La RTS épinglée pour ses partis pris sur «No Billag»

Le médiateur alémanique de la SSR a reçu jusqu'ici 40 réclamations du public au sujet du traitement de l'initiative. De son côté, la médiatrice de la RTSR en a reçu cinq.

Trois réclamations ont visé la RTS avant la fin 2017 et deux depuis début 2018, précise lundi à l'ats la médiatrice de la RTS Raymonde Richter. Les trois premières reprochent à une émission de «Mise au point» de laisser entendre que le comité romand «No Billag» et son président Nicolas Jutzet veulent la mort de la SSR. Les deux autres critiquent le manque de réserve de journalistes de RTS radio.

 

(...)

Source et article complet Via le Facebook du PNS

 

No Billag: En 2014, la SRF envoyait 340 collaborateurs aux JO de Sotchi à nos frais. 3 fois plus que le nombre de sportifs suisses.

La liberté de la presse est garantie.» La Constitution fédérale de 1848 n'en dit laconiquement pas plus. Les pères de cette constitution libérale se retourneraient probablement dans leur tombe s'ils savaient que les Suisses sont aujourd'hui contraints de financer des programmes de télévision et de radio par des taxes obligatoires. Et qu'aujourd'hui 6000 collaborateurs sont déployés et 1,6 milliard de francs est dépensé pour bourrer le crâne des citoyens dans les trois langues nationales de justes convictions de gauche, le tout financé par des impôts quel que soit l’appareil utilisé.

Selon le mandat de prestation du Conseil fédéral, la SSR a, par exemple, l'obligation, comme le dit la NZZ en tournant autour du pot, de promouvoir «auprès du grand public une compréhension de la réalité de la vie» des «personnes issues de la migration». Cela ne relève plus d'une mission d'information objective et factuelle, mais plutôt d'une directive politique. Inversement, la SSR peut toujours se fonder sur l'ordre du Conseil fédéral pour polémiquer contre les personnes qui ne font pas en premier lieu preuve de «compréhension», mais d'une incompréhension face à l'afflux, aussi et surtout, de criminels étrangers qui abusent du droit d'asile.

Certes, l'article 17 de la Constitution fédérale, actuellement en vigueur, continue d'exiger la liberté des médias. Or, il s'applique à la presse écrite et électronique, mais pas à la radio et à la télévision. La position monopolistique de la SSR et/ou de la SRF, qui peuvent bénéficier de la redevance pour les programmes, recouvrée par l’État (et qui, par conséquent, n'ont pas à défendre leur position sur le marché), constitue une intervention qui n’est plus justifiable dans l'ordre économique suisse basé sur la libre concurrence et sur la propriété privée.

L'ancien conseiller fédéral Moritz Leuenberger qualifie les gens qui pensent ainsi de membres d'une «secte ésotérique capitaliste». Je n'ai rien contre le capitalisme. Les piques arrogantes et maussades de l'ancien conseiller fédéral sont l'expression d'un professionnel de la politique, financé toute sa vie par des taxes imposées, qui n'arrive même plus à s'imaginer que le capitalisme constitue le fondement de la prospérité de la Suisse.

Jadis, les médias suisses étaient complètement libres. Ils étaient indépendants du doux poison des subventions et pouvaient donc critiquer en toute indépendance la classe politique. Depuis 1922 – l'année de la fondation de la Radio suisse –, on entendait les vociférations de Mussolini au Sud, auxquelles se sont ajoutées en 1933 celles d'Hitler au Nord. Dans ces circonstances, on peut comprendre dans une certaine mesure que le gouvernement suisse ait voulu avoir sa propre entreprise publique de radiodiffusion pour la défense intellectuelle du pays. Mais aujourd'hui, alors que nous sommes entourés de démocraties et, soi-disant, seulement d'amis, on n'a plus besoin de médias d'opinion financés et contrôlés par l'État.

