Ryszard Legutko : « Les démocraties libérales occidentales sont loin d’être le modèle de vertu qu’elles s’imaginent être »

"Le diable dans la démocratie"

Atlantico : Vous avez publié « Le diable dans la démocratie: Tentations totalitaires au cœur des sociétés libres » aux éditions de L'Artilleur.
Vous avez vécu sous le communisme pendant de nombreuses années. Mais après deux décennies sous une démocratie libérale, cependant, vous avez découvert que ces deux systèmes politiques ont beaucoup plus de choses en commun qu'on ne le pense?
Pourriez-vous expliquer votre point de vue sur les similitudes étonnantes entre les deux systèmes et que vous exposez dans votre livre?
Pourquoi la démocratie libérale s'est-elle orientée au fil du temps vers les mêmes objectifs que le communisme?

Ryszard Legutko : J'écris longuement à ce sujet dans le livre. Mais pour le dire simplement: les deux systèmes sont hautement politisés et hautement idéologisés.
Il y avait très peu d'espace sous le régime communiste, qui pouvait rester non-communiste, les exceptions étant généralement la famille, également l'Église catholique, l'art classique.
Mais les autorités communistes ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour imposer leur pouvoir partout, transformer la famille en famille communiste, la culture en une culture communiste. Et il y avait une énorme pression pour réduire au silence ou éliminer la religion...

À la suite de la révolution sexuelle et des mouvements féministes et homosexuels, la dichotomie privé / public a été abolie.
Tout est devenu politique et idéologique: la famille, le mariage, le sexe, même la question des toilettes.
Les lieux de refuge disparaissent rapidement.
Le fait que nous ayons quelque chose qui s'appelle le politiquement correct et qu'il se développe à pas de géant est la preuve qu'il existe un monopole politique et idéologique.
S'il n'y avait pas de monopole, il n'y aurait pas de politiquement correct.
Le monopole est différent de celui qui était à l’œuvre sous le régime communiste. Le monopole d'aujourd'hui est constitué par le courant politique dominant, qui englobe la grande majorité des partis de la gauche jusqu’à la droite, sauf que l'ordre du jour a été entièrement le produit de la gauche.

La droite européenne a capitulé - probablement à la suite de la révolution de 1968 qui a entraîné un énorme tournant à gauche dans la politique européenne.
La démocratie chrétienne européenne n'a de démocratie chrétienne que le nom.
Il suffit de regarder le PPE, qui est censé englober les conservateurs européens. Leur programme est de gauche de part en part. Ils se rangent toujours du côté des socialistes, des libéraux, même des communistes et ne les défient jamais. L’exemple marquant concerne notamment la loi sur le mariage homosexuel qui a été introduite par les conservateurs en Grande-Bretagne, par les socialistes en France et par les démocrates-chrétiens (avec les socialistes) en Allemagne.
L'Union européenne est un bon exemple de ce monopole ou plutôt de la tyrannie de la majorité. Si vous n'appartenez pas au courant dominant, vous ne représentez pas une opposition mais une puissance hostile.
Il n’existe pas d’opposition légitime. Il n'y a que des eurosceptiques, des populistes, des fascistes, des fanatiques, etc. La liste des invectives contre ceux qui ne font pas partie du courant dominant est interminable.
Il suffit de dire que la loi sur le mariage homosexuel a été introduite par les conservateurs en Grande-Bretagne, par les socialistes en France et par les démocrates-chrétiens (avec les socialistes) en Allemagne.

Atlantico : Vous expliquez que le communisme et la démocratie libérale partagent le même constat sur le fait qu'il existe des obstacles concernant la langue, les débats démocratiques et la liberté d'expression sur de nombreux sujets comme la «tolérance», la «démocratie», «l'homophobie», le «sexisme», le « pluralisme »… qui sont utilisés comme des outils contre ceux qui ne sont pas assez dociles pour respecter l'idéologie dominante au sein de la société… Pourquoi la liberté se rétrécit à un rythme si rapide au cœur de la démocratie libérale de nos jours… ? La pandémie de Covid-19 semble être son incarnation.

Ryszard Legutko : La liberté diminue précisément pour les raisons que j'ai mentionnées ci-dessus - le monde occidental a été dominé par une seule force politique et idéologique.

Ce fait a été masqué par le langage qui nous a été imposé et ce langage est devenu de plus en plus mensonger.

Des termes tels que pluralisme, tolérance, ouverture, diversité en sont venus à signifier le contraire de ce qu'ils signifiaient auparavant. Mon exemple préféré est le « pluralisme » et le « genre ».
Jusqu'à récemment, il était admis que depuis des temps immémoriaux, l'humanité était divisée en hommes et en femmes. Cette vérité a alors été rejetée, et on a prétendu qu'il n'y avait pas deux sexes mais plusieurs genres.

La question est : quelle proposition rend le monde plus pluraliste, et la réponse commune est que c'est la seconde : « beaucoup » est plus pluraliste que deux. Ce n’est pas vrai.

Puisque toute la culture a été construite sur la notion de deux sexes, l'introduction de plusieurs genres équivaut à une ingénierie sociale massive, à un endoctrinement assourdissant dès les écoles maternelles, à la censure, à l'intimidation, au contrôle idéologique de la façon dont les gens parlent, écrivent et pensent.

C'est - toutes proportions gardées - comme lors de la Révolution française où la liberté était sur le point de triompher, et que tout le monde allait devenir citoyen, mais pour rendre tous les gens citoyens, il fallait éradiquer les classes, se débarrasser de l'aristocratie et décapiter le roi et la reine.

Être pluraliste aujourd'hui ne signifie pas que vous vivez et laissez vivre, mais que vous épousez la bonne idéologie.

Il en va de même pour la diversité, la tolérance, l'ouverture, etc. On peut se demander si nous sommes devenus réellement si pluralistes, diversifiés, tolérants, ouverts, etc.
Pourquoi avons-nous créé une si longue liste d'ennemis et de crimes de pensée, plus longue que celle créée par les communistes?
La nôtre est assez impressionnante - misogynie, sexisme, racisme, homophobie, transphobie, islamophobie, eurocentrisme, phallocentrisme, logocentrisme, agéisme, binarisme, populisme, antisémitisme, nationalisme, xénophobie, discours de haine, euroscepticisme, et bien d'autres.

En fait, de nouveaux apparaissent presque tous les jours. Est-ce le langage d'un amoureux du pluralisme, de la diversité, de la tolérance et de l'ouverture, ou plutôt le langage d'un idéologue dogmatique furieux et obsédé par la traque de ses prétendus ennemis?

 

Atlantico : Quelles sont les clés et les solutions pour changer cette situation? Est-il possible d’exorciser, de « sauver » la démocratie libérale de ses démons, de son diable pour paraphraser le titre de votre livre?

