations n’y est pas le même partout, il était en 2023 environ 12 % plus élevé et plus cher à Genève (point tarmed à 0.96) qu’à Uri (0.86).

Mais si l’on y rajoute le taux de dépendance, c’est-à-dire le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans par rapport au reste de la population, donc de personnes susceptibles d’avoir des maladies chroniques et nécessitant des soins de longues durées, alors il semblait évident que l’on aurait dû trouver comme résultat que plus un canton a de personnes âgées et plus ses coûts de la santé et le montant de ses primes maladies devaient y être élevés.

Ou, à l’inverse, que moins un canton a de personnes âgées (et donc plus il a de personnes jeunes) et plus ses primes maladie devaient y être basses.

Même mieux, si l’on retient encore les affirmations de l’OFS selon lesquelles les personnes de moins de 45 ans issues de l’immigration sont en aussi bonne santé que les Suisses et recourent moins aux soins, alors le résultat de ces deux variables cumulées que sont l’âge et l’origine devait montrer que lorsque un canton a peu de personnes âgées et beaucoup d’immigrants, alors ses coûts de la santé devaient y être plus bas et les primes d’assurance inférieures.

Or les résultats montrent exactement le contraire !

Le canton qui a le moins de personnes âgées en Suisse est le canton de Genève (seulement 26.5 % de sa population a plus 65 ans) mais c’est lui qui a la deuxième prime la plus élevée de Suisse 399.- (Prime moyenne 2022 selon l’OFS).

Comparée à Uri et à sa prime de 241.- le montant de la prime genevoise est de 66 % plus élevé et bien que le canton de Suisse centrale ait lui un taux de personnes âgées bien plus élevé que celui de Genève (37.5 % de plus de 65 ans à Uri).

On s’est alors demandé si une autre variable pouvait aussi expliquer cette différence de prime entre Uri et Genève ?

Et la variable que l’on a trouvé est justement celle que les partis immigrationnistes veulent cacher.

La différence essentielle entre Uri et Genève c’est qu’à Uri il n’y a que 15 % de personnes issues de l’immigration tandis qu’il y en a 64 % à Genève.

On a essayé de croiser ces données de toutes les manières possibles (nombre de personnes âgées / nombre de personnes issues de l’immigration / montant de la prime d’assurance) le résultat a été pour ainsi dire presque toujours dans le même sens. Plus un canton cumule à la fois un taux élevé de personnes âgées et un taux élevé de personnes issues de l’immigration et plus la prime d’assurance du canton est élevée.

C’est le cas du Tessin qui cumule à la fois ces deux facteurs d’un nombre élevé de personnes âgées de plus de 65 ans (40.1 %) et d’un nombre élevé de personnes issues de l’immigration (49.9 %) et qui a le troisième montant de prime le plus élevé de Suisse (363.-).

La prime moyenne la plus élevée de Suisse se trouvait en 2022 à Bâle Ville avec 410.- et donc avec la particularité d’avoir le deuxième taux de personnes issues de l’immigration le plus élevé de Suisse (54.4 %) et avec un taux de personnes âgées dans la moyenne helvétique (31.5%).

A l’inverse, les 6 cantons aux primes les plus basses de Suisse, si l’on excepte Zoug dont la fiscalité est particulière, montraient tous pour caractéristique principale un taux de personnes issues de l’immigration bien en dessous des autres cantons. C’était le cas des cantons de UR, AI, OW, LU, AR, NW. On vous laisse voir les deux tableaux mis en annexe pour explication à la fin de ce texte.

Ces observations conjuguées avec les résultats des tableaux précédents sur la progression des maladies chroniques chez les jeunes migrants et chez les migrants en général indiquent sans aucun doute possible que l’immigration de masse est donc bien elle aussi devenue un facteur de l’augmentation des coûts de la santé en Suisse.

Et qu’en réalité, il y a deux facteurs principaux dans l’augmentation des coûts de la santé, le taux de personnes âgées dans la population, mais aussi le taux de personnes issues de l’immigration.

Et que l’on nous comprenne bien, il ne s’agit pas ici de stigmatiser qui que ce soit, tout le monde doit être soigné. N’en demeure pas moins que cette question qui devient alors éminemment politique est de savoir pourquoi ce second déterminant des coûts de la santé qui est l’immigration de masse est passé sous silence et caché statistiquement dans un « trou noir » ?

Parce que c’est bien cela la question du point de vue politique.

Tout le monde est capable de comprendre qu’on ne peut résoudre un problème si l’on s’abstient d’en analyser toutes les données, même celles que l’on ne voudrait pas voir. Mais les partis immigrationnistes qui, eux, sont au pouvoir font exactement le contraire, ils dissimulent une partie des données pour continuer d’imposer leur agenda politique.

Trouvez-vous un job d’analyste dans n’importe quel système de production et expliquez à votre employeur que vous allez trouver pourquoi la machine ne fonctionne pas, mais que vous vous refusez d’emblée et par principe à examiner l’élément numéro 4 parce que celui-ci provient d’un fournisseur (l’immigration et la libre-circulation) que vous vous refusez à remettre en question. Ou pire que vous dissimulez une partie des données. Vous verrez combien de temps vous garderez votre poste.

Et pourtant, hormis l’UDC, c’est exactement ce que sont en train de faire les partis immigrationnistes.

C’est une honte, c’est une véritable honte.

D’ici à 20 ans, notre pays ne sera plus que l’ombre de lui-même en matière de conditions de fiabilité et de sécurité, ses capacités auront été laminées. On voit déjà, après 20 ans de libre-circulation avec l’Union européenne que le parlement n’arrive plus à gérer les problèmes sans baisser nos conditions de vie.

Personne dans l’existence ne peut résoudre un problème en écartant d’emblée toute une partie des données parce que les questionner n’est pas politiquement correct ou peut heurter le sentiment. Nous atteignons là un degré d’absurdité et de manque d’honnêteté intellectuelle qui est propre à détruire toute la solidité de nos institutions et la solidarité entre nous.

Vous avez dit initiatives pour résoudre les coûts de la santé ? On vous répond panem et circenses. On amuse la galerie et nourrit le peuple avec des sornettes et des dissimulations. Une fois de plus.

Sans un changement drastique des mentalités et des discours idéologiques dans ce pays, la question des coûts de la santé sera encore pire dans vingt ans. Comme celle de la sécurité générale et de l’accès au logement, de l’énergie, des transports, et ainsi de suite.

Ce n’est pas ainsi que l’on peut construire ni de la sérénité ni de la confiance.

On rappelle que la désinformation totalitaire consiste à raconter des faits qui n’existent pas mais aussi à passer sous silence des faits qui existent.

Michel Piccand

P.S.

Il faut encore mettre en garde ici sur cette solution de caisse maladie unique qui est tant vantée par certains. On ne dit pas qu’elle n’est pas une solution possible, il faut voir comment elle est conçue. Mais évidemment avec le gros, très gros bémol, de cette caisse unique proposée par la gauche qui en réalité ne vise à terme qu’à lisser le montant des primes maladies en faisant supporter une partie des surcoûts des cantons les plus chers en les reportant sur les cantons économes, au nom prétendument de la solidarité. Mais déshabiller Paul pour habiller Jean ce n’est pas de la solidarité. C’est de l’appauvrissement forcé.

En rajoutant en terme de tabous et en matière de coûts de la santé les dizaines de milliers d’hommes ukrainiens complètement abîmés physiquement ou psychologiquement par la guerre et qui une fois celle-ci terminée viendront s’établir en Suisse pour rejoindre leur famille au nom du regroupement familial et dont les coûts, sans aucun doute très conséquents, viendront encore s’ajouter à la facture santé des citoyens helvétiques.