La SSR est trop puissante. Elle abuse régulièrement de son énorme pouvoir en clouant au pilori des personnes ou des entreprises gênantes. Les erreurs ne sont pas l'exception. Les journalistes de la SSR peuvent même maintenant, à l'instar de la Stasi, fouiner partout avec une caméra cachée aux termes d'un terrible arrêt rendu par la Cour européenne de justice. 340 collaborateurs de la SRF étaient à Sotchi pour les Jeux Olympiques – trois fois plus que les sportifs suisses. 107 collaborateurs de la SSR ont assisté aux projections du Festival du film de Locarno. Les fake news n'ont pas été inventées par Donald Trump. L'émission «Rundschau» joue le juge dans les procès et falsifie des pièces. Elle pratique à nos frais une chasse à l'homme journalistique.

La presse privée et les médias électroniques peuvent, de nos jours, facilement couvrir dans tout le pays les besoins d'information dans toutes les langues nationales. Des opérateurs de médias qui travaillent à niveau local ou régional sont beaucoup mieux à même qu'un radiodiffuseur national de couvrir les besoins de communication concernant l'environnement immédiat des consommateurs.

Le déséquilibre économique de la SSR privilégiée par rapport aux opérateurs suisses financés par la publicité est injuste et choquant. La redevance répartie à des diffuseurs privés est aussi une solution insatisfaisante car elle ne fait qu'accroître le rôle de l'État dans le secteur de la radiodiffusion. En outre, l'idée qui sous-tend ladite répartition – contrairement aux pratiques du marché – n'est pas le succès financier, mais l'échec.

Il est grand temps de nous libérer de la «mission éducative» de l’audiovisuel public SSR qui fait office d'«éducateur de la nation». Le système audiovisuel public en Suisse est l'émanation d'une vision archaïque, patriarcale et paternaliste de l'État. Dans l'histoire, les sociétés libres ont toujours eu des médias libres. Ce sont, au premier chef, les pays autoritaires qui ont jalousement défendu l'hégémonie de l'État dans le secteur de la radiodiffusion. Il suffit de penser au «Volksempfänger», la Radio du peuple du ministre de la propagande Goebbels dans l'Allemagne nazie. Ou à des pays socialistes totalitaires, comme l'ex-Union soviétique ou la RDA, où le gouvernement a régulièrement abusé de son monopole médiatique pour manipuler l'opinion publique. La suppression du service public de la radiodiffusion financé par l'impôt est dans une communauté de citoyennes et de citoyens libres un impératif de notre temps.

Pour ces raisons, la SSR n'a plus sa place dans notre économie de marché moderne et prospère et doit être libérée de toute influence de l'État sur la programmation. Il n'est plus justifiable de restreindre la concurrence dans le secteur de la radiodiffusion par des contraintes arbitraires et de soustraire au libre marché de l'opinion une SSR à but non lucratif qui serait l'unique diffuseur de programmes. Une économie libre remplace, en effet, le contrôle d'une autorité publique par celui de consommateurs avertis. Qui plus est, un diffuseur de programmes privilégié par l’État est toujours exposé au risque d'ingérences politiques et étatiques, ce qui est incompatible avec la liberté des médias.

Les consommateurs avertis seront les seuls à décider du succès ou de l'échec. Une véritable concurrence entre les multiples diffuseurs proches des consommateurs et ayant la souplesse nécessaire assurerait ledit service public à bien moindres frais et nettement plus efficacement qu'un diffuseur public chouchouté par l'État. (Lire également l'opinion divergente de Jürg Altwegg page 32.)

Source

Les Suisses de l’étranger veulent profiter de la SSR sans devoir la payer.

Le conseiller national UDC Claudio Zanetti représente son parti au Comité de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE). Celle-ci s’est prononcée contre l’initiative No Billag alors qu’il la soutient. Dans ce cas, ceux qui ne paient pas devraient se taire, écrit ce partisan de No Billag.

