Le refus de la loi CO₂ du 13 juin est inacceptable pour la Gauche, Simonetta Sommaruga exige un second tour

Pour Simonetta Sommaruga, un «second round» est nécessaire

La presse dominicale alémanique est revenue sur les implications politiques du refus de la loi CO2 [...]

L’objectif est toujours de satisfaire l’Accord de Paris sur le climat, soit réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

«C’est pourquoi il est si important que nous puissions mettre en œuvre rapidement les parties de la loi qui étaient incontestées»

 

Surenchère de plans

«Le bazar climatique est ouvert», écrit quant à elle la «SonntagsZeitung» .

Les propositions se multiplient pour combler le vide laissé par le refus de la loi sur le CO₂. [...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/simonetta-sommaruga-un-second-round-est-necessaire-738891689665

Suisse : 150 millions sur 5 ans pour aider les médias. Sommaruga a insisté pour que les médias touchent cette aide.

Par 111 voix à 67, le Conseil national a accepté mardi le train de mesures en faveur des médias au terme d'une longue matinée de débat. En tout, ce sont 150 millions de francs qui sont prévus sur 5 ans, dont 120 pour l'aide indirecte à la presse et 30 millions pour les médias en ligne. L'UDC et une partie du PLR s'y sont opposés.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a insisté sur le fait que les médias font face à des changements structurels, avec notamment des recettes publicitaires qui ont chuté de moitié. Les aides doivent leur permettre de traverser cette période.

(...)

20min.ch

Sommaruga rend hommage à trois femmes de sa famille : “Ma soeur qui aide les réfugiés”

Pour célébrer les 50 ans du suffrage féminin, la conseillère fédérale lance une action sur les réseaux sociaux.

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La conseillère fédérale socialiste donne l’exemple et ses choix sont très familiaux. La Bernoise tient à remercier sa mère, «qui depuis 1971 a participé à presque toutes les votations». Sa sœur, «qui aide des réfugiés à trouver rapidement leurs marques dans notre pays».

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Lematin.ch

Sommaruga lance la Journée «Coronavirus International» de la Chaîne du Bonheur : “la Suisse a coutume de regarder au-delà de ses frontières”

Simonetta Sommaruga lance la Journée nationale de solidarité de la Chaîne du Bonheur et de 18 de ses ONG partenaires en faveur des personnes touchées par la pandémie de coronavirus dans le monde. La SSR et quelques radios privées s’associent à l’action.

[...]

Elle a souligné que la Suisse a coutume de regarder au-delà de ses frontières, même dans des périodes difficiles.

[...]

La Chaîne du Bonheur a sélectionné 15 pays particulièrement fragiles dans trois régions du monde, dans lesquels elle financera des projets en priorité, comme l’Afghanistan, le Honduras ou le Liban.

20min.ch

 


 

Note : Cette socialiste évite soigneusement de mentionner  la responsabilité du gouvernement communiste chinois dans cette pandémie. Par contre, faire passer les Suisses à la caisse pour des pays musulmans ne lui pose évidemment aucun problème...

 

Rappel :

la Chaine du Bonheur récolte de l'argent pour les musulmans rohingyas

Délire CO₂: la Suisse et le Pérou signent un accord compensatoire

Berne financera des projets au Pérou pour compenser une partie des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse.

La Suisse et le Pérou ont signé mardi un accord qui permet à la Suisse de compenser une partie de ses émissions de CO₂ via des projets menés dans le pays d’Amérique du Sud. C’est le premier accord de ce genre au niveau mondial dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, selon un communiqué de la Confédération.

«Cet accord profite aussi bien à la Suisse qu’au Pérou, et surtout au climat», a souligné la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga dans un communiqué de son Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).

[...]

Pour mémoire, selon l’Accord de Paris, la Suisse s’engage à réduire de 50 %, d’ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990. Elle peut poursuivre cet objectif en agissant sur son territoire, mais aussi compenser ses émissions en menant des projets climatiques à l’étranger.

ATS/NXP

article complet: https://www.tdg.ch/co2-la-suisse-et-le-perou-signent-un-accord-263439321015

Coronavirus : Berne n’a cessé de mentir sur le port des masques. “Lors de la crise, des fonctionnaires fédéraux conservaient une partie des stocks pour eux, tout en décourageant le port du masque à la population.”

Au plus fort de la crise, des fonctionnaires fédéraux conservaient pour eux une partie des stocks. Tout en décourageant le port du masque à la population.

Pour empêcher que l’épidémie de coronavirus s’emballe à nouveau, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) conseille aux Cantons de rendre le port du masque obligatoire dans les espaces fermés et les commerces. Au plus fort de la crise, ce printemps, le même office affirmait pourtant que les masques étaient «très peu efficaces» pour la population générale, selon le mot de son «Monsieur corona», Daniel Koch.

[...]

Tdg.ch

 


En mars, au plus fort de la pandémie, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) affirmait qu'ils étaient très peu efficaces. Le pays n'a alors que deux semaines et demie de stocks disponibles, selon un procès-verbal cité par le journal. [...]