Ryszard Legutko : Rien dans l'histoire n'a été éternel. L'Empire romain s'est effondré, de même que - tôt ou tard - le système monopolistique actuel. Le communisme est tombé, mais je me souviens du temps où nous pensions que le système durerait pour toujours. La situation actuelle est difficile, mais il ne faut pas abandonner.
D'une part, tout devrait commencer par un diagnostic de la situation actuelle pour ce qu'elle est - ce que nous avons, c'est un nouveau type de despotisme comme Tocqueville le décrit dans les derniers chapitres dans De la Démocratie en Amérique et que tout ce discours sur le pluralisme, la tolérance, la démocratie, la diversité est une imposture, un écran de fumée pour dissimuler le monopole politique et idéologique existant.
Cela devrait être dit haut et fort, encore et encore. Donc, le premier point de la stratégie est de démasquer le système existant.
Le deuxième point est l'organisation. Nous ne devrions pas nous laisser duper par l'idée qu'il existerait un courant politique respectable avec toutes les personnes décentes et tous les groupes qui en font partie, et quiconque le désapprouverait perdrait sa légitimité.
Le courant dominant doit être défié politiquement.
Il est impératif de former une force politique forte, également au niveau européen.
Sans un contre-mouvement viable, le courant dominant ne reculera pas, ni n'abandonnera volontairement ses politiques agressives.
Ce processus a déjà commencé: il y a déjà des groupes, des partis, des organisations qui portent les mêmes idées et il est temps qu'ils travaillent plus étroitement ensemble.

Et le troisième point est d'articuler les principes de base qui sous-tendent le programme alternatif et d'offrir une option claire à tous ceux qui ne sont pas satisfaits de l'état actuel des choses. Étant donné que au cœur de l'Europe d'aujourd'hui et dans le monde occidental en général, c'est la gauche qui dicte et applique son propre programme, l'alternative devrait être anti-gauche, et en termes positifs - conservatrice, ouverte à la richesse et à la sagesse de la tradition européenne, soulignant l'importance de l'État-nation, de la famille, des racines chrétiennes et classiques de notre civilisation, la politique d'ajustement plutôt que l'ingénierie sociale, un rejet du politiquement correct.
Pour résumer, ces trois points: la seule façon de sauver la démocratie libérale d'aujourd'hui est de lui insuffler un véritable pluralisme; sinon les problèmes s'aggraveront.

 

Atlantico : Quelle est votre opinion sur la vision politique et la manière de gouverner d’Emmanuel Macron en France ? Et quel regard portez-vous sur sa vision européenne et sur la manière dont il se « sert » de l’Union européenne ?

Ryszard Legutko : Le président Macron a tenté d'élever la France au rang de l'un des deux pays, avec l'Allemagne, qui dirigent l'Union européenne. Il y avait des moments où la France faisait partie d'un tel duo, et il y a eu des moments où la France était leader. Mais Macron est également un fidèle adhérent de l'orthodoxie de l'UE, épousant tous ses principes, même les plus absurdes, et surtout principalement son message central sur la nécessité de poursuivre les processus continus de fédéralisation et de centralisation européennes. Il n'y a pas de contradiction entre ces deux stratégies - pro-France et pro-UE. Les institutions de l'UE ont très peu de légitimité démocratique et, en tant que telles, ont peu de pouvoir, indépendamment de ce que stipulent les traités. Leur pouvoir vient de l'extérieur et non des traités. Pour donner un exemple: le seul pouvoir dont dispose la Commission européenne est celui des grands acteurs, comme l'Allemagne et la France, veuillent bien lui donner et lui permettre d'exercer. Pour cette raison, la Communauté européenne et d'autres institutions ne s'opposeront pas vraiment à ces acteurs car, sans eux, ils ne pourraient pas fonctionner.
Il en va de même pour la CJUE, le Conseil européen, le Conseil de l'Union européenne.
Il n'y a pas de contradiction entre ces deux stratégies car les grands acteurs mènent leurs propres politiques en partie à travers les institutions européennes.
Ainsi, plus l'UE est intégrée, plus elle dépend de l'Allemagne et d'autres grands acteurs, dont la France.
Dans le même temps, plus l'UE est intégrée, moins il reste de pouvoir aux acteurs les plus faibles, y compris ceux d'Europe de l'Est.
Dans l'UE fédéraliste, les pays faibles perdront pratiquement toute possibilité d'influencer les politiques européennes.
L'UE fédéraliste sera une structure oligarchique, et ces tendances oligarchiques se sont déjà manifestées.
Du point de vue de la société française, la politique européenne de Macron peut être gratifiante et prometteuse. Du point de vue de mon pays ou du point de vue de l'Europe de l'Est, c'est extrêmement dangereux. Le danger est qu'une partie du continent européen se retrouve sous une nouvelle forme de colonisation.

Atlantico : L’Union européenne a accumulé de nombreuses erreurs durant la crise sanitaire de la Covid-19 ces derniers mois, notamment sur la question des vaccins. Vous expliquez dans votre livre les failles de l’Europe liées à la bureaucratie, au traité de Maastricht, l’erreur avec le Traité de Lisbonne, le manque d’opposition au sein de la Commission européenne, le fait que ses membres ne soient pas élus par les citoyens… Comment expliquer cette situation ? Cela semble être le reflet de l’ordre et de la démocratie dans son caractère illusoire.

Il s’agit en fait de deux questions: ce qui n’a pas fonctionné en Europe et ce qui n’a pas fonctionné dans l’UE.
Le problème avec l'Europe, principalement l'Europe occidentale, est qu'elle a rompu ses liens avec une grande partie de la tradition européenne.

L'événement formateur des élites européennes d'aujourd'hui a été la révolution de 1968. Il a affecté l'éducation, l'espace public, la culture, la langue et les politiques. Si on y ajoute un processus de sécularisation rapide (transformé en antichristianisme militant) et une disparition complète de l'éducation classique, on a le nouvel esprit européen qui, dans sa totalité, est créé par les piétés idéologiques actuelles.
C'est un esprit fermé, ignorant qu'il pourrait y avoir des points de vue autres que ceux actuellement acceptés, se croyant à la fois ouvert et ultra-moderne.
L'histoire et la culture européenne ont été adaptées à ses sensibilités et préjugés pour n'admettre aucune impulsion subversive.

Maintenant à propos de l'Union européenne. Je pense que l’UE souffre de deux défauts fondamentaux. Le premier a déjà été mentionné – elle dispose d’une structure de pouvoir notoirement obscure.
En fait, il existe deux structures de pouvoir.
Le premier est inscrit dans les traités; le second est concret et repose sur le pouvoir réel que représentent les pays.
Dire, par conséquent, que chaque pays cède une partie de sa souveraineté à un pool européen est très trompeur.

Lorsque la Roumanie renonce à une partie de sa souveraineté, elle devient plus dépendante des deux structures de pouvoir.