Claudio Zanetti

Les Suisses de l’étranger consomment volontiers les émissions de la SSR. Ils montrent ainsi qu’ils sont attachés à leur patrie. C’est plutôt sympathique et il faut s’en féliciter. Mais cela devient problématique quand la «cinquième Suisse» contribue à l’introduction d’impôts qu’elle-même n’a pas à payer. À long terme, il n’est pas dans l’intérêt des Suisses de l’étranger que la règle «no taxation without representation» soit subitement remplacée par «representation without taxation».

Contrairement à ce qui ressort du communiqué de presse, le Comité de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) n’a pas été unanime pour recommander de rejeter l’initiative populaire «Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag)». J’ai même proposé de renoncer tout simplement à une prise de position. L’expérience montre que ceux qui doivent payer pour une prestation acceptent mal d’avoir à le faire si elle a été commandée par des tiers qui pour la plupart ne sont pas soumis à cet impôt.

En particulier lorsque le résultat d’une votation est serré, on ne peut éviter le reproche selon lequel des intérêts particuliers ont prévalu. Il suffit de penser aux 5000 voix qui ont fait la différence pour l’introduction du passeport biométrique ou au non à l’initiative «contre les abus dans le droit d'asile». Les Suisses de l’étranger ont fait pencher la balance dans ces deux cas – ils étaient plutôt favorables au premier et plutôt opposés à la seconde. (source: swissinfo)

En 2015, le Conseil fédéral et la majorité du Parlement ont réussi – sans base constitutionnelle! – à introduire un nouvel impôt sur la radio et la télévision en veillant à parler systématiquement de «taxe» ou de «redevance» pour dissimuler une violation de la Constitution. La différence lors du scrutin n’a été que de 3696 voix, soit moins de 0,2%. Les voix des Suisses de l’étranger ont été décisives. Le projet n’aurait pas été accepté sans elles. Des études ont montré une énorme différence entre le vote des Suisses de l’intérieur et celui des Suisses de l’étranger: dans le canton de Zurich par exemple, 52% des votants ont rejeté la révision de la loi. En revanche, le projet a été approuvé par 63,2% des Suisses de l’étranger inscrits dans ce canton qui ont voté (4470 oui et 2600 non).

Faut-il donc s’étonner que le conseiller aux État Andrea Caroni du Parti libéral-radical (PLR) ait exigé du Conseil fédéral qu’il limite, en se basant sur le critère du domicile, la durée pendant laquelle les Suisses et les Suisesses de l’étranger peuvent exercer leurs droits politiques après avoir quitté le pays?

(...)

Faisons une expérience de pensée et imaginons que chaque Suisse et chaque Suissesse vivant à l’étranger doive dès 2019 verser 365 francs par an à la SSR parce que celle-ci serait, comme on le prétend, essentielle pour la formation de la volonté populaire. Honnêtement! L’argument de la solidarité ne fondrait-il pas comme neige au soleil? Et beaucoup ne découvriraient-ils pas subitement qu’internet fournit gratuitement une quantité presque démesurée d’informations.

Pour l’OSE, il aurait été plus intelligent de se réjouir en silence de l’échec prévisible de l’initiative. Elle aurait en revanche mieux fait de réagir énergiquement à la volonté du Conseil fédéral d’accorder désormais l’entraide fiscale également lorsqu’une demande se base sur des données bancaires volées. Elle ne l’a pas fait malgré les problèmes que les Suisses de l’étranger rencontrent avec leurs comptes en Suisse. Il faut se demander ici de qui on représente les intérêts.

Source

Nos remerciements à Info

«No Billag»: Doris Leuthard menace encore.

La même pécore qui donne 1,3 milliard à l'UE sans aucune contrepartie vient nous donner des leçons: amusant!

**********

En cas de «oui» le 4 mars, la SSR ne pourrait plus financer des programmes pour la Suisse romande avec l'argent d'outre-Sarine.