Ignazio Cassis et le Centre PLR qui préparent déjà les juteux contrats de la reconstruction ukrainienne ont-ils déjà prévus que les coûts de la santé engendrés par les Ukrainiens en Suisse seront remboursés aux Suisses et pris sur les montants du plan de reconstruction de l’Ukraine ?

A part l’UDC qui tire la sonnette d’alarme depuis des années sur les conséquences de l’immigration massive sur le système helvétique, tous les précédents partis et leurs politiciens pseudo spécialistes ne font que vendre des mensonges. Ils promettent qu’ils vont faire baisser les primes, mais en réalité ils ne savent même pas comment.

Si vous continuez à rajouter chaque année des milliers de demandeurs de soins de moins en moins en bonne santé il n’y aura qu’une solution. C’est la réduction du catalogue des prestations qui sont couvertes et qui vous sont remboursées. Au mieux le rationnement.

Et ça ce sera entièrement de votre faute et à vous de l’assumer. Il vous faut quand même le savoir.

Cela fait plus de vingt ans qu’on vous explique qu’un des objectifs de la libre circulation des personnes dans l’UE est de niveler et de mettre au niveau du moins disant, les systèmes non seulement fiscaux et sociaux, mais maintenant médicaux des pays de l’UE.

Les Suisses sont en partie en train de payer les déficiences en matières de santé des pays les plus pauvres de l’Europe pour ne pas parler des pays extra-européens. Ils ont quand même le droit de le savoir. De savoir que le résultat à terme sera une réduction de leurs prestations pour un coût de plus en plus cher.

A moins d’une refonte complète en Suisse de la structure des dépenses étatiques à laquelle aucun des immigrationnistes n’est prêt, puisque c’est précisément cette structure des dépenses qui leur permet de rester au pouvoir en subventionnant leurs clientèles respectives, il n’y aura pas d’autres solutions que la réduction des prestations en matière de santé.

Comme pour chaque Suisse, la misère du monde m’est insupportable, comme chaque Suisse je souhaiterais que chacun dans ce monde bénéficie des meilleurs soins possibles et du meilleur niveau de vie possible (qui seulement pourrait souhaiter le contraire ?) mais pas au prix de la destruction de notre pays et de nos institutions.

Ce qui nous met dans cette situation de coûts que nous n’arrivons plus assumer c’est la politique pro-européenne imposée par les partis pro-UE en Suisse, c’est-à-dire une politique qui ne maîtrise plus les fondamentaux des coûts, qui ne maîtrise plus ni l’immigration ni les coûts de la santé.

Un exemple typique encore une fois vient de nous venir du canton de Genève qui prétend trouver la solution en cherchant à imposer une caisse unique alors que ce canton est déjà incapable de fournir ne serait-ce qu’une étude – ce qui semblerait tout de même le préalable – capable de nous expliquer et surtout de nous prouver pourquoi les primes sont 66 % plus chères à Genève qu’à Uri et alors que Genève a la population la plus jeune de Suisse.

C’est là un exemple typique de la mentalité politique actuelle prédominante (hors UDC) où l’analyse d’une partie des données des problèmes est tout simplement absente quand elle n’est pas évacuée mais où le politique prétend tout de même avec beaucoup de vanité détenir les solutions.

Tous les problèmes actuels auxquels le citoyen est confronté aujourd’hui résultent de cette même superficialité politique et de cette même mentalité de dissimulation constante. L’accès de plus en plus saturé à tous les espaces publiques et à tous les services publics, la pénurie de logement, les transports, la violence interindividuelle croissante, la baisse de la sécurité. Toutes les analyses que posent ces partis pro-UE sont biaisées et ont pour caractéristiques quelles dissimulent quand elles ne dénient pas tout simplement une partie des problèmes au nom d’une libre-circulation et d’une immigration qui ont été rendues totalement intouchables au nom d’intérêts particuliers et au mépris de la réalité et de leurs conséquences économiques souvent délétères pour un grand nombre d’habitants, ressortissants étrangers y compris.

En 2013 déjà nous avions démontré comment la thèse économique de la croissance de la productivité imposée dès la fin des années 80 par la majorité pro-UE du Conseil fédéral (i.e. composée des partis pro-UE, PLR, PDC, PS, avec les conseillers fédéraux Felber et Delamuraz à leur tête) était erronée parce que les éléments de la conduite d’un Etat ne peuvent jamais se résumer aux principes de la conduite d’une entreprise et parce que leurs structures sont très différentes.

En 2013 déjà, dans mon ouvrage « La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché » disponible en ligne, j’avais attiré l’attention sur le fait que non seulement la croissance économique par la libre-circulation et l’immigration se faisait au détriment du peuple suisse, en reportant sur les citoyens toutes les charges supplémentaires qu’entrainait la croissance migratoire, mais aussi comment du point de vue conceptuel global il relevait de l’hérésie de croire qu’on pouvait résoudre les défauts de productivité d’un Etat (à vrai dire de « soi-disant » défauts de productivité, il reste à prouver que du point de vue de l’Etat la productivité était moins bonne à cette époque) par la croissance migratoire et par l’augmentation massive de la population helvétique.

Cette thèse qui est toujours celle de la majorité du Conseil fédéral ignore depuis la fin des années 80 la loi des rendements décroissants.

Pour faire simple et à titre exemplatif si la croissance des passagers dans une ligne de chemin de fer, mettons Lausanne-Zurich, bénéficie d’un rendement croissant du fait de l’augmentation des passagers, la théorie et l’expérience économique nous montre aussi qu’il existe un moment à partir duquel le rendement peut commencer à décroître et à s’inverser, à provoquer des pertes et des surcoûts, notamment dans l’exemple de la ligne de chemin de fer parce qu’à partir d’un certain moment par exemple l’usure et les coûts de remplacements du matériel eux aussi s’accélèrent et aussi parce que plus la complexité augmente, plus les coûts de sa gestion et des adaptations nécessaires en personnes et en matériel pour la gérer, augmentent eux aussi, et qu’il arrive un moment où ces coûts supplémentaires peuvent dépasser tout le gain de productivité que l’on avait espéré, et ça c’est un constat vieux comme le monde. Et en réalité nous sommes en plein dedans.

Nous sommes arrivés à un moment où les voies de chemin de fer qu’il faudrait rajouter on ne sait tout simplement plus où les mettre et alors que le prix global du billet a lui explosé. Nous sommes en plein phénomène de rendement décroissant, et pire encore si dans la notion de rendement on y inclut la qualité de vie dont tout le monde sait qu’elle est en chute libre dans notre pays.

Dans l’ouvrage précité ce que je remettais en cause concernant la libre-circulation et la croissance économique par la migration c’était l’abandon de la maîtrise des équilibres dans notre pays, le mépris pour la notion d’équilibre.

Un équilibre que grâce à l’UDC le peuple a pu remettre dans la Constitution par l’initiative contre l’immigration de masse mais qui n’est à ce jour toujours pas appliquée par la faute (et le crime politique) desdits partis pro-européens.

Quand il y a un problème dans la productivité étatique (et l’on ne peut qu’admettre que le coût de financement tant de l’AVS que des soins de santé en soient un) il s’agit d’un problème dans la manière dont est construite la relation entre les revenus et les dépenses du domaine concerné, il s’agit d’un problème de structure.

Et si éventuellement l’on peut admettre que la croissance de la population était dans une certaine mesure nécessaire pour financer momentanément le déséquilibre du financement AVS entre actifs et retraités, et parce ce que c’est un problème similaire à celui de la santé, chacun peut aujourd’hui constater que le résultat sur le plan global est dans notre pays catastrophique.

Aucune solution durable d’équilibre n’arrive plus à être trouvée, le même problème se retrouvera demain pour ceux qui sont actifs aujourd’hui, et dans certains secteurs si les coûts ont explosés ils continueront d’exploser avec une partie croissante de la population qui n’arrive plus à les assumer.

