Tout remonte à 2017, lorsque la jeune fille de 25 ans de l'époque "souffrait de problèmes psychologiques". Elle avait alors rencontré un garçon dans un salon de discussion. Il habitait en Syrie.
Pour Fedpol, "c'est un combattant djihadiste". Ils se mettent à parler. La jeune fille s'éprend du Syrien et décide de quitter le Tessin pour le rejoindre en Syrie. Elle organise son fuite, sans parler de sa décision à qui que ce soit. Elle est arrêtée par les autorités turques à la frontière entre la Turquie et la Syrie, puis elle est rapatriée en Suisse, où elle est placée dans un établissement psychiatrique.
Depuis lors, depuis 2017, Fedpol a de nouveau souligné que "la femme n’apparaissait plus dans les fichiers liés au terrorisme". Selon nos informations, la fille porte le nom de famille afghan de l'homme avec lequel elle a été mariée et dont elle s'est séparée par la suite. Il a quitté Lugano en 2015 pour une destination inconnue. Mais apparemment, il n'y aurait aucun lien avec le "combattante djihadiste" dont elle est "tombée amoureuse sur les réseaux sociaux" en 2017.
A l'heure actuelle, les parents sont très éprouvés, tant pour ce qui s'est passé que pour l'intérêt des médias autour d'eux. Les seules déclarations qu'ils ont voulu faire sont celles confiées à un communiqué de presse, dans lequel ils soulignent "le fait d'être totalement étrangers" en se dissociant "fermement de ce qui s'est passé". Tous deux ont exprimé "leur proximité et leur solidarité avec les proches des victimes, à qui ils souhaitent un prompt rétablissement".
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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)
Nos remerciements à Panterina