Le changement de stratégie intervient à la fin avril, lorsque 90 millions de masques commandés par la pharmacie de l'armée arrivent en Suisse. Une semaine plus tard, l'OFSP conseille à la population de porter un masque dès que la distance physique de 1,5 mètre ne peut pas être respectée.

20min.ch


Les Observateurs.ch ont eu raison avant tout le monde. Car ce qui se passait était tout simplement évident pour les personnes possédant un minimum d'intelligence.

Question : Peut-on faire confiance à des autorités qui nous mentent aussi effrontément? Et comment se fait-il que les responsables, loin de démissionner, fanfaronnent encore dans les médias?

Rappels :

Le mensonge de Simonetta Sommaruga "Nous voulions voir comment la situation allait évoluer"

Quand il est trop tard, le Conseil fédéral veut acheter 550 millions de masques

Suisse : L’Etat savait que l’on manquerait de masques

->>>> Daniel Koch assure que la Suisse est préparée et affirme qu'il faut relativiser

Coronavirus : Un responsable de l’OFSP nous explique qu’il y a une pénurie mondiale de masques et qu’il n’a rien prévu

Le Matin : « Ces autorités qui nous ont menti sur les masques de protection »

Suisse : Le Conseil fédéral appelle aux dons de masques de protection

Daniel Koch de l’OFSP : « Il n’est actuellement pas faisable de rendre les masques obligatoires. Il faudrait 300 millions de masques pour cela. »

Expulsion des criminels étrangers : Encore davantage de criminels restent en Suisse. La Confédération dissimule les vrais chiffres depuis des années!

Note : Le Département de la justice et police dont fait partie le Secrétariat d'État aux migrations était dirigé par la socialiste Simonetta Sommaruga entre 2010 et 2018.

 


Près de la moitié des étrangers qui ont commis des délits sont autorisés à rester en Suisse malgré l'initiative d'expulsion. Et en réalité, il y en a encore plus. Le gouvernement fédéral dissimule le chiffre exact.

Mais ces chiffres existent, comme le montrent les recherches du Blick.

Tout cela est bien pire - mais personne ne doit le savoir : en 2019, seuls 58 % des étrangers criminels ont été expulsés du pays. Ce chiffre, récemment annoncé par l'Office fédéral de la statistique, suscite l'indignation, et non seulement de l'UDC.

Cela ne signifie pas pour autant que ces criminels quitteront effectivement la Suisse. Car les statistiques fédérales officielles ne montrent que le nombre d'expulsion qui ont été prononcées par les juges suisses.

Ils ne fournissent aucune information sur le nombre de ceux qui restent néanmoins dans le pays.

Les données existent...

Depuis des années, celui qui demande à la Confédération combien de criminels étrangers ont effectivement quitté la Suisse obtient comme réponse qu'aucune donnée n'est disponible.

Lors de la conférence de presse d'hier, l'ancien conseiller national de l'UDC Adrian Amstutz (66 ans) a accusé le Conseil fédéral de ne pas vouloir connaître la réponse à cette question. Cette accusation n'est pas une phrase vide de sens - mais elle ne va pas assez loin.

Le Blick s'est renseigné auprès de différents organismes fédéraux. Ils ont transmis la demande de renseignements de bureau en bureau, comme une patate chaude. Personne ne voulait être responsable.

Finalement, après des demandes persistantes, le Secrétariat d'État aux migrations (SEM) a cédé: Oui, le gouvernement fédéral possède les données ! Les recherches effectuées par le Blick montrent que l'administration fédérale recueille des données sur l'exécution des expulsions depuis trois ans.

...mais le gouvernement fédéral ne veut pas publier les chiffres

Néanmoins, le gouvernement fédéral ne fournit aucune information sur le nombre d'expulsions de délinquants étrangers qui ont effectivement eu lieu. Le SEM avance l'excuse suivante : il ne dispose pas encore des "conditions techniques" nécessaires pour établir des statistiques.

La façon dont la Confédération s'y prend pour ne pas avoir à remplir son devoir d'information semble peu crédible. Le Secrétariat d'État aux migrations devrait également disposer d'un programme de tableur tel qu'Excel.

En outre, comme il l'a maintenant démontré, le gouvernement fédéral est également en mesure de fournir des chiffres fiables sur le taux de reconduite aux frontières. Et l'Office fédéral de la statistique puise ces données dans la même base de données qui enregistre également quand et dans quelles circonstances une personne a effectivement quitté le pays : à savoir dans le système d'information sur les casiers judiciaires Vostra.

Ce moment où le gouvernement fédéral tente de cacher des informations importantes au public est particulièrement explosif : Dans deux mois, la Suisse votera sur l'initiative de l'UDC en matière de limitation de l'immigration. Cela implique l'abolition de la libre circulation des personnes avec l'UE. Mais comment la population doit-elle se prononcer sur l’initiative de limitation si l'on dissimule le fait que les violeurs sans passeport suisse devront effectivement quitter le pays ?

Keller-Sutter communique via Twitter

Le SEM fait référence à une modification législative en cours. Ce n'est qu'après la mise en œuvre de cette mesure qu'il sera possible de dire combien d'étrangers condamnés ont effectivement été expulsés. Le fait est que la révision ne change rien au fait que la Confédération dispose déjà des données sur lesquelles l'UDC insiste depuis sept ans. Thomas Aeschi (41 ans), responsable de l'UDC, accuse le Conseil fédéral de jouer avec le temps.