Si l'initiative «No Billag» devait l'emporter le 4 mars, la Suisse serait le premier pays européen à abolir le mandat de service public pour la radio et la télévision, a souligné Doris Leuthard en lançant la campagne du Conseil fédéral.

(...)

Source

Nos remerciements à aldo

Propagande du PDC contre No Billag avec une affiche nauséabonde

Le Parti démocrate-chrétien (PDC) veut fédérer l’opposition à l’initiative «No Billag»

Le PDC soutient la décision de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil national (CTT-N) qui recommande le rejet sans contre-projet de l’initiative populaire « Oui à la suppression des redevances radio et télévision (suppression des redevances Billag) ». La CTT-N suit la décision unanime prise aussi par le Conseil des Etats de rejeter l’initiative.

Le PS dit non à l’initiative «No Billag»

Le Parti socialiste dit «NON à la destruction du paysage médiatique suisse» et recommande de rejeter, le 4 mars, l'initiative «No Billag».

Le 4e pouvoir, incluant une offre radio/TV diversifiée et indépendante, ne peut être ainsi rayé de notre démocratie, écrit le PS vendredi dans un communiqué.

(...)

Source

Nos remerciements à G. Vuilliomenet

Rappels:

Etude: Près de 70% des journalistes de la SSR sont à gauche

Médias. Votation populaire à venir 4.3.2018 : « No Billag » : fin du service public ? Grand affolement, propagande monstre et mensongère

Suisse: un spécialiste du renseignement économique dévoile le pot aux roses « En contrôlant la radio et la télévision, on peut gagner des élections »

Après Barcelone, la RTS invite un imam pour nous expliquer que l’islam est une religion de paix

Médias. Quand les « Signatures » de la RTS attestent de l’idéologie des journalistes du Service public (devinez laquelle!), audio 1’48

La RTS en pleine propagande d’extrême gauche: « Néonazis, menace sur l’Europe »

Initiative No Billag: La SSR fait son auto-promotion au mépris de la loi

Selon la presse dominicale, la SSR aurait interrompu une campagne d'auto-promotion sur ses chaînes après l'intervention de l'Office fédéral de la communication.

L'OFCOM n'a pas formellement interdit la campagne, mais a rappelé que la loi sur la radio-TV interdit la publicité politique pour les objets de votations fédérales.

(...)

Source et article complet

 

 

«No Billag»: le directeur de la SSR tente d’effrayer les Suisses. « Ce serait véritablement catastrophique. »

Si le peuple l'acceptait, ce serait «véritablement catastrophique», a déclaré son nouveau directeur général Gilles Marchand vendredi à Berne devant les médias.

En cas de «oui» au texte qui veut supprimer la redevance radio-TV, la Suisse ferait face à «un désert médiatique, c'est un fait», a lâché l'ancien directeur de la Radio Télévision Suisse (RTS), en réponse à un journaliste.

(...)

Source

 

Réactions des lecteurs sur le 20 Minutes:

 

20min

 

Rappels:

Le directeur de la SSR a perçu un salaire de 536'314 francs en 2016 (page 88).

Jacques Dubochet Prix Nobel de chime. » Grosse récupération politique de la RTS », Forum du 4.10.2017

Affaire Defend Europe contre RTS

Médias. Les Rohingas : comparez ce qu’en dit la RTS et la Réinformation. Edifiant!

 

 

 

Suisse: Le parlement refuse de couper dans la redevance

L'initiative dite «No Billag» a été rejetée lundi par l'Assemblée fédérale. Au peuple désormais de se prononcer.

L'issue de la votation populaire, qui pourrait intervenir dès le 4 mars, soulève de nombreuses craintes chez les partisans du service public. Le «oui» de justesse à la réforme de la redevance en juin 2015 a montré une certaine grogne au sein de la population. Selon plusieurs représentants de l'UDC, elle est due à l'arrogance et à la politisation de la «chaîne d'Etat».