Lorsque l'Allemagne y renonce, elle devient plus forte dans les deux structures de pouvoir. L'Allemagne est aujourd'hui plus influente en Europe qu'elle ne l'était avant le traité de Lisbonne et bien plus qu'elle ne l'était avant le traité de Maastricht.

La question de savoir si cela s'applique également à la France est une question intéressante. Le deuxième problème avec l'UE est le principe d'une union toujours plus étroite.
Cela implique que l'intégration est inévitable et irrésistible, et donc que tous les moyens à cette fin sont acceptés et que toute politique de faits accomplis est justifiée.

Le résultat est que les institutions de l'UE, avec la bénédiction des acteurs européens les plus importants, ont constamment violé l'esprit et la lettre des traités et s'en sortent.
Imaginez simplement le même principe à l'œuvre dans un État-nation : cela impliquerait que la Constitution soit un projet ouvert, volatile, et facilement réinterprétée tant qu'elle pousse l'État-nation dans la direction souhaitée.
Cela semble absurde et effrayant en tant que véhicule d'anarchie, mais pour une raison quelconque, il est toléré et même encouragé au niveau européen.
Si nous combinons ces deux défauts - une structure de pouvoir obscure et l'union de plus en plus étroite - nous avons une conclusion plutôt désagréable : aucun principe de base qui s'applique dans l'État-nation n'est respecté dans l'UE
- il n'y a pas de séparation des pouvoirs (la Commission étant en pratique un législateur, un pouvoir exécutif, un juge et un persécuteur),
-pas d'opposition politique (certains partis et gouvernements importants sont entourés d'un cordon sanitaire),
-pas de respect des règles constitutionnelles (le soi-disant mécanisme de conditionnalité a été rejeté à deux reprises par les services juridiques comme violant les traités mais a quand même été accepté)
et pas de responsabilité démocratique
(au Parlement européen, les instances décident pour des sociétés qui ne les ont pas élus et auprès desquelles, elles ne doivent pas rendre des comptes, ce qui est absolument inimaginable dans une pratique démocratique).

Ryszard Legutko a publié « Le diable dans la démocratie : Tentations totalitaires au coeur des sociétés libres » aux éditions de L’Artilleur

source: https://www.atlantico.fr/article/decryptage/ryszard-legutko---les-democraties-liberales-occidentales-sont-loin-d-etre-le-modele-de-vertu-qu-elles-s-imaginent-etre-le-diable-dans-la-democratie-ideologie-communisme

Retrouvez deux extrraits de l'ouvrage, publiés sur Atlantico : 

"Le diable dans la démocratie" : les ravages de l’omniprésence de l’idéologie

"Le diable dans la démocratie" : la tentation idéologique qui menace la démocratie libérale

 

Ryszard Legutko, philosophe polonais et député au Parlement européen, publie « Le diable dans la démocratie : Tentations totalitaires au coeur des sociétés libres » aux éditions de L’Artilleur. Ryszard Legutko a vécu une partie de son existence dans la Pologne communiste. En étudiant dans les détails les évolutions récentes de la démocratie libérale, il a découvert qu’elle partage en fait de nombreux traits inquiétants avec le communisme.

Ryszard Legutko

Professeur de philosophie, ancien ministre de l'éducation, Ryszard Legutko est député européen et président du groupe des conservateurs et réformistes européens. Le Diable dans la démocratie a rencontré un grand succès et a été traduit en plusieurs langues. Voir la bio »

(adaptations: Albert Coroz)

La Californie, détruite en quelques décennies après être devenue socialiste (6:59)

vidéo en anglais, sous-titres disponibles

La Californie brûle : l’effondrement de l’« État doré »

8 août 2020 - Turning Point USA

La Californie brûle. C'est le même feu qui a déjà réduit d'autres pays en cendres, et laisse derrière lui destruction et dévastation. Il fait fuir les familles et les entreprises, et plonge des milliers de personnes dans la pauvreté et le sans-abrisme.

Près d'un Californien sur quatre vit dans la pauvreté. On estime à 150 000 le nombre de sans-abri en Californie, dont 10 000 anciens combattants et 11 000 jeunes de 18 à 24 ans.

Le cycle infernal du sans-abrisme est le RÉSULTAT DIRECT DES POLITIQUES SOCIALISTES. C'est la conclusion inévitable des gouvernements socialistes.

Telle est l'histoire non dite du socialisme dans l'État du soleil.

Suisse : Le socialiste Fabian Molina veut enlever la référence chrétienne de notre Constitution

«Au nom de Dieu tout-puissant! Le peuple et les cantons suisses, conscients de leur responsabilité envers la Création, […] arrêtent la Constitution que voici»: tel est le préambule du texte fondateur de toutes les lois suisses, témoin du passé fondamentalement religieux de la culture helvétique.

Toutefois, celui-ci est révolu, estime le conseiller national Fabian Molina (PS/ZH): Dieu n’a plus sa place dans un texte légal officiel.

(...)

20min.ch


Berlin : Un Jeune Socialiste glorifie la violence et justifie le meurtre – les comités d’étudiants lui manifestent leur solidarité (Màj)

Le vice-président d'une association berlinoise des Jeune Socialistes est connu depuis longtemps sur les médias sociaux pour avoir menacé de violence des opposants politiques. A présent, l'étudiant en droit et communiste autoproclamé parle de fusillades.

Bengt  Rüstemeier, né en 1999, est plus qu'un simple visage sur les réseaux sociaux. Il siège au conseil d'administration d'une association berlinoise des Jeunes Socialistes et représente ainsi l'organisation de jeunesse du SPD. Et il est connu depuis longtemps pour ses opinions et provocations radicales, en particulier sur Twitter.

Cependant, lors de ses déclarations les plus récentes, il a atteint un nouveau niveau d'escalade - il a fait allusion à l'exécution de propriétaires d'appartements et d'opposants politiques, ainsi qu'à un attentat à la bombe contre le patron d'Amazon, Jeff Bezos.

 

 

Bengt Rüstemeier a récemment partagé une vidéo dans laquelle des collaborateurs d’Amazon dans l’État de l'Alabama aux États-Unis dénoncent les conditions de travail dans l'entreprise de vente en ligne dirigée par Jeff Bezos. Il écrit : "Si Jeff Bezos devait un jour succomber de manière inattendue aux conséquences d’une blessure par explosif, je ne pourrais pas m’empêcher de ressentir une joie béante."

(...)

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

 


 

Un Jeune socialiste doit démissionner de ses fonctions politiques pour violence. Les comités d’étudiants de l’Université Humboldt de Berlin et de l’Université technique le soutiennent désormais contre "une campagne de diffamation de la droite". La CDU exige le retrait du jeune socialiste du comité de l'université.