Ce qu’il faut constater, c’est que la communication est différente. La nouvelle stratégie de communication du département de la justice de Karin Keller-Sutter (56 ans), dont fait partie le SEM, en est la preuve. Son département a gardé le silence jusqu’à hier sur les demandes des médias concernant les chiffres des expulsions.

Hier, le département de la justice a soudainement admis la nécessité d’agir. Keller-Sutter discutera des mesures avec les cantons à l’automne. Le département l’a déclaré sur Twitter.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Blick.ch

Nos remerciements à Info

 


Rappels :

Simonetta Sommaruga : La trahison de la démocratie suisse ?

Serment du Conseil fédéral après sa réélection : Sommaruga refuse toujours de lever les 3 doigts

Simonetta Sommaruga veut continuer à accueillir des réfugiés particulièrement coûteux et inassimilables

Opération Papyrus de Maudet avec le soutien de Sommaruga : Validation de dossiers malgré des soupçons de fraude, ingérence de Maudet, absence de directives…

Sous la baguette de Sommaruga, le Conseil des Etats veut une aide à la presse. Seule l’UDC s’y oppose.

Dans le Donbass, Simonetta Sommaruga rappelle l’engagement suisse pour résoudre le conflit

Au dernier jour de sa visite officielle en Ukraine, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga s'est rendue jeudi dans la région du Donbass, dans l'est du pays, en guerre depuis plus de six ans. Elle a visité une station de pompage d'eau où travaillent des humanitaires suisses et un point de passage sur la ligne de contact entre les deux parties au conflit

Ce voyage dans la dernière zone de guerre ouverte en Europe fait courir le risque d'une instrumentalisation tant par le pouvoir ukrainien que par la Russie. Pour éviter cet écueil, la Suisse insiste sur son rôle humanitaire ainsi que son engagement diplomatique en faveur d'une résolution du conflit qui oppose le pouvoir de Kiev aux séparatistes prorusses.

Mardi, Simonetta Sommaruga a été reçue avec les honneurs militaires par son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Un mémorandum général de coopération et un accord de soutien à la lutte contre la corruption ont notamment été signés.

Mercredi, la présidente de la Confédération a rencontré différents ministres à Kiev ainsi que des représentants de la société civile ukrainienne.

[...]

article complet et audio: https://www.rts.ch/info/suisse/11482794-dans-le-donbass-simonetta-sommaruga-rappelle-lengagement-suisse-pour-resoudre-le-conflit.html

Simonetta Sommaruga confond son rôle de Présidente de la Confédération avec celui d’une militante syndicale

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga estime qu’il faut engager des discussions sur des hausses de salaires dans certains secteurs, notamment celui de la santé. Sans ces travailleurs, « rien n’aurait fonctionné pendant la crise » liée au coronavirus. [Radio Lac]

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Forum, 25.04.2020 - Simonetta Sommaruga souhaite hausser les salaires du personnel de santé: Esther Coquoz interviewe Christophe Reymond, directeur du Centre patronal- Radio - Play RTS

Cenator: Mais de quoi se mêle-t-elle?
Nous ne sommes pas en Union soviétique, où les salaires étaient décidés aux congrès du parti!
Elle est totalement décalée par rapport à ce qu’est une échelle des salaires liant tous les salariés d’une branche, d’une entreprise, etc.
Un seul exemple: les ambulanciers, terriblement mis à contribution (il s’agit d’aller très vite, comme toujours, mais, en plus, d’éviter la contamination par le covid), sont-ils aussi concernés par l’envolée irresponsable de notre pianiste?
Même question pour le personnel chargé de désinfecter ces ambulances après une intervention «covid», etc.

Esther Coquoz, sur un ton arrogant comme d’habitude, insuffle ses convictions de femme de gauche dans ses questions répétées et orientées. Cette fois, elle sera mise KO par Christophe Reymond, directeur du Centre patronal. Hélas, cela est rarissime.

Par ailleurs, tous ceux qui ont travaillé dans le système de santé en Suisse romande, et surtout dans les hôpitaux, savent que les salaires sont très bons: ce n’est pas pour rien qu’il y a tant d’infirmiers et de médecins étrangers qui veulent venir travailler en Suisse. Les salaires augmentent rapidement et après une formation supplémentaire, un poste à responsabilité, les salaires sont bien au-dessus des salaires moyens.
Il y a eu une manifestation à Lausanne, peu avant la crise du covid, organisée par le syndicat de l’Etat de Vaud pour des revendications salariales, exhibant le salaire de base que reçoit l’infirmier juste après ses études… sans le 13e mois et les primes de nuit.
La hiérarchisation des hôpitaux est également exagérée et coûte très cher à la collectivité. Les infirmiers cliniciens, les infirmières-fonctionnaires pullulent. Moins un soignant «touche» aux malades, plus il coûte. Les médecins assistants suivent gratuitement une demi-journée de formation par semaine, et le salaire d’un chef de clinique avoisine les 16'000 CHF, les médecins associés ont des salaires stratosphériques.
Comme partout, lorsqu’il s’agit de salaires payés par la collectivité, rien ne semble suffisant.