(...)

 

Source et article complet

L’UDC demande la réduction de moitié des redevances Billag

L'UDC est déçue par la décision peu courageuse de la commission de politique médiatique du Conseil national. Celle-ci a en effet décidé de soumettre l'initiative "NoBillag" au peuple sans contreprojet et avec la recommandation de la rejeter. Toutes les propositions de réduire les redevances Billag ont été refusées: la commission s'entête à vouloir maintenir le statu quo et ne veut pas économiser un centime. Face à cette décision, l'UDC a déposé un contreprojet qui demande la réduction de moitié de la redevance radio/TV. Le Parlement sera ainsi confronté à une alternative dont il pourra débattre durant la prochaine session d'automne.  

Le Conseil national et le Conseil des Etats débattent depuis des mois du service public. Le rapport du Conseil fédéral sur ce thème est arrivé à la conclusion que le mandat de service public de la SSR devait être revu et précisé. Même le Conseil fédéral estime que la SSR doit se distinguer plus clairement des producteurs commerciaux et renoncer parfois à des prestations qui sont déjà produites par des entreprises médiatiques privées. Cette discussion n'a cependant pas eu de résultat jusqu'ici: tous les projets de réforme ont été refusés, tout comme les contreprojets à l'initiative NoBillag présentés aujourd'hui.L'initiative NoBillag interdit le prélèvement de redevances de réception et exige de surcroît que le marché médiatique soit organisé de manière totalement privée. A l'opposé de ce projet, la SSR, le Conseil fédéral, le Conseil des Etats et la majorité de la commission du Conseil national veulent maintenir le statu quo et refusent toute économie concernant la SSR. Le fait que même la proposition de limiter les moyens financiers de la SSR à 1,1 milliard de francs par an, ce qui équivaut à une économie de 8,5% par rapport à aujourd'hui, ait été refusée en dit long sur l'entêtement des partisans de la SSR. Un effort qui va de soi pour n'importe quel PME semble tout à coup impossible pour la SSR.

L'UDC se bat pour les intérêts des consommateurs et des payeurs de la redevance radio/TV. Il n'est pas tolérable que dans le tournant technologique actuel, qui permet à internet d'offrir une diversité médiatique plus grande que jamais, des chaînes de télévision et de radio étatiques touchent de plus en plus de moyens financiers. Cette politique accroît les distorsions sur le marché médiatique au détriment des producteurs privés. L'UDC est déçue d'être le seul parti de droite à défendre une position libérale en politique médiatique en s'engageant pour une baisse de la redevance Billag.

La proposition de la minorité de réduire de moitié la redevance radio/TV donne au Conseil national la chance de trouver l'automne prochain un compromis entre la suppression de la redevance et la règlementation actuelle. Si cette idée échoue aussi, l'UDC devra se demander sérieusement si le soutien à l'initiative NoBillag n'est finalement pas la seule manière de s'engager en faveur d'un paysage médiatique libéral et divers.

Informations supplémentaires:
Conseiller national Manfred Bühler, membre CTT-N, 078 717 81 17

Le président du parti socialiste pris en flagrant délit de mensonge pour discréditer NoBillag: « Premier effet de NoBillag: 200 empois perdus »

17212090_1092552904200812_3164277144494828575_o

 

Source Non à Billag

Or, comme précisé par Monsieur Michael Mandl et dans l'article que nous avons publié, voici la véritable raison:

"La redevance radio-TV ne sera plus perçue par Billag. Dès 2019, ce sera la société Serafe qui la prélèvera auprès des ménages. Cette dernière demande 123 millions pour la durée de son mandat de sept ans, soit 17,6 millions par an. Billag touche 54 millions par an.