 

 

les comités généraux des étudiants (AStA) de l'université Humboldt de Berlin (HU) ainsi que l'université technique (TU) ont exprimé leur solidarité avec Bengt Rüstemeier, membre des Jeunes socialistes. Bengt Rüstemeier a dû démissionner de ses fonctions au sein de l'organisation de jeunesse du SPD et du parti après que le journal "BZ" de Berlin et d'autres médias aient rapporté la semaine dernière les fantasmes violents de l'étudiant en droit.

(...)

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Welt.de

 


Note : Alors que ce jeune socialiste fait scandale dans toute la presse allemande, la presse francophone fait semblant de ne pas voir cette information.

A noter également que de nombreux membres de la gauche et de l'extrême-gauche soutiennent évidemment cette violence et ces propos. Oui, vous savez, "les gentils qui construisent un monde meilleur" selon la propagande.

« Egalité » : L’amende infligée à la mairie de Paris pour «avoir nommé trop de femmes directrices» annulée

La ministre de la Fonction publique Amélie de Montchalin a annoncé mercredi 27 janvier l'annulation de l'amende administrative de 90.000 euros infligée à la Ville de Paris pour avoir nommé trop de femmes aux postes de direction en 2018.

La ministre a précisé dans un communiqué à l'AFP avoir annoncé à la maire socialiste «que cette amende n'était pas due» et l'avoir encouragée à «consacrer ces fonds à maintenir cette dynamique positive». Anne Hidalgo était arrivée vers 08H15 au siège du ministère, à Paris, accompagnée de plusieurs femmes élues de la mairie de Paris, sous l'œil des caméras et des photographes, pour échanger avec la ministre. «S'il n'y a pas un volontarisme et une détermination sans faille on n'arrivera pas à percer ce plafond de verre», a indiqué la maire de Paris à la presse.

(...)

Le Figaro

Sommaruga rend hommage à trois femmes de sa famille : « Ma soeur qui aide les réfugiés »

Pour célébrer les 50 ans du suffrage féminin, la conseillère fédérale lance une action sur les réseaux sociaux.

[...]

La conseillère fédérale socialiste donne l’exemple et ses choix sont très familiaux. La Bernoise tient à remercier sa mère, «qui depuis 1971 a participé à presque toutes les votations». Sa sœur, «qui aide des réfugiés à trouver rapidement leurs marques dans notre pays».

[...]

Lematin.ch

Affaire Duhamel : “Toute l’élite bourgeoise de gauche qui côtoyait les Pisier-Kouchner et les Pisier-Duhamel, savait”

« À 10 ans tu n’as toujours pas vu le loup ?! » @ArianeChemin a enquêté sur l’affaire #OlivierDuhamel, elle évoque le climat incestueux qui régnait au sein de cette famille

 

 

 

Via Fdesouche

Note : pendant ce temps, nos "médias" romands cachent le fait qu'il s'agit d'un scandale dont la gauche est responsable, parlant d'un "politologue" en lieu de place "d'élu socialiste"

Rappels :

Trafic d’organes au Kosovo : les amis de Bernard Kouchner impliqués

L’éditorialiste de gauche Olivier Duhamel, ex-eurodéputé socialiste, accusé d’inceste sur son beau-fils, quand celui-ci avait 13 ans

Terrorisés, gavés de somnifères par Bernard Kouchner, invisibilisés par Christine Ockrent : ce que révèle le livre de Camille Kouchner

 

 

Proche d’Olivier Duhamel, l’ex-ministre socialiste Élisabeth Guigou affirme qu’elle n’était pas au courant des accusations d’inceste. Elle est aujourd’hui présidente d’une commission sur l’inceste

Proche de la famille Duhamel, l’ancienne ministre socialiste Élisabeth Guigou assure, ce mardi 5 janvier 2021, n’avoir pas eu connaissance des accusations contre Olivier Duhamel. Elle est aujourd’hui présidente de la toute nouvelle commission sur l’inceste.

Élisabeth Guigou, présidente de la toute nouvelle commission sur l’ inceste et citée parmi les proches d’Olivier Duhamel, accusé d’inceste par sa belle-fille Camille Kouchner, s’est défendue ce mardi 5 janvier d’avoir eu connaissance de ces accusations, estimant que  nous côtoyons tous des victimes et des agresseurs sans le savoir ​.

 Je ne fais pas exception à la règle ​, a déclaré à l‘Obs l’ancienne garde des sceaux socialiste.  Le silence pendant des années de cette famille, que je connais, nous montre combien il faut être courageux pour que ce tabou puisse être levé. 

Élisabeth Guigou, qui affirme avoir  découvert cette histoire dans la presse cette semaine , était une des proches de la famille.

Ouest-France

Via Fdesouche

L’éditorialiste de gauche Olivier Duhamel, ex-eurodéputé socialiste, accusé d’inceste sur son beau-fils, quand celui-ci avait 13 ans

Dans « La Familia grande », publié au Seuil jeudi 7 janvier, la juriste Camille Kouchner accuse son beau-père d’avoir abusé de son frère jumeau quand ils étaient adolescents. Le célèbre constitutionnaliste vient de démissionner de la Fondation nationale des sciences politiques.

Les affaires d’inceste sont des histoires de mutisme et d’omerta. Celle-ci est une suite de silences emboîtés. Nous sommes à la fin des années 1980. Dans une famille d’intellectuels parisiens, un garçon de 13 ans voit son beau-père, universitaire de renom, s’inviter le soir dans sa chambre. Il confie ce secret à sa sœur jumelle, Camille, mais lui demande de se taire. L’inceste, un crime sur lequel ces adolescents ne posent pas encore de nom, dure deux ans au moins. Vingt années plus tard,alors qu’ils ont chacun atteint la trentaine, la jeune femme pousse son frère à confier enfin cette souffrance enfouie à leur mère. Mais celle-ci décide de protéger son mari et reste muette, elle aussi, comme les amis du couple, des personnalités en vue soucieuses d’éviter tout scandale.

 

Ce beau-père si longtemps secouru, c’est le politiste Olivier Duhamel. Son épouse ? Evelyne Pisier, une spécialiste de l’histoire des idées politiques, décédée en 2017. Sa fille Camille, née comme ses frères d’un premier mariage avec l’un des pionniers de la médecine humanitaire, l’ancien ministre Bernard Kouchner, dévoile cette histoire édifiante dans un récit intitulé La Familia grande, qui doit être publié jeudi 7 janvier aux éditions du Seuil. Juriste et spécialiste du droit du travail, Camille Kouchner a voulu, même si les faits en question sont frappés de prescription, rendre compte de l’emprise exercée, selon elle, par cet homme qui l’a en partie élevée, elle et ses frères. « Pourquoi aurait-il le droit de vivre hors de cette réalité quand, moi, elle me hante ? »

Olivier Duhamel est un homme doté d’une surface sociale comme Paris sait si bien en faire émerger. A 70 ans, le constitutionnaliste règne sur la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui finance Sciences Po et dont le conseil d’administration est l’un des lieux d’influence les plus verrouillés du monde universitaire.