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Introduction par Esther Coquoz - Fabrice Godiano: Simonetta Sommaruga estime qu’il faut engager des discussions sur des hausses de salaires, notamment dans le secteur de la santé, elle a déclaré dans le Tages Anzeiger: sans ces travailleurs, rien n’aurait fonctionné pendant la crise. Cette demande inédite rencontre un écho favorable même dans les milieux libéraux. Philippe Nantermod a dit: tout le monde est d’accord de revaloriser le métier des infirmiers, et à droite, cette empathie pour les soignants semble dominer. Personne n’ose s’opposer ouvertement à une quelconque initiative en faveur des héros du covid.
Mais de nombreuses voix tempèrent cet élan de générosité envers les soignants. Tous pensent officiellement qu’ils méritent, tout comme la logistique, la vente, une récompense. Le canton de Fribourg a déjà trouvé une réponse: il a octroyé 1000 frs. sous forme de bons qui profiteront à économie locale. S’opposer ouvertement, ce serait un suicide politique. Mais, sous couvert de l’anonymat, des dirigeant d’hôpitaux et de cliniques et certains politiciens de droite déclarent: Ils n’ont fait que leur travail, ils reçoivent une salaire pour cela. Le reste est de la bien-pensance et de l’émotif et une augmentation ferait exploser les primes de l’assurance maladie.

L’interview:

Christophe Reymond: Cette déclaration de Simonetta Sommaruga, Présidente de la Confédération, n’est pas seulement inédite mais inadéquate, aussi bien du point de vue institutionnel que du fait qu’elle est très déconnectée de la réalité des mécanismes de réadaptation des salaires, et surtout on n’a pas tout à fait saisi à Berne quelle est la situation économique dans laquelle on se trouve. Et c’est une situation qui va malheureusement durer sur le plan économique en général.

Esther Coquoz rappelle que la santé est un secteur stratégique, comme les postiers, les vendeurs, la logistique, particulièrement peu rémunérés. En même temps, on a pu le voir durant cette période de semi-confinement, leur travail est systémique, s’ils ne travaillent pas c’est la catastrophe. Est-ce que cela ne mérite pas une revalorisation?

Christophe Reymond a déjà répondu très clairement à cette question.
Esther Coquoz se permet d’insister, elle sort de son rôle en essayant lourdement d’influencer les auditeurs pour que ces derniers en arrivent à mettre en question les propos de Christophe Reymond.

Christophe Reymond: Il faut être très prudent lorsqu’on veut mettre en avant un corps de métier dans une société aussi complexe et aussi interdépendante que la nôtre. Christophe Reymond ne nie pas les efforts faits, on leur doit de la reconnaissance – comme à ceux qui nettoyent, qui désinfectent, qui transportent, qui réparent le système informatique, aux paysans, aux boulangers, etc.
Il y a des centaines de milliers de personnes, depuis le début de la crise, qui continuent de travailler, parfois plus qu’avant. Et cela des plus humbles aux plus prestigieux. Il est un peu artificiel de mettre en avant telle ou telle activité parce qu’elle est particulièrement présente dans les esprits alors que véritablement c’est une interdépendance qui est la réalité du fonctionnement de la société.

Esther Coquoz: Donc, vous n’êtes pas d’accord avec Simonetta Sommaruga, que les employeurs ont un devoir après la crise? Qu’ils doivent se souvenir de ce qui a été fait pendant le confinement?

Christophe Reymond se dit parfaitement à l’aise avec ces éléments. Le Centre Patronal abrite une dizaine de conventions collectives et de commissions paritaires, et défend une politique d’adaptation générale des salaires à la hausse, en particulier pour les plus modestes.
Mais cela ne sert à rien de faire de belles déclarations ou de grandes promesses si l’économie en général ne permet pas d’aller dans ce sens.
Et en cette fin d’avril, ce qui est important à dire est que la Suisse se dirige vers une récession spectaculaire et brutale. Et ce n’est pas dans ces circonstances-là qu’on peut espérer avoir une augmentation généralisée des salaires.

Esther Coquoz insiste: Alors, vous dites que ce ne serait pas possible, récession à venir oblige, mais le problème c’est que quand tout va bien, ce n’est pas forcément les métiers qui sont en premier augmentés, on ne les juge pas forcément à leur valeur.

Christophe Reymond: La réalité d’aujourd’hui, c’est que nous allons vers la plus grande récession économique qu’on ait connue depuis ces cinquante dernières années.
Les experts nous annoncent une baisse du PIB, de la richesse du pays de 5 à10%,
Aujourd’hui on a 1 million huit cent cinquante mille travailleurs, plus du tiers des actifs qui émargent à un système d’assurance; ils sont payés par le chômage partiel. Nous avons 300'000 indépendants qui survivent grâce à des indemnités de perte de gain. Nous avons un chômage qui est en augmentation de 1'500 personnes par jour. Il va y avoir des faillites, par centaines. Il va y avoir des gens sans travail de plus en plus nombreux, et ce que je dis aussi, pardonnez-moi d’être porteur de mauvaises nouvelles, mais il faut vraiment qu’on en ait conscience maintenant: Cette situation, elle est durable à moyen terme, le retour à une activité économique de bon niveau va prendre des mois, elle ne dépend pas d’ailleurs exclusivement de la Suisse. Nous sommes très dépendants des pays étrangers, Et je pense vraiment que dans un tel contexte, faire croire qu’on va vers des augmentations de salaire, est quelque chose, au fond, assez singulier.