La firme proposait l'offre la plus avantageuse économiquement, indique vendredi le Département fédéral de la communication dans un communiqué. Serafe est une filiale de l'entreprise Secon, dont le siège se situe à Fehraltorf (ZH). Cette dernière possède «une grande expérience dans l'encaissement et dispose de systèmes et de processus informatiques modernes», explique-t-il.

La loi prévoit que le nouveau système entre en vigueur au plus tard en 2019. Les premières factures seront donc envoyées aux ménages à ce moment-là, date à laquelle l'actuel contrat avec Billag arrive à échéance. Le mandat octroyé à Serafe se termine quant à lui le 31 décembre 2025."

Source

Dépôt de l’initiative contre la redevance radio-tv

SUISSE — Le peuple devrait se prononcer sur le maintien ou non de la redevance radio-tv prélevée par Billag.

Son initiative interdit à la Confédération de subventionner toute chaîne de télévision ou de radio et de prélever une redevance de réception. Cette dernière fonction ne pourrait pas non plus être déléguée à un tiers, comme actuellement à Billag. Tout au plus, Berne pourrait payer les diffuseurs pour la diffusion de communiqués officiels urgents.

Quant aux concessions, elles seraient mises régulièrement aux enchères par les autorités fédérales. Une seule exception semble autorisée en cas de conflit, le texte stipulant que c'est «en temps de paix» que la Confédération ne peut exploiter ses propres chaînes de radio ou de télévision.

«Il faut se rendre compte que tout le monde n'est pas prêt à payer plus de 400 francs par année de frais obligatoires», affirme Olivier Kessler, co-président du comité d'initiative. Les initiants se disent dérangés par «la domination et la tutelle progressive qui s'exerce sur les citoyens».

Dépendance critiquée

Il n'empêche que dans le même communiqué, Andreas Kleeb, copropriétaire de Radio Sunshine, accuse la SSR de subordination à l'Etat. La SSR détient un quasi-monopole sur le marché de la radio et de la télévision parce qu'elle profite chaque année d'une contribution à hauteur de plusieurs milliards de francs, perçue sous mandat de l'Etat, accuse-t-il.

«Cela rend la SSR dépendante des caprices du Conseil fédéral qui fixe la redevance. Par conséquent, ce n'est pas une coïncidence si les chaînes de la SSR critiquent rarement la classe politique, ajoute l'homme de médias.

Source

Supprimer la redevance Billag

Les Jeunes UDC et les Jeunes libéraux-radicaux ont décidé de soutenir activement l’initiative populaire « No Billag » qui vise à supprimer la redevance. En cas d’acceptation du texte, les télévisions et radios ne pourraient plus être financées par l’Etat fédéral. Des aides resteraient possibles au niveau cantonal, notamment pour les radios locales. Penchons-nous sur les raisons qui ont poussé au dépôt d’une telle initiative.

En finir avec une situation de quasi-monopole

Le système actuel favorise de manière inéquitable la SSR et lui donne une place de quasi-monopole. En effet, cette dernière se voit attribuer plus de 96% de l’argent récolté au moyen de la redevance (une fois les frais de fonctionnement de Billag déduits) . Le reste est distribué au compte gouttes aux médias locaux. En d’autres termes, lorsque l’on paye la facture de 460 francs, seuls 20 francs sons distribués à la majorité des médias, la SSR empochant le reste.

Une telle répartition engendre inévitablement une situation délicate et désavantage clairement les médias indépendants. Le canal majoritaire est ainsi, de facto, le média étatique. Cet état de faits n’est pas digne d’une démocratie du XXIe siècle.

Une taxe à peine déguisée

Le citoyen responsable doit pouvoir choisir quels services il utilise, et donc paye. Cela est particulièrement vrai dans un domaine tel que l’audiovisuel. Le système actuel va à l’opposé de cette vision. Chaque ménage ou presque est contraint de payer la redevance, peu importe s’il utilise les services proposés (en particulier ceux émanant de la SSR). Cette situation injuste doit être changée et les citoyens doivent retrouver leur liberté à ce niveau.