On ne peut pas dire que ce soit là une politique réussie ou admirable. C’est même tout le contraire qui est vrai. Nous sommes ici dans la médiocrité la plus absolue.

La faute à qui ?

Les responsables politiques de cette débâcle se désignent eux-mêmes. Ce sont ceux qui depuis des années dénient et dissimulent une partie des données des problème et empêchent qu’ils soient objectivement mis sur la table et analysés. Ce sont ceux qui s’opposent (illégalement) à ce que l’on reprenne la maîtrise et le contrôle de la migration dans notre pays et donc que nous reprenions la maitrise de nos équilibres, maitrise qui n’est pas possible sans maitrise de notre équilibre démographique.

Ceux qui s’opposent à la connaissance complète des problèmes et donc à la maitrise des conditions de leurs équilibres sont exactement les mêmes, et chacun sait qui ils sont. Ce sont ces partis pro-européens et pro-migrants de Suisse. Dont les uns agissent par idéologie et les autres pour protéger leurs rentes de situation. Et chacun le sait, ce n’est ni par idéologie ni en protégeant des rentes de situations particulières que l’on peut raisonnablement conduire un pays.

L’analyse des problèmes en Suisse, par ses dissimulations constantes, atteint du point de vue macro-politique un niveau d’absurdité incommensurable. Pire que cela, ces dissimulations sont maintenant l’indice d’un niveau de corruption politique, indice d’autant plus élevé que lorsque celui qui se permet de soulever le problème est immédiatement traité de populiste ou de fasciste, alors qu’il ne s’agit que de questions de bon sens et d’honnêteté intellectuelle. Personne ne pourra jamais résoudre un problème complexe s’il en écarte d’emblée des données parce que les questionner n’est pas politiquement correct. Nous atteignons là un degré d’absurdité incroyable.

[1] Lire spécialement « État de santé et effet dit du migrant en bonne santé» dans le PDF page 2.

https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/enquetes/sgb.assetdetail.14819403.html

ANNEXE

Le premier tableau ci-dessous montre que les cantons qui ont les primes les moins élevées (en vert, deuxième colonne) ont néanmoins des taux de personnes âgées plus élevés que la moyenne helvétique (moyenne soulignée en jaune, dernière colonne) MAIS qu’ils ont aussi des taux de personnes issues de l’immigration bien moins élevés que la moyenne (troisième colonne).

Le second tableau montre à l’inverse que les cantons qui ont les taux agrégés les plus élevés (en brun, première colonne) sont aussi ceux qui ont les primes parmi les plus élevées de Suisse. On entend ici par taux agrégé l’addition du taux de personne âgée au taux de personnes issues de l’immigration.

Il semble d’autre part évident que le montant élevé des primes en tout cas dans les cantons de BS, GE et VD qui ont pourtant des taux de populations de personnes âgées en dessous de la moyenne helvétique provient du fait qu’ils ont des taux plus élevés de personnes issues de l’immigration.

L’interprétation croisée de ces deux tableaux montre assez clairement qu’un taux élevé de personnes issue de l’immigration est donc aussi un facteur d’accroissement des coûts de la santé.

 

Expulsion des criminels étrangers : Encore davantage de criminels restent en Suisse. La Confédération dissimule les vrais chiffres depuis des années!

Note : Le Département de la justice et police dont fait partie le Secrétariat d'État aux migrations était dirigé par la socialiste Simonetta Sommaruga entre 2010 et 2018.

 


Près de la moitié des étrangers qui ont commis des délits sont autorisés à rester en Suisse malgré l'initiative d'expulsion. Et en réalité, il y en a encore plus. Le gouvernement fédéral dissimule le chiffre exact.

Mais ces chiffres existent, comme le montrent les recherches du Blick.

Tout cela est bien pire - mais personne ne doit le savoir : en 2019, seuls 58 % des étrangers criminels ont été expulsés du pays. Ce chiffre, récemment annoncé par l'Office fédéral de la statistique, suscite l'indignation, et non seulement de l'UDC.

Cela ne signifie pas pour autant que ces criminels quitteront effectivement la Suisse. Car les statistiques fédérales officielles ne montrent que le nombre d'expulsion qui ont été prononcées par les juges suisses.

Ils ne fournissent aucune information sur le nombre de ceux qui restent néanmoins dans le pays.

Les données existent...

Depuis des années, celui qui demande à la Confédération combien de criminels étrangers ont effectivement quitté la Suisse obtient comme réponse qu'aucune donnée n'est disponible.

Lors de la conférence de presse d'hier, l'ancien conseiller national de l'UDC Adrian Amstutz (66 ans) a accusé le Conseil fédéral de ne pas vouloir connaître la réponse à cette question. Cette accusation n'est pas une phrase vide de sens - mais elle ne va pas assez loin.

Le Blick s'est renseigné auprès de différents organismes fédéraux. Ils ont transmis la demande de renseignements de bureau en bureau, comme une patate chaude. Personne ne voulait être responsable.

Finalement, après des demandes persistantes, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a cédé: Oui, le gouvernement fédéral possède les données ! Les recherches effectuées par le Blick montrent que l'administration fédérale recueille des données sur l'exécution des expulsions depuis trois ans.

...mais le gouvernement fédéral ne veut pas publier les chiffres

Néanmoins, le gouvernement fédéral ne fournit aucune information sur le nombre d'expulsions de délinquants étrangers qui ont effectivement eu lieu. Le SEM avance l'excuse suivante : il ne dispose pas encore des "conditions techniques" nécessaires pour établir des statistiques.

La façon dont la Confédération s'y prend pour ne pas avoir à remplir son devoir d'information semble peu crédible. Le Secrétariat d'État aux migrations devrait également disposer d'un programme de tableur tel qu'Excel.

En outre, comme il l'a maintenant démontré, le gouvernement fédéral est également en mesure de fournir des chiffres fiables sur le taux de reconduite aux frontières. Et l'Office fédéral de la statistique puise ces données dans la même base de données qui enregistre également quand et dans quelles circonstances une personne a effectivement quitté le pays : à savoir dans le système d'information sur les casiers judiciaires Vostra.

Ce moment où le gouvernement fédéral tente de cacher des informations importantes au public est particulièrement explosif : Dans deux mois, la Suisse votera sur l'initiative de l'UDC en matière de limitation de l'immigration. Cela implique l'abolition de la libre circulation des personnes avec l'UE. Mais comment la population doit-elle se prononcer sur l’initiative de limitation si l'on dissimule le fait que les violeurs sans passeport suisse devront effectivement quitter le pays ?

Keller-Sutter communique via Twitter

Le SEM fait référence à une modification législative en cours. Ce n'est qu'après la mise en œuvre de cette mesure qu'il sera possible de dire combien d'étrangers condamnés ont effectivement été expulsés. Le fait est que la révision ne change rien au fait que la Confédération dispose déjà des données sur lesquelles l'UDC insiste depuis sept ans. Thomas Aeschi (41 ans), responsable de l'UDC, accuse le Conseil fédéral de jouer avec le temps.

Ce qu’il faut constater, c’est que la communication est différente. La nouvelle stratégie de communication du département de la justice de Karin Keller-Sutter (56 ans), dont fait partie le SEM, en est la preuve. Son département a gardé le silence jusqu’à hier sur les demandes des médias concernant les chiffres des expulsions.