Esther Coquoz ne lâche rien et ne veut rien comprendre: Est-ce que vous interprétez cela comme une pression mise sur les patrons, quand vous entendez que Mme Sommaruga se propose de soutenir les discussions pour revaloriser ces salaires? C’est une manière quelque part de pousser ces patrons dans ce sens?

Christophe Reymond: Écoutez, Mme Sommaruga s’est exprimée plus en tant que militante socialiste qu’en sa qualité de Présidente de la Confédération; c’est d’ailleurs, à mon sens, un peu dommage. Mme Sommaruga, comme tous les politiciens par ailleurs, de quelque bord qu’ils soient, peuvent faire toutes les déclarations qu’ils veulent. Lorsqu’il n’y a pas, ou lorsqu’il y a moins d’argent en caisse dans les entreprises qui est à disposition pour servir des salaires, vous pouvez avoir toute la pression politique du monde, la réalité des des négociations, la réalité économique l’emportera. Et ce n’est pas Mme Sommaruga, ni d’ailleurs d’autres…

EC l’interrompant: élus de droite aussi, oui, parfois, hmm?

Christophe Reymond: … y compris élus de droite, je l’ai dit il y a un instant, qui viendront y changer quoi que ce soit. Et ça, les praticiens du partenariat social le savent très bien.

Il est époustouflant d’entendre les propos remplis de bon sens et de sagesse de Christophe Reymond et de les comparer aux questions d’Esther Coquoz remplies de dogmatisme, d’irréalisme, comme d’habitude chez les journalistes de la RTS, des fonctionnaires militants dont le job est acquis à vie…

Coronavirus : Simonetta Sommaruga propose un paquet d’aides à la presse de 80 millions!

Le Conseil fédéral inclura-t-il les médias dans l’aide qu’il accorde à l’économie, qui subit de plein fouet le choc dû au coronavirus? Pour l’instant, la question reste ouverte. Ce mercredi, le gouvernement n’est pas tombé d’accord sur un paquet d’aide aux médias d’environ 80 millions de francs.

A l’évidence, Simonetta Sommaruga, la cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), n’est pas parvenue à convaincre ses collègues.

[...]

Le Temps

Nos remerciements à Dany Riviera

@DanyRiviera
Nos récentes prises de position sur le sujet, ici et ici

 

 

 

 

Simonetta Sommaruga : La trahison de la démocratie suisse ?

Le vendredi 7 février, la radio SRF a rapporté que la Présidente de la Confédération, Simonetta Sommaruga, avait demandé à la présidente de la Commission européenne, Mme von der Leyen, de ne plus faire pression au sujet de l'accord-cadre avec l'UE jusqu'au vote sur l'initiative de limitation, sinon les chances d'un vote favorable à cette dernière augmenteraient. La présidente de la Commission européenne a promis de garder le silence jusqu'au 17 mai 2020. Que penser d'une Présidente de la Confédération pactisant avec une institution étrangère dans le but d'influencer le peuple suisse ?

Si le contenu de cette annonce devait être correct, ne serait-ce que de manière synthétique, il s'agirait d'un scandale gravissime. Il est en effet scandaleux que la Présidente de la Confédération s'entende avec la Commission européenne pour influencer les votes démocratiques en Suisse. En agissant de la sorte, la Présidente de la Confédération en exercice se rend coupable de trahison. Ses déclarations antérieures sur l'importance qu'à la démocratie directe à ses yeux se révèlent dans ce cas être de la pure hypocrisie.

L'Action pour une Suisse indépendante et neutre voit se confirmer ses craintes. La  Berne fédérale et l'alliance de ceux qui cherchent à se rapprocher à tout prix de l'UE perdent manifestement le respect de la démocratie, négligent la défense des intérêts de la Suisse souveraine et font visiblement preuve d'une audace inadmissible.

L'Action pour une Suisse indépendante et neutre demande au Conseil fédéral des éclaircissements à ce sujet et appelle tous les démocrates sincères à refuser cette façon de procéder.

ASIN.ch

Nos remerciements à Victoria Valentini


Rappel :

Ultimatum : Bruxelles donne neuf jours à la Suisse pour signer l’accord institutionnel

Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann militent pour les juges étrangers :”L’initiative de l’UDC est dangereuse.”

Preuve de l'importance de la votation, deux Conseillers fédéraux, Simonetta Sommaruga et Johann Schneider-Ammann, sont descendus ce mardi dans l'arène pour combattre l'initiative populaire de l'UDC sur les juges étrangers dite «d'autodétermination».

Tribune de Genève: Vous estimez que cette initiative est dangereuse. Pourquoi?