Un système dépassé

Le système de redevance n’a plus sa place dans la société actuelle. Il était compréhensible d’avoir un système de ce type à l’époque, lorsque le nombre de chaînes était plus limité et qu’il était aisé de savoir qui utilisait les canaux publics. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le monde de l’information s’est démocratisé, notamment grâce à l’internet et à la télévision numérique. Tout un chacun peut s’informer et se divertir librement, sans forcément utiliser l’institution publique. Obliger encore tout ménage à payer un même buffet de prestations n’a plus de sens.

Des solutions alternatives

Il existe des solutions alternatives, qui sont d’ailleurs déjà en vigueur aujourd’hui chez certains médias. Une facturation « à la carte », en fonction de la consommation, serait plus juste. De cette manière, un utilisateur qui désire regarder la coupe du monde payera en conséquence, alors qu’un autre qui veut se limiter à une chaîne d’information pourra le faire.

Dans les quelques cas où un financement purement privé s’avérerait impossible et entraînerait un manque pour la population (notamment pour des radios locales), des aides cantonales ciblées resteraient possibles.

Signez l’initiative

Pour des médias divers et de bonne qualité, pour la fin du monopole étatique, pour un financement des médias correspondant à la volonté des citoyens responsables plutôt qu’à une taxation arbitraire et pour prendre en compte l’évolution des technologies que notre société a connue ces dernières décennies, une seule solution s’impose. Signer faire signer l’initiative « No Billag ».

Téléchargez les feuilles de signatures ici: Feuilles signatures No Billag

La RTS ne nous informe plus

Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail

Le rôle de la RTS est d’imposer la pensée unique en Suisse.

Cette RTS fabrique les opinions selon les directives de leurs élites, de façon similaire au KGB durant les années des républiques socialistes (URSS). Il s’agit d’ingénierie sociale, une pratique connue et utilisée depuis plus d’un siècle. Les gouvernements dits « démocratiques » l’appliquent graduellement et obtiennent avec succès les changements d’opinion profonds escomptés.

Ce processus est d’autant plus effectif qu’il est mis en œuvre simultanément sur plusieurs fronts (médias, cinéma, TV, écoles, universités, etc...).

Les idiots utiles de ce système, dont font partie les journalistes RTS, seront, avec le reste de la population, victimes de la déconstruction systématique de nos valeurs, déjà en cours et dont nous sommes témoins. Seuls les élites et l’oligarchie, architectes de cet effondrement planifié et programmé, en sortiront vainqueur.

Ces idiots utiles préparent un futur misérable pour leurs propres enfants, et pour les nôtres également. Leur endoctrinement a été bien plus intensif durant leurs études supérieures. Ils ont passé par un broyeur d’idées redoutablement efficace, formatés à la pensée unique.

Ils sont donc sincères lorsqu’ils nous matraquent quotidiennement avec leur idéologie socialiste totalitaire.

Ces journalistes n’ont plus comme but la quête de l’objectivité, ou la vérification des faits, mais l’avancement de l’idéologie dictée par les élites.

Leurs outils furtifs de désinformation (ou de communication persuasive) sont nombreux, bien connus et quotidiens, dont par exemple :

Proscription : Passer sous silence des informations non compatibles à leur ligne éditoriale. Taire des événements contraire à la pensée imposée rend ces derniers invisibles donc inexistants. Bien plus effectif que de les condamner.

Associations absurdes : Assembler des idées ou concepts incompatibles (amalgamer) lorsque cela pousse les gens vers une conclusion erronée mais idéologiquement conforme à la politique rédactionnelle.

Illusion d’autodétermination : Séquencer des sujets avec soin pour effectivement influencer la réflexion des auditeurs vers un bilan inexact mais concordant avec la doctrine éditoriale. C’est donner à l’auditeur l’illusion d’être parvenu à former sa propre conclusion.