Le Monde

 

Via Fdesouche

Le capitalisme, cette richesse détestée des socialistes

Cenator : Lorsque l’empire soviétique existait encore, nombreux ont été ceux qui, dans les médias, l’enseignement, le monde politique, martelaient : le capitalisme est synonyme de tous les maux de la terre, l’exploitation de l’homme par l’homme, le racisme, les inégalités, l’exploitation des pauvres par les riches, etc.

Un univers imaginaire binaire était mis en place opposant capitalisme et socialisme.
- Là où le capitalisme règne, l’homme est un loup pour l’homme, tous les vices que les humains pouvaient imaginer, le capitalisme les contenait.

- Le socialisme était par contre, le camp de l’avenir, le camp du bien, de la justice, de l’humanité, de la bonté, de la fraternité, etc.

Nous voilà trente ans après la chute du mur, et dans la tête de la jeunesse occidentale, le synonyme du socialisme est le bien, le social, l’humain, etc...
À l’inverse, le capitalisme revêt les vices et les superlatifs associés à une chose mauvaise par nature, coupable, qui devrait cesser d’exister.

Discutez avec les jeunes autour de vous, en famille, entre collègues, entre voisins, via un micro-trottoir, il est stupéfiant de constater à quel point les gens lambda sont acquis à l’idée que le capitalisme est une mauvaise chose, toujours coupable, devant être réformée, toujours dans le sens du "social"...
Et avec tout cela,
la plupart des gens confondent encore capitalisme et mondialisme.

Et ceci également parmi des gens qui se considèrent du centre-droit, même des PLR, sommés constamment de se justifier.

Nous pouvons peut-être en conclure deux choses :

- La manipulation des cerveaux aurait mieux marché ces trente dernières années à l’Ouest que durant 45 ans à l’Est.
- La guerre culturelle a été gagnée par les socialistes. L’asservissement à la pensée unique est un réel succès, une victoire sans répression violente. La pression que l’ingénierie sociale exerce en permanence sur les gens aura été plus efficace que les goulags.

D’autre part, actuellement, la capacité de raisonner de la plupart des Occidentaux semble davantage amoindrie que ne l’était celle des générations n’ayant pas eu accès à l’abondance des connaissances et des informations rendues possibles avec internet. Le mensonge et la déraison ont pris le pas sur la vérité et la raison. Ces dernières étant devenues terriblement inaudibles du fait de la mainmise de la bienpensance sur l’enseignement, les médias et le vaste domaine de l’état, en perpétuelle croissance.

Et la crise économique qui nous pend au nez va engendrer un emballement de l'emprise de l'état sur nos vies... comme jamais les socialistes n'avaient encore osé en rêver.

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4 janvier 2021

Dans un système de liberté économique et de libre concurrence l’individu est motivé à continuer à travailler pour créer encore plus de richesse et l’échanger avec des pairs contre le fruit de leur travail.

Par John D. Waterman.
Un article de The Foundation for Economic Education

Ceux parmi nous qui soutiennent le capitalisme savent à quel point il est une source de richesse dans notre économie moderne. Ils savent aussi que les États ne créent pas de richesses mais ne font que prélever l’argent des gens suffisamment productifs pour générer un profit à partir de leurs efforts.

Beaucoup de ceux qui sont en désaccord avec nous pensent que le capitalisme n’est qu’un jeu à somme nulle anarchique qui offre aux riches la possibilité d’exploiter les pauvres et voler le fruit de leur travail. Qui a raison dans ce débat controversé ?

La loi de la jungle

Pour nous aider, commençons par observer ce qui différencie, entre autres,  les hommes des animaux. Ces derniers vivent réellement en anarchie. Ce terme signifie « sans État », ce qui correspond bien à l’environnement dans lequel ils évoluent.

Les animaux doivent s’affronter pour survivre sous la loi de la jungle, là où le pouvoir fait le droit, où la fin justifie les moyens et où la violence est l’arbitre des conflits. Ils mettent œuvre des classements au sein de leurs meutes ou troupeaux. Tous s’affrontent pour la meilleure place et finissent ainsi par s’organiser en hiérarchies qui dictent le rôle de chacun dans leur société.

Les hommes, eux, ne sont pas obligés de vivre en anarchie et peuvent au contraire organiser différentes formes d’États pour décider du contrôle des membres de la société. Cela dit, ils forment aussi des hiérarchies ; simplement elles peuvent prendre des formes plus variées. Le chef dirige et les travailleurs, essentiellement, s’exécutent tout en essayant de se frayer une place pour un meilleur poste. Tous ceux qui ont déjà été employés ont pu observer ce genre de comportements sur leur lieu de travail.

Producteurs versus consommateurs

Comparons maintenant la concurrence au sein du monde animal primitif à la concurrence dans les sociétés humaines plus avancées. Imaginons un groupe de lions vivant dans le Delta d’Okavango au Botswana et se nourrissant d’un troupeau de buffles. Quand un lion tue un buffle, selon la hiérarchie établie dans la troupe, le chef sera le premier à se servir sur la carcasse. Une fois repu, les autres lions pourront se nourrir, toujours dans l’ordre hiérarchique.

Les lions sont à la merci de la nature qui leur offre une quantité limitée de nourriture : le troupeau de buffles. S’il y a une sécheresse, le troupeau déclinera, et les lions auront alors moins à manger. Si la météo et le débit de la rivière sont plus avantageux, le troupeau de buffles prospérera et par conséquent le groupe de lions aussi. Ils n’ont aucun moyen de gérer la santé et le bien-être des buffles, alors même qu’ils sont leur seule source de nourriture. Les animaux sont bloqués dans leur environnement naturel limité, sans aucun moyen d’améliorer leur mode de vie anarchique. D’un point de vue économique, les animaux sont consommateurs et n’ont aucun moyen de devenir producteurs.

Que fait l’Homme dans une telle situation ? Par exemple, ceux qui aiment les côtelettes d’agneau rassembleraient un troupeau de moutons dans un pâturage cerné par une clôture qu’ils édifieraient afin de le protéger des autres prédateurs. Ils procureraient aux moutons de quoi boire et manger, et un environnement propice à leur reproduction pour agrandir le troupeau. Ils remarqueraient que leurs moutons produisent de la laine pouvant être récoltée et transformée en étoffe pour confectionner des vêtements ou d’autres objets.

Celui qui découvre qu’il aime les pommes mettra de côté une partie de sa récolte effectuée sur le pommier trouvé dans la forêt, et plantera des graines pour créer un bosquet, puis un verger. Dès qu’il possèdera suffisamment de pommes pour sa propre consommation, il pourra utiliser l’excédent pour nourrir les moutons, ou bien le vendre à ceux qui le souhaitent.