Simonetta Sommaruga: Elle est dangereuse car elle remet en question tous les traités internationaux que la Suisse a conclus. Elle risque de provoquer une insécurité qui peut être très grave pour notre pays. Car chaque fois qu'il y aura un conflit avec un traité, le texte de l'UDC demande de renégocier l'accord et, si ce n'est pas possible, de le dénoncer. (...)

Tribune de Genève

Europe : Simonetta Sommaruga va s’engager pour les réfugiés.

"Le renforcement des frontières extérieures de l'UE ne doit pas conduire à une fermeture des frontières aux réfugiés", a dit Simonetta Sommaruga. Tout en saluant l'accord conclu, elle va s'engager pour que les valeurs fondamentales de l'Europe soient respectées.

La ministre suisse de la justice s'est réjouie vendredi soir que les notions de solidarité ont prévalu entre les 28. La conseillère fédérale juge positif le fait qu'ils se font le devoir de continuer d'agir en vertu du droit international, en particulier de la Convention de Genève sur les réfugiés. a-t-elle dit à Keystone-ATS.

L'accueil des hommes et des femmes menacés dans leur corps ou dans leur vie fait partie des valeurs fondamentales de l'Europe. La conseillère fédérale s'engagera pour qu'on ne revienne pas là-dessus.

(...)

Crise politique, pas migratoire

En réalité pour la conseillère fédérale, l'Europe n'est pas confrontée à une crise migratoire, mais à une crise politique.

(...)

Source et article complet

Simonetta, la burqa et le Code pénal

Simonetta Sommaruga est hostile à l'interdiction de la burqa. Voilà qui n'étonne guère de la part de notre Ministre de la Justice, toujours là dès lors qu'il est question de relativiser nos valeurs. Ceci dit, elle parvient encore à surprendre. La dame admet que l'usage de ce tissu moyenâgeux n'est pas du goût de tout le monde, certains allant même jusqu'à trouver la pratique "inacceptable". Ceci dit, il serait faux d'en interdire l'usage au niveau fédéral, la chose incombant aux cantons. Ah bon !

Ce qui doit par contre être interdit, et c'est dans ce sens que le contre-projet qu'elle mitonne se propose d'aller, c'est le fait de contraindre une femme à porter dite burqa. Comme la Conseillère fédérale l'a fait savoir sur les ondes de Forum ce soir, "si ont écrit dans le Code pénal explicitement que quelqu'un qui contraint une femme à porter un voile intégral est puni, je pense que c'est un signal très clair et très fort". Génial, il suffisait d'y penser !

Euh, en fait, non, on y a déjà pensé. L'article 181 du Code pénal en question porte le titre de contrainte, prévoyant ce qui suit : "Celui qui, en usant de violence envers une personne ou en la menaçant d'un dommage sérieux, ou en l'entravant de quelque autre manière dans sa liberté d'action, l'aura obligée à faire, à ne pas faire ou à laisser faire un acte sera puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire". Simonetta Sommaruga se propose donc d'ancrer dans le Code pénal une notion qui y figure déjà. Bravo !

A l'appui de sa Cheffe, le directeur de l'Office fédéral de la justice Martin Dummermuth précise que le délit sera poursuivi sur plainte qui pourra être déposée par n'importe qui, "un voisin, un hôtelier". Sauf que l'article 8 du Code pénal précise que si une infraction n'est punie que sur plainte, tout personne lésée peut porter plainte contre l'auteur. Un voisin, un hôtelier lésé par une personne portant la burqa ? Une telle ânerie dans la bouche du directeur de l'Office fédéral de la justice est pour le moins préoccupante.

On pourrait rire de tout cela mais le malaise est hélas plus profond. Comme à son habitude, Simonetta Sommaruga n'a pas compris le fond du problème. Si une femme est contrainte à porter la burqa, c'est bien parce que son entourage exerce une pression suffisante sur elle. Comment, dans ces conditions, attendre de cette même personne qu'elle dépose plainte ? Seule une interdiction totale et inconditionnelle de la burqa flanquera ce symbole discriminatoire aux poubelles de l'histoire, là où l'islam n'aurait jamais dû aller le chercher. Avec son contre-projet, Simonetta Sommaruga ne fait que retarder le moment où celles qui le subissent encore sortiront enfin de leur cercueil ambulant.

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Yvan Perrin, le 20 décembre 2017

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga ouvre la boîte de Pandore

La conseillère fédérale socialiste Simonetta Sommaruga a décidé aujourd’hui de sa propre autorité de faire venir directement en avion des migrants depuis la Libye en Suisse. Elle ouvre ainsi la fameuse boîte de Pandore. Cette politique fatale et irréaliste augmentera une fois de plus massivement l’attraction exercée sur les migrants de toute l’Afrique et du monde arabe. Elle donne en effet à des millions d’hommes et des femmes l’espoir qu’il suffit de parvenir en Libye pour ensuite être immédiatement transporté par avion dans le système social suisse.