Hier, le département de la justice a soudainement admis la nécessité d’agir. Keller-Sutter discutera des mesures avec les cantons à l’automne. Le département l’a déclaré sur Twitter.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à Info

 


Rappels :

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Serment du Conseil fédéral après sa réélection : Sommaruga refuse toujours de lever les 3 doigts

Simonetta Sommaruga veut continuer à accueillir des réfugiés particulièrement coûteux et inassimilables

Opération Papyrus de Maudet avec le soutien de Sommaruga : Validation de dossiers malgré des soupçons de fraude, ingérence de Maudet, absence de directives…

Sous la baguette de Sommaruga, le Conseil des Etats veut une aide à la presse. Seule l’UDC s’y oppose.

Initiative UDC pour reloger les requérants hors de Suisse

Un texte de l'UDC propose que les demandeurs d'asile soient relogés au sein de zones protégées, près de leur pays d'origine.

Le conseiller national Luzi Stamm (UDC/AG) a présenté lundi une nouvelle initiative dans le domaine de l'asile. Le texte demande que les requérants d'asile soient relogés au sein de zones protégées dans leur pays d'origine ou ses environs.

[...]

article complet:

Suisse: Initiative pour que les juges fédéraux soient indépendants de la politique.

Les juges fédéraux doivent pouvoir prendre leurs décisions sans être gênés par des conflits d’intérêts et des influences politiques. Cela n’est pas possible aujourd’hui.

Pour être élu-e juge fédéral par l’Assemblée fédérale, un candidat ou une candidate doit avoir de facto une appartenance politique et disposer de bonnes relations avec des décideurs.

Ce réseau de relations subsiste après l’élection au Tribunal fédéral et peut influencer les décisions des juges. De plus, ces derniers peuvent être menacés de révocation et faire l’objet de pressions.

C’est pourquoi il faut permettre à des juristes de devenir juges fédéraux sur le seul fondement de leurs compétences - même s’ils n’ont aucun réseau de relations dans la politique ou l’administration. Une fois devenues juges, il est également important que ces personnes ne craignent pas d’être désavantagées lorsqu’elles prennent des décisions délicates et qu’elles ne puissent pas être révoquées.

L’initiative populaire fédérale «Désignation des juges fédéraux par tirage au sort» permet d’atteindre ces objectifs.

Les candidates et les candidats aux postes de juges ne peuvent participer au tirage au sort que sur la base de leurs qualifications professionnelles et personnelles. Cette procédure garantit une composition équitable du Tribunal fédéral sans tenir compte d’une éventuelle appartenance à un parti. Les juges fédéraux désignés par tirage au sort restent en fonction jusqu’à leur retraite.

Source

Lien pour la carte de signatures

Nos remerciements à Vuilliomenet

Politique médiatique: passer des paroles aux actes

Communiqué de presse UDC Suisse, le 4 mars 2018

Comme prévu, l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision" a été rejetée par le peuple et les cantons. Les discussions durant la campagne de votation ont cependant révélé que presque toutes les parties concernées constatent un net besoin de réforme de la législation médiatique, soit en particulier une réduction de l'impôt sur les médias et une limitation du mandat de service public de la SSR. Il est évident aux yeux de l'UDC, qu'il est désormais grand temps de passer des paroles aux actes.

C'est également grâce aux pressions massives de la SSR, de nombreux journalistes, mais aussi d'artistes qui profitent du produit des redevances de réception que l'initiative populaire "Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)" a été refusée par le peuple et les cantons. Une fois de plus, un lobbying massif, financé notamment par le produit de redevance, a été mis en scène, par exemple dans le magazine "Link" de l'association supportant la SSR en Suisse alémanique (cf. "AZ", 5.2.2018).

Il est maintenant grand temps de passer des paroles aux actes et d'appliquer les nombreuses promesses faites avant la votation. Selon le président du PDC, le conseiller national Gerhard Pfister, il faut désormais "ouvrir un débat sur le service public ainsi que sur les dimensions et l'orientation matérielle de la SSR" ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Jürg Grossen, président du Parti des Verts-Libéraux, s'est prononcé en faveur d'un "service public fort dans le domaine de la télévision", mais il voit des possibilités de réduction dans les secteurs du divertissement et du sport ("Tages-Anzeiger" du 25.1.2018). Selon Bernhard Guhl du PBD, la SSR doit se concentrer sur la radio et la télévision alors que "les activités en ligne doivent être réduites" (nau.ch, 17.1.2018). Petra Gössi, présidente du PLR, estime elle aussi que la "SSR ne peut pas continuer de croître année après année". Elle aurait été favorable à un contreprojet à l'initiative "No-Billag" (watson.ch, 18.1.2018). Dans son document de fond sur la politique médiatique, le PLR réclame la libération des entreprises du paiement de la redevance.

Jean-Michel Cina, président de la SSR, a promis qu'"il n’y aura pas de tabou dans les réformes à venir de la SSR" ("Le Nouvelliste", 9.2.2018). Selon Ladina Heimgartner, directrice générale adjointe de la SSR, il est évident que "la SSR doit dégraisser" (Medien-Club, SRF, 16.1.2018). La conseillère fédérale Doris Leuthard a repris cette idée et elle s'est déclarée favorable à une baisse à 300 francs de la taxe par ménage (20min, 18.1.2018). Concernant le financement de la SSR, son directeur général, Gilles Marchand, s'est dit prêt à présenter des variantes: "Nous sommes prêts à travailler, à proposer des variantes" (Le Temps, 6.1.2018).

Le groupe UDC s'est déjà prononcé durant le débat parlementaire pour un contreprojet ramenant l'impôt médiatique à 200 francs et libérant les entreprises de ce prélèvement. Les discussions sur l'initiative "No-Billag" confirment la justesse de cette position. Dans le but d'ouvrir un débat réellement utile sur le service public, l'UDC postule les points suivants:

  1. La révision de l'ORTV doit être suspendue. Il s'agit en premier lieu d'ouvrir un débat sur le futur mandat de la SSR. De plus, il faut, comme exigé par la CTT-CN, trouver une solution conforme aux lois du marché concernant les données médiatiques de Swisscom avant de permettre à la SSR de faire en exclusivité de la publicité ciblée.
  2. La révision de la concession de la SSR doit être suspendue. La concession actuelle doit être prolongée jusqu'en 2020. Lors de la formulation de la nouvelle concession, il faudra prendre en compte les postulats 17.3628 (réexamen du nombre d'émetteurs SSR) et 15.3618 (respect du principe de subsidiarité). De plus, il faut donner au Parlement un droit de participation.
  3. Dans les mois à venir il faut enfin mener un débat fondé sur le service public.
  4. La préparation d'une nouvelle loi sur les médias doit être abandonnée. Ce projet est en effet inutile. Les mesures de dérégulation nécessaires peuvent être prises dans le cadre d'une révision partielle de l'ORTV.
  5. De nouveaux flux financiers et de nouvelles subventions (parts supplémentaires au produit de la redevance, extension de l'offre de service public) doivent absolument être évités.
  6. L'impôt médiatique par ménage doit être abaissé à 300 francs (in. parl. Natalie Rickli). Parallèlement, les entreprises doivent être libérées de l'impôt sur les médias (in. parl. Gregor Rutz).

Les personnes suivantes sont volontiers à votre disposition pour répondre à vos questions:

  • Natalie Rickli, conseillère nationale 079 635 45 74
  • Gregor Rutz, conseiller national 079 220 54 39
  • Manfred Bühler, conseiller national 078 717 81 17
  • Jean-François Rime, conseiller national 079 230 24 03

 

L’initiative contre les excès de Via sicura convertie en pétition

L’initiative populaire contre les excès de Via sicura, on le sait, n’a pas abouti. Elle a toutefois recueilli environ 30'000 signatures. Ce n’est pas rien. Elle a aussi contribué à changer l’avis du Conseil fédéral et du Conseil des Etats qui, aujourd’hui, semblent résolus à modifier la loi sur la circulation routière dans le sens demandé par l’initiative. Pour que cette démarche citoyenne qu’est l’initiative, même non aboutie, conserve jusqu’au bout un maximum de force, elle a donc été convertie en une pétition qui envoyée le 23 février 2017, simultanément au Conseil fédéral et au Parlement fédéral.