Capitalisme et création de richesses

Par leur ingéniosité et leur travail, les individus créent de la richesse là où elle n’existait pas auparavant. Ils peuvent produire plus de côtelettes d’agneau et de compote de pommes qu’ils n’en ont besoin. Cette richesse devient un bénéfice pour la société. Les humains ont donc la capacité d’utiliser leur intelligence et leur travail pour faire prospérer leur espèce, là où le travail des lions dépend des ressources limitées fournies par mère Nature.

Dans un système de liberté économique et de libre concurrence où l’individu possède les moyens de production et la liberté de disposer de sa propriété comme bon lui semble (une définition viable du capitalisme), il est motivé à continuer à travailler pour créer encore plus de richesse et l’échanger avec des pairs contre le fruit de leur travail. Contrairement aux animaux, les Hommes peuvent devenir des producteurs en plus d’être de consommateurs.

Le secret du capitalisme

Notez que les hommes et les femmes perdront leur motivation à travailler et créer de la richesse s’ils ne peuvent en tirer bénéfice. La personne qui crée un grand troupeau de moutons et un verger de pommiers et qui est ensuite lourdement taxée par l’État, pourrait estimer que son travail n’en vaut pas la peine. De même, si des bandes de voleurs errants volaient les fruits et les moutons, leur propriétaire réaffecterait une partie de son temps et de son travail à cacher sa richesse et sera dès lors moins productif.

Les socialistes aujourd’hui qui voudraient vous faire croire que la concurrence dans un environnement capitaliste n’est qu’une autre forme d’exploitation anarchique, n’appréhendent pas la réalité de la situation.

Voici maintenant divulguée l’origine du titre de cet essai : c’est une citation issue du livre de George Reisman Capitalism : A Treatise on Economics. Il résume le concept avec éloquence  :

« […] dans le capitalisme, la concurrence est diamétralement opposée à la loi de la jungle : c’est une concurrence entre producteurs pour produire des richesses, et non entre consommateurs pour consommer des richesses ». (chapitre 10, paragraphe 10)

Article initialement publié en janvier 2019.

source: https://www.contrepoints.org/2021/01/04/335208-le-capitalisme-cette-richesse-detestee-par-les-socialistes

Suisse : Les Jeunes socialistes instrumentalisent Noël « Offre une affiliation à la Jeunesse socialiste sous la forme d’une première cotisation annuelle ! »

[OFFRE LA RÉVOLUTION !] Les fêtes approchent ! À défaut de l’avènement du socialisme et l’abolition du capitalisme d’ici fin décembre, nous vous proposons une alternative à offrir ou se faire offrir pour les fêtes : une carte d’affiliation à la JS !

En offrant une telle carte, tu offres la première cotisation annuelle à la personne de ton choix, qui devra ensuite s'annoncer formellement auprès de nous. Un excellent moyen de convaincre ton pote Marcel qui hésitait encore à rejoindre la JS ou une idée à glisser à ta grand-maman pour toi-même ! Commande ici ta carte pour un monde solidaire, féministe et anticapitaliste (jusqu'au 17 décembre) : https://jusoschweiz.typeform.com/to/V4CpYadt

 

Source : Facebook des Jeunes Socialistes

 

 


Note : La fête de Noël n'est même pas évoquée dans leur message ni sur leur site. Leur opposition à nos racines et au christianisme est tellement manifeste.

La même gauche se garderait bien d'instrumentaliser les fêtes musulmanes pour vendre sa boutique, car cela serait considéré comme une provocation par les musulmans. Mais avec les chrétiens, la gauche se permet tout.

Pour les socialistes de Genève, l’obligation du port du masque est une « évidence »

Par Joëlle Bertossa, Sylvain Thévoz, coprésident·e PS, Ville de Genève

L’obligation du port du masque dans les lieux publics est une évidence qui ne devrait pas faire débat. Pourtant, un certain nombre de citoyen·ne·s la remettent en question. Les débats sont devenus tendus et même acrimonieux à ce sujet depuis l’annonce du Conseil d’État d’obliger le port du masque dans les commerces à dater du mardi 28 juillet.

Ostensiblement, une ligne de fracture se marque entre les pro et anti-masques. Cela est regrettable. Notre société n’a pas besoin d’une telle fracture, au moment où l’unité et l’engagement de toutes et tous contre la maladie et ses terribles répercussions sociales et économiques doivent se renforcer.

[...]

Tdg.ch


Alain Berset le 3 avril 2020 :

«Nous avons toujours dit que, dans le fond, pour les personnes en bonne santé, les masques n’apportent pas de plus-value importante, répond le ministre. Mais cela dépend aussi toujours du moment de la crise dans lequel on se trouve. Je vous ai toujours dit que l’on ne peut rien exclure.»

TdG


Cela dépend surtout des stocks de masques, inexistants à l'époque, et du fait qu'il faut cacher au peuple suisse l'incompétence de la Confédération puisque celle-ci n'a rien prévu pour sa propre population alors que les fonctionnaires sont payés pour "prévoir"!

Par contre, lorsqu'il s'agit d'envoyer des milliards aux pays en voie de développement et de soutenir les musulmans, aucun problème pour Berset!

Rappels :

Avec 2 mois de retard, l’OFSP « recommande le port du masque si les distances ne peuvent être respectées »

Suisse : L’Etat savait que l’on manquerait de masques

Le Matin : « Ces autorités qui nous ont menti sur les masques de protection »

Daniel Koch de l’OFSP : « Il n’est actuellement pas faisable de rendre les masques obligatoires. Il faudrait 300 millions de masques pour cela. »

Coronavirus : « Nous allons distribuer 100.000 masques en prison », annonce Nicole Belloubet

Nicole Belloubet (évidemment socialiste), la ministre de la Justice, dévoile pour « 20 Minutes » les mesures mises en place dans les prisons pour éviter la propagation du coronavirus

  • En raison de l’épidémie du coronavirus et du risque de propagation, les parloirs vont être suspendus à partir de ce mercredi dans les prisons de France.
  • Pour éviter un risque de mutinerie dans les établissements, Nicole Belloubet appelle les détenus « à la responsabilité ».
  • Pour rassurer les personnels, elle annonce également la distribution de 100.000 masques dans les jours à venir.

C’est devenu un rituel. Tous les soirs, Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, participe à une réunion en visioconférence avec les responsables de l’administration pénitentiaire. Le but ? Faire le point sur la propagation de l’épidémie de coronavirus derrière les barreaux. « Selon le dernier bilan, nous dénombrons un cas positif chez un détenu de la prison de Fresnes (Val-de-Marne). Et trois cas parmi le personnel de l’établissement : deux infirmières et la directrice des ressources humaines », révèle-t-elle ce mardi à 20 Minutes.

[...]