Cette action irréfléchie de la ministre de gauche et de son onéreuse industrie du social ne fera qu’augmenter les problèmes. Elle assume ainsi personnellement la responsabilité de l’encouragement de cette migration illégale et insensée de la pauvreté vers l’Europe. Elle est aussi personnellement responsable du fait qu’un nombre croissant de communes suisses ne savent plus où prendre l’argent pour financer l’explosion des coûts de l’assistance sociale. Et cela dans un contexte où 13% des ressortissants d’Etats tiers sont au chômage et où une proportion en constante d’augmentation de jeunes quittant l’école obligatoire ne savent plus correctement parler et écrire une langue nationale en raison du nombre beaucoup trop important d’enfants étrangers dans les classes d’école.

Face à la misère qui règne actuellement en Libye, il n’y a qu’une seule mesure à prendre: les migrants qui y sont bloqués doivent être ramenés dans leurs pays d’origine. Voilà la seule manière de leur faire comprendre qu’il ne vaut pas la peine de prendre la route difficile et onéreuse vers la côte méditerranéenne. Dotée de quelque trois milliards de francs par an, l’aide suisse au développement dispose largement des moyens nécessaires pour financer des projets dans ce sens. Nous invitons le Conseil fédéral in corpore à stopper cette action lancée indépendamment par la conseillère fédérale socialiste au détriment des intérêts de la Suisse. Le groupe parlementaire UDC déposera d’ailleurs la semaine prochaine une intervention pour retirer au gouvernement la compétence de fixer et d’accueillir des contingents de migrants.

Lire également à ce sujet l’éditorial du conseiller national Adrian Amstutz: Cela suffit, Madame la Conseillère fédérale Sommaruga! 

Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de la manière dont il entend appliquer la loi d’exécution de l’art. 121 a cst. (initiative contre l’immigration de masse) au niveau de l’ordonnance. Ce projet a déjà été rejeté par l’UDC dans le cadre de la procédure de consultation. Il ne correspond absolument pas à la volonté du peuple et des cantons parce qu’il ne fixe ni plafonds, ni contingents et ne permet pas à la Suisse de gérer à nouveau de manière autonome l’immigration sur son territoire. Son principal effet est de mettre en place une lourde bureaucratie qui charge notamment les PME. C’est se moquer du monde que d’oser affirmer que ce projet introduit une préférence nationale alors que les étrangers UE peuvent également s’annoncer aux offices régionaux de placement. Ce texte est d’autant moins acceptable que les requérants d’asile et les personnes admises provisoirement en Suisse – donc des requérants qui n’ont pas de motifs d’asile, mais que l’on renonce à renvoyer – profiteront également des activités de placement financées par l’Etat. L’année prochaine, l’UDC lancera son initiative populaire de limitation afin que la volonté du peuple, qui exige une modération de l’immigration, puisse enfin s’imposer.

Réponse de l’UDC à la procédure de consultation: Gestion de l’immigration (art. 121a cst.) 

 

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Simonetta Sommaruga: «Notre responsabilité est désormais de nous engager en Libye»

La tenue, à Berne, d’une rencontre ministérielle axée sur la migration attise les critiques. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga défend la nécessité d’un dialogue intercontinental.

C’est le fameux projet de réinstallation dont on a parlé dans la presse dominicale. Allez-vous proposer au Conseil fédéral que la Suisse participe à ce projet, et si oui de quelle manière?

(...) En ce qui concerne la situation en Afrique, je pense que la Suisse doit examiner la possibilité de participer à un projet de réinstallation, avec d’autres pays européens bien sûr, que j’invite aussi à répondre à la demande du HCR.

Vous êtes très engagée sur le dossier migratoire au niveau européen et international. Qu’est-ce qui vous y pousse?

D’un côté la conscience que nous avons la chance de vivre dans un pays en paix et de l’autre une profonde conviction que nous avons aussi une responsabilité envers les gens qui souffrent et ont besoin de notre soutien. Avec mes possibilités, je souhaite faire en sorte que la Suisse contribue à ce que cette situation change.

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Roger Köppel. Pont aérien pour l’immigration: “Je n’aurais jamais cru que Simonetta Sommaruga ose un projet aussi aberrant.”

La conseillère fédérale Sommaruga veut établir un pont aérien pour les réfugiés en provenance d'Afrique du Nord.

Au début, je n'en croyais pas mes yeux quand j'ai reçu dimanche le courrier d'un journaliste qui me demandait mon opinion sur les tous derniers projets de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga: faire venir à l'avenir directement par avion des migrants d'Afrique du Nord en Suisse.

J'avais jusqu'à présent glissé, pour plaisanter, au gré de conversations entre amis, l'idée d'un pont aérien pour les réfugiés comme une aberration, une sorte de caricature de la politique d'accueil suisse. Je n'aurais pas cru possible qu’en Suisse la réalité rattrape un jour la satire.

Or, ce n'est pas une blague, et le sujet est sérieux: la ministre de la Justice veut bel et bien transporter, directement par avion, des migrants d'Afrique du Nord en Suisse. On ne sait pas si elle réfléchit également à un service régulier de ferry avec des navires de croisière en Méditerranée, mais on ne peut pas non plus exclure fermement l'idée.

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Nos remerciements à Info

Cela suffit, Madame la Conseillère fédérale Sommaruga!