 

Si l’initiative n’a pas abouti, c’est qu’en complément à une mobilisation citoyenne tout de même considérable, aucune organisation importante de défense des usagers de la route n’a accepté de soutenir activement la récolte de signatures. Certaines de ces organisations ont même purement et simplement refusé toute forme de soutien. A cet égard, le comité d’initiative s’est maintes fois posé la question de savoir si ces organisations défendaient alors vraiment les intérêts de leurs membres, directement confrontés aux rigueurs excessives de Via sicura.

 

Ce qu’une modeste organisation citoyenne de défense des intérêts des usagers de la route a réussi avec des moyens tout aussi modestes n’en demeure pas moins remarquable. Car en sus des signatures récoltées, le Conseil fédéral a publié en juin un rapport https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/48883.pdf qui propose rien moins que de reprendre, entres autres, la totalité des revendications de l’initiative. Dans le même sens, alors que le Conseil des Etats avait jusqu’ici bloqué toute tentative de corriger les excès de Via sicura, il a adopté en décembre 2017 une motion 17.3632 « Via sicura. Adaptations » https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20173632 qui va dans le même sens.

 

Le comité d’initiative n’a donc pas travaillé en vain. Les 30'000 citoyens qui ont signé l’initiative non plus. Nous les remercions très vivement, tout comme celles et ceux qui ont travaillé à ce résultat. Notre engagement commun, qui a déjà porté ses fruits, doit impérativement être poursuivi jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce que le Parlement fédéral révise effectivement la LCR dans le sens que nous demandons et qui, aujourd’hui, semble enfin recueillir un large consensus.

 

C’est pour maintenir l’élan de cette démarche citoyenne que le comité d’initiative a décidé d’en saisir le Conseil fédéral et le Parlement fédéral à qui, par-là, 30'000 citoyens rappelleront avec quelle impatience ils attendent d’être à nouveau traités de manière proportionnée lorsqu’ils prendront le volant ou le guidon.

 

Dans l’immédiat, ces 30'000 citoyens espèrent qu’à son tour, mardi prochain, le Conseil national adoptera la motion 17.3632.

 

Pour le comité d’initiative

Steve Peter, Président (079 395 71 48)

Pierre Contat, Secrétaire (079 611 55 80)

Jean-Luc Addor, Conseiller national (078 824 36 64)

Fabio Regazzi, Conseiller national (079 253 12 74)

Lancement de la récolte de signatures pour l’initiative de limitation

Conférence de presse du Comité pour une immigration modérée, le 16 janvier 2017 

L'ASIN et l'UDC ont lancé hier à Berne dans le cadre d'une conférence de presse la récolte de signatures pour l'initiative de limitation. Près d'un million de personnes ont immigré en chiffre net en Suisse depuis l'entrée en vigueur de la libre circulation des personnes. Une Suisse à 10 millions d'habitants sera donc bientôt une réalité avec les conséquences dramatiques que l'on imagine pour notre société. La raison en est un accord irréaliste conclu avec l'UE sur la libre circulation des personnes qui donne à plus de 500 millions de citoyennes et citoyens UE le droit d'immigrer et de s'établir en Suisse. Il n'existe au monde aucune autre nation indépendante qui a abandonné à tel point le contrôle de l'immigration sur son territoire. Il faut que le peuple suisse corrige cette situation avant qu'il ne soit trop tard et que la prospérité de notre pays ne soit irrémédiablement perdue.

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Depuis quelques années l'immigration en Suisse échappe à tout contrôle. Elle n'est absolument plus à l'avantage de la population résidante. Avec son initiative de limitation, l'UDC entend ramener cette immigration à un niveau raisonnable. De plus, ce projet interdit à la Confédération de conclure avec d'autres pays, voire avec un continent entier comme dans le cas de l'UE, un accord de libre circulation qui donne à des populations entières le droit d'immigrer en Suisse et les place sur un pied d'égalité avec les résidants.

Il faudra à cet effet renégocier l'accord correspondant avec l'UE ou le résilier si aucune entente ne peut être trouvée. Seule une décision du peuple donnera au Conseil fédéral la fermeté et l'appui nécessaires pour agir dans ce sens. Si nous ne prenons pas cette décision aujourd'hui, nous ne reconnaîtrons bientôt plus notre pays et nous perdrons définitivement la prospérité que nous avons acquise au fil de plusieurs générations. Il n'est pas tolérable que plus de 500 millions de citoyennes et de citoyens UE aient le droit d'immigrer et de s'établir librement dans un petit pays comme la Suisse.

Il va de soi que nos entreprises doivent pouvoir continuer de recruter de la main-d'œuvre qualifiée à l'étranger si réellement elles en ont besoin et si les personnes idoines n'existent pas sur le marché du travail national. Cette procédure fonctionne aujourd'hui parfaitement moyennant des contingents avec les ressortissants d'Etats non-membres de l'UE. La Suisse doit à nouveau pouvoir décider souverainement combien et quel genre d'immigration elle admet chez elle. Ce principe va de soi pour toute nation indépendante et il explique aussi pourquoi les Britanniques ont décidé de quitter l'UE.

Voilà la seule manière de garantir qu'à l'avenir la population et chaque citoyen individuellement profitent effectivement en termes économiques d'une immigration modérée et que le même "gâteau" ne doive pas être partagé avec un nombre croissant d'immigrants. Grâce à l'initiative sur la limitation, le peuple suisse donnera au Conseil fédéral un mandat clair et net et adressera aussi un message explicite à Bruxelles: cette nuisible libre circulation des personnes doit cesser ou la Suisse résilie l'accord correspondant.

Le texte de l'initiative est libellé comme suit:

Art. 121b Immigration sans libre circulation des personnes
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1 La Suisse règle de manière autonome l’immigration des étrangers.
2 Aucun nouveau traité international ne sera conclu et aucune autre nouvelle obligation de droit international ne sera contractée qui accorderaient un régime de libre circulation
des personnes à des ressortissants étrangers.
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3 Les traités internationaux et les autres obligations de droit international existants ne pourront pas être modifiés ni étendus de manière contraire aux al. 1 et 2.Art. 197 ch. 12 2  12. Disposition transitoire ad art. 121b (Immigration sans libre circulation des personnes)
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1 Des négociations seront menées afin que l’Accord du 21 juin 1993 entre la Confédération suisse d’une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d’autre part, sur la libre circulation des personnes cesse d’être en vigueur dans les douze mois qui suivent l’acceptation de l’art. 121b par le peuple et les cantons.
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2 Si cet objectif n’est pas atteint, le Conseil fédéral dénonce l’accord visé à l’al. 1 dans un délai supplémentaire de 30 jours.
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La définition suivante ne fait pas partie du texte de l'initiative, mais est incluse dans la documentation/l'argumentaire accompagnant l'initiative:
Libre circulation des personnes
au sens de l'alinéa 2 de l'initiative de limitation signifie notamment accorder à un nombre indéterminé de personnes un droit de séjourner ou d'exercer d'une activité économique ou de produire des prestations de service sur le territoire de la Suisse ou d'accorder aux étrangers les mêmes conditions de vie, d'emploi et de travail que celles dont bénéficient les nationaux..Pour plus d'information:


» Exposé de Céline Amaudruz (GE), vice-présidente de l'UDC Suisse
» Exposé de Marco Chiesa (TI), conseiller national, membre de la direction du parti
» Exposé de Thomas Matter (ZH), conseiller national, entrepreneur
» Exposé de Lukas Reimann (SG), conseiller national, président de l'ASIN
» Exposé de Albert Rösti (BE), président de l'UDC Suisse
» Argumentaire

Trouvez plus d'informations et signez maintenant l'initiative également en ligne: www.initiative-de-limitation.ch

 

Halte à la libre circulation des personnes

Le Comité du parti de l’UDC Suisse a approuvé à l’unanimité le 27.10.2017 à Frauenfeld la version définitive de l’initiative populaire fédérale « Pour une immigration modérée (initiative de limitation) ». Cette initiative exige au niveau constitutionnel une gestion autonome de l’immigration par la suppression de la libre circulation des personnes. Elle permettra enfin de limiter l’immigration exorbitante que subit la Suisse et de la ramener à un niveau acceptable. La récolte de signatures commencera dès que l’initiative aura été approuvée officiellement par la Chancellerie fédérale, ce qui devrait être le cas d’ici à deux mois. L’ASIN s’est ralliée à cette décision.