20minutes.fr


Rappel via Fdesouche:

Sibeth Ndiaye: « Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si l’on n’est pas malade »

 

 

France : une maire socialiste « noue une alliance informelle » avec les Frères musulmans pour les municipales

Alors que le candidat du Rassemblement national Sébastien Chenu semble en position d’emporter la ville, la maire Anne-Lise Dufour-Tonini entretient des rapports cordiaux avec la famille Iquioussen, ouvertement proche des frères musulmans. Par électoralisme ? La réponse n’est pas simple.

En apparence, c’est un cas d’école. Une élue socialiste du Nord, sentant sa base électorale s’effriter, cède aux sirènes du communautarisme. Alors que le Rassemblement national est en embuscade, prêt à ravir la mairie, elle noue une alliance informelle avec des religieux, qui lui apportent les voix de la communauté musulmane.

En échange, elle les laisse étendre leur influence, au mépris des principes laïques et républicains qui forment le socle du socialisme. Sauf qu’à Denain (20 075 habitants), la réalité du terrain est plus nuancée. L’entrisme des frères musulmans dans la vie politique locale ne fait plus guère de doute. Leur poids électoral réel, en revanche, est une énigme.

(…)

Médiacités

Via Fdesouche

Socialisme. Voilà ce que disait Krouchtchev en 1959

Rappel historique qui devrait faire réfléchir aussi les Suisses et les citoyens de l’UE, pas seulement les Américains: le 29 septembre 1959 il y a 60 ans à l’ONU à New York, message de Khrouchtchev en frappant sa chaussure sur le podium.

« Les enfants de vos enfants vivront sous le communisme, vous les Américains êtes si crédules. Non, vous n'accepterez pas le communisme purement et simplement; mais nous continuerons à vous nourrir de petites doses de socialisme jusqu'à ce que vous vous réveilliez enfin et que vous constatiez que vous avez déle communisme. Nous le ferons sans avoir besoin de vous combattre; nous affaiblirons ainsi votre économie, jusqu'à ce que vous tombiez comme des fruits trop mûrs entre nos mains. La démocratie cessera d'exister lorsque vous enleverez à ceux qui sont prêts à travailler et donnerez à ceux qui ne le voudraient pas. »

N'oublions pas, comme le rappela Khrouchtnev, le socialisme mène au communisme. Alors, comment créer un État socialiste ? Il existe juste les huit niveaux de contrôle et de main-mise rappelés ci-après:

  1. Santé: contrôlez les soins de santé, vous contrôlerez le peuple.

  1. Pauvreté: augmentez la pauvreté au niveau le plus haut possible, les pauvres sont plus faciles à contrôler et ne riposteront pas si vous leur fournissez tout.

  1. Dette: augmenter la dette à un niveau insoutenable, de cette façon, vous êtes en mesure d'augmenter les impôts, ce qui entraînera plus de pauvreté.

  1. Contrôle des armes à feu: supprimer aux citoyens la capacité de se défendre eux-mêmes, de cette façon, vous pouvez créer un État policier.

  1. Aide sociale: prenez le contrôle de tous les aspects (nourriture, logement, revenu, chômage, retraite) de leur vie, cela les rendra entièrement dépendants du gouvernement.

  1. Éducation et médias de masse: prenez le contrôle de ce que les gens lisent, écoutent et voient et contrôlez ce que les enfants apprennent à l’école.

  1. Religion: enlever toute croyance en Dieu du gouvernement et des écoles parce que les gens doivent croire au seul gouvernement qui lui, sait ce qui est le mieux pour le peuple.

  1. Guerre de classe: divisez le peuple entre les riches et les pauvres et éliminez la classe moyenne. Cela provoquera plus de mécontentement et il sera plus facile de taxer les riches avec le soutien des pauvres.

N’est-ce pas l'agenda des démocrates américains qui font la guerre au gouvernement Trump et celui de l’übergauche suisse soit socialistes, verts, PDC, PLR ?

Pour Les Observateurs, Dominique Schwander

Socialisme vert : La présidente de la Commission européenne veut que l’Europe devienne « le premier continent climatiquement neutre » d’ici 30 ans

Dans le dernier «Schweiz am Wochenende», Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a écrit une tribune concernant le "Green Deal" qui vise à rendre l'Europe climatiquement neutre. Ses déclarations ne peuvent rester sans réponse - car sa stratégie est effrayante.

Premièrement, l'UE est aujourd'hui l'une des régions les plus prospères du monde. Il y a les libertés civiles, la démocratie et les structures de l'économie de marché. L'espérance de vie, les revenus et la propreté de l'environnement atteignent des niveaux attrayants. Cependant, il y a beaucoup de choses dans l'UE qui doivent donner matière à réflexion aux observateurs attentifs : Les banques et les États ont constitué des réserves de dettes qu'ils ne pourront jamais rembourser. La dette du secteur privé est plus élevée que jamais. Dans de nombreux pays, les promesses de paiement dans le domaine de la vieillesse et des soins de santé sont très éloignées de la réalité. L'euro montre des signes de déclin. La politique monétaire de la Banque centrale européenne nuit aux mécanismes d'ajustement de l'économie et maintient en vie les entreprises improductives. L'Union n'est plus prête à se défendre ; le citoyen est désarmé sous prétexte de la menace du terrorisme. Et surtout, il y a la censure, qui se répand par le biais du politiquement correct et des médias sociaux.

Nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve. Mais nous savons qu'il suffit de peu pour déstabiliser la situation. L'Europe serait alors plongée dans une crise bien plus grave que celle qui a été évitée en 2008. Dans une telle situation, il faudrait que les hommes politiques réalisent qu'ils ont mis l'UE dans une position difficile sur les plans économique, politique, militaire et social. Ce qu'il faut, c'est un véritable revirement : davantage de libertés, d'économie de marché et de concurrence, moins de réglementation, de subventions et d'influence de l'État, davantage de sécurité intérieure et extérieure.

Au lieu de cela, Ursula von der Leyen présente son "Green Deal", qui vise à faire de l'Europe "le premier continent climatiquement neutre" d'ici trente ans. Bien sûr, il y a le changement climatique. Mais "une vie bonne et sûre" dépend avant tout de la sécurité intérieure et extérieure, de l'assurance vieillesse et maladie, de la sécurité de l'emploi, de l'endettement des États, des banques et des particuliers, et non du changement climatique. La présidente von der Leyen induit le lecteur en erreur dès la première ligne de sa tribune. Et la Doctoresse von der Leyen sait que "la science" grâce à laquelle nous savons que la "spirale climatique" peut encore être arrêtée n'existe pas dans ce sens. Pratiquement toutes les déclarations de son article sont de belles paroles sans contenu. Et tout doit être soumis à ce plan irréfléchi : "Du trafic aux taxes, de l'alimentation à l'agriculture, de l'industrie aux infrastructures." Tout doit être déterminé et changé par la politique : "Comment nous produisons et consommons, comment nous vivons et travaillons." Tout devrait être fixé de manière irréversible. Il est également clair que beaucoup plus d'argent sera dépensé. 100 milliards d'euros supplémentaires doivent être "libérés" chaque année. Je crains que des fonctionnaires que nous n'avons pas élus et des hommes politiques irresponsables retirent chaque année 100 milliards d'euros aux entreprises et aux budgets performants et les mettent dans de tels discours creux. Il s'agit d'une pure et simple destruction de la prospérité.