La non-contradiction : La majorité des invités de la RTS (toutes émissions confondues) ne présente aucun conflit d’opinion, une solution élémentaire pour éviter la radiodiffusion d’idées contradictoires au dogme imposé par la police de la pensée.

La répétition : Il est possible de forcer l’acceptation d’une idée sans jamais la vérifier en la répétant de façon continue. C’est la preuve par l’affirmation répétée.

Un développement salutaire mais utopique serait le suivant : Que les idiots utiles de la RTS redeviennent des journalistes. Qu’ils retrouvent le goût de l’investigation, le désir de divulguer, le besoin d’informer, de défier, de contredire, de risquer leur confort en retrouvant l’éthique journalistique qui peut-être était le fondement de leur motivation originelle, et oser faire face à leur direction soumise aux élites.

Incontestablement, cela exige une bonne mesure de courage, et c’est pourquoi ce raisonnement relève de l’utopie. Il n’en reste pas moins que ce faisant, ils seraient en mesure de reconquérir la confiance des auditeurs de Suisse romande.

Abandonnons cette chimère et examinons des éléments de solution concrets :

1. Voter : Ne pas permettre à cette situation d’empirer et dans l’immédiat, voter non à la LRTV le 14 juin 2015.

2. Supprimer Billag : Le « débat sur le service public » ne produira aucune réforme profonde du rouleau compresseur à opinions qu’est la RTS. Il deviendra pertinent de soutenir l’initiative populaire pour la suppression de Billag. C’est le chemin qui garantira la refonte du paysage médiatique Suisse. Ce sera douloureux pour les milliers d’employés de la RTS, mais un véritable bienfait pour notre intelligence. Le rétablissement d’un service public honnête nous permettra de nous affranchir de la démesure, de l’outrance que représente la RTS aujourd’hui. Les nombreux érudits qui aujourd’hui sont ignorés parce qu’ils sont porteur d’idées contraires à doctrine officielle seront à nouveau entendus.

3. Remise en question : Devenons tous journalistes car ceux que nous payons ne font plus leur travail. C’est à nous de devenir son propre chroniqueur grâce à la démocratisation de l’information sur internet. Il s’agit pour chacun de remettre en question chaque morceau d’information, son contexte, sa véracité en utilisant ces outils puissants : mot-clé – moteur de recherche. En évitant l’écueil des multiples théories fumeuses diffusées sur la toile, on arrivera sans peine à découvrir la vraie nature et signification de l’information, avant que celle-ci n’ai passé par le concasseur de la RTS.

Ian Smith, Zurich, le 27 mai 2015

(nom connu de la rédaction)

Doris Leuthard et Daniel Brélaz défendent la redevance obligatoire

En vue de la votation du 14 juin, la ministre de la Communication Doris Leuthard et le syndic de Lausanne ont défendu la généralisation de la redevance radio-TV dans un délai de trois à quatre ans.

D'ici trois à quatre ans, la redevance radio-TV devrait être généralisée. Vu que tout le monde profite du service public, il est logique que chacun apporte sa contribution, a défendu lundi la ministre de la Communication Doris Leuthard en vue de la votation du 14 juin. L'USAM fait déjà feu de tout bois contre cette révision de loi.

Source

Les employés de la SSR ne veulent toujours pas payer Billag

Les employés de la SSR vont devoir payer eux-mêmes leur redevance radio-TV. Le Syndicat suisse des mass media (SSM) conteste cette décision de la direction du groupe car le paiement de la taxe Billag est inclus dans la convention collective.

Informé en septembre des plans de la direction, le SSM ne l'entend pas de cette oreille. Il n'acceptera pas cette mesure sans compensation car le paiement de la redevance est prévu dans la convention collective de travail et fait donc partie du salaire, a indiqué son président Ruedi Bruderer à l'ats.

Source