L’immigration incontrôlée se poursuit sans changement avec les conséquences douloureuses que l’on sait. Depuis des années, l’immigration nette en Suisse se situe entre 60 000 et 80 000 personnes par an. Les conséquences négatives de ce phénomène sont perceptibles tous les jours: la concurrence sur le marché du travail augmente; les travailleurs plus âgés perdent leur emploi et sont remplacés par des jeunes étrangers; les logements se raréfient; les loyers et les prix immobiliers explose; les paysages sont de plus en plus bétonnés et les infrastructures comme les routes, les trains, les écoles, etc. sont bondées. Cette immigration massive provoque des problèmes culturels souvent insolubles dans les écoles, sur le marché du travail et dans l’aide sociale.Une règlementation autonome de l’immigration devrait aller de soi pour tout pays indépendant et économiquement efficace. Le Conseil fédéral et le Parlement ayant refusé d’appliquer l’initiative contre l’immigration de masse approuvée par le peuple et les cantons, cette initiative de limitation s’imposait pour mettre fin à la libre circulation des personnes.

Cette initiative exclut d’emblée un droit contractuel à la libre circulation des personnes en faveur des étrangers. La Constitution fédérale interdira à la Confédération de conclure des nouveaux traités et de prendre de nouveaux engagements de droit international qui donnent aux ressortissants étrangers le droit de séjourner, d’exercer une activité lucrative ou de produire des prestations de service sur le territoire suisse ou qui assurent aux étrangers les mêmes conditions de vie, de travail et d’occupation qu’aux nationaux.

Le Conseil fédéral est chargé d’obtenir par la voie de la négociation que l’accord de libre circulation des personnes avec l’UE soit abrogé au plus tard douze mois après l’acceptation de l’initiative. Si cela n’est pas possible, il devra résilier l’accord de libre circulation des personnes dans les 30 jours. L’immigration devra ensuite être règlementée conformément aux besoins de l’économie et de la population. Elle reste possible lorsqu’il s’agit d’occuper des postes pour lesquels on ne trouve pas de nationaux.

Tous les pays souverains – également ceux qui connaissent beaucoup moins de problèmes d’immigration que la Suisse en raison de leur situation géographique – contrôlent eux-mêmes l’immigration sur leur territoire. Il ne leur viendrait jamais à l’esprit de donner à des centaines de millions de citoyens d’autres pays le droit d’immigrer chez eux. Bien au contraire, nombre de pays durcissent aujourd’hui leurs lois d’immigration en raison des développements politiques internationaux. Leur but est de contrôler strictement l’immigration en fonction de leurs besoins économiques, dans l’intérêt la sécurité nationale et selon les possibilités du pays.

Texte de l’initiative:

Initiative populaire « Pour une immigration modérée (initiative de limitation) »

La Constitution fédérale est modifiée comme suit:
Art. 121b 
¹ La Suisse gère de manière autonome l’immigration des étrangers.
² La Confédération n’a pas le droit de conclure des nouveaux traités de droit international et de prendre des nouveaux engagements de droit international qui accordent la libre circulation des personnes aux ressortissants étrangers.
³ Des traités de droit public et d’autres engagements de droit public existants ne peuvent pas être adaptés ou élargis en contradiction avec les alinéas 1 et 2.

Dispositions transitoires Art. 121b
¹ L’abrogation de l’accord du 21 juin 1999 entre la Confédération suisse, d’une part, et la Communauté européenne et ses Etats membres, d’autre part, sur la libre circulation des personnes doit être obtenue par la voie de la négociation dans les 12 mois suivant l’acceptation de l’art. 121b cst.
² Si cette voie ne permet pas d’atteindre l’objectif visé, le Conseil fédéral résilie l’accord de libre circulation des personnes mentionné à l’al. 1 dans les 30 jours suivants.

Le texte suivant ne fait pas partie de l’initiative, mais il est inclus dans les documents et argumentaires accompagnant l’initiative:
La libre circulation des personnes au sens de l’alinéa 2 de l’initiative de limitation signifie notamment accorder à un nombre indéterminé de personnes un droit de séjour ou d’accès à une activité économique salariée ou d’établissement en tant qu’indépendant sur le territoire de la Suisse ou d’accorder les mêmes conditions de vie, d’emploi et de travail que celles accordées aux nationaux.

Initiative pour la gratuité des transports publics à Neuchâtel

Ndlr : encore une idée lumineuse de la gauche alors que le canton, endetté jusqu'au cou, est au bord de l'abîme !

Une initiative vient d’être lancée. Elle vise à rendre tous les transports publics neuchâtelois gratuits.

La gratuité des transports publics trouverait un intérêt particulier chez les jeunes, selon les initiants. Les 18-24 ans sont ceux qui parcourent le plus de kilomètres par jour.

Monter dans un bus sans devoir prendre un billet. Ce rêve un peu fou pourrait devenir réalité dans le futur dans le canton de Neuchâtel. Un comité composé de partis et d’associations de gauche a lancé mardi une initiative allant dans ce sens. Pour les initiants, il est temps de changer de paradigme concernant la mobilité dans le canton. Le texte vise à améliorer l’attractivité des transports publics, à dynamiser le territoire sur le plan national et à sensibiliser dans la population à notre planète.

Les transports seraient entièrement payés par les finances publiques mais sans diminuer l’offre actuelle. Le comité d’initiative propose de supprimer toutes les déductions fiscales liées aux déplacements professionnels au niveau cantonal. Une manœuvre qui permettrait de financer l’entier des transports publics sur tout le territoire cantonal. Autre argument des porteurs de ce texte, sa mise en œuvre permettrait au canton de faire des économies collatérales : plus besoin de distributeurs de billets, de contrôles et de subventionnements communaux.

Les initiants ont jusqu’au 13 avril 2018 pour récolter 4500 signatures.

Source RTN

 

Immigration de masse : Intervention de J.-L. Addor au Conseil national concernant l’initiative RASA

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Au soir du 9 février 2014, c’était la stupeur. Beaucoup croyaient que les Suisses n’oseraient pas, qu’ils n’allaient quand même pas suivre l’UDC alors que celle-ci était à peu près seule. Eh bien, ils ont osé. Face à l’invasion migratoire, ils ont dit, à la face du monde et surtout de l’Union européenne, qu’ils voulaient retrouver leur souveraineté dans la gestion de l’immigration, limiter l’immigration et donner du travail aux nôtres avant les autres.

Pour le Système, c’était trop. Il y a eu un moment, presque, de panique.

C’est alors qu’à coup de millions, un quarteron de professeurs d’université et de militants du lobby immigrationniste ont imaginé effacer purement et simplement ce que le peuple, en toute connaissance de cause, après une campagne très dure, venait d’insérer dans la constitution. Ce fut RASA. Mais c’était un peu gros, pour ne pas dire grossier : quand même, les urnes à peine rangées, expliquer à une majorité des citoyens de ce pays qu’ils n’ont pas bien compris, qu’ils n’ont pas vraiment voulu ce qu’ils ont voté, c’était les prendre pour des idiots. Et les gens, en général, n’aiment pas qu’on les prenne pour des idiots.