Pour quelle raison Madame von der Leyen écrit-elle de telles choses ? Les citoyens doivent-ils vivre comme les politiciens le souhaitent ? (C'était déjà le cas dans les dictatures et cela se reproduit encore aujourd'hui en Chine ; nous en connaissons tous les conséquences.) Ou les citoyens doivent-ils être distraits de cette réalité qui a depuis longtemps échappé aux politiciens et aux bureaucrates ? Ou alors ces Mesdames et Messieurs pensent-ils qu'un continent peut être géré avec un tel contenu ?

(Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch)

Luzernerzeitung.ch

Les privilèges octroyés aux socialistes Sommaruga et Stöckli irritent les pendulaires

Selon l’invitation en notre possession, les deux présidents socialistes – ainsi que leurs nombreux invités triés sur le volet – partiront de la confortable voie 8, qui évite de rallonger le trajet de cinq bonnes minutes.

[...]

Questionnée sur l’apparent passe-droit dont semblent profiter les invités des deux nouveaux présidents, l’entreprise est soudain beaucoup moins loquace.

[...]

Certains s’amusent à noter que Simonetta Sommaruga et Hans Stöckli sont tous deux socialistes. Et de rallier le slogan du parti: «Pour tous sans privilège».

24heures.ch


Rappel :

Simonetta Sommaruga prétend qu’«il n’y a pas d’élite ni de fossé avec le peuple»

Allemagne. Surveillance d’Internet : la ministre socialiste de la justice prévoit la divulgation des mots de passe des individus de droite suspectés de « haine »

Ni les extrémistes de gauche, ni les islamistes ne sont visés par ce projet. Ainsi on sait clairement qui la gauche protège et la confirmation du totalitarisme qu'elle cherche à remettre sur pied depuis de nombreuses années. L'Allemagne est visiblement retombée derrière le rideau de fer.

**********

La ministre fédérale de la Justice, Christine Lambrecht, suit les traces de son collègue du ministère de l'Intérieur, Horst Seehofer (CSU), en matière de surveillance.

Avec son projet de loi "contre l'extrémisme de droite et les crimes haineux", présenté vendredi, la politicienne du SPD ne veut pas seulement renforcer considérablement la loi Netzwerkdurchsetzungsgesetz (NetzDG) [NDLR : loi destinée à sanctionner les fake news et contenus haineux sur les réseaux sociaux] , déjà très controversée.

Elle prévoit également l'obligation pour WhatsApp, Gmail, Facebook, Tinder & Co. de divulguer les données sensibles des suspects tels que les mots de passe ou les adresses IP à chaque policier et à de nombreuses autres autorités de sécurité, parfois sans décision du juge.

[...]

Le ministère de la Justice souligne que les informations à communiquer doivent être "transmises immédiatement et intégralement".

Analyse automatisée

La vaste procédure d'information prévue par la réforme de la loi allemande sur les télémédias (TMG) s'applique également aux données utilisées pour protéger l'accès aux terminaux ou à des installations de stockage physiquement séparées de ceux-ci, par exemple dans le Cloud, indique le document.

L'information souhaitée "peut également être déterminée sur la base d'une adresse de protocole Internet attribuée à un moment donné", pour laquelle les données d'utilisation "peuvent également être évaluées automatiquement".

Le ministère de la Justice justifie cette initiative par "l'utilisation et l'importance croissantes des services de télémédias". Cet élément rendrait la collecte de données pertinentes "d'une importance capitale tant pour les poursuites pénales que pour la sécurité". Jusqu'à présent, le TMG ne disposait pas de règles "concernant les informations basées sur les adresses IP, la requête des mots de passe, la confidentialité des informations" et la forme de la demande. L'obligation pour les fournisseurs de services de télémédias de garder le silence sur de telles demandes est également expressément réglementée. [...]

Le concept du mot de passe n'est pas tout à fait clair, les fournisseurs eux-mêmes ne les enregistrent que sous forme hachée. Toutefois, pour obtenir des informations, "toutes les sources de données internes à l’entreprise doivent être prises en considération".

Le cercle des organismes autorisés pourrait difficilement être plus large. Il couvre toutes les "autorités chargées de la poursuite des infractions pénales ou des délits" et les services de sécurité, l’ensemble des services secrets de l’État fédéral et des Länder, ainsi que l'administration des douanes et les services chargés de lutte contre le travail au noir. En outre, les fournisseurs Internet devraient également divulguer explicitement les données d'inventaire dans la mesure où cela est "nécessaire pour faire respecter les droits de propriété intellectuelle" afin de lutter contre les violations des droits d'auteurs.

[...]

Cercle des parties obligées

Le cercle des parties engagées s'est également considérablement élargi : le terme télémédia englobe les médias sociaux et les blogs, les services de chat, les applications de jeux, les services d'information et les moteurs de recherche, les portails, les boutiques et sites Web privés, les services de messagerie Web, les podcasts et les espaces de rencontres. À cela s’ajoute une clause selon laquelle le fait d’être soi-disant "favorable" à des délits, par exemple sur les réseaux sociaux, doit être à nouveau criminalisé. [...]

Bitkom s'inquiète de cette initiative : "La loi présentée aujourd'hui jette par-dessus bord les valeurs fondamentales qui ont façonné notre coexistence en ligne et hors ligne pendant des décennies", se plaint l'association numérique. [...]

Mots de passe confidentiels délivrés sans ordonnance du tribunal

Selon l'annonce de Bitkom, il est étonnant que l'appel à la remise de mots de passe confidentiels sans ordonnance judiciaire ou à l'envoi automatisé d'identifiants Internet soit "soutenu par le ministère même qui a fait de la protection des données une priorité absolue". On ne peut que prier pour que des données aussi critiques ne tombent pas entre de mauvaises mains au sein des autorités.

L'association se montre critique à l'égard de l'obligation prévue pour les prestataires de services non seulement de supprimer tout contenu à caractère criminel, y compris les descriptions d'abus sexuels d'enfants, mais aussi "d'informer l'Office fédéral de la police criminelle de tout contenu non sollicité, y compris l'adresse IP de l'utilisateur et le numéro de port".

En particulier, lorsqu'il s'agit d'exprimer des opinions, la responsabilité pénale n'est nullement évidente. On ne peut pas éviter que le contenu et les données d'utilisateurs totalement inoffensifs ne soient transmis au BKA [NDLR : Office fédéral de police criminelle]. Des atteintes disproportionnées à la vie privée des utilisateurs sont programmées.

[...]

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Heise.de