Par Adrian Amstutz, conseiller national,
Chef du Groupe UDC, Sigriswil (BE)

Alors que de nombreuses communes suisses ne savent plus comment financer les investissements dans des infrastructures indispensables comme les écoles et les hôpitaux, les coûts d'entretien pour le nombre croissant de migrants sociaux africains explosent. Le dernier coup de la conseillère fédérale Sommaruga, à savoir faire venir directement des migrants africains par avion depuis la Libye, est proprement inacceptable. La ministre fait preuve d'une impudence grossière à l'égard de la population laborieuse et des contribuables.

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 Il va de soi que les bandes criminelles de passeurs sauront s'adapter très vite aux nouveaux débouchés que leur offre Madame Sommaruga, notamment par le biais du regroupement familial.Entre le début du mois de septembre et la mi-octobre de cette année près de 11 000 migrants supplémentaires ont atterri en Italie du Sud. Au total, ce sont plus de 110 000 personnes qui ont franchi la Méditerranée entre l'Afrique du Nord et le sud italien. En septembre et octobre derniers on a compté plus de 20 000 migrants supplémentaires arrivant en Europe par l'Espagne du Sud, les Balkans et la Grèce. Leurs destinations finales, ce sont évidemment les généreux Etats sociaux comme l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse où ils savent bénéficier d'un accueil confortable. Contrairement à ce que l'on prétend, la situation ne se détend absolument pas, la migration de populations entières depuis l'Afrique vers l'Europe se poursuit sans relâche.Bien que la nouvelle pratique du Corps des gardes-frontière sous la direction du conseiller fédéral Ueli Maurer ait permis de réduire massivement le nombre de demandes d'asile déposées directement à la frontière, les services de la conseillère fédérale Sommaruga ont tout de même enregistré cette année plus de 16 000 demandes d'asile. C'est dire que la majeure partie de ces requérants d'asile doivent être portés sur le compte d'un généreux regroupement familial.

Ces procédés ont de moins en moins de rapport avec la protection de personnes persécutées conformément à la Convention de Genève sur les réfugiés qui sert de base à notre droit d'asile aujourd'hui totalement dépassé par ces migrations de masse. Le fait est que de nombreux africains pauvres et sans aucune formation abusent, avec la complicité de l'industrie suisse de l'asile, du système de l'asile pour immigrer en Europe et s'offrir une vie confortable au frais de notre système social qui n'a certainement pas été créé pour cela.

La dernière proposition de la conseillère fédérale socialiste de faire venir par avion des migrants africains supplémentaires de Libye est un véritable scandale compte tenu du chaos qui existe déjà en Suisse dans ce domaine. On saura très vite dans toute l'Afrique et surtout parmi les bandes de passeurs qu'il suffit désormais de convoyer des femmes et des enfants en Libye où la gentille Suisse viendra les chercher par avion. Les criminels qui tirent bénéfice des migrants tout en les battant et en violant les femmes profiteront pour chasser un maximum de femmes et d'enfants vers la Libye. Et la simplicité du regroupement familial dont pourront profiter ensuite les hommes augmentera encore le chiffre d'affaires de ces criminels brutaux.

L'effet d'aspiration et le cercle vicieux sont complets: plus le nombre de femmes et d'enfants poussés par les passeurs vers la Libye augmente, plus forte est la pression sur la Suisse pour les transporter rapidement par avion dans notre pays. Mais c'est sans doute exactement ce que cherche la conseillère fédérale Sommaruga. L'industrie suisse de l'asile a connu une telle expansion grâce à la complaisance de la ministre socialiste qu'elle a absolument besoin de nouvelles migrantes et de nouveaux migrants pour s'occuper.

Pour l'UDC, cela suffit maintenant. Nous combattrons avec tous les moyens à notre disposition cette politique intolérable et nous invitons tout particulièrement les deux conseillers fédéraux PLR à se joindre à Guy Parmelin et à Ueli Maurer pour imposer déjà durant la séance gouvernementale d'aujourd'hui une limite ferme aux agissements de Simonetta Sommaruga, une ligne rouge à ne pas dépasser. La Suisse doit rester ouverte aux authentiques réfugiés politiques, mais cette immigration clandestine de la pauvreté doit enfin cesser. Les frontières doivent être strictement contrôlées pour empêcher les passages illégaux. La Suisse doit devenir moins attractive pour les migrants sociaux. Le regroupement familial excessivement généreux qu'elle pratique aujourd'hui doit être restreint. La grande majorité de ces migrants ne répondent absolument pas aux critères de l'asile. Un renvoi systématique et rapide s'impose.

Adrian Amstutz, le 08.11.2017

Simonetta Sommaruga veut que la Suisse mette sur pied une opération de secours pour les “réfugiés” des centres de détention libyens.

A noter que cette femme vient de militer pour l'égalité salariale mais dans son esprit les personnes les plus faibles à aider prioritairement sont évidemment... les femmes.

L'égalité certes, mais seulement lorsque cela les arrange.

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La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga veut mettre sur pied une opération de sauvetage avec l'Union européenne (UE) pour les réfugiés détenus en Libye.

La Suisse doit sortir au plus vite les plus faibles des centres de détention libyens, déclare la ministre de la justice dans la NZZ am Sonntag, pointant les femmes et aux enfants.

(...)

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