Passée la panique, ceux qui veulent nous empêcher de gérer notre immigration d’une manière autonome ont imaginé autre chose, quand même un peu plus subtil. Les Suisses ont voulu une loi d’application de l’initiative contre l’immigration de masse ? Eh bien, ils l’auraient. Sauf à dire que dans cette loi, il n’y aurait rien ! Pour faire passer la pilule, on expliquerait aux Suisses qu’on ne peut pas, à cause de l’accord sur la libre circulation des personnes. Le 16 décembre de l’année dernière, ce Parlement, à l’exception de l’UDC, une fois de plus, hélas, seul défenseur de notre souveraineté, capitulait devant l’Union européenne et adoptait une loi-alibi dont on a appris, en plus, depuis lors, qu’à cause d’un système informatique inadapté dans les ORP, l’élément qui en est le pivot ne sera même pas opérationnel dans le délai annoncé.

Mais il restait quand même un problème, un problème qui demeure : ces principes qu’une majorité du Parlement a foulés au pieds (gestion autonome de l’immigration, limitation de celle-ci par des plafonds et des contingents, interdiction de conclure des traités internationaux contraires à ces principes et obligation de renégocier les traités existants pour en garantir l’application), ces principes restent inscrits dans la constitution. C’est quand même embêtant !

Le Conseil fédéral a alors imaginé, avec deux variantes, un système qui, en somme, consistait à laisser en apparence ces principes dans notre constitution, mais d’en paralyser l’application, de les déplumer en quelque sorte. Face à la levée de bouclier qui est ressortie de la procédure de consultation, il y a toutefois renoncé, proposant, comme la majorité de la commission, de rejeter l’initiative RASA sans contreprojet.

Cela n’a toutefois pas découragé la gauche (et quelques autres) qui, en commission, a essayé une nouvelle fois de faire rentrer par la fenêtre ce que le Conseil fédéral avait fait sortir par la porte. A part la (petite) minorité IV Moser/Galladé, dernier carré des partisans de l’initiative, c’est en substance ce que proposent les minorités I et II : tromper le peuple en déplumant des principes que le peuple a pourtant voulus, d’une part en réaffirmant la primauté absolue du droit international et d’autre part, en abrogeant l’élément le plus dangereux de l’article 121a de la constitution, ses dispositions transitoires (qui, encore une fois, imposent la renégociation des traités en vigueur et obligent le Conseil fédéral à faire ce que le Parlement, en violation crasse de notre constitution et de la volonté populaire, a refusé de faire : appliquer par ordonnance les principes voulus par le peuple pour lutter contre l’immigration de masse).

Dans l’intervalle, l’invasion migratoire s’est poursuivie. L’afflux de frontaliers aussi. Et rien ne permet d’espérer que cela va changer.

Pour y remédier, l’UDC propose, plutôt que de traiter seulement les symptômes et de se retrouver sans moyen de combattre l’immigration de masse, de s’attaquer à la base du problème.

On nous dit que nous ne pourrions pas gérer notre immigration de manière autonome à cause d’un traité international ? Eh bien, affirmons, dans notre constitution, la primauté du droit suisse, celui que le peuple a voulu, sur les règles non impératives du droit international. C’est l’initiative de l’UDC pour l’autodétermination.

On se cache derrière la libre circulation des personnes pour refuser de respecter la constitution et la volonté populaire ? Eh bien, finissons-en avec un accord dont l’expérience a montré qu’il est contraire aux intérêts de la Suisse et des Suisses. C’est ce que l’UDC, en collaboration avec l’ASIN, proposera bientôt.

Dans l’immédiat, au nom du groupe UDC, je vous propose de suivre la minorité III Rutz, c’est-à-dire un contreprojet qui va précisément dans ce sens et qui, bien sûr, propose le rejet de cette initiative qui nous propose rien moins que d’ouvrir toutes grandes nos frontières à une immigration incontrôlée. Cela pour autant, évidemment, que les initiants n’aient pas la sagesse de retirer cette initiative et nous offrent l’occasion de faire une nouvelle campagne contre l’immigration de masse.

Jean-Luc Addor, conseiller national UDC / intervention du 19 septembre 2017

L’UDC demande la réduction de moitié des redevances Billag

L'UDC est déçue par la décision peu courageuse de la commission de politique médiatique du Conseil national. Celle-ci a en effet décidé de soumettre l'initiative "NoBillag" au peuple sans contreprojet et avec la recommandation de la rejeter. Toutes les propositions de réduire les redevances Billag ont été refusées: la commission s'entête à vouloir maintenir le statu quo et ne veut pas économiser un centime. Face à cette décision, l'UDC a déposé un contreprojet qui demande la réduction de moitié de la redevance radio/TV. Le Parlement sera ainsi confronté à une alternative dont il pourra débattre durant la prochaine session d'automne.  

Le Conseil national et le Conseil des Etats débattent depuis des mois du service public. Le rapport du Conseil fédéral sur ce thème est arrivé à la conclusion que le mandat de service public de la SSR devait être revu et précisé. Même le Conseil fédéral estime que la SSR doit se distinguer plus clairement des producteurs commerciaux et renoncer parfois à des prestations qui sont déjà produites par des entreprises médiatiques privées. Cette discussion n'a cependant pas eu de résultat jusqu'ici: tous les projets de réforme ont été refusés, tout comme les contreprojets à l'initiative NoBillag présentés aujourd'hui.L'initiative NoBillag interdit le prélèvement de redevances de réception et exige de surcroît que le marché médiatique soit organisé de manière totalement privée. A l'opposé de ce projet, la SSR, le Conseil fédéral, le Conseil des Etats et la majorité de la commission du Conseil national veulent maintenir le statu quo et refusent toute économie concernant la SSR. Le fait que même la proposition de limiter les moyens financiers de la SSR à 1,1 milliard de francs par an, ce qui équivaut à une économie de 8,5% par rapport à aujourd'hui, ait été refusée en dit long sur l'entêtement des partisans de la SSR. Un effort qui va de soi pour n'importe quel PME semble tout à coup impossible pour la SSR.

L'UDC se bat pour les intérêts des consommateurs et des payeurs de la redevance radio/TV. Il n'est pas tolérable que dans le tournant technologique actuel, qui permet à internet d'offrir une diversité médiatique plus grande que jamais, des chaînes de télévision et de radio étatiques touchent de plus en plus de moyens financiers. Cette politique accroît les distorsions sur le marché médiatique au détriment des producteurs privés. L'UDC est déçue d'être le seul parti de droite à défendre une position libérale en politique médiatique en s'engageant pour une baisse de la redevance Billag.

La proposition de la minorité de réduire de moitié la redevance radio/TV donne au Conseil national la chance de trouver l'automne prochain un compromis entre la suppression de la redevance et la règlementation actuelle. Si cette idée échoue aussi, l'UDC devra se demander sérieusement si le soutien à l'initiative NoBillag n'est finalement pas la seule manière de s'engager en faveur d'un paysage médiatique libéral et divers.

Informations supplémentaires:
Conseiller national Manfred Bühler, membre CTT-N, 078 717 81 17

Chrétiens vaudois : leur bigoterie les rend aveugles !

fbrélazPar François Brélaz, candidat libéral-conservateur au Grand Conseil vaudois

 

 

 

Depuis que l' UDC vaudoise a lancé son initiative contre l'intégrisme religieux la virulence des propos contre ce texte par des notables protestants et catholiques surprend. Il est vrai que lors de la votation sur l'initiative des minarets les chrétiens vaudois avaient déjà fait allégeance à la communauté musulmane.
Mercredi 1er mars, lors de l'émission Infrarouge consacrée au pape François, j'ai entendu cette réflexion qui montre que nombre de chrétiens sont hors des réalités ; il a été dit : Pour le chrétien l'étranger n'existe pas. Entendra-t' on un jour un descendant de Mahomet déclarer : Pour le musulman l'étranger n'existe pas ?
Pour me rendre compte de la situation des chrétiens persécutés d'Orient, à Pâques 2016 je suis allé à Erbil, dans le nord de l'Irak. Ce sont des déplacés de Mossoul et de la plaine de la Ninive doublement victimes : d'une part de la guerre et d'autre part de musulmans intégristes qui leur demandent de se convertir, ou de payer la jizya un impôt de soumission, ou finalement de partir, tout en prenant le risque de se faire décapiter s'ils n'obtempèrent pas.
Si le judaïsme et le bouddhisme sont des religions pacifiques, l'islam est à la fois idéologie et politique, conquérante, intolérante, qui veut éradiquer ce qui ne lui ressemble pas et avec laquelle il n'y a pas de réciprocité.
Chrétiens vaudois, votre bigoterie vous rend aveugles !

François Brélaz

J-L Addor explique pourquoi l’UDC ne soutient pas le référendum contre la loi d’application de l’initiative contre l’immigration de masse

Assemblée des délégués au Châble (VS): le conseiller national Jean-Luc Addor explique les raisons pour lesquelles le groupe estime qu'il faut renoncer au référendum contre la loi révisée sur les étrangers.

Suisse: Un politologue socialiste lance un référendum contre la mise en oeuvre de l’initiative UDC

Un politologue a jusqu'au 7 avril pour obtenir les 50'000 paraphes nécessaires.

Un référendum a été lancé mercredi contre la loi de mise en oeuvre de l'initiative anti-immigration de l'UDC. Il émane d'un particulier, le politologue socialiste Nenad Stojanovic. Il a jusqu'au 7 avril pour récolter les 50'000 signatures requises.

Un vote est «absolument nécessaire», car, sinon, l'UDC pourrait se lamenter pendant des années que la volonté du peuple n'est pas appliquée. «Sans référendum, nous courons le risque que les politiciens populistes insultent sans arrêt le Parlement ces prochaines années. C'est un poison pour notre démocratie», poursuit le Tessinois.

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9 février: L’ASIN lance l’initiative de résiliation de la libre circulation

Suite au véritable coup d’Etat survenu ces jours à Berne, une restauration énergique de notre ordre démocratique devient des plus urgentes. L’ASIN lance l’initiative de résiliation.

Le parlement a décidé de se passer de l’article 121a de la Constitution fédérale et renonce sans droit à la politique d’immigration indépendante et souveraine que le peuple s’est choisie. Les membres des lobbys économiques et de la commission européenne ont remporté une victoire d’étape. Bruxelles doit être satisfaite. Jamais notre classe politique n’avait autant cédé en matière de souveraineté ; pour eux, c’est un succès, à n’en pas douter.

Berne vient de lâcher non seulement notre démocratie directe, mais encore la capacité de la Suisse à rester concurrentielle tandis que les entreprises, et le marché du travail dans son entier, montent à l’abattoir de la bureaucratie européenne. En outre, il apparaît que le Conseil fédéral cherche à monter un contre-projet à l’initiative RASA dans le but évident de contourner la volonté populaire et nous forcer ni plus ni moins qu’à l’adhésion de fait.

Le 16 décembre 2016 est un jour sombre pour l’indépendance et la neutralité de la Suisse, pour notre démocratie directe.

En conséquence, l’ASIN ne compte pas rester les bras ballants et lancera, aussi vite que possible une initiative populaire en vue de la restauration de notre démocratie. S’il nous interdit de vivre libres, l’Accord de libre circulation doit disparaître. La politique de soumission systématique de la Berne fédéral doit s’arrêter là. L’ASIN n’admettra pas qu’en 2017, précisément 25 ans après le refus du peuple d’adhérer à l’EEE, un quarteron de bureaucrates domestiqués nous fasse rentrer dans l’UE par la porte de derrière. Nous sommes un pays, libre, indépendant et souverain. On n’est pas en Union européenne, ici le peuple décide de son sort !

Le 9 février 2014, le peuple suisse et les cantons ont décidé qu’une conduite indépendante et souveraine de l’immigration devait être un but primordial à inscrire dans la Constitution. Le Conseil fédéral et le Parlement ne sont pas disposés à appliquer cette norme constitutionnelle. Le bricolage que viennent de pondre les Chambres n’est qu’une poudre aux yeux empreinte d’une bonne dose de cynisme. La volonté du peuple suisse de faire usage de son droit à disposer de lui-même a été clairement bafouée. Le Conseil fédéral et ses sous-traitants eurolâtres n’ont pas réussi à obtenir de Bruxelles une adaptation gracieuse de la libre circulation ? Du coup ils préfèrent se soumettre sans combat. L’UE serait le maître de l’Accord, donnerait les ordres alors que nous devrions obéir. Depuis 2015, le Tribunal fédéral, docile, fait primer les dispositions de l’Accord sur la libre circulation des personnes sur le droit suisse. En est-ce fini donc de tous ces siècles de liberté ?

Le contre-projet à l’initiative RASA (qui souhaite effacer l’article 121a), annoncé par le Conseil fédéral, va, lui aussi, ignorer le but constitutionnel. Le Conseil fédéral poussera la marche en avant d’une intégration systématique du droit européen sous prétexte de « sauvegarder la voie bilatérale ». Et cela sans compter les dispositions relatives à l’Accord-cadre qui tomberont dans le lot. Le but est clair, puisqu’il est impossible d’arracher l’adhésion dans les urnes, l’on va livrer les clefs du pays, de son droit, de ses institutions, à l’UE. A compter de ce jour, le droit, les juges européens, primeront sur les décisions de ce peuple qui, décidément, ne sait pas voter comme il faut.

L’ASIN a analysé les différentes options à disposition pour permettre au seul véritable souverain de ce pays de réaffirmer son droit face aux partisans déchaînés d’une adhésion à tout prix . Dans la forêt de traités déjà consentis, L’ASIN vise en priorité le rétablissement de la souveraineté populaire en matière d’immigration.

C’est pourquoi l’ASIN veut lancer aussi vite que possible une initiative populaire en vue de résilier l’Accord de libre circulation des personnes avec l’UE. La libre circulation des personnes n’est utile qu’aux grands groupes. Un nombre croissant de citoyens suisses sont mis à la porte des entreprises pour engager des travailleurs plus jeunes et moins chers en provenance de l’UE. Les Etats membres de l’UE ne résilieront pas les six accords bilatéraux I (les accords sur le trafic aérien et le transit routier sont dans leur intérêt direct), raison pour laquelle nous ne nous laisserons pas intimider par la propagande des lobbys économiques et de leurs marionnettes. Nous en avons assez que notre pays courbe l’échine devant la technocratie de Bruxelles et nous rende vulnérables à ce chantage continuel en trahissant les intérêts de la Suisse. La liberté ne se perd que si l’on ne s’en sert pas !

Ce vendredi 16 décembre 2016 est une tragédie pour la Suisse indépendante et démocratique. La Classe politique et ses prétendues élites ont tombé le masque et montré leur vrai visage: ils ont pris peur, ont mis le pays en panne, hissé le drapeau blanc et se préparent à une reddition sans condition. Si c’est cela leur solution miracle, qu’ils apprennent qu’elle ne nous convient pas. Aujourd’hui comme il y a 25 ans, l’ASIN répond présent ! 

Source